« Hmmmm... ! Dé-Décatis, haaaa... !! »
Les deux femmes se relâchèrent, s’unirent dans un plaisir immense pendant quelques instants, la semence de Mélinda se répandant dans le corps de Décatis. La vampire se calma ensuite, reprenant ses esprits, la respiration lourde et le corps en sueur. Décatis, après quelques instants, demanda alors si Mélinda avait d’autres pièces intéressantes à lui montrer, ce qui la fit doucement sourire.
« Il y a plein d’endroits à te montrer ici, ma chérie... Mais nous y irons en temps utile. »
Il y avait les autres pensionnaires très particuliers du harem, comme sa succube, Edessa, ou encore Limma Darts... Il y avait aussi sa salle des trophées, abritant tout ce qu’elle avait pu récupérer de prestigieux de l’ancien clan Warren. Ou encore les caves, abritant également différentes breloques et autres artefacts qui pourraient intéresser Décatis... Sans parler des quartiers des esclaves, de son manoir sur Terre... Et il fallait également évoquer ses relations avec les autres puissances de ce monde. Les jumelles Karistal, la Maîtresse des Poupées d’Ancarla, Evangeline... Sylvandell.. Et les autres propriétés du clan aussi, comme le château de Castlevania, ou son école magique. Bref, Mélinda ne pouvait pas tout montrer en un après-midi.
Elle lui sourit donc, et l’embrassa encore.
« Pour l’heure, il faut que tu t’adaptes à ta nouvelle condition, Décatis. Ne te drogue plus pour lutter contre les effets du vampirisme, mais accepte ta condition pleinement. Tu dois sentir comme tout te semble différent, maintenant. »
De toute façon, elles se reverraient ce soir...
Le soir même
Mélinda avait laissé Décatis profiter de son après-midi. Et, comme promis, le soir, elle quitta son manoir, et grimpa dans une calèche, pour rejoindre la boutique de Décatis. Tous les boulevards étaient éclairés la nuit, et les patrouilles impériales se poursuivaient. La vie mijakienne nocturne n’était pas aussi intense qu’à Lumen, mais il y avait quand même de nombreuses auberges, des cafés... On était loin d’une ville morte gangrénée par la tyrannie et par la peur des gardes.
La calèche s’arrêta le long de la petite place où se trouvait la boutique de Décatis. Mélinda en sortit. Elle portait son habituelle robe dorée, et toqua à la porte.
*Je me demande bien ce que tu me prépares, Décatis...* songeait silencieusement Mélinda.
Cette situation l’intriguait pleinement.