The Multiversity

[Reine Alice Korvander]

Ce RP se passe après l’Olympomachie.

Portant sa robe chinoise noire et dorée, Alice passait du temps à Sylvandell depuis quelques jours… Beaucoup de temps. Le monde était sens dessus dessous ! Les Dieux olympiens étaient descendus sur Terra, ils avaient attaqué Lumen et Mijak, et avaient été repoussés, non sans perte ! Alice y avait même provisoirement perdu la vie, et avait aussi découvert que sa personne intéressait visiblement bien des Dieux. Elle avait hébergé pendant un temps des pouvoirs divins, ce qui lui avait permis de survivre. Depuis lors, elle avait été examinée par plusieurs médecins et mages, qui avaient confirmé, non seulement qu’elle était bien portante, mais aussi que les deux fœtus en elle étaient toujours viables.

Car Alice était enceinte, et même doublement enceinte. Son époux, Melendil, l’avait enfanté lors de leur nuit de noces. Elle était enceinte depuis quelques semaines, ce qui ne se voyait pas encore sur son corps, mais davantage dans ses habitudes. Les bébés perturbaient ses hormones, et elle devait également pour cela rester à Sylvandell. Les routes n’étaient pas sûres, les monstres avaient proliféré après l’Olympomachie. Tywill Korvander, le Roi, était occupé à l’extérieur, sécurisant les routes, menant l’armée sylvandine pour réinstaurer l’ordre impérial dans les régions sinistrées par les Olympiens. Il incombait donc à Alice de régner. Bientôt, elle serait une Reine, et Melendil serait le Roi. Son amant était également très investi à Sylvandell, il avait suivi de nombreuses leçons pour être à la hauteur de ses fonctions, car il tenait à être un bon Prince. Lui qui venait de couches populaires était évidemment surpris par ce changement, par cette élévation dans l’échelle sociale, mais se devait aussi d’être à la hauteur.

Plusieurs grands projets avaient été entamés à Sylvandell. Les mines avaient été rouvertes, et permettaient l’exploitation de gisements précieux. Sylvandell abritait notamment de la magie cristallisée, de la mana, qui se vendait très bien… Mais, depuis l’Olympomachie, les mines étaient infestées de monstres, de créatures nécrophages. C’était un problème dont Alice s’occupait à bras-le-corps.

Parallèlement, elle avait aussi démarré les travaux de la construction d’un nouveau château royal ! L’actuel château se trouvait en effet sur une petite montagne, et était bien trop petit. Sylvandell était certes un petit royaume, mais qui gagnait en taille. Or, du fait de la petite taille du château, tout le côté administratif était délocalisé dans une succursale dans la partie basse de la capitale. La partie haute, elle, abritait de grands plateaux vides, et il y avait donc la place de construire un autre château. D’aucuns auraient pu accuser Alice d’avoir la folie des grandeurs, mais elle voulait aussi renforcer l’aura de Sylvandell. Elle avait de plus appris qu’elle était également semi-divine. Lors de sa nuit de noces, la Déesse Lust en personne avait béni son mariage, en lui expliquant que la femme qui l’avait mise au monde était un Avatar d’elle-même, qui était mort lors de sa naissance, mais dont l’essence s’était réincarnée dans le corps d’Alice. Alors, Alice souhaitait aussi construire un temple dédié à Lust, ce qui n’était pas sans déclencher quelques hostilités, notamment de certains membres du clergé sylvandin. Ceci étant dit, elle avait reçu l’approbation de l’Omniprêtre, ce qui, en soi, l’avait rassuré sur la viabilité du projet.

Après plusieurs jours de chaos relatif, Alice avait finalement organisé un banquet. L’idée était de célébrer la survivance de Sylvandell. Les dragons dorés de Sylvandell s’étaient particulièrement illustrés lors de l’Olympomachie en venant en renforts dans la capitale mijakienne, enflammant les troupes d’Arès.

Le banquet comprenait des mets sylvandins, mais aussi mijakiens. Alice avait aussi choisi d’inviter des artistes itinérants à venir se produire pendant la durée du banquet, organisé dans le hall du Palais, un hall avec une grande table en U, aux murs faits de pierres apparentes, avec plusieurs cheminées permettant de réchauffer les lieux. Alice siégeait au milieu de la table, Melendil étant à côté d’elle. Elle était magnifique dans sa robe chinoise, avec la Croix de Sylvandell qui s’illuminait doucement juste au-dessus de ses seins, dissimulée sous le décolleté de la robe. On pouvait seulement apercevoir la pointe inférieure de la Croix, cet artefact légendaire qui valait une fortune…

Normalement, tout devrait bien se passer, mais Alice était loin de se douter que la soirée allait réserver son lot de surprises…

[Yukio]

Sylvandell. Une nouvelle contré s’offrait a lui, alors qu'il descendit de la caravane qui l'avait mener jusqu'ici. Ce n'était pas la première fois qu'il allait aussi loin, étant déjà venue dans le territoire de Mijak, mais jamais ici. Ces provinces lui était inconnue, mais il savait déjà l'essentiel pour son affaire. Il régla la note du cocher, et contempla la ville basse au loin, de l'autre côté du grand pont surplombant les impressionnant chute d'eau. Il passa le poste de contrôle, annonça la raison de sa venue : des visites à des amis, et présenta l’écusson qu'on lui avait donné, attestant de sa citoyenneté Mijakienne, en même temps que son statut d'artiste itinérant, faisant d'ailleurs quelque tour de passe passe au garde pour l’impressionner.

Ces contacts lui avait fournit de quoi venir, ainsi que passer sans problème les postes de contrôle, afin de facilité ses déplacements. Couplé à ses capacités de déguisement, aucun risque qu'on le suspecte. Il avait l'apparence d'un homme dans la trentaine, plutôt bien bâtie, l'air confiant. On le prendrait facilement pour un voyageur. Le problème serait d'entrer dans le palais pour atteindre la princesse. Mais en annonçant qu'il était un artiste itinérant, le garde lui annonça que le palais organisait un banquet et était en recherche d'artiste. Parvenant sans peine à sympathiser avec lui, au point d'en être familier, Yukio appris que c'était en l'honneur de la fin de la guerre contre l'Olympe et les dieux, ainsi que sur plusieurs participant. La Princesse bien évidement, son mari et surtout l'Omniprêtre. Il ne retint que c'est trois là. La première étant sa cible, le deuxième assurément un obstacle, et le dernier une menace, car ce dernier pourrait bien voir à travers ses illusions, si la moitié de ce que le garde lui compta était vraie. Mais ses pouvoirs étaient bien plus que de la magie, à moins de le vouloir, il ne pourrait jamais voir à a travers son déguisements. Le reste il ne s'en formalisa pas, ils avaient l'habitude des gardes.

Il prit donc la direction du palais, afin de prendre contact avec un des chargés de l'organisation. Avec son bagout et la sympathie naturel dont il faisait preuve, la garde ne lui posa aucun problème, pas plus que les habitants qu'il croisait, et charma plusieurs demoiselle. Il fut conduit ainsi vers un valet en charge justement des artistes à recruter, aimablement escorté par un garde qui lui avait servit de guide. Ce dernière était un jardin non loin du palais, registre en main, plusieurs personne autour de lui, dont quelque garde.

Il y avait un groupe de saltimbanque, comprenant des acrobates, deux jongleur, un cracheur de feu, un avaleur de sabre, et un dresseur d'ours au vue de sa tenue et des danseuses, une troupe de ménestrel et un homme qui disait être capable d'avaler n'importe quoi, gobant un œuf entier pour le montrer.

-Aucun intérêt, nous voulons du spectacle, pas de pitrerie bonne à amuser les enfants ! Lâcha le valet, le toisant depuis son estrade. Aller donc gober le temps à quelque d'autre.
-Mais je...
-Vous avez entendue ? Gronda un garde. Veuillez vous retirer !

L'homme céda et s’éloigna, lâchant quelque insulte, indigné. Il manqua de bousculer Yukio, qui s'écarta avant de s'avancer.

-Eh bien noble voyageur. Héla le Valet en sa direction. Je suppose que vous avez un talent pour prétendre à exercer devant la cour !
-Eh bien je... excusez moi, j'ai un chat dans le gorge. Répondit Yukio en portant une mains à sa bouche.

Il glissa deux doigts et sans pression, retira un chaton tigré, qui miaula de mécontentement. Il le caressa et le posa par terre avant qu'il ne disparaisse dans un buisson. Le valet fut impressionné et les saltimbanques discutèrent entre eux, lui jetant des regards suspicieux, mais dénué d'hostilité, tandis qu'un ménestrel applaudit.

-Je me présente humblement, je suis Charle, voyageur et artiste au multiple corde. Commença Yukio. Les tours de magie sont mon fort, mais je suis aussi à l'aise en tour de passe passe, ainsi qu'en jonglerie, mais bien loin du niveau de ces messieurs. Dit il en désignant de la tête les jongleurs des saltimbanques. Car c'est plus pour accompagner mes tours de magies.
-Je demande donc à voir ! Clamât le valet. Il serait dommage de ne pouvoir vous voir que retirer un chat de votre bouche ! Dit il en riant.

Yukio s’exécuta et sortie de sa manche un couteau. Un couteau de lancer, fait d'une pièce, plat, émoussé et assez long et bien large. Il le lança en l'air, en le récupérant il en avait deux, il jongla avec les deux, non les trois, ou plutôt quatre. Il jongla ainsi avec 6 couteaux sortant de nul part, avant de tous les pendre des deux mains, de les lancer à peine ressembler, ou plutôt de lancer une colombe. Les jongleurs discutèrent de son jonglage, qui en soit, était basique et simple pour une débutant, tandis que l'ensemble de se demandait comment il faisait apparaître les couteaux au fur et à mesure.

-Impressionnant ! Scanda le Valet. Je vous prend ! Dit il en écrivant sur son registre. Bien ! Noble artistes, je vous donne rendez vous ici, demain au première lueur de l'aube ! Vous aurez la mâtiné pour répétez et repérez les lieux, avant le début du banquet. Si vous avez des conditions pour votre prestation, rejoignez moi en fin d'après midi ici même. Gîte et couvert vous est offert dans une des auberge de notre cité, veuillez suivre ce garde.

Yukio s'en alla, prenant en même temps un passe que lui avait tendu le valet. Il suivit la troupe vers l'auberge qu'il avait vue tantôt, il n'avait plus rien à faire, si ce n'est peut être discuté avec les saltimbanques, car il avait une idée.

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Le banquet battait son plein, les festivités entamé, vin coulant à flot, les plats se succédant, tandis que les rires discutions tenter de rivaliser contre les vivats de ceux admirant les artistes, ainsi que les ménestrels qui se démenaient de bon cœur. Les saltimbanques aller et venait d'un point à un autre des tables, afin que tous puisent voir leur arts. Le dresseur d'ours attira le moins d’intérêt, son ours ayant décidé d'anticiper l'hibernation, mais remporta un succès auprès des quelques enfants présent.

Yukio, qui avait prit son temps pour se préparer, et qu'il avait perdue quelque affaire avant de le retrouver, finit par faire son entré. Une entré qui ne passa pas inaperçue. Un fumigène qui explose soudainement, sans que les artistes ne bouge d'un cil, sauf l'ours qui releva la tête, un gamin sur la tête, ça ne passe pas inaperçue.

Dans une tenue atypique, Yukio se releva, la fumée semblant émaner de lui. Il semblait faire qu'un avec la fumée blanche du fumigène, suivant chacun de ses mouvements, même les plus infimes. Sortant de nul part, ou de la fumée même, il fit tourner deux couteaux entre ses doigts, à grande vitesse, créant de la fumée, laissant des arabesques dans les airs à chacun de ses mouvements. Il commença à jongler, de concert avec les jongleurs déjà présent, échangeant les couteaux, laissant dans leur sillage de la fumée. Il se rapprocha en même temps de la position de Alice, jusqu'à être une dizaine de mètre.

Il récupéra les couteaux, et jongla seule avec les deux, ou les trois, jusqu'à six. En même temps, Les lames semblaient sortir du néant, et tandis que toute fumé disparue, Yukio regroupa les 6 couteaux, et les lança en l'air. Ou plutôt, il lança des lucioles en l'air, une vingtaine qui s'envolèrent, avant de former des anneaux de lumière autour de son avants bras droit. Il leva le bras et l'abaissa en direction de le princesse Alice, sourire complice. Suivant le mouvement, les lucioles suivirent le long de son bras, pour venir former un collier lumineux autour du cou de Alice, avant de disparaître.

[Reine Alice Korvander]

Ce banquet allait être le début de célébrations heureuses. Alice avait célbré son mariage, mais elle devait désormais célébrer le fait qu’elle était enceinte. Cela n’était plus un secret pour personne à Sylvandell, mais, avec l’Olympomachie, Alice n’avait pas eu le temps de le célébrer proprement. De plus, et surtout, selon les lois sylvandines, le fait qu’elle soit enceinte signifiait qu’elle était appelée à devenir Reine. Elle allait donc devoir être couronnée, et l’État devait également organiser son couronnement. La tâche était d’autant plus compliquée que l’Empire de Mijak était au bord du chaos. La guerre civile menaçait suite au décès de l’Empereur, et Alice, qui revenait de la capitale, savait aussi qu’elle devait organiser la réplique suite à l’Olympomachie. Elle faisait désormais partie de la Nouvelle-Confrérie de Maturin, et sa mission était de lutter contre le Roi Cramoisi. Alice prenait tout cela très au sérieux, et elle était heureuse d’avoir son époux. Melendil était là pour l’aider, pour l’assister… Ce qui impliquait aussi de faire fréquemment l’amour.

Mais, pour l’heure, elle était assise, en compagnie de Melendil. Le banquet était joyeux, et des troubadours, des bardes, s’amusaient au sein des tables. Alice discutait tranquillement, et un troubadour se rapprocha. Bien musclé, l’homme avait une tenue ample et légère, qui évoquait un peu le style papuan. Alice avala une gorgée de vin tout en le regardant, croisant à plusieurs reprises son regard… Et sentit la Croix-de-Sylvandell vibrer contre elle. Cet artefact légendaire, elle le portait depuis sa plus tendre enfance. Au même titre que le Marteau de Guerre de Sylvandell, la Croix était un artefact qui remontait à l’époque du Premier-Roi. Le troubadour se mit à jouer avec des couteaux, les lançant dans les airs, multipliant les couteaux comme par enchantement.

« Impressionnant…
-  Je ne sais pas comment il fait… »

Des arabesques accompagnaient les couteaux, donnant à l’ensemble un effet pyrotechnique des plus saisissants. Alice le laissait faire, absorbée par ce spectacle, jusqu’à ce que l’artiste, ayant capté l’attention de son public, lance d’un seul coup les six couteaux. Les couteaux se transformèrent en lucioles qui s’envolèrent dans les airs, sous les vivats admiratifs du public. Les lucioles formèrent ensuite des anneaux, puis un collier doré, qui s’envola vers le cou d’Alice.

« Oh ! »

Surprise, Alice attrapa le collier, puis releva la tête vers l’artiste… Et le collier s’évapora alors entre ses doigts gantés. Admirative, Alice hocha la tête.

« Bravo ! Vous êtes un artiste-magicien ? Comment doit-on vous appeler ? »

Intriguée, Alice était toujours à la recherche de nouveaux membres pour animer sa cour… Et elle ne pouvait pas non plus négliger les vibrations de la Croix, signe que cet artiste itinérant était très particulier…

[Yukio]

« Bravo ! Vous êtes un artiste-magicien ? Comment doit-on vous appeler ? »

Yukio fit une révérence, avec grâce et volupté. Si son regard ne croisa pas celui de Alice, par respect car regarder droit dans les yeux sa majesté pourrait être mal prit, après tout il est sensé être un roturier. Il fixait d'avantage la fameuse croix que portait Alice. Son objectif. D'un point de vue extérieur, par un habile tour de magie, il semblait d'avantage regarder un point inexistant par de la l'épaule de Alice. Les autres artiste continuèrent, mécontent que Yukio est capté l'attention de la Reine, redoublant donc d'effort auprès des autres convives.

-Je me nomme Henry votre Majesté, et je ne nie pas d'avoir des connaissances en magie, mais bien loin de ce que peut prétendre un magicien. Dit il en se rapprochant un peu, afin que sa voix plus distincte des vivats et des chants. Sa voix était douce, suave et confiante. Avec votre permission, puis je avoir l'insigne l'honneur de me rapprocher d'avantage, afin de vous divertir un peu plus de mes talents pour votre bon plaisir.

Il attendit l'autorisation qui ne tarda pas. Il fit une nouvelle référence, et se rapprocha doucement. Il ne dégageait aucune forme d'animosité et de méfiance. C'était un homme, dont la seule vue suffit à le prendre en sympathie. Yukio savait comment se comporter pour attirer les faveurs des gens et surtout leur confiance, les tromper sans qui le sache. Ses métamorphoses suivait toujours une apparence à la fois simple, élégante et avenant, très peu de défaut, des formes douces et qui renvoie  des émotions positive. Mais une seule erreur dans son comportement et la magie se brise, aussi il en trahit aucune mauvaise intention, se montrant inoffensif. De plus la bonne humeur de la fête l'aidait, mais même ainsi, il lui était impossible de voler la Reine puis de s'en aller en cette instant, il devait attendre une meilleurs opportunité.

-Pour commencer votre majesté, laissez moi retirer ce petit coquin de votre magnifique chevelure.

D'un geste sur et contrôler, il passa sa main à coté du visage de la Reine, derrière son oreille et en retira... un chaton au pelage dorée. Ce dernière semblait complètement surprit, regardant Alice en faisant les gros yeux, lâchant un petit miaou. Yukio le posa sur la table et le chaton sauta sur le ventre de Alice en ronronnant. Les sensations pouvaient être étranges, elle pouvait sentir sa présence, le voir, le toucher et profiter de son poil doux, mais il n'avait aucun poids.

Yukio poursuivit, en tirant sur des fils d'or qui semblait sortir des cheveux de Alice, sans quelle ne sente quoi que ce soit. Et d'un coup sec, il tira sur les fils en se retournant, arrachant des cheveux de Alice, un dragon dorée, de la taille d'un chien moyen, les contours fait des fils d'or. Le dragon fila comme un projectile, droit vers le cracheur de feu, mais lui passa au dessus, et ce dernier souffla à ce moment ses flammes. Le dragon disparue dans les flammes, qui prirent immédiatement une couleur jaune dorée, des flammes d'or.

-Vos cheveux semblent être un repaire de choix. Lança Yukio en se retournant, sourire aux lèvres.[/color]

[Reine Alice Korvander]

Henry, puisque tel était le prénom indiqué par l’artiste-magicien, se rapprocha d’elle. C’était un jongleur, mais aussi un magicien. L’utilisation de la magie à des fins de spectacle était un grand classique, éternel. Elle le vit la regarder, juste en-dessous des yeux. Cela l’amena à froncer les sourcils tandis que cet homme bâti comme un Apollon se rapprochait. Est-ce qu’il matait ses seins ?

*Non, quand même pas !*

Le fait est que la Croix-de-Sylvandell se trouvait justement à hauteur de ses seins, ce qui entraînait nécessairement de la confusion. Elle avait donc l’impression qu’il observait sa poitrine, sans pour autant en avoir la certitude. Finalement, l’artiste-itinérant se rapprocha d’elle, et poursuivit son tour de magie. Sa main se rapprocha de ses cheveux, entraînant une certaine tension chez les gardes. Melendil fronça aussi les sourcils, mais Alice leur fit signe, de la main, de ne pas agir…

…Et, à la surprise générale, Henry matérialisa un chat ! Un petit chat qui bondit sur la table, puis sauta sur les cuisses d’Alice.

« Oh ! » s’exclama la Princesse, confuse.

Elle cligna des yeux à plusieurs reprises, et posa sa main sur le chat. Elle sentit ses poils, et le chat se mit à miauler d’une petite voix ténue, tout en ronronnant. C’était un impressionnant tour d’illusionniste ! Henry réitéra alors, faisant cette fois-ci apparaître un petit dragon, une espèce de drake qui se posa devant Alice, et ouvrit la gueule, grognant.

Cette fois, les vivats parcoururent la foule, et donnèrent lieu à des applaudissements et à des rires amusés. Henry se permit alors de complimenter ses cheveux, et Alice sourit alors, profitant de l’euphorie générale pour lui répondre :

« Je constate en tout cas que vous aimez vous y glisser. »

Elle tourna sa tête vers Melendil, les yeux pétillant d’amusement, et se pencha vers lui, murmurant quelques mots. Le petit dragon, de son côté, bondit de la table de banquet pour atterrir sur le sol. En soi, il était trop jeune pour cracher du feu, et se déplaça encore. Alice rougit doucement en se raclant la gorge.

« Je pense que vous avez bien mérité de passer la soirée au château, Monsieur Henry… Acceptez-vous que je sois votre hôte et votre mécène ? Je serai très curieuse d’en savoir davantage sur vos tours qui, j’en suis sûr, sauront ravir mes enfants lorsqu’ils verront le jour. »

Tout en disant cela, sa main caressa naturellement son ventre, là où ses enfants étaient doucement en train de germer…

[Yukio]

« Je constate en tout cas que vous aimez vous y glisser. »
-Vous êtes une muse pour tout artiste, il m’est difficile de ne pas vouloir m’y inspirer. Répondit humblement Yukio en s’inclinant.

Et alors qu’il s’inclina à nouveau, la princesse se pencha vers son mari, lui murmurant quelque parole. Le chat en profita pour se balader le long des tables, évoluant entre les plats, les verres et les bouteilles. Le petit dragon fit la même chose, crachant des étincelles dorées, comme un petit feu d’artifice. Ils disparaitront d’ici quelque moment, car c’était tout de même compliqué à maintenir et qu’il n’avait pas pour ambitions de les faire maintenir ad vidame aeternam. Aussi, quand La Princesse s’adressa à nouveau à lui, le chaton gambada joyeusement jusqu’à sauter et disparaitre dans les cheveux de Alice. Le petit dragon de son côté, s’envola en spirale et disparue dans une gerbe d’étincelle dorée, sublimant les danseuses et les jongleurs, tout en amusant les enfants.

« Je pense que vous avez bien mérité de passer la soirée au château, Monsieur Henry… Acceptez-vous que je sois votre hôte et votre mécène ? Je serai très curieuse d’en savoir davantage sur vos tours qui, j’en suis sûr, sauront ravir mes enfants lorsqu’ils verront le jour. »

Yukio ne put cacher sa surprise, yeux grand ouvert, bouche entrouverte. Et grâce à ça il évita tout sourire suspicieux, car la surprise était totale. Il ne s’y attendait pas, on pouvait le voir sur son visage. Puis il rayonna et s’inclina profondément, le cœur y étant pour de vrai, mais son esprit jubilait. Il était plus proche qu’il ne l’aurait imaginé de la Reine et de sa véritable cible. Mais ça, personne ne pourrait le savoir ! Si pour les convives s’étaient juste une petite surprise mais une pratique normale, pour les autres artistes, la jalousie pouvait se faire sentir, mais aucune animosité, car Yukio, enfin, Henry, avait amplement mérité cette reconnaissance !

-Votre Majesté ! C’est un immense honneur que vous me faite, et ce serait un affront de ma part, de refuser pareil offre, qui ne se représentera pas à l’avenir.

Mains au cœur et genoux à terre, tête baisé l’autre tendus sur le côté.

-L’humble artiste itinérant que je suis, répond à votre offre et sera votre pour votre divertissement et celle de votre futur ligné !

Sa dernière phrase fut ponctuée par une envolé de colombe jaillissant de son dos, et se releva, claquant des doigts, faisant jaillir des anneaux de feu dorée, qu’il lança aux acrobates, pour sublimer leur talent. Bien évidemment les anneaux de feu n’était que des illusions, provoquant ni chaleur ni douleur.

-Mais permettez-moi pour le moment d’amuser encore peu votre banquet en votre nom !

Il fit ressortir le chaton et souffla des paillettes multicolore au dessus du banquet, paillettes qui disparaissaient après quelque temps une fois poser à terre ou sur toute autre surface. Jusqu’à ce que le banquet cesse ou qu'on lui fasse une demande spécifique,  Yukio continuerait à amuser la galerie.

[Reine Alice Korvander]

Pour Alice, la messe était dite ! La Princesse avait un choix discrétionnaire en matière de mécénat, mais il était communément admis que la Princesse de Sylvandell aimait bien les artistes, et savait se montrer généreuse. Après tout, elle avait épousé un ancien esclave. Elle était donc assez populaire parmi  la population, et sans doute beaucoup moins chez les nobles, qui désapprouvaient une telle attitude, propre à estomper la différence fondamentale entre laboratores et bellatores. Henry était heureux d’apprendre que la Princesse devenait son mécène, et s’inclina humblement… Peut-être de manière trop obséquieuse pour que ce soit totalement sincère. Alice ne s’en formalisa toutefois pas, elle savait combien certains artistes pouvaient se montrer excentriques dans leurs manières. Il laissa à nouveau planer une flopée de colombes dans la salle de banquet. Alice sourit donc, et le repas se poursuivit ensuite. Les autres artistes n’avaient pas eu la grâce de la Princesse, mais ils savaient qu’on leur offrirait le gîte et le pain, qu’ils pourraient dormir dans l’aile des invités et auraient droit à un salaire.

Le repas se poursuivit donc dans un calme relatif. Discutant de choses et d’autres, Alice laissa la soirée se passer, et, peu à peu, les convives se retirèrent. Alice partit à son tour, en compagnie de son mari. Les domestiques guidèrent les artistes vers les différentes chambres qui leur étaient attribuées, et ce fut une servante particulière qui se rapprocha de Henry… Mineko Azumi, son esclave personnelle. Elle portait une tenue élégante constituée d’un corset serré, d’une jupe noire avec des fanfreluches, et des jarretelles. Mineko sourit humblement à Henry, avant de l’inviter à la suivre :

« La Princesse souhaiterait s’entretenir avec vous, Monsieur Henry… Si vous voulez bien me suivre. »

Henry n’avait à vrai dire aucune autre alternative, et il suivit donc la délicate Mineko. Celle-ci fila à travers les couloirs du grand château, jusqu’à rejoindre les quartiers de la Princesse. Elle se rapprocha d’une porte, et invita Henry à entrer. À l’intérieur, il y avait une belle chambre. La princesse était là, assise sur une table ronde près du lit, en compagnie de son mari, dans une ambiance plus intimiste. La porte se referma derrière Henry. L’éclairage venait d’une cheminée face au lit, le feu crépitant chaudement dans l’âtre. Portant toujours sa robe chinoise moulante, Alice sourit en voyant le bel artiste, tout en buvant une légère tisane.

« Cher Henry… Je parlais de vous et de vos performances à mon époux, et nous vous avons trouvé tous les deux… Très énergique. Accepteriez-vous de rester un peu plus longtemps avec nous… Dans l’intimité ? »

[Yukio]

Le banquet se finit dans une bonne ambiance, les artistes n'étaient plus le centre de l'attention et était bien éreinté, et certain avait été conduit dans leur gît, et où on leur apporta de quoi se sustenter. Yukio, enfin Henry, était resté jusqu'au bout, mais le temps passant, il se montra plus pingre niveau effet, se contenta à la fin d'amuser les enfants avec des effets. Les invités partaient les uns après les autres, ne restaient plus que ceux qui voulaient finir les fond de carafes et celles à peine entamé, et ceux qui voulait finir les petits gâteaux ou encore ceux plongés dans de profonde discussion et n'avaient pas remarqué que le banquet était finis.

Yukio finit ses tours, quand les enfants furent récupérés par leur nourrice. C'est aussi à ce moment que lui et les autres artistes furent dans un première conduit dans une salle annexe, afin qu'on leur apporte un bon repas en récompense, dans un premier temps. On partagea des anecdotes et on rigola, tandis que qu'on charriait Henry, et même si certain était jaloux et envieux, nul ne lui montra de l'hostilité, car Yukio était un vrai bout-en-train, fraternisant avec tout le monde, attirant la sympathie. Il était difficile de le détester.

Une petite heure s'écoula, avant que chacun rejoigne le lieu qui leur avait été attribuer pour gîte pour cette nuit. Mais alors que Henry commençait à suivre le flot, il fut prit à partie par une autre servante, bien différente que les autres et qui semblait avoir un statut important, car les servantes semblait s'incliner légèrement à son passage. Et pour raison, car elle venait de la part ni plus ni moins, que de la Princesse ! Et que cette dernière voulait la voir. Il la suivit sans questionner, car on ne discute pas une demande royale. Mais ce n'était pas le cas dans sa tête, car il ne pensait pas la revoir aussitôt. Aucune crainte qu'elle est découvert sa véritable identité, sinon il y aurait un cortège de garde. Mais pour qu'elle raison ? Un spectacle en intimité ? Discuté ? Il alla même imaginé à une invitation dans son lit. Il rigola silencieusement à cette pensé, c'était impensable. Il devait calmer sa libido, car la princesse était à croquer il fallait pas le nier.

Il fallut un certain temps pour rejoindre la chambre de la Princesse. Henry, vérifia qu'il était présentable, juste avant que la maid, fort jolie il fallait le dire, ne l'introduise. Il passa les portes et fit un révérence plus protocolaire, avant de relever la tête, regarda plus en détaille la chambre. Moins grande qu'il imaginait, mais bien plus que ce qu'il avait l'habitude de côtoyer, un feu ronflant dans la cheminé, éclairant et chauffant la pièce. Tout débordait de produit de grande facture et de luxe, le minimum qu'on pouvait attendre de la chambre d'une princesse. Yukio laissa trainer ses yeux curieux ici et là quelque seconde, avant de se reprendre.

-Vous m'avez fait demander et me voici votre majesté ! Que puis je pour vous ?
« Cher Henry… Je parlais de vous et de vos performances à mon époux, et nous vous avons trouvé tous les deux… Très énergique. Accepteriez-vous de rester un peu plus longtemps avec nous… Dans l’intimité ? »

Le cerveau de Yukio se mit à fonctionner à plein régime, avant de le faire taire et que Henry décide de jouer la carte de la prudence et de l'ignorant, occultant tout sous entendu graveleux. Son imagination débordante devait lui jouer des tours, c'était une princesse et lui un pauvre artiste vagabond qu'elle avait juste prit en sympathie.

-Vous souhaitez un spectacle en privé ? Vos désirs sont des ordres, majesté !

Il porta sa main à sa bouche et souffla dessus, comme si il y avait du sable dessus, et il souffla une aurore boréale, qui s'envola au plafond. La soirée aller être festive !

[Reine Alice Korvander]

Mineko le guida donc, et referma les portes derrière elle. Alice déposa sa tisane quand Henry crut à un spectacle privé. Il souffla alors, et une aurore boréale illumina le plafond, éclairant aussi la chambre. Alice se redressa alors, ses talons heurtant le sol, et elle marcha vers lui. Alice était seule, ce qui pouvait surprendre, puisqu’elle avait mentionné son époux… Mais il ne viendrait qu’ensuite. Alice ne voulait pas effrayer davantage Henry, et elle se rapprocha encore. Sa main se posa sur le torse de l’homme, et elle sourit encore.

« Ne feignez pas l’ignorance, Monsieur Henry… Même si je ne suis pas totalement sûre que ce soit votre prénom… Mais peu importe. Mon mari était un vagabond, vous savez… Un criminel des bas-quartiers d’une ville qui le méprisait. »

Elle lut la surprise dans ses yeux, et comprit qu’il n’était pas au courant de cette histoire. Pourtant, cette histoire avait fait le tour de l’Empire, et était même remontée jusqu’au Conseil Impérial. Mijak n’était certes pas Lumen, mais l’anoblissement d’un bas-elfe était très mal vu. Alice savait que des juristes avaient été consultés pour envisager un moyen d’annuler ce mariage. Toutefois, aucune loi sylvandine n’interdisait une telle union, et les lois constitutionnelles impériales ne s’y opposaient pas non plus. Une réforme avait été envisagée, mais l’Empire avait d’autres difficultés que les frivolités d’une Princesse. Alice avait rappelé à juste titre qu’Erwan Korvander était aussi de basse extraction, et que son mariage avait été approuvé par le Patriarche. Cela n’avait fait aucun doute, vu l’engouement surnaturel des deux époux pendant la nuit de noces. Qui étaient les hommes pour s’opposer à la volonté des Dieux, après tout ?

Alice sourit donc à « Henry », et tira sur sa tunique.

« Si je voulais un spectacle de magie, je vous aurai attendu dans mon salon, pas dans ma chambre… Mais je ne veux pas vous forcer, ou que vous vous sentiez obligé de passer la nuit avec moi. »

Elle se déplaça alors, et se rapprocha du lit, offrant également à l’homme la vue de son superbe dos.

« Vos talents magiques sont réels, Monsieur Henry, mais je dois aussi admettre que vous êtes d’une beauté incroyable… Si vous voulez que je sois plus claire, je souhaite que vous passiez la nuit avec moi, et que vous me fassiez l’amour… Évidemment, vous pouvez refuser, et cela ne changera rien au fait que mon chambellan vous paiera une juste rétribution pour votre prestation… Mais je serai personnellement enchantée de vous avoir avec moi pour cette nuit. Vous ne voudriez pas vexer une Princesse, tout de même ? »

Elle se rassit alors, et croisa sensuellement les jambes.

« Après tout, je n’ai vu aucune alliance à votre doigt, et je suis surprise qu’un homme aussi beau que vous ne soit pas marié… »

[Yukio]

Henry ne put feindre la surprise quand la Princesse mit les choses au clair. Si l'histoire devait être connue et avoir fait grand bruit, et sûrement sujette au rumeur et au ragot, Yukio n'en avait guêre entendu d'échos. Quoi qu'avec un peu de recul, il lui semblait avoir entendu quelque chose de similaire, mais détourné par mille personne l'ayant entendu et recraché. Mais plus que de la surprise pur, une pointe d’inquiétude parfaitement dissimulé par sa surprise que ressentit Yukio. Qu'elle mette en doute son nom n'avait rien de surprenant, les artistes et les vagabonds et les mages solitaires possédaient bien des identités et la méfiance étaient légitime. Non, ce qui l'inquiétait d'avantage, c'est que la Princesse semblait avoir l'habitude des gens du bas monde et des criminelles. Yukio en était un à bien des égards et la raison même de sa présence ne pouvait en rien l'aider à le défaire de cette étiquette.

Mais elle était bien loin d'être omnipotent, et s'était laissé séduite par les charmes de Yukio, alias Henry. Elle avait l'habitude des hommes plus brut, loin des nobliaux gavé de suffisance et bouffis d’orgueil, c'était à son avantage. La princesse enchaîna ses paroles, lui tirant légèrement sur sa tunique, comme pour l’entraîner avec elle. Elle enchaîna les paroles rassurante, ce qui fit sourire Henry, l'image d'une fille essayant de rassurer un chat pour le caresser naissant dans son esprit.

« Mais je serai personnellement enchantée de vous avoir avec moi pour cette nuit. Vous ne voudriez pas vexer une Princesse, tout de même ? »
-Diantre non, cela ne serait que folie de ma part ! Répondit Henry, sourire radieux, toute trace de doute et de surprise disparue, s'avançant doucement.
« Après tout, je n’ai vu aucune alliance à votre doigt, et je suis surprise qu’un homme aussi beau que vous ne soit pas marié… »

Henry eu un rire cristallin, et fit tomber le haut, ce mettant torse nue, dévoilant un physique athlétique et bien équilibré, témoignant d'un entraînement rigoureux, pour les long voyage et sûrement ses spectacles. Il se rapprocha doucement, et s’accroupit à hauteur de la princesse.

-C'est bien pour cela que n'ai pas de bague. Dit il avait un sourire mutin. Sinon vous n'auriez pas eu le même entrain à me faire venir, et moi d'en profiter sans remord. Je suis bien trop amant du plaisir et du voyage, pour me mettre des obligations aussi sérieuse, et de mettre une dulcinée dans la crainte de mon retour incertains. Mais assez de parole et passons à d'autre mélodie.

Avec douceur, il se pencha sur la princesse, venant sceller ses lèvres contres les siennes. C'était un baissé passionnelle, mais pas brutale et sauvage, plus sensuel et doux, sa langue tactile et aventureuse. Ses mains remontèrent les cuisses, doucement, le long des parties sensible, remontant les hanches. Une glissa vers les fesses, et l'autre passant dans le dos, remontant jusqu'à la nuque. Avec douceur, il poussa sur le lit, jusqu'à être allongé. Avec habilité, il mit à nue la poitrine de la Princesse, venant faire glisser ses doigts le long des courbes gracieuses, avant de dévoiler complètement le corps gracieux et délicieux de la Princesse.

Il continua un moment à savourer les lèvres de Alice, avant de descendre dans le cou, mordillant doucement, lui laissant un petit suçon discret, avant de glisser sa langue jusqu'au téton le plus proche, le léchant avec gourmandise, avant de suçoter doucement puis de prendre le seins en bouche et de tirer légèrement dessus. Dans le même temps, une main avait de nouveau glissé sur les cuisses, puis remonta jusqu'à ce glisser sous la culotte, venant frotter avec délicatesse les lèvres intimes, frottant doucement le clitoris, avant de glisser un doigt, toujours avec douceur et attention, visant directement le point G, d'un touché doux mais incisif.

Lentement, tout en continuant à doigter avec maîtrise, il descendit peu à peu vers l'intimité de la Princesse, léchant le ventre et l'embrassant avec passion, son autre main caressant les formes de Alice. Et après un moment, il finit par embrasser le clitoris de la princesse, le suçotant légèrement.

[Reine Alice Korvander]

Lentement, « Henry », ou quel que soit le nom de ce bel homme, coucha Alice sur le lit, et prit l’initiative. Sa robe chinoise ? Il la dénoua lentement, commençant par le décolleté, et tira ensuite dessus. Pour l’ôter, il suffisait de tirer sur les lacets dorés qui retenaient la corde. Il défit ainsi les boucles à hauteur de ses hanches, puis tira ensuite sur la robe, déballant le corps de la jeune femme blonde comme on déballait un papier cadeau, le tout en lui offrant un magnifique baiser. Alice soupira lentement en y répondant, peinant à le repousser. C’était comme si cet homme, par sa beauté, sa douceur, sa grâce, effaçait en elle toute résistance, tout sentiment de velléité.  Sa voix angélique rebondissait sur elle, faisant battre son petit cœur dans sa poitrine. Elle se mordilla les lèvres quand Henry termina son baiser, puis l’embrassa dans le creux du cou. Alice l’aida à retirer sa robe, et elle ne portait finalement plus que ses collants, ses gants, et son string doré. Pas de soutien-gorge, car l’armature de la robe faisait office. Elle sentit la main de Henry glisser sur sa peau, la faisant frissonner à chaque fois, puis elle se glissa sous son string, et il commença à la titiller intimement.

« Haaa… »

La jeune blonde se mit à gémir, soupirant faiblement en sentant le rouge lui monter aux joues. Elle écarta les jambes, et laissa la main de Henry en elle, titillant ses zones intimes, l’excitant chaudement.

« Aaah… Vas-y, Henry, tu… Tu n’as pas à te retenir avec moi, hmmm… »

[Yukio]

« Aaah… Vas-y, Henry, tu… Tu n’as pas à te retenir avec moi, hmmm… »
-J’y comptais bien, ma douce muse. Dit-il en revenant près d’elle, susurrant à son oreille, d’une voix de miel et de douceur. Je suis un artiste et cette nuit, vous serez mon œuvre d’art !

Il redescendit, et embrassa à nouveau l’intimité de Alice. Il lécha le clitoris de sa langue légèrement râpeuse, et fit tourner sa langue autour, trois dans une sens, 3 fois dans l’autre, puis le suçota à nouveau, quelque seconde, comme une douce sucrerie. Il enchaina ensuite par de grand coup de langue, léchant passionnément, pas trop rapide, que la Princesse savoure chaque millimètre de contact. Il en donna ainsi une petite dizaine, avant d’embrasser les lèvres intimes, avec fouge, et glissant sa langue entre, faisant ressentir à sa douce, au combien elle était grande. Car ce fut sans effort, qu’il lécha le point G, du bout de sa langue. Avec avidité cette fois, puis entrant et sortant, caressant chaque lèvre dans un sens puis dans l’autre, récoltant chaque perle de plaisir.

Ses mains ne restèrent pas inactives ! De sa main droite, alors qu’il embrassait et frottait ses lèvres contre celle de la vulve, il mit à l’épreuve le clitoris, caressant du pouce, le frottant de l’index, le pinçant légèrement entre les deux. Puis le fit tourner légèrement entre les deux, partant de la base au plus loin, puis remontant jusqu’au bout. Et il continua son manège, variant les intensités et les vitesses, dans un sens puis dans l’autre. De sa main gauche, il fit glisser deux doigts à la base des lèvres intimes, à l’opposé du clitoris. Il enchaina de lent allé et venue, caressant les parois vaginales, frottant et caressant à tout vas, plus vite que sa langue, qui elle restait principalement sur le point G.

Et ainsi durant un long moment, il tortura de plaisir la princesse, sans répit, touchant chaque point sensible avec la précision d’un scalpel, sans repos ni pitié. Il dévora son intimé d’un appétit vorace et avide, avec la passion d’un virtuose du piano, enchainant les touches et les compositions avec brio, pour faire éclater une symphonie. Puis vint le moment où il inversa ses gestes.

Sa bouche, ses lèvres et sa langue repartir sur le clitoris, le noyant d’attention et de caresse, le suçotant avec amour, l’embrassant avec fouge, tandis que sa langue l’invita dans une valse intense. Sa main droite rejoignit sa main gauche et glissa d’autre doigt, multipliant ses zones de contacts. Sans jamais pour autant délaisser le point G, limant les lèvres intimes et parois interne, caressant chaque centimètre carré possible d’attention avide. Dans un ballet incessant, Yukio continua un long moment son art, explorant l’intimité de la princesse sous toutes ses formes, chaque parcelle. Sans doute découvrait elle par son biais, des nouvelles facettes à un cunnilingus osa-t-il penser.

Et pendant qu’il laissait parler sa passion, la bave et la mouille se mélangeait, dégoulinant de leurs lèvres respectives, tachant les draps, maculant les douces cuisses d’Alice et coulant le long du cou de Yukio, maculant aussi ses joues. Et il parvenait toujours à en prendre en bouche, savourant les perles de plaisir, goûtant à ce nectar, goûtant sa muse. Il espérait faire jaillir le vin d’extase dont il ne pouvait se priver, et savourer dans toute sa splendeur, une dame de haute lignée, la première !

[Reine Alice Korvander]

Le corps sculptural d’Alice s’offrait à l’imagination du magnifique kitsune. Elle l’avait laissé faire, comme si elle savait depuis le début, dès qu’ elle l’avait vu, que les choses iraient ainsi. Et, honnêtement quand elle l’avait vu chanter, elle avait certes été subjuguée par sa voix, mais elle avait aussi fantasmé sur la manière dont le magnifique kitsune argenté se retrouverait dans son lit. Pour autant, Henry ne semblait pas pressé d’y aller vite. Il avait accédé au corps du « Joyau de Sylvandell », et, de manière compréhensible, il souhaitait en profiter. Cela passa par des coups de langue, et par une attention importante apportée au sexe d’Alice. Maintenant que celle-ci était nue, et grâcieusement offerte, aucun obstacle n’empêchait l’irrésistible langue de son amant de venir. Il glissa donc sa tête entre ses cuisses, et commença à la lécher intimement. La Reine se mordilla les lèvres en se tortillant sur son lit. Sa main glissa sur les cheveux de son amant, et elle soupira encore, remuant sur place. Henry était bien décidé à lui montrer tout ce dont il était capable, et lui offrit par conséquent un cunnilingus très complet, et… Très réussi !

« Haaa, mon bel amant, hmmm… »

Sa langue partait à l’assaut, décrivant des cercles en elle. Il était assez difficile de comprendre ce qu’il faisait, Alice n’était qu’une spectatrice ravie, comblée. Son nectar intime qui dégoulinait en était assurément la plus belle preuve. Ses joues s’empourpraient sous l’effet du plaisir, et ses jambes s’écartaient puis se resserraient, se frottant contre le corps de l’homme. Sa main caressait ses cheveux, essayant de l’empêcher de se retirer, mais cette idée ne lui traversa jamais l’esprit. Au lieu de ça, elle se laissait faire, s’offrant sans protection. Il était en elle, et il n’utilisa pas que sa langue. Quand ses doigts titillaient son bouton de plaisir, pressaient son clitoris, elle gémissait, sentant comme de petites pointes dans son corps, la faisant frémir. Elle n’avait aucune raison de masquer son plaisir ici, alors Henry pouvait à loisir l’entendre gémir, soupirer.

Ce traitement très efficace la mettait en état d’excitation forte. Elle soupirait encore, et, sous le traitement buccal et digital de son amant, orna celui-ci d’un premier orgasme, en posant ses deux mains sur sa tête, serrant ses doigts sur ses longs cheveux argentés… Puis s’abandonna à sa petite mort !

[Yukio]

Il avait réussi. Sa muse lui offrit sa récompense, le fruit de son travail, le nectar d’un plaisir intense ! Elle lui plaqua sa tête avec ses mains délicate, le ceinturant de ses jambes douce, alors qu’il s’abreuva à la fontaine de plaisir. L’orgasme dégoulina de leurs lèvres, une embrassade humide, alors que ses doigts et sa langue travaillaient encore. Il en avala une bonne partie, l’orgasme long et intense, généreux en quantité. Et quand la source fut tarit après un long moment de plaisir, enfin il releva la tête. Il attrapa les jambes par les cuisses, les écartant, avant de glisser sa langue tout du long de l’une d’elle, finissant par embrasser le délicats pied au bout.

Il se retrouva debout, mais se penchant à nouveau, plongeant entre les jambes, glissant le long du corps de la Reine, frottant les seins, avant de venir l’embrasser tendrement, partageant avec elle, sa dernière rasade du nectar royale qu’il avait conservé en bouche. Une embrassade fiévreuse et passionné, humide et chaude, leur langue se mélangeant dans un ballet endiablé. Puis il y mit fin doucement. Il était chaud, excité, enivré. Il l’avait sentie, les fluides intimes de la reine avaient quelque chose de particulier. Il sentait aussi que Alice, était bien plus qu’une Reine en apparence. Il ne pouvait se contenir, retenir sa nature. Il avait envie de la satisfaire pleinement, sans devoir se cacher. Il aimait le risque et parié.

-Ma muse. Dit-il, en lui caressant le visage, collé à elle, tandis que son autre main jouer avec un sein. Ne soyez pas choqué, mais je vais me dévoiler à vous entièrement, je souhaite être à la hauteur de la Reine de Sylvandel, alors que je me dois de vivre cacher.

Il se releva, à cheval au-dessus de Alice, son sexe turgescent droit, solide et pulsant de désir. Devant ses yeux, non content de lui offrir le spectacle d’un corps bien bâtie et proportionné, brillant partiellement sous la lumière se reflétant sur le nectar qui avait coulé sur lui, un sourire charmeur et un regard de velours, de manière subtile son corps se modifia. Il devint plus sec, ses muscles légèrement plus développé, son visage plus fin, plus clair et beau. Il devint aussi légèrement plus grand. Ses cheveux s’allongèrent, virant à un blanc neige pur, cachant ses oreilles humaine qui disparurent tandis que deux oreilles de renards émergèrent de sa tête et que derrière lui, d’immense colonne se dressèrent avant de s’agiter et d’englober tout le champ de vision de sa muse. 9 immenses queues caudales, se mouvant légèrement, d’un blanc de neige.

Doucement, 2 queues vinrent glisser doucement et s’enroulèrent autour des jambes de Alice. D’une douceur incroyable, mieux que de la soie. D’autre vinrent se glisser sous elle et sa tête, avant de la soulever. Dans un cocon de douceur, lentement, Alice fut mise devant Yukio, qui passa un bras sous sa croupe, ramenant ses jambes et les plaça de part et d’autre de son bassin. Son vit frotta l’intimité de la Reine, tandis que ses deux mains empoignèrent les fesses dodue de sa muse. Les queues bougèrent, soutenant toujours Alice. Deux vinrent frotter ses seins, s’enroulant autour, frottant le téton. Celles sur ses jambes se repositionnèrent,

-Ma muse, vous avez un je-ne-sais-quoi qui me fait prendre des risques. Susurra-t-il, caressant sa joue de sa queue. Je veux explorer tout votre corps et me perdre en vous. Dit-il, en venant lui lécher le nez.

Il la souleva un peu, pétrissant ses fesses, glissant sa verge le long de la vulve, pour présenter le bout de son vit aux portes intimes. Lentement, il fit descendre Alice, l’empalant doucement, non pas dans la brutalité passionnelle, mais dans la lenteur amoureuse, savourant chaque centimètre, sans jamais rompre le contact visuelle, sourire charmeur, respirant lentement. Puis passé la moitié, il donna un coup de bassin, sec mais pas vigoureux, s’enfonçant pleinement dans lèvres intimes, jusqu’à la bassin, tout en laissant le loisir d’en savourer chaque seconde à Alice. Il la traita comme une Reine et non une simple fille de joie payé une misère.

Il se penchant, venant embrasser son cou, lui laissant un petit suçon avant de le lécher, alors qu’il commença de langoureux va et viens, claquement doucement son bassin, faisant en sorte que chaque pénétration soit différente, plus vite, plus lente, plus profonde, moins profonde, afin que sa Muse soit toujours stimulé.

[Reine Alice Korvander]

Yukio la fit jouir, et se décida ensuite à lui montrer qui il était vraiment. Nue, ne portant plus que ses gants et ses collants, Alice resta couchée sur le sol. Elle se redressa légèrement, tout en voyant devant elle Yukio changer d’apparence. Elle avait pu pressentir cela, mais, de là à le voir se transformer véritablement, il y avait un pas que Yukio franchit. Son corps évolua, il gagna en musculature, en taille. Ses cheveux s’étirèrent également, devenant de longs cheveux argentés. Mais ? surtout, Alice vit des queues jaillir du bas de son dos. Neuf queues blanches qui jaillirent tout autour de lui. Elle cligna des yeux, la surprise se lisant sur son visage.

« Oh, Yukio, tu… Tu caches bien ton jeu ! »

Qu’était-il donc ? Alice n’avait jamais entendu parler d’hybride furry avec neuf queues ! Elle était très intriguée, mais aussi… Très excitée ! Yukio l’avait déjà bien chauffé, et il était bien décidé à faire plus. Les queues du bel homme se déplacèrent, et filèrent sous le corps d’Alice. Elle en caressa une, en sentant la douceur, la chaleur aussi. Le contact des queues de Yukio la fit frissonner. Il la redressa ensuite, et la rapprocha de lui. Les queues l’enroulèrent, l’enveloppant dans un cocon de chaleur et de douceur. Ses mains se posèrent sur les épaules de Yukio, et elle enroula de nouveau ses jambes autour de sa taille. Tout ça était irréel… Alice aurait sans doute dû avoir peur, mais cette scène ne faisait en réalité que l’exciter davantage !

« Je suis prête à prendre des risques avec toi aussi, Yukio… J’ignore ce que tu es, mais… Je te fais confiance. »

Elle sentit les mains de l’homme se poser sur ses fesses, les malaxant, et Alice l’embrassa encore, enroulant ses bras autour de sa nuque. Sentant sa verge turgescente titiller ses lèvres intimes humides, Alice frémit encore. Sa main glissa sur le torse de Yukio, caressant sa peau, glissant sur ses muscles.

« Allez, Yukio… P-Prends-moi… »

Et c’est ce qu’il fit ! Sans perdre de temps, son membre remonta, et se perdit en elle. Un frisson traversa tout le corps de la jeune femme, qui sentit avec un plaisir féroce ce membre partir en elle, s’enfoncer dans son corps. Elle était enfermée avec lui, ici, dans ce cocon doucereux, cette sphère de luxure… Et elle était bien, heureuse, indéniablement ! Son corps se crispa donc autour de celui de Yukio, et elle gémit quand il embrassa son cou, en mordillant le creux. Sa main se serra sur ses cheveux, et elle tira dessus, pour l’embrasser encore, s’unissant à lui dans un élan de plaisir et de désir…

« Hmmmm… !! »