« Une retenue de salaire ? C’est vilain, ça, Lissandre ! Je pense que tu pourrais plutôt les humilier, les fouetter, les battre, leur mettre des ceintures de chasteté en les sodomisant… »
Si Lissandre avait honte de ses fantasmes, elle n’avait clairement pas encore vu ceux de Mélona ! La Slime pouvait être redoutable, mais Lissandre avait surtout été troublée quand Mélona l’avait qualifié de « Maman ». Une simple mauvaise pensée ? C’était difficile à croire. Mais, en même temps, la psychologie torturée de Mélona pouvait toujours laisser quelques surprises. Disons que la Slime n’était pas au bout de toutes les surprises qu’elle comptait révéler à Lissandre.
Elle rigola encore dans sa tête, avant de poursuivre :
« Tes fantasmes sont tes fantasmes, Lissandre, je ne fais que t’aider à les révéler… Mais sache que le sexe, cela existe aussi chez les animaux. Je peux aussi les contrôler pour copuler avec les humains. Pour moi, ce n’est que du sexe inter-espèces, comme nous le faisons en ce moment… Et, de toute façon, je ne suis pas aussi coincée que vous sur ce sujet ! »
Elle était souvent surprise de voir à quel point les humains, pourtant si beaux, étaient aussi sclérosés à l’égard du sexe. Paradoxalement, cela les rendait aussi bien plus malléables, et accroissait leur perversité. Mélona était donc partagée, mais manquait surtout encore de maturité pour comprendre certaines notions complexes. Elle avait toujours en elle ce raisonnement d’enfant débridé qu’elle appliquait à travers les rapports sexuels. Pour elle, tout ça était une sorte de bouillis qui formait un même ensemble : affection, tendresse, amour, sexe… Pouvait-elle seulement concevoir la notion de viol ? L’idée qu’on puisse faire du sexe sans apprécier ? Ça n’avait pour elle aucun sens, comme si on voulait refuser un câlin ! Elle ne pouvait justifier ça que par la pudibonderie propre aux êtres humains. Autant dire que, avec elle, Lissandre avait du souci à se faire.
Pour l’heure, toutefois, seuls comptaient Paul et Marley. Les deux hommes étaient élancés dans un ballet interminable, partageant le corps et les lèvres de Lissandre. Ses jambes se crispaient autour du bassin de Paul. Paul, lui, continuait à besogner son amante en grognant encore, se pinçant les lèvres, sentant sa queue endolorie l’élancer furieusement, témoignant de sa furieuse envie de jouir, de se relâcher copieusement en elle, de cracher son abondante semence. Oh, qu’elle était bonne ! Certes, il allait falloir leur apprendre le respect ensuite, mais Mélona était là pour ça, non ?
En tout cas, la jeune Slime se régalait joyeusement de cette situation, et laissa finalement les deux hommes se relâcher, en même temps que Lissandre.
« Pa-Patronne… !
- Hmmm… !! »
Les deux, après plusieurs minutes de cette puissante pénétration, n’en pouvaient plus… Et jouirent en même temps, se relâchant dans le corps de Lissandre.
« Haaaaaaaaaaannn… !! »
Lissandre ne fut pas la seule à jouir, Mélona jouit aussi, un orgasme plus cérébral, qui amplifia celui de Lissandre, qui sentit tout son corps vibrer. Partout où il y avait du latex, sa peau se mit à frissonner, comme pour traduire le plaisir suprême de Mélona, qui se laissa aller à cet orgasme jouissif et intensif.
Un pur régal, tout simplement.