The Multiversity

[La Maîtresse des poupées]

Alice proposa à la Maitresse des poupées de se tutoyer, un choix qui la surprit, mais qui en soit n’était pas vraiment dérangeant pour elle.

-Si tu veux, après tout c’est un premier pas pour sympathisé.

Evangeline écouta attentivement Alice parler un peu plus personnellement d’elle, une princesse qui vécut dans une sorte de cocon et rêvait du monde extérieur. Une histoire plutôt classique qui collait bien à la jeune fille qu’elle voyait en face d’elle. Mais Evangeline savait que c’était plus son passé, Alice avait vécu des choses qui l’avait faite murir et appris des choses que la naïveté de la jeunesse ne laisse pas imaginer.

-Si vous aimez voyager et visité, alors j’ai bien fait de vous proposer une petite visite des points les plus intéressant du pays.

En parlant d’elle, Alice évoqua alors son lien avec Mélinda, comment cette dernière avait participer au développement de la personne qu’était devenue la princesse. Evangeline ne put que sourire en l’écoutant, il était évident qu’Alice aimait Mélinda et lui vouait un profond respect. Elles étaient proches l’une de l’autre, presque comme une famille. Connaissant bien la vampire, elle n’était pas surprise qu’un tel lien les relis toutes les deux. Alice en profita alors pour lui demander ce qu’elle-même pensait de Mélinda.

-Mélinda est une femme des plus intéressantes. On sent la sagesses et l’expérience de son vécu. Elle est forte et surtout bénéficie d’une force attractive des plus impressionnante. Volontairement ou non, elle sait attirer les gens à elle, il suffit de voir l’étendu et la diversité de ses relations pour s’en rendre compte. Elle en a même réussi à séduire L’œil, l’être le plus puissant que je connais. Et je pense que cette force d’attraction, elle vous la transmise parmi d’autre chose en vaillant sur vous.

Elle lui fit un sourire attendant de voir si Alice en était consciente. Evangeline avait pas mal d’information sur Mélinda, mais aussi sur Alice et bien d’autre, c’était un de ses pouvoirs de prêtresse de la folie, sans parler du réseau d’information du pays.

-Pour en revenir sur Mélinda, je dirais qu’elle une femme qui a le sens des affaires, qui a à la fois la force de la gentilles et de la fermeté. Elle est fascinante c’est certain, c’est en partie pour ça qu’on est plutôt facilement devenue amie toute les deux et partenaire à la fois. On partage certaine valeur.

[Reine Alice Korvander]

Si Alice se mit à tutoyer Evangeline sans trop de difficultés, la réciproque ne fut pas vraie. Sans doute par habitude, Evangeline se mit à la vouvoyer, peinant à se rapprocher. Alice n’aimait pas le vouvoiement dans une telle situation, entre deux personnes qui partageaient un moment de sympathie, car cela tendait à créer une barrière entre elles, une barrière qui n’avait pas lieu d’être. La Princesse laissa donc Evangeline parler, le sujet se focalisant autour de la belle et redoutable Mélinda. Alice pouvait se targuer d’être l’une des personnes la connaissant le mieux sur Terra. Elle savait ses contradictions, ses points forts, ses qualités, ses faiblesses… Alice était pour elle sa meilleure amie, ce qui était bizarre, lorsqu’on savait que, quand Alice avait découvert Mélinda, elle était encore une toute jeune fille. Mélinda lui offrait des poupées et des livres, représentant dans son environnement une figure féminine très agréable.

Visiblement, Mélinda avait aussi fait forte impression à Evangeline, et Alice sourit doucement. Evangeline avait surtout retenu la capacité de séduction et d’attraction de Mélinda, qui avait su nouer avec elle une bonne relation, jusqu’à se familiariser avec « l’Œil ». Alice n’était pas encore totalement au point sur les créatures fantastiques qui entouraient Evangeline, mais elle nota le profond respect dans la voix d’Evangeline. Elle rougit ensuite doucement quand Evangeline la complimenta, en indiquant que les talents de séductrice de Mélinda avaient dû rejaillir sur elle, puis en terminant en expliquant qu’elle et Mélinda partageaient certaines valeurs ayant permis de les rapprocher l’une de l’autre.

« Et bien, je constate que tu as du mal à me tutoyer, en tout cas ! Enfin, je te remercie pour le compliment, mais, pour ce qui concerne la séduction, je crois que ça vient surtout de ma robe ! »

Elle jouait la fausse modeste. Alice n’était pas le « Joyau de Sylvandell » pour rien après tout. Sa beauté était un élément de son être traditionnellement repris par les bardes et les poètes évoquant leur séjour à Sylvandell.

« Mais oui, on se lie vite avec Mélinda… Elle est d’ailleurs derrière cette relation. Je suppose que c’est elle qui vous a parlé des dragonniers de Sylvandell. En tout cas, c’est elle qui m’a parlé de la vallée d’Ancarla. Mélinda souhaitait donc que nous nous rencontrions, comme si elle se doutait dès le début que nous pourrions devenir… Proches, toi et moi. »

Alice n’en dit pas plus, soucieuse de ne faire aucune fausse note dans sa relation avec Evangeline !

[La Maîtresse des poupées]

Après avoir répondu à Alice sur son avis sur Mélinda, la princesse ne manqua de lui faire remarquer qu’elle avait déjà oublier de la tutoyer. Il est vrai que les habitudes avaient la vie dure. Il faut dire qu’elle réservait en général le tutoiement à ses proches ou encore à ses esclaves. Elle sourit à son commentaire sur sa robe, se demandant si elle avait vraiment compris à quel type d’attraction elle avait fait référence.

-Oui pardon, c’est une habitude avec mes invités. Après tout c’est souvent pour des relations diplomatique et professionnel.

Ce qui était le cas dans le cas présent aussi, mais Alice était une proche de Mélinda et cette dernière ne manqua de le faire remarquer. Es que Mélinda avait cherché à les rapproché ? Peut-être, mais Evangeline souhaitait déjà avant faire cette demande à Sylvandell.

-C’est bien possible qu’elle cherche à nous rapprocher, mais cette demande était déjà prévue avant qu’elle ne me parle de vous…de toi. Mais l’idée de noué une relation moins politique avec toi n’es pas déplaisante.

Après tout elle savait pas mal de chose sur Alice et apprécier sa personnalité. Même si connaitre à travers de simple information et en vrais pouvait être bien différent.

-Tu apprécierais peux être plus mes filles plus proche de ton âge, mais après tout vue ton lien avec Mélinda ont peu aussi devenir amie.  Sache que je t’ai fait venir cette fois pour des raisons politique, mais tu es libre de revenir pour du simple tourisme ou par amitié.

Elle termina son assiette, alors que déjà on apporta la suite du repas. Une jolie servante déposa sur la table, un plateau de fromage et de la salade.

-Mélinda à du t’en parler, mais elle possède maintenant un miroir reliant son harem de Mijack à ma salle des miroirs. Ainsi elle et ses filles qui viennes travaillier dans notre projet en commun, peuvent venir instantanément. Bien sûr dans notre cas actuel c’était pas quelque chose d’envisageable pour une première rencontre. Mais à l’avenir si tu le souhaite, en étant chez elle, tu peux venir ici.

[Reine Alice Korvander]

Alice était venue ici pour des raisons politiques, diplomatiques, mais elle n’était pas non plus dupe. Elle avait après tout passé une partie de son séjour ici à faire l’amour avec une servante, Rosa, ainsi qu’avec deux Poupées, les Lilly. Alice n’était donc pas totalement naïve, et il était logique, dans le prolongement de ce qu’elle avait fait, de vouloir se rapprocher davantage de la Maîtresse des lieux. Evangeline lui expliqua d’ailleurs qu’elle n’y voyait aucune objection, et lui rappela que c’était après tout par l’intermédiaire de Mélinda qu’elles avaient été en contact. Elle indiqua également que Mélinda avait fait installer un miroir magique dans le domaine d’Evangeline, plus précisément dans sa salle aux miroirs, et qui permettait de relier cette demeure à son harem.

« Cela ne me surprend pas venant d’elle… Mais, tu sais, on peut aussi installer un miroir chez moi et le relier à ce miroir. »

Les miroirs de transport magique étaient fréquemment utilisés entre magiciens, et Alice avait les moyens d’avoir ses miroirs. Elle disposait déjà d’un miroir qui lui permettait d’aller au harem de Mélinda. Après, Evangeline préférait peut-être limiter le nombre de miroirs en destination de son manoir, ce qui expliquerait pourquoi elle souhaitait qu’Alice passe par l’intermédiaire de son miroir. La jeune femme vit ensuite une belle servante apporter la suite du repas, et Alice se pinça doucement les lèvres.

Elle reporta à nouveau son attention sur Evangeline.

« Je dois admettre que tes Poupées sont adorables et très chaleureuses… Mais je pense que tu l’es aussi. Et puis, je ne te trouve pas si âgée, moi… » dit-elle, en référence à ce qu’Evangeline avait dit sur le fait qu’Alice préférerait être avec des femmes de son âge.

Cela amenait naturellement Alice à se demander quel était l’âge d’Evangeline, mais ce n’était pas une question qu’on posait aux femmes !

[La Maîtresse des poupées]

En référence au miroir installer chez Mélinda, Alice proposa si elle le souhaitait d’en installer un aussi. Une proposition amicalement appréciable, mais es qu’Alice réalisait le risque ? Le manoir des Poupées était le lieu le plus important du pays, c’était le lieu du pouvoir, le relier ainsi au château de Sylvandell était une exposition considérable au armé de l’autre. Sans parler que le manoir avait aussi au dernier étage un temple dédier au culte de la folie. Chez Mélinda il y avait peu de risque, c’était un harem et de plus l’œil y servait de filtre, mais là c’était trop dangereux.

-C’est une proposition généreuse, mais ouvrir ainsi l’accès au pouvoir de votre pays à celui d’un autre est fort dangereux. Je n’ai aucune intention belliqueuse, mais imagine que mon but serrait de te tromper et qu’après avoir installé se miroir mes poupées se déverse dans tes couloirs ? Chez Mélinda c’est différent, bien qu’ils soient un lieu important pour son clan, il n’est rien d’aussi stratégique. Pour placé un tel portail entre nos pays, il vas falloir établir une alliance forte et de confiance.

A moins qu’elle ne parlait pas du châteaux en parlant de chez elle, mais elle en doutait. Mais qui sais peut-être que cette alliance viendra avec le temps, quand la princesse prendra le pouvoir. Enfin ce genre de chose lui paraitras plus évident quand elle sera plus impliquée dans la politique, bien qu’elle y soit déjà plongée.
Changeant le sujet, Alice complimenta ses poupées et reviens sur sa remarque précédente sur le fait qu’elle s’entendrais mieux avec ses filles. C’était adorable comme compliment sur son âge, mais Alice ne réalisait surement pas l’Age réelle que pouvoir avec l’esprit d’Evangeline.

-Merci, c’est l’avantage d’être un être magique née de façon non conventionnel. Tout comme mes poupées, le temps n’affecte pas notre apparence du moment qu’on en prend soin. Mon corps ne vieillit pas, ainsi tu ne peux pas vraiment juger de mon âge. Mais si ça peut t’aider j’ai suffisamment de vécu pour en avoir perdu le compte depuis bien des siècles. Mais ma vie n’a pas vraiment suivi un écoulement temporelle classique, alors je t’éviterais les détails à moins que tu sois réellement intéressé par l’histoire et culte divin.

Un sujet bien lourd surtout pour une personne qui est elle-même lié à ses propres divinités. Si elle tient à connaitre sa nature et son histoire, il faudra surement prendre du temps pour ça.

-Mais si tu veux vraiment connaitre mon histoire, je te la raconterais après le repas dans une atmosphère plus confortable. Que se soit l’un des salons du manoir ou encore nos sources chaudes ? Le jardin est trop froid à cette heure de la nuit.

[Reine Alice Korvander]

La proposition honnête et innocente d’Alice d’instaurer un Portail magique entre le manoir d’Evangeline et le Château royal de Sylvandell reçut une fin de non-recevoir,  Evangeline expliquant qu’un tel Portail serait trop dangereux, car Alice ne pouvait pas lui faire confiance. Devant une telle déclaration, celle-ci fronça les sourcils, étonnée.

*Qu’est-ce qu’elle veut dire par là ? Je ne comprends pas…*

Le harem de Mélinda était aussi un haut lieu stratégique. Siège du jeune clan Warren, c’était aussi une ouverture au sein de la capitale impériale. Alice avait l’intime conviction qu’Evangeline ne lui disait pas tout. Elle ignorait à ce stade qu’Evangeline servait la Déesse de la Folie. Les Olympiens n’étaient pas encore descendus sur Terra, et Alice n’était pas encore le héraut de Scarifa. À ce stade actuel de leur rencontre, Alice n’était qu’une Princesse un peu surprise, faisant ses premiers pas en vue d’établir des relations diplomatiques pour légitimer son futur couronnement comme Reine. Son mariage avec Melendil était de plus en plus proche, et elle se devait donc de songer à l’avenir, d’être autre chose qu’une simple Princesse qui gambadait à droite et à gauche.

Evangeline souhaitait faire plus ample connaissance, et lui indiqua qu’elle était beaucoup plus âgée que ce qu’on pouvait penser, au moins plusieurs siècles.

« Je vois… Et bien, vous êtes plutôt bien conservée, en tout cas. »

Alice ne savait plus trop sur quel pied danser. Cette femme était bien mystérieuse, et la Princesse avait encore du mal à déchiffrer son comportement, et à savoir comment réagir à cela. Puis, quand Evangeline proposa de faire plus ample connaissance, Alice sauta sur l’occasion :

« Et bien, je ne serai pas contre découvrir vos sources chaudes… En votre compagnie. Et sachez que je tiens à en savoir plus sur vous. Vous en avez trop dit, ma chère Evangeline, vous avez éveillé ma curiosité ! »

Et Evangeline allait vite comprendre qu’Alice était souvent prête à tout pour satisfaire sa soif de curiosité !

[La Maîtresse des poupées]

Alice la fit bien sourire quand elle luit dit qu’elle était bien conservée. Surement que la jeune princesse n’avait pas bien comprit sa nature et surtout réalisé comment était composé son âme. Mais comment lui en vouloir ? pour arriver à tout comprendre il lui faudrait de riche connaissance sur les âmes et la réincarnation, des connaissances demandant des années de sagesse, que son jeune ne pouvais lui fournir. Sans bien sûr prendre Alice pour une idiote.

-J’accepte le compliment.

En tout cas le fait qu’elle était intéressé pour en apprendre plus sur elle, était intéressant. L’idée des sources chaude semblait plaire à la jeune blonde. Pour Evangeline, l’idée d’un bain avec une jeune femme avec un aussi beau corps, était plutôt réjouissante.

-Alors c’est décidé après se bon repas, on profitera d’un bain chaud. J’espère que la nudité ne te dérange pas.

Mais sachant qu’elle à était pas mal éduqué par Mélinda sur ce sujet, elle serrais bien surprise de l’apprendre. Cette dernière avait passé un bon moment dans ses bains durant ses visites, si bien que l’idée avait été reprise pour en inclure dans le complexe qu’elles avaient installé à la capitale.

-Par contre j’espère que n’es pas frileuse, car les bains sont chaud, mais ils reste en extérieur donc il vas falloir se couvrir pour sortir dans le froid.

Evangeline ne craignait pas le froid, étant habituer à ses terres depuis qu’elle les avais conquise pour en faire un vrais pays. C’était un climat qui lui convenais bien.

-Pendant qu’on partage le désert, parle-moi un peu de ta dracognière. J’aimerais savoir un peu plus sur ses capacités et sa personnalité.

En même temps qu’elle fit signe au servante, alors que l’une d’elle vient débarrassé la table, alors que l’autre apportait un plateau avec quelque petit pâtisserie sucré en tout genre.

[Reine Alice Korvander]

Il allait sans doute falloir quelques explications supplémentaires pour qu’Alice comprenne bien qui était Evangeline. Tout cela était encore assez mystérieux pour elle. Ce manoir perdu dans une vallée enneigée, ces poupées… Tout ici était assez atypique, et mériterait qu’Alice s’accorde le temps de s’en imprégner. Alors, effectivement, elle n’avait pas encore saisi les subtilités de la présence d’Evangeline ici, ses motivations, ses ambitions… Mais, en l’état, la perspective de se rapprocher d’elle était suffisamment intéressante. Elle sourit doucement quand Evangeline lui fit observer qu’il ferait froid autour des sources chaudes.

« Ne vous inquiétez pas pour ça, Dame Evangeline, je viens de la montagne, vous savez… »

Quant à la nudité… Evangeline ayant été mise en relation avec Alice par l’intermédiaire de Mélinda, cette précision avait plutôt de quoi amuser. Et, tandis que le repas se terminait, et que le dessert était servi, Evangeline souhaita alors s’intéresser à Lux.  Alice, qui n’avait rien à cacher, réfléchit quelques secondes, le temps de réunir ses pensées,  puis lui répondit ensuite :

« Lux est une dragonnière dotée de pouvoirs magiques élevés. Elle a suivi une formation à l’Académie Impériale de Mijak, formation qu’elle a terminé à Sylvandell, où elle avait déjà commencé à se rapprocher des dragons. Un dragonnier de Sylvandell entretient un lien particulier avec les dragons, et se lie avec l’un d’entre eux. Un dragonnier ne peut pas monter n’importe quel dragon, mais Lux fait un peu exception à ce principe. Elle a son dragon, et elle reste notre grande spécialiste en magie draconique. Faire appel à elle pour ton problème draconique était donc un choix logique. »

Logique et compréhensible.

« Quant à sa personnalité… Disons qu’elle est plutôt sage, mais peut aussi se montrer espiègle. »

Lux avait notamment appris la magie rose à l’académie, et s’était amusée à l’expérimenter sur Alice. Elle avait d’ailleurs eu l’occasion de croiser Lux au harem de Mélinda. Comme beaucoup d’étudiants en magie, ils aimaient se rendre dans le harem, et Alice, qui était après tout proche de Mélinda, s’y rendait aussi de temps en temps.

« Je pense d’ailleurs que tu devrais t’adresser à elle demain, pour voir quels sont les premiers résultats de ses investigations… »

[La Maîtresse des poupées]

Les jolies servantes installèrent donc des plateaux avec divers pâtisserie, faites bien sûr dans les cuisines du Manoir. En écoutant Alice, Evangeline commença à se servir, puis d’un signe de la main, elle invita la princesse à faire de même. Evangeline écouta avec attention, ce qu’elle pouvait lui dire sur Lux. C’était plutôt intéressant, après ce qu’elle avait besoin c’était surtout qu’elle apaise son âme avant qu’Evangeline ne la libère de son état actuel.

-Elle devrais faire l’affaire, même toi je pense que tu aurai pu le faire.

Evangeline ressentait certaine chose et voyait en elle des affinités qu’elle n’avait pas encore découverte. Si Alice n’était pas une princesse au lien diplomatique si compliqué, elle aurait aimé la gardé et l’étudié un peu plus.

-Enfin, Lux serra surement plus préparer à faire face à une tel créature. En tout cas comme elle est sous mon contrôle, vous ne risquerez rien, l’une comme l’autre. Tu as raison, je m’entretiendrais avec elle demain avant de partir.

Finissant ses pâtisserie qui était toujours aussi bonne, Evangeline attendit qu’Alice est aussi terminé. Au fur et à mesure les servantes retiré la table pour faire de la place. L’une d’elle vient même proposer un thé ou un café pour finir le repas. En amatrice de thé, Evangeline s’en fit servir un.

-Buvons un peu le temps qu’on nous prépare le bain. Ensuite nous pourrons aller nous détendre. Si tu veux proposer quelque chose pour pimenté se moment, c’est le moment de le demandé.

Evangeline lui fit un sourire mystérieux, qui pouvait laisser sous-entendre pas mal de chose. Elle était surtout curieuse de voir si Alice allait en profité, ou simplement vouloir un bain entre elle.

[Reine Alice Korvander]

Le regard d’Alice s’attarda sur deux belles servantes, des Poupées en tenues de maid qui leur servirent les repas, les saluant humblement, remplaçant les assiettes par d’autres. Evangeline mangeait plutôt bien, offrant l’équivalent d’un repas gastronomique. Les servantes proposaient aussi du vin, parlant avec une voix douce, et étaient là pour la moindre attention. Alice en fit l’expérience en laissant tomber une fourchette, et vit l’une des maids se rapprocher rapidement pour lui donner une nouvelle fourchette, la fourchette tombée finissant en vaisselle. Avec cette robe chinoise, Alice était très belle, et elle sentit même la main d’une maid remettre sa fleur noire sur la tête en place.

Evangeline comptait s’entretenir avec Lux, même si elle estimait qu’Alice aurait pu accomplir seule cette mission.

« J’ai certes une affinité particulière avec les dragons, consentit-elle, mais je ne suis pas une guerrière. C’est pour ça que Lux m’a accompagné. Enfin, le cas échéant, je pourrais toujours l’accompagner, mais, si c’est dangereux, je risque d’être un poids plus qu’autre chose. »

La jeune femme n’était pas une guerrière, mais plutôt une diplomate. La maid offrit ensuite à Alice un gâteau, tandis que la Princesse renseigna Evangeline sur Sylvandell, ainsi que sur leurs liens avec les dragons, un sujet qui semblait l’intéresser. Elle lui parla donc d’Erwan Korvander, du pacte qu’il avait façonné avec le Patriarche, et le fait que ses héritiers devaient réitérer ce pacte pour devenir de nouveaux descendants. Sylvandell toute entière reposait sur ce pacte, et, récemment, les autorités sylvandines avaient décidé de rouvrir les mines de minerai de la région. Cela avait entraîné des subventions impériales et d’importantes rentrées d’argent ayant permis de construire un nouveau château.

Alice mangea dans un gâteau très tendre, un fondant très agréable avec des fraises qu’elle avala joyeusement, puis les maids servirent du thé. Evangeline lui proposa ensuite de prendre un bain, mais souhaitait savoir si elle avait une idée en tête pour « pimenter » leur séance. Elle se mordilla les lèvres, et regarda l’une des deux maids qui s’occupaient d’elles, et tendit sa main gantée. Elle caressa la joue de l’une des deux femmes.

« Et bien, j’admire la docilité de vos servantes… Je me demande jusqu’à quel point elles sont prêtes à obéir. Si je demandais à l’une d’entre elles de m’embrasser, est-ce qu’elle accepterait de le faire, par exemple ? »

[La Maîtresse des poupées]

Les histoires racontées par Alice sur les fondations de la relation dragon et humain dans son pays était intéressante. Evangeline les connaissait déjà, mais l’entendre raconter par la princesse était un point de vue différent. Puis le désert fini, Evangeline demanda à ce qu’on leur prépare le bain à l’extérieur.  Des sources chaudes magique, qui était parfaite pour se détendre. En attendant, le thé fut servi alors qu’Alice l’interrogeât sur ses servantes. Un sujet intéressant, vue leur diversité, entre les employées, les esclaves, les filles de Mélinda et des élèves de sa fameuse école, il y avait de la diversité.

-Pour quelque chose d’aussi anodin qu’un baiser, bien sûr. Sache qu’il y dans mon manoir plusieurs statue de servante. Tu as des employées, des filles de la ville qui à réussie à me plaire à qui j’ai offert se travail, tu as aussi depuis peu quelques filles de Mélinda qui viens se former à servir dans un manoir. Celles-là ont des limites qu’elles peuvent imposer.

Elle montra justement l’une des servantes qui avait participer au repas jusqu’à maintenant, montrant particulièrement leur cous.

-Bien sûr, il faut quand même accepté un minimum pour travailler ici. Puis tu as les esclaves comme Rosa, portant chacune un collier d’esclave. Celles-là doivent obéissance absolue à ma famille et mes invités. Leur collier et médaille ont un code de couleur pour reconnaitre certain rôle parmi mes esclaves.

Rosa étant l’esclave confier à Alice le temps de ce séjour, elle pouvait la renseigner sur le sujet plus en détail. Puis Evangeline lui fit un grand sourire avant de lui proposer.

-Tu aimerais peut être un peu plus de compagnie dans notre bain ?  Comme tu as pu le voir dans la salle de bain, j’ai des esclaves dédier au bien être, mais on peut aussi prendre des soumises pour jouer avec…Mais peut être que tu aimerais autre chose ? Te soumettre le temps d’un plaisir ou découvrir le plaisir d’être l’une de mes poupées un instant ?

Evangeline avait dit tout ça sur un ton si mystérieux, qu’il était difficile de savoir si c’était sérieux ou où était la limite de l’humour. En tout cas elle était curieuse d’en voir les réactions d’Alice, bien sûr un bain à juste elles deux restait tout autant possible.

[Reine Alice Korvander]

Alice avait bien mangé, et il semblait donc normal qu’elle se détende ensuite. Alice aborda donc des sujets plus sensibles, et Evangeline y répondit sans vraiment sourciller. Elle lui expliqua avoir plusieurs types de servantes… Outre les employées locales, il y avait aussi des femmes envoyées par Mélinda Warren, des personnes qu’Alice avait sans doute déjà pu croiser, et les esclaves comme Rosa. Alice repensa doucement à son agréable séance avec Rosa. Pour une esclave, cette Rosa était plutôt libre de ses actions, ce qui lui rappelait aussi un peu le fonctionnement de Mélinda, où ses « esclaves » étaient très libres aussi. Alice pouvait donc comprendre pourquoi Evangeline et Mélinda s’étaient rapprochées. La maîtresse des lieux demanda ensuite à Alice ce qu’elle voulait… Soit un bain uniquement entre elles, soit avec d’autres personnes. La jeune Princesse frémit doucement suite à cette invitation, et ses yeux s’illuminèrent brièvement.

« Je… Vous… Enfin, tu m’as parlé des différents statuts des membres de ton personnel, mais… Tu n’as pas mentionné tes poupées… »

Alice se tut pendant quelques instants. Cette idée était un peu folle, mais cela n’était pas pour la déplaire.

« Si j’accepte d’être ta Poupée… Qu’est-ce que ça implique, exactement ? »

Vu ce qui s’était passé avec Rosa, et si Evangeline le savait, son hôte devait savoir qu’Alice était plutôt penchée sur la soumission…

[La Maîtresse des poupées]

Buvant son thé, Evangeline regarda Alice en écoutant sa réponse avec le sourire. Son intérêt ne fut pas une surprise, elle avait cerné une part de la personnalité de la princesse, mais ça lui faisait plaisir de le confirmé.

-Déjà sache pour te rassuré que c’est réversible, je ne peux m’approprié ainsi la princesse d’un royaume sans risque.

Même s’il est vrais que ça serrais intéressant de l’avoir pour elle.

-La première chose évidente c’est le changement de corps. Ton corps deviendra celui d’une poupée, sans pour autant perdre tes sensations. Je peux alors modeler ton corps comme le souhaite, de modifier, te soigné aussi. Nombreuse de mes poupées sont des personnes maladive ou blessée de façon handicapante, que j’ai soignée en échange de leur servitude.

C’est même une rumeur qui s’est rependu dans le pays, que la Maitresse des Poupées, pouvait tout soignée si on acceptait de la servir derrière. Ainsi plusieurs personnes c’était d’elle-même présenté à elle dans cet espoir de guérison.

-Je peu rendre parfait un corps, mais je dois reconnaitre que tu es déjà une très belle femme Alice, je m’en voudrais de modifier un corps si naturellement beau.

Bien qu’elle accepterais surement de lui corriger un complexe si elle lui demandait vraiment.

-Ensuite je peux donc modifier le ressentis de mes poupées, je peux par exemple amplifier les sensations sexuelle que tu ressent ou même t’en faire ressentir sur des parties du corps normalement pas dédier à ça. Je peux offrir des pouvoirs, mais là c’est pas vraiment le but de ce que je te propose.

Puis elle lui fit un sourire mystérieux comme un peu plus tôt avant d’ajouté.

-Et bien sûr ça développe un lien entre toi et moi, un lien qui t’empêche de me faire du mal et qui en fonction de ta personnalité, développe une forme de soumission à mon égard. Sa peut-être une simple prise de respect, une dévotion de soldat, mais ça peut aussi être une soumission totale ou une dévotion comme si j’étais une déesse à tes yeux.

Evangeline était curieuse de voir le comportement qu’elle prendrait face à elle, c’était quelque chose qu’elle pouvait manipuler bien sûr, mais elle ne le faisait uniquement dans des cas de transformations forcé. Dans des cas volontaires, elle laissait la personnalité faire d’elle-même.

-Alors Alice ? Souhaite tu devenir, le temps d’une nuit une simple poupée ? Devenir mon jouet et m’appartenir ? Oh bien sûr ne t’y sent pas forcé, je ne me vexerais pas d’un refus, mes autres proposition tienne bien sur toujours.

[Reine Alice Korvander]

Evangeline lui expliqua donc ce que signifiait de devenir une « Poupée ». Le tableau dressé avait rationnellement quelque chose d’effrayant, qui aurait dû amener Alice à rejeter d’un seul bloc cette idée… Mais, pourtant, ce qui dominait en elle était une franche excitation. Elle sentait ses membres trembler nerveusement, et se pinça les lèvres, rougissant doucement en sentant la vague l’envahir. Alice se racla la gorge, s’efforçant de garder son contrôle. L’idée d’être totalement soumise à cette femme n’était pas pour lui déplaire. C’était toutefois risqué, mais Mélinda avait confiance en Evangeline, et cela suffisait pleinement pour Alice. Si Mélinda avait foi en Evangeline, alors Alice avait foi en elle ! Evangeline lui expliqua qu’elle pouvait aussi modifier son apparence, même si elle ne voyait pas trop quoi modifier en elle. Alice rougit encore en se pinçant les lèvres, puis Evangeline lui demanda si elle avait envie de subir ça cette nuit. La jeune tête blonde la regarda silencieusement, se tortillant sur place.

« Je… »

Très clairement, elle aurait dû refuser. Elle ne connaissait pas assez cette femme, et lui être totalement soumise était risquée. Toutefois, Alice savait aussi que, si la situation devenait dangereuse pour elle, la Croix de Sylvandell s’activerait pour la protéger. Elle avait donc tranché, et releva la tête vers sa partenaire, souriant doucement.

« Je te laisse décider des modifications que tu souhaiterais apporter à mon corps, mais… J’accepte l’idée d’être… D’être ta Poupée pour la nuit. »

Alice se racla la gorge, et frotta ses jambes entre elles. Elle croisa les jambes, et reprit ses esprits.

« Montrez-moi… Comment ça fonctionne… Comment je peux devenir votre Poupée, et… Et vous ma… Ma Maîtresse. »

La soumission… Obéir à cette femme, à ce visage serein et à ce regard clair duquel il se dégageait un fond de perversité… Oh, oui, Alice ne pouvait pas nier qu’elle trouvait cela assez excitant !

[La Maîtresse des poupées]

Evangeline observa et se délecta des réactions de la princesses face au explications. Alice était vraiment comme Mélinda lui avait décrite. Son attrait pour la soumission prenait le pas sur la raison, il ne fallait pas plus de folie, pour plaire à la Prêtresse de le la folie qu’était Evangeline. Même si sans ça, Alice avait largement de quoi donné envie de la possédé.

-Très bien Alice, je vais te faire vivre une expérience unique. Qui sais peut-être que tu en redemanderas. Mais comme tu es avant tout une invitée prestigieuse, n’hésite pas à m’avertir si tu veux interrompre se petit jeu.

Terminant quand même son thé, Evangeline s’assura que le bain extérieur était prés. Finalement il serra que pour elles deux, mais ce n’était pas plus mal pour se petit moment qu’elle lui réservait. Elle se leva et invita Alice à faire de même. Traversant alors la pièce, elles rejoignirent une porte donnant sur le jardin. Un immense jardin de rose qui était visiblement lié à la magie, car dans se froid, il ne pourrait pas être naturellement aussi fleuri et aussi beau. Deux servantes déposèrent des capes bien chaude sur leur épaules, pour tenir le froids, puis elles sortirent ensemble.

-Voici mon petit paradis Alice, qu’en pense tu ?

Même dans le noir, le jardin de rose restait magnifique à regarder, surtout qu’il était en partie éclairé par un chemin de bougie et les fenêtre du manoir qui le surplombé. Le long du chemin de bougie, la température était parfaitement supportable, on avait du mal à imaginer que le froid de la neige était pourtant à quelque pas. C’est en le suivant qu’elles arrivèrent à la rivière qui traversé son domaine et coupait le jardin en deux partie.  Une immense terrasse carrelée de blanc entourait un grand bassin d’eau qui était relier à la rivière. La zone était parfaitement éclairée par d’autre bougie et une chaleur magique rendait l’endroit aussi agréable qu’à l’intérieur.

-Tant qu’on reste dans la zone, le froid ne nous dérangera pas. Alors tu vas commencer par te mettre nue, et me demandé correctement de te soumettre. Montre-moi comment tu es une soumise dans l’âme.

[Reine Alice Korvander]

Alice était soumise… Plus précisément, il y avait en elle deux personnalités, deux versions d’elle-même qui s’affrontaient. Il y avait cette douce et timide Alice, soumise, mais aussi cette Alice fière, déterminée, héritée de sa mère biologique, Lust, une femme perverse, dominatrice, et sexuellement endurante. Mais, ce soir, Evangeline avait droit à la personnalité majoritaire de la jeune tête blonde. Sa personnalité dominatrice ne sortait que sous certaines conditions spécifiques, et la tête blonde restait une soumise… Une soumise intriguée à l’idée de devenir une Poupée, de voir ce que cela voulait dire, et de se savoir manipulée par une autre. Oh ! Oh ! De manière très nette, cette idée ne manquait pas de l’exciter, de la stimuler fortement. Elle sentait la chaleur croître dans son corps, remonter avec envie. Un désir qui se diffusa en elle, tandis qu’Evangeline lui proposa d’aller prendre un bain à l’extérieur. Alice rougit doucement, et hocha la tête.

« Je… J’en serai ravie, Maîtresse… »

La jeune Princesse prenait naturellement goût à ce rôle, à ce jeu entre elle. Evangeline se releva et lui tendit sa main, que la Princesse attrapa. Elle la suivit ensuite, à travers les couloirs d’Ancarla, jusqu’à rejoindre l’extérieur. Juste avant d’y aller, deux servantes en tenue de maid leur amenèrent des capes avec un capuchon. Alice en enfila une, se demandant pendant un temps si Evangeline n’allait pas lui ordonner de se déshabiller pour marcher nue avec elle, mais elle reprit juste sa main dans le creux de la sienne. Le duo sortit ensuite, et Alice sentit effectivement un air frais, de montagne, qui n’était pas sans lui rappeler Sylvandell, lorsqu’elle se posait sur son balcon la nuit. Une nuit bien fraîche, et les deux femmes rejoignirent un jardin de roses. Il y avait des roses noires, mais aussi des roses plus traditionnelles. Elles s’en approchèrent, et Alice sourit, avant de s’agenouiller devant, et huma les roses.

« Elles sont magnifiques, Evangeline… Ou Maîtresse… »

Relevant la tête, elle vit qu’une rose rouge semblait se démarquer des autres, et la Croix de Sylvandell qu’elle portait toujours en pendentif vibra doucement. Alice se releva toutefois, l’esprit embrumé par d’autres préoccupations, et suivit sa Maîtresse. Il y avait chez Evangeline un calme placide mêlé d’une délicate malice qui en faisait un cocktail assez réussi. Une maîtresse « tranquille » capable de dominer avec la douceur et sans faire preuve de brutalité, la douleur sonnant au contraire comme une douce récompense à la soumission. Un style finalement très similaire et en même différent de celui de Mélinda.

Le jardin d’Evangeline était assez grand, et une rivière le coupait en deux. Elles rejoignirent une piscine en plein air, et Evangeline donna alors son premier ordre. Alice soupira doucement, rougissant lentement, et se déplaça. Elle relâcha à nouveau la main d’Evangeline, qui lui assura qu’elle n’aurait pas à craindre le froid. Alice lui tourna le dos, observant l’eau, translucide, puis se retourna alors. Elle défit la cape, qui tomba à ses pieds, puis, devant Evangeline, dégrafa sa robe. Elle défit le col devant, puis défit les nœuds, et la robe ne tarda pas à tomber. Ses seins pointaient joyeusement, et elle retira ensuite ses gants, puis ses collants,  et termina son office en pliant un genou devant sa Maîtresse, toute nue, à l’exception de son pendentif et de son collier doré, dont elle ne se séparait jamais.

« Voilà, Maîtresse… Suis-je à votre goût ? »

[La Maîtresse des poupées]

Evangeline observa Alice face à elle dans ce beau décore mélange neige et jardin fleuri. La douce lumière des bougies reflété sur l’eau du bain, rendait le tout très paisible. Toutes les deux étaient les seules personnes présente, mais à tout moment la Maitresse des Poupées, pouvait faire venir quelqu’un en cas de besoin. Il n’y avait que peu de monde qui pouvait se montrer plus puissante qu’elle sur son domaine, surtout depuis qu’elle était devenir la Reine de Pique de Véda.

Le premier ordre qu’elle donna donc à Alice fut de se mettre nue et d’affirmé sa soumission. Ainsi la jeune blonde, commença à se dénuder petit à petit sans craindre la morsure du froid. La magie d’Evangeline rendait la température très agréable dans la zone autour du bain. Observé cette jeune princesse se dénudé était un spectacle des plus agréable aussi. Alice avait un corps très agréable et sa façon de retirer ses vêtements, montrait qu’elle avait l’habitude de se dénudé sous les yeux d’autre personne. Un vrais régale pour les yeux.

-Bien tu es magnifique Alice.

Elle lui fit un sourire venant passé un doigts sous le menton de la princesse pour la regardé dans la yeux, avant de lui donner la suite.

-Tu vas maintenant ye mettre à genoux et embrassé mes pieds, puis du vas me redemandé de faire toi une de mes précieuse poupée.

Même si c’était déjà prévue, la voir le demandé et bien formulé et surtout dans une position de soumission assumé, rendait la chose encore plus excitant. Surtout que le temps de traverser le jardin, Evangeline avait trouvé une petite idée amusante pour faire une surprise à sa nouvelle poupée.

-Bien quand tu seras prête, tu fermeras les yeux et t’allonger sur le sol, je commencerais alors la transformation.

[Reine Alice Korvander]

La soumission… Une chose que la jeune Princesse avait toujours apprécié, et ce quand bien même elle n’avait plus vraiment le profil d’une soumise. L’époque de la candeur et de l’innocence était assez révolue pour la délicate tête blonde, mais, même avec tout cela, elle n’en restait pas moins cette femme qui aimait aussi qu’on lui dise quoi faire. Elle se déshabilla donc devant Evangeline, qui caressa doucement son mouton, d’une main ferme, autoritaire, mais aussi douce. Elle lui donna son premier ordre, tout en s’installant sur un banc, ce qui lui permit de relever l’un de ses pieds en croisant ses jambes, l’une par-dessus l’autre. Alice déglutit lentement. Dehors, nue en pleine nuit, elle aurait dû avoir froid, mais la magie d’Evangeline la protégeait. Alice se pencha vers son pied, et glissa sa main dessous, en caressant la plante, enserrant ce pied entre ses doigts.

« Maîtresse… »

Maîtresse… Comme ce mot était agréable ! Il sonnait si bien aux oreilles… Alice se rapprocha du délicat pied d’Evangeline, et, suivant les injonctions de sa Maîtresse, déposa plusieurs baisers dessus, puis des coups de langue. Elle glissa sur ses orteils, et descendit sur les orteils, puis déposa une série de baisers supplémentaires. Le geste n’était pas en soi érotique, mais en prenait la dimension du fait du contexte. Elle continua à embrasser ce pied, puis s’attaqua à l’autre quand Evangeline changea de pied, et, relevant la tête, formula la demande qu’elle lui avait faite :

« Maîtresse… Faites de moi votre belle Poupée, Maîtresse, je promets de vous obéir, d’être une Poupée adorable… »

Elle l’embrassa encore, sentant le désir croître en elle, une certaine chaleur commençant à s’humidifier entre ses cuisses. Evangeline lui donna alors un ordre supplémentaire, et Alice acquiesça, frissonnant. Sa transformation…

*Je dois être folle pour accepter, je ne suis pas vraiment sûre de ce qu’elle va me faire…*

Alice acquiesça, et se coucha sur le flanc, puis sur le dos, et ferma les yeux, respirant rapidement.

« Co-Comme ça, Maîtresse… ? »

[La Maîtresse des poupées]

Evangeline c’était assise sur un banc proche du bassin et avait retiré ses chaussures. Regardant Alice approché, elle croisa les jambes lui tendant alors l’un de ses pieds nus. Elle l’embrassa, le lécha même avant qu’Evangeline inverse ses jambes, lui faisant faire la même chose sur le second. Puis finalement, Alice fit sa demande de soumission et de transformation. Evangeline en fut satisfaite.

-Bien Alice, il est temps pour toi d’abandonné ton humanité pour devenir une poupée.

Alors qu’elle la regarda s’allonger sur le sol, Evangeline se releva et fit apparaitre dans ses mains l’un des objets les plus puissant qui la composait, le sceptre d’Opar. Un magnifique objet en or avec à son bout une tête de tigre qui tenais un énorme rubis entre ses crocs. C’était à la fois une relique Divine du culte de la Folie et une partie même du corps d’Evangeline. Evangeline le tendis au-dessus du corps d’Alice la baignant alors dans une lumière rouge qui put alors sentir son corps se remplir de chaleur.

Le corps d’Alice se transforma alors en une « Poupée », son corps restait animé, il était beaucoup plus léger car là plus part des organes n’existaient plus. Il lui restait quand même les différents orifices dédier au plaisir, car ses poupées étaient faites autant pour la beauté que pour le sexe. Alice ressentait alors une vraie attirance pour Evangeline d’on la forme lui était propre, mais elle ne pouvait en tout cas pas lui désobéir ni la blessée. Evangeline c’était aussi amusé à faire un petit tour à Alice, en effet le dessus de ses pieds était devenue une zone de plaisir lui donnant le même plaisir que l’intérieur de son sexe. Ainsi joué avec ses pieds pouvoir la faire jouir facilement, mais aussi ça rendait difficile de marcher debout sur ses derniers.

-Voilà Alice tu a perdu ton humanité pour devenir un vulgaire objet. Je pourrais t’exhibè nue dans une vitrine comme un simple trophée, ou encore t’offrir comme poupée de plaisir à toute sorte de client.

Elle lui fit un sourire se tenant debout à côté d’elle, elle l’observait encore nue et les yeux fermé. Son corps était d’une beauté irréel, digne d’une création divine.

-Je vais plutôt faire de toi mon jouet, ouvre les yeux et découvre donc ton nouveau corps, ton corps de poupée, d’objet, de jouet.

[Reine Alice Korvander]

Alice embrassa donc les pieds d’Evangeline, avant que celle-ci ne décide de la transformer. Alice ferma alors les yeux, un peu nerveuse. N’était-elle pas en train de prendre un grand risque ? Mais, d’un autre côté, elle devait aussi montrer à Evangeline qu’elle avait confiance en elle. Et puis, si Evangeline était dangereuse, Alice l’aurait senti ! Et jamais Mélinda ne lui aurait dit de ven,ir. Non, son amie lui avait certifié qu’elle pouvait faire confiance en Evangeline, et qu’Ancarla serait un très bon endroit pour conclure un pacte. Alice sentit alors des frissons traverser son corps, et soupira doucement, sentant comme un voile la saisir. Pendant quelques instants, son corps tout entier devint comme inerte. Elle ne sentait plus rien, ce qui était très déstabilisant. Elle aurait pu s’attendre à avoir mal, mais, au lieu de ça, elle ne sentit qu’un long frisson. Quand Evangeline lui ordonna de rouvrir les yeux, et la compluimenta, Alice écarquilla les yeux en voyant ses mains.

« Oh… !! »

Elle les pressa, sentant le grincement du bois, puis toucha ses joues. Du bois ! Comme Pinocchio, elle venait de se transformer ! C’était… C’étaitg incroyable ! Un mélange de fascination et d’effroi la saisit. Pour autant qu’elle puisse en juger, Evangeline avait réussi l’impensable ! Elle l’avait transformée en poupée ! Alice observa encore ses mains, puis baissa la tête. Elle toucha son ventre, observa ses pieds, constatant qu’elle ressemblait désormais à une poupée géante faite d’un genre de matériau rappelant le bois.

« Par tous les dragons, c’est… C’est incroyable !! »

Pour sa part, Alice n’en revenait toujours pas. Elle s’examina encore, constatant aussi qu’elle ne semblait plus être sensible au froid. Elle avait cependant perdu en forme, et même ses cheveux semblaient être dans une texture plus rugueuse, plus compacte. Sous le choc, Alice ne savait pas encore trop quoi dire, s’observant à nouveau, et se releva même, faisant fi de tout ordre, pour observer ses jambes qu’elle souleva. Elle frémit toutefois, car, en faisant ça, ses pieds l’élancèrent. Elle soupira, et perdit son équilibre. Alice retomba sur les fesses en soupirant.

« Ah, je… J’ai glissé ! »

Quelle était toutefois cette curieuse sensation à hauteur des pieds ? Cette chaleur soudaine qui l’avait saisie… Un effet secondaire de sa transformation, ou… Autre chose ?