Urbosa se régalait, cette beauté était tout à fait à son goût, elle était charmante, jeune et ses hanches, bon sang, elle n'avait jamais rien vue de si parfait ! Bon, il existe des millions de femmes sur ce monde, mais actuellement, cette dernière détenait les plus belles hanches au monde. Si elle ne se retenait pas, elle les caresserait, avec ses doigts ou sa langue s'il le faut. Si elle le voulait, elle la ferait prisonnière et lui ferait subir tout ce que son esprit pouvait imaginer, mais elle n'était pas ainsi. Certaines personnes étaient enchaîné, les hommes ou celles qui pouvaient se montrer rebelle comme cette seconde femme, son corps prouvait qu'elle était entraînée donc elle était attachée. Mais cette douce beauté avait un beau corps, mais il n'était pas fait pour le combat donc même si elle se rebellait, Urbosa saura la maîtriser. Après tout, elle n'était pas cheffe de la tribut uniquement pour son sexe masculin. Et puis si ce petit chat avait des griffes, ça pourrait pimenter la suite. Mais pour le moment, son invitée se tenait sagement, cela lui convenait aussi après tout. La demoiselle se présentait comme la princesse de Papua, faisant doucement écarquillé les yeux de la jeune femme qui ne s'en éloignait pas pour autant, contrairement à Rhian qui se relevait. La jeune femme restait allongée sur le lit en la contemplant, toujours avec le même sourire.
La princesse voulait s'assurer que ses hommes allaient bien, en particulier la femme qui l'accompagnait, car sans elle, cette dernière pourrait se montrer rebelle. Urbosa quitta le lit, montrant sa grande taille près de la princesse à qui, elle venait caresser les épaules en douceur, se penchant sur elle. Prisonnière, elle l'était, mais ce n'était que temporaire. Et ayant tapé dans l'œil d'Urbosa, elle aura le meilleur traitement possible ici.
« Très bien, je vais donc en profiter pour te faire visiter notre village. Mais sache que, bien que tu te soucies de ta garde et aussi fidèle te soient-ils, je pense qu'en ce moment, ils vivent leur meilleure captivité. »
La grande femme se glissa dans son dos, toujours en posant ses mains sur ses épaules, elle la fit avancer, quittant la chambre qui laissait passée sur un couloir, une maison assez sommaire et banal, avant de rejoindre la lumière du jour, du moins, de la soirée, car la nuit tombait doucement. En soit, le village des Gerudo ressemblait à un petit village de Papua, bien que certaines maisons aient souffert des tempêtes ou du temps, ça pourrait bien être n'importe quelle petite ville de Papua. Certaines torches étaient déjà allumées pour éclairer la ville. Le peu de personne encore sur la place du village n'étaient que des femmes, toutes avaient ses longues oreilles, une coiffe rousse en très grande majorité et toutes observaient Urbosa avec la jeune femme.
« Voici notre village, il est loin de ressembler à vos grandes cités, mais c'est ici que nous vivons, en paix, loin des guerres, des pillages ou tout autre tracas qui puisse arriver ailleurs. Nous ne sommes pas les ennemis de Papua ou de cette oasis d'hybride. Oui, il est vrai qu'en plus d'enlever des gens pendant un temps, nous gardons leur possession, mais aussi indépendant que nous soyons, nous avons besoin d'acheter certaines ressources qui n'est pas disponibles ici. Notre voie est simple, nous n'attaquons que si on nous attaque. »
Même isolé, certains pillards avaient eu la mauvaise idée d'attaquer, ou bien des créatures du désert, mais la cité à toujours tenue. Le village des Gerudo était entouré de certaines rocheuses, isolant le village, le protégeant en grande partie des tempêtes, non seulement elles étaient protéger naturellement, mais cela faisait aussi une bonne cachette ! Tout autour de la place, il y avait bien des maisons aussi similaire qu'identique où bien des cris se faisaient entendre, mais ça n'était en rien de la souffrance. Beaucoup de voix féminine mais aussi masculine. Si Rhian veut s'assurer un à un qu'ils aillent bien, elles pourront aller voir ça de plus près, mais d'abord, la jeune femme répondant au nom de Fallah. Urbosa déposa une couverture sur les frêles épaules de la princesse, le soleil de Papua était aussi chaud que ses nuits pouvaient être fraiches.
« Fait attention à toi, ne vas pas attraper froid, ma petite Rhian. »
Urbosa était douce, galante, presque maternelle en un certain sens. Avançant sur la place, en son centre était érigé une statue, difficile de dire qui était censé être représenté, le temps l'avait abimé, mais elle tenait encore là, debout, un bras en moins, un visage effacé, des fissures sur le corps, sans pour autant la rendre dangereuses pour les enfants. Les enfants justement, certaines étaient auprès de leurs femmes, mais comme elle l'avait souligner, ce village était entièrement peuplé de femmes, toutes observaient Rhian avancer en compagnie de leur cheffe, ses longs cheveux noirs, l'or de ses bijoux qui couvrait son corps, du moins ce qui était encore visible. Arrivant près d'une maison, une garde bloquait la porte, tenant une hallebarde alors qu'une puissante voix s'éveillait derrière la porte. Effectivement, leur invitée n'était pas aussi docile que la princesse.
« Ton amie n'est visiblement pas contente... »
Sans un mot, Urbosa passait, la garde s'écartait et toutes les deux pénétraient cette maison plus habitée que celle où Rhian s'étais réveillée, des femmes enceintes, plus ou moins avec un ventre rond patientaient dans le salon alors que Fallah menaçait une personne dans la chambre. Urbosa poussa la porte, la passant en se penchant un peu, laissant passer la princesse derrière elle à son tour.
« Rhian ! Tu vas bien, tu n'as rien ?! »
« Je vais vous laisser un peu seule pour le moment, je t'attendrais dans le salon. »
La garde qui veillait sur Fallah quitta la pièce en compagnie d'Urbosa. Fallah était prisonnière, toujours solidement attachée au lit, ce n'était pas des chaînes mais une épaisse corde au nœud bien solide qui la laissait en croix sur le lit. Il serait stupide de la libérer si elle était si furieuse, mais aussi forte soit cette femme, désarmée et face à un village d'Amazonne de Papua, elle ne pourra pas fuir si aisément. Depuis qu'elle avait retrouvé sa princesse, Fallah était beaucoup plus calme, bien qu'elle ne pouvait enlacer sa princesse, elle se confondait en excuses.
« Pardonne-moi, ma chérie, je n'ai pas pu te protéger ! Je ne sais pas ce qu'elles racontent, elles me font des avances et reste sourde à mes demandes, mais au moins, tu es là, et tu vas bien... C'est tout ce qui compte pour le moment... »
Même si Fallah cherchait un moyen de se libérer comme de fuir cet endroit. Mais il fallait faire avec, accepté cette courte captivité, car de toute façon, bien qu'elles l'ignoraient, à leur libération, elles ne se souviendront pas de cette halte, elles remarqueront juste avoir perdue connaissance sur la route et certes, perdue quelques bagages dans le pire des cas. C'est tout.