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Muette comme une carpe [Carpe]
Posté : 16 nov. 2024 14:00
par Mel Fang
Le marché aux esclaves est toujours un grand moment très attendu, autant par les riches investisseurs que par les curieux n'ayant aucun moyens d'acquérir un produit, n'admirant que les achats fou en divaguant sur leurs fantasmes. " Si j'étais son propriétaire... ", " t'as vu celle là ? T'imagine pas ce que je lui ferait... ", les rêves inavouables et lubriques de chacun fusent, tandis que de rares individus plus indignés, semblent observer la scène avec pitié. Parfois, certaines personnes riches et bienveillantes achètent ces esclaves pour leurs rendre la liberté, ou leur offrir une meilleure vie. Concernant ma cible du jours, ce ne serait pas le cas, du moins m'en a t'on assuré. Pas assez de valeur, même pour une elfe. D'après la fiche que mon employeur a confié, la créatures elfique possède quelques bon points. Elle semble trés obéissante, par exemple, ceci dit, elle est muette, ce qui peut aisément révulser certaines personnes qui s'en lasseraient vite.
- La prochaine vente est une elfe des bois remarquable... bla bla bla bla bla
Il déblatère ses qualité, transformant même son mutisme et son manque d'éducations comme des points fort " elle saura garder tout vos secret, elle restera muette comme une tombe ah ah ah ! " Je commençais vraiment à me demander pourquoi on m'avait donné tant de pièces d'or pour une esclave pareil, jusqu'à entendre le fait qu'elle soit vierge et fertile. Ah la virginité... voila de quoi attiser les foules, je comprends mieux pourquoi mon employeur avait émis la requête impérative de ne rien insérer dans " cet orifice là... " Pour rester poli...
Les chiffres montent déjà, ils se surenchérissent à droite et à gauche. J'avance alors lentement vers l'estrade, le visage caché par une lourde capuche de mage, et les talons aiguilles de mes bottines claquant les pavés en pierre. Ma voix s'élève par dessus les autres avec un chiffre bien rond, et bien plus haut que les précédent ! Un long silence s'installe, et les regards se tournent vers moi alors que je rabat ma capuche, dévoilant mon joli visage féminin et mes deux nattes volants au vent.
- Ben quoi ? déjà les bourses à sec ? Je peux encore augmenter la mise si vous voulez.
Mon air hautain ne manque pas d'agacer, certaines personnes pestant qu'une simple aventurière comme moi n'en a pas vraiment les fonds, que je triche, que je devrais être expulsée. Ce sentiment de haine ne fait que s'accroitre, lorsque je leurs jette un regards froid, en réajustant mes lunettes rondes d'une de mes main joliment gantée.
- Vous n'y êtes pas, abrutis... qu'est-ce que moi j'en aurais à faire de toute façon, d'une elfe à la con ? A la limite, je l'aurais acheté juste pour le plaisir de l'abandonner nue dans un marécage, ou quelque chose du genre... c'est comme ça qu'on devrait traiter ces maudits elfes hautain. Tsss !
Je sors alors la bourse, la balançant sur l'estrade en narguant tous les autres d'un " adjugé vendu " accompagné d'un clin d'oeuil moqueur.
- Moi, on m'a juste engagé pour que je la garde un moment. Si vous avez un problème avec ça, voyez avec mon employeur. Si vous permettez maintenant les perdants... j'ai la marchandise à aller chercher.
Effectivement, personne ne cherche à dépasser la somme folle enchérie, on me donne donc un certificat d'achat, et l'autre bout de la corde, reliée à son collier en cuir. Il semble un peu serré, mais juste de quoi la tenir bien en place, pas de quoi entraver son joli cou. Car oui, même si je n'aime pas les elfes... il faut admettre qu'elle est plutôt mignonne, celle-là. Enfin, passons, je quitte dès que possible le marché sous les grimaces jalouses, tirant l'esclave derrière moi sans même capter son existence. Cela dure un petit moment, je la trimbale sans même un regards, comme on promène un chien dehors, ça semble presque être une corvée.
- Pas très bavarde hein je vois ?
Il y a pas mal de monde sur la place que je traverse, beaucoup de regards se tournent vers nous. Oh tiens, il y a même une jolie flaque de boue... à cause de la pluie d'hier. Elle ne pouvait pas plus mal tombée celle là. L'occasion idéal de donner un petit coup trop sec et... splash ! La voila à sa place... la place que devraient avoir tout elfe, pour punir leurs comportement...
- Pfffff, en plus de ne pas savoir parler, tu ne sais même pas marcher non plus petite conne ?
Je m'abaisse, à son niveau, soulevant sa petite tête en tirant sur la longue queue de cheval ornant sa tête.
- J'exècre ton espèce... et je ne sais pas grand chose de l'employeur qui m' a chargé de t'acheter pour lui... mais j'espère qu'il fera de ta vie un enfer, c'est ce que mérite les elfes !
Je relâche sa tête droit dans la boue, pouvoir comment elle gère le sentiment d'humiliation en publique. Car oui, l'employeur ne m'a jamais interdit de l'utiliser comme je le voulais, tant que sa virginité est conservée, et qu'aucune blessure irréversible ne lui soit causée. Autant dire que... la pauvre chose va subir toute la frustration que je ressens envers son espèce... Ca fera de belles notes pour l'acquéreur, en prime, un peu comme... un contrôle technique de l'esclave !
- Regarde moi ça... de jolies bottines toutes neuves... elles sont remplit de boue... puisque ta bouche ne sert à rien, la muette, fait au moins bon usage de ta langue... nettoies moi ça, je veux qu'elles brillent à nouveau...
De toute façon, elle avait surement faim !
Re: Muette comme une carpe [Carpe]
Posté : 17 nov. 2024 14:56
par Carpe
La journée n’était pas différente des autres. Le soleil passait entre les barreaux de la cellule où j’étaie avec d’autres esclaves, âge et sexe et étaient mélangé sans distinction particulière. Les plus anciens avaient le droit d’avoir les bancs pour dormir, les derniers arrivés, comme moi, avaient le droit au sol.
La porte de la cellule fut ouverte, allant, en file indienne vers la salle d’eau où nous lavions pour être présentable. Encore une fois l’ancienneté donnait le privilège de l’eau chaude, cependant j’étais habituée à cette eau froide. La prochaine destination était la cantine, la discrimination était aussi présente, n’ayant qu’un quignon de pain sec et de l’eau.
Nous fûmes mis en ligne. Comme à chaque fois des noms étaient donnés, venant à définir les personnes qui allaient partir à la vente. J’entendis mon nom et, comme les autres, je sortais du rang.
Aujourd’hui, je n’allais pas faire des tâches ménagères, venant à laisser des femmes, travaillant pour le marchand, nous préparer, nous rendre présentables et vendables. On vint à me faire enfiler une simple robe, rien de très sophistiqué ou riche.
Nous sommes montés dans une charrette couverte, faisant une bonne heure de route, certaines ayant le mal du transport, mais se contrôlaient, afin de ne pas faire partie des articles qui reviendraient le soir.
Une fois arrivée, nous avons rejoint l’arrière de l’étale de vente. Tout ce que j’avais à faire était d’attendre mon tour, sachant que je ne serais pas la première, ni la dernière, afin d’avoir plus d’acheteur potentiel.
Mon tour arriva et le marchand me présentait sous mon meilleur jour, regardant le sol en entendant les personnes se mettre à crier leurs prix, j’avais reconnu au moins six voix, avant qu’une autre, féminine, interrompant les autres. La voix n’avait rien à voir aux autres, pas de plaisir, pas ce sourire aux lèvres, non elle ne m’achetait clairement pas pour le plaisir, l’entendant me dénigrer et dire qu’elle pourrait m’abandonner dans un marécage.
Le marchand ne réagissait pas, le prix indiqué semblait très gros, dès que cela dépassait ce qui était comptable avec mes doigts je ne pouvais pas dire si c’était beaucoup ou pas. Même si vue la réaction des autres acheteurs la somme était suffisante pour qu’il n’y ai personne d’autres pour crier un prix. Le marchand vint à conclure l’acte de vente, parlant encore beaucoup, disant qu’elle n’était pas ma maîtresse, juste une personne qui allait m’emmener à mon acheteur.
Je restais au niveau de la table où était signé le contrat de vente, ne comprenant pas tout ce qui était dit, semblant trop complexe pour moi, tout ce que je compris c’est qu’en échange de la bourse, elle reçut la laisse reliée à mon collier. Il n’y avait aucune chaîne, chaque esclave étaient bien trop dociles pour qu’il y en ait la nécessité. Dès l’instant où cette femme se mit en mouvement, je vins à la suivre.
Je me tenais en retrait, la corde étant rarement tendue, tenant une distance assez éloignée pour faire comprendre à tous qu’elle était ma maîtresse, même temporairement, sans pour autant tendre cette corde, ce qui aurait été vu comme un signe de rébellion. Je ne répondis pas à sa question, comprenant qu’elle cherchait juste à m’humilier verbalement, du fait de mon mutisme, n’ayant cependant aucune réaction, on m’ordonnait, j’obéissais, tout simplement.
Voyant la flaque de boue, je comptais l’éviter, afin que cette femme ne prenne pas du temps et de l’argent à nettoyer ma tenue. Ce mouvement fut cependant contrecarré par le coup de laisse, mes jambes venant à se croiser et la chute était inévitable. Mes bras se bloquèrent, cela aurait été un signe de résistance face aux autres, venant donc à légèrement baisser la tête pour que le front prenne. J’entendis cette maîtresse se mettre à me rabaisser, ne réagissant guère quand elle tirait sur mes cheveux.
Elle me parlait de mon futur maître, une personne avait certainement des projets pour moi, je ne me leurrais pas, en tant que servante je n’étais pas idéale, il y avait davantage de chance d’être un jouet sexuel.
Quand elle se mit à relâcher sa prise, ma tête retourna quelques secondes dans la boue. Je relève doucement mon buste et ma tête, entendant cette maîtresse se mettre à se plaindre que ses bottines étaient sales. Elle ordonna de les nettoyer avec ma langue.
D’un petit mouvement de la main, je me nettoie le visage et m’approche des chaussures de cette maîtresse, venant à commencer à le nettoyer avec ma langue. Je me doutais que cette femme ne faisait que commencer, mais les ordres restaient les ordres, obéissant sans broncher, même si ce n’était pas quelques choses d’agréable pour moi et que mon estomac allait certainement protester.
Re: Muette comme une carpe [Carpe]
Posté : 23 nov. 2024 10:24
par Mel Fang
Pffff, même pas une protestation, rien... Elle se laisse faire, s'exécute comme une poupée molle, un robot sans âme. Si au début ça m'amuse de la voir lécher la boue et l'avaler dans de longue déglutition qui me rappellent sans cesse l'horreur de son repas, j'en suis vite blasée. Blasée de ne pas pouvoir voir la panique dans ses yeux, une once de supplication pour que je lui dise d'arrêter cette torture. Alors par contrariété, lorsqu'elle a presque fini de nettoyer mes bottines, jes les éclabousse volontairement à nouveau dans la boue, pour en rajouter une couche, et je recommence... une fois... deux fois... salissant son jolie visage d'esclave par la même occasion, maculant ses cheveux, sa peau, et ses oreilles pointues avec la boue épaisse et humide.
Au bout d'un moment, je comprends bien que je ne verrais pas cette satisfaction de la voir lutter et me supplier, alors je met simplement fin au jeu en lui envoyant un bon coup de semelle sur la joue. Ca n'apporterait rien de continuer... cette conne serait capable de se gaver jusqu'au vomissement, je le comprends bien.
Petite conne inutile... elle est passée ou, votre fameuse fierté elfique ?
Je l'avoue, en me défoulant un peu sur l'elfe, j'espérais la voir me supplier un peu, qu'elle se sente honteuse, briser cette fierté elfique si propre à cette espèce hautaine ! Mais rien, elle n'a pas une seule once d'amour propre, c'est ce qu'il semble être du moins... C'est vraiment frustrant...
C'est quoi vos tête d'enterrement là ? Continuez votre chemin ! C'est mon esclave j'en fais ce que je veux !
Quelques visages s'étaient retourné vers la scène par amusement avec un rictus sadique, mais d'autres semblaient clairement éprouver de la pitié ! Ces foutus anti-esclavagiste ! Encore plus frustrée, je tire juste sur l'autre bout de la corde, trainant cette gueuse d'elfe au sol comme un traineau. Elle a au moins de la chance que la route est droite, et pas sinuée de cailloux partout ! Dommage, ça lui aurait fait les pieds.
Il ne faut pas attendre bien longtemps avant d'atteindre une de mes planques. Une sorte de petite pièce partagée avec mon groupe d'aventurier, louée pour entreposer nos butins d'explorations. Il y a quelques richesses ici et là à vendre au plus offrant, comme des parties de monstres rare servant à la fabrication de potion ou autre onguents. Je savais qu'aucun autre membre de notre coalition n'y viendrait durant les 2 ou 3 prochains jours au moins, alors je la balance là contre le sol, fermant la porte arrière derrière nous. La pièce est plutôt sombre, un peu humide et légèrement sous terre, de quoi instaurer une ambiance lugubre et inhospitalière.
Le gars qui t'a acheté... je me demande vraiment ce qu'il a dans la tête. Débourser tant d'argent pour une esclave muette sans une once de personnalité...
Je m'approche alors d'elle, fixant ses jolies yeux verts avec un large sourire très amical, contrastant avec l'horreur qui s'échappe ensuite de mes lèvres.
Si j'essaye de te tuer, tu te laissera faire, dis ? Toi qui as l'air si obéissante.
Oh bien évidemment que je ne compte pas lui ôter la vie, je ne déteste pas non plus les elfes au point d'en devenir une meurtrière, même malgré ce que j'en dis. Je veux surtout comprendre jusqu'à quel point peut aller son obéissance, voir sa réaction, si elle possède au moins un instinct de survie, si elle peut ressentir la peur.
Mhhh, d'ailleurs je ne tiens plus ta laisse, si tu ne veux pas que je te tue, tu peux toujours tenter de fuir... il te suffit juste de prendre mes clés, et à toi la liberté...
Re: Muette comme une carpe [Carpe]
Posté : 25 nov. 2024 20:28
par Carpe
Cette femme se mit à resalir ses bottes, venant à continuer ma tâche, la laissant me salir, alors que mon estomac voulait régurgiter cette boue que j’avalais, mais entre mon corps et ce qui devait être, ce dernier se pliait à contre-coeur au fait qu’il devait garder cette boue. Cet ordre fut contredit quand la femme me gifla avec sa botte, ne poussant pas de cris, sentant la peau rougir et chauffer, n’opposant aucune résistance en vérité, le corps venant à se pencher légèrement comme pour suivre le mouvement, mais ne tomba pas, pour éviter que ma tenue soit totalement salie et que mon futur maître soit mécontent.
Je l’entendis dire aux autres de détourner le regard, que je l’appartenais, ce qui était étrange, car avant elle disait que c’était un maître qui m’avait acheté. Il était donc possible que cette histoire de maître soit faux en vérité, pourtant elle n’avait pas de raison pour cacher le fait d’avoir une esclave, sa colère contre les elfes ne semblant pas causer plus de soucis que ça aux yeux des autres. Elle tira assez fortement sur la corde, venant à me faire chuter sur le sol, sol qui raclait ma peau et mes vêtements, elle ne me laissait clairement pas me relever, arrivants des fois à suivre à quatre patte avant de retourner au sol. Cette femme n’avait aucune volonté de me traiter comme autre chose qu’un bibelot que l’on balade et elle ne semblait pas se soucier de livrer un objet un peu abîmé pour le véritable acheteur.
Je finis par être jeté dans ce qui semblait être un débarras, contenant nombre de chose, or, partie de monstre. Le lieu n’était clairement pas hospitalier et je ne pouvais m’empêcher de penser qu’elle était une créature prédatrice qui allait me lacérer le corps pour calmer sa colère. Cette impression semblait s’apaiser quand elle parlait de mon futur maître, venant derrière à me poser une question qui ne la rendit que plus cruelle à mes yeux. Cela n’était pas logique cependant, mon futur maître attendait certainement une esclave en vie, ce manque de logique me donnait un frisson, mais je ne bougeais pas d’un pouce, pour quoi faire ? L’idée même de fuir ne m’effleurais pas l’esprit.
C’est alors qu’elle fit une remarque, en effet elle ne tenait plus ma laisse, venant à dire que soit je mourrais ici, soit je tentais d’être libre, la liberté était quelques choses qui, de mon point de vue était plus terrifiante, à cause du dressage, je ne voyais plus à quoi cela correspondait, si ce n’est vivre sans maître, mais sans maître il était certain que je ne pourrais vivre. Ma réflexion était perceptible, ayant les yeux qui bougeaient pour essayer de voir laquelle des situations aurait davantage plut à mon futur maître.
Après bien une minute de réflexion cette femme eut ma réponse, venant à tenter de bondir sur elle. Ce n’était pas une attaque par peur, mon expression étant inexpressive, le choix avait été de prendre en considération que cette femme pouvait réellement me tuer et donc rendre mécontent mon futur maître, des blessures pouvant être soignées. Aussi je projetais d’essayer de prendre les clefs, non pour ma liberté, mais échapper à un sort qui aurait contrarié mon futur maître.
Je n’étais pas idiote, cette femme était plus forte que moi, la preuve étant qu’elle a pu me traîner jusqu’ici. Peut-être qu’elle allait se montrer moins cruelle en tentant de lutter un peu.
Re: Muette comme une carpe [Carpe]
Posté : 30 nov. 2024 10:34
par Mel Fang
Oh ? Ca alors, en voilà une surprise. Si je ne m''attendais déjà pas à la voir buguer ainsi face à ma question, j'attendais encore moins de ce petit joujou docile une attaque. Peut-on appeler ça une attaque ? Une tentative alors ? Elle a vraiment l'intention de me faire mal, là ? C'est si mou et pathétique qu'on croirait presque voir un enfant se jeter sur sa grande sœur, pour essayer de récupérer sa peluche. A cause de la surprise, je tombe à la renverse à l'arrière, tout de même, plus heurté par le poids de mon propre dos tombant sur le sol que par l'assaut elfique. Même ses jolis, et grands yeux verts ne semblent pas animés par une quelconque haine... Vraiment difficile de savoir ce qu'elle a dans la tête, celle-là.
En réponse, elle n'aura qu'une bonne grosse gifle, après avoir été repoussé en arrière de toute mes forces. De toute mes forces... C'était déjà peut-être un peu trop, pour déplacer une plume comme elle...
- Oh... Quel surprise... tu es donc capable d'avoir un semblant d'instinct de survie ? Amusant... Mais c'est pas avec les maigres repas d'esclaves qu'on a fourni que tu auras la force de me mettre en danger.
Un instinct de survie ou... autre chose ? A vrai dire, comme il est difficile de savoir à quoi cette créature dépourvue de parole pense, je ne pouvais pas savoir réellement pourquoi elle m'avait attaqué. Je supposais donc qu'il s'agissait d'un instinct de survie à l'idée d'être tué. A tort. Par contre, si l'assaut fut ridicule, le geste lui, est bien là ! Il se doit d'être punie, sévèrement ! Le prix à payer pour m'attaquer devait être fort, marquant.
Ainsi, je la plaque au sol come une crêpe, jusque là rien de bien difficile... et utilisant d'un faible sort magique qui ne nécessite pas énormément de mana, je fais voler d'une étagère jusqu'à ses poignets, une cordes. Celle-ci s'enroule solidement et boucle le lien par un solide double nœud. Le lien semble accorder ses mouvements à ceux de ma main virevoltant dans les airs, puisqu'il s'agit d'un sort psychique.
- Un sort aussi basique que celui-ci aura suffit à te maitriser, pauvre chose... Je suis sure que tu es une honte, même pour ta propre espèce.
Je la tire par sa longue tignasse pour l'obliger à se mettre debout, de force, et plonge dans ses yeux émeraudes. Ca, je dois au moins le reconnaitre, ses yeux sont magnifiques, et joliment accordés à sa charmante mèche verdâtre. Mais pas le temps pour la fascination, la juste punition doit être accomplit ! Alors, usant de cette même magie psychique, une chaise derrière elle, plus loin dans la pièce, traine contre le sol jusqu'à butter contre le petit popotin elfique. Le grincement de la chaise contre le sol, est aussi insupportable que la punition qui l'attends. Son petit corps frêle est poussé contre le dossier, très vite rejoint par une autre corde s'enroulant autours de sa taille, comme un boa.
- Bien installée ? Si tu as besoin de quoi que ce soit... n'hésite pas à me le dire... ah ah ah !
Quel blague mesquine, mais bon, est-elle capable de comprendre l'ironie, de toute façon ? Quoi qu'il en soit, ce sera vite le cadet de ses soucis. Avec ma magie, je ramène à moi un rouleau de solide scotch épais et noir, très hermétique. D'un mouvement de scission avec mes doigts, puis suivant mon index pointé vers sa bouche, un épais morceau se coupe, et s'écrase solidement contre ses lèvres, d'une force à en faire presque basculé la chaise.
- Tu dois surement te poser des questions... du genre " mais pourquoi me bâillonne t-elle alors que je ne peux même pas parler... Mais tu sais.. une bouche, ça peut servir à un tas d'autre chose.
Si elle n'a pas encore compris, mon regards très sadique, et mon sourire semblant encore agacé de sa précédente rébellion, n'augurent rien de très bon ! Un deuxième morceau de scotch se découpe. Un deuxième ? Mais pour quoi faire ? Celui-ci est un peu plus petit, mais, avec la même vitesse, il vole jusqu'au visage de la petite elfe, scellant ses narines.
- Comme par exemple... respirer...
Je l'observe un moment, puis le scotch, suivant mes doigts, se décolle, lui laissant un bref répit. Puis, il revient contre ses narines, pour sceller à nouveau ses voix respiratoires, et ainsi de suite, plusieurs fois.... plus ou moins longtemps, avant que je ne finisse par m'assoir sur ses petites cuisses frêles. Je la regarde dans les yeux, y cherchant une quelconque émotion, décortiquant cette fois-ci le scotch contre ses narinesavec mes propres mains, rendant l'approche plus personnelle.
- Ca fait du bien de respirer, hein ? Profite bien, gonfle bien tes petits poumons, car cette fois... ce petit morceau de scotch restera collé... J'aurais qu'à prétendre à un accident auprès de ton maitre... je trouverais une excuse...
Ainsi, pour ce qui semble être la dernière fois, le morceau de scotch scelle à nouveau ses narines fermement, j'appuies vigoureusement avec mes doigts, pour être sur que l'air ne puisse pas passer. Scellant cette horrible punition visant à la fire suffoquer, mes lèvres s'écrasent contre sa bouche, enfin... contre le scotch qui la scelle... comme un baiser d'adieu.
- Voyons voir combien de temps tu peux retenir ta respiration... chienne d'elfe. Je vais prendre un main plaisir à rester aux première loge, à me délecter de te voir suffoquer... Dommage pour les économies de ton pauvre maitre, je le rembourserait autrement !
Oh évidemment, il s'agit encore une fois d'un bluff, je suis peut-être cruelle, mais pas assez pour tuer un être vivant en dehors d'un monstre de donjon ! Seulement, ça m'amuse terriblement de regarder droit dans ses yeux alors qu'elle ne peut plus respirer... Va t-elle se débattre ? Quand le manque d'air deviendra insoutenable, va t-elle paniquer ? Le contrat stipulait que je ne devais pas la tuer, et la laisser vierge... Donc.. je peux la laisser s'évanouir ! Ce que je compte faire, histoire que la punition soit marquante. Je continue alors de la regarder, me délectant du moindre signe du manque d'oxygène guettant son corps. Aussi bien ceux qu'elle ne peut retenir, que ceux qui seraient lié à son éventuelle lutte.
Re: Muette comme une carpe [Carpe]
Posté : 08 déc. 2024 15:56
par Carpe
La réponse ne se fit pas attendre, ayant la tête qui se tournait en recevant la gifle, avant que mon corps ne se mouvait dans l’autre sens, heurtant un coffre imposant, malgré une légère douleur, ce choc n’avait eu aucune autre complication. Cette femme se mit à parler, venant à souligner l’écart de force, j’en avais conscience et c’est pour cela que j’avais tenté l’effet de surprise.
Vint alors le changement de posture, venant à me saisir, me plaquer au sol, je ne me défendais pas, d’une part pour ne pas me blesser inutilement, d’autre part car je supposais qu’elle voulait me punir, même si elle n’était pas ma maîtresse. Je sentis les liens se créer avec sa magie. La magie, quelque chose dont j’étais incapable d’utiliser, on ne m’avait pas appris à ne faire usage, ne pouvant donc l’employer ou m’en protéger. Comment faire si mon futur maître est attaqué par une boule de feu ? Il n’y avait qu’une solution, utiliser mon corps comme barrage, c’est comme ça que l’on m’avait éduqué.
Une fois bien attachée, n’ayant même pas vérifié que la corde était solidement nouée, elle me saisit à nouveau par les cheveux, venant à m’obliger à me lever, suivant le mouvement qu’elle avait initié, ce qui n’était pas complexe, les dresseurs avaient bien fait leur travail pour que me relever sans mes mains soient possibles et aussi rapides que possible. Le bruit de la chaise raclant le sol était assez étrange, serait-elle moins douée pour les objets lourds ? Ou alors peut être pensait-elle que ce genre de bruit serait un supplice, plissant à peine les yeux, cela n’était rien comparé à ce que mes dresseurs m’avaient fait subir, même une armée de grillon chantant près de mes oreilles était une douce mélodie. Elle me poussa contre la chaise, venant à n’offrir aucune résistance, sentant une autre corde se nouer avec force autour de ma taille, il était clair qu’à présent j’étais plus proche d’un mobilier que d’une esclave.
Je la fixais du regard quelques secondes quand elle parlait de lui dire si j’avais besoin de quoi que ce soit. Celle femme semblait s’emporter face à ceux de ma race, nul doute que mon futur maître allait la réprimander pour avoir été bien trop loin que son simple achat. Mais, cela ne regardait qu’elle et mon futur maître, si elle n’était pas capable d’obéir comme une bonne esclave à son supérieur, elle allait devoir en accepter les conséquences.
Elle sortie un étrange item que je ne connaissais pas, venant cependant à vite comprendre ce qu’elle comptait faire. Je ne réagissais pas plus que cela. Oui la bouche servait à beaucoup de chose, nettoyer, manger, boire et respirer. Mes dresseurs avaient déjà user de sort pour couper mes sens ou alors utiliser un slime pour obstruer ma bouche. En voyant le bout plus petit, je compris rapidement la prochaine cible, bien trio petit pour obstruer mon ouïe ou ma vue, il n’y avait qu’un endroit restant. Mais je restais calme. Les dresseurs avaient bien pris la peine de m’enseigner à ne pas paniquer, empêcher mon coeur de battre fort, pour que le supplice soit long et que mes maîtres soient satisfaits.
Je put expirer et renouveler mon air quand le morceau parti, la voyant alors recommencer tout en disant qu’elle prétexterait un accident, venant à doucement bien gonfler mes poumons, me doutant que cette fois, elle allait bien attendre que j’approche de l’inconscience. Cette femme n’avait visiblement pas peur d’avoir des soucis avec mon futur maître, mais le doute était toujours présent, on avait voulu de moi, alors il serait mécontent d’avoir un cadavre, quelque chose n’allait pas du tout. Après, si je devais mourir c’est que c’était mon destin.
Puis ce fut le moment de vérité. Plus aucune ficelle d’air n’arrivait à passer, sentant mes poumons, petit à petit devenir chaut et brûlant. Je n’avais pas encore une bonne endurance face à ce genre de traitement, quoi de plus normal vu le court laps de temps de dressage.
Mon corps commençait à lutter pour sa survie. Cependant, cela ne servait à rien, j’étais bien attachée, soumise à ses cordes magiquement liées. Mon corps eut quelques réflexes de survie ayant quelques soubresauts, les doigts gigotant légèrement. Entre l’esprit et le corps, il était certain que ce dernier était le plus réactif face à cette situation mortelle.
Mon visage prit de la couleur, je le sentais chauffer, mes poumons tentant d’expirer de plus en plus avec force, pour essayer de faire échapper cet air vicié. Il était certain que sans action de la part de cette femme, j’allais réellement mourir. Cependant, était-ce un mal ? Pas vraiment, mourir voulait aussi dire ne plus avoir à sentir ce corps souffrir, mais cela n’était pas encore le cas. Le corps commençait à légèrement convulser, n’ayant plus assez d’emprise pour empêcher ce dernier d’essayer des mouvements brusque pour tenter de se défaire de ses liens, même si c’était peine perdu.
Je commençais à sentir mon esprit partir, allant glisser vers l’inconscience, la seule bonne nouvelle c’est que je ne me rendrais pas compte de ma propre mort.