Doutzen aussi avait des questions les concernant, à savoir si elles comptent rester dans la musique ? À vrai dire, quand on choisi de devenir une Idol musicale, on sait déjà que ce sera une courte durée. Certes, après elles peuvent basculer pour former un vrai groupe, mais le terme Idol dans la musique, c'est aussi le côté kawaii, glamour, cute. Forcément, prenez des filles qui ont la trentaine, à moins d'une nouvelle mode, ce ne seront pas de vraies Idols musicales. On associe forcément ce genre de groupe aux jeunes femmes. Cela ne veut pourtant pas dire qu'elles sont destinées à mourir dans une carrière éphémère, elles peuvent rebondir de bien des façons, c'est ça qui est bien avec le terme Idol. Rester dans le chant et avoir simplement un groupe ? Passer au mannequina ? Cinéma ou série ? Simplement devenir comme Aoki et former la prochaine génération d'Idol ? Elles avaient plusieurs portes de sortie, mais pour mieux atteindre ses portes, il fallait d'abord réussir ici.
« [Tout dépend de ce que nous réserve le futur, mais autant que possible, on pense que le chant est notre meilleur accès possible. Après... On verra bien comment cela se goupillera, mais Kou-Senseï ne nous lâchera pas comme ça.] »
Affirma Kurumi sans le moindre doute. Outre ses Idols, elles étaient aussi à présent ses esclaves ! Même si Aoki ne la connaît pas encore, elle l'était à moins grande échelle, mais elle était une Mélinda Warren à sa façon, prendre soin de ses esclaves et leur offrir le meilleur. Vivant pour le moment au Japon, Doutzen devait bien se douter qu'avant de viser Hollywood, elle allait devoir se faire un nom ici, au pays du soleil levant et qu'à la force de ses bras, elle pourra aller voir ailleurs ensuite. Une étrangère qui parle bien le japonais avec son physique, non seulement le Japon serait tenter, mais même par la suite, de grands studios qui veulent un film japonais avec des visages pas asiatique, mais une telle maîtrise de la langue, ça pouvait fonctionner. Les Américains sont allergiques aux sous-titres et aux visages pas Américains, ce qui explique la qualité médiocre de tous leurs remakes dix fois moins bien que l'œuvre originale, mais avec ce genre d'atout dans ses manches, Doutzen pouvait voir grand ! Même si ailleurs cela ne marche pas forcément, les lives actions de manga ou jeux vidéo ont leur petite côte ici, et une non-Japonaise blonde qui maîtrise la langue, ça pourrait donner une touche plus fidèle à l’œuvre d'origine. Au moins sur ça, au Japon, les gens crient moins au scandale qu'ailleurs. Qu'un personnage soit japonais alors qu'il à un nom très français, ça ne choquait pas, ailleurs... C'était une tempête sur les réseaux sociaux.
« [Je ne sais pas si j'ai du talent d'actrice, mais à défaut de parler Japonais, pour le moment, l'anglais, je maîtrise ! Alors si dans ton boulot ta besoin d'une mignonne demoiselle qui maîtrise l'anglais, je pourrais t'aider !] »
Annonçais fièrement Tiên. C'est sûr que pour elle, les chansons qu'elle chante, pour le moment, c'est juste des mots à apprendre par cœur, elle maîtrisait bien l'anglais, mais le Japonais, elle apprenait tout doucement. Là où Mei pouvait tenir de petites conversations en japonais, mais il ne fallait pas trop lui en demander. De toute façon, outre le langage, désormais, un lien très fort unissait les trois fraises à leurs deux maîtresses.
« [En tout cas, je te souhaite de trouver ta voie dans le cinéma et surtout d'y réussir, Doutzen-chan, c'est que... Kou-Senseï voudrait.] »
Pas de lapsus cette fois de Mei même si elle dut faire une pause pour ne pas dire d'office Maîtresse. Leur pause déjeuné était bientôt fini, de quoi refaire quelques scènes ici puis quelques plans en extérieur, ailleurs en se servant du soleil couchant et logiquement, tout sera fini après ça. Ce sera aux monteurs de faire la suite et de pondre leur premier clip.