C’était intense et jouissif. Alice était prise contre ce lit, et peinait maintenant à masquer ses soupirs et ses gémissements. Le plaisir éclatait largement en elle, remontant dans tout son corps, rythmé par les coups de reins de Nanami. Elle hurlait, même, se mordillant ensuite les lèvres, son beau corps traversé de multiples plaques rouges. Oh oui, elle était furieusement excitée ! Que c’était bon ! Oh, mais que c’était bon ! Alice se laissait aller, succombant au plaisir, qui s’exprimait sur de multiples parties de son corps. Outre la pénétration en elle-même, ses membres étaient immobilisés, ses seins douloureux répandaient en elle des stimuli supplémentaires, et, de manière générale, tout son corps était en train de se laisser aller, voguant au loin. Le plaisir éclatait dans tout son corps, et elle ne cherchait pas à le repousser. Au contraire, elle le laissait venir, l’envoyant sur une vague. Nanami était une amante fougueuse et passionnée, et c’est ainsi que, au bout de plusieurs minutes, elle finit par amener Alice à jouir généreusement.
« Haaaaaaaaaaaaaaaaan... !! »
Diable, que c’était bon ! Alice s’abandonna contre le corps de Nanami, puis s’étala contre le lit, un sourire évasif sur les lèvres, son regard plein d’épanouissement et de plaisir. Nanami lui parla alors, et la Princesse, qui n’avait maintenant de princier que le souvenir, hocha la tête, répondant entre plusieurs respirations.
« Oh oui... C’était merveilleux... »
Sa voix était affaiblie par le plaisir, mais aussi par la fatigue, qui commençait à remonter dans tout son corps, et à peser sur elle. Un sourire sur le coin des lèvres, elle laissa Nanami retirer les jouets, les ranger. Les deux femmes le firent dans un léger silence, non pas gêné, mais plutôt contemplatif. Alice se sentait extrêmement bien, et ce malgré ce qu’elle avait vécu. Car, pour elle, elle n’avait rien vécu d’horrible... Mélinda l’avait effectivement bien formé, et Alice ne se sentait guère à l’idée de partir d’ici. Ce lit était très confortable, et c’est dans ce dernier qu’elle dormit, le corps blotti contre Nanami, leurs corps encore chauds, se frottant mutuellement, jambes et bras entremêlés. Nanami s’étant couchée la première, Alice posa sa tête dans le creux de son cou, et ne tarda pas à s’endormir, dans les bras de Nanami, dans une position très tendre, et très belle. Leurs respirations haletantes les accompagnèrent dans un sommeil qui, compte tenu de l’heure assez avancée, serait relativement court.
...Si, toutefois, Alice arrivait à dormir. Elle repensait encore à ça, et sentait, contre son dos, les mains de Nanami se déplacer. L’une d’entre elles se rapprocha lentement de ses fesses, et elle-même amena l’une des siennes sur l’un des seins de Nanami, le caressant et le frottant lentement, pinçant brièvement son téton, avant de suçoter son autre sein. Elle s’arrêta ensuite, et embrassa sa peau nue. Elles étaient couvertes de sueur, et leurs jambes se mirent à remuer ensemble. Alice se déplaça un peu. Couchée sur le flanc, elle se retrouva progressivement sur le ventre, son bassin heurtant le sien. Si elle avait eu un vibromasseur, elle en aurait sûrement profité pour la pénétrer, mais, là, elle se contenta de se lover contre elle. Il n’y avait aucune lumière dans la pièce, rien d’autre que la petite lumière du réveil, très faible.
« Hmmm... Hmmmmm... »
Elle embrassait désormais son épaule, et posa sa tête ici, dans le creux de son cou, entendant la respiration précipitée de la femme, et se força à fermer les yeux, afin de faire venir le sommeil en elle. Elle avait beau avoir joui, sa mouille était encore là, glissant lentement de son intimité, caressant les cuisses de Nanami. Les deux femmes flottaient encore dans un cocon de sexe et de douceur, et, de temps en temps, sa main retournait frotter l’un des seins de Nanami, sans trop savoir si cette dernière dormait.
C’était si agréable, de dormir comme ça, avec une autre femme... Mélinda le faisait toutes les nuits, et, quand Alice venait chez elle, il y avait toujours une femme qui la prenait dans ses bras... C’était déstabilisant au début, mais, avec le temps, Alice trouvait ça terriblement formidable et excitant. Des frissons traversaient de temps en temps son dos, et elle conserva les yeux clos, se mordillant les lèvres, se forçant à devoir trouver le sommeil.
Restait à savoir si Nanami la laisserait dormir ou pas...