The Multiversity

[Ai Aihara]

Cette fois, la vampire s'était vraiment donné à fond pour satisfaire au mieux Ai. La promesse de porter du latex avait fonctionné ou bien cela n'avait rien à voir ? Quoi qu'il en soit, Mélinda se donnait à fond, toujours en tenant sa petite futanari contre elle en la baisant comme jamais auparavant. Mais aussi bon cela puisse être, les bonnes choses ont une fin et Mélinda finissait par cracher par deux fois sa crème en elle. Évidemment, elle en fit autant, arrosant en partie le ventre et la poitrine de Mélinda avec son propre foutre. Mais même une fois cela terminé, elles étaient toutes les deux dans leur petite bulle, restant simplement l'une contre l'autre, qu'importe qu'elles étaient collées, là, c'était le pied total. Hélas, Mélinda ne pouvait rester comme ça indéfiniment, elle avait un emploi du temps à respecter et Ai n'avait rien de bien spécial sur le sien mais elle n'allait pas passer sa journée dans cette eau où flottait leur sperme à la surface, enfin, surtout le sien, c'était elle la lance à incendie ici.

« Bonne journée, Maîtresse... »

Saluant sa belle vampire, elle ne tardait pas à en sortir aussi, un rapide coup de jet d'eau sur son corps pour en retirer sa semence avant de se sécher, sans oublier que Shii était dans les parages. Mais bon, Ai venait d'avoir une bonne séance sexuelle avec Mélinda, elle n'allait donc pas lui sauter dessus comme ça. Il en fallait plus à Ai pour coucher avec quelqu'un. Rien ne l'aguichait pour le moment, outre la beauté naturelle de son amie. Mais même sans vouloir lui sauter dessus tout de suite, ça ne l'empêchait pas de taquiner la belle demoiselle qui avait filmer ce grand film.

« Mhhh ma Shii-chan, j'espère que tu as bien filmé tout ça, hein ? De jolis plans sur le visage de Maîtresse, ses belles queues qui me pénètre ? »

Ai ne se sous-estimait pas, mais regarder un film porno où l'on était dedans, ce n'était pas de se voir qui était le mieux dans tout ça. Ou alors il faut vraiment être narcissique. Nue avec sa serviette enroulé à la taille, elle agrippait Shii en la câlinant, jouant avec elle sans le moindre remord. Elle devait tant à cette fille sans elle, elle n'aurait pas rencontré Mélinda ou bien plus tard, rien que pour ça, elle lui devait donc énormément.

« Qu'est-ce qui va pas, Shii-chan, tu es toute rouge, hihihi. »

Elle savait bien que ce petit rodéo ne l'avait pas laissé indifférente, qui resterait de marbre devant tout cela ? Même si leur mîitresse lui avait laissé la mission de l'aider pour sa tenue de latex, il était encore tôt pour enfiler une telle tunique alors elles pouvaient passer le temps ensemble, sauf si Shii avait d'autres missions à côté de ça, elle ne pouvait pas l'empêcher de travailler après tout.

« Tu viens ? Je peux pas rester toute nue comme ça, je dois aller m'habiller. »

L'occasion de voir ce que Shii avait que son amie porte, de jeter un coup d'œil à ce film ou même juste parler ensemble ? Ai avait beau être une perverse nymphomane, elle n'en restait pas moins humaine et pouvait donc communiqué avec elle et l'aider si c'était dans ses cordes. C'était aussi son amie avant d'être sa partenaire sexuelle, même si leur relation amicale à forcement commencer avec du sexe. La culotte de Shii dans sa main en se masturbant avec. Oui, ce n'était pas banal pour commencer une relation.

[Mélinda Warren]

Shii était effectivement toute rouge. Ses joues avaient pris une teinte écrevisse, et Ai s’enroula dans une belle serviette, tandis que Mélinda reprenait doucement ses esprits, reposant dans le bain. Ai était encore toute enjouée, et Shii la connaissait suffisamment pour que le « petit volcan » du manoir était difficile à calmer. Elles se rendirent ainsi dans un couloir, tandis qu’Ai demandait à être rhabillée, souhaitant, non pas encore déjà porter du latex, mais une tenue plus classique.

« Mais tu as bien conscience que tu vas devoir en porter pour ce soir, hein ? C’est une texture très particulière, le latex, il faut habituer ton corps. »

Tout en parlant, elles avaient rejoint l’une des penderies du manoir. Il y avait plusieurs pièces abritant une quantité assez incroyable de robes, de costumes, de tenues, dans tous les genres. Des tenues de bunny girl, d’infirmières, des catsuits, de policières, et quantité de robes et de tenues de haute lingerie. Pour Ai, chaque pièce était un rêve incroyable, et Mélinda devait dépenser une somme phénoménale pour ça.  Shii se pinçait doucement les lèvres, jusqu’à trouver un bel ensemble, et invita Ai à se préparer.

Comme à son habitude, Shii était très serviable, et ce même si elle avait effectivement très envie de faire l’amour. Voir Mélinda et Ai coucher ensemble pendant si longtemps l’avait furieusement excité, mais elle était encore assez timide, et n’osait pas le dire frontalement à Ai.

« Voilà, ça devrait t’aller… Et oui, d’ailleurs, j’ai bien tout filmé… »

Shii aida Ai à porter cet ensemble. C’était une très élégante guêpière verte, presque transparente, avec une série de lacets et de lanières en cuir, ce qui était quelque chose qui plaisait beaucoup à Mélinda. Shii termina en mettant autour du cou d’Ai un léger collier en cuir. Restait ensuite à lui mettre une culotte et des jarretelles, et elle commença par les bas. Les jarretelles étaient légèrement transparentes aussi, avec de beaux motifs verts, allant à ravir avec la guêpière, puis Shii les attacha à un porte-jarretelles qu’elle mit autour du bassin de la jeune femme.

Ai était désormais presque prête, si ce n’est sa culotte, qui amena enfin Shii à regarder sa verge. Ai n’avait pas le plus gros sexe du manoir, mais elle déglutit tout de même devant ce membre, et sentit à nouveau ses soifs revenir. La culotte, elle, était montée à mi-chemin sur les jambes d’Ai. Là, tout d’un coup, Shii imaginait volontiers Ai la prendre dans cette pièce. Le petit volcan en était capable, mais peut-être aussi qu’Ai était repue, après sa séance de baise intensive avec Mélinda. Toutefois, il avait fallu à Shii plusieurs minutes pour habiller la jeune femme, pour faire passer chaque lacet, sans parler des jarretelles.

Il y avait là de quoi raviver la flamme, non ?

[Ai Aihara]

Ai était tentatrice dans l'âme, si on l'ignore, si on se dit qu'elle ne valait pas le coup, elle ferra tout pour vous faire changer d'avis. Alors même si Mélinda l'avait bien comblée comme il faut, ça allait la calmer quelques minutes, une dizaine de minutes avec de la chance. Quand bien même elle devrait porter quelque chose en latex ou en cuir ce soir, le genre de chose que la vampire adorait, quitte à s'en habituer, il lui faudrait une heure, voir deux, elle avait donc largement le temps de s'amuser en portant le genre de chose qu'elle aimait tant. Le tout en taquinant Shii, elle ne pouvait pas avoir meilleur programme. Au milieu de tous ses costumes, tous ses dessous, Ai était dans son élément, toujours à trouver des petites perles caché ici et là, se demandant quelle personne méritait de porter cela pour le rendre encore plus beau ? Mélinda avait vraiment des perles rares, tant en dessous qu'en esclave, alors une combinaison des deux, ça peut rendre aveugle tant elles en seraient éblouit.

Elle connaissait bien Shii, peut-être pas autant que Mélinda, mais la demoiselle devait être dans son top cinq du nombre de relations qu'elle a eut avec ici. Elle devait tant à cette simple humaine alors elle ne manquait pas une occasion de lui montrer combien elle la remerciait de l'avoir rencontré et de porter de si belles culotte comme celle dont elle avait eut envie de se branler dedans lors de leur cours de natation. Un peu comme Mélinda, elle se laissait faire, venant enfiler ce que la belle avait trouver pour elle, le temps qu'elle ne se balade pas nue jusqu'à ce soir. Si certaines filles aimaient la sensation de se balader nue comme au premier jour de leur vie, Ai préférait de loin être au moins en sous-vêtement et se rendre encore bien plus belle et élégante face à tout ce beau monde. Quand elle cherchait à l'habiller, la partie du bas du moins, elle était beaucoup plus lente, face à sa queue, si proche de son petit nez, Ai avait bien envie de gigoter juste pour tenter de la bifler, mais elle se retenait voulant voir si Shii allait craquer ? 

Mais non, elle avait tenue bon, venant la rendre présentable, même si elle n'allait pas sortir comme ça dans la rue, au moins, elle n'était pas nue. Ai se dandinait face au miroir, faisant preuve d'un certain narcissisme en se regardant sous bien des poses, mais au-delà de se sentir belle, elle admirait juste cette belle guêpière sur elle, venant mettre en valeur bien des choses chez elle. Une fois son auto-inspection terminée, elle retournait près de la domestique, se collant à elle en venant l'embrasser précisément sur la joue en passant ses bras autour de son cou.

« Mmmmmmmh ! Merci ma Shii-chan, tu es la meilleure de toutes. »

Ne la lâchant pas pour si peu, elle continuant de la serrer contre elle, sa poitrine contre la sienne, se demandant où ses mains allaient se poser sur elle ? Mais avant que ce ne soit le cas, Ai se devait de faire son inspection quotidienne, quiconque passait près d'Ai risquait de subir son inspection, en dehors des invités, sans Mélinda, elle n'osait pas mais si la vampire donnait son feu vert, elle s'en donnait à cœur joie. Venant la regarder en agitant sa tête, poussant une petite chansonnette en détachant doucement ses bras.

« Qu'est-ce que tu portes ma jolie Shii-chan aujourd'hui ? »

Sans aller se régaler les yeux, Ai préférait dans un premier temps observer avec ses mains qu'elle glissait sous sa tenue de maid, ses mains venant doucement presser ses petites fesses, avant tout dans un but informatif, savoir quel genre de sous-vêtement elle portait ? Quel tissu ? Quelle couleur ou motif ? Tout cela était follement excitant à deviner pour elle ! Tant de filles, tant de caractère, la vie, c'était comme une boite de chocolat. On ne sait jamais sur quelle crotte on va tomber ! Sans la quitter des yeux, elle laissait son sens du toucher venir lui donner des éléments de réponses.

[Mélinda Warren]

Shii sourit doucement en voyant Ai se rapprocher des miroirs. La tenue lui allait très bien, car elle combinait à la fois le côté « lingerie fine », qu’Ai adorait tant, et les tenues plus érotiques en cuir ou en latex. C’était donc un premier pas vers la tenue spéciale qu’elle porterait ce soir pour leur Maîtresse. Shii l’avait aidé à s’habiller, et lui sourit poliment. Assez timide, la jeune femme commençait à être l’une des plus anciennes esclaves de Mélinda sur Terre. Elle était une lycéenne très talentueuse, promise à un grand avenir, et Mélinda y veillerait. Elle ferait tout ce qui conviendrait pour elle, y compris lui trouver un poste, un mari. Même quand Shii aurait des enfants, elle ne cesserait d’être l’esclave de sa Maîtresse. Sans elle, Shii n’aurait fait que déprimer, tant les études la paniquaient. Elle était, avant de la connaître, du genre à paniquer, et à passer des nuits entières à réviser, au risque d’en perdre sa santé mentale. Avec Mélinda, elle avait appris à se détendre, et elle était assez appréciée. Timide, posée, soumise, elle avait toutes les qualités possibles aux yeux d’esclaves plus entreprenants, ce qui était le cas d’Ai. Car, même si Ai était particulière aux yeux des autres, dans les faits, tout le monde la considérait comme une esclave de Mélinda.

Après s’être observée, elle retourna près de Shii, et les deux femmes s’embrassèrent. La main de Shii caressa les cheveux d’Ai. Difficile d’oublier que c’était grâce à Shii qu’Ai avait pu contacter leur Maîtresse. C’était Shii qui avait aidé à ce rapprochement, car, à la base, AI s’était retrouvée dans son vestiaire de retour du sport. Elles s’embrassèrent donc l’une contre l’autre, et Shii frémit en sentant la belle queue d’Ai remonter contre sa culotte, formant une belle bosse qui la titilla.

« Ai-chan… » glissa Shii en rougissant tendrement.

Elle sentit alors les mains d’Ai remuer sous elle, cherchant à savoir ce qu’elle portait sous elle. Shii se mit à rougir encore, se mordillant les lèvres en se dandinant doucement sur place.

« N-Non, Ai… Ai-chaann… »

Mais Shii avait beau protester, Ai y allait quand même ! Celle-ci put ainsi sentir que ses hanches étaient nues, et qu’elle portait quelque chose couvrant son ventre, une tenue en V qui remontait jusqu’à ses seins. Shii frissonna encore, et, quand les mains d’Ai redescendirent dans son dos, elle couina faiblement, rougissant plus fortement encore quand les doigts d’Ai touchèrent son postérieur, sentant une sorte de ficelle, de nœud par-dessus ses fesses.

Et, quand Ai retira finalement la tenue de maid, elle put voir que Shii avait opté pour une lingerie fine très élégante, avec une culotte en forme de papillon, ouverte sur l’arrière. Des culottes que leur Maîtresse affectionnait tout particulièrement, car elle pouvait les sodomiser sans difficulté. Shii rougit donc en étant ainsi peu vêtue, s’offrant sans la moindre protection à Ai.

Cherchant à s’en sortir, Shii parla alors rapidement, en cherchant n’importe quelle excuse susceptible de refréner les ardeurs de sa partenaire :

« Ai-chan ! Tu… Tu dois être fatiguée après tout ce que tu as fait avec notre Maîtresse, je… Tu devrais te reposer, et, et… »

Reculant doucement, Shii se retrouva alors dos au mur, rougissant furieusement en tournant la tête. Néanmoins, il suffisait de regarder entre ses cuisses pour voir de fines traînées liquides, signe que la délicate petite Shii était en train de mouiller…

[Ai Aihara]

Sans passer pour une narcissique, Ai aimait se regarder, uniquement quand elle portait de la lingerie, car quand elle état nue ou simplement habillée, elle se regardait juste pour voir si elle n'avait pas un épi dans les cheveux, une tâche, bref, comme tout le monde. Mais la lingerie, ça changeait tellement de choses. Tant de poses qui la rendait encore plus belle, mettant ses formes en valeurs, non pas qu'elle soit si gâtée que ça par la nature, mais elle était loin du clichée planche à pain japonaise. Petite de taille, certes, il ne faut pas oublier qu'elle n'était pas encore majeur, et qu'elle pouvait encore grandir un peu. Qui sait ? Dans cinq ans, elle sera peut-être une femme pulpeuse, une vraie beauté fatale ? Quoi qu'il en soit, elle délaissa le miroir pour aller pour Shii et chercher à deviner ce qu'elle portait. Juste avec ses mains sur son corps, elle cherchait à deviner ce qui habillée son corps ? Déjà, elle sentait que ce n'était pas un simple soutien gorge et une culotte ou string.

« Hm, ça commence mal, Shii-chan... une domestique ne porte pas ce genre de choses... C'est plutôt raffinée, de la dentelle, du tissu fin, doux, délicat, alors que là... Là, ça fait femme... Le genre amante séductrice ? Mmh, chercherais-tu à faire en sorte que je prenne soin de toi, ma Shii-chan ? »

Non pas que la petite futa ai été proche particulièrement d'elle, mais il faut bien dire qu'en arrivant, elle ne manquait pas de porter son attention sur sa Shii adorée qui lui avait permis de découvrir ce petit coin de paradis et maintenant, elle passait du temps avec autant de personnes que possible et Shii passait parfois à la trappe, elle ne la croisait pas, car elle travaillait ou était ailleurs ou juste, car elles n'avaient pas les mêmes horaires. Quand bien même Ai passait beaucoup de temps ici, elle devait quand même rester un minimum chez elle pour ne pas trop éveiller les soupçons. Bien qu'elle aimait sentir tout cela sous ses mains, autant son corps que ce qui la recouvrait, c'était toujours mieux de l'avoir sous les yeux.

« Allez hop, il est temps de déballer ma friandise adorée ! »

Elle ne la mettait pas à nue, mais au moins de quoi avoir les yeux qui brillent face à une Shii si sexy et si appétissante. Son air timide, ses formes, oh oui elle était tellement belle, de jolies bas résilles, elle ne faisait pas les choses à moitiés sa petite Shii-chan ! Même paniqué, elle était adorable. Ai avançait avec un grand sourire de prédatrice, sachant bien que seul un ordre de leur maîtresse pourrait empêcher ce qui allait arriver. Mais Mélinda n'était pas dans la pièce, donc...

« J'irais me reposer, ma Shii-chan, si tu viens t'allonger avec moi. Juste le temps que je dorme un peu, après tu seras libre comme l'air. »

Sur le contrat, ça avait l'air honnête, mais il y avait toujours anguille sous roche avec ce genre de deal trop propre. Main dans la main, elle la tirait vers le lit de la pièce pour s'y allonger, tirant Shii vers elle, venant sentir son corps chaud et merveilleux contre le sien.

« Hihi, tu es si craquante dans cet état, Shii-chan ! Hmm, ça me rappelle quand j'étais blotti contre toi dans ton casier. Hmmm... ton corps chaud et tendre presser contre le mien, le stress d'être surprise par les autres. Oh ? Regarde ça. Elle aussi veut à nouveau sentir ton corps presser contre elle. »

En effet, l’érection d'Ai avait réussi à se sortir de sa cage de tissu en gigotant un peu et la voilà à l'air libre, voulant retrouver la douce fente de sa petite Shii-chan, elle était si douce et chaude, un pur plaisir quoi. 

« Hmm il faut croire que malgré ma fatigue, je peux encore tenir un peu... Tu ne veux pas jouer avec moi, ma Shii-chan pour que je puisse faire de beaux rêves grâce à toi ? »

Ai savait être aussi enjôleuse qu'une succube parfois. Allongée sur ce lit, elle semblait faible, prête à succomber aux bras de Morphée, mais le petit volcan était toujours en état de fonctionner pourtant. 

[Mélinda Warren]

Shii était très nerveuse, bien évidemment ! Face à Ai, elle craignait toujours pour sa vertu ! Ai était très joueuse, et très perverse. Shii savait aussi qu’Ai organisait son emploi du temps afin de retourner voir ses parents. Pour convaincre ceux-ci de laisser Ai dormir chez elle, leur Maîtresse utilisait souvent un subterfuge efficace : elle utilisait des esclaves plus adultes pour leur expliquer que le manoir abritait un institut de formation destiné à aider leurs enfants à avoir de meilleures notes, et à se rapprocher dès l’adolescence d’influenceurs médiatiques et de personnalités influentes. Ceci suffisait à les convaincre, et, comme cela, Ai pouvait passer plusieurs nuits d’affilée au manoir. Mais c’était souvent Shii qui allait la chercher chez elle, et Ai n’hésitait pas à lui faire l’amour à la maison. Avant de devenir volontairement l’esclave de leur Maîtresse, elle était déjà très coquine, mais croiser la route de Mélinda n’avait fait qu’amplifier cela. Et Ai savait aussi que, malgré les rougissements, Shii était souvent très consentante à l’idée de faire copieusement l’amour.

Elle laissa donc Ai la déshabiller, tout en rougissant. C’était une très élégante tenue, de la dentelle fine et soyeuse, exactement le genre de tenue que leur Maîtresse aimait. Shii n’aimait pas beaucoup le cuir ou le latex, une tenue qui allait davantage à des femmes dominantes et plus autoritaires qu’elle. C’était aussi pour ça qu’elle et Ai s’entendaient bien, car elles étaient assez proches sur bien des goûts. Se blottissant contre elle, Ai n’hésitait pas à lui voler quelques baisers. Shii était très friande de baisers, et elle rougissait à chaque contact, tout en sentant son pouls s’accélérer.

« Ai… Ai-chan, arrête… » protesta-t-elle, mais sans réelle conviction.

Finalement, Shii finit délestée de sa robe de maid… Présentant ainsi à Ai sa magnifique tenue en dentelle, ce corset en forme de V, ses longs collants, et cette culotte en dentelle qui disparaissait sous la pointe du corset sur le devant, et qui formait, sur le derrière, cette ouverture. Ai palpa ses fesses, et Shii se mordilla les lèvres en rougissant.

« C’est… C’est Maîtresse qui m’a offerte cette tenue, elle… Elle aime que je m’habille ainsi… »

Elle avoua cela en détournant les yeux, comme si elle avait bien du mal à admettre la réalité, à se dire qu’elle était juste perverse… Mais Ai ne se laissait pas démonter, et la guida vers le lit. Elles s’allongèrent à l’intérieur, relevant la couverture. Shii frémit au contact des draps frais et propres, et se pinça encore les lèvres. Ai s’allongea tout contre elle, et elle ne put que sentir sa verge caresser sa peau, remontant doucement sur elle.

« Ai-Ai-chan… » glissa Shii d’une toute petite voix.

Elle déglutit lentement, tandis qu’Ai lui indiqua qu’il lui restait encore un peu de vitalité, et qu’elle souhaitait la pénétrer. Comme on pouvait s’y attendre, Shii se mit à rugir de nouveau, se mordillant les lèvres, et releva ses mains. L’une d’elle caressa la joue de sa partenaire, et elle l’observa à nouveau, déglutissant lentement, tout en écartant les jambes.

« Je… Je ne veux pas que tu fasses des cauchemars, mais… N’oublie pas que ce soir, tu porter du latex pour Maîtresse… »

Shii rougit confusément. Elle avait encore bien du mal à admettre qu’elle acceptait de lui faire l’amour… Car c’était tout simplement dans sa nature ! Alors, elle appuya sa main sur les cheveux d’Ai, et alla l’embrasser, tout en glissant l’autre le long de son dos, et palpa le délicat fessier d’Ai, tout en l’embrassant longuement. Sa langue alla même se glisser dans la bouche d’Ai, partageant avec elle un baiser langoureux et très agréable…

[Ai Aihara]

Mélinda s'était très bien occupée d'Ai qui avait subit bien des choses de la part de Mélinda juste avant et effectivement, elle était un peu épuisée. Elle n'était qu'une simple humaine, elle n'était en rien une succube ou autre créature magique à l'énergie inépuisable comme Sya. Mais pour une humaine, elle se défendait bien, il faut le reconnaître. Mais sans pour autant agiter le drapeau blanc déjà, Ai voulait un peu s'amuser avec Shii, sa grande amie. Porter une telle tenue, ça ne pouvait pas se porter en toute innocence, il y avait derrière ça bien autre chose, pas seulement les goûts de leur maîtresse. Et ne rien faire alors que son amie portait ça, ce serait lui cracher au visage. C'est pour cela qu'Ai se proposa de l'aider et puis comme ça, elle fera de beaux rêves en s'endormant comme un bébé.

Shii ne pouvait qu'accepter de cette façon même si elle lui rappelait qu'elle devait porter du latex ce soir pour Mélinda. C'était ce qui était convenu. Bien qu'Ai avait juste demandé à Mélinda de la prendre par-devant plutôt que derrière, Mélinda avait pris ses deux trous à la fois, alors qu'Ai avait proposé en échange de porter le genre de chose qu'elle adorait voir sur ses esclaves.

« Je n'ai pas oublié, Shii-chan... Ce pourrait même être toi qui viennes me réveiller et m'aider à l'enfiler ? »

Elle n'était pas forcée de dire oui, mais ça pourrait être autant de l'aide qu'une excuse pour jouer à nouveau avec elle une fois réveiller et avant ou pendant qu'elle portait sa tenue spéciale Mélinda. Les mains de son amie passaient sur sa joue, ses cheveux, la seconde venait palper ses petites fesses, toutes les deux s'embrassaient langoureusement. On ne pouvait pas dire qu'Ai était amoureuse, ni de Shii, ni de Mélinda ou quiconque, elle était du genre volage et aimait sa liberté. D'ici quelques années, peut-être sera-t-elle amoureuse d'une autre personne, mais pour le moment, l'amour, ce n'était qu'un mot dans le dictionnaire, rien de plus. Mais elle aimait Shii, en plus de lui avoir présenté Mélinda, pour ses goûts similaire aux siens. Elle n'était pas forcément une fétichiste des dessous qui aimait faire ça sans se retrouver entièrement nue, mais leur amour de la lingerie faisait parfois de belles choses.

« Shii-chan... Je vais bien dormir grâce à toi. »

Reprenant son baiser, elle laissait son corps doucement se poser sur le sien, son sexe se planta doucement entre ses jambes une fois l'entrée libérer. Doucement, sans se presser, elle remuait doucement sur son corps, leur corps se frottant doucement, glissant sur le tissu délicat qui habillait leur corps. Délaissant ses lèvres, la petite futanari continua de baiser ses joues, allant vers son oreille où elle venait délicatement mâchouiller son lobe d'oreille en laissant sa respiration souffler directement dedans. Susurrant dedans de petits choses qui pourraient bien se produire par la suite ? Ou pas... tout dépendra de son envie, de sa forme...

« Hmmm, Shii-chaaaan.... Après... je pourrais aussi, hmmm... te prendre par-derrière ? Han, tout doucement... Han, tu seras mon doudou... tu dormiras, hm, avec moi, ma Shii-chan... »

Pas sûre, elle avait peut-être un programme aussi, mais peu importe, Ai était assez égoïste puis quand bien même elle pourrait dire ça pour de vrai, il suffirait d'attendre qu'elle soit vraiment endormie pour mettre les voiles, rien de plus simple. 

[Mélinda Warren]

Le rôle de Shii était celui que sa Maîtresse lui donnait, ni plus, ni moins. Si Maîtresse lui demandait de guider Ai, alors Shii guiderait Ai. Avant que Mélinda ne rentre dans la vie de Shii, celle-ci était une jeune fille à la dérive. Obsédée par le travail, elle ne devenait peu à peu folle, et Mélinda l’avait sorti de cette obsession en lui faisant copieusement l’amour. Depuis lors, Shii était l’une de ses plus agréables esclaves sur Terre, et c’était d’ailleurs par l’intermédiaire de Shii qu’Ai avait pu rejoindre le harem. Là, les deux femmes se retrouvèrent dans un lit, dans une chambre, s’embrassant tendrement. Fatiguée, Ai voulait dormir avec Shii, sans spécialement chercher à la faire jouir, juste… À rester dans un état de sexe ambiant. Shii, qui se renseignait beaucoup, savait que sa Maîtresse se rapprochait du culte de Lust, et elle était sûre qu’Ai aurait un rôle à jouer là-dedans. Sa délicieuse queue s’enfonça doucement dans le corps de Shii, qui posa sa main sur ses cheveux, et l’embrassa tendrement, frottant son corps contre le sien.

« Ohh, Ai-chan, tu es vraiment incorrigible, hmmm… »

Ai remua doucement, se lovant contre elle. L’autre main de Shii se posa sur ses fesses, et elle les pressa doucement, avant de l’embrasser une nouvelle fois, se collant encore à son corps. Le corps chaud et doux d’Ai se frottait sur le sien, leurs seins se heurtant mutuellement. Elles s’embrassèrent encore, plus longuement, tandis que la queue d’Ai se mit à durcir. Pour autant, celle-ci n’avait pas envie de la baiser sèchement, juste de rester là, à dormir dans le stupre. C’était assez incroyable, mais c’était le genre de choses qu’on voyait fréquemment chez Mélinda.

Shii sourit encore quand, après quelques minutes, Ai proposa une sodomie.

« Tu comptes dormir en me prenant par l’arrière ? Je… Je ne sais pas si je dois m’en sentir flattée, ou… Vexée, Ai-chan… »

Mais Shii se laissa faire. Elle n’avait pas spécialement envie de dormir, mais c’était un ordre de Mélinda. Elle se retourna donc, et Ai la suivit, se lovant dans son dos. Sa queue tapa contre son fondement, et Shii frémit en sentant son membre taper contre son cul. Elle se remua un peu, et un soupir s’échappa des lèvres d’Ai, qui crispa ses doigts sur le polochon, et mordilla la taie d’oreiller en sentant la verge coulisser en elle. Ai ne remuait pas très vite, et s’installa plus confortablement, déposant des baisers dans le creux du cou de Shii. En soi, Shii n’était pas surprise. Ai ne vivait que pour le sexe, et, à chaque fois qu’elle revenait de chez ses parents, elle était sexuellement affamée. Mais elle aimait beaucoup dormir dans un environnement sexuel et se réveiller ainsi. Le plus beau réveil d’Ai était celui où sa Maîtresse la sodomisait dans son lit.

Shii soupira donc encore.

« Tu… Tu aimes vraiment mon… Mon cul, h-hein ? »

Elle avait beau être timide, Shii pouvait aussi parler de manière très vulgaire au manoir de sa Maîtresse… La jeune lycéenne s’adaptait de plus en plus vite à cela, et remua doucement sur place.

« Il vaut mieux que tu prennes des forces, oui, hmmm… Je crois que Maîtresse a encore envie de te baiser très fort ce soir… Hmmm… Tu sais qu’elle prépare la cérémonie pour Edessa ? Afin d’en faire officiellement une prêtresse de Lust, hmmm… J’ai cru comprendre que… Haaaa… Toi aussi, tu auras ton rôle à jouer là-dedans… »

Elle ignorait encore précisément lequel, mais elle ne se faisait pas vraiment d’illusions là-dessus !

[Ai Aihara]

Pour Ai, le sexe était tout. Évidemment, elle n'a pas toujours été passionné par ça, elle a été une petite fille comme les autres, mais dés qu'elle a goûter aux joies de la masturbation, elle n'a pas pu sortir de ce monde. C'était tellement bon. En compagnie de Shii, forcément, c'était déjà le signe que ça allait être bon, très très bon. Vu son appétit, elle ne pouvait pas juste la laisser repartir comme ça, même fatiguée, elle devait un peu jouer avec elle afin de satisfaire ses besoins. Ce serait lui cracher au visage que de la laisser comme ça et rien faire avec elle. Le sexe commençait bien avec elle, mais pas question de dormir pendant l'acte.

« Héhé, ce que tu es idiote. C'est après avoir joui que je compte dormir avec toi... ou en toi. »

Oui, dormir pendant l'acte... ça pourrait être une insulte ou Ai se serait juste un peu trop surestimé pour poursuivre. Cela n'était jamais arrivée de dormir pendant l'acte, mais trop forcé pour s'endormir dans un lit où d'autres faisaient l'amour, ça lui était déjà arrivée. Elle était humaine, pas une super femme de sexe non plus. C'est après avoir joui que je compte dormir avec toi... Mais pas cette fois, là, tout dans la douceur, ça la changera un peu. Se lovant contre elle, elle la prenait pendant que Shii soulignait le fait qu'elle aimait beaucoup son cul.

« Oh mais pas que ça... haam, tes seins aussi... ton petit minou, huuum, ta p'tite bouche aussi... toi, tout simplement... »

Ai n'était en rien difficile coter partenaire, du moment qu'elles étaient sexy, futa ou non, qu'importe. Certes, elle préférait quand même dominer, mais bon nombre de maîtresses ici lui ont fait comprendre qu'elle était nouvelle et/ou trop jeune pour toutes les dominer. Et ça ne lui déplaisait pas autant. La seule chose qu'elle voulait, c'était de beaux dessous ou de beaux vêtements, si possible, garder quelque chose sur le corps pendant l'acte, mais sinon, elle n'était pas si exigeante que ça. Cependant, quand elle évoquait le fait d'avoir son rôle aussi pour la soirée d'Edessa, là, elle ne comprenais pas vraiment ? Elle ? En quel honneur ? Elle était très bien à être esclave de Mélinda et à gérer les dessous des autres filles pour toujours leur trouver ce petit plus qui les fera mettre plus en valeur encore.

« Hmm ? Je sais pas... mais pour Maîtresse... Après ça... Ha, j'aurais tout le temps... de me reposer... »

Il fallait juste un petit temps avant de se réveiller afin d'enfiler quelque chose en latex, ce n'est pas ce qu'elle préfére, mais si cela lui fait plaisir, après tout, elle a accepté son petit caprice alors elle devait bien obéir à Mélinda, c'est les règles du jeu. Surtout que c'est elle en plus qui le lui a proposer alors elle ne peux pas se plaindre. Ses bras la ceinturaient, non pas qu'elle risquait de fuir, mais elle devait bien se cramponner. Puis sentir ce tissu si doux sous ses mains, ça la rendait encore plus folle d'excitation. Elle adorait ça, c'était son fétiche, les sous-vêtements. De la plus banale des culottes à la culotte la plus élégante. Pas de préférence.

« Haaaa, Shii-chan... après t'avoir remplit... hmmm, tu vas pas partir, hein ? Haan..... tu restera avec moi... hum haaa... je veux te sentir... contre moi... quand je dors... »

Au moins au début, même si ça risquait de la motiver à jouir une nouvelle fois avec elle, c'était un risque à prendre, car elle adorait ça, elle adorait Shii, ça pouvait qu'être un bon mélange.

[Mélinda Warren]

Shii gémit doucement quand Ai-chan lui précisa qu’elle ne comptait pas dormir en la pénétrant, mais dormir juste après avoir joui en elle. Une nuance subtile, mais qui signifiait surtout que le ventre de Shii allait considérablement gonfler, et qu’il faudrait ensuite, après leur sieste, changer tout le lit. Une habitude dans le manoir, où le service de literie et de lessive tournait presque en continu. Mélinda tenait à ce que le manoir, malgré sa débauche permanente de sexe, conserve une hygiène irréprochable. C’était donc un travail de longue haleine consistant à entretenir régulièrement toutes les chambres. Un point sur lequel Mélinda était inflexible. Ai-chan s’imposait ainsi comme « la terreur des lits », par son habitude à faire l’amour longuement, et à remplir ses partenaires de litres de foutre, qui s’écoulaient ensuite longuement sur les draps.

« Ai-Ai-chaaaan, haaa… »

N’étant pas spécialement fatigue, Shii gémissait longuement, tandis qu’Ai la pénétrait doucement. Leur sodomie n’avait rien à voir avec celle que Shii avait filmé tout à l’heure en compagnie de leur Maîtresse. Shii n’avait pas l’énergie de leur Maîtresse, et même Ai était fatiguée. Shii, en revanche, ne l’était pas spécialement, mais elle comptait effectivement accompagner Ai. Dès lors, quand cette dernière lui demanda ce qu’elle comptait faire, Shii lui répondit de la plus juste des façons possibles :

« C’est… C’est ce que je dois faire, Ai-chan, hmmm… Je dois m’assurer que tu tiennes ta promesse pour Maîtresse, haaaa… Je resterai avec toi, Ai-chaaan… »

Se réfugier derrière les instructions de Maîtresse était aussi une magnifique manière de déployer le parapluie. Shii et Ai passaient beaucoup de temps ensemble, et c’était d’ailleurs grâce à Shii qu’Ai avait rejoint le manoir, et était volontairement devenue l’esclave de Mélinda. Pour beaucoup de gens au manoir, il y avait quelque chose entre elles, quelque chose de particulier qui ne se limitait pas qu’à une simple aventure sexuelle. Des affirmations que Shii refusait de manière catégorique, mais en se cherchant continuellement des excuses. Était-elle vraiment obligée de rester avec Ai pendant sa sieste ? Shii ne voulait juste pas que sa Maîtresse se vexe à cause d’elle.

Ai-chan continuait donc à la prendre, et Shii gémit encore, essayant de ne pas trop baver sur l’oreiller.

« Ai-Ai-chaaann… »

Elle la sentait progressivement accélérer en elle, remuant dans son dos, sa main se crispant sur ses seins. Les mains de Shii se serrèrent sur le drap, appuyant dessus, tandis qu’elle sentait la queue d’Ai se glisser plus profondément dans son fondement. Sa partenaire s’écrasa contre elle, et Shii commença à mouiller, prenant vaguement conscience qu’elle risquait, elle aussi, de jouir quand Ai viendrait enfin à se lâcher contre elle.

Shii rougissait de plaisir, tant elle aimait ça, et se détendait progressivement, poussant de longs soupirs lascifs de plaisir…

[Ai Aihara]

Ai était plutôt sage pour le moment, il faut dire que Mélinda avait pris le soin de bien la fatiguée avant donc il fallait juste à présent faire en sorte que la petite futa prenne son pied une dernière fois avant de se reposer comme il se doit pour ce soir. Bien que ce ne serait pas elle la star de la soirée, Mélinda avait quand même quelque chose de prévus pour elle ce soir alors bon, il faut bien se reposer un minimum. Autant, elle était endurante et résistante, autant elle restait humaine alors à trop tirer sur la corde, elle finissait par fatiguer. Toujours bien blottit contre Shi, la petite futanari continuait de s'enfoncer en elle avec plaisir, sans être la plus rapide, elle y mettait quand même du sien pour pénétrer sa grande amie. Elle avait beau ne pas connaître Shii sur le bout des doigts, elle lui devait tellement qu'elle ne lui refusait rien. Non pas qu'elle soit du genre à lui demander des faveurs, Ai pourrait bien lui rendre service si besoin.

« Huuum haaaaa oui... Huuuum, je te lâcherais pas, Shii-chan ! Comme ça... hummm haaa... Si j'ai envie de me vider, ahhhh... en rêve... je le ferais avec toi... Encore. »

Non pas qu'Ai soit du genre à prendre son pied en dormant, surtout depuis qu'elle pouvait jouer avec n'importe qui ici. Elle savourait tout ce qui se passait en la pénétrant, en la caressant, mais même en ayant tout ça, elle adorait la voir serrer son oreiller, baver dessus. Ça avait son charme, ça lui prouvait qu'elle faisait aussi bien son travail donc, c'était parfait pour elle. Enfin, du moment qu'elle porte de belles choses sur son corps, Ai était satisfaite déjà, quitte à juste jouer le petit chien qui se frotte à la jambe d'une personne qui l'ignore. Oui, du moment qu'elle se fait plaisir, le reste à peu d'importance. C'est pour ça qu'elle prenait autant son pied en actrice qu'en spectatrice.

« Haaaaa, Shii-chaaaaaan ! Ça viens ! Ça viiiiiiiiiiieeeeeeeeeeeeennnnnnnnnns !!!! »

Bien accrocher à elle, sa queue libéra encore une bonne quantité de sperme. Même si cela diminuait petit à petit au fil des orgasmes, mais même épuisé, ça restait une bonne quantité. Il fallait vraiment l'épuiser jusqu'à la fin pour qu'elle jouisse comme une personne normale. Autant dire que ça pouvait arriver, mais généralement, ce n'était qu'à la fin d'une bonne journée que ça pouvait arriver. Après avoir fini, elle retirait son étreinte, libérant aussi son petit trou avant de se rester blottit contre elle en venant chercher ses lèvres.

« Mmmmh, ma Shii-chan adorée... Promis, maintenant, tu restes avec moi jusqu'à ce que je dors ? »

La petite tornade se transforma en un petit chaton tout doux, ce n'était que quand elle était fatiguée qu'elle ne cherchait pas à encore repousser la dernière fois. Là, elle se collait juste à elle en cherchant le sommeil contre elle. Dormir auprès de quelqu'un, c'était vraiment une façon de dormir très agréable. Doucement, mais sûrement, la petite futanari s'endormait en douceur, faisant le plein de force pour ce soir, espérant que Shii saura se réveiller à temps pour la préparer car Ai aimait jouer les marmottes et dormir jusqu'à pas d'heure, surtout après s'être bien dépensé.

[Mélinda Warren]

Le pire était sans doute que la perversité d’Ai ne venait pas de leur Maîtresse. Contrairement à Shii, qui avait indéniablement été influencée par Maîtresse, quand Ai-chan était arrivée au manoir, elle était déjà très perverse et très endurante. Maîtresse ne lui avait, somme toute, pas forcément appris grand-chose. Ai-chan était déjà une Futanari très énergique, qui aimait coucher avec de nombreuses femmes. Shii était sa petite préférée, indéniablement, et, depuis qu’Ai avait rejoint le manoir, elle semblait avoir redoublé d’énergie. Maîtresse n’avait fait que l’encourager sur cette voie. Cela se voyait dans la façon dont Ai faisait encore l’amour à Shii, comme pour mieux s’endormir. Ses mouvements étaient lents, profonds, presque langoureux, tandis qu’elle embrassait régulièrement Shii, se pressant contre elle, se serrant dans son dos.

« Haaaaa… Hnnnn… »

Ai-chan finit par jouir en elle, se relâchant dans son corps. Un bel orgasme, quoique moins immense que les précédents… Comme quoi, même la tornade verte avait ses limites ! Épuisée, Shii se coucha sur l’oreiller, ayant également joui… Pendant leur sieste, le sperme d’Ai allait progressivement s’écouler de ses cuisses, ce qui nécessiterait sûrement de laver encore le lit. Fort heureusement, avec Ai, le personnel du manoir était habitué !

Soupirant lentement, Shii avait les cheveux défaits, peinant à retrouver ses esprits.

« A-Ai-chaann… »

Elle laissa Ai dormir avec elle, et sombra également, dans un sommeil réparateur, d’autant plus exquis qu’elle était très apaisée. Tout son corps frissonnait agréablement avec son orgasme vigoureux…

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Comme souvent, Mélinda présidait le repas du soir. Il y avait quelques règles très strictes à respecter au manoir, et tous les esclaves mangeaient ensemble. On tirait de grandes tables dans le salon central, lequel donnait directement sur la terrasse au milieu du manoir, avec la piscine. Les esclaves savaient à quelle heure ils devaient venir, et, peu à peu, la salle se remplit. On préparait déjà ceux qui passeraient la soirée sous la table, occupés à lécher les convives.

Mélinda les saluait tranquillement, portant sa belle robe dorée aux reliefs verdâtres. Magnifique dans cet ensemble, elle mangeait un peu de pain lorsqu’elle vit enfin Shii arriver. Celle-ci portait une tenue normale, et tenait Ai par la main… Ai qui avait tenu sa promesse. Mélinda écarquilla doucement les yeux en la voyant.

Elle avait enfilé une tenue en latex très complète, avec des collants très moulants et une robe en latex mettant en valeur son beau petit cul, et portait une sorte de châle recouvrant son corps.

« Oh… Tu es vraiment magnifique, ma belle Ai ! »

Et Mélinda le pensait sincèrement, même si elle était curieuse de voir comment Ai allait se comporter, avec le latex sur le corps…

[Ai Aihara]

Ayant trouvé sans mal le repos entre les bras de Shii, elle avait dormi le temps qu'il fallait pour se reposer avant de se réveiller grâce à Shii, bien à l'heure comme prévue. La petite futa aimait se réveiller en mettant sa queue à l'épreuve pour la réveiller elle aussi, mais elle savait qu'elles avaient du pain sur la planche donc elle ne profitait pas de la situation, se lavant, Shii l'aidant à enfiler cette tenue en latex. Elle était rassurée de voir déjà que ce n'était pas une combinaison qui ne laissait que la tête de libre. Chacun ses goûts, mais ce genre de tenue n'avait rien de sexy pour elle. Elle qui ne jurait que par les sous-vêtements, une combinaison totale en latex, bah c'est comme une peau noire et crissante... c'est pas sexy du tout. Autant certaines choses en cuir ou latex pouvait être pas mal à ses yeux, autant ça... bah non.

Comme elle s'y attendait, elle n'était pas très à son aise. Cela se voyait aux petites grimaces qu'elle faisait. Même si elle pourrait s'y habituer tôt ou tard, pour le moment, ce n'était pas encore ça. Bien que cela mettait certaines formes chez elle en valeur, elle sera ravie de retrouver la soie, la dentelle, le lycra, bref, tout ce qui souligne parfaitement un corps quoi. Mais elle avait une promesse à tenir et suivait donc Shii jusqu'à Mélinda. Avec sa tenue, elle avait des chaussures à talon haut, sans exagérer, mais elle se défendait bien à marcher avec. Les talons aiguillent pouvaient rajouter un petit plus à certaines tenues donc forcément sans non plus avoir une démarche parfaite, Ai se débrouillait. La table était bien décoré, déjà certaines personnes étaient autour ou aidait, mais pour Ai, pour le moment, il n'y avait que Mélinda qui comptait, elle avait enfilé ça pour elle après tout. Puis mine de rien, cette soirée aura une petite partie pour elle, même si elle ignorait en quoi elle sera concerné au même titre qu'Edessa ?

« Merci, Maîtresse, mais j'ai encore du mal. »

Les talons aiguillent pouvaient rajouter un petit plus à certaines tenues donc forcément sans non plus avoir une démarche parfaite, Ai se débrouillait. Prenant la main de son amie, elle venait lui baiser la joue sans savoir à se mettre sur la pointe des pieds, elle l'était déjà.

« Shii-chan m'a bien aidé à me préparer ! »

Ai n'était pas égoïste, elle savait quand les autres méritaient aussi leur part des louanges. La relâchant, elle passait derrière Mélinda, profitant de ses talons aiguilles pour dandiner son dernière, elle allait prendre place sur les cuisses de sa Maîtresse en posant sa tête sur son épaule, ses doigts fins, sans gant passant doucement sur sa joue.

« Shii-chan à dit que je devrais aussi participer à la soirée, mais je devrais faire quoi, Maîtresse ? »

Comme le petit chat en manque de câlin, elle se frottait à elle, profitant de cette tenue que Mélinda adorait, elle et le latex, c'était une grande histoire après tout. Peut-être arrivera-t-elle à lui tirer les vers du nez ou alors le sujet n'était en rien secret et c'est juste elle qui n'avait pas écouter un jour ou l'autre ? L'une de ses jambes se tendait, venant caresser la jambe de Shii du bout de sa chaussure, Ai savait être aguicheuse quand elle voulait, très aguicheuse, sur plusieurs terrains à la fois. Tendant sa jambe marron, à cause de ce collant, lui aussi en latex, elle ne manquait pas de charme.

[Mélinda Warren]

Mélinda était très heureuse de voir Ai s’initier au latex. Sa petite chouchoute était très difficile avec ce genre de textures. Elle n’aimait pas le latex, le cuir, ou le lycra… Elle préférait porter de la fine soie sensuelle, de la dentelle élégante et soyeuse. Elle n’aimait pas les tenues trop moulantes, ce que Mélinda, en un sens, pouvait comprendre. Le latex était une matière particulière, très collante, très moulante. C’était une matière qu’il fallait apprécier, et Ai avait encore un peu de mal. Mais Mélinda sourit devant cet effort, et la laissa se rapprocher. Ses talons claquèrent doucement sur le sol. Ça, en revanche, elle avait appris à les porter ici. Elle rejoignit sa Maîtresse, et s’assit doucement sur ses genoux.

La main de Mélinda caressa la cuisse de la femme, glissant sur son collant, et elles s’embrassèrent brièvement.

« Je vois ça… Et je te félicite, Shii-chan, tu as bien trouvé…
-  Merci, Maîtresse… Je connais les réticences d’Ai-chan sur le latex, alors je me suis dit qu’une tenue alternative, pas trop moulante, serait l’idéale… »

Mélinda hocha doucement la tête, sentant Ai remuer un peu. Elle tira sa jambe, afin de titiller la jambe de Shii, qui rougit légèrement, tout en se dandinant sur place, une lueur malicieuse dans les yeux. Mélinda la sentait séductrice. Ai était très perverse, et, tout comme elle savait qu’elle et Shii avaient fait l’amour, Mélinda savait aussi qu’Ai avait encore envie de faire l’amour. Elle avait passé plusieurs heures à dormir, et, chez Ai, plusieurs heures sans sexe, c’était très lourd. Mélinda l’observa encore, souriant à nouveau, et l’embrassa une nouvelle fois.

Sa main empoigna les cheveux d’Ai, et elle la maintint contre elle, la câlinant doucement, son autre main continuant à glisser sur ses cuisses. Ses ongles glissèrent sur ses collants, caressant cette texture. Curieuse, Ai cherchait à savoir ce que Mélinda envisageait pour elle, et la vampire sourit doucement. Elle frotta son nez contre le sien, très tendrement, comme pour la narguer encore.

« Hihi, tu es curieuse, hein, Ai-chan ? Mais tu vas le savoir, mon petit cœur… »

Des talons claquèrent encore dans le dos de Mélinda, et celle-ci frémit en sentant une main caresser ses cheveux. Elle tourna la tête, et vit Edessa, sa magnifique succube, qui alla l’embrasser sensuellement. Sa langue se glissa dans sa bouche, et Mélinda soupira doucement, sentant son corps frissonner de tout son long. Edessa portait sa magnifique robe noire moulante, et, comme à chaque fois, ses baisers étaient terribles.

Rompant le baiser, Edessa sourit chaleureusement, puis se pencha vers Ai.

« Bonsoir, Maîtresse… » glissa-t-elle de sa voix sensuelle.

Sa main attrapa les cheveux d’Ai, et elle l’embrassa à son tour, de la même manière. Avec Edessa, on ne pouvait la saluer que par un baiser. La délicieuse succube était une démone abandonnée que Mélinda avait récupéré au palier de sa porte. Elle l’avait éduqué comme sa fille, ce qui faisait qu’Edessa la considérait autant comme sa mère que comme sa Maîtresse.

« Bonsoir, Ai-chan… »

Edessa se retourna ensuite vers sa Maîtresse, et caressa avec sa main les cheveux d’Ai.

« Tu es notre invitée spéciale, ce soir, Ai-chan. On va bien s’occuper de toi, tu vas voir… »

De quoi l’intriguer encore, mais Mélinda restait toujours aussi énigmatique… Comme si elle avait envie de voir Ai s’impatienter. Elle savait très bien comment la petite Futanari fonctionnait, elle était très curieuse, et voulait toujours trouver les surprises qu’on lui faisait !

[Ai Aihara]

Eh oui, Ai portait du latex. Pas une tenue complète, heureusement, là, elle aurait eu du mal à la porter, mais là, ça pourrait aller. Il lui fallait encore un petit temps d'adaptation, mais elle pouvait faire avec le temps d'une soirée. Bien entendu, profitant de cela, elle ne se privait pas d'aller aguicher Mélinda en se posant sur ses cuisses en soulignant bien qu'elle était gentille, obéissante, mignonne, belle, bref, à se mettre en valeur. Sans oublier Shii, bien qu'Ai aurait pu mettre ça toute seule, avoir un peu d'aide d'une amie, c'était toujours mieux. Ça ou simplement le fait de dormir avec elle. C'est stupide, mais une des choses qu'elle aime ici, en dehors du sexe, c'est de dormir avec quelqu'un. Chez elle, pas la moindre personne ne se cachait dans son placard pour la rejoindre au moment de dormir alors qu'ici, il y avait toujours quelqu'un dans son lit ou à défaut, elle pouvait toujours rejoindre un autre lit.

Restant dans un instant de douceur, elles s'embrassaient délicatement, Ai se doutait bien que le sexe n'allait pas arriver immédiatement vu qu'elles se préparaient à dîner, mais il n'était pas rare que certaines personnes ratent le dessert pour consommer un autre type de dessert. Puis Ai adorait Mélinda, alors partager un baiser avec elle était autant un calmant à sa libido que de l'huile sur le feu. La vampire gardait le secret sur cette surprise la concernant, et même l'invitée d'honneur, celle pour qui était organisé cette petite soirée venait à arrivée, embrassant tendrement Mélinda avec douceur. Logique, elle était leur maîtresse à toutes après tout. Mais la succube n'oubliait pas de saluer Ai qui lui rendait ses salutations avec plaisir. Bien que la succube était du côté de Mélinda en gardant la surprise. Elle savait alors elle aussi. À croire que l'on dit vrai, c'est toujours la concernée qui est au courant la dernière ! Bon en même temps, c'était une surprise et Mélinda avait dut dire de ne pas le révéler pour garder la surprise. Ai aimait bien les surprises, mais comme les enfants, quand il y a ses gros paquets de poser, ils veulent savoir ce qui s'y trouve avant de déchirer le papier cadeau.

« Mais, la soirée est d'abord pour toi ? Maîtresse tenait absolument à ce que je sois présente pour ta soirée alors, on m'aurais menti ? »

De plus, On ? Qui ça, on ? Elle et Mélinda ? Plus ? Cela ne la dérangeait pas, mais on parle de sexe, c'est encore pire que les surprises, elle voulait tout savoir maintenant ! Oui, elle voulait qu'on lui spoil la soirée de A à Z concernant la partie sexuelle. Car il était évident que si elles avaient un truc prévue pour elle, ce n'était pas une partie de monopoly. Ai se dandinait pour se retourner et faire face à Mélinda, ses genoux posé à côté de ceux de Mélinda, elle fit sa petite bouille de chaton tout triste allant de paire avec sa petite voix malheureuse.

« Maîtreeeeeeeeesse... Vous me cachez beaucoup de choses, ce soir... »

La petite futanari n'était en rien triste ou malheureuse, on titillait juste un peu trop sa curiosité. Même comme ça, elle n'oubliait pas d'être joueuse, faisant une bouille adorable pour Mélinda afin d'obtenir un câlin ou quelque chose qui s'en rapproche, elle dandinait son petit derrière pour les beaux yeux de la succube et de Shii. Elles avaient le droit elles aussi de profiter de la vue.

[Mélinda Warren]

Mélinda savait combien Ai pouvait être curieuse. Si Mélinda lui interdisait de rentrer dans une pièce, Ai ferait tout son possible pour y fourrer son nez ! En quelques semaines à peine, elle avait exploré en profondeur le manoir et même le harem. Une véritable tornade de sexe et de bonne humeur, et Mélinda comptait bien s’occuper d’elle. Ai était progressivement en train de réaliser que cette soirée allait tourner autour d’elle, et fit alors sa mine de chien battu devant Mélinda, réclamant d’en savoir plus. Pour seule réaction, Mélinda se mit à sourire malicieusement, et caressa d’une main le visage d’Ai.

Edessa se rapprocha alors, et, malicieuse, glissa sa main contre le corps d’Ai, et attrapa sa verge, venant la masturber dessous. Elle pressa sa queue, et Ai se dandina doucement sur place. Après avoir dormi plusieurs heures, Ai était sur le point de devoir à nouveau dépenser sa virulente énergie. Mélinda le sentait dans la manière dont le désir croissait furieusement en elle, augmentant au fur et à mesure que le temps passait.

« Ma chère Ai, c’est bien toi qui seras à l’honneur ce soir… Mais, d’abord, nous allons manger ! »

Une frustration supplémentaire, car Ai allait devoir attendre une bonne heure avant que Mélinda ne daigne enfin lui révéler de quoi il s’agissait. Ai entreprit donc de s’asseoir, et Edessa se posa à côté d’elle, la queue caudale de la succube retournant titiller sa verge. Chaque repas, chez Mélinda, consistait en un grand buffet, avec des esclaves qui finissaient sous la table, et se chargeaient de sucer ici et là telle ou telle personne, ou de lécher de beaux pieds. Les esclaves avançaient à quatre pattes. Quand Luna appartenait encore à Mélinda, c’était une chose que la neko adorait faire, et elle multipliait les fellations avec appétit, ronronnant comme une petite turbine d’avion.

On servit donc les repas, et, quand bien même Ai se montrerait insistante, Edessa ne disait rien. L’espiègle succube de Mélinda aimait beaucoup Ai, et les deux femmes faisaient fréquemment l’amour. De fait, Edessa s’amusait souvent à tester la verge d’Ai, à l’entraîner pour qu’elle tienne le plus longtemps possible. Tandis que la soirée avançait, Edessa évoqua pour sa Maîtresse son dernier « client »…

« C’est un jeune homme, un étudiant en droit amoureux de sa professeur. Il m’a offert sa virginité, il a joui en moi… Mon prochain objectif sera désormais de coucher avec lui… En compagnie de sa professeur. »

Edessa était très perverse, et s’imaginait déjà coucher avec lui quand il dormirait avec sa femme. Comme il avait joui en étant vierge, son âme lui appartenait, et les démons avaient l’usage de retourner voir leurs partenaires après bien des années, même quand son étudiant serait marié, aurait un travail, et des enfants. La succube s’amusait avec ce genre de choses, et n’hésitait pas à ramener des esclaves pour sa Maîtresse.

Ai se dandinait sur place, jusqu’à ce que le repas se termine. Mélinda remercia ses esclaves, recevant beaucoup de baisers, tout comme Ai, qui avait reçu beaucoup de câlins, la queue d’Edessa revenant régulièrement jouer avec la sienne. Après ce repas énergique, Mélinda invita Ai à les suivre. Shii les suivit également. La jeune femme avait joui ce soir, quand un esclave avait fourré sa langue en elle, titillant son bouton d’amour jusqu’à la faire jouir.

Le quatuor rejoignit donc un salon agréable, avec un lit central, et Edessa referma la porte derrière elles.

« Très bien, Ai… Tu voulais savoir ce que j’ai planifié pour toi, hm ? C’est plutôt simple, en réalité… »

Mélinda s’assit sur un fauteuil, tandis que Shii restait dans le dos d’Ai, comme si elle était dans la confidence… Croisant sensuellement les jambes, la vampire poursuivit :

« Tu es injectée de magie rose, Ai… C’est ce qui explique ta verge, ton endurance surnaturelle, et tes sécrétions de sperme démesurées… Et tu ne seras jamais une esclave comme les autres, alors… J’envisage de te rapprocher d’Edessa, afin que celle-ci t’initie à la magie rose, et que tu deviennes encore plus talentueuse que tu ne l’es maintenant ! »

[Ai Aihara]

Comme beaucoup de gens, Ai aimait les surprises ! Mais si elle savait qu'elle allait en avoir une, elle voulait absolument savoir ce que c'était. L'idéal était donc de lui cacher ça jusqu'au moment où la surprise éclatait. Mais sa petite bouille ne prenait pas avec Mélinda, elle ne gagnait qu'une caresse pendant qu'Edessa venait caresser sa queue, la faisant doucement gémir. Ca, ce n'était pas juste. Si on allume la mèche, on doit attendre l'explosion. Faire l'amour ici ne la dérangerais pas, mais la succube était plus joueuse alors Ai allait devoir prendre son mal en patience, malheureusement. Même pendant le repas, Edessa ne faisait que l'embêter à la titiller et la narguer sur une chose qu'Ai ignorait. Et c'était insupportable ! Ça, et de voir les autres personnes jouir de plaisir, car une esclave s'occupait d'elle sous la table. Mais la petite futa en était privée ce soir, Mélinda semblait décidé à vouloir être la première à profiter de l'orgasme de la Ai latex.

Même si elle avait droit aux câlins de celles qui furent sous la table, la surprise n'était toujours pas divulguer et son envie de se vider était toujours plus forte. Mais elle n'allait pas tarder à être mis au courant, elle, Mélinda, Edessa et Shii allèrent vers un petit salon avec un lit. Il était presque coutume qu'un lit soit présent dans presque toutes les pièces du manoir, elle avait pratiquement dormi dans chacun d'eux. Mélinda prenait place dans un fauteuil avant de lui expliquer sa surprise. Cela consistait grosso modo à lui faire apprendre la magie rose, sous la tutelle d'Edessa. Ai ne bondissait pas au plafond, elle ne semblait ni heureuse ni en colère.

« C'est tout ? C'est ça ma surprise ? Je m'attendais à une orgie très spéciale ou une partenaire spéciale. Ou même que vous ayez découvert une nouvelle petite tenue à me montrer ? Mais apprendre la magie rose... vous allez juste me donner des devoirs en plus de l'école, Maîtresse. »

Mélinda s'attendait peut-être à une réaction plus joyeuse de sa part, mais elles l'ont fait patienter trop longtemps pour ça, à elle de masquer malgré tout une certaine joie. Manipuler la magie rose, ça ouvrait des possibilités et ce serait sûrement des devoirs intéressant à faire ? Elle se rapprochait de Mélinda, se penchant sur elle, se tenant aux accoudoirs, montrant son petit cul bien moulé à Shii et Edessa pendant qu'elle donnait un court baiser à sa maîtresse.

« Je plaisante, Maîtresse. C'est une belle attention de votre part, merci beaucoup ! »

Elle se retourna vers les deux autres, laissant exprès ses petites fesses sous le nez de Mélinda, se balancer lentement de droite à gauche, c'était pour elle après tout cette tenue.

« Mais ça fonctionnerait comment ? Moi, je me suis jamais penchée sur ça et j'ai jamais été très douée à l'école. »

Elle n'était pas idiote, elle avait juste la moyenne environ, avec des hauts et des bas selon la matière, mais pratiqué la magie rose, elle y mettra sûrement du cœur à l'ouvrage. Ai n'était pas difficile en sexe, mais donc ce n'était pas la genre à vouloir rajouter des choses quand elle couchait avec quelqu'un, femme ou futa, elle prenait ce qui était présent pour elle, au mieux, elle leur faisait porter certaines choses avant ou pendant l'acte. Edessa allait devoir la charmer pour attirer l'attention de son élève.

[Mélinda Warren]

La réaction d’Ai fut… Assez surprenante. Ce n’était pas celle à laquelle Mélinda s’attendait. La jeune Ai fut assez déçue, s’attendant visiblement à mieux, avant de faire mine de s’intéresser à cette proposition. Mélinda fronça alors les sourcils, sentant un élan de contrariété la traverser. Est-ce qu’Ai plaisantait vraiment ? La première réaction était toujours la bonne, et Mélinda sentit qu’elle avait précisé plaisanter pour éviter de la vexer… Ce qui ne fit que l’irriter davantage.

« Je t’offre un don très précieux, Ai. »

Le ton était dur, sec, loin des roucoulements usuels de Mélinda, de ce ton sensuel et joueur qu’elle aimait employer. Quiconque connaissait un peu Mélinda savait qu’elle pouvait avoir un tempérament volcanique, et elle semblait sur le point de s’énerver. De fait, ses ongles formaient de redoutables griffes, et ses muscles se crispaient et se décrispaient.

« Sais-tu combien de personnes souhaiteraient être à ta place en ce moment ? Être formée par une succube ? Avoir la chance de maîtriser la magie ? De pouvoir se perfectionner, d’accomplir des prouesses inexplicables ? Et toi… Tu réagis comme une enfant gâtée ! »

Ah, oui, Mélinda était en colère. Le ton badin avait brusquement changé, et Shii rougit en se recroquevillant sur place.

« Une belle attention, pfft… Mais qu’à cela ne tienne, je retire mon offre, si tu n’en veux pas. »

Peut-être avait-elle été trop généreuse avec elle ? Ai n’avait jamais vraiment subi de dressage comme les autres, car elle était venue au harem en étant déjà très motivée. Mélinda ne l’avait jamais vraiment humilié ou rabaissé comme elle le faisait avec les autres, et elle payait désormais les erreurs de cette formation relâchée, simpliste. Ai ne se comportait pas comme une esclave qui serait heureuse de recevoir les attentions de sa Maîtresse, mais comme un enfant gâté.

Mélinda secoua alors la tête, et haussa les épaules avant de tourner les talons. Elle allait sortir, mais s’arrêta sur le palier de la porte, et tourna brièvement la tête vers Ai.

« Tu devrais retourner chez toi ce soir, Ai, tu laisseras la robe en partant. »

Et elle claqua la porte derrière elle en sortant.

[Ai Aihara]

Son attention n'était pas mauvaise, mais Ai ne s'était pas rendu compte de son erreur, du fait que Mélinda allait mal prendre ce manque de motivation de sa part. Et pourtant, elle était prête à apprendre, mais aussi perverse qu'elle soit, elle n'a jamais songé à vouloir apprendre la magie rose ou la magie plus simplement. On peut aimer le cinéma et tout ce qui a derrière sans forcément vouloir un jour réaliser un film. Eh bien là, c'était ça. Elle respectait les gens qui usaient de la magie rose, elle s'amusait avec, mais elle n'a jamais été tenté par ça. Son fétichisme est surtout la dentelle, les culottes et tout ce qui s'en rapproche, pas de faire agrandir ou multiplier sa queue pour jouer avec encore plus de partenaire. Mais si sa maîtresse lui proposait, elle allait apprendre, qui sait, avec le temps, elle pourrait bien aimer ça ? Elle pourrait être simplement douée ? Mais le ton de Mélinda n'était pas habituel. Ai ne l'avait jamais entendu parler avec ce ton, même quand elle n'était « pas contente » ou qu'elle voulait la punir. À dire vrai, l'entendre avec ce ton lui faisait déjà sentir un certain malaise.

Mélinda venait exposer les faits, le fait que des gens pourraient payer très cher pour se retrouver à sa place avec Edessa pour apprendre la magie rose. Mais... Est-ce de sa faute si cela ne l’intéressait pas plus que ça ? Est-ce mal de vouloir faire l'effort d'au moins apprendre pour faire plaisir à Mélinda et, potentiellement revenir sur ses paroles et trouver ça très intéressant ? Elle n'avait pas envoyé chier Mélinda ni refuser l'offre. C'est juste que... ce n'était pas une chose que la petite futanari rêvait de pratiquer... Le comportement d'une enfantée gâtée ? Oui... non... Elle ne se trouvait pas à agir de la sorte ? Si ? Elle faisait plaisir à Mélinda, elle l'aidait comme elle pouvait et pour ce petit semi-refus, elle brise tout ? Toutes ses semaines n'étaient qu'un test ? Que se passait-il ? À voir Mélinda agir de la sorte lui coupait la voix, une boule se formait dans sa gorge et elle voulait répondre, mais... mais aucun son ne voulait sortir.

Quand Mélinda lui demanda de rentrer chez elle, de laisser sa robe ici – évidemment qu'elle n'allait pas rentrer comme ça – pour Ai, ce n'était pas ce qu'elle avait entendu. Pour elle, sa maîtresse l'abandonnait. Elle ne voulait plus d'ici. Telle Eve qui avait croquer dans la pomme interdite, elle était chassée du jardin d'Eden. C'était son sentiment. Elle avait goûté au paradis et pour ne pas avoir donné la réponse que Mélinda attendait, c'était elle qui était renvoyé. N'était-ce pas Mélinda qui jouait les enfants gâtés ? Son petit chien n'avait pas posé les fesses au sol quand elle le demandait alors il devait aller à la fourrière ? Ai avait accepté, pour lui faire plaisir et peut-être trouvé ça amusant, mais pour Mélinda, ce n'était pas assez. La vampire avait quitté la pièce, Ai était brisée, ne pouvant pas dire de mot à voix haute, si ce n'est un murmure...

« Maîtresse... »

Voyant que la belle vampire ne revenait pas, ses larmes commencèrent à couler et ce fut le choc pour elle.

« Maîttresse ? Maîtresse ! Maîtresse ! MAÎTRESSE !!!! »

Mais Mélinda ne semblait pas revenir, Ai se tourna vers Shii qui était la plus proche et elle allait se blottir contre elle en pleurant. Pas de petits larmes, non, elle était abandonnée à ce moment-là, elle se disait qu'elle ne pouvait plus remettre les pieds ici. Sa vie était devenue si belle, elle allait avoir un goût amer en reprenant une vie banale. Si la vampire l'a abandonnée, elle ne pourrait plus voir ses amies au lycée ? Elle devrait les éviter comme la peste, elle sera exclue des groupes, seule. Cela ne lui plaisait pas. Ai continuais de pleurer dans les bras de celle qui l'avait amener ici, avec qui tout avait commencé. Et pour une fois, le sexe n'était pas une solution. Sa tête avait beau se blottir contre ses seins, sa queue restait flasque, pas la moindre demi-molle, rien. Ai était sourde à tout propos, seule la voix de Mélinda pourrait l'atteindre pour le moment, mais la vampire était déjà plusieurs pièces plus loin.

Shii ne suffisait pas à la calmer, alors plutôt que d'attendre un miracle ici, elle préférait s'amputer de suite du bonheur, pour ne pas plus en souffrir. Retournant dans la chambre, elle récupéra ses vêtements et quitta le manoir, ne prêtant attention à personne sur sa route, filant jusqu'à chez elle. Ai retournait parfois chez elle pour voir un minimum ses parents qui la croyaient certes chez Mélinda, mais dans une sorte de stage pour avoir de meilleures notes, ce qui était vrai dans un sens. Bien entendu, ils n'étaient pas aveugles et voyaient bien les yeux rouges d'Ai et son air triste, mais elle avait juste dit s'être disputé avec une amie. Sans vouloir la forcer à parler, ils étaient là si besoin, mais c'était inutile. Pour avoir donné son avis, elle fut chassée du paradis. Voilà une chose dont elle s'en voudra pour toujours... Ai était seule dans son lit, à pleurer encore dans son oreiller. Pour une fois, pas de sexe ce soir, pas même toute seule. Voilà bien la preuve que ça n'allait pas... La seule fois où Ai se tenait à carreau comme ça, c'était quand elle a eut la gueule de bois... à vouloir copier les adultes dominantes, elle avait essayé l'alcool et on ne peut pas dire qu'elle avait abuser... c'est juste qu'elle ne tenait pas un dé à coudre alors une coupe de saké... ça l'avait détruite en un claquement de doigt et elle avait gagné une journée au lit à avoir mal à la tête... Elle aurait préféré ça plutôt que se sentir abandonnée...

[Mélinda Warren]

Ce serait une nuit difficile, autant pour Ai que pour Mélinda. Son cadeau était assez inattendu pour Ai, mais suivait une logique. La magie rose était déjà intuitivement présente en elle, ce qu’illustrait sa nature hermaphrodite ou ses projections de sperme monstrueuses. Il semblait donc logique de l’initier à la magie rose, d’autant qu’elle avait déjà couché avec Edessa. Mélinda savait qu’Ai avait juste été maladroite, qu’elle avait tenté de faire de l’humour, mais la vampire pouvait vite s’énerver quand on abordait des sujets glissants avec elle. En l’occurrence, plaisanter sur un cadeau qu’elle lui faisait, qu’elle avait longtemps préparé, déclenchait chez Mélinda des mécanismes inconscients.

Ai retourna chez elle, et il fallut attendre une à deux heures avant qu’une silhouette n’approche. Une ombre s’étira lentement sur le jardin de la maison des Aihara. Les parents d’Ai étaient convaincus que le manoir de Mélinda était une maison de pension pour former les élèves en vue de réussir au mieux les tests Senta. Mélinda avait su comment les rassurer, et, comme les résultats d’Ai étaient une réussite, ils ne s’étonnaient pas de la voir passer plusieurs nuits d’affilée là-bas. De fait, à chaque fois qu’Ai retournait chez ses parents, elle passait ses soirées à écrire aux autres membres du manoir.

Edessa toqua donc à sa fenêtre, à plusieurs reprises. Elle savait qu’Ai ne dormait pas, et ouvrit ensuite la fenêtre. Elle passa ensuite, et la referma derrière elle. La succube se redressa doucement, et vit qu’Ai était recroquevillée sur elle-même. La succube était l’une des plus proches personnes de Mélinda. Elle avait été recueillie bébé, et avait été élevée comme sa propre fille. Edessa se déplaça donc lentement, et s’assit sur le rebord du lit. Elle soupira alors, et approcha sa main, venant caresser l’une des épaules d’Ai, qui se crispa sur place.

« Avant d’être une vampire, Mélinda était une esclave. »

Le passé humain de Mélinda était méconnu de beaucoup d’esclaves, mais pas d’Edessa, et Ai n’avait entendu que des bribes, que des morceaux.

« Sa mère humaine, Elizabeth Warren, était folle, et très fatiguée… La naissance de Mélinda l’a achevé. Mélinda est née dans un bain de sang, et il a fallu une césarienne compliquée pour qu’elle vive. Sa propre famille était déjà folle, et ne lui a rien pardonné. Son père l’a emmené dans un cachot, elle a grandi dans des geôles. J’ignore encore comment elle a pu survivre… Elle est ensuite devenue une vampire, et s’est vengée. Quand elle était une prisonnière, Mélinda a sympathisé avec les esclaves, et est devenue une esclavagiste pour les protéger. »

Edessa soupira encore, avant de reprendre :

« Tu comprends ? Mélinda est une femme très assurée, mais, derrière cette couche de présomption, au fond d’elle-même, il y a toujours une petite-fille apeurée qui n’a jamais eu de câlins… »

La succube se pinça les lèvres.

« Elle aime beaucoup de gens, mais elle accorde très peu sa confiance. Toi, Ai, tu as cette confiance… Ta plaisanterie n’était pas méchante, mais a renvoyé à Mélinda son passé de petite-fille fragile. C’est un mécanisme inconscient, mais Mélinda t’aime, ma petite Ai. »

Elle continuait à la caresser doucement, et se pencha vers elle, venant l’embrasser sur la joue.

« Tu n’es pas bannie du manoir… Mélinda tient bien trop à toi pour cela. »

Edessa était sincère, car elle savait tout de Mélinda, qui était autant sa Maîtresse que sa mère.

« Mais je pense qu’il est important que tu connaisses le contexte. Ce n’est pas ta faute, Ai… Si notre Maîtresse nous aime autant, ce n’est pas pour rien. Nous sommes la famille qu’elle n’a jamais eue, le cocon familial et amoureux qui la renforce et dont elle a besoin. Et, quand Mélinda aime quelqu’un, c’est un amour très fort, et, partant de là, irrationnel… Comme ce qui s’est passé ce soir. Mais, ce que tu dois retenir, mon petit bout de chou, c’est qu’elle t’aime, et qu’elle ne te laissera pas partir si facilement ! »