Je crois que ma mère n’a pas vécu assez longtemps pour être autre chose à mes yeux. Je ne l’ai jamais vu comme une femme, et c’est sans doute ça qui me travaillait. Mais c’était une femme, ni plus ni moins, avec ses qualités mais aussi ses faiblesses. Maintenant que j’ai aperçu ce qui se cachait dans l’ombre de ma plus grande idole, je n’ai plus honte de mes travers. Et avec ces deux-là je suis curieuse, motivée, un peu anxieuse aussi mais c’est d’autant plus excitant. mes mains ne quittent le corps de la belle brune que quand elle me pose sur la table, pour s’y appuyer. Mais elle m’abandonne, ce que e ne prend pas comme un drame.
« Je vous fais confiance, c’est vous les pros. »
Mon sourire retombe d’une mesure avant de s’étirer encore plus quand je les vois s’embrasser. Je passe en mode kitty face avec les yeux qui brillent et tout. Je me retiens quand même de joindre les mains devant moi comme la dernière des niaise que je suis mais que je ne veux pas montrer.
« Vous êtes trop craquantes toutes les deux ! »
Elles sont belles, c’est clair. Sexy, c’est indéniable. Excitantes, ça aussi. Mais deux sœurs adoptives qui se roulent une pelle sous mes yeux ça me rend toute chose, même si elles parlent de me droguer. Allez ! En route pour la chambre ! Je me laisse guider par la main de Nika, disons que je ne suis pas très concentrée sur le trajet. Je les dévore des yeux toutes les deux, tour à tour, prise de frissons. J’ai du mal à ne pas sautiller à chaque pas tant je suis excitée.
L’entrée dans la chambre me met un coup, j’en ai le souffle coupé. Ça me fait un peu le même effet que... ma première mission. Bien sûr c’est très différent, mais la tension vibre de la même façon. Je suis gonflée à bloc, un pied sur le terrain sombre et douillet où je vais perdre ma virginité. Mieux qu’une tente dans une grotte.
« C’est clair. »
Les mains rassurantes de la grande brune m’envoient sur le lit. Le temps de rouler sur le dos je suis cernée. Mais sur ce terrain il est inutile de résister. Je suis trop ignorante, je le sais et elles le savent. Ne trouvant pas quoi faire d’autre, je pose les mains sur les cuisses de chacune pour répondre à leurs attentions. Mon corps brûle de l’intérieur, c’est enivrant, j’en ai le vertige. Je cuis comme sur une plaque chauffante, mes muscles se contractes, se tendent. Mon corps se tord, cambré, il ondule. J’étouffe, je perds mon souffle.
Quand les lèvres de Nika se posent sur les miennes mon cœur s’emballe, mais je ne cherche pas à lui échapper. Elle me relâche à peine que Ryouka prend sa place. Chacune à son tour, chaque fois pour un baiser un peu plus marqué. Je me laisse guider. Ryouka entrouvre mes lèvres avec les siennes, Nika trouve ma bouche assez ouverte pour y glisser sa langue, Puis j’accueille celle de Ryouka un peu moins maladroitement, sur quoi ma langue monte se faufiler contre celle de Nika, jusque dans sa bouche. Mes mains sont remontées. Les bras pliés que je caresse leurs cheveux ou appuie leurs baisers. Rien que les baisers : ça me plaît énormément. Avec les caresses en plus je suis aux anges. Il y a mieux, même si j’ai un peu de mal à y croire. Si ma culotte n’était pas imperméable elle serait toute mouillée à l’heure qu’il est.
Première pause à l’exercice, première réaction à chaud, c’est le cas de la dire.
« Je... Je sais pas. »
Je suis bien timide pour le dire. Je suis encore pucelle, il y a de quoi être impressionnée. Mais je n’en reste pas là. D’abord je lève les yeux vers Nika.
« J’aime bien comme tu presses ta langue contre la mienne. Ça me donne des frissons partout. »
Plus je parle plus e trouve amusant. Je tourne la tête vers le regard rouge de Ryouka.
« Toi c’est ta façons de la faire tourner, ça me donne le vertige... Mais je sais pas que je préfère. »
Puis je hausse les épaules en regardant le plafond.
« Niveau goût c’est Nika que je préfère. Mais c’est peut-être parce que c’est la première femme à m’avoir embrassée pour de vrai. »
Sans tourner la tête j’adresse un regard et un sourire en coin à la petite sœur.
« Elle a de l’avance, ça joue peut-être. »
Qu’elles ne se fassent pas de soucis : j’en veux plus, autant de l’une que de l’autre.