Tandis qu’Aoki léchait les doigts d’Harley, Pamela, elle, réfléchissait à leurs options. Les femmes n’étaient pas dans son laboratoire, dans son antre, et elle n’avait donc pas à disposition tous les outils qu’elle utilisait actuellement dans ce genre de circonstances. Pamela était limitée dans ses options, mais elle était une scientifique... Il fallait avoir de l’imagination pour être scientifique, et les idées commençaient à perler dans son esprit. L’Arlequin avait toujours été une forte source de motivation chez elle. Harleen avait longtemps été une jeune fille assez timide, une psychiatre effacée... Sous Harley, elle se lâchait, sans aucune restriction, comme si son «
ça » envahissait totalement son «
sur-moi ». Elle était perverse, déjantée, à tel point que tuer ne la dérangeait pas. C’était vraiment très curieux, mais, de manière générale, le cerveau humain était une chose curieuse... Pour le coup, ce n’était pas Pamela qui penserait autrement, dans la mesure où elle était devenue une créature hybride, à mi-chemin entre l’humaine et l’hybride.
Harley était gourmande, et Pamela avait un moyen de la satisfaire... Mais, pour ça, elle allait se faire la main sur Aoki. La jeune femme était maintenant devenue leur esclave sexuelle, et Harley n’avait pas tort : il était rare qu’elles s’ouvrent à d’autres personnes. Selina avait été une rare exception, mais Catwoman avait un statut un peu différent. En revanche, il était assez rare que Pamela ou Harley capturent de simples femmes pour s’amuser sexuellement avec elles... C’était peut-être une idée à tenter. Pamela commettait déjà des rapts et des kidnappings, afin de répandre sa morale écologique dans la tête de personnes qui y étaient résolument défavorables... Partant de là, capturer des femmes pour leur faire mutuellement l’amour ne serait pas totalement saugrenu. Le seul risque était qu’Harley finisse par trop y prendre goût. Après toutes ces années avec elle, Pamela savait encore que la jeune femme pouvait la surprendre, par exemple en débarquant au Japon, et en faisant irruption dans sa salle de cours.
*
J’aime à me dire que c’est moi qui la réfrène, que c’est moi qui la commande... Mais, en une nuit, elle m’a amené à tabasser des types à mort, à se froisser avec des Yakuzas, et à coucher avec la petite amie de Félicia...*
Impossible de savoir comment Félicia allait réagir. Elle était déjà sur les nerfs à l’idée d’héberger une femme comme Harley, un comble venant d’une voleuse ! La Chatte Noire se fiait trop à ce que les médias disaient sur Harley. Elle n’était fondamentalement pas méchante, il fallait juste qu’elle trouve un bon modèle pour la calmer et l’empêcher de faire des bêtises. Et puis, de toute manière, ce n’est pas comme si les deux femmes forçaient Aoki.
Qui de censé sur cette Terre refuserait de partager sa couche avec Poison Ivy et Harley Quinn ? Ne formaient-elles pas un couple légendaire ? Aoki léchait sans problème, et Pamela continuait à peloter ses fesses. Son plaisir naissait, et elle ferma les yeux, en se concentrant.
Afin d’allécher un peu Harley, Pamela, yeux clos, se mit à parler :
«
Patiente un peu, ma chérie, et je devrais avoir de quoi te faire plaisir... Tu vas voir que je ne suis pas tournée les pouces au Japon... »
L’appartement de Félicia abritait quantité de trésors, et elle se connecta aux plantes de l’endroit, puis s’écarta alors.
«
Attendez... »
Pamela avait quelque chose derrière la tête, et elle se déplaça. Il y avait des placards et des commodes abritant une multitude d’objets, et elle tendit ses doigts vers la sortie. Des tentacules en jaillirent, et filèrent dans l’appartement.
*
Félicia se rend fréquemment chez moi, et, comme Harley, mes spores ne la détectent pas comme une intruse... Je sais qu’elle en a profité pour récupérer certains de mes produits...*
Pamela l’avait sciemment laissé faire, précisément dans le but d’une soirée comme celle-ci. Ses produits étaient toujours issus de sécrétions émanant de son propre corps, et elle put donc en pister un, puis l’amener. Au bout de quelques secondes, un liquide vert translucide apparut alors, dans une seringue hypodermique.
«
Mmh... J’étais sûre que Félicia m’avait piqué certains de mes échantillons. C’est un dérivé du Titan, Harley... Le produit utilisé par ton incapable d’ex’. »
Le Joker avait utilisé le Titan comme un sérum ayant pour but de créer des super-soldats. Il avait mené discrètement des recherches sur des prisonniers de l’asile d’Arkham, avec l’aide d’une partie des scientifiques, et, dans sa gentillesse, en avait fait donc à Ivy, afin qu’elle utilise ses plantes pour neutraliser Batman. Scientifique dans l’âme, Ivy avait conservé un échantillon, et l’avait modifié. Le Titan était un sérum instable, qui était en partie inspiré du sérum utilisé par les Américains pour créer Captain America. Elle l’avait modifié à l’aide des produits qu’elle avait ramené de la forêt de Weldenela, sur Terra, et se planta l’aiguille dans le corps.
«
Hnnn... !! » gémit-elle.
Son corps se mit à vibrer, et ses veines devinrent d’un vert translucide pendant quelques secondes. Elle tituba, se tenant la tête, et poussa un long cri aigu en basculant la tête en arrière. Pamela tournait le dos aux deux femmes, et, quand elle se retourna, on put voir que son corps était désormais orné d’une magnifique verge végétale, jaillissant de son intimité.
«
Haaaaa... !! »
C’était une queue plus épaisse que ses tentacules, et qui lui faisait un mal de chien. Elle retourna poser ses mains sur les fesses d’Aoki, et la pénétra alors sèchement, s’enfonçant dans son vagin en le déformant, poussant des grognements. Elle avait modifié le Titan pour qu’il ait des applications sexuelles, sans déformer son corps, Pamela tenant à conserver cette beauté sculpturale que la Nature lui offrait.
«
Hmmmm !! Hmmmm !! »
Harley l’avait caressé intimement, auparavant, et Ivy avait besoin, pour que sa formule marche, d’un embryon d’excitation sexuelle.
«
Je... Je peux tenir des heures, Har... Haaarleeeyyy... Mais !! Huuuunnn... Ce... Ce n’est pas tout ce que... Ce que j-je peux faire... »
Elle avait affiné ses recherches après sa rencontre avec d’autres nymphes de la forêt, à savoir les sœurs alraunes Lily et Raune. Elle ferma les yeux, ses mains se crispèrent sur le délicieux cul de leur esclave, et sa sueur se mit à couler, formant de la sève qui s’amoncelait sur le sol. Yeux clos, Ivy gémissait, retournant bourrer sèchement le corps d’Aoki, la tête de la femme venant heurter le bassin d’Harley... Puis la transformation continua à s’opérer, les tentacules végétaux venant se mélanger à la sève et à la mouille d’Ivy, une mouille intense, résultant du sérum qu’elle avait pris... Un sérum qu’elle appelait coquettement «
I-Titan ». L’I-Titan fonctionnait plutôt bien, et, rapidement, les tentacules se formèrent... Puis une seconde Ivy se forma alors, se relevant lentement du sol où elle avait poussé.
«
Haaaaaaaaaaaaaaarleeeeeeeeeeeeeeeeeeeyyyyyyyyyyyyyyyy... » gémit ce clone.
Le clone végétal s’approcha d’Harley, et agrippa ses cheveux, avant de l’embrasser tendrement, enfonçant sa langue dans sa bouche. Harley voulait qu’on s’occupe d’elle, et elle allait être servie. Dans le dos d’Ivy, un véritable amas de tentacules était en train de se former, et son corps dégageait maintenant un véritable nuage de spores aphrodisiaques. Le clone d’Ivy agrippa Harley par les jambes, l’écartant d’Aoki, puis pénétra rudement sa partenaire, s’allongeant à côté d’Aoki. Aoki était prise en levrette, et le clone de Pamela prenait Harley sur le lit, remuant lourdement en elle, en enfonçant sa grosse queue.
«
HAAAAAAAAAAAAAAAARLEEEEEYYYYYYYYYYY-HHHAAAAAAAAAAAAANNNN !! » hurla Ivy en donnant une grosse claque sur les fesses d’Aoki.
*
* *
Pendant ce temps, dans l’infirmerie de Félicia, les chiens étaient soignés, mais les spores se répandaient également, filant par les conduits d’aération de l’appartement.
«
Qu’est-ce que... ?! » s’exclama Mayfield en titubant sur place.
Félicia se mit à éternuer. Mayfield, lui, venait d’avoir une trique d’enfer. Contrairement à elle, il n’était pas protégé contre les spores de Pamela, et était un mâle... Ce qui fit qu’il se mit à grandir, à s’épaissir, déchirant ses vêtements, dardant son regard vers Félicia, louchant sur ses seins, qui s’étaient mis à se tendre. Mayfield était devenu un homme-plante, avec une peau légèrement verte, et des yeux verts fluorescents.
«
Ro... Robert... »
Ce fut tout ce que Félicia arriva à dire avant que l’homme ne se rue sur elle, et ne la plaque contre la porte de l’infirmerie. Félicia poussa ensuite un long cri mêlé à un miaulement quand il la pénétra, s’enfonçant dans sa mouille.
Félicia n’allait pas encore pouvoir les rejoindre tout de suite.