« N-Noon, je... En... Encore, hmmm... »
Elle soupira une nouvelle fois, et papillonna des yeux, son corps vibrant chaudement. Là, oui, oh, que c’était bon ! Oui, oui, elle aimait ça ! Ce contact, leur chair qui claquait l’une contre l’autre, ce doux plaisir qui croissait progressivement en elle, se diluant suavement dans son corps. Non, comment se lasser de ça ? C’était impossible ! Elle s’en délectait, elle s’en abreuvait, se laissant peu à peu aller, dans une saine spirale... Qui prit subitement fin quand Luria se retira. Toutefois, sa capitaine ne laissa pas Elena trop impatiente, car elle opta pour une position plus classique.
De fait, en la voyant se redresser et se rapprocher d’elle, Elena écarquilla doucement des yeux, submergée par la masse agréable de Luria, qui se posa ensuite contre elle, la dominant de sa stature. Elle caressa sa nuque en l’accompagnant, et glissa son autre main dans le creux du dos de Luria, avant de répondre à son baiser.
« Hmmm... »
Elena se frotta doucement contre elle, sentant Luria s’écraser contre elle, écrasant chaudement son corps, une sensation que la Reine appréciait beaucoup. Oui, elle n’avait pas de fantasmes très complexes ni très évolués, et elle savait se contenter de choses simples... Comme un tendre baiser, un long échange buccal où elles étaient allongées tendrement l’une contre l’autre. La Reine l’embrassait donc, faisant volontiers durer le plaisir, et, même quand Luria tenta de se retirer, le corps de la Reine se banda contre le sien. Elle prolongea le baiser, insistant en gémissant, pressant son corps contre le sien, et releva même ses jambes, optant pour ce qu’Adamante appelait en la taquinant « la position du koala ».
Ses jambes se relevèrent donc pour s’enrouler autour du bassin de Luria, une position qui était souvent idéale pour une pénétration, mais qui ne servait ici qu’à les amener à s’embrasser encore, sans relâche, avec une passion longue et dévorante. Elle suggéra alors à Elena de la caresser, entre deux baisers, et celle-ci, les joues rougies, hocha nerveusement la tête.
« Oui, Luria... Et je n’ai pas peur de toi, bien au contraire. Je n’ai jamais eu peur de toi. »
Elle frotta son nez contre le sien, et l’embrassa encore, tout en obtempérant... Et, lentement, Elena fit descendre sa main, grattant la peau de Luria. En fait, elle la caressait autant qu’elle la grattait, se crispant même dessus quand leur long baiser semblait gagner en intensité, notamment quand leurs langues allaient jouer l’une contre l’autre. Et, tout aussi lentement, sa main continua à descendre, se posant sur le postérieur de Luria, qu’elle se mit à caresser également, rougissant légèrement, avant de crisper ses doigts dessus, le pressant. Son autre main, elle, caressait doucement les beaux cheveux blonds et soyeux de Luria, se laissant ainsi progressivement aller à ce plaisir qui était lentement en train de la submerger...