The Multiversity

Rouge avait besoin de changer un peu d'air, non pas qu'elle avait peur de celles qui la traquaient, mais les criminelles d'Uatis ont déjà assez peur d'elle. La jeune femme avait besoin d'exporter son nom ailleurs, après tout, elle n'a frappé que dans sa ville natale pour le moment, pourquoi est-ce qu'on la craindrait ailleurs ? Ce ne sera que plus simple pour elle après tout. Et puis si jusque-là, elle avait volé celles avec de l'argent sale, drogue, proxénétisme, trafic d'être vivant, tout ça, elle avait entendue des rumeurs sur un plus gros morceau, hors de la ville. Une certaine Camille Lovegood. Un nom ravissant pour une personne qui l'était nettement moins. Expérience sur les furrys, trafique pour leur fourrure, tant de joyeuseté ! Rouge n'était pas du genre à faire du favoritisme, depuis toute petite, elle voyait bien ses consœurs plus bas sur l'échelle sociale, elle aidait comme elle pouvait mais, même si elle n'était pas si légale, elle avait réussie à s'en sortir après tout. Mais Uatis à beau être pourris envers les gens comme elle, cette ville n'allait pas jusqu'à les tuer et les torturer pour des broutilles. Tandis que cette femme, oui. Elle n'était pas taillée pour lui donner une bonne correction ni la tuer. Mais foutre en l'air son laboratoire, libérer les siens, et accessoirement lui piquer certaines choses de valeur... Pourquoi pas ! Si elle pouvait mettre la main sur certaines de ses données et rendre ça publique, ça pouvait la foutre dans la merde. Elle ne pouvait pas donner ça à la police locale, elle pourrait sûrement leur graisser la patte, mais logiquement, la télé, tant que ça fait de l'audimat, ils seraient prêts à vendre leur cul.

Arrivant à Herzeleid, elle profita de sa forme la plus humaine pour louer un chambre et se faire discrète. Préparant ses plans, elle avait réussi à se procurer sur le marché noir, un plan du manoir Lovegood. Évidemment, il n'y avait pas écrit en gros « laboratoire » mais Rouge à visiter assez de demeures de riche pour savoir où se cacher leur pièce secrète, leur ascenseur menant à un coin plus vaste sous leur maison. Alors que la nuit ne tardait pas à tomber, elle savait comment agir, comment frapper. Reste à savoir si ses prévisions seront respectées. La voleuse était bourrée de gadgets, elle avait un brouilleur à sa ceinture qui, même si elle se faisait capturée par une caméra, l'image ne donnerait rien, trop flou, trop brouillé, bref, parfait pour les dernières caméras high-tech ! Ça sert d'avoir une amie qui a de bonnes relations ! Divers ustensiles pour passer les cartes à code, les serrures classiques, avec le temps, c'est limite devenue un accessoire pour son look tant la voleuse était doué ! L'idéal, c'était de viser la récupération d'info, ça pourrait lui faire mal et c'était son plus gros coup. Car une fois les alarme déclenchée – ou non – en libérant ses camarades, ça serait plus compliqué.

La chauve-souris se servait des hauteurs pour planer vers le manoir. Pas folle, elle avait de quoi pirater le système pour s'y glisser ni vue, ni connue. Détecteur de mouvement ? Oh, il aura une petite défaillance quand elle arrivera dans le périmètre. Un endroit trop lumineux ? Une petite coupure de courant improvisé. Rouge savait comment agir et ce soir, elle agissait plus par bon cœur que pour se remplir les poches. Une bonne action ne peut pas mal tourner ! Sous sa forme furry, elle était plus petite et plus passe-partout, son ouïe plus fine, nyctalope, c'était la voleuse parfaite !

Le Lovegood Estate était un riche manoir, la demeure de la redoutable baronne Lovegood, Camille… Celle qu’on surnommait Cruella. Elle était une baronne impitoyable, aussi belle que redoutable, crainte de ses sujets. Elle dirigeait après tout l’une des régions les plus riches d’Herzeleid, avec de vastes mines, carrières, et usines. Elle participait activement à l’effort de guerre herzelois, et imposait à ses ouvriers un quota journalier très difficile. Elle était aussi assez impitoyable, multipliant les esclaves et les expériences dans son laboratoire, situé dans les profondeurs de son manoir. La sécurité était assurée par de redoutables automates, gardes incorruptibles qui surveillaient les entrées du manoir.

Quand Rouge arriva, les automates ne la détectèrent pas lorsqu’elle se posa sur le toit. Elle se déplaça rapidement, et avisa un conduit de cheminée inutilisé, son meilleur moyen d’entrer à l’intérieur. Elle se laissa donc tomber, et arriva dans un petit slaon vide. La porte, entrouverte, laissa filer un peu de lumière. Le personnel du manoir comprenait, outre les automates, des esclaves en tenue de maid, et d’autres personnes. Le Lovegood Estate était le palais des plaisirs de Camille Lovegood, et les jeunes femmes qui avaient le droit d’y entrer étaient souvent bien loties, ainsi que les hommes. Les premières servaient de domestiques et de concubines, tandis que les seconds servaient pour les expériences de Camille, et devenaient ensuite des esclaves. Camille s’amusait à les féminiser, partageant cette conception uatéenne des rapports entre les deux sexes.

En s’aventurant dans ce grand manoir victorien, Rouge rejoignit une mezzanine surplombant un grand salon où elle put voir une scène cocasse.

« Lèche, petit chien ! »

Recouvert de latex, un homme léchait les bottes de Katharina, un gros plug anal remuant dans son fondement. Katharina était l’une des proches amantes de Camille. La baronne disposait de lieutenantes l’aidant à administrer son domaine ainsi que le Lovegood Estate, des femmes qui avaient été des expériences. Elle en avait fait des femmes plus musclées, perverses, et totalement dévouées à elle. Katharina dressait un nouvel esclave sous le regard amusé de Brittany, une autre dominatrice qui fumait une longue cigarette tandis qu’un autre esclave léchait son sexe à travers son pantalon, assis sur un gros plug anal qui s’enfonçait profondément en lui, les mains serrées dans son dos. Ils portaient tous les deux des cages de chasteté sous leur combinaison en latex.

Rouge n’avait qu’à poursuivre sa route, mais, alors qu’elle allait repartir, Brittany se releva. Elle jeta au sol l’esclave, et abandonna sa cigarette.

« Je vais au laboratoire, voir comment la transformation des derniers cobayes se poursuit… »

Brittany sortit donc, laissant à Rouge une trace à suivre… Mais, alors que Brittany avançait dans un couloir, elle croisa le regard d’une belle kitsune, et posa sa main gantée sur son visage, la plaquant contre le mur.

« Kyaaah !
-  Qu’est-ce que tu fais à cette heure, toi ?
-  Je… Je finissais mon service, Maîtresse ! »

Brittany fronça les sourcils en se rapprochant d’elle. Sa braguette était toujours ouverte, et elle ne tarda pas à faire sortir son opulente verge, un membre épais qui caressa la robe de la kitsune. La jeune esclave rougit furieusement, et sentit le pouce de Brittany s’enfoncer dans sa bouche. N’ayant d’autre choix que de le sucer, elle s’y attela, tandis que Brittany s’écrasa contre elle.

« Viens par là, ma chérie… »

La coinçant contre le mur, la puissante femme commença à la pénétrer, et sentit les dents de la kitsune se crisper sur son pouce, serrant le latex, quand sa verge s’enfonça dans sa chatte. Puis Brittany soupira de plaisir, et commença à remuer en elle, la prenant contre le mur…

La mission de Rouge était risquée, elle le savait, elle n'allait pas juste piller les biens d'un dealer, d'un proxénète malveillant en plaçant quelques preuves le rendant coupable pour que la police ait quelqu'un à embarqué à la place de la voleuse. Mais là, c'était un gros morceau. Mais étant une hybride, elle ne pouvait pas laisser des gens comme elle souffrir. Il y en avait à Uatis, elle n'était pas aveugle, mais changer la société serait compliqué, même si Poison viendrait répandre la bonne parole aux médias, c'était si ancré dans leurs habitudes que ce ne serait pas remplacé simplement d'un claquement de doigts. Mais là, elle savait qu'il se passait des choses louches et illégale ici, elle devait mettre la main sur ce genre de preuve, vendre l'info ou la faire chanter pour qu'elle cesse cela. Dans un sens, négocier avec ce genre de personne... peu de chance de voir ça réussir mais elle pourrait bien avoir de quoi réfléchir à la seconde étape une fois les données en mains. Elle passait un chemin qui lui ouvrait la voie, pénétrant une pièce mener par quelques dominatrices avec leurs jouets esclaves. Des hommes apparements, humains, à première vue ? Sur ça, ça ne changeait pas énormément d'Uatis donc elle pouvait les laisser jouer, sans y prêter trop attention.

Avançant à pas de voleur, usant des capteurs de sa combinaison pour ramper au plafond, ses brouilleurs toujours activés, au cas où elle suivait pendant un temps cette femme qui semblait partir. De là, elle avait deux chemins, vers les bureaux de la propriétaire des lieux qui contenaient peut-être ce qu'elle recherchait sur son ordinateur ou suivre un chemin vers les laboratoires. En bas, c'est sûr qu'elle trouvera ce qu'elle recherchait même si l'accès à cela sera sûrement compliqué. Alors que vers sa chambre, son bureau, le chemin était peut-être plus sûre ? Une femme pareille devait bien avoir un peu de travail dans ses appartements, tout ne restait pas caché en bas, au sous-sol ? Une soudaine idée, des données à corrigée, elle la voyait mal se lever en pleine nuit et descendre dans les tréfonds de ses installations pour aller travailler un peu. Rouge profita donc de sa petite taille sous sa forme de furry pour se glisser dans une ventilation grâce à des facultés plus souple et légère, c'était plus sûr. Elle se glissa dedans, les ultrasons envoyés depuis sa bouche lui donnait la carte des lieux en temps réel, même si elle avait déjà étudié les plans des lieux, sous toutes les coutures.

Arrivant quelques minutes plus tard dans le bureau de la tête de toute cette entreprise, elle observa d'abord la pièce depuis sa cachette, sortant un gadget qui allait scanner la pièce, lui indiquant de possibles pièges. Que ce soit des lasers, des émetteurs qui pouvaient prévenir la sécurité, tout cela devait lui apparaître. Une fois que ce fut okay, elle descendit pour faire face au pc, mais pour rester prudente, elle brancha d'abord un clé usb qui gelait toutes les sécurités de l'ordinateur. Code d'accès, sécurité, alarme, tout ce qui pourrait protéger cet ordinateur ou avertir quiconque que l'on s'introduisait dessus, inactif ! Ce genre de petite chose coûtait cher sur le marché noir, mais Rouge avait les moyens et puis, c'était pour la bonne cause. Elle brancha une seconde clé, tapant quelques mots-clés pour rechercher dessus des dossiers spécifiques, elle copia le tout, avant de retourner se cacher en haut, elle en avait pour quelques minutes vu la taille des dossiers, en attendant, faut croiser les doigts. Les deux clés étaient branchées à l'arrière de l'ordinateur, et la copie était affiché sur sa montre, ainsi si quelqu'un utilisait l'ordinateur entre temps, il ne verrait rien. Mais même en admettant que quelqu'un entrait ici, pour avoir les donnés, il fallait qu'elle récupère la clé usb...

Surtout qu'elle pensait obtenir ici que la partie immergée de ce qui se passait, en bas, si l'occasion se présente pour elle, elle trouvera sûrement plus gros ! Mais une chose à la fois, Rouge ne pouvait pas allez plus vite que la musique...

Le Lovegood Estate était un endroit merveilleux, un lieu de travail autant qu’un harem de plaisir. Camille n’était pas qu’une simple aristocrate ou fanatique d’Alice Liddell, elle était aussi une grande amatrice d’expériences génétiques. Sa sécurité se composait de femmes fortes, bodybuildées, des guerrières des temps modernes. C’était un endroit très agréable, pour peu qu’on se trouve du bon côté ! Rouge se déplaça jusqu’à rejoindre le bureau de Camille. Celle-ci faisait partie des rares Herzelois disposant d’un équipement moderne. Contrairement à Uatis, l’informatique n’était pas encore très en vigueur, et Camille disposait d’un ordinateur assez rudimentaire pour la technologie uatéenne. De fait, quand Rouge l’alluma, une sorte de bobine externe sur la droite de l’écran se mit à tourner, et un écran verdâtre s’afficha, clignotant régulièrement avant de se stabiliser. Des ventilateurs tonitruants se mirent en marche pendant quelques instants avant de ralentir. Rouge pouvait récupérer des données, mais il n’y avait rien de bien intéressant. En effet, les données contenues dans l’ordinateur étaient surtout comptables, statisticiennes, mathématiques.

Rouge allait donc devoir explorer à l’ancienne, et constata vite qu’il y avait un coffre-fort dans le bureau, derrière une grande huilerie représentant Camille. Le coffre-fort était solidement verrouillé, abritant sans doute des données beaucoup plus croustillantes pour elle. Elle commença donc à le déverrouiller, utilisant ses équipements et son ouïe pour déverrouiller la lourde serrure. Concentrée, elle fut soudain interrompue en entendant des bruits de pas précipités. La porte du bureau s’ouvrit alors brusquement, et elle entendit des soupirs, puis vit la kitsune servante être jetée sur le bureau, avant que Brittany ne la pénètre, la baisant sur le bureau. La kitsune avait un collier avec une laisse autour du cou, et tira dessus, l’étranglant en la baisant.

« Kyyyaaaa… !!
-  Petite pute… Tu es une sacrée salope, toi, hmmm… »

Brittany grogna alors, et constata que l’ordinateur de Camille était allumé. Avait-elle oublié de l’éteindre ? Fort heureusement pour Rouge, Neila, la kitsune, n’arrivait pas à articuler, car elle avait nettoyé le bureau de Maîtresse il y a une heure, et l’ordinateur était éteint. Neila se faisait prendre sur le bureau, et Brittany la retourna.

« Maî-Maîtresse…
-  La ferme, salope ! »

Elle la sodomisa alors, faisant hurler Neila, dont le corps rebondit sur le bureau, tandis qu’elle se reçut plusieurs grosses fessées sous les grognements ravis de Brittany…

Rouge devait faire comme elle pouvait, avec les moyens du bord. Elle n'avait pas tous les plans, mais une bonne partie, elle savait que ce qui l'intéresserait serait bien caché ici ou dans la partie secrète, car après tout, qui était assez confiant pour poser les choses les plus secrètes, précieuses, pouvant brisées une carrière, serait accessible ici, tout le monde pouvant voir cela ? À moins d'un piège évident à des kilomètres ou une confiance extrêmement poussé envers son matériel de sécurité ou autre, dans les deux cas, ça sentait mauvais. Mais tout n'était pas perdu, il y avait encore plus d'une piste, à commencer par le coffre caché ici. Non seulement, c'était noté sur le plan qu'elle avait consulté, mais en plus, c'était l'évidence même. Un endroit où Camille devait passer bien du temps à travailler, elle devait avoir les choses importantes à portée de main, dont ses petits secrets ? Les coffres-forts, surtout électronique, c'était du miel pour Rouge. Avec son ouïe, c'était presque trop simple ! Si encore la maison était en travaux, que les murs vibraient et que ça parlait fort, ça ne serait pas si facile, mais là, elle pouvait presque faire ça les yeux fermés ! Mais elle restait attentive malgré tout, on ne sait jamais. Cela semblait trop simple – pour elle – alors il y avait peut-être un piège après tout ?

Comme elle s'en doutait, le bruit arriva jusqu'ici, non pas qu'elle était repérer, mais cette femme qu'elle avait vue en compagnie de cette kitsune venaient finir leur affaire dans cette pièce. Cela ne l'arrangeait pas... Rouge resta caché, se doutant que vu ce qui se passait, elles n'allaient pas de suite voir les choses inhabituel de la pièce, mais la voleuse ne pouvait pas non plus attendre que cela se produise. Se glissant rapidement et silencieusement, la cambrioleuse grimpa au plafond, dans un coin sombre et visa le duo avec son poignet. Sa montre avait quelques fléchettes qui promettaient une bonne nuit de sommeil à ceux qui en serait touché. D'abord l'humaine, puis la terranide. Elle aurait pu l'épargner, mais elle aurait pu avoir peur des représailles, là, les deux étaient au même niveau, assoupi. Désolé, si elle n'a pas pu finir sa petite affaire, mais y a plus urgent. Rouge pris soin d'éteindre le pc, retirer les fléchettes et de terminé ce qu'elle avait commencé.

Elle ignorait ce qui sera dedans car même si elle pourrait trouver des choses intéressantes, ça pourrait être que la partie immergée de l'iceberg. Elle a déjà vu ça, un premier coffre dur à ouvrir, mais pas infaisable, une belle récompense dedans du coup, l'affaire est conclu ? C'est un leurre. Non pas que le gain était nul à chier, mais là, c'était de l'argent, des bijoux, mais le second coffre mieux caché, plus dur à ouvrir, il contient une vie. Le voler, le divulguer, c'était tuer cette personne sans arme, il était mort médiatiquement, peu importe sa popularité, sa fortune, si les médias avaient ce genre de dossier, c'est toute la ville qui demanderait sa tête sur une pique ! Il en était peut-être de même dedans ? Si Rouge trouve des dossiers qui semblent être de bonnes preuves, ce ne serait que les moins précieuses. Pourquoi cacher dans ce bureau des choses importantes alors qu'accéder à son laboratoire secret caché dans le sous-sol était plus compliqué à y accéder que d'ouvrir ce coffre ? Et puis Rouge n'était pas stupide, une fois le coffre ouvert, une fois les dossiers en main, elle photographiait tout cela, proprement, avant de remettre tout cela à sa place. Elle n'avait pas fini sa tournée. Et comme ça, pour les deux qui dormaient, cela pouvait être un sacré coup de barre qu'elles ont eut, après tout, il ne « manquait » rien, non ? Sauf peut-être la carte d'accès de cette femme... Ca, ce serait utile et dans le pire des cas, si elle en avait pas besoin, elle jetterait ça parterre, prise dans ses petites affaires avec la terranide, elle n'a pas vu que c'était tombé. Plausible.

Reste à savoir comment accéder en bas et s'y trouver un chemin pas trop mal...

Rouge neutralisa Brittany et Neila, et récupéra la carte d’accès de Brittany, qui permettait d’accéder aux souterrains du manoir, et plus particulièrement au laboratoire de Camille. Toutefois, Brittany n’était pas qu’une humaine ordinaire. Cette femme dominatrice et puissante avait reçu un composant spécial conçu par les scientifiques de Camille, en vue de synthétiser et reproduire un mutagène uatéen très impressionnant, le F-Gen. Le mutagène de Camille, l’ÜB-001, n’était pas encore au point, et s’inscrivait dans le cadre de projets herzelois visant à améliorer les capacités physiques et martiales des humains, à en faire des Übermensch. On appelait donc logiquement ce projet commandé et supervisé par les autorités herzeloises Projet Übermensch. C’était ça que Rouge risquait de trouver là-dessous. De la contrefaçon, des preuves d’espionnage industriel, soit les preuves suffisantes pour déclencher une crise internationale majeure entre Uatis et Herzeleid… Mais l’effet de l’ÜB-001 pourrait aussi offrir quelques surprises à la chauve-souris furry.

Rouge sortit donc du bureau, et descendit donc, rejoignant le rez-de-chaussée. Toujours aucune trace de la Comtesse, la propriétaire des lieux, mais, en rejoignant un grand escalier en marbre descendant au rez-de-chaussée, elle put entendre des bruits de pas. Des gardes s’avançaient, et passèrent par une grande porte en bois, tout en parlant entre eux :

« Elle n’a pas réquisitionné beaucoup d’amantes ce soir, notre Maîtresse...
-  C’est normal, elle est occupée avec les cobayes dans les labos.
-  Hm… Une chance que j’y sois pas affecté, tu as entendu ce qui était arrivé à Karl ? »

On ne saura pas ce qui était arrivé à Karl, puisqu’ils passèrent la porte. Rouge se rapprochait du but, en tout cas, et n’eut ensuite qu’à utiliser son odeur pour se rapprocher des cuisines, qui étaient proches de la cave. Toutefois, cette piste-ci ne l’aiderait pas des masses, car la cave de Camille ne permettait pas d’accéder aux laboratoires. Il fallait trouver les geôles, qui étaient séparées de la cave par un épais mur de maçonnerie.

Rouge dut donc continuer son voyage, jusqu’à trouver l’accès aux geôles. La carte d’accès de Brittany lui permit d’ouvrir la porte, et elle put descendre. Cette partie n’avait pas été rénovée. Il existait un ascenseur menant tout droit au laboratoire, mais il était continuellement surveillé, ce qui amena donc Rouge à passer à travers les anciennes cellules du manoir, geôles dont on disait encore aujourd’hui qu’elles étaient hantées…

Pour le moment, la chasse n'avait pas porté ses fruits, elle avait quelques petites choses, mais au mieux, ça allait lui donner un petit truc à revendre à un média, mais ce n'était pas l'information allait mettre le feu aux poudres. Elle devait trouver mieux ! Rouge continua sa progression en se demandant bien ce qu'elle allait pouvoir trouver d'horrible en bas ? Elle savait bien que même si ce n'était que des rumeurs, il y a souvent une part de vérité là-dedans et vu le genre de personne qu'était cette Camille, la voleuse ne doutait pas de ses informations. Uatis, cet endroit, peu d'endroits semblait enclin à respecter les hybrides. Edoras semblait mieux lotie de ce côté, mais Rouge ne voulait pas vivre confortablement en fermant les yeux ailleurs. Son amie Poison lui avait bien proposé quelque chose pour améliorer leur statut à Uatis, mais elle n'avait pas envie de devenir une actrice porno pour ça. Elle n'avait rien contre le sexe, mais pas à ce point-là. Se faufilant dans les ombres, restant silencieuses, pour ainsi dire invisibles, elle entendait quelques gardes bavarder qui lui faisait bien dire que ses craintes étaient fondées plus bas.

Elle cherchait toujours son chemin prudemment, suivant le chemin de la carte qu'elle avait mémorisé. Avec le temps, quand on visite de grandes demeures comme celle-ci, il faut savoir mémorisé au plus vite et au mieux les cartes, car les situations d'urgence peuvent facilement survenir. Usant de la carte qu'elle a subtilisé, elle continua sa route en descendant plus bas, dans les geôles. Elle ignorait s'il allait y avoir des gens ou non, mais que ce soit une menace ou non, Rouge avait une règle d'or. Toujours être invisible. Se fondre dans les ombres, dans les cachettes, elle continua sa progression avec prudence, toujours en restant au mieux une présence dans le coin, une sensation d'être observé, mais jamais découvrir quelqu'un dans les alentours. Tout de noir vêtue, dans une tenue très moulante, sans être aussi crissant que le latex, elle progressait à pas de loup, son but était la récolte d'information d'abord, pour que Camille Lovegood s'en morde les doigts, et accessoirement dans sa fuite, mettre un bordel pas possible dans ses travaux et autres. Il fallait qu'elle s'en arrache les cheveux !

Mais d'abord, prudence est mère de sûreté...

Les geôles du Lovegood Estate étaient reliées au laboratoire. Quand Rouge commença à venir, elle put constater qu’il y avait effectivement des gens dedans. Des gardes se déplaçaient. Des soldates en uniforme noir en latex avec des bandes rouges avançaient à travers les couloirs, rejointes par des infirmières qui amenaient les prisonniers, essentiellement des hommes. Ils étaient attachés dans les geôles, et protestaient vainement quand on les amenait au laboratoire. En se déplaçant, Rouge pourrait trouver le quartier du contremaître, avec le registre des prisonniers.

Ce registre montrait que les prisonniers étaient tous de sexe masculin. Des individus condamnés par la loi pour divers crimes, autant les infractions de droit commun comme le vol, le meurtre, la violence, ou les infractions politiques. Une majorité de prisonniers étaient d’ailleurs là pour des raisons politiques, pour avoir manifesté contre le pouvoir en place, ou avoir été reconnus coupables de sédition et de trahison. Tous les prisonniers étaient ensuite numérotés, on notait leur poids, leur taille, et diverses autres données. De manière plus atypique, le personnel réalisait des essais plus cocasses. Chaque prisonnier avait ainsi dans son dossier un spermogramme, et les prisonniers étaient, en fonction de ces résultats, soit transférés à « L’Asile », soit maintenus ici, pour « Le Laboratoire ».

« Non, pitié, laissez-moi sortir, je suis innocent !
-  Silence ! »

Chaque cobaye était amené vers le laboratoire sur une civière. Ils étaient nus, et étaient ensuite lavés, nettoyés dans les douches du laboratoire, avant de rejoindre le cœur du Laboratoire. Rouge n’avait plus qu’à continuer son exploration, traversant les geôles pour rejoindre le laboratoire. Elle pouvait passer par les portes principales, mais aussi par les conduits d’aération.

Elle passa ainsi à côté des douches, et continua sa progression, jusqu’à apercevoir une grande salle plongée dans la pénombre, éclairée par des cuves verdâtres. Dans chaque cuve, un corps flottait. Les cobayes étaient là, reliés à des tuyaux, et étaient dans l’inconscience. Elle était proche des salles d’opération, où le cobaye qui venait d’être amené depuis les geôles était en train d’être attaché.

Camille se trouvait là, depuis la salle d’observation, dans sa robe de soirée.

« Nous allons commencer l’injection du produit, Maîtresse.
-  C’est un gringalet, il sera parfait pour le test. »

Le cobaye était toujours attaché, nu comme un ver. On avait installé des électrodes à hauteur de son sexe et d’autres endroits, et on commença à le stimuler. L’homme gémit, tandis que sa verge ne tarda pas à se durcir. Il reçut une première piqûre à hauteur de son sexe, et les électrodes diminuèrent ensuite, le laissant en état d’excitation sexuelle.

« Parfait, parfait… Poursuivez l’expérience. »

Rouge avait déjà des choses sur Camille Lovegood mais ce n'était qu'un maigre butin pour faire croire à des voleurs comme elle, que ce genre de choses valait son pesant d'or et c'était peut-être vrai mais ce n'était que la partie immergée de l'iceberg, ce qui se cachait plus profondément dans son manoir, c'était ça qui valait le coup ! La chauve-souris s'infiltrait dans les ombre, usant de sa forme de furry, elle se faufilait en profitant d'une taille plus petite pour passer par les conduits sans trop de mal. Ce n'était pas sa première infiltration, elle savait y faire à force. Même si elle voyait des prisonniers, masculins, être traînée ailleurs pour subir Dieu sait quoi, elle gardait en vue son objectif premier. Sa priorité, c'était aidé les furrys ici, après, si elle pouvait aider les hommes, uniquement pour faire encore plus rager la propriétaire des lieux, alors pourquoi pas, mais cela était secondaire, elle devait aider son peuple avant tout. Progressant dans l'ombre, elle tomba dans une salle d'expérience, voyant tout cela de son point de vue en hauteur, elle remarqua que Camille était ici... Même si elle voyait des prisonniers, masculins, être traînée ailleurs pour subir Dieu sait quoi, elle gardait en vue son objectif premier.

Rouge continua sa progression en silence, arrivant non loin du bureau de Camille si sa mémoire ne lui jouait pas de tour. Elle avait apparemment confiance en son installation, il y avait bien des gardes qui passaient dans le coin pour patrouiller, mais personne pour garder son bureau de toute heures, tant mieux. La voleuse descendait, planant pour ne pas toucher le sol, elle sortit un gadget de sa ceinture, plaçant une fausse carte dans le lecteur, reliée à un boîtier dans sa main, ce dernier hackait le lecteur pour lui faire croire qu'une vraie carte était utilisée. Ce n'était pas si perfectionné au point que ça fonctionne de suite, il lui fallait bien vingt secondes pour que cela soit opérationnel et une fois le voyant vert, elle passa la porte rapidement, toujours sans poser le pied-à-terre. Équipé de ses lunettes de vision nocturne, elle changeait quelques modes de sa vision, repérant bien deux ou trois alarmes ici et là, prête à se déclencher.

La grande voleuse d'Uatis activa une sorte de clé usb qu'elle inséra sur le côté dans un petit panneau de contrôle, cela ne désactivait pas les alarmes, cela les mettait juste en pause, le temps pour elle de faire sa petite affaire. Face au poste de contrôle de Camille Lovegood, elle devait recommencer la même opération que plus haut, mais ici, la tâche sera sûrement plus hardie, mais cela ne l'effrayait pas plus que ça. Voleuse, hackeuse, Rouge avait bien des cordes à son arc et c'était ça qui faisait grincer les dents les autorités d'Uatis ! Ce n'était pas un groupe qui menait la vie dure au crime organisée d'Uatis et à ses forces de l’ordre, car même avec de bons objectifs, elle restait une voleuse, c'est que comme Spider Woman, elle était seule. Par chance, rien n'indiquait qu'elles travaillaient ensemble. Il ne lui restait plus qu'à attendre que les données soient copiées en espérant avoir la paix et que personne ne déboule ici comme lors de sa première intrusion. Et pour parer à cela, Rouge retourna en hauteur, patientant juste au-dessus de la porte d'entrée du bureau. Si quelqu'un rentrait, il verrait forcément la clé usb qui bloque l'alarme pour l'empêcher de s'activer alors il lui faudra maîtriser toute personne qui s'introduisait ici. Sans tuer, elle était une voleuse, pas une meurtrière.

Camille tirait sur sa longue cigarette en observant le traitement. Le cobaye fut emmené dans une cuve translucide. Nu comme un ver, il était retenu par des sangles, et se débattait sur place. De gros tuyaux étaient reliés à la cuve, et diffusèrent un gaz rosâtre à l’intérieur. Une marque se forma sur le ventre de l’homme, un cœur magique violet, tandis qu’il se mettait à gémir, et à se transformer. À Herzeleid, on adhérait au mythe de l’Übersmench, la théorie du Surhomme. Camille, dont nul ne pouvait douter de la . Faites venirgrande perversité, utilisait les crédits herzelois et les scientifiques dont elle disposait pour créer des Übermensch sexuels. Un peu à la manière de la Fut-Corp’ uatéenne, elle concevait ici de super-amants. Les hommes n’avaient jamais été très appréciés à Uatis, et Camille avait hérité de cette mentalité uatéenne. Pour elle, il fallait bien trouver une utilité aux hommes. Elle avait déjà fait muter plusieurs femmes qui formaient le cœur de son assemblée, ses propres « F-Girls » comme Katharina ou Brittany. Mais elle ne dédaignait pas non plus les hommes.

Dans la cuve, le cobaye gémissait plus faiblement. Il avait pris du muscle, devenant plus massif, plus épais, avec une queue qui durcit également, s’étirant en se redressant, devenant plus rigide, plus dure, plus grosse, plus… Plus tout. Camille s’en pinçait les lèvres d’excitation, devenant fébrile en imaginant ce corps la pilonner avec force… Ses Übermesnch à elle ! Toute excitée, elle finit par se relever.

« Je vais observer cela depuis mon bureau. Faites venir l’U-04 dans mon bureau.
-  À vos ordres, Maîtresse. »

Les scientifiques savaient très bien que Camille voulait se faire prendre par lui. U-04 était le quatrième Übermensch réussi, et chaque cobaye réussi disposait de sa propre chambre ici. Camille était passablement excitée, et elle savait qu’il faudrait plusieurs heures pour que l’expérience réussisse… Ou échoue. Deux fois sur trois environ, le cobaye trépassait, et la formule pour les transformer en Übermesnch se devait d’être finalisé. Cependant, le corps avait ses élans qu’il ne fallait pas faire attendre,

Camille rejoignit donc son bureau, et alluma la lumière. Une grande baie vitrée permettait de voir le laboratoire, mais cette vitre était sans tain, opaque de l’autre côté. La Comtesse n’avait donc rien à craindre… Lorsqu’elle nota la clef USB sur son ordinateur.

« Mais qu’est-ce que… ? »

Rouge n'était pas ici en terroriste ou justicière qui irait descendre un maximum de personne comme dans un film d'action. Elle devait rester discrète, comme une ombre. Si elle a endormi les deux autres dans le bureau en surface, c'était pour se faire petite et qu'elles se disent avoir un coup de fatigue sans se douter que la voleuse était venue les croiser. Alors ici, elle en ferait de même. Si quelqu'un venait, elle devait la neutraliser et, dans le pire des cas, si on sonne l'alarme, ce ne sera que bien plus tard quand elle sera déjà très loin d'ici. Si le piratage continuait pour copier tout ce qui était précieux dans certains de ses dossiers, Rouge ne restait pas bêtement devant le pc, elle restait au plafond, dans un coin sombre, près de l'entrée, car forcément, personne n'entre dans une pièce en regardant en l'air de suite. Donc quand la porte s'ouvrait, elle était en alerte, observant, qui plus est, la tête de toute cette opération ! Camille ! Avec de la chance, elle venait récupérer un truc et partir, mais elle arriva sur le pc, elle pouvait que remarquer la clé USB ! Si encore, elle aurait été bourrée, elle aurait pu ne pas y faire attention, mais elle devait donc agir. Tombant au sol, dans son dos, elle gardait sa forme de furry à cent pourcent, étant donné qu'elle n'utilisait pour ainsi dire, jamais cette apparence, aucune chance qu'on la reconnaisse.

Bien que ce ne soit pas une vraie arme à feu, faite pour tuer, elle pointait son arme dans le dos, le long de sa colonne vertébrale. Elle savait qu'un coup de feu ici pouvait ne pas la tuer, mais faire d'elle un légume. Avec un minimum de jugeote, on ne bouge pas. Elle avait activer le modificateur de voix, lui donnant une voix robotique, ne pouvant pas juger si c'était un homme ou une femme tant la voix changeait à chaque syllabe.

« Vous n'auriez pas dû venir ici... »

Elle était déjà ici vue comme une criminelle étant rentrer par effraction, mais ce n'est pas pour autant qu'elle allait combattre ou abîmer les gens. Rouge était une voleuse, pas une combattante de SFC. Son arme était un taser et elle l'utilisa donc sur Camille, diriger sur sa colonne vertébrale. Pas le temps d'un grand monologue digne d'un grand méchant de film d'action, la voleuse en latex sortait une piqûre de sa ceinture pour s’apprêter à piquer la directrice de cet endroit. Un bon gros dodo et demain seulement, elle pourra s'inquiéter de ce qui a été voler dans son ordinateur. Là, elle n'aurait pas à s'en inquiéter. Elle dirigea la seringue vers elle, avec le coup de jus reçu, elle ne devrait pas avoir la force de la repousser. Trembler, oui, mais pas la repousser. Normalement...

Camille eut à peine le temps de voir la clef USB, qui n’était pas la sienne, qu’elle sentit une présence dans son dos. Une forme tomba sur le sol, et elle sursauta en sentant, contre sa colonne vertébrale, la pointe durcie et métallique d’un pistolet. Les yeux de la Comtesse roulèrent dans leurs orbites, et elle se figea sur place, interdite. Une arme… Une arme à feu ici, pointée sur elle ! Quelle humiliation ! Camille entendit une voix trafiquée.

« Une espionne… Mes félicitations, ma chérie, tu as réussi à tenir jusqu’ici. Mais crois-tu vraiment pouvoir sortir ? »

Une seringue se planta alors dans son cou, et Camille vacilla. Elle sentit ses jambes l’abandonner, et tomba sur son bureau. Elle roula à côté, sa tête atterrissant près de son fauteuil. Grognant sur place, elle vit une furry chauve-souris récupérer la clef USB. Portant une tenue noire moulante, la Furry se retourna vers la porte de sortie. Camille déglutit, sentant le paralysant agir sur ses muscles. Elle releva sa main, et appuya sur un bouton situé sous le bureau. Ceci déclencha une herse de sécurité, et la porte se retrouva verrouillée par une herse.

La voleuse allait perdre du temps à saboter cette herse. Camille éternua alors, continuant à se reculer, sentant tous ses membres trembler sur place. L’effet du paralysant allait se dissiper sous peu, mais pas avant que Rouge n’ouvre la herse. Au bout de plusieurs minutes, la herse se releva d’ailleurs, et, alors que Rouge pouvait espérer sortir… Une forme massive émergea derrière. Avant d’entrer, Camille avait demandé qu’on lui amène l’un de ses Übermensch, et il venait justement d’arriver.

Massif et puissant, U-04 observa Rouge. Il était nu comme un ver, exhibant des muscles saillants et une très belle verge. Camille éructa alors :

« Arrête-là, idiot ! » souffla-t-elle.

U-04 gronda sur place en fronçant les sourcils. Rouge aurait beau lui tirer dessus, U-04 avait une constitution surnaturelle, une endurance extraordinaire, et il attrapa Rouge à la gorge, la plaquant violemment contre le bureau, lui faisant lâcher son arme. On aurait alors pu constater que, malgré son calme apparent, U-04 avait une belle érection, et une lueur démente commençait d’ailleurs à perler dans ses yeux…

Elle avait prévu ça, plus ou moins. Quand on se prépare à infiltrer un endroit habité, on sait que ce genre de choses peu arrivées. Ce n'est pas toujours le cas, heureusement, mais toute voleuse qui se respecte sait que ce sont les risques du métier. Il n'y avait pas beaucoup de possibilités du coup. Elle joue le jeu, se calme - et Rouge l'immobilise quand même pour éviter tout risque. Elle tente le diable, mais il faut espérer que Camille soit plus rapide qu'elle et de toute façon, elle va finir sonnée. Au moins, elle n'avait pas peur, où bien quelqu'un l'a déjà imiter par le passé ou bien cette femme avait plus de sang-froid qu'elle ne l'aurait parier ? La voleuse l'immobilisait donc, retirant sa clé USB qui contenait certaines choses qui auraient de quoi ébranler son empire ! Mais alors qu'elle pensait que, au mieux, même en actionnant une alarme, le temps que la sécurité arrive, elle ne sera qu'une ombre dans les couloirs, mais le coup de la herse, ça, elle ne l'avait pas vu venir ! Même si le visage de la voleuse était camouflé, ses traits ne cachaient en rien ses origines. Voyant cela, soit elle va retirer ça très facilement, soit elle va en chier un peu. Et quand elle se rendait compte que ça n'allait pas se faire en dix secondes, elle se maudit de ne pas avoir éteint cette alarme.

Enfin, il en fallait plus pour faire paniquer Rouge qui bidouillait les fils derrière le capot qui maintenait la herse abaissée.

« Vous n'êtes pas la première à essayer de me coincer, vous savez ? Par chance, je suis prévoyante et ce genre de système ultra-sophistiquer, c'est comme tout. Une fois qu'on se fait la main dessus, ce n'est plus si dangereux pour nous. »

Sa voix modifiée camouflait sa véritable voix, Rouge disait vrai, même si ce genre de sécurité ne courait pas les rues, si elle voulait braquer ce genre d'endroit, elle devait se faire la main dessus. Par chance, elle en a déjà désactivé donc elle savait la marche à suivre. Sans être super simple à retirer, elle savait plus où moins où elle mettait les doigts et une fois la herse désactivée, elle ne put empêcher un sourire sous son masquer, trouvant dommage de ne pas voir sa tête dans les prochains jours quand la nouvelle sera lâché. Sauf que derrière la porte, il y avait un homme, grand et fort ! Nu, ce n'était pas le plus inquiétant pour le moment, surtout que Camille pouvait encore parler et ce dernier fut rapide pour la saisir à la gorge. Un esclave de plus, elle aurait des remords à tuer, surtout qu'elle ne l'a jamais fait. Mais l'avantage de cette forme, sa petite taille, allait pouvoir lui sauver la mise. Elle enroula ses membres autour de son bras, cherchant à lui faire une clé de bras pour que ce dernier préfère la lâcher que perdre un bras. Elle n'avait jamais tué, mais elle a déjà neutralisé par la force ! Reste à voir si cela allait fonctionner ? Il vaut mieux, mais bon, si ce dernier avait subi certaines expériences secrètes, ce n'était peut-être pas l'idéal cette technique ?

Une espionne ! Oh, Camille n’aimait pas ça ! Si elle laissait cette femme voler des données relatives au Projet Übermensch, la Führerin serait très énervée ! Elle risquait même de punir très cruellement Camille ! La Comtesse était sonnée par son combat contre la Furry chauve-souris, qui tomba sur U-04. Grognant sur place, U-04 attrapa sa gorge, et Rouge réagit rapidement. Elle posa ses mains sur ses doigts, et se redressa alors, enroulant ses jambes autour de son énorme bras, et serra ensuite, cherchant à briser ses os. U-04 grogna alors, et relâcha la femme, qui tomba au sol. Rouge put ainsi tenter de le contourner, mais, quand elle rejoignit le couloir, Camille appuya sur un bouton d’alarme situé sous son bureau.

Une alarme d’urgence résonna alors dans tout le bâtiment, tandis que des diodes rouges se mirent à clignoter. Derrière, Rouge, U-04 la poursuivait rapidement. Elle avançait vite, mais lui aussi, malgré sa corpulence massive. Rouge fut toutefois aussi confrontée aux agents de sécurité du complexe, et des herses de sécurité s’abaissaient régulièrement. Le chemin initialement pris par Rouge était obstrué par les gardes ennemis.

« Arrêtez-là ! »

Des balles commencèrent à résonner autour de Rouge, qui était fort heureusement très rapide. Mais le complexe était vaste, plus grand que ce qu’on pourrait penser. Camille avait fait d’importants travaux dans l’ancienne crypte familiale ainsi que dans les grottes massives situées sous le manoir pour concevoir ce bunker souterrain. Rouge se mit à descendre, rejoignant justement des zones plus naturelles.

Sans le savoir, elle rejoignait la réserve des monstres, et, tandis qu’elle aurait pu se croiser sauvée, Rouge débarqua dans une grosse caverne. Il y avait un trou au plafond, ovale, d’où les habitants jetaient des cadavres ou des prisonniers… Des « déchets organiques », dans le jargon très diplomatique du laboratoire. Des corps étaient d’ailleurs là, des hommes nus et cadavériques, des cobayes rejetés, abandonnés ici.

Quand Rouge débarqua, l’un de ses hommes, recroquevillé sous le trou, se tourna vers elle.

« Madame ! Pitié, ramenez-moi là-haut ! Je ne mérite pas de finir ici, je suis un fidèle sujet de la Führerin, un citoyen modèle ! Pitié, vous devez lui faire ! »

Visiblement, Rouge n’était pas encore au bout de ses surprises ici…

Tout s'était plutôt bien passé jusque-là, ce n'était pas parfait – pour ça, elle n'aurait dû être qu'une ombre qui n'intervient avec personne et qu'on aurait remarqué la visite que dans les prochains jours, quand le merdier qui se faisait ici ferait les gros titres de la presse. Elle avait endormi deux personnes dans le précédent bureau, c'étaient deux de trop ! Enfin, elle devait filer aussi vite que possible, une fois ses poursuivants semer, elle pourra mieux réfléchir à, comment transmettre ses informations qui valaient une sacrée petite fortune ! Elle s'était libérée du gros bras de Camille, maintenant, elle prenait ses jambes à son cou pour courir aussi vite que possible. Usant de sa forme de furry, elle était plus petite, plus agile et elle pouvait voler à l'occasion. Gagner les hauteurs et fuir, cela était son plan de base, mais là, elle risquait de faire une proie idéal pour les snipers qui devaient être à leur poste. Elle devait trouver un autre moyen alors que l'alarme se mettait en route. La voleuse esquivait comme elle pouvait, comptant aussi un peu sur la chance avant de traverser les différents couloirs qui se bloquaient petit à petit.

* J'ai connue pire lors de fuite, ce n'est pas ça qui va me faire peur ! *

Uatis était connue pour sa technologie et pour sûr, les plus grands méfiants de cette ville investissaient beaucoup pour protéger leur argent et mieux, leur petit secret ! Elle pouvait se vanter jusque-là d'avoir toujours réussi, ce n'est pas comme si elle avait tenté de voler les Forge, mais elle a quand fait chanter ou embarrasser bien des grands noms dans cette ville. Ce n'est pas un changement d'air qui allait lui faire peur ! Elle faisait une bonne action, ça ne réglera pas tous les problèmes à Herzeleid, mais ça sera toujours plus facile à supporter pour les principaux concernés. Rouge continua sa fuite, cherchant un moyen de fuir en se fiant au plan qu'elle avait mémorisé, arrivant dans un coin peu ragoûtant qui ne laisserait pas de bons souvenir vue ce qu'elle y voyait. Même un de ses cadavres ambulant demandait de l'aide, mais avec la sécurité au cul, elle ne pouvait pas faire de détour.

« Tiens le coup, je devrais changer les choses dans très peu de temps. »

Avec de la chance. L'espoir fait vivre après tout. Elle devait se hâter et progresser pour quitter cet endroit en se faisant la plus discrète possible. Elle n'allait pas se dire que c'était les doigts dans le nez, mais elle a connu pire, un peu de courage pour passer le coin des « monstres », c'était ce qui était noté dans le plan qu'elle avait enregistré puis elle devait continuer vers la liberté !

Rouge fila dans les grottes. Derrière elle, les soldats de la Comtesse se rapprochaient, mais constatèrent qu’elle était tombée dans la Fosse. Ils s’en approchèrent, grognant en voyant des sous-êtres se rapprocher de la lumière. Ces êtres difformes étaient des vagabonds, des clochards, des individus sans importance. Les soldats hésitaient à descendre dans la Fosse, car, plus on s’y enfonçait, et plus on tombait sur de drôles de monstres. Les Lovegood avaient derrière eux une longue tradition de monstres et d’aberrations. Néanmoins, la Comtesse souhaitait capturer cette proie, et ils étaient prêts à obéir, à mourir pour elle. Ils déployèrent des filins, et descendirent dans la Fosse. Recouverts d’une armure intégrale, les soldats descendirent, pointant leurs armes sur les importunés qui s’agglutinaient autour d’eux, n’hésitant pas pour la bonne mesure à faire feu.

« Dégagez, sales raclures ! »

Un coup de pied frappa le visage d’un autre malandrin, et ils s’avancèrent, déclenchant des lampes-torches frontales, s’aventurant dans un boyau. Rouge, de son côté, avançait plus lentement, en entendant des grognements, des grondements. Elle rejoignit les restes d’une ancienne crypte, la crypte ancestrale des Lovegood. Elle entendait des grognements dangereux, et, tandis qu’elle se déplaçait, elle put sentir un souffle rauque au-dessus de sa tête. Des yeux argentés s’illuminèrent dans l’obscurité, et, dans un hurlement strident, un katakan s’abattit sur elle. Le monstre fendilla vers Rouge, tandis que d’autres se rapprochèrent, hurlant et sifflant. Les katakans étaient des vampires monstrueux, d’anciens humains ayant perdu toute humanité, puis ayant muté pour devenir des monstres. Ces vampires hirsutes étaient assez rapides, et avaient surtout la faculté de pouvoir se camoufler dans l’obscurité, les rendant encore plus dangereux.

Face à eux, Rouge allait devoir se battre, fuir semblait désormais compliqué…

Pour la voleuse qu'elle était, Rouge pouvait facilement avancer dans l'ombre, tout en restant prudente aussi. De par son sang, elle pouvait non pas voir dans l'obscurité, sur ça, elle avait la même vision qu'un être humain, mais avec ses ultra-sons, elle s'écho localisait, elle savait où mettre les pieds, où il fallait tourner et les gens à ne pas déranger dans les coins sombre. C'est sûr que si elle en avait l'occasion, elle aurait tenté d'en aider un ou deux, même si son acte, ce soir, était pour empêcher ces choses de continuer, pas sûr que leur vie aurait beaucoup changer mais au moins, ça aurait pu empêcher une suite. Elle tentait de laisser ses pauvres bougres tranquilles, prenant bonne conscience en se disant que d'une façon ou d'une autre, ils seront sauvés au moment où les autorités iraient fouiller cet endroit dans les moindres recoin, quitte à bouger chaque brique de cette demeure, mais elle n'était pas seule. La sécurité qui était à ses fesses l'était justement, ils gagnaient du terrain, tirant sur les créatures si besoin, tandis qu'elle, elle esquivait.

Enfin, jusqu'à l'arrivée de nouvelles créatures, ayant des formes plus de vampire ou chauve-souris, pas de quoi ravir Rouge malgré ses origines. Elle recula, esquivant le premier coup avant de donner un bon coup de pied dans son estomac pour le faire reculer, mais il ne tardait pas à revenir à la charge, bientôt suivi de son petit compagnon. Elle va devoir user de gadget pour s'en sortir ! Elle plaça une protection sur ses oreilles avant de lâcher un petit appareil diffusant un puissant son strident, de quoi faire hurler bien de ses créatures qui préféraient s'éloigner de cette zone, le plus loin possible. Ce n'était pas vraiment trahir sa position, ils l'auraient vite retrouvé, mais Rouge en profitait non pas pour fuir, pas tout de suite du moins. Elle plaça près de son petit gadget une mine, non pas explosive qui risquait de tuer voire même de faire s'écrouler cet endroit, mais c'était une mine de peinture. L'effet est le même qu'une mine sauf que l’explosion est faire de peinture. Même un équipement dernier cris ne peux rien si ses caméras et capteurs sont fichu ! Elle en aura un, peut-être deux avec cela, mais ça lui fera gagner du temps.

Après quoi, la voleuse continuait de s'enfoncer dans le noir, en silence, à pas de voleur, en esquivant les murs ou obstacle en route, espérant bien vite trouvée la sortie pour quitter cet endroit et frapper la Lovegood là ou ça faisait mal, sa réputation !

Après son escapade dans la crypte vampirique, Rouge pouvait enfin espérer s’en sortir. Elle s’avançait dans les galeries sinistres, et aperçut finalement de la lumière, ainsi qu’un courant d’air signalant une sortie. Remontant à la surface, elle rejoignit une grotte au sein du domaine Lovegood. Elle atterrit dans la forêt, en pleine nuit. Vu de là, le domaine Lovegood semblait si petit… Rouge n’avait plus qu’à retourner à Uatis, et à divulguer ces informations à qui voulait. Elle détenait entre les mains des données très importantes, qui auraient pu valoir à Camille d’être accusée de haute trahison par les autorités herzeloises, et faire d’elle une cible hautement recherchée par les Uatéennes. Tandis que Rouge pouvait se déplacer, elle entendit soudain des branches craquer lentement. Aucun garde ne semblait pourtant se trouver à proximité. Ce fut ensuite un grondement sinistre, presque un grognement bestial, caverneux, et très angoissant. Des arbres remuèrent alors, et le grondement s’accentua à nouveau…

…Puis Rouge vit deux Zerglings se rapprocher, grondant furieusement, accompagnés par une étrange femme, sensuelle, son corps élégant recouvert d’une fine couche symbiotique noirâtre.

« Bonjour, petite chauve-souris… Tu es celle à l’origine de tout ce raffut, n’est-ce pas ? »

Cette femme était assurément pour Rouge une menace prioritaire, et la preuve supplémentaire que Camille risquait gros… Car ce n’était pas une Herzeloise, mais bien une Xénos qui se trouvait devant elle ! Elvennya n’était pas une Cérébrate, mais elle n’en restait pas moins une Xénos. Sa présence ici signifiait que Camille avait des accointances très particulières, et qu’elle ne pouvait envisager que Rouge divulgue les informations qu’elle avait pu recevoir. Devant elle, Elvennya sourit doucement, et des tentacules jaillirent autour d’elle, se rapprochant de Rouge.

« Ne t’inquiète pas, je ne vais pas te faire mal… Enfin, pas trop… »

La Xénos elfique déploya ses tentacules, les envoyant vers Rouge…

Difficile de se tirer de là, Rouge ne dirait pas le contraire ! Mais voilà, ce n'était pas le seul endroit très bien gardé qu'elle avait déjà pu visiter. À Uatis, entre les systèmes bien gardé par des agents ou des machines indépendante du système piraté, elle avait déjà pu se frotter à bien des choses ! Certes, ça, elle n'était jamais tombée dessus. C'était très étrange et dangereux, mais c'était fait ! Elle voyait enfin un peu de lumière, avec de la chance, elle sera loin de cette demeure, mais ce ne sera pas une raison pour se reposer sur ses lauriers, mais d’accélérer les choses pour partager ses trouvailles ! Quand bien même l'air frais pouvait faire du bien et ôter un poids de ses épaules, la voleuse avait encore du travail. Elle tentait de s'éloigner du domaine des Lovegood, mais elle ne tardait pas à tomber sur un pépin... un pépin bien surprenant d'ailleurs.

« Une Xénos... »

Murmura-t-elle, étonnée. Elle n'était pas soldate, mais savait que certains de ses monstres traînaient dans les différentes contrées, en espion, pour récolter de précieuses informations ou faire saboter des plans, bref, que quelques-uns des Xénos pouvaient se fondre dans la masse. Et clairement, Lovegood en avait adopté une, ou alors, elle n'avait vraiment pas de chance. Cette sorte d'Elfe alien entama bien vite les hostilités, mais la voleuse en avait vue d'autres ce soir ! Elle battait des ailes pour esquiver et prendre de la hauteur, elle allait devoir esquiver, mais pas seulement ! Elle n'avait pas trente-six mille gadgets à sa ceinture, ni en quantité illimitée, elle jeta donc deux grenades sonores, ce n'était pas une explosion qu'elles lâchaient, mais de multiples bruits stridents qui ferait perdre sa concentration au plus concentré des soldats ! Là... ça sentait le roussi ! Fuir était sa priorité, mais est-ce qu'elle allait y parvenir ? Par précaution, sur son chemin, elle lâchait quelques pièges. Des mines qui, si elles détectent une présence dans un certain périmètre, explosent en envoyant de multiples fléchettes faites pour engourdir les membres. Elle les utilisait peu mais justement, c'était une bonne occasion-là ! Rouge était une voleuse, pas une tueuse.

La course de la petite voleuse touchait à son terme. Maintenant qu’elle avait découvert le secret des Lovegood, elle ne pouvait pas s’échapper avec les données compromettantes qu’elle avait récupérés ! Si la Führerin apprenait que Camille Lovegood était en lien avec les Xénos… Ou si les Uatéennes le découvraient, la guerre éclaterait. Pour l’heure, Uatis et Herzeleid restaient en bons termes, car ils avaient un ennemi commun, Auris, mais les Xénos représentaient pour les Uatéennes une menace majeure. Le nid d’Elvennya était pour l’heure indétectable, car il était souterrain. Rouge était passée à côté, et, tandis qu’elle s’enfuyait, elle risquait bien de tomber dessus ! Battant des ailes, elle libéra deux bombes sonores. Elvennya hurla à ce contact, et laissa ses tentacules agir. Ils fondirent de son dos, traquant Rouge, qui bondit sur un arbre avec ses petites ailes, et jeta derrière elle des mines. Les fléchettes fusèrent, frappant les tentacules, mais d’autres les rejoignaient. La jeune femme filait toutefois comme l’éclair, voletant et courant entre les arbres.

Toutefois, cette forêt était aussi sécurisée par Camille. C’était l’ancien domaine de chasse des Lovegood, une forêt fermée au public, car elle abritait la ruche d’Elvennya. En se déplaçant, Rouge arriva près d’une faille, un ravin. Au fond de ce ravin, elle pouvait voir du Creep, cette matière violette qui symbolisait la présence d’une bioruche. Le nid d’Elvennya était là, accessible par cette faille.

« Tu ne m’échapperas pas, petite fleur… »

La voix d’Elvennya retentit à nouveau, et les arbres commençaient à remuer. Rouge n’était plus seule, et, tandis qu’elle s’éloignait de cette faille, elle pouvait entendre des bruits de pas sourds. Des formes noirâtres couraient dans l’obscurité, et, tandis qu’elle se déplaçait, elle pouvait les entendre s’approcher. Un rugissement sur sa gauche, brusquement, amena une silhouette à la renverser. Elle roula sur le sol, et put voir l’effrayante créature qui lui faisait face… Avec son long crâne noir luisant et sa queue caudale interminable, difficile de ne pas reconnaître ce Xénomorphe, qui gronda lentement face à elle.

« Il y a bien longtemps qu’ils n’ont pas eu de chair fraîche, ma chérie… Tu es sûre de ne pas vouloir rester avec moi ? »

Au loin, la voix goguenarde d’Elvennya semblait s’amuser de la situation…