Les trirèmes d’Arès mouillent dans la mer, s’attaquant à sa principale cible : la riche ville de Papua. Mais la bataille est également terrestre, car les Spartiates d’Arès, épaulés par les monstres de la mythologie olympienne, traversent la région. Papua dispose cependant de divinités qui n’entendent pas s’incliner ainsi devant la brutalité des Olympiens. L’Olympomachie n’opposera pas que des hommes aux Dieux, mais également d’autres Dieux aux Olympiens.
L’Empire de Mijak est trop puissant pour succomber à une attaque-surprise. Conscient de cela, Arès divise ses troupes. Tandis que Léonidas fonce vers la capitale, et que ses lieutenants multiplient les fronts, lui mène son armée vers la Mer de Papua. Cette grande région abrite plusieurs provinces impériales assez importantes, faisant du secteur l’un des poumons économiques et industriels de l’Empire. L’objectif d’Arès est à la fois de saborder les ressources de Mijak, mais aussi, en s’emparant de cette région, pouvoir couper l’Empire en deux.
Les trirèmes d’Arès mouillent dans la mer, s’attaquant à sa principale cible : la riche ville de Papua. Mais la bataille est également terrestre, car les Spartiates d’Arès, épaulés par les monstres de la mythologie olympienne, traversent la région. Papua dispose cependant de divinités qui n’entendent pas s’incliner ainsi devant la brutalité des Olympiens. L’Olympomachie n’opposera pas que des hommes aux Dieux, mais également d’autres Dieux aux Olympiens.
Les trirèmes d’Arès mouillent dans la mer, s’attaquant à sa principale cible : la riche ville de Papua. Mais la bataille est également terrestre, car les Spartiates d’Arès, épaulés par les monstres de la mythologie olympienne, traversent la région. Papua dispose cependant de divinités qui n’entendent pas s’incliner ainsi devant la brutalité des Olympiens. L’Olympomachie n’opposera pas que des hommes aux Dieux, mais également d’autres Dieux aux Olympiens.
- Rhian Thoris
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- Fiche
- Demande de RP
« Non, ce ne sont pas des pirates ! C’est incompréhensible !
- Les rapports sont formels, Majesté, ce sont des trirèmes olympiens ! »
Le Roi Tomeyrus était particulièrement agité aujourd’hui. La journée devait pourtant bien commencer... Lorsque les alarmes du port avaient retenti, des cloches annonçant une invasion. Le temps que le Roi se rende sur le balcon de son palais, il pouvait voir, le long de la baie de Papua, des navires remplir l’eau. Ils avaient attaqué les quelques navires papuans, les coulant à l’aide de rangées de flèches incendiaires, et attaquaient le port. Mais d’autres cloches avaient également retenti, à l’entrée de la ville, où des monstres venaient d’attaquer. Le temps que la Couronne papuanne comprenne ce qui se passe, des Minotaures chargeaient dans la rue, les portes de la ville ayant été enfoncées par des cyclopes.
Tomeyrus avait vite compris que les Olympiens étaient à l’œuvre. Mais pourquoi une attaque si subite ? Les questions se multipliaient dans son esprit, mais il se dépêcha d’ordonner la tenue de défenses dans la ville. La priorité n’était pas de comprendre, mais de se protéger. C’était une terrible armée qui était là, et qui déferlait, non seulement contre la capitale, mais aussi contre les autres régions de Papua. Tomeyrus devait protéger son peuple, et organiser la défense.
L’armée royale, qui disposait de plusieurs garnisons dans la ville, se déploya donc. Et, tandis qu’une agitation fébrile parcourait le Palais, la Princesse héritière de Papua, Rhian Thoris, plutôt que de se morfondre dans sa chambre, s’était rendue dans le temple du Palais. Ce lieu de prière abritait divers alcôves représentant chacune des divinités protectrices de Papua. Parmi elles, il y avait notamment la Déesse Bastet, Déesse connue pour être la Déesse des chats, mais qui était surtout la divinité protectrice des femmes enceintes et des enfants.
« Ô Grande Déesse Bastet, viens-nous en aide, car l’ennemi est impitoyable et est à nos portes. Entends ma prière, et viens à mon aide ! »
Rhian portait sur elle ses bijoux, cet ensemble doré et seyant qui lui donnait un air très sensuel. Ce que peu de gens ignoraient, en revanche, c’est que cet ensemble était un artefact magique. Et, tandis qu’elle priait, l’artefact s’illuminait, renforçant sa ferveur, et sa prière.
Rhian ignorait toutefois que la cité de Bubastis était envahie par une division de Spartiates et de terribles satyres.
« Nous ferons un exemple de ces Dieux païens », songeait le commandant Maximus en se tenant à l’entrée de la ville.
Autour de lui, des ingénieurs et des servants positionnaient sur une dune de sable surplombant Bubastis des balistes incendiaires. Tous les sortilèges divins destinés à protéger la citadelle de Bastet s’effondraient devant ceux des Olympiens. La ville était à leur merci, et Arès avait ordonné à Maximus d’envahir cette citadelle et de massacrer tous les habitants, puis de lui rapporter la tête décapitée de Bastet. Maximus, qui avait perdu la vie en affrontant les Athéniens lors de la guerre du Péloponnèse, était bien décidé à racheter son honneur bafoué.
Pour leur traîtrise, tous connaîtront la colère de l’Olympe !
- Les rapports sont formels, Majesté, ce sont des trirèmes olympiens ! »
Le Roi Tomeyrus était particulièrement agité aujourd’hui. La journée devait pourtant bien commencer... Lorsque les alarmes du port avaient retenti, des cloches annonçant une invasion. Le temps que le Roi se rende sur le balcon de son palais, il pouvait voir, le long de la baie de Papua, des navires remplir l’eau. Ils avaient attaqué les quelques navires papuans, les coulant à l’aide de rangées de flèches incendiaires, et attaquaient le port. Mais d’autres cloches avaient également retenti, à l’entrée de la ville, où des monstres venaient d’attaquer. Le temps que la Couronne papuanne comprenne ce qui se passe, des Minotaures chargeaient dans la rue, les portes de la ville ayant été enfoncées par des cyclopes.
Tomeyrus avait vite compris que les Olympiens étaient à l’œuvre. Mais pourquoi une attaque si subite ? Les questions se multipliaient dans son esprit, mais il se dépêcha d’ordonner la tenue de défenses dans la ville. La priorité n’était pas de comprendre, mais de se protéger. C’était une terrible armée qui était là, et qui déferlait, non seulement contre la capitale, mais aussi contre les autres régions de Papua. Tomeyrus devait protéger son peuple, et organiser la défense.
L’armée royale, qui disposait de plusieurs garnisons dans la ville, se déploya donc. Et, tandis qu’une agitation fébrile parcourait le Palais, la Princesse héritière de Papua, Rhian Thoris, plutôt que de se morfondre dans sa chambre, s’était rendue dans le temple du Palais. Ce lieu de prière abritait divers alcôves représentant chacune des divinités protectrices de Papua. Parmi elles, il y avait notamment la Déesse Bastet, Déesse connue pour être la Déesse des chats, mais qui était surtout la divinité protectrice des femmes enceintes et des enfants.
« Ô Grande Déesse Bastet, viens-nous en aide, car l’ennemi est impitoyable et est à nos portes. Entends ma prière, et viens à mon aide ! »
Rhian portait sur elle ses bijoux, cet ensemble doré et seyant qui lui donnait un air très sensuel. Ce que peu de gens ignoraient, en revanche, c’est que cet ensemble était un artefact magique. Et, tandis qu’elle priait, l’artefact s’illuminait, renforçant sa ferveur, et sa prière.
Rhian ignorait toutefois que la cité de Bubastis était envahie par une division de Spartiates et de terribles satyres.
« Nous ferons un exemple de ces Dieux païens », songeait le commandant Maximus en se tenant à l’entrée de la ville.
Autour de lui, des ingénieurs et des servants positionnaient sur une dune de sable surplombant Bubastis des balistes incendiaires. Tous les sortilèges divins destinés à protéger la citadelle de Bastet s’effondraient devant ceux des Olympiens. La ville était à leur merci, et Arès avait ordonné à Maximus d’envahir cette citadelle et de massacrer tous les habitants, puis de lui rapporter la tête décapitée de Bastet. Maximus, qui avait perdu la vie en affrontant les Athéniens lors de la guerre du Péloponnèse, était bien décidé à racheter son honneur bafoué.
Pour leur traîtrise, tous connaîtront la colère de l’Olympe !

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Pour toute demande de RP, envoyez un MP sur mon compte central, ce sera plus simple pour moi, et, ainsi, je ne risque pas de vous oublier !
Vous trouverez sur ce topic la liste de tous mes personnages jouables !
Personnage joué : Riniya Enven
« Terra, je t’aime bien, tu m’as manqué et j’ai apprécié de te retrouver, mais moi je n’ai qu’une envie : me payer un SPA avant de reprendre le boulot… Les mois sans solde, ça va quelques temps alors si maintenant tu pouvais me lâcher… »
Riniya ne faisait pas exception à la règle, comme beaucoup de badauds elle était présente au port au moment où les cloches sonnant l’invasion raisonnait. Elle, a attendre le navire commercial pour la transporter dans les endroits les plus reculer de Mijak et passer la frontière incognito, d’autres à attendre une quelconque livraison. Maintenant avec le recul, elle était bien contente de ne pas avoir pris la mer et être resté coincée à Papua depuis une semaine après sa petite escapade avec Lara en attendant un navire qui ne viendrait jamais : eux elle aurait tiré une drôle de tête à les croiser en mer et si couler une trirème ne lui faisait pas peur grâce à la merveilleuse invention que sont les quelques flèches explosifs qui lui restait, elle aurait quand même pris le bouillon avec le soutien des harpies. Qu’est ce que c’était chiant ses créatures : le fait que ça volaient, modifiait toutes les stratégies, aussi bien terrestre que navale !
Alors oui, deux mois sans soldes, elle pouvait se le permettre mais après avoir regardé discrètement dans ses jumelles après s’être éloigné de la foule, l’elfe pouvait en rajouter une troisième en se rendant compte qu’elle s’était retrouvée coincé dans une ville assiégée. Foutue olympiens, ce n’était pas comme si il était réputé à se contenter de prendre simplement une ville mais plutôt de mettre à feu et à sang celle-ci en espérant faire partie de ceux qui ont seulement les fers aux poignets. Eux plus le contingent pour mettre la ville en état de siège, elle était dans de beaux draps.
La galère aurait pu se terminé là, si la miss ne s’était pas fait prendre la main dans le sac à avoir tirer ses trois dernières flèches explosifs à cinq cents mètres sur les trirèmes pour… juste pour se calmer les nerfs de devoir revoir à la baisse son prochain budget vacances. Deux ont fini dans des navires, la troisième dans un champ de force après qu’un prêtre ait compris que quelques choses clochent, ne voulant pas rejoindre le port à la nage. Rin aurait pu se poser la question de savoir si un minotaure ça nageait si elle ne s’était pas retrouvé encerclé par trois gardes royales. Et se fut ainsi qu’elle l’on lui offrit l’occasion de les suivre sous prétexte que les mercenaires, peu importe leurs mondes, était appelé à servir sous la bannière de Papua le temps que la crise se calme. Sachant que « l’occasion » rimait avec « enfumage », elle n’avait pas beaucoup le choix : soit c’était ce choix, soit elle était accusée d’espionnage. En ses temps trouble, il était naturel que la garde ne cherche pas à comprendre : A Lumen à l’époque où elle faisait partie de la garde, Riniya aurait fait de même.
Dans la cours du palais, elle n’était pas la seule dans ce cas. Ou si, la seule à avoir la veste d’en partir ouverte à cause de la chaleur suffocante du soleil et de la populace entassée, à laisser entrevoir une arme à feu futuriste et un carquois à moitié rempli à sa ceinture, sachant que l’arc était replié au moment des faits. Un bref regard à ce qui l’entourait lui fit assez vite comprendre qu’ici, il n’y avait que soit des gueules sales, soit des gueules cassés. Bref, du mercenaires et même du voyous de bas étages embauchés à la va-vite, sauf qu’ici, il y en avait pour tous les goûts, du mauvais au meilleur. L’elfe ne put que soupirer devant la situation, même si ses sens aiguisés lui feront entendre que plusieurs gardes s’étaient faits passer le mot la concernant. Coulée deux trirèmes juste par caprice, ça ne passait pas inaperçu, sauf ce que l’exploit en question, elle ne risquait de dorénavant plus le faire aussi facilement. Il restait à espérer qu’avec cette conversation de messe basse, on ne l’envoyait pas au casse-pipe comme la plupart de ses mercenaires ici présent pour repousser la guérilla qu’il y avait dans les quartiers portuaires.
« Terra, je t’aime bien, tu m’as manqué et j’ai apprécié de te retrouver, mais moi je n’ai qu’une envie : me payer un SPA avant de reprendre le boulot… Les mois sans solde, ça va quelques temps alors si maintenant tu pouvais me lâcher… »
Riniya ne faisait pas exception à la règle, comme beaucoup de badauds elle était présente au port au moment où les cloches sonnant l’invasion raisonnait. Elle, a attendre le navire commercial pour la transporter dans les endroits les plus reculer de Mijak et passer la frontière incognito, d’autres à attendre une quelconque livraison. Maintenant avec le recul, elle était bien contente de ne pas avoir pris la mer et être resté coincée à Papua depuis une semaine après sa petite escapade avec Lara en attendant un navire qui ne viendrait jamais : eux elle aurait tiré une drôle de tête à les croiser en mer et si couler une trirème ne lui faisait pas peur grâce à la merveilleuse invention que sont les quelques flèches explosifs qui lui restait, elle aurait quand même pris le bouillon avec le soutien des harpies. Qu’est ce que c’était chiant ses créatures : le fait que ça volaient, modifiait toutes les stratégies, aussi bien terrestre que navale !
Alors oui, deux mois sans soldes, elle pouvait se le permettre mais après avoir regardé discrètement dans ses jumelles après s’être éloigné de la foule, l’elfe pouvait en rajouter une troisième en se rendant compte qu’elle s’était retrouvée coincé dans une ville assiégée. Foutue olympiens, ce n’était pas comme si il était réputé à se contenter de prendre simplement une ville mais plutôt de mettre à feu et à sang celle-ci en espérant faire partie de ceux qui ont seulement les fers aux poignets. Eux plus le contingent pour mettre la ville en état de siège, elle était dans de beaux draps.
La galère aurait pu se terminé là, si la miss ne s’était pas fait prendre la main dans le sac à avoir tirer ses trois dernières flèches explosifs à cinq cents mètres sur les trirèmes pour… juste pour se calmer les nerfs de devoir revoir à la baisse son prochain budget vacances. Deux ont fini dans des navires, la troisième dans un champ de force après qu’un prêtre ait compris que quelques choses clochent, ne voulant pas rejoindre le port à la nage. Rin aurait pu se poser la question de savoir si un minotaure ça nageait si elle ne s’était pas retrouvé encerclé par trois gardes royales. Et se fut ainsi qu’elle l’on lui offrit l’occasion de les suivre sous prétexte que les mercenaires, peu importe leurs mondes, était appelé à servir sous la bannière de Papua le temps que la crise se calme. Sachant que « l’occasion » rimait avec « enfumage », elle n’avait pas beaucoup le choix : soit c’était ce choix, soit elle était accusée d’espionnage. En ses temps trouble, il était naturel que la garde ne cherche pas à comprendre : A Lumen à l’époque où elle faisait partie de la garde, Riniya aurait fait de même.
Dans la cours du palais, elle n’était pas la seule dans ce cas. Ou si, la seule à avoir la veste d’en partir ouverte à cause de la chaleur suffocante du soleil et de la populace entassée, à laisser entrevoir une arme à feu futuriste et un carquois à moitié rempli à sa ceinture, sachant que l’arc était replié au moment des faits. Un bref regard à ce qui l’entourait lui fit assez vite comprendre qu’ici, il n’y avait que soit des gueules sales, soit des gueules cassés. Bref, du mercenaires et même du voyous de bas étages embauchés à la va-vite, sauf qu’ici, il y en avait pour tous les goûts, du mauvais au meilleur. L’elfe ne put que soupirer devant la situation, même si ses sens aiguisés lui feront entendre que plusieurs gardes s’étaient faits passer le mot la concernant. Coulée deux trirèmes juste par caprice, ça ne passait pas inaperçu, sauf ce que l’exploit en question, elle ne risquait de dorénavant plus le faire aussi facilement. Il restait à espérer qu’avec cette conversation de messe basse, on ne l’envoyait pas au casse-pipe comme la plupart de ses mercenaires ici présent pour repousser la guérilla qu’il y avait dans les quartiers portuaires.
- Rhian Thoris
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- Demande de RP
« Bon, fermez vos gueules, et écoutez-moi ! Comme vous avez pu le voir, nous sommes envahis ! Nous ignorons exactement par qui, ni qui sont leurs motivations, mais…
- On est pas des putains de soldats, mec, on est des mercenaires !
- Je vous ai dit de la fermer, bordel ! Vous avez entendu parler des réquisitions d’État ? Que vous soyez mercenaire, fermier, ou un putain de cul-terreux, je m’en torche le cul comme d’une dernière guigne ! Nous avons besoin d’hommes, et vous avez été réquisitionnés ! Si vous êtes pas contents, sortez dehors, et allez vous faire éclater la tronche ! »
L’homme qui haranguait ainsi la foule s’appelait Ibn-al-Hassoun. Hassoun n’était pas n’importe qui, c’était un officier de l’armée papuanne, mais aussi un ancien mercenaire, un guerrier itinérant qui avait choisi de rejoindre l’armée papuanne il y a des années. Proche des guildes de mercenaires, il était donc le guerrier le plus à même de pouvoir faire obéir cette bande de vauriens et de malotrus. Devant eux, Hassoun inspirait la puissance et la sérénité. Guerrier avisé et expérimenté, il disposait de lourds gantelets de combat. Des gantelets incrustés de runes magiques ne faisant que le rendre encore plus dangereux, car permettant à Hassoun de déclencher des attaques magiques. L’homme disposait également d’une épée runique assez longue, comparable à une claymore dans le principe.
Face à l’invasion de la baie, la Couronne avait ordonné de réquisitionner tous les mercenaires possibles pour repousser les monstres.
« Mais je vous rassure, tas de vauriens, vous aurez droit à une récompense… Pour ceux qui survivent ! »
Ils discutaient dans l’une des cours inférieures du Palais. C’était une grande cour avec une fontaine et plusieurs jardins, des ogives en marquant le contour. Des archers se tenaient dans les hauteurs, surveillant surtout les horizons. On pouvait entendre les cloches de la ville, et on devinait l’intensité des combats.
« Tout ce que nous savons, c’est que nous affrontons manifestement la colère des Dieux olympiens. J’ignore pourquoi ceux-ci ont décidé de s’en prendre à nous, mais, si vous avez des mages dans vos rangs, ceux-ci ont dû vous dire que les flux magiques sont perturbés. L’attaque ne se limite pas qu’à Papua, mais, en attendant mieux, vous allez devoir vous sortir les doigts du cul, et défendre les positions stratégiques de la ville ! Aidez à l’évacuation des civils dans les zones sûres, et soyez assurés que la Couronne saura généreusement vous récompenser pour vos sacrifices !
- Et si nous refusons ?
- Refuser de répondre à une réquisition revient à commettre une infraction royale de haut niveau, un crime. Et, comme je n’aurai pas le temps de vous foutre au cachot… »
Hassoun frappa entre ses gants, provoquant une décharge magique.
« Je me fais bien comprendre ? »
Les contestations se calmèrent d’un coup. Le tocsin résonna alors, et plusieurs archers approchèrent.
« Commandant ! Des monstres s’approchent des remparts !
- Voilà une occasion de vous distinguer ! Je… »
Hassoun ne put terminer sa phrase, car des silhouettes bondirent par-dessus les remparts. Tenant de longues lances, des satyres faisaient irruption. Toutefois, le plus dangereux venait de l’allée principale menant au Palais, où plusieurs Olympiens s’avançaient, accompagnés de redoutables cyclopes, dont l’objectif était de défoncer les portes dorées marquant l’entrée du Palais royal…
- On est pas des putains de soldats, mec, on est des mercenaires !
- Je vous ai dit de la fermer, bordel ! Vous avez entendu parler des réquisitions d’État ? Que vous soyez mercenaire, fermier, ou un putain de cul-terreux, je m’en torche le cul comme d’une dernière guigne ! Nous avons besoin d’hommes, et vous avez été réquisitionnés ! Si vous êtes pas contents, sortez dehors, et allez vous faire éclater la tronche ! »
L’homme qui haranguait ainsi la foule s’appelait Ibn-al-Hassoun. Hassoun n’était pas n’importe qui, c’était un officier de l’armée papuanne, mais aussi un ancien mercenaire, un guerrier itinérant qui avait choisi de rejoindre l’armée papuanne il y a des années. Proche des guildes de mercenaires, il était donc le guerrier le plus à même de pouvoir faire obéir cette bande de vauriens et de malotrus. Devant eux, Hassoun inspirait la puissance et la sérénité. Guerrier avisé et expérimenté, il disposait de lourds gantelets de combat. Des gantelets incrustés de runes magiques ne faisant que le rendre encore plus dangereux, car permettant à Hassoun de déclencher des attaques magiques. L’homme disposait également d’une épée runique assez longue, comparable à une claymore dans le principe.
Face à l’invasion de la baie, la Couronne avait ordonné de réquisitionner tous les mercenaires possibles pour repousser les monstres.
« Mais je vous rassure, tas de vauriens, vous aurez droit à une récompense… Pour ceux qui survivent ! »
Ils discutaient dans l’une des cours inférieures du Palais. C’était une grande cour avec une fontaine et plusieurs jardins, des ogives en marquant le contour. Des archers se tenaient dans les hauteurs, surveillant surtout les horizons. On pouvait entendre les cloches de la ville, et on devinait l’intensité des combats.
« Tout ce que nous savons, c’est que nous affrontons manifestement la colère des Dieux olympiens. J’ignore pourquoi ceux-ci ont décidé de s’en prendre à nous, mais, si vous avez des mages dans vos rangs, ceux-ci ont dû vous dire que les flux magiques sont perturbés. L’attaque ne se limite pas qu’à Papua, mais, en attendant mieux, vous allez devoir vous sortir les doigts du cul, et défendre les positions stratégiques de la ville ! Aidez à l’évacuation des civils dans les zones sûres, et soyez assurés que la Couronne saura généreusement vous récompenser pour vos sacrifices !
- Et si nous refusons ?
- Refuser de répondre à une réquisition revient à commettre une infraction royale de haut niveau, un crime. Et, comme je n’aurai pas le temps de vous foutre au cachot… »
Hassoun frappa entre ses gants, provoquant une décharge magique.
« Je me fais bien comprendre ? »
Les contestations se calmèrent d’un coup. Le tocsin résonna alors, et plusieurs archers approchèrent.
« Commandant ! Des monstres s’approchent des remparts !
- Voilà une occasion de vous distinguer ! Je… »
Hassoun ne put terminer sa phrase, car des silhouettes bondirent par-dessus les remparts. Tenant de longues lances, des satyres faisaient irruption. Toutefois, le plus dangereux venait de l’allée principale menant au Palais, où plusieurs Olympiens s’avançaient, accompagnés de redoutables cyclopes, dont l’objectif était de défoncer les portes dorées marquant l’entrée du Palais royal…

DC de l'Observateur !
Pour toute demande de RP, envoyez un MP sur mon compte central, ce sera plus simple pour moi, et, ainsi, je ne risque pas de vous oublier !
Vous trouverez sur ce topic la liste de tous mes personnages jouables !
« Refuser de répondre à une réquisition revient à commettre à une infraction de haut niveau, c’est-à-dire un crime. »
Autant ce dénommé Hassoun le disait avec une énergie qui inspirait le respect, autant Riniya le marmonnait au même moment de façon non chaland puisqu'elle connaissait cette loi sur le bout des ongles. A quelques mots près, et avec le mot « royale » en moins, ça ne changeait pas beaucoup de Lumen ou des autres nations. Quant à savoir quel gratte papier à copier sur l’autre, c’était un tout autre débat. Mais maintenant qu’il en parlait, il était vrai qu’il y avait quelques perturbations dans la magie, les sorciers digne de ce nom devait s’en ronger les ongles et quant aux prêtres, n’en parlons-même pas ! Après, il y avait les chanceux, les élémentalistes comme Riniya, mais pour elle ses capacités magiques étaient assez minimes pour représenter une menace digne de ce nom, étant plus dangereuse avec un arc et des pièges.
Les ordres d’Hassoun était à la fois flou et clair : casser de l’Olympien. En l’écoutant, Rin avait surtout l’impression qu’il ne cherchait même pas à donner des ordres clairs, la plupart des personnes ici présentes n’étaient que des mercenaires ou des voyous qui savait surtout manier une arme. Tant qu’une épée tuait un Olympien, c’était toujours un ennemi de moins que les gardes s’occuperait. Et comme tout mercenaire mort est un mercenaire qui n’allait pas réclamer sa récompense, tout le monde y était gagnant. En fait, les seuls qui survivront ici, c’est soit les personnes intelligentes, soit les compagnies de mercenaires qui savent se serrer les coudes. Les autres ? De la chair à canon.
Et comme Riniya avait envie de faire partie de ceux qui voulait rester vivant pour être payé, autant dire qu’elle avait déjà sa petite idée d’aller en ville pour pourrir son prochain. Si elle préférait de loin crapahuter dans la forêt, elle savait tout aussi bien s’en sortir en guérilla urbaine, sa formation de mercenaires ayant beaucoup aidé dans ce domaine. Par contre les Satyres ne lui laissèrent pas beaucoup l’occasion, aussi bien à elle qu’autres hommes puisqu’il semblerait que le gradé d’un détachement ait décidé de frapper fort en espérant faire le plus de morts possibles tant que tout ce beau monde était réuni.
Devant un assaut aussi rapide, si toutes les personnes présentent ont eu le même réflexe de sortir les armes de leurs fourreaux, l’organisation n’y était pas. Rin entendit beaucoup de cris de là où elle était, beaucoup de remue-ménage aussi mais pas beaucoup d’ennemis alors qu’ils étaient là, faire une à deux têtes de moins que la plupart des personnes présentes n’aidant pas beaucoup dans un tel cas. Se fut surtout un des satyres qui se montra le premier, bondissant sur un homme d’une quarantaine d’années aux visages ravagés par le soleil de cette région. S’il hurla avec sa lance dans l’homoplate, celle-ci l’ayant fracturé, Rin qui n’était pas bien loin réagit pu enfin réagir en essayant sorti son pistolet de poing, ne voulant pas s’encombrer de son arc dans une foule désorganisée. Elle ne chercha pas non plus à comprendre en étant en full-auto, l’arme étant de petits calibres malgré sa réputation à traverser les protections classiques. Si le satyre s’écroula sur l’homme grièvement blessé, l’elfe nota qu’elle ne croulait pas sous les munitions en ayant vidé une bonne partie de son chargeur. L’autre bon côté, si on pouvait appeler cela un bon côté, les détonations auront fait écarter du monde, l’elfe étant plus libre de ses mouvements et n’étant plus bousculer. Le mauvais côté, la blonde avait attiré l’attention d’un autre satyre, qui commençait à prendre appui sur ses jambes pour bondir en l’air et très certainement, lui retomber dessus avec sa lance. Rin ne lui laissa pas ce plaisir, une flèche finissant par transpercer le tibia, figeant même dans le sol, la créature lâchant un cri de douleur. Et pourtant, il n’eut pas beaucoup l’occasion de se vider les poumons puisque Riniya courait vers lui, lui plantant à la main une flèche dans le cou de toutes ses forces, alors que d’un geste préparer à l’avance, elle reprenait la flèche qui avait immobilisé son adversaire, pour la décocher cette fois-ci en direction des murailles, où elle toucha un satyre qui s’en prenait aux archers.
Un gros boum, suivi de près de plusieurs massues qui s’abattait sur les portes des murailles du palais fit vite comprendre à Rin que l’attaque des Satyres n’était rien par rapport à ce qui allait se passer, à un tel point qu’elle courut rapidement aux marches pour monter aux murailles en laissant derrière elle les échanges de coups qu’il pouvait y avoir entre les mercenaires et les satyres. Il y avait plus urgent à gérer et ils devraient s’en sortir puisque la ville, au sein de cette enceinte, le nombre derrière eux et que l’effet de la surprise commençait à s’estomper !
Autant ce dénommé Hassoun le disait avec une énergie qui inspirait le respect, autant Riniya le marmonnait au même moment de façon non chaland puisqu'elle connaissait cette loi sur le bout des ongles. A quelques mots près, et avec le mot « royale » en moins, ça ne changeait pas beaucoup de Lumen ou des autres nations. Quant à savoir quel gratte papier à copier sur l’autre, c’était un tout autre débat. Mais maintenant qu’il en parlait, il était vrai qu’il y avait quelques perturbations dans la magie, les sorciers digne de ce nom devait s’en ronger les ongles et quant aux prêtres, n’en parlons-même pas ! Après, il y avait les chanceux, les élémentalistes comme Riniya, mais pour elle ses capacités magiques étaient assez minimes pour représenter une menace digne de ce nom, étant plus dangereuse avec un arc et des pièges.
Les ordres d’Hassoun était à la fois flou et clair : casser de l’Olympien. En l’écoutant, Rin avait surtout l’impression qu’il ne cherchait même pas à donner des ordres clairs, la plupart des personnes ici présentes n’étaient que des mercenaires ou des voyous qui savait surtout manier une arme. Tant qu’une épée tuait un Olympien, c’était toujours un ennemi de moins que les gardes s’occuperait. Et comme tout mercenaire mort est un mercenaire qui n’allait pas réclamer sa récompense, tout le monde y était gagnant. En fait, les seuls qui survivront ici, c’est soit les personnes intelligentes, soit les compagnies de mercenaires qui savent se serrer les coudes. Les autres ? De la chair à canon.
Et comme Riniya avait envie de faire partie de ceux qui voulait rester vivant pour être payé, autant dire qu’elle avait déjà sa petite idée d’aller en ville pour pourrir son prochain. Si elle préférait de loin crapahuter dans la forêt, elle savait tout aussi bien s’en sortir en guérilla urbaine, sa formation de mercenaires ayant beaucoup aidé dans ce domaine. Par contre les Satyres ne lui laissèrent pas beaucoup l’occasion, aussi bien à elle qu’autres hommes puisqu’il semblerait que le gradé d’un détachement ait décidé de frapper fort en espérant faire le plus de morts possibles tant que tout ce beau monde était réuni.
Devant un assaut aussi rapide, si toutes les personnes présentent ont eu le même réflexe de sortir les armes de leurs fourreaux, l’organisation n’y était pas. Rin entendit beaucoup de cris de là où elle était, beaucoup de remue-ménage aussi mais pas beaucoup d’ennemis alors qu’ils étaient là, faire une à deux têtes de moins que la plupart des personnes présentes n’aidant pas beaucoup dans un tel cas. Se fut surtout un des satyres qui se montra le premier, bondissant sur un homme d’une quarantaine d’années aux visages ravagés par le soleil de cette région. S’il hurla avec sa lance dans l’homoplate, celle-ci l’ayant fracturé, Rin qui n’était pas bien loin réagit pu enfin réagir en essayant sorti son pistolet de poing, ne voulant pas s’encombrer de son arc dans une foule désorganisée. Elle ne chercha pas non plus à comprendre en étant en full-auto, l’arme étant de petits calibres malgré sa réputation à traverser les protections classiques. Si le satyre s’écroula sur l’homme grièvement blessé, l’elfe nota qu’elle ne croulait pas sous les munitions en ayant vidé une bonne partie de son chargeur. L’autre bon côté, si on pouvait appeler cela un bon côté, les détonations auront fait écarter du monde, l’elfe étant plus libre de ses mouvements et n’étant plus bousculer. Le mauvais côté, la blonde avait attiré l’attention d’un autre satyre, qui commençait à prendre appui sur ses jambes pour bondir en l’air et très certainement, lui retomber dessus avec sa lance. Rin ne lui laissa pas ce plaisir, une flèche finissant par transpercer le tibia, figeant même dans le sol, la créature lâchant un cri de douleur. Et pourtant, il n’eut pas beaucoup l’occasion de se vider les poumons puisque Riniya courait vers lui, lui plantant à la main une flèche dans le cou de toutes ses forces, alors que d’un geste préparer à l’avance, elle reprenait la flèche qui avait immobilisé son adversaire, pour la décocher cette fois-ci en direction des murailles, où elle toucha un satyre qui s’en prenait aux archers.
Un gros boum, suivi de près de plusieurs massues qui s’abattait sur les portes des murailles du palais fit vite comprendre à Rin que l’attaque des Satyres n’était rien par rapport à ce qui allait se passer, à un tel point qu’elle courut rapidement aux marches pour monter aux murailles en laissant derrière elle les échanges de coups qu’il pouvait y avoir entre les mercenaires et les satyres. Il y avait plus urgent à gérer et ils devraient s’en sortir puisque la ville, au sein de cette enceinte, le nombre derrière eux et que l’effet de la surprise commençait à s’estomper !
- Rhian Thoris
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Un satyre courageux, téméraire, ou suicidaire, se rua précipitamment vers Hassoun, et bondit vers lui, dans un mouvement esthétique et mortel, en faisant tournoyer son bâton. Ils se battaient comme de longues lances, mais les utilisaient aussi comme appuis. Le bâton fila vers Hassoun, qui l’évita en faisant un pas de côté, et frappa ses poings magiques entre eux. Ses gantelets se heurtèrent, provoquant une puissante vibration sonore, une onde qui déstabilisa suffisamment le satyre pour que Hassoun le frappe au thorax. Le coup décolla le satyre, qui s’envola sur plusieurs mètres, et se fracassa violemment au sol. C’est ensuite que Hassoun entendit la détonation, et fronça les sourcils. Une femme, l’une de ces mercenaires sans foi ni loi que Hassoun méprisait au plus haut point, venait de sortir…
*Une arme prohibée ?*
Sous ce vocable, on désignait les armes interdites, celles émanant d’autres mondes. Comme un certain nombre de personnes de haut rang, Hassoun savait que Terra était reliée à d’autres mondes, des mondes parallèles où la technologie n’était pas au même niveau que celle de Terra. Pour éviter les risques d’anachronisme, il était interdit d’utiliser des armes émanant de ces mondes, une interdiction remontant à l’époque de l’Eld, où les Eldois envoyaient leurs pistoleros récupérer ces équipements. Une tradition ancestrale, vu que l’Eld n’existait plus. Il était néanmoins permis de douter de l’efficacité de son pistolet, vu qu’il fallut presque une dizaine de balles pour neutraliser un seul satyre, ce qui en attira évidemment d’autres sur la femme, qui se défendit alors avec un arc.
Les archers papuans étaient de leur côté partagés, et ceux sur les remparts extérieurs attaquaient les Olympiens assiégeant le Palais, tandis que ceux restés en retrait ciblaient les satyres. Hassoun ignorait clairement les intentions des Olympiens, mais, pour voir marcher ensemble des soldats olympiens et des monstres, il fallait assurément que leurs Dieux les aient ordonnés d’agir. De plus, beaucoup de ces soldats étaient des êtres réincarnés par la nécromancie, ce qui défiait l’entendement. Les Dieux Olympiens recourant à la nécromancie, une magie noire interdite…
Très rapidement, le combat se compliqua quand les cyclopes furent à la porte. Hassoun comprit immédiatement le danger, mais un autre satyre était en train de l’attaquer. Il esquiva prudemment son bâton, mais, le temps qu’il brandisse son épée, l’autre côté du bâton lui revenait droit dans l’autre sens, ce qui l’amena également à devoir le parer avec la pointe de son épée… Avant qu’une flèche ne transperce la crâne du satyre, tiré par un talentueux archer.
*Merde, les cyclopes !*
Les flèches des archers peinaient à percer leur peau, et, s’ils arrivaient à ouvrir la grande porte, le Palais ne serait plus sûr. Autrement dit, il allait falloir évacuer la Princesse Rhian et la Reine Herebos.
« Comment on en est arrivés là ? s’exclama Hassoun en rejoignant les escaliers menant au rempart.
- La bataille continue à faire rage dans la ville, il s’agit visiblement d’une division qui a contourné les principales zones de combat…
- Ou plutôt, ils ont pris le contrôle du boulevard central. »
Hassoun rejoignit le promontoire surplombant le corps de garde. Il fronça les sourcils en voyant l’elfette blonde, celle-là même qui avait utilisé son armé tantôt.
« Il faut repousser ces cyclopes !
- Nos flèches ne lui font pas grand-chose… »
Le commandant devait réfléchir. Ils n’avaient malheureusement pas d’huile bouillante en stock, et leurs troupes étaient dispersées. Que faire, dans ces conditions ? Hassoun réfléchissait rapidement, tandis que les portes continuaient à trembler.
« On va perdre les portes…
- Quoi ?!
- Il faut se replier dans les remparts intérieurs, nous combattrons les cyclopes dans la grande cour. »
Hassoun regarda alors l’elfette :
« Vous ! Nos protocoles d’évacuation prévoient en pareille circonstance de réunir la Princesse et la Reine. Filez à l’intérieur du Palais, dites aux serviteurs que je vous ai envoyé, il faut retrouver la Princesse Thoris, elle doit se trouver dans la chapelle du Palais. Remuez-vous ! »
Ce n’était plus qu’une question de minutes avant que les portes ne soient défoncées…
*Une arme prohibée ?*
Sous ce vocable, on désignait les armes interdites, celles émanant d’autres mondes. Comme un certain nombre de personnes de haut rang, Hassoun savait que Terra était reliée à d’autres mondes, des mondes parallèles où la technologie n’était pas au même niveau que celle de Terra. Pour éviter les risques d’anachronisme, il était interdit d’utiliser des armes émanant de ces mondes, une interdiction remontant à l’époque de l’Eld, où les Eldois envoyaient leurs pistoleros récupérer ces équipements. Une tradition ancestrale, vu que l’Eld n’existait plus. Il était néanmoins permis de douter de l’efficacité de son pistolet, vu qu’il fallut presque une dizaine de balles pour neutraliser un seul satyre, ce qui en attira évidemment d’autres sur la femme, qui se défendit alors avec un arc.
Les archers papuans étaient de leur côté partagés, et ceux sur les remparts extérieurs attaquaient les Olympiens assiégeant le Palais, tandis que ceux restés en retrait ciblaient les satyres. Hassoun ignorait clairement les intentions des Olympiens, mais, pour voir marcher ensemble des soldats olympiens et des monstres, il fallait assurément que leurs Dieux les aient ordonnés d’agir. De plus, beaucoup de ces soldats étaient des êtres réincarnés par la nécromancie, ce qui défiait l’entendement. Les Dieux Olympiens recourant à la nécromancie, une magie noire interdite…
Très rapidement, le combat se compliqua quand les cyclopes furent à la porte. Hassoun comprit immédiatement le danger, mais un autre satyre était en train de l’attaquer. Il esquiva prudemment son bâton, mais, le temps qu’il brandisse son épée, l’autre côté du bâton lui revenait droit dans l’autre sens, ce qui l’amena également à devoir le parer avec la pointe de son épée… Avant qu’une flèche ne transperce la crâne du satyre, tiré par un talentueux archer.
*Merde, les cyclopes !*
Les flèches des archers peinaient à percer leur peau, et, s’ils arrivaient à ouvrir la grande porte, le Palais ne serait plus sûr. Autrement dit, il allait falloir évacuer la Princesse Rhian et la Reine Herebos.
« Comment on en est arrivés là ? s’exclama Hassoun en rejoignant les escaliers menant au rempart.
- La bataille continue à faire rage dans la ville, il s’agit visiblement d’une division qui a contourné les principales zones de combat…
- Ou plutôt, ils ont pris le contrôle du boulevard central. »
Hassoun rejoignit le promontoire surplombant le corps de garde. Il fronça les sourcils en voyant l’elfette blonde, celle-là même qui avait utilisé son armé tantôt.
« Il faut repousser ces cyclopes !
- Nos flèches ne lui font pas grand-chose… »
Le commandant devait réfléchir. Ils n’avaient malheureusement pas d’huile bouillante en stock, et leurs troupes étaient dispersées. Que faire, dans ces conditions ? Hassoun réfléchissait rapidement, tandis que les portes continuaient à trembler.
« On va perdre les portes…
- Quoi ?!
- Il faut se replier dans les remparts intérieurs, nous combattrons les cyclopes dans la grande cour. »
Hassoun regarda alors l’elfette :
« Vous ! Nos protocoles d’évacuation prévoient en pareille circonstance de réunir la Princesse et la Reine. Filez à l’intérieur du Palais, dites aux serviteurs que je vous ai envoyé, il faut retrouver la Princesse Thoris, elle doit se trouver dans la chapelle du Palais. Remuez-vous ! »
Ce n’était plus qu’une question de minutes avant que les portes ne soient défoncées…

DC de l'Observateur !
Pour toute demande de RP, envoyez un MP sur mon compte central, ce sera plus simple pour moi, et, ainsi, je ne risque pas de vous oublier !
Vous trouverez sur ce topic la liste de tous mes personnages jouables !
Riniya venait de passer en l’espace d’un instant de louche à suspect. Bien sûr qu’elle aurait préféré utiliser le bon vieux cimeterre à sa ceinture mais dans une mêlée aussi chaotique, les compétences martiales ne faisaient pas tout, surtout face au coup en traître. Et en plus, même si l’elfe s’en sortait bien en arme blanche, elle ne pouvait pas se vanter de briller dans le domaine. Mais avec la guerre en cours, elle répondra de ses actes plus tard, quitte à ce que l’on lui confisque son matériel, recevoir un coup de pieds au cul et un bannissement de la ville après avoir négociée sa libération. Et en parlant de matériel technologique, autant il pouvait être très efficace, autant c’était aussi son talon d’Achille. A la base, elle ne prévoyait que pour une escapade à Papua et enquêter quelques mois comme elle l’avait faite, pas pour participer à un siège. Autant dire que même ses flèches et son arc risquait de devenir inutile avec le temps et de devoir régresser comme autrefois en se réadaptant avec ce qu’elle trouvait.
Et son carquois s’allégea bien comme il le fallait car se fut sur les murailles que Rin brilla le plus. Déjà en soulageant beaucoup les archers en confondant séance de balltrap avec deux Satyre qui venait de rejoindre la muraille en bondissant, l’un se prenant une flèche mortelle en plein visage en lui en arrachant une partie, le second fut plus chanceux puisqu’il ne fit que toucher à la jambe durant le saut, pour au bout du compte se vautrer contre les murailles. Et vint enfin ses foutus cyclopes… Autant ses monstres n’étaient pas réputé pour faire partie des espèces les plus futées, autant ils connaissent bien leur point faible : les archers ils évitent de les regarder dans les yeux. Certainement un souvenir d’Ulysse… Rajoutons des olympiens plus intelligents, ses gros balourds avaient des casques comme unique protection qui faisait que pour leur crever leur unique œil, il fallait bien s’y prendre.
Ceci, Rin s’en rendit compte après qu’une de ses flèches se soit figés dans le casque mais pas suffisament pour atteindre l’œil d’un des cyclopes qui portait un mât de bateau faisant office de bélier. L’elfette marqua une petite pause d’une seconde, où elle fut bien agacée de ce spectacle. La voix de Hasson l’interpella, jetant un regard vers celui-ci, faisant plusieurs gestes qui voulait en dire long sur la suite : se retrancher à l’intérieur du palais. Quoique, elle avait l’impression que de son côté, Rin avait quelques petites instructions en plus. Elle savait quoi faire mais avant cela, autant tenté le tout pour le tout, s’adressant à l’un des archers proches d’elle.
« Je vous laisse la suite… »
Les flèches ne passaient pas ? Les shrapnels le feront et quoi de mieux tirer une flèche sur une grenade au moment le plus opportun alors qu’elle est entre deux cyclopes qui s’apprêtait à redonner un coup de bélier dans la porte. Effet garanti, si l"explosion ne devait que tout au plus les sonner un peu, l’un lâcha d’un coup sec son pseudo bélier pour se tenir la tête (ou plutôt le casque), laissant sous-entendre qu’il venait de recevoir quelques choses de l’œil de désagréable et surtout de bien douloureux, le second hurla en entrant dans une rage sans nom, écrasant au passage quelques olympiens qui s’était massé devant la porte. Inutile de s’attarder sur les pronostics vitaux, Rin était certaine de lui avoir crevé son unique œil, tout comme elle venait de faire sauter son unique grenade.
Ceci fait, elle sauta de la muraille avant de lancer un sort de vent un mètre avant de toucher le sol, amortissant sa chute mais roulant malgré tout en boule pour éviter de se fêler quoique ce soit. La suite, elle sprinta vers l’intérieur du palais, laissant les gardes et les mercenaires gérer ce qu’il avait à gérer avant de faire de même. Elle avait des consignes, retrouver la Princesse.
Elle fut l’une des premières à arriver dans le hall, un endroit bien moins chaotique qu’à l’extérieur mais où les gardes et les quelques rares serviteurs n’étaient pas réellement rassuré avec les bruits de combats à l’extérieur. C’est une des servantes qui pressa le pas pour rejoindre très certainement un lieu sûr que Rin interpela sous un ton assez autoritaire, n’ayant pas trop le temps de prendre de gants.
« La chapelle où est-elle ? Hassoun m’envoie récupérer la Princesse. »
La méthode d’évacuation passait en second lieu : Rin ne la connaissait pas mais la Princesse certainement et seulement après elle avisera.
Et son carquois s’allégea bien comme il le fallait car se fut sur les murailles que Rin brilla le plus. Déjà en soulageant beaucoup les archers en confondant séance de balltrap avec deux Satyre qui venait de rejoindre la muraille en bondissant, l’un se prenant une flèche mortelle en plein visage en lui en arrachant une partie, le second fut plus chanceux puisqu’il ne fit que toucher à la jambe durant le saut, pour au bout du compte se vautrer contre les murailles. Et vint enfin ses foutus cyclopes… Autant ses monstres n’étaient pas réputé pour faire partie des espèces les plus futées, autant ils connaissent bien leur point faible : les archers ils évitent de les regarder dans les yeux. Certainement un souvenir d’Ulysse… Rajoutons des olympiens plus intelligents, ses gros balourds avaient des casques comme unique protection qui faisait que pour leur crever leur unique œil, il fallait bien s’y prendre.
Ceci, Rin s’en rendit compte après qu’une de ses flèches se soit figés dans le casque mais pas suffisament pour atteindre l’œil d’un des cyclopes qui portait un mât de bateau faisant office de bélier. L’elfette marqua une petite pause d’une seconde, où elle fut bien agacée de ce spectacle. La voix de Hasson l’interpella, jetant un regard vers celui-ci, faisant plusieurs gestes qui voulait en dire long sur la suite : se retrancher à l’intérieur du palais. Quoique, elle avait l’impression que de son côté, Rin avait quelques petites instructions en plus. Elle savait quoi faire mais avant cela, autant tenté le tout pour le tout, s’adressant à l’un des archers proches d’elle.
« Je vous laisse la suite… »
Les flèches ne passaient pas ? Les shrapnels le feront et quoi de mieux tirer une flèche sur une grenade au moment le plus opportun alors qu’elle est entre deux cyclopes qui s’apprêtait à redonner un coup de bélier dans la porte. Effet garanti, si l"explosion ne devait que tout au plus les sonner un peu, l’un lâcha d’un coup sec son pseudo bélier pour se tenir la tête (ou plutôt le casque), laissant sous-entendre qu’il venait de recevoir quelques choses de l’œil de désagréable et surtout de bien douloureux, le second hurla en entrant dans une rage sans nom, écrasant au passage quelques olympiens qui s’était massé devant la porte. Inutile de s’attarder sur les pronostics vitaux, Rin était certaine de lui avoir crevé son unique œil, tout comme elle venait de faire sauter son unique grenade.
Ceci fait, elle sauta de la muraille avant de lancer un sort de vent un mètre avant de toucher le sol, amortissant sa chute mais roulant malgré tout en boule pour éviter de se fêler quoique ce soit. La suite, elle sprinta vers l’intérieur du palais, laissant les gardes et les mercenaires gérer ce qu’il avait à gérer avant de faire de même. Elle avait des consignes, retrouver la Princesse.
Elle fut l’une des premières à arriver dans le hall, un endroit bien moins chaotique qu’à l’extérieur mais où les gardes et les quelques rares serviteurs n’étaient pas réellement rassuré avec les bruits de combats à l’extérieur. C’est une des servantes qui pressa le pas pour rejoindre très certainement un lieu sûr que Rin interpela sous un ton assez autoritaire, n’ayant pas trop le temps de prendre de gants.
« La chapelle où est-elle ? Hassoun m’envoie récupérer la Princesse. »
La méthode d’évacuation passait en second lieu : Rin ne la connaissait pas mais la Princesse certainement et seulement après elle avisera.
- Rhian Thoris
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- Demande de RP
Le Palais royal était assez grand, avec de multiples corridors, de halls, de couloirs internes, de murs intérieurs. Mais il n’avait pas vraiment de fonction défensive. Une fois l’enceinte centrale passée, le reste s’ouvrait bien plus facilement. C’était la raison pour laquelle Hassoun tenait tant que ça à protéger le corps de garde. Toutefois, quand Riniya pénétra dans l’atrium d’entrée, elle put voir que de multiples gardes s’affairaient. Papua avait été attaquée dans la surprise la plus incroyable. C’était visiblement un siège longuement préparé, et, vu les moyens déployés, les Olympiens n’avaient rien laissé au hasard.
Quand Riniya demanda la Princesse, on lui indiqua la direction de la chapelle. Pendant ce temps, la porte du Palais explosa, libérant plusieurs cyclopes, et d’autres gardes s’élancèrent.
« Repoussez-les !
- Il y en a qui se sont infiltrés à l’intérieur ! Ils sont passés par les souterrains !
- C’est impossible ! »
Sous le Palais royal, il y avait d’antiques souterrains, appartenant, selon la légende, à un ancien palais. D’aucuns disaient qu’il existait également des passages secrets permettant de rejoindre le Palais par ce biais. Que ce soit vrai ou non, les historiens avaient toujours débattu… Mais les Olympiens avaient trouvé un passage. Des guerriers ennemis apparurent ainsi depuis les souterrains du palais, affrontant les soldats papuans, soutenus par des Gorgones qui remontèrent en sifflant dangereusement.
La chapelle se trouvait sur une tour isolée du reste du Palais, accessible par un jardin. Mais, en chemin, Riniya dut affronter plusieurs ennemis.
« Ils se rendent vers la chapelle ! »
Plus elle s’approchait de la chapelle, et plus les ennemis étaient nombreux, s’accompagnant de terribles Gorgones. Ces créatures assoiffées de sang pouvaient vous transformer en pierre d’un regard, et retenaient les soldats tandis que plusieurs Spartiates s’étaient rendus dans le jardin, cherchant très manifestement à récupérer Rhian…
Quand Riniya demanda la Princesse, on lui indiqua la direction de la chapelle. Pendant ce temps, la porte du Palais explosa, libérant plusieurs cyclopes, et d’autres gardes s’élancèrent.
« Repoussez-les !
- Il y en a qui se sont infiltrés à l’intérieur ! Ils sont passés par les souterrains !
- C’est impossible ! »
Sous le Palais royal, il y avait d’antiques souterrains, appartenant, selon la légende, à un ancien palais. D’aucuns disaient qu’il existait également des passages secrets permettant de rejoindre le Palais par ce biais. Que ce soit vrai ou non, les historiens avaient toujours débattu… Mais les Olympiens avaient trouvé un passage. Des guerriers ennemis apparurent ainsi depuis les souterrains du palais, affrontant les soldats papuans, soutenus par des Gorgones qui remontèrent en sifflant dangereusement.
La chapelle se trouvait sur une tour isolée du reste du Palais, accessible par un jardin. Mais, en chemin, Riniya dut affronter plusieurs ennemis.
« Ils se rendent vers la chapelle ! »
Plus elle s’approchait de la chapelle, et plus les ennemis étaient nombreux, s’accompagnant de terribles Gorgones. Ces créatures assoiffées de sang pouvaient vous transformer en pierre d’un regard, et retenaient les soldats tandis que plusieurs Spartiates s’étaient rendus dans le jardin, cherchant très manifestement à récupérer Rhian…

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Le grabuge monta encore d’un cran derrière elle, sa petite mise en scène n’ayant fait gagner que quelques brèves minutes. Avec le recul, seuls les Dieux lui diront si cela avait été utile ou non, réponse que Rin n’aura certainement jamais, n’étant dans aucun de leur petit papier. Et quand des bruits de couloirs lui incitèrent de se presser davantage, elle avait déjà sa petite idée sur la façon dont les Olympiens avaient procédés. La divination pouvait parfois être une magie bien plus sournoise que la pire des nécromancies, surtout quand elle était bien préparée et, sans être intime les Olympiens, Riniya savait que parmi eux il y avait bon nombre d’oracle très compétent. Autant dire qu’un labyrinthe ne les faisait aucunement peur.
Elle n’aida pas les soldats de Papuans, ils avaient un rôle et ils n’hésiteraient pas à mourir pour leur cause, faisant assez vite comprendre à Rin que les passages secrets menant aux souterrains promettaient une fuite loin d’être de tout repos. Un bruit sourd l’alerta au fond d’un couloir, il s’agissait de la porte de la chapelle qui tentait d’être forcé. Un olympien s’y tenait, tentant de la défoncer à coup d’épaule, accompagné d’une gorgone qui semblait s’appatienter, griffant tant bien que mal une double porte en bois massif renforcé avec du fer. Proche de celle-ci, un soldat Papua pétrifier pendant que le second agonisait en se tenant le bras après avoir été visiblement mordu par un des serpents de la gorgone et ce malgré la blessure qu’il avait au ventre à cause d’un coup de glaive. L’attaque en ses lieux avaient beau être fulgurantes mais il semblerait que l’escorte de la Princesse les ai pris de vitesse en bloquant la porte de l’autre côté. A eux deux, peu de chance qu’elle ne soit forcé mais les renforts ne tarderont pas.
Ils ne s’attendaient pas non plus à voir arrivé l’elfe qui décocha précipitamment une flèche à une distance d’à peine cinq mètre avant que la gorgone ne se retourne. La flèche ne fut pas mortel mais lui transperçâ l’épaule, pour la clouer contre le mur. Le spartiate de son côté chargea la blonde qui, suite à un réflexe de survie, dégaina son cimeterre pour regarder plus le sol que véritablement son ennemi. Rin le savait, le regard de celle-ci était rivé sur sa personne, et elle n’avait pas le droit à l’erreur. Elle para le coup tant bien que mal, avant de lui donner un coup d’épaule pour le repousser. Moins fair-play que le soldat, elle n’hésita pas à le repousser d’un coup de pieds placé au ventre pour qu’il percute une gorgone. Les serpents faisant office de chevelure paniquèrent, la blessure du monstre lui faisant davantage de mal, ne tardèrent pas à mordre à plusieurs reprises un soldat pourtant du même côté qu’elle. Il en hurla de douleur. Un autre coup de cimeterre ne tarda pas à tomber, certes frapper un peu au hasard mais dont le coup arracha une partie du visage de la créature. Le second coup fut mortel, la tête finissant par rouler, proche du soldat qui s’écroulait, lui aussi mort empoisonné par les innombrable morsures.
Rin de son côté, soupira un bon coup. Une gorgone à géré pour elle, s’était déjà beaucoup alors plusieurs… elle n’aimerait pas être à la place de ses soldats. Retirant sa flèche, le bruit de la gorgone finit par tomber dans un bruit sourd là où les bruits de combat commençait à s’approcher.
« Princesse, c’est Hassoun qui m’envoie. Vous et votre loge pouvez sortir et vous devriez faire vite, je ne pourrais pas garantir votre sécurité bien longtemps. Cet endroit ne tiendra pas longtemps. »
Elle n’aida pas les soldats de Papuans, ils avaient un rôle et ils n’hésiteraient pas à mourir pour leur cause, faisant assez vite comprendre à Rin que les passages secrets menant aux souterrains promettaient une fuite loin d’être de tout repos. Un bruit sourd l’alerta au fond d’un couloir, il s’agissait de la porte de la chapelle qui tentait d’être forcé. Un olympien s’y tenait, tentant de la défoncer à coup d’épaule, accompagné d’une gorgone qui semblait s’appatienter, griffant tant bien que mal une double porte en bois massif renforcé avec du fer. Proche de celle-ci, un soldat Papua pétrifier pendant que le second agonisait en se tenant le bras après avoir été visiblement mordu par un des serpents de la gorgone et ce malgré la blessure qu’il avait au ventre à cause d’un coup de glaive. L’attaque en ses lieux avaient beau être fulgurantes mais il semblerait que l’escorte de la Princesse les ai pris de vitesse en bloquant la porte de l’autre côté. A eux deux, peu de chance qu’elle ne soit forcé mais les renforts ne tarderont pas.
Ils ne s’attendaient pas non plus à voir arrivé l’elfe qui décocha précipitamment une flèche à une distance d’à peine cinq mètre avant que la gorgone ne se retourne. La flèche ne fut pas mortel mais lui transperçâ l’épaule, pour la clouer contre le mur. Le spartiate de son côté chargea la blonde qui, suite à un réflexe de survie, dégaina son cimeterre pour regarder plus le sol que véritablement son ennemi. Rin le savait, le regard de celle-ci était rivé sur sa personne, et elle n’avait pas le droit à l’erreur. Elle para le coup tant bien que mal, avant de lui donner un coup d’épaule pour le repousser. Moins fair-play que le soldat, elle n’hésita pas à le repousser d’un coup de pieds placé au ventre pour qu’il percute une gorgone. Les serpents faisant office de chevelure paniquèrent, la blessure du monstre lui faisant davantage de mal, ne tardèrent pas à mordre à plusieurs reprises un soldat pourtant du même côté qu’elle. Il en hurla de douleur. Un autre coup de cimeterre ne tarda pas à tomber, certes frapper un peu au hasard mais dont le coup arracha une partie du visage de la créature. Le second coup fut mortel, la tête finissant par rouler, proche du soldat qui s’écroulait, lui aussi mort empoisonné par les innombrable morsures.
Rin de son côté, soupira un bon coup. Une gorgone à géré pour elle, s’était déjà beaucoup alors plusieurs… elle n’aimerait pas être à la place de ses soldats. Retirant sa flèche, le bruit de la gorgone finit par tomber dans un bruit sourd là où les bruits de combat commençait à s’approcher.
« Princesse, c’est Hassoun qui m’envoie. Vous et votre loge pouvez sortir et vous devriez faire vite, je ne pourrais pas garantir votre sécurité bien longtemps. Cet endroit ne tiendra pas longtemps. »
- Rhian Thoris
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- Demande de RP
La ville était en plein chaos. Les forces papuannes se regroupaient après avoir subi le premier choc, organisant les défenses de la ville. Dans la baie de Papua, les trirèmes olympiennes lançaient de multiples projectiles enflammés. Ils disposaient de lourdes balistes et catapultes montées sur les ponts, et balançaient des projections enflammées. La ville subissait un redoutable assaut, un état de siège violent, où, sans ménagement, sans concession, les envahisseurs les malmenaient douloureusement. Mais les Papuans tenaient bon. La défense s’organisait, aussi bien sur terre que sur mer.
Rhian, de son côté, entendit des coups sourds contre la porte de la chapelle, faisant paniquer les suivantes. Elle se redressa, et attrapa sa dague dorée. Elle avait appris à se battre auprès d’Herebos, mais, entre une cour d’entraînement et la situation réelle, il y avait forcément une grande différence.
« Princesse, il faut que vous vous cachiez, ils viennent pour vous !
- Je n’envisage pas de les laisser s’en prendre à vous.
- Mais, Princesse… »
La Papuanne secoua négativement la tête, comme pour rejeter les propositions des femmes. Elle était Rhian Thoris, la fille du Roi, la Princesse héritière du royaume de Papua. Elle ne comptait pas se terrer comme une lâche. Dehors, la bataille continuait à battre son plein. Visiblement, les Olympiens avaient réussi à infiltrer le palais royal, ce qui témoignait de la violence de leur assaut. Tout espoir était-il pour autant permis ? Rhian se refusait à y croire. Les renforts allaient venir, ça ne faisait aucune certitude ! Et, même si elle avait peur, si elle-même se mettait à flancher, les autres paniqueraient également.
D’autres coups résonnèrent contre la porte, et elle crispa ses mains sur le pommeau de sa dague.
« Repliez-vous derrière moi !
- Princesse !
- Obéissez ! » s’impatienta Rhian.
La porte s’ouvrit alors, et Rhian sursauta en voyant une jeune femme se rapprocher. Elle ne portait pas une armure olympienne, et semblait assez sûre d’elle. Elle parla d’Hassoun, et Rhian écarquilla les yeux sous la surprise.
*Hassoun ?*
Ce vieux forban continuait donc à assurer les défenses du fort ? C’était là une fantastique nouvelle ! Tout n’était peut-être pas aussi perdu que ça, finalement. Du moins, c’est tout ce qu’on pouvait espérer. Rhian hocha donc la tête devant la mystérieuse femme. Bien sûr, celle-ci pouvait lui mentir… Mais comment aurait-elle pu mentionner Hassoun autrement ?
« Très bien, je vais vous suivre…
- Princesse !
- Vous devriez venir aussi. Ici, la position n’est pas sécurisée, et il faut laisser le temps aux gardes de sécuriser le fort. »
Les courtisanes hésitèrent un peu, mais ne furent pas trop difficiles à convaincre, au vu de la position excentrée de la chapelle. Rhian commença donc à suivre Riniya, mais des satyres supplémentaires firent éruption au fond du jardin. Elle fila alors vers la droite, vers une porte dérobée, ce qui les amena à descendre un escalier. Celui-ci les conduisit à un autre jardin, plus grand, avec une grande fontaine, des rangées de parterres floraux soigneusement entretenus, et un accès direct vers les soldats. Mais Rhian ne suivit pas les prêtresses, et resta près de la mystérieuse elfe.
Elle connaissait les plans d’évacuation d’urgence.
« Les ennemis en auront surtout après moi, je ne peux pas rester près d’elles sans leur faire courir un grand danger. Quand le palais est compromis, les protocoles d’urgence concernant la famille royale prévoient de se réfugier ailleurs. Et, avant que je n’aille prier pour espérer en vain l’aide des Dieux, ma mère m’a indiqué qu’elle allait se rendre au port. Il existe un passage secret depuis le harem royal pour y aller. »
C’était donc leur prochaine destination… Mais y aller ne serait sûrement pas aussi simple que ce qu’on pouvait croire de prime abord.
Rhian, de son côté, entendit des coups sourds contre la porte de la chapelle, faisant paniquer les suivantes. Elle se redressa, et attrapa sa dague dorée. Elle avait appris à se battre auprès d’Herebos, mais, entre une cour d’entraînement et la situation réelle, il y avait forcément une grande différence.
« Princesse, il faut que vous vous cachiez, ils viennent pour vous !
- Je n’envisage pas de les laisser s’en prendre à vous.
- Mais, Princesse… »
La Papuanne secoua négativement la tête, comme pour rejeter les propositions des femmes. Elle était Rhian Thoris, la fille du Roi, la Princesse héritière du royaume de Papua. Elle ne comptait pas se terrer comme une lâche. Dehors, la bataille continuait à battre son plein. Visiblement, les Olympiens avaient réussi à infiltrer le palais royal, ce qui témoignait de la violence de leur assaut. Tout espoir était-il pour autant permis ? Rhian se refusait à y croire. Les renforts allaient venir, ça ne faisait aucune certitude ! Et, même si elle avait peur, si elle-même se mettait à flancher, les autres paniqueraient également.
D’autres coups résonnèrent contre la porte, et elle crispa ses mains sur le pommeau de sa dague.
« Repliez-vous derrière moi !
- Princesse !
- Obéissez ! » s’impatienta Rhian.
La porte s’ouvrit alors, et Rhian sursauta en voyant une jeune femme se rapprocher. Elle ne portait pas une armure olympienne, et semblait assez sûre d’elle. Elle parla d’Hassoun, et Rhian écarquilla les yeux sous la surprise.
*Hassoun ?*
Ce vieux forban continuait donc à assurer les défenses du fort ? C’était là une fantastique nouvelle ! Tout n’était peut-être pas aussi perdu que ça, finalement. Du moins, c’est tout ce qu’on pouvait espérer. Rhian hocha donc la tête devant la mystérieuse femme. Bien sûr, celle-ci pouvait lui mentir… Mais comment aurait-elle pu mentionner Hassoun autrement ?
« Très bien, je vais vous suivre…
- Princesse !
- Vous devriez venir aussi. Ici, la position n’est pas sécurisée, et il faut laisser le temps aux gardes de sécuriser le fort. »
Les courtisanes hésitèrent un peu, mais ne furent pas trop difficiles à convaincre, au vu de la position excentrée de la chapelle. Rhian commença donc à suivre Riniya, mais des satyres supplémentaires firent éruption au fond du jardin. Elle fila alors vers la droite, vers une porte dérobée, ce qui les amena à descendre un escalier. Celui-ci les conduisit à un autre jardin, plus grand, avec une grande fontaine, des rangées de parterres floraux soigneusement entretenus, et un accès direct vers les soldats. Mais Rhian ne suivit pas les prêtresses, et resta près de la mystérieuse elfe.
Elle connaissait les plans d’évacuation d’urgence.
« Les ennemis en auront surtout après moi, je ne peux pas rester près d’elles sans leur faire courir un grand danger. Quand le palais est compromis, les protocoles d’urgence concernant la famille royale prévoient de se réfugier ailleurs. Et, avant que je n’aille prier pour espérer en vain l’aide des Dieux, ma mère m’a indiqué qu’elle allait se rendre au port. Il existe un passage secret depuis le harem royal pour y aller. »
C’était donc leur prochaine destination… Mais y aller ne serait sûrement pas aussi simple que ce qu’on pouvait croire de prime abord.

DC de l'Observateur !
Pour toute demande de RP, envoyez un MP sur mon compte central, ce sera plus simple pour moi, et, ainsi, je ne risque pas de vous oublier !
Vous trouverez sur ce topic la liste de tous mes personnages jouables !
La Princesse ne tarda pas trop à lui ouvrir, à un moment où le regard de Rin fixait davantage le couloir et où, les deux seuls brefs regards en direction fut au moment où elle avait entendu la Princesse lever légèrement la voix, et l’autre la porte tirée. La brune savait se faire obéir tout en gardant son sang-froid, un comme tous les Thoris en somme. Tant mieux car l’elfe ne saurait pas comment gérer une hystérique en temps normal, manquant de tact et parfois, d’un peu de diplomatie. Heureusement dirait-elle, les plans d’évacuation, la mercenaire ne pouvait compter que sur Rhian.
« Je vous suis. Hassoun m’a parler du protocole sans avoir le temps de m’en dire plus. »
L’elfe avait beau être mercenaire, ne lui dire qu’elle n’avait que la Princesse à protéger, elle comprenait qu’elle n’avait non pas une personne à protégé mais plusieurs avec la loge de la Princesse, qu’elle comprenait parfaitement qu’il ne fallait pas les abandonner à un tel point que Riniya ne mit même pas le sujet sur la table. Sur le coup, elle croyait même que la princesse se dirigeait vers l’un de ses passages secrets auquel elle devait l’escorter et fut tout autant surprise que les servantes de la voir refermer quand Rhian referma le passage derrière elle…
« C’est tout à votre honneur, Princesse, mais j’espère que cet acte de générosité ne vous mènera pas à votre perte. Je suis plus à l’aise à affronter des créatures classiques et des êtres vivants plus classiques que des créatures mythologiques. »
Et que je n’aimerais pas devoir m’expliquer à votre père ou à votre frère si par malheur il devait vous arriver quelques choses ? Rin serait tentée de terminer sa phrase par cela, mais elle parlait à une princesse et à défaut de connaître le protocole d’évacuation de la famille royale, elle connaissait un minimum le protocole de politesse devant ladite royauté.
La rôdeuse se colla contre le mur pour laisser passer un petit groupe de soldats accompagné d’une gorgone qui se dirigeait vers le dernier endroit où Rhian soupçonnait d’être vu. Qu’ils perdent leur temps à la chapelle si ses Olympiens le désirent, elle ne les empêchera pas.
« J’ignore si les rumeurs comme quoi on peut trouver un serpent dans des harems sont vrais, j’espère que c'est un minimum sélectif concernant les rampants car je trouve les cobras diablement plus mignons que les gorgones… »
Les bruits de pas s’était bien éloignés, de l’autre des bruits de combat mais à en juger le signe de Riniya, l’endroit était pour le moment sécurisé.
« Je vous suis. Hassoun m’a parler du protocole sans avoir le temps de m’en dire plus. »
L’elfe avait beau être mercenaire, ne lui dire qu’elle n’avait que la Princesse à protéger, elle comprenait qu’elle n’avait non pas une personne à protégé mais plusieurs avec la loge de la Princesse, qu’elle comprenait parfaitement qu’il ne fallait pas les abandonner à un tel point que Riniya ne mit même pas le sujet sur la table. Sur le coup, elle croyait même que la princesse se dirigeait vers l’un de ses passages secrets auquel elle devait l’escorter et fut tout autant surprise que les servantes de la voir refermer quand Rhian referma le passage derrière elle…
« C’est tout à votre honneur, Princesse, mais j’espère que cet acte de générosité ne vous mènera pas à votre perte. Je suis plus à l’aise à affronter des créatures classiques et des êtres vivants plus classiques que des créatures mythologiques. »
Et que je n’aimerais pas devoir m’expliquer à votre père ou à votre frère si par malheur il devait vous arriver quelques choses ? Rin serait tentée de terminer sa phrase par cela, mais elle parlait à une princesse et à défaut de connaître le protocole d’évacuation de la famille royale, elle connaissait un minimum le protocole de politesse devant ladite royauté.
La rôdeuse se colla contre le mur pour laisser passer un petit groupe de soldats accompagné d’une gorgone qui se dirigeait vers le dernier endroit où Rhian soupçonnait d’être vu. Qu’ils perdent leur temps à la chapelle si ses Olympiens le désirent, elle ne les empêchera pas.
« J’ignore si les rumeurs comme quoi on peut trouver un serpent dans des harems sont vrais, j’espère que c'est un minimum sélectif concernant les rampants car je trouve les cobras diablement plus mignons que les gorgones… »
Les bruits de pas s’était bien éloignés, de l’autre des bruits de combat mais à en juger le signe de Riniya, l’endroit était pour le moment sécurisé.
- Rhian Thoris
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- Demande de RP
La question de la femme sur les serpents fit sourire Rhian.
« Les seuls serpents du harem, ma chérie, ce sont des femmes vénéneuses et sensuelles qui te perdent dans leurs courbes et dans leurs soupirs. »
Des créatures peut-être plus terribles encore que les serpents normaux ! Quoi qu’il en soit, Rhian et Riniya s’enfoncèrent dans les coursives du Palais, vers le harem. Celui-ci formait une sorte de structure interne au Palais, accessible par un grand hall avec un escalier d’intérieur au milieu du Palais. De l’extérieur, on le reconnaissait à son toit, formant un dôme doré qui se redressait au milieu des murs et des tours de la forteresse. Tout en marchant, Rhian entendait les sons et les bruits de la bataille. Par les persiennes et les fenêtres, elle pouvait voir des fumées noires s’élevant de la ville. La capitale avait été attaquée par surprise, mais Rhian devait se montrer confiante. Les Papuans étaient des guerriers, une nation de conquérants et de bretteurs. Les envahisseurs ne l’emporteraient pas aussi facilement !
Rhian et Riniya ne croisèrent aucun ennemi en chemin, jusqu’à rejoindre le hall du harem. Il y avait habituellement une dizaine de gardes, mais l’antichambre était vide, sans aucun doute parce que les gardes avaient escorté les courtisanes hors du harem. Rhian se dépêcha de grimper les marches. L’accès au harem était verrouillé par une lourde porte massive en or à double battant. Elle avait la clef, bien sûr, et rentra à l’intérieur.
Le harem se présentait sous la forme d’un grand hall central de forme sphérique, avec un toit ouvrant. Plusieurs fontaines étaient là, et, tout autour de cette pièce centrale, un long couloir sphérique l’encerclait, séparé de la pièce centrale par un mur, et se trouvant sous le hall central, au niveau du sol. Autrement dit, le hall central était légèrement surélevé. Les chambres des concubines se trouvaient le long de ce couloir, par de multiples ouvertures. D’autres halls étaient également accessibles par ce biais. L’ensemble était très élégant, et très agréable. Le harem était un véritable écosystème interne, avec une cuisine, une salle de stockage, des salons de loisir. Rhian, qui aimait s’y perdre, eut le cœur glacé en voyant que les Olympiens étaient en train de le souiller.
Dans le hall central, des hoplites se retournèrent vers elles.
« C’est elle, la Princesse de Papua !
- Le Seigneur Arès souhaite que nous la capturions. »
Arès ? Rhian se pinça les lèvres.
*Alors, ce sont bien les Dieux olympiens… Je ne peux y croire !*
Sans être une spécialiste en matière de mythologie, Rhian savait que les Olympiens formaient une puissante famille divine, qui étaient historiquement vénérés par les Eldois. Les hoplites les regardèrent.
« Vous n’avez pas le droit de nous attaquer ! Rendez-vous ! »
Les Olympiens haussèrent les épaules, manifestement amusés.
« Capturez-là, et tuez l’autre ! »
Rhian avait appris à se battre auprès d’Herebos, et sortit sa dague. Même si celle-ci était avant tout décorative, ce qu’illustrait les joyaux ornant la lame, c’était malgré tout une dague redoutable. Une dague en or, très tranchante. Il n’y avait plus aucun garde ici, et les deux femmes allaient par conséquent devoir encore se battre pour quitter le Palais !
« Les seuls serpents du harem, ma chérie, ce sont des femmes vénéneuses et sensuelles qui te perdent dans leurs courbes et dans leurs soupirs. »
Des créatures peut-être plus terribles encore que les serpents normaux ! Quoi qu’il en soit, Rhian et Riniya s’enfoncèrent dans les coursives du Palais, vers le harem. Celui-ci formait une sorte de structure interne au Palais, accessible par un grand hall avec un escalier d’intérieur au milieu du Palais. De l’extérieur, on le reconnaissait à son toit, formant un dôme doré qui se redressait au milieu des murs et des tours de la forteresse. Tout en marchant, Rhian entendait les sons et les bruits de la bataille. Par les persiennes et les fenêtres, elle pouvait voir des fumées noires s’élevant de la ville. La capitale avait été attaquée par surprise, mais Rhian devait se montrer confiante. Les Papuans étaient des guerriers, une nation de conquérants et de bretteurs. Les envahisseurs ne l’emporteraient pas aussi facilement !
Rhian et Riniya ne croisèrent aucun ennemi en chemin, jusqu’à rejoindre le hall du harem. Il y avait habituellement une dizaine de gardes, mais l’antichambre était vide, sans aucun doute parce que les gardes avaient escorté les courtisanes hors du harem. Rhian se dépêcha de grimper les marches. L’accès au harem était verrouillé par une lourde porte massive en or à double battant. Elle avait la clef, bien sûr, et rentra à l’intérieur.
Le harem se présentait sous la forme d’un grand hall central de forme sphérique, avec un toit ouvrant. Plusieurs fontaines étaient là, et, tout autour de cette pièce centrale, un long couloir sphérique l’encerclait, séparé de la pièce centrale par un mur, et se trouvant sous le hall central, au niveau du sol. Autrement dit, le hall central était légèrement surélevé. Les chambres des concubines se trouvaient le long de ce couloir, par de multiples ouvertures. D’autres halls étaient également accessibles par ce biais. L’ensemble était très élégant, et très agréable. Le harem était un véritable écosystème interne, avec une cuisine, une salle de stockage, des salons de loisir. Rhian, qui aimait s’y perdre, eut le cœur glacé en voyant que les Olympiens étaient en train de le souiller.
Dans le hall central, des hoplites se retournèrent vers elles.
« C’est elle, la Princesse de Papua !
- Le Seigneur Arès souhaite que nous la capturions. »
Arès ? Rhian se pinça les lèvres.
*Alors, ce sont bien les Dieux olympiens… Je ne peux y croire !*
Sans être une spécialiste en matière de mythologie, Rhian savait que les Olympiens formaient une puissante famille divine, qui étaient historiquement vénérés par les Eldois. Les hoplites les regardèrent.
« Vous n’avez pas le droit de nous attaquer ! Rendez-vous ! »
Les Olympiens haussèrent les épaules, manifestement amusés.
« Capturez-là, et tuez l’autre ! »
Rhian avait appris à se battre auprès d’Herebos, et sortit sa dague. Même si celle-ci était avant tout décorative, ce qu’illustrait les joyaux ornant la lame, c’était malgré tout une dague redoutable. Une dague en or, très tranchante. Il n’y avait plus aucun garde ici, et les deux femmes allaient par conséquent devoir encore se battre pour quitter le Palais !

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Riniya était le genre d’individu qui aimait les choses magnifiques et qui savaient les apprécier. On pourrait mettre cela sur le dos de la culture elfe du Bosquet mais dans ses mœurs on pouvait rajouter le penchant un peu trop forcé du confort et la luxure qui ferait tourner de l’œil ses chers parents. La blonde reculait à chaque fois pour retourner les voir, mais si elle s’en sortait, juste pour voir la tête qu’ils feront en voyant ce qu’elle était devenue vaudrait peut-être le détour à lui tout seul.
« Je ne pensais pas visiter un jour les harems du Papua. »
Ça ne serait pas mal de parler de cela en plein milieu d’un repas familial pour faire réagir ses deux coincés de parents. En même temps, elle se demandait parfois comment sa mère avait pu se retrouver enceinte de sa sœur et elle puisqu’elle prenait certainement plus de plaisir à caresser son bâton ancestral remis depuis des générations que de toucher le service trois pièces de son mari. Après la récompense, cela valait peut-être le coup de survivre à tout prix juste pour voir cela… surtout avec la petite escouade de cinq olympiens qui les attendaient. C’était la seconde fois que Rin suspectait une magie divine dans cette histoire, les prophéties et autres ils méritaient bien leurs oracles pour que l’ennemi ne se mette pas à chercher trop hasard des informations qu’ils ne pourraient pas y avoir accès normalement. Ils avaient l’avantage du nombre, et aussi sur l’entrainement par rapport aux deux femmes sur certains domaines car ils restaient avant tous des guerriers, la fine fleur d’Arès à les entendre. L’elfe savait qu’elle allait devoir jouer le tout pour le tout si elle ne voulait pas tomber sous le nombre. Et surtout ne pas trop tarder si les deux femmes ne voulaient pas finir par voir arriver des renforts.
« Leurs oracles et leurs prédictions commencent à me saouler mais alors d’une force… »
Seulement après le mot « force », les témoins de la scène commenceront à sentir un bref courant d’air, Rin ayant lâcher une formule à la va-vite pour ne serait-ce qu’optimiser ses déplacements, alors que d’un doigt discret, elle venait de régler son arc au maximum de sa puissance, peu importe si la batterie de cette arme fondait comme neige au soleil, montrant le fil énergétique s’intensifier. Sans perdre une seconde, celui qui l’avait appelé « l’autre » reçut assez rapidement une flèche et il aura beau avoir eu le réflexe de monter le bouclier au niveau du torse, la flèche venait de forcer une partie de celui-ci, le brisant partiellement. La flèche tua sur le coup, avant de s’écraser et se briser contre un pilier.
Si un pilum s’écrasa à sa position, Rin avait bouger pour à la fois se déplacer sur le côté d’une rapidité hors du commun. Pourtant les soldats en face ne restèrent pas les bras croisés et deux d’entre eux foncèrent sur elle, même si l’un d’eux connu partiellement le sort de son confrère en se retrouvant avec une épaule partiellement arrachée. A la fois vivant et mort vivant, l’elfe eut la surprise de le voir arriver bien assez vite sur elle après avoir parer le premier coup de glaive avec son arc, coupant le glaive avec le faisceau quitte à ce que le reste de la lame endommageait son arme. L’elfe eut même le vice de rapprocher la corde au cou du soldat pour lui ouvrir la gorge. Le deuxième coup de glaive du blessé ne tarda pas à tomber, l’elfe se décidant de lâcher son arc pour dévier le coup de manière plus qu’approximative avec son cimeterre. Plus qu’approximative car elle enclencha le bouclier énergétique par réflexe, en ne sachant pas si l’arme allait réellement passer sa garde ou non. Le réflexe de l’homme, gère gêner par la blessure, fut toutefois de reculer après avoir été témoin de l’effet.
« Hérétique, les seigneurs de l’olympe méprise des êtres in- »
Règle numéro un pendant un combat, on ne parlait pas. Règle numéro deux, pendant un combat le premier à réagir était souvent maître d’un combat. Riniya ne lâcha pas l’affaire en fonçant sur lui, frappant son adversaire de toutes ses forces contre son glaive pour le faire reculer. Son pire ennemi fut la marche derrière lui, où il se retrouva bien assez vite sur les fesses avant une elfe sur lui, qui lui donna un coup de genou au torse avant de s’appuyer dessus, approchant petit à petit son cimeterre du cou de son adversaire en y mettant tout son poids en plus de sa force.
Une flèche ricocha mais contre le bouclier énergétique, son regard se portant sur le cinquième adversaire avec un sourire assez mauvais pendant que les gargouillis de son adversaire se faisait entendre. Pas de chance, elle offrait son dos à un archer mais le gadget était surtout créé pour les armes à projectiles, et il allait devoir tirer encore longtemps s’il voulait l’atteindre. Sauf si cet archer se décidait de lui foncer dessus au glaive, ce qui serait dans ce cas, plus problématique.
« Je ne pensais pas visiter un jour les harems du Papua. »
Ça ne serait pas mal de parler de cela en plein milieu d’un repas familial pour faire réagir ses deux coincés de parents. En même temps, elle se demandait parfois comment sa mère avait pu se retrouver enceinte de sa sœur et elle puisqu’elle prenait certainement plus de plaisir à caresser son bâton ancestral remis depuis des générations que de toucher le service trois pièces de son mari. Après la récompense, cela valait peut-être le coup de survivre à tout prix juste pour voir cela… surtout avec la petite escouade de cinq olympiens qui les attendaient. C’était la seconde fois que Rin suspectait une magie divine dans cette histoire, les prophéties et autres ils méritaient bien leurs oracles pour que l’ennemi ne se mette pas à chercher trop hasard des informations qu’ils ne pourraient pas y avoir accès normalement. Ils avaient l’avantage du nombre, et aussi sur l’entrainement par rapport aux deux femmes sur certains domaines car ils restaient avant tous des guerriers, la fine fleur d’Arès à les entendre. L’elfe savait qu’elle allait devoir jouer le tout pour le tout si elle ne voulait pas tomber sous le nombre. Et surtout ne pas trop tarder si les deux femmes ne voulaient pas finir par voir arriver des renforts.
« Leurs oracles et leurs prédictions commencent à me saouler mais alors d’une force… »
Seulement après le mot « force », les témoins de la scène commenceront à sentir un bref courant d’air, Rin ayant lâcher une formule à la va-vite pour ne serait-ce qu’optimiser ses déplacements, alors que d’un doigt discret, elle venait de régler son arc au maximum de sa puissance, peu importe si la batterie de cette arme fondait comme neige au soleil, montrant le fil énergétique s’intensifier. Sans perdre une seconde, celui qui l’avait appelé « l’autre » reçut assez rapidement une flèche et il aura beau avoir eu le réflexe de monter le bouclier au niveau du torse, la flèche venait de forcer une partie de celui-ci, le brisant partiellement. La flèche tua sur le coup, avant de s’écraser et se briser contre un pilier.
Si un pilum s’écrasa à sa position, Rin avait bouger pour à la fois se déplacer sur le côté d’une rapidité hors du commun. Pourtant les soldats en face ne restèrent pas les bras croisés et deux d’entre eux foncèrent sur elle, même si l’un d’eux connu partiellement le sort de son confrère en se retrouvant avec une épaule partiellement arrachée. A la fois vivant et mort vivant, l’elfe eut la surprise de le voir arriver bien assez vite sur elle après avoir parer le premier coup de glaive avec son arc, coupant le glaive avec le faisceau quitte à ce que le reste de la lame endommageait son arme. L’elfe eut même le vice de rapprocher la corde au cou du soldat pour lui ouvrir la gorge. Le deuxième coup de glaive du blessé ne tarda pas à tomber, l’elfe se décidant de lâcher son arc pour dévier le coup de manière plus qu’approximative avec son cimeterre. Plus qu’approximative car elle enclencha le bouclier énergétique par réflexe, en ne sachant pas si l’arme allait réellement passer sa garde ou non. Le réflexe de l’homme, gère gêner par la blessure, fut toutefois de reculer après avoir été témoin de l’effet.
« Hérétique, les seigneurs de l’olympe méprise des êtres in- »
Règle numéro un pendant un combat, on ne parlait pas. Règle numéro deux, pendant un combat le premier à réagir était souvent maître d’un combat. Riniya ne lâcha pas l’affaire en fonçant sur lui, frappant son adversaire de toutes ses forces contre son glaive pour le faire reculer. Son pire ennemi fut la marche derrière lui, où il se retrouva bien assez vite sur les fesses avant une elfe sur lui, qui lui donna un coup de genou au torse avant de s’appuyer dessus, approchant petit à petit son cimeterre du cou de son adversaire en y mettant tout son poids en plus de sa force.
Une flèche ricocha mais contre le bouclier énergétique, son regard se portant sur le cinquième adversaire avec un sourire assez mauvais pendant que les gargouillis de son adversaire se faisait entendre. Pas de chance, elle offrait son dos à un archer mais le gadget était surtout créé pour les armes à projectiles, et il allait devoir tirer encore longtemps s’il voulait l’atteindre. Sauf si cet archer se décidait de lui foncer dessus au glaive, ce qui serait dans ce cas, plus problématique.
- Rhian Thoris
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- Enregistré le : 17 sept. 2024 07:49
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- Demande de RP
Rhian avait des gardes du corps chez elle. Ses tigres, ou encore Fallah… Mais ses trois tigres avaient dû être amenés en sécurité, et Fallah devait se trouver dans la ville, ou à l’entrée du Palais, obéissant à Hassoun pour repousser les Olympiens. Il ne s’agissait clairement pas d’une simple attaque de monstres. Des soldats se tenaient devant eux, et, à voir leurs yeux verdâtres, ils n’étaient pas vivants.
*On dirait de la nécromancie…*
Ceci étant dit, il ne s’agissait pas de simples zombies. Mis à part leurs yeux, ils agissaient très naturellement, et étaient même capables de parler et de réfléchir. Quel nécromancien pouvait bien faire ça ? Les nécromanciens dans les nécropoles s’entouraient de zombies décérébrés, de Draugirs, car ils étaient incapables de faire des sorts plus perfectionnés. Était-ce là l’illustration du pouvoir infini des Dieux ? Papua avait aussi ses propres Dieux, mais la famille olympienne avait toujours surclassé les autres. Pouvaient-ils faire ça ? Rhian n’aurait jamais cru qu’une telle chose était possible… Mais cela expliquait bien des choses.
Dans les temps antiques, avant même que l’Empire n’existe, l’Olympe s’était dotée d’une puissante force de frappe, une armée qu’elle avait utilisé pour protéger la Tour. Le royaume de l’Eld avait diffusé la religion olympienne dans les premières années de son existence, avant que la religion elle-même ne se développe, et ne devienne monothéiste. Mais les Olympiens disposaient d’une énorme armée en stock, qu’ils avaient su ramener de l’outre-tombe, par l’effet d’un quelconque sortilège obscur et confus. Et, maintenant, des hoplites foulaient de leurs pieds le harem royal de Papua. Rhian resta prudemment en retrait, tandis que Riniya se mit à les affronter. L’elfe avait pour elle un équipement de haut niveau, ce qui amena Rhian à se dire qu’elle devait sans doute venir de Tekworld, ce monde parallèle au leur, où la technologie était bien plus avancée.
Rhian, elle, avait appris à se battre auprès d’Herebos, son frère, mais elle n’avait jamais eu l’occasion de pratiquer. Sa main moite serrait la base de sa dague dorée, tandis que Riniya affrontait seule les hoplites. Son arc énergétique était redoutable, formant aussi bien une arme à distance qu’une arme de combat, puisqu’elle l’utilisa pour égorger un hoplite. Rhian vit au moins avec satisfaction que les hoplites semblaient mourir comme n’importe qui d’autre. L’hoplite égorgé s’écroula sur le sol, libérant une gerbe de sang.
La Princesse vit alors qu’un archer s’était glissé dans le dos de la femme, et bandait son arc vers elle, risquant de l’atteindre dans un angle mort. Les hoplites avaient compris que la femme avait un bouclier énergétique, mais Rhian constata qu’ils maîtrisaient aussi la magie, car la flèche s’enflamma, s’apprêtant à fondre sur le bouclier. La Princesse bondit alors vers l’homme, et le frappa d’un coup d’épaule, l’envoyant s’étaler sur le sol, au milieu de coussins finement brodés et de dorures. Surpris, le guerrier spartiate poussa un grognement, et chercha à s’emparer de sa dague. À califourchon sur lui, Rhian leva bien haut ses mains, tenant sa dague, et l’abattit violemment sur son torse, le transperçant. Les yeux de l’Olympien s’écarquillèrent, et elle le vit convulser devant elle, la lueur verdâtre étincelante dans ses yeux disparaissant progressivement, s’amenuisant au fur et à mesure que la vie le quittait.
Rhian se retourna ensuite. Riniya était redoutable, aussi dangereuse que Fallah. Fort heureusement, il y avait assez peu d’ennemis ici, même si le harem avait été souillé par le sang de ces monstres. Or, dans la plus pure tradition papuanne, le harem ressemblait à un sanctuaire, un foyer sûr et protégé. En tout cas, Riniya avait réussi à en terminer.
« Merci, Rinaya… Il faut y aller, maintenant. Je n’arrive pas à croire qu’ils se soient rendus jusqu’ici… »
Rhian prit les devants, tâchant de reprendre son calme. Tuer un ennemi n’avait rien procuré en elle, aucun sentiment de joie, ni même de honte. Ces types étaient en train de les envahir, et elle ignorait leurs motivations. Elle se dirigea vers le fond du harem, et rejoignit l’un des salons adjacents. Des odeurs d’encens flottaient dans l’air. C’était un salon de détente, avec des sofas, et même un comptoir où il y avait des liqueurs et des bouteilles. Rhian alla devant une statue en forme de tigre, et récupéra sa dague. Précautionneusement, elle retira de celle-ci une pierre précieuse incrustée dessus, un rubis écarlate, qu’elle posa ensuite sur le collier du tigre. Un pan de mur derrière la statue se mit alors à trembler, tandis que les yeux de la statue s’illuminèrent… Puis le pan de mur pivota, laissant apparaître une ouverture sur un couloir plongé dans la pénombre.
« Voilà notre issue, Riniya… Ce couloir conduit aux souterrains du Palais. Une partie condamnée. A priori, nous n’y rencontrerons pas d’autres Olympiens, mais il y a des monstres qui errent par là. Enfin, c’est le meilleur moyen de rejoindre la ville, et de retrouver l’armée. »
Rhian ne quittait le Palais que pour mieux y revenir.
*On dirait de la nécromancie…*
Ceci étant dit, il ne s’agissait pas de simples zombies. Mis à part leurs yeux, ils agissaient très naturellement, et étaient même capables de parler et de réfléchir. Quel nécromancien pouvait bien faire ça ? Les nécromanciens dans les nécropoles s’entouraient de zombies décérébrés, de Draugirs, car ils étaient incapables de faire des sorts plus perfectionnés. Était-ce là l’illustration du pouvoir infini des Dieux ? Papua avait aussi ses propres Dieux, mais la famille olympienne avait toujours surclassé les autres. Pouvaient-ils faire ça ? Rhian n’aurait jamais cru qu’une telle chose était possible… Mais cela expliquait bien des choses.
Dans les temps antiques, avant même que l’Empire n’existe, l’Olympe s’était dotée d’une puissante force de frappe, une armée qu’elle avait utilisé pour protéger la Tour. Le royaume de l’Eld avait diffusé la religion olympienne dans les premières années de son existence, avant que la religion elle-même ne se développe, et ne devienne monothéiste. Mais les Olympiens disposaient d’une énorme armée en stock, qu’ils avaient su ramener de l’outre-tombe, par l’effet d’un quelconque sortilège obscur et confus. Et, maintenant, des hoplites foulaient de leurs pieds le harem royal de Papua. Rhian resta prudemment en retrait, tandis que Riniya se mit à les affronter. L’elfe avait pour elle un équipement de haut niveau, ce qui amena Rhian à se dire qu’elle devait sans doute venir de Tekworld, ce monde parallèle au leur, où la technologie était bien plus avancée.
Rhian, elle, avait appris à se battre auprès d’Herebos, son frère, mais elle n’avait jamais eu l’occasion de pratiquer. Sa main moite serrait la base de sa dague dorée, tandis que Riniya affrontait seule les hoplites. Son arc énergétique était redoutable, formant aussi bien une arme à distance qu’une arme de combat, puisqu’elle l’utilisa pour égorger un hoplite. Rhian vit au moins avec satisfaction que les hoplites semblaient mourir comme n’importe qui d’autre. L’hoplite égorgé s’écroula sur le sol, libérant une gerbe de sang.
La Princesse vit alors qu’un archer s’était glissé dans le dos de la femme, et bandait son arc vers elle, risquant de l’atteindre dans un angle mort. Les hoplites avaient compris que la femme avait un bouclier énergétique, mais Rhian constata qu’ils maîtrisaient aussi la magie, car la flèche s’enflamma, s’apprêtant à fondre sur le bouclier. La Princesse bondit alors vers l’homme, et le frappa d’un coup d’épaule, l’envoyant s’étaler sur le sol, au milieu de coussins finement brodés et de dorures. Surpris, le guerrier spartiate poussa un grognement, et chercha à s’emparer de sa dague. À califourchon sur lui, Rhian leva bien haut ses mains, tenant sa dague, et l’abattit violemment sur son torse, le transperçant. Les yeux de l’Olympien s’écarquillèrent, et elle le vit convulser devant elle, la lueur verdâtre étincelante dans ses yeux disparaissant progressivement, s’amenuisant au fur et à mesure que la vie le quittait.
Rhian se retourna ensuite. Riniya était redoutable, aussi dangereuse que Fallah. Fort heureusement, il y avait assez peu d’ennemis ici, même si le harem avait été souillé par le sang de ces monstres. Or, dans la plus pure tradition papuanne, le harem ressemblait à un sanctuaire, un foyer sûr et protégé. En tout cas, Riniya avait réussi à en terminer.
« Merci, Rinaya… Il faut y aller, maintenant. Je n’arrive pas à croire qu’ils se soient rendus jusqu’ici… »
Rhian prit les devants, tâchant de reprendre son calme. Tuer un ennemi n’avait rien procuré en elle, aucun sentiment de joie, ni même de honte. Ces types étaient en train de les envahir, et elle ignorait leurs motivations. Elle se dirigea vers le fond du harem, et rejoignit l’un des salons adjacents. Des odeurs d’encens flottaient dans l’air. C’était un salon de détente, avec des sofas, et même un comptoir où il y avait des liqueurs et des bouteilles. Rhian alla devant une statue en forme de tigre, et récupéra sa dague. Précautionneusement, elle retira de celle-ci une pierre précieuse incrustée dessus, un rubis écarlate, qu’elle posa ensuite sur le collier du tigre. Un pan de mur derrière la statue se mit alors à trembler, tandis que les yeux de la statue s’illuminèrent… Puis le pan de mur pivota, laissant apparaître une ouverture sur un couloir plongé dans la pénombre.
« Voilà notre issue, Riniya… Ce couloir conduit aux souterrains du Palais. Une partie condamnée. A priori, nous n’y rencontrerons pas d’autres Olympiens, mais il y a des monstres qui errent par là. Enfin, c’est le meilleur moyen de rejoindre la ville, et de retrouver l’armée. »
Rhian ne quittait le Palais que pour mieux y revenir.

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Ce petit sourire de satisfaction se transforma assez vite à quelques proches de l’agacements lorsque Rin vit la flèche commencer à s’enflammer. Ce n’était pas du tout ce qu’elle avait prévu ! La confiance envers le matériel uatéen commença à s’envoler à partir de ce moment-là, les réflexions de l’elfe s’étalant surtout sur un « passera ou ne passera pas ? » qu’elle n’appréciait guère en même temps normal. L’ex rôdeuse était comme beaucoup de monde, elle n’aimait pas jouer sa vie à la roulette russe, bien que la situation actuelle ressemblait bien plus à du pile ou face.
En voulant se dégager, Riniya eut la désagréable surprise de voir l’hoplite au seuil de sa mort, égorger, lui attraper le poignet de la main qui tenait le cimeterre. Elle l’avait égorgée, mais comptait emporter Riniya avec lui en comptant sur son frère d’arme pour y parvenir. Impossible de le faire lâcher aussi rapidement, l’elfe s’imaginait déjà la flèche fondre sur elle, et ne compter que sur sa bonne étoile pour espérer que le bouclier énergétique fasse le reste. Bien sûr qu’elle ne s’était pas contentée de prier, les prières n’ayant jamais été son fort, et si elle tenta d’attraper son pistolet, c’était surtout de la mauvaise main avec un adversaire dans un angle mort. Encore fallait-il qu’elle en ait le temps !
Se fut à ce moment précis que Rhian intervint. L’elfe avait si occupé ses adversaires que le dernier hoplite avait sous-estimé la menace que pouvait représenter la Princesse. La flèche finit sa course contre un pilier assez loin de Rin. Pendant que la Princesse planta son adversaire, l’elfe eut le temps de se dépêtrer du cadavre, assez gêner d’une situation dont elle ne s’attendait pas vraiment et pourtant logique. Ses hommes avaient déjà connu la mort, rien de plus naturel pour eux de mourir de nouveau pour leurs Dieux. Malgré cela, se retrouver face à ce genre de morts-vivants intelligents étaient une nouveauté aussi bien pour elle que pour Rhian.
Toujours un peu gêner, ramassant son arc, ce n’était pas à la Princesse de s’occuper des ennemis, même si l’elfe était satisfaite de savoir qu’elle était capable de se défendre. Rin ne put s’empêcher de tenter de changer de sujet en tentant de blaguer un peu sur la scène dont elle venait d’être témoin. La Princesse put aussi remarquer qu’elle commençait à se servir sur ses adversaires, en prenant ses flèches, signe qu’elle commençait à arriver au bout des limites de son équipement.
« Rassurez-moi, en temps normal les invités du harem ne finissent pas tous ainsi ? Et euh… merci pour le coup de main. »
Léger rire nerveux, ce n’était pas à elle de remercier les personnes dont elle était censée protéger. Les passages secrets et les mécanismes n’avaient jamais été un point fort de l’elfe, où ses anciens domaines d’expertises concernaient bien plus sur ce qui était formé de façon naturelle. Suite à la petite escapade avec Lara, elle commençait à s’habituer à ses mécanismes secrets, même si les trouver par simples déductions sans compter sur son matériel, il y avait encore beaucoup de chemins à parcourir.
« Heureuse de l’entendre dans ce cas, ça me rappellera l’époque où j’avais mon unité d’éclaireur à Lumen. Je suis plus à l’aise sur ce qui est naturel que devant ses… je n’sais quoi… »
Se fut dit avec un certain dégout en regardant les quelques cadavres présents dans cet harem dorénavant souiller par le sang. Si elle se plaça devant la Princesse, elle attrapa une torche éteinte qu’elle alluma magiquement avec une simple étincelle de feu avant de lui tendre. Sa vision d’elfe suffisait amplement et tant que Rhian savait où elle allait, Rin était plus à l’aise dans ses souterrains que devant ses olympiens mort vivant, peu importe la monstruosité qu’elle pouvait rencontrer dedans.
En voulant se dégager, Riniya eut la désagréable surprise de voir l’hoplite au seuil de sa mort, égorger, lui attraper le poignet de la main qui tenait le cimeterre. Elle l’avait égorgée, mais comptait emporter Riniya avec lui en comptant sur son frère d’arme pour y parvenir. Impossible de le faire lâcher aussi rapidement, l’elfe s’imaginait déjà la flèche fondre sur elle, et ne compter que sur sa bonne étoile pour espérer que le bouclier énergétique fasse le reste. Bien sûr qu’elle ne s’était pas contentée de prier, les prières n’ayant jamais été son fort, et si elle tenta d’attraper son pistolet, c’était surtout de la mauvaise main avec un adversaire dans un angle mort. Encore fallait-il qu’elle en ait le temps !
Se fut à ce moment précis que Rhian intervint. L’elfe avait si occupé ses adversaires que le dernier hoplite avait sous-estimé la menace que pouvait représenter la Princesse. La flèche finit sa course contre un pilier assez loin de Rin. Pendant que la Princesse planta son adversaire, l’elfe eut le temps de se dépêtrer du cadavre, assez gêner d’une situation dont elle ne s’attendait pas vraiment et pourtant logique. Ses hommes avaient déjà connu la mort, rien de plus naturel pour eux de mourir de nouveau pour leurs Dieux. Malgré cela, se retrouver face à ce genre de morts-vivants intelligents étaient une nouveauté aussi bien pour elle que pour Rhian.
Toujours un peu gêner, ramassant son arc, ce n’était pas à la Princesse de s’occuper des ennemis, même si l’elfe était satisfaite de savoir qu’elle était capable de se défendre. Rin ne put s’empêcher de tenter de changer de sujet en tentant de blaguer un peu sur la scène dont elle venait d’être témoin. La Princesse put aussi remarquer qu’elle commençait à se servir sur ses adversaires, en prenant ses flèches, signe qu’elle commençait à arriver au bout des limites de son équipement.
« Rassurez-moi, en temps normal les invités du harem ne finissent pas tous ainsi ? Et euh… merci pour le coup de main. »
Léger rire nerveux, ce n’était pas à elle de remercier les personnes dont elle était censée protéger. Les passages secrets et les mécanismes n’avaient jamais été un point fort de l’elfe, où ses anciens domaines d’expertises concernaient bien plus sur ce qui était formé de façon naturelle. Suite à la petite escapade avec Lara, elle commençait à s’habituer à ses mécanismes secrets, même si les trouver par simples déductions sans compter sur son matériel, il y avait encore beaucoup de chemins à parcourir.
« Heureuse de l’entendre dans ce cas, ça me rappellera l’époque où j’avais mon unité d’éclaireur à Lumen. Je suis plus à l’aise sur ce qui est naturel que devant ses… je n’sais quoi… »
Se fut dit avec un certain dégout en regardant les quelques cadavres présents dans cet harem dorénavant souiller par le sang. Si elle se plaça devant la Princesse, elle attrapa une torche éteinte qu’elle alluma magiquement avec une simple étincelle de feu avant de lui tendre. Sa vision d’elfe suffisait amplement et tant que Rhian savait où elle allait, Rin était plus à l’aise dans ses souterrains que devant ses olympiens mort vivant, peu importe la monstruosité qu’elle pouvait rencontrer dedans.
- Rhian Thoris
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« Habituellement, les invités s’écroulent surtout de fatigue… » répliqua rapidement Rhian, sans insister davantage.
Fallait-il vraiment préciser ce qu’elle entendait par là ? Néanmoins, elle partageait les interrogations et les inquiétudes de Riniya au sujet des monstres. Rhian observa également un cadavre avant de s’enfoncer dans le tunnel. Ils se décomposaient rapidement, signe qu’ils avaient été ramenés à la vie.
« Mais je n’ai encore jamais vu de morts comme ça. Les nécromanciens fabriquent, soit des Draugirs qui peuvent manipuler des armes, soit des zombies décérébrés. Mais ceux-ci peuvent parler, manipuler des armes… Je n’ai encore jamais vu ça, en réalité. »
Les Dieux olympiens étaient-ils si puissants ? Rhian, en réalité, n’en savait rien, mais ne pouvait que le craindre.
« Vous avez servi à Lumen ? Je vous croyais originaire d’un autre monde, vu votre technologie de pointe. »
Rhian faisait la conversation pour évacuer la tension. Le Palais de Papua abritait de profonds souterrains, et même, selon certains, un palais souterrain, l’ancien palais, désormais condamné, car dangereux. Des créatures nécrophages venaient des profondeurs de la terre y rôdaient, ainsi que des monstres typiques de la région, comme des momies, des scorpions géants, etc… Régulièrement, les autorités envoyaient des bataillons pour pacifier la zone, mais il était assez difficile d’endiguer tout cela. Il y avait beaucoup de grottes là-dessous, et des monstres assez dangereux. Ceux-ci, néanmoins, se concentraient principalement autour de l’ancien palais.
Le problème, c’est que Rhian n’avait pas de carte avec elle. Elle savait qu’il existait des souterrains par ici, mais encore fallait-il trouver les bons. Le duo s’avança longuement dans le couloir, jusqu’à descendre un long escalier en colimaçon. Un escalier ancestral fait de pierre, avec des toiles d’araignées qui avaient poussé sauvagement un peu partout.
En bas de l’escalier, il y avait plusieurs couloirs partant dans chaque direction, et Rhian regarda autour d’elle.
« Hm… Je n’avais encore jamais eu à emprunter ces souterrains jusqu’ici. Mais je suppose que nous sommes sous les jardins, alors… »
C’était assez approximatif, mais Rhian essayait de localiser leur position. Elle désigna alors un couloir, et fila par là. Les contours devenaient plus pierreux, signe qu’elles rejoignaient des grottes, s’éloignant ainsi du palais… Ce qui était plutôt bonne chose. Cependant, elles allaient nécessairement tomber sur des monstres…
*Au moins, ici, je n’entends plus les bruits de la bataille…*
Dans la pénombre, les pièces dorées qu’elle avait sur son corps s’illuminaient, formant alors une sorte d’éclairage, confirmant le caractère enchanté de cette tenue. Rhian, de son côté, avait un étrange pressentiment…
…Comme si elle avait le sentiment qu’on les suivait de près.
Fallait-il vraiment préciser ce qu’elle entendait par là ? Néanmoins, elle partageait les interrogations et les inquiétudes de Riniya au sujet des monstres. Rhian observa également un cadavre avant de s’enfoncer dans le tunnel. Ils se décomposaient rapidement, signe qu’ils avaient été ramenés à la vie.
« Mais je n’ai encore jamais vu de morts comme ça. Les nécromanciens fabriquent, soit des Draugirs qui peuvent manipuler des armes, soit des zombies décérébrés. Mais ceux-ci peuvent parler, manipuler des armes… Je n’ai encore jamais vu ça, en réalité. »
Les Dieux olympiens étaient-ils si puissants ? Rhian, en réalité, n’en savait rien, mais ne pouvait que le craindre.
« Vous avez servi à Lumen ? Je vous croyais originaire d’un autre monde, vu votre technologie de pointe. »
Rhian faisait la conversation pour évacuer la tension. Le Palais de Papua abritait de profonds souterrains, et même, selon certains, un palais souterrain, l’ancien palais, désormais condamné, car dangereux. Des créatures nécrophages venaient des profondeurs de la terre y rôdaient, ainsi que des monstres typiques de la région, comme des momies, des scorpions géants, etc… Régulièrement, les autorités envoyaient des bataillons pour pacifier la zone, mais il était assez difficile d’endiguer tout cela. Il y avait beaucoup de grottes là-dessous, et des monstres assez dangereux. Ceux-ci, néanmoins, se concentraient principalement autour de l’ancien palais.
Le problème, c’est que Rhian n’avait pas de carte avec elle. Elle savait qu’il existait des souterrains par ici, mais encore fallait-il trouver les bons. Le duo s’avança longuement dans le couloir, jusqu’à descendre un long escalier en colimaçon. Un escalier ancestral fait de pierre, avec des toiles d’araignées qui avaient poussé sauvagement un peu partout.
En bas de l’escalier, il y avait plusieurs couloirs partant dans chaque direction, et Rhian regarda autour d’elle.
« Hm… Je n’avais encore jamais eu à emprunter ces souterrains jusqu’ici. Mais je suppose que nous sommes sous les jardins, alors… »
C’était assez approximatif, mais Rhian essayait de localiser leur position. Elle désigna alors un couloir, et fila par là. Les contours devenaient plus pierreux, signe qu’elles rejoignaient des grottes, s’éloignant ainsi du palais… Ce qui était plutôt bonne chose. Cependant, elles allaient nécessairement tomber sur des monstres…
*Au moins, ici, je n’entends plus les bruits de la bataille…*
Dans la pénombre, les pièces dorées qu’elle avait sur son corps s’illuminaient, formant alors une sorte d’éclairage, confirmant le caractère enchanté de cette tenue. Rhian, de son côté, avait un étrange pressentiment…
…Comme si elle avait le sentiment qu’on les suivait de près.

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Riniya n'en doutait pas, sinon le harem de Papua n'aurait pas la réputation qu'il méritait. Bon après, les connaissances de l'elfe dans le domaine des grands harems se limitait beaucoup à des clubs privés ou à des plages pour se faire draguer par des mecs tout droit sorti des clichés du surfeur californien. En même temps à Auris, ce n'était pas comme si elle avait l'embarras du choix... même si la prudence était de mise si elle ne voulait pas finir dans une cave droguée, ou vendu à un réseau illégal d'esclaves. Mais il faut vivre dangereuse, cela rendait les choses toujours plus excitantes. Et une mercenaire, c'était réputé pour savoir mordre même si c'était aucunement écrit sur son front.
« Ses morts vivants, ça relève du divin, mais je pense que poser la question directement à Hadès est une mauvaise idée vu que son frangin Le vieux barbue a l'air de l'avoir mauvaise pour une raison qui a l'air de vous échapper à vous aussi. »
La magie divine, c'était comme les rituels ou les différents domaines d'arcanes, l'elfe n'y connaissait rien. Elle a des origines de druide, son domaine de prédilection restait les éléments, et des éléments basiques qui plus est. De toute manière elle n'avait pas une tête à passé sa vie dans les études magiques et les seuls livres qu'elle prenait la peine d'ouvrir n'était rien d'autres que des sujets de cartographie, de faune et de flore.
Elle lâcha un petit soupire, suivi d'un léger sourire. Tout cela remonte à quand ? Y a prescription depuis ?
« Capitaine dans la 15ème unité d'éclaireur de Lumen, portée disparu depuis... pfiou... plus de 10 ans ? Vous allez me dire que vous n'avez pas de leçon à recevoir de quelqu'un que vous auriez pu accuser d'espionnage à cette époque, mais vous devriez surveiller un peu ce qui se passe sur vos terres : On est tombé sur des trafiquants d'armes d'autres monde et ce n'était pas si loin d'ici. J'ai été laisser pour morte, après m'être retrouver dans un autre univers par accident. »
Rin n'avait pas dit la raison de sa présence dans la région, mais avec le recul il était facile de le découvrir. Bornée ? S'en était certainement la cause. Après, elle ne pouvait pas spécialement en vouloir à Papua dont les patrouilleurs devaient surtout surveiller, des dunes de sable, des brigands et encore des dunes de sable.
Elle parle elle parle, c'était surtout que la question avait réussi à la tracasser et ce malgré le léger sourire de sa part. Juste qu'à chaque fois que l'elfe avait sa crise de nostalgie, elle en avait irrémédiablement gros sur le cœur puisque la perte de ladite unité, était dû à son caractère bornée pour montrer à ses supérieurs qu'elle avait raison. Le problème de parler, ça attirait du monde et ses sens d'elfe pouvait se venter d'être fin, l'amplificateur de son qu'elle portait était meilleur. Elle s'arrêta avant le détour d'un couloir, le premier réflexe étant de jeter la torche dans le couloir pour avoir les deux mains de libre. A défaut d'avoir pu surprendre les deux femmes, une forme ne tarda pas à se montrer.
Une momie d'un genre assez particulier. Lui, de son vivant, il a dû un peu trop vénérer Sobek pour avoir cette gueule de crocodile. Et ses deux mètres passés en disant long sur sa force physique hors du commun, leurs barrant le passage, s’apprêtant à s'avancer. Du côté de Rin, si elle resta sur la défensive pour avoir tirer le cimeterre, de sa main libre elle avait réussi à canaliser le feu de la torche. Encore deux mètres, et ça va être une torche humaine. Le problème, le combat ne risque pas d'être terminé pour autant.
« Ses morts vivants, ça relève du divin, mais je pense que poser la question directement à Hadès est une mauvaise idée vu que son frangin Le vieux barbue a l'air de l'avoir mauvaise pour une raison qui a l'air de vous échapper à vous aussi. »
La magie divine, c'était comme les rituels ou les différents domaines d'arcanes, l'elfe n'y connaissait rien. Elle a des origines de druide, son domaine de prédilection restait les éléments, et des éléments basiques qui plus est. De toute manière elle n'avait pas une tête à passé sa vie dans les études magiques et les seuls livres qu'elle prenait la peine d'ouvrir n'était rien d'autres que des sujets de cartographie, de faune et de flore.
Elle lâcha un petit soupire, suivi d'un léger sourire. Tout cela remonte à quand ? Y a prescription depuis ?
« Capitaine dans la 15ème unité d'éclaireur de Lumen, portée disparu depuis... pfiou... plus de 10 ans ? Vous allez me dire que vous n'avez pas de leçon à recevoir de quelqu'un que vous auriez pu accuser d'espionnage à cette époque, mais vous devriez surveiller un peu ce qui se passe sur vos terres : On est tombé sur des trafiquants d'armes d'autres monde et ce n'était pas si loin d'ici. J'ai été laisser pour morte, après m'être retrouver dans un autre univers par accident. »
Rin n'avait pas dit la raison de sa présence dans la région, mais avec le recul il était facile de le découvrir. Bornée ? S'en était certainement la cause. Après, elle ne pouvait pas spécialement en vouloir à Papua dont les patrouilleurs devaient surtout surveiller, des dunes de sable, des brigands et encore des dunes de sable.
Elle parle elle parle, c'était surtout que la question avait réussi à la tracasser et ce malgré le léger sourire de sa part. Juste qu'à chaque fois que l'elfe avait sa crise de nostalgie, elle en avait irrémédiablement gros sur le cœur puisque la perte de ladite unité, était dû à son caractère bornée pour montrer à ses supérieurs qu'elle avait raison. Le problème de parler, ça attirait du monde et ses sens d'elfe pouvait se venter d'être fin, l'amplificateur de son qu'elle portait était meilleur. Elle s'arrêta avant le détour d'un couloir, le premier réflexe étant de jeter la torche dans le couloir pour avoir les deux mains de libre. A défaut d'avoir pu surprendre les deux femmes, une forme ne tarda pas à se montrer.
Une momie d'un genre assez particulier. Lui, de son vivant, il a dû un peu trop vénérer Sobek pour avoir cette gueule de crocodile. Et ses deux mètres passés en disant long sur sa force physique hors du commun, leurs barrant le passage, s’apprêtant à s'avancer. Du côté de Rin, si elle resta sur la défensive pour avoir tirer le cimeterre, de sa main libre elle avait réussi à canaliser le feu de la torche. Encore deux mètres, et ça va être une torche humaine. Le problème, le combat ne risque pas d'être terminé pour autant.
- Rhian Thoris
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« Je n’y comprends rien. Si on en croit les textes mythologiques, les Olympiens ont reçu la tâche de protéger Terra, de ne pas interférer dans les autres cultes. Une invasion subite risque de déclencher le feu aux poudres. Il n’y a pas qu’un panthéon sur Terra, je ne comprends pas la décision des Olympiens. »
Papua avait plutôt tendance à vénérer le même panthéon que les Égyptiens. Horus, Seth, Bastet, Râ… Comment ces Dieux allaient-ils réagir en voyant que les Olympiens envahissaient leurs lieux de cultes ? Comment les autres Dieux allaient-ils réagir ? Selon les vieilles légendes, l’Olympe avait protégé le monde des Anciens Dieux, ce qu’on appelait les « Grands Anciens », leur refusant l’appellation de déités, comme pour marquer leur opposition avec les autres divinités. C’était suite à cela que l’Olympe avait pu étendre son influence sur le monde, une influence qui s’était ensuite graduellement réduite avec le développement de l’Ordre Divin, une religion monothéiste majoritaire à Lumen et dans une bonne partie du monde connu. Il n’était pas du genre de Rhian de se moquer des Dieux, car elle connaissait leur pouvoir, leur dangerosité, leur influence. Cependant, ses prières au temple n’avaient pas attiré ses Dieux. Se refusant à croire à leur mort, Rhian se disait donc que chaque panthéon devait hésiter sur la marche à tenir. Plonger Terra dans une guerre religieuse signifierait sans doute la fin de cette planète, et, à en croire les légendes, le retour des Grands Anciens.
Rhian décida de se plonger dans des pensées moins moroses. Riniya lui expliqua qu’elle était une elfe originaire de Lumen, donc de Terra, qui avait ensuite fait un détour sur Tekworld, appellation donnée à un monde futuriste à la technologie très avancée par rapport à Terra. Elle était ensuite revenue sur Terra, et lui indiqua qu’elle avait croisé des contrebandiers dans le royaume. L’usage du « on », surtout, signifiait qu’elle n’était pas seule.
« Je suis au courant pour les problèmes d’insécurité, c’est pour ça que la capitale n’est pas aussi bien défendue qu’en temps normal. Beaucoup de nos garnisons sont parties dans les terres pour les défendre. Ceci étant dit, vous n’êtes pas seule ? Vous êtes venue avec une escouade ? Parce que… »
Les raisons de cette tirade durent à jamais rester silencieuses, car un grognement se fit entendre. Les deux femmes avançaient dans un couloir lorsqu’une momie fit irruption. Une momie très spéciale, car elle abritait le corps d’un homme-crocodile. Rhian se pinça les lèvres devant ce qui, de toute évidence, ressemblait à un cultiste de Sobek, Dieu de l’eau et de la fertilité, qu’on représentait traditionnellement avec une tête de crocodile.
« Faites attention ! »
Un avertissement sans doute assez inutile, vu que Rhian n’était pas la guerrière. La momie avançait lentement, comme si elle sortait de son lent sommeil, puis sa mâchoire claqua férocement. Les yeux de la bête les observèrent ensuite, et la momie s’élança brusquement. Riniya attaqua alors, usant de sa torche, et chercha à enflammer la momie… Mais, étrangement, les flammes qui commencèrent à pointer sur le corps de la momie s’éteignirent dans un claquement d’eau.
« C’est une momie de Sobek, le Dieu de l’eau ! précisa Rhian. Elle est protégée contre les flammes ! »
Si proche de Riniya, le crocodile momifié essaya de lui arracher la tête, mais ses dents claquèrent dans le vide. Riniya se recula alors, et la momie manipula son sceptre, qui s’illumina, et cracha un puissant jet d’eau à destination de la femme.
Le combat allait s’annoncer plus redoutable que prévu !
Papua avait plutôt tendance à vénérer le même panthéon que les Égyptiens. Horus, Seth, Bastet, Râ… Comment ces Dieux allaient-ils réagir en voyant que les Olympiens envahissaient leurs lieux de cultes ? Comment les autres Dieux allaient-ils réagir ? Selon les vieilles légendes, l’Olympe avait protégé le monde des Anciens Dieux, ce qu’on appelait les « Grands Anciens », leur refusant l’appellation de déités, comme pour marquer leur opposition avec les autres divinités. C’était suite à cela que l’Olympe avait pu étendre son influence sur le monde, une influence qui s’était ensuite graduellement réduite avec le développement de l’Ordre Divin, une religion monothéiste majoritaire à Lumen et dans une bonne partie du monde connu. Il n’était pas du genre de Rhian de se moquer des Dieux, car elle connaissait leur pouvoir, leur dangerosité, leur influence. Cependant, ses prières au temple n’avaient pas attiré ses Dieux. Se refusant à croire à leur mort, Rhian se disait donc que chaque panthéon devait hésiter sur la marche à tenir. Plonger Terra dans une guerre religieuse signifierait sans doute la fin de cette planète, et, à en croire les légendes, le retour des Grands Anciens.
Rhian décida de se plonger dans des pensées moins moroses. Riniya lui expliqua qu’elle était une elfe originaire de Lumen, donc de Terra, qui avait ensuite fait un détour sur Tekworld, appellation donnée à un monde futuriste à la technologie très avancée par rapport à Terra. Elle était ensuite revenue sur Terra, et lui indiqua qu’elle avait croisé des contrebandiers dans le royaume. L’usage du « on », surtout, signifiait qu’elle n’était pas seule.
« Je suis au courant pour les problèmes d’insécurité, c’est pour ça que la capitale n’est pas aussi bien défendue qu’en temps normal. Beaucoup de nos garnisons sont parties dans les terres pour les défendre. Ceci étant dit, vous n’êtes pas seule ? Vous êtes venue avec une escouade ? Parce que… »
Les raisons de cette tirade durent à jamais rester silencieuses, car un grognement se fit entendre. Les deux femmes avançaient dans un couloir lorsqu’une momie fit irruption. Une momie très spéciale, car elle abritait le corps d’un homme-crocodile. Rhian se pinça les lèvres devant ce qui, de toute évidence, ressemblait à un cultiste de Sobek, Dieu de l’eau et de la fertilité, qu’on représentait traditionnellement avec une tête de crocodile.
« Faites attention ! »
Un avertissement sans doute assez inutile, vu que Rhian n’était pas la guerrière. La momie avançait lentement, comme si elle sortait de son lent sommeil, puis sa mâchoire claqua férocement. Les yeux de la bête les observèrent ensuite, et la momie s’élança brusquement. Riniya attaqua alors, usant de sa torche, et chercha à enflammer la momie… Mais, étrangement, les flammes qui commencèrent à pointer sur le corps de la momie s’éteignirent dans un claquement d’eau.
« C’est une momie de Sobek, le Dieu de l’eau ! précisa Rhian. Elle est protégée contre les flammes ! »
Si proche de Riniya, le crocodile momifié essaya de lui arracher la tête, mais ses dents claquèrent dans le vide. Riniya se recula alors, et la momie manipula son sceptre, qui s’illumina, et cracha un puissant jet d’eau à destination de la femme.
Le combat allait s’annoncer plus redoutable que prévu !

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Les réponses au tac-au-tac, surtout sur les sujets qui tiennent à coeur Riniya comme la perte de son escouade, princesse ou non, elle ne put s’empêcher d’y répondre. Pas sur le sujet des autres cultes mais plutôt sur le devoir divin que les Olympiens avaient.
« Protéger Terra ? Jusque là, ça ne les a pas trop réussi. Dommage que l’Eld ne soit plus là pour en témoigner. »
Les anciens textes, elle ne les connaissait pas et en tant que non-initiée, elle n’avait pas à poser ses yeux sur les anciens manuscrits que pouvaient posséder les temples. En réalité, l’elfe dans son infini sagesse, n’avait jusque là jamais vu l’intérêt d’y fourrer son nez alors que trouver les protecteurs de Terra était potentiellement une piste.
La suite, elle aurait pu simplement rétorquer que les siens de l’époque avaient tous été tuer mais comme la momie s’était jointe à la fête, il y avait plus important à gérer sur le moment. En réalité, le soucis fut même bien plus complexe à géré puisqu'en entendant la Princesse Rhian parler d’immunité, Rin dût rapidement improviser pour faire échouer un sort qu’elle venait de lancer quelques dixième de secondes plus tôt. A défaut d’enflammer une momie avec des bandelettes bien plus humides que l’elfe ne l’aurait cru, un peu de feu se propagea sur le sable, feu qui ne durera de toute façon pas bien longtemps. La raison était simple, qu’elle ait une vision nocturne naturel ou non, Rin restait une créature vivante et était certainement bien plus à l’aise que de se retrouver dans le noir complet face à un mort vivant. Sans parler de Rhian qui n’y verrait plus rien dans ce cas. Sa source lumineuse, il fallait à tout prix la garder !
La momie quand à elle, ne resta pas à regarder ce pur moment d’improvisation de l’elfe puisque son jet d’eau fit mouche. Si elle avait tenté d’esquiver et ne fut que partiellement touché, la pression faramineuse fit rouler l’elfe en arrière de plusieurs mètres. Ici, le bouclier énergétique ne para que le début de l’attaque magique, et partiellement qui plus est. A défaut de finir sur le mur mortellement transpercer, se fut la poitrine rougit par la pression avec en prime, plusieurs côtes de fêlées qu’elle posa la main contre le sol. Ce coup, elle venait de le sentir passer mais l’adrénaline commença à monter, ne se rendant pas encore totalement compte de l’importance réel des blessures.
La momie de Sobek avança de plusieurs pas, brandissant de nouveau son sceptre qui s’illuminait de nouveau. Le sol et la poussière n’eut pas le temps de s’imbiber d’eau que l'atmosphère du couloir devint anormalement plus humide. Une situation très mauvaise quand l’adversaire maîtrisait un élément tel que l'eau, signe que le prochain sort risquait d’être bien plus mortel que celui-ci. Pour preuve, l’eau qui commençait à virevolter près du sceptre prit une allure assez vulgaire d’une lame.
Si il y eut une lame qui volera, se fut surtout le cimeterre de Riniya pour finir dans le poignet de la momie, lancer à deux mains de façon assez grossière. Pas assez fort pour lui trancher le membre malgré la présence de l’exosquelette qui reliait ses avant bras, mais suffisant pour lui faire lâcher le bâton et échouer le sort et gagner un peu de temps pour les deux femmes. De là où se trouvait la ranger, un brève lueur rouge apparut, la ranger ayant activé le couteau laser avec l’intention d’en découdre.
« Protéger Terra ? Jusque là, ça ne les a pas trop réussi. Dommage que l’Eld ne soit plus là pour en témoigner. »
Les anciens textes, elle ne les connaissait pas et en tant que non-initiée, elle n’avait pas à poser ses yeux sur les anciens manuscrits que pouvaient posséder les temples. En réalité, l’elfe dans son infini sagesse, n’avait jusque là jamais vu l’intérêt d’y fourrer son nez alors que trouver les protecteurs de Terra était potentiellement une piste.
La suite, elle aurait pu simplement rétorquer que les siens de l’époque avaient tous été tuer mais comme la momie s’était jointe à la fête, il y avait plus important à gérer sur le moment. En réalité, le soucis fut même bien plus complexe à géré puisqu'en entendant la Princesse Rhian parler d’immunité, Rin dût rapidement improviser pour faire échouer un sort qu’elle venait de lancer quelques dixième de secondes plus tôt. A défaut d’enflammer une momie avec des bandelettes bien plus humides que l’elfe ne l’aurait cru, un peu de feu se propagea sur le sable, feu qui ne durera de toute façon pas bien longtemps. La raison était simple, qu’elle ait une vision nocturne naturel ou non, Rin restait une créature vivante et était certainement bien plus à l’aise que de se retrouver dans le noir complet face à un mort vivant. Sans parler de Rhian qui n’y verrait plus rien dans ce cas. Sa source lumineuse, il fallait à tout prix la garder !
La momie quand à elle, ne resta pas à regarder ce pur moment d’improvisation de l’elfe puisque son jet d’eau fit mouche. Si elle avait tenté d’esquiver et ne fut que partiellement touché, la pression faramineuse fit rouler l’elfe en arrière de plusieurs mètres. Ici, le bouclier énergétique ne para que le début de l’attaque magique, et partiellement qui plus est. A défaut de finir sur le mur mortellement transpercer, se fut la poitrine rougit par la pression avec en prime, plusieurs côtes de fêlées qu’elle posa la main contre le sol. Ce coup, elle venait de le sentir passer mais l’adrénaline commença à monter, ne se rendant pas encore totalement compte de l’importance réel des blessures.
La momie de Sobek avança de plusieurs pas, brandissant de nouveau son sceptre qui s’illuminait de nouveau. Le sol et la poussière n’eut pas le temps de s’imbiber d’eau que l'atmosphère du couloir devint anormalement plus humide. Une situation très mauvaise quand l’adversaire maîtrisait un élément tel que l'eau, signe que le prochain sort risquait d’être bien plus mortel que celui-ci. Pour preuve, l’eau qui commençait à virevolter près du sceptre prit une allure assez vulgaire d’une lame.
Si il y eut une lame qui volera, se fut surtout le cimeterre de Riniya pour finir dans le poignet de la momie, lancer à deux mains de façon assez grossière. Pas assez fort pour lui trancher le membre malgré la présence de l’exosquelette qui reliait ses avant bras, mais suffisant pour lui faire lâcher le bâton et échouer le sort et gagner un peu de temps pour les deux femmes. De là où se trouvait la ranger, un brève lueur rouge apparut, la ranger ayant activé le couteau laser avec l’intention d’en découdre.
- Rhian Thoris
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- Enregistré le : 17 sept. 2024 07:49
- Fiche
- Demande de RP
La momie de Sobek était redoutable, car elle bénéficiait de sortilèges magiques la protégeant. Mais, pour le coup, cette puissante créature n’avait rien à voir avec les Olympiens. Néanmoins, le duo n’avait pas de chances de tomber sur elle. Les attaques magiques de Riniya n’avaient pas heurté la momie, que ce soit l’eau ou le feu. La momie contre-attaqua donc, et son sceptre s’illumina. Elle projeta Riniya contre le mur après un jet d’eau magique.
« RINIYA ! »
Désespérément inutile pour l’heure, Rhian vit ensuite l’elfe empêcher la momie d’utiliser son sceptre en lui lançant son épée. Celle-ci en lâcha son sceptre, et poussa un terrible grondement. Rhian en profita alors. Riniya venait de dégainer une lame énergétique, et la momie cracha depuis sa gueule un puissant jet d’eau. Ne s’occupant pas de Rhian, la momie la négligea donc, et celle-ci se rapprocha donc, puis écarta du pied le sceptre. La momie se retourna alors, et frappa Rhian du revers de la main, la faisant hurler en la jetant au sol.
La Princesse avait eu beau s’entraîner au combat en compagnie d’Herebos, elle ne s’était encore jamais retrouvée dans une telle situation. Au sol, elle vit des bandelettes sortir du bras de la momie, se rapprochant d’elle, cherchant à s’enrouler autour de sa nuque. La momie se retourna d’ailleurs vers Rhian, ouvrant sa gueule béante… Quand la tenue de Rhian s’illumina. La lueur dorée s’enflamma, et les bandelettes prirent feu au contact du corps de Rhian, surprenant la momie. Rhian se releva alors.
« Je suis la Princesse de Papua, bénie par les Dieux ! Tu trahis Sobek par ta présence, momie ! Retourne au repos éternel ! »
En la voyant, la momie se raidit sur place, indécise, et poussa un nouveau grondement. Rhian avait sorti sa dague, et les cristaux ornant celle-ci s’illuminaient également. Rhian portait une tenue sensuelle, mais qui était aussi très particulière, car elle était bénie des Dieux de Papua. Et cette momie était liée à une divinité que les Papuans vénéraient, Sobek. Or, Sobek n’était pas un Dieu maléfique. La momie rugit alors, et les bandelettes jaillirent, frappant Rhian. Et, si certaines s’enflammèrent, d’autres tinrent bon, l’une s’enroulant autour de son cou.
« Argh… ! » gémit Rhian.
La femme se débattit sur place, mais cette altercation avait offert à Riniya l’occasion d’agir, et de pouvoir attaquer la momie…
« RINIYA ! »
Désespérément inutile pour l’heure, Rhian vit ensuite l’elfe empêcher la momie d’utiliser son sceptre en lui lançant son épée. Celle-ci en lâcha son sceptre, et poussa un terrible grondement. Rhian en profita alors. Riniya venait de dégainer une lame énergétique, et la momie cracha depuis sa gueule un puissant jet d’eau. Ne s’occupant pas de Rhian, la momie la négligea donc, et celle-ci se rapprocha donc, puis écarta du pied le sceptre. La momie se retourna alors, et frappa Rhian du revers de la main, la faisant hurler en la jetant au sol.
La Princesse avait eu beau s’entraîner au combat en compagnie d’Herebos, elle ne s’était encore jamais retrouvée dans une telle situation. Au sol, elle vit des bandelettes sortir du bras de la momie, se rapprochant d’elle, cherchant à s’enrouler autour de sa nuque. La momie se retourna d’ailleurs vers Rhian, ouvrant sa gueule béante… Quand la tenue de Rhian s’illumina. La lueur dorée s’enflamma, et les bandelettes prirent feu au contact du corps de Rhian, surprenant la momie. Rhian se releva alors.
« Je suis la Princesse de Papua, bénie par les Dieux ! Tu trahis Sobek par ta présence, momie ! Retourne au repos éternel ! »
En la voyant, la momie se raidit sur place, indécise, et poussa un nouveau grondement. Rhian avait sorti sa dague, et les cristaux ornant celle-ci s’illuminaient également. Rhian portait une tenue sensuelle, mais qui était aussi très particulière, car elle était bénie des Dieux de Papua. Et cette momie était liée à une divinité que les Papuans vénéraient, Sobek. Or, Sobek n’était pas un Dieu maléfique. La momie rugit alors, et les bandelettes jaillirent, frappant Rhian. Et, si certaines s’enflammèrent, d’autres tinrent bon, l’une s’enroulant autour de son cou.
« Argh… ! » gémit Rhian.
La femme se débattit sur place, mais cette altercation avait offert à Riniya l’occasion d’agir, et de pouvoir attaquer la momie…

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Pour toute demande de RP, envoyez un MP sur mon compte central, ce sera plus simple pour moi, et, ainsi, je ne risque pas de vous oublier !
Vous trouverez sur ce topic la liste de tous mes personnages jouables !