Doutz’ rougit en baissant la tête, puis la hocha, de haut en bas, se mordillant les lèvres.
« Oui, Père... Je... Je vous suis infiniment reconnaissante de bien vouloir accepter de m’amener ici, mais... Ce n’est pas ça qui... »
Le père adoptif de Doutzen, Reto, hocha lentement la tête, en souriant, et posa une main sur la tête de Doutzen, la tapotant lentement. Sa fille rougit de plus belle, et se ratatina sur place, en se mordillant les lèvres. Le père et la fille étaient dans une salle d’attente d’un immeuble japonais, attendant que Kou-san arrive pour commencer un entretien. Doutz’ avait lu une annonce publicitaire dans un journal local, et avait réussi à en parler à Reto, en espérant que ce dernier aurait accepté. À sa surprise, et avoir l’avoir mis sur ses genoux pour la pénétrer, et avoir joui en elle, son père avait accepté de passer un rendez-vous. Doutzen avait été si heureuse qu’elle avait sans problème accepté de lui faire une fellation pendant qu’il mangeait. Reto n’était pas son père biologique, mais, aux yeux de la loi, il était considéré comme son père, depuis un jugement qui lui avait conféré l’adoption plénière, jugement reconnu au Japon, et donc adopté.
L’annonce que Doutzen avait trouvé concernait une jeune femme, une Japonaise dont la chevelure penchait vers le blond, ce qui était plutôt rare, Aoki Kou. Elle se définissait comme une « chercheuse de talents », et dirigeait une société ayant pour but de dénicher des talents potentiels dans le domaine artistique, ou dans celui des produits de beauté. Doutzen avait toujours rêvé d’être une artiste, comme Marilyn Monroe, qui avait toujours été son idole. Au lieu de ça, elle était devenue le petit chaperon rouge de Reto, un gangster travaillant pour le compte d’une mafia russe, et au nom de qui elle couchait avec quantité d’hommes, en profitant pour leur subtiliser des informations, ou les placer dans des situations embarrassantes. Cependant, elle n’avait pas encore oublié son rêve d’enfance : devenir une actrice, et avoir peut-être l’occasion, un jour, de se trouver à Hollywood, à subir la liesse de foule le long des grandes avenues de New York, comme Broadway.
Au Japon, l’âge de la majorité civile était fixé à 20 ans. Partant de ce principe, Reto s’était chargé d’appeler Kou-san, et avait indiqué que l’entrevue ne se ferait pas sans lui, car il tenait aux intérêts de sa fille. Le connaissant, Doutzen ne doutait pas qu’il avait du se renseigner sur cette Aoki Kou, et qu’il lui prévoyait une surprise. Quoiqu’il en soit, il avait tenu à ce que Doutzen se fasse belle pour cet entretien. Un maquillage discret sur les lèvres, des cheveux proprement coiffés, un parfum délicieux, et une belle robe rouge qui moulait ses formes. Elle avait aussi de belles bottes rouges sombres en cuir, et pas de collants. En revanche, faute d’une culotte classique, elle portait une sorte de ceinture avec deux godes enfoncés dans son corps. Si elle se tortillait sur la chaise, c’était tout simplement parce qu’elle sentait l’orgasme approcher, et se pinçait les lèvres. Reto en jouait, naturellement. Il portait un treillis militaire avec un débardeur blanc, permettant de voir qu’il était bien bâti, et une veste en cuir.
« Nous avons rendez-vous avec Kou-san pour 11h30... Et il est 11h32... Je te conseille de jouir rapidement. »
Ils étaient seuls dans la salle d’attente. Doutzen se pinça les lèvres, toute rouge, continuant à se tortiller, sans avoir le droit de se toucher. Reto le lui avait formellement interdit. Elle se détendit d’un coup, basculant sa tête en arrière, gémissant alors, avant de, lentement, réussir enfin à jouir. En soupirant faiblement, et en poussant un bref cri, elle balança sa mouille, puis se releva, en soupirant lentement.
« Voilà... Comme ça, tu dois te sentir mieux, non ?
- Ou... Oui, Père... Merci... »
Reto sourit lentement. Que manigançait-il donc ?
« Mais de rien. Il ne reste maintenant plus qu’à attendre cette chère femme. »