Dans une société ultralibérale comme pouvait l’être Uatis, il était difficile de faire quoi que ce soit sans avoir le soutien des mégacorporations. Les fonds publics étaient inexistants, et il existait quantité de forums et de sommets où les jeunes entrepreneuses issues des universités et des écoles privées uatéennes pouvaient vendre leurs concepts. Ces concepts étaient généralement développés pendant leurs études universitaires. Les universités uatéennes étaient presque exclusivement financées par les mégacorporations, qui pouvaient à ce titre s’assurer que les futures élites uatéennes contribuent à la grande cause nationale. C’était dans ce contexte que des sociétés comme GeoWeapon Corp. finançaient des starts-ups. Chaque contrat était spécifique, mais prévoyait généralement des clauses de rétrocession de droits intellectuels et d’absorption des starts-ups si, au bout de quelques années, elles n’arrivaient pas à devenir rentables et finissaient en liquidation judiciaire. Si ces clauses pouvaient encourager les pratiques déloyales, l’intérêt supérieur de l’armée et de la nation primait, donnant souvent lieu à des procès en concurrence déloyale. Miranda avait souvent eu le nez creux. Elle avait aidé au développement de la Fut-Corp, et, si GWC n’avait pas récupéré la propriété intellectuelle du F-Gen, elle en avait tiré de nombreux avantages.
Il y a quelques mois, la firme avait décidé de soutenir le projet d’une jeune femme qui était sortie des études : CyberPink. La start-up travaillait sur les implants sexuels, et elle avait obtenu l’aide de GWC, par le biais de celle qui fut la directrice d’étude d’Ayaka pendant ses études, Elena Heindrich. Dominatrice, Miss Heindrich avait fait travailler sa brillante élève (et d’autres de ses amies) pendant leur Master sur des recherches liées au désir sexuel, et aux techniques médicales permettant d’améliorer le désir sexuel. Heindrich avait trouvé le rapport d’Ayaka très brillant, et avait ainsi donné son aval au financement du programme.
Le contrat conclu prévoyait une grande liberté contractuelle à CyberPink. GWC finançait ses locaux, ses recherches, ses charges, et demandait en contrepartie un pourcentage sur les ventes et les recettes de CyberPink. GWC offrait aussi à CyberPink des cobayes. La grande priorité de la start-up, et qui avait justifié son financement suite au Forum des métiers, était le développement de puces cérébrales qui permettaient de jouer sur les neurotransmetteurs liés au désir sexuel, comme la dopamine, la sérotonine, la kisseptine, ou la testostérone. GWC était concrètement devenue l’actionnaire majoritaire de CyberPink, et, si le contrat contenait une clause de rachat, Ayaka faisait tout pour que sa compagnie soit fructifiante.
Plusieurs mois après le lancement de CyberPink, la petite start-up avait proposé un premier essai. Trois des esclaves de GWC furent choisies pour recevoir les puces avant la réunion entre Ayakla et les actionnaires de GWC, une réunion qui aurait pour but de vérifier si les puces étaient prometteuses :
La réunion avait lieu dans un bureau de la GeoTower. Les trois esclaves avaient reçu les implants il y a plusieurs jours dans une clinique de GWC. La géolocalisation fonctionnait déjà. On avait choisi trois esclaves qui n’avaient pas encore été formées, et qui étaient des sœurs. Il n’y avait aucun désir entre elles. Elles avaient choisi elles-mêmes de devenir des esclaves pour pouvoir racheter les importantes dettes qu’elles avaient contracté en étant étudiantes. Elles n’avaient pas réussi leurs études. Comme Ayaka, elles avaient étudié dans l’université de GWC, et avaient bénéficié de bourses d’étude, bourses qu’elles devaient désormais rembourser, puisque ayant échoué leurs études.
Si Ayaka pouvait s’attendre à rencontrer des actionnaires usuelles, sa surprise allait être de taille, car la femme qui alla la chercher n’était autre que la célèbre majordome et assistante personnelle de Miranda Forge, Hannah LaBelle. Elle l’invita à la suivre depuis une salle d’attente située le long du vaste hall d’entrée de GWC, jusqu’à un ascenseur qui les conduisit dans les hauteurs de l’immense tour. Il y avait bien dans la salle de réunion des femmes d’affaires, mais la réunion était surtout présidée par celle qui prononçait chaque année à son université un discours, et que les étudiantes vénéraient en temps normal : Miranda Forge en personne !
Il y a quelques mois, la firme avait décidé de soutenir le projet d’une jeune femme qui était sortie des études : CyberPink. La start-up travaillait sur les implants sexuels, et elle avait obtenu l’aide de GWC, par le biais de celle qui fut la directrice d’étude d’Ayaka pendant ses études, Elena Heindrich. Dominatrice, Miss Heindrich avait fait travailler sa brillante élève (et d’autres de ses amies) pendant leur Master sur des recherches liées au désir sexuel, et aux techniques médicales permettant d’améliorer le désir sexuel. Heindrich avait trouvé le rapport d’Ayaka très brillant, et avait ainsi donné son aval au financement du programme.
Le contrat conclu prévoyait une grande liberté contractuelle à CyberPink. GWC finançait ses locaux, ses recherches, ses charges, et demandait en contrepartie un pourcentage sur les ventes et les recettes de CyberPink. GWC offrait aussi à CyberPink des cobayes. La grande priorité de la start-up, et qui avait justifié son financement suite au Forum des métiers, était le développement de puces cérébrales qui permettaient de jouer sur les neurotransmetteurs liés au désir sexuel, comme la dopamine, la sérotonine, la kisseptine, ou la testostérone. GWC était concrètement devenue l’actionnaire majoritaire de CyberPink, et, si le contrat contenait une clause de rachat, Ayaka faisait tout pour que sa compagnie soit fructifiante.
Plusieurs mois après le lancement de CyberPink, la petite start-up avait proposé un premier essai. Trois des esclaves de GWC furent choisies pour recevoir les puces avant la réunion entre Ayakla et les actionnaires de GWC, une réunion qui aurait pour but de vérifier si les puces étaient prometteuses :
La réunion avait lieu dans un bureau de la GeoTower. Les trois esclaves avaient reçu les implants il y a plusieurs jours dans une clinique de GWC. La géolocalisation fonctionnait déjà. On avait choisi trois esclaves qui n’avaient pas encore été formées, et qui étaient des sœurs. Il n’y avait aucun désir entre elles. Elles avaient choisi elles-mêmes de devenir des esclaves pour pouvoir racheter les importantes dettes qu’elles avaient contracté en étant étudiantes. Elles n’avaient pas réussi leurs études. Comme Ayaka, elles avaient étudié dans l’université de GWC, et avaient bénéficié de bourses d’étude, bourses qu’elles devaient désormais rembourser, puisque ayant échoué leurs études.
Si Ayaka pouvait s’attendre à rencontrer des actionnaires usuelles, sa surprise allait être de taille, car la femme qui alla la chercher n’était autre que la célèbre majordome et assistante personnelle de Miranda Forge, Hannah LaBelle. Elle l’invita à la suivre depuis une salle d’attente située le long du vaste hall d’entrée de GWC, jusqu’à un ascenseur qui les conduisit dans les hauteurs de l’immense tour. Il y avait bien dans la salle de réunion des femmes d’affaires, mais la réunion était surtout présidée par celle qui prononçait chaque année à son université un discours, et que les étudiantes vénéraient en temps normal : Miranda Forge en personne !