Ainsi prise, Alice se laissait doucement bercer par les deux Evangeline. Elle découvrait son corps de Poupée, et se demandait tout de même comment les choses allaient évoluer par la suite… Du moins, une petite portion d’elle se posait la question. Car, pour l’heure, elle avait après tout une Evangeline qui la sodomisait, en amplifiant progressivement le rythme, et une autre Evangeline qu’elle devait satisfaire. Alice s’appliquait donc, sentant les mains d’Evangeline se serrer sur ses cheveux. Elle léchait avec un certain talent, confirmant son expertise en la matière. Elle ne se contentait pas d’enfoncer sa langue le plus profondément possible, elle la déplaçait régulièrement pour titiller le bouton de plaisir de son amante. C’était un art plus subtil qu’on ne le pensait, mais Evangeline pouvait en constater l’efficacité. La chose était d’autant plus complexe qu’elle avait une solide verge qui lui ramonait le cul. Elle sentait ce puissant membre en elle. Des sensations assez similaires à ce qu’elle ressentait quand elle était une humaine normale. Son corps était peut-être plus endurant en tant que Poupée, mais, comme Alice était tout de même loin d’être vierge, son corps humain s’adaptait maintenant plus facilement qu’avant aux pratiques sexuelles assez intenses.
« Hmmm… Haaaa… »
Cette séance de barbotage se ponctuait des soupirs enfiévrés des amantes. Alice se laissait aller, et elle se concentrait pleinement sur ce qu’elle faisait, ce qui avait naturellement pour conséquence qu’elle ne parlait pas. Il fallait bien admettre que, plus le temps passait, et plus ce membre en elle accaparait son attention. Ce mélange de plaisir et de douleur… La seule idée d’éprouver du plaisir à l’idée de se faire sodomiser comme ça était d’ailleurs déjà, en soi, la preuve d’une certaine perversion, d’une délicieuse déviance sexuelle… Mais Alice avait franchi toutes les limites. D’aucuns auraient trouvé ce qu’elle faisait insensée et risquée. Elle avait accepté Evangeline de la transformer en Poupée. Pour Alice, c’était une nouvelle expérience, et elle se disait aussi que, si cette femme était vraiment dangereuse, Mélinda n’aurait pas sympathisé avec elle… Peut-être.
Alice sentait Evangeline approcher de l’orgasme. Elle sentait ses crispations, elle sentait la manière dont le corps d’Evangeline anticipait cette vague, cette explosion sensorielle dans son cerveau. D’un point de vue neuronal, l’orgasme faisait réagir de nombreuses parties du cerveau, c’était une véritable symphonie orgasmique. Quand, comme elle, on commençait à connaître par cœur le désir et l’excitation sexuelle, on pouvait constater que le corps émettait des signaux, anticipant cette vague. Elle le sentait donc, et cela la faisait mouiller. Le double et puissant orgasme d’Evangeline la fit également jouir, et les yeux d’Alice se voilèrent pendant la durée de son orgasme, tandis qu’elle sentait le sperme de sa Maîtresse filer dans son fondement et dans sa bouche.
« Hmmmmm… !! »
Ce fut un sacré orgasme ! Et la douce tête blonde se devait aussi d’admettre que, sous sa forme de Poupée, le sperme de sa Maîtresse était absolument délicieux ! Alice se remettait de ses émotions, et frissonna quand le clone d’Evangeline termina son œuvre en lui enfilant un collier relié à une laisse.
« Oh, Maîtresse… »
Il était temps de sortir du bassin, mais, comme Alice aurait du mal à marcher trop longtemps sur la plante des pieds, sa Maîtresse lui ordonna de marcher à quatre pattes. Alice rougit, mais acquiesça, et suivit ensuite sa Maîtresse. Mélinda l’avait déjà habitué à marcher à quatre pattes, mais elle portait généralement des gants et collants en latex, protégeant ainsi sa peau des écorchures. De plus, la marche à quatre pattes était tout de même épuisante. Cependant, sous sa forme de Poupée, Alice constata que ses articulations se pliaient sans trop de mal à cette pose. Elle suivit donc sa Maîtresse. Les deux femmes croisèrent Rosa, la petite démone, qui s’amusa de la nouvelle situation d’Alice. L’intéressée ne réagit pas, car, aussi humiliante que fut sa position, elle était tout de même proche de sa Maîtresse, et l’idée de dormir avec elle faisait battre son petit cœur.
Dans la chambre d’Evangeline, Alice laissa Rosa la préparer. Un gag ball, suivi de cordes que Rosa passa autour de son corps, glissant sur ses zones érogènes, lui garantissant une nuit particulière… Et ce d’autant plus que, comme elle allait le constater, elle ne pouvait pas dormir. Quand sa Maîtresse revint la voir, Alice ne pouvait que gémir en se contorsionnant légèrement, car la corde restreignait ses membres. Elle était comme une délicieuse peluche contre laquelle sa Maîtresse se posa. La nuit maintint Alice dans un état de semi-excitation permanente, garantissant une journée très chargée par la suite…