Paniquée ? Bien sûr qu'elle l'était ! Comme n'importe quel Boo elle était intimidée face à plus fort qu'elle ou plus impressionnant. Si depuis son arrivée, elle n'avait croiser personne de ce calibre, cette Bowsette l'était. Alors lui faire face était déjà difficile alors si en plus elle se rapprochait et pire ! La touchait, forcément, elle n'était pas dans son élément. Peut-être que si elle lui tourne le dos, elle serait plus à l'aise ? Reprenant ses instincts de reine, pouvant même tenter de l'attaquer par-derrière, une spécialité chez les Boos, mais pour le moment, rien de tout cela n'était possible, cette Bowsette lui faisait face et elle ne semblait pas prête de la laisser tranquille. Le fait de sentir sa poitrine se heurter à la sienne faisait déjà sonner son alarme interne alors en plus, la sentir l'embrasser dans le cou ?! C'était trop pour elle..
« Hyyyyyyaaaaaaaaaaaaa !!!! »
Oui, elle avait hurlé de panique. Bien qu'elle ne l'avait pas repoussé, elle était incapable de garder son calme dans ce genre de situation, la panique la faisait déborder, elle ne pouvait se sentir calme face à pareille situation ! Jamais elle n'avait imaginé vivre ce genre de chose. Avait-elle seulement pensé à avoir un compagnon ou une compagne, de façon plus proche ? Pas une seule fois, la vie avec ses camarades lui suffisait. Inspirez la peur, vivre calmement, Booette n'était pas mégalo, enfin, pas tout le temps. Parfois, elle se contentait de peu, mais il est vrai aussi que parfois, elle voulait la plus grosse part du gâteau. Le doigt de Bowsette se posait sur ses lèvres, elle avait envie de crier encore, mais... elle savait qu'elle ne devait pas le faire...
Qui elle était avant Booette ? Il faut avouer qu'elle l'ignorait, sa mémoire commence à son réveil, alors qu'elle n'était que Booette, pas encore la reine et que Tastroff lui expliquait ce qu'elle devait faire dans ce manoir hantée. De ce fait, Bowsette avait peut-être raison, c'était un peu le Yoshi de Schrödinger. Elle avait autant raison qu'elle avait tort, Boette ignorant son passé et sa nature profonde, elle pouvait vouloir le monde d'égal à égal comme elle voulait être asservi par cette femme. Difficile d'avoir une réponse à tout cela. La voir de si près n'arrangeait pas sa panique qui ne faisait que grimper en flèche bien qu'elle assurait ne pas lui vouloir de mal. Et son baiser... Elle avait envie de hurler à en briser toutes les vitres de son manoir tant la panique la rongeait. Bowsette lui proposait de partager son règne, d'être sa « compagne », une chose insolite pour elle. Bien trop d'information qui se bousculait dans sa pauvre petite tête. Partageant un nouveau baiser alors qu'elle était perdue dans ses pensées, elle avait à nouveau envie de hurler, mais cette fois, de façon moins forte quand même. Oui, gérer sa panique sera sûrement la chose la plus compliquée...
Toujours un peu perdue, regardant ailleurs en tremblant, les joues bien rouge vu la pâleur de sa peau, elle avait envie de se cacher sous sa couette pour disparaître, mais Bowsette était aussi sous sa couette... Mauvaise fuite.
« Tu... Tu me p-protégeras, hein ? Tu tu me feras pas de mal ? »
C'était ça qui l'inquiétait tant ? C'était une des parties faisant qu'elle craignait Bowsette, l'idée d'être asservi, d'avoir mal en sa présence... Qui ça enchanterai ? Être sienne comme... comme une esclave... Est-ce que cela lui faisait aussi peu ou il y avait un peu de joie dedans ? Telle une enfant apeuré face à sa mère qui tentait de la rassurer, elle cherchait des réponses pour mieux se sentir, mais elle avait peur que ce ne soit que des mots pour endormir sa méfiance... Mais dans un sens, elle voulait quand même entendre ses mots.
« Et mes Boos ! Ils doivent venir si-sinon je ne viens pas ! »
Pas question d'abandonnée les siens, les Boos, c'était sa famille, c'était comme une part d'elle-même alors quand on leur faisait du mal, elle souffrait aussi, d'où sa haine envers Xonia aussi. On ne touche pas aux siens. Malgré tout ça, Booette voulait fuir, loin, mais étant au bord du lit, elle ne pouvait reculer plus mais sa nature craintive la poussait à doucement aller plus loin que la limite jusqu'à en perdre l'équilibre et tomber en arrière, sa robe venant se soulever, dévoilant ses longues jambes aussi blanche que douce, ses collants et même ses dessous. Ravissante, certes, elle était une reine après tout, mais après le choc, elle cherchait à nouveau à cacher cela en hurlant de honte.
« Hyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyaaaaaaaaaaaaaa !!! Tu tu as vue, hein ? Kyyyyyyyyyyyyyyaaaaaaaaaaaaa !!! Noooooooooooooon !!! »
Ses jambes, ses collants, sa culotte blanche et pure, son porte-jaretelle, une partie de son ventre surement... Kyaaaa, la honte, elle voudrait mourir... Sauf qu'elle est déjà morte... Oui, Booette avait beau être vierge, elle aimait s'habiller chic, même sous sa robe.