« J’ai besoin de.. Hmmm… De ta queue… De ta force ! Montre-moi ta puissance, baise-moi ! »
Comment ne pas tomber sous le charme ? Loin derrière les sourires, la diplomatie, la séduction, l'amour, l'amitié ou tout autre intellectualisation des sentiments et des désirs, Grayle restait un mâle. Et il n'y avait rien de plus grisant pour un homme d'entendre une femme le réclamer, demander d'être prise, possédée, vaincue. Paradoxe où celui qui domine est en réalité celui qui obéit, il agrippa à sa chair, continuant ses mouvements du bassin, si simples et primitifs maos ô combien délicieux, sentant autour de sa verge l'intimité de la femme, l'heroine, la déesse, conscient du plaisir qu'elle ressentait, et d'autant plus fier d'en être la cause. A chaque coup suivant le bruit mat de leurs chairs, le cri de la rousse, le lit remuant, le plaisir l'envahissant, secouant son être de bout en bout.
Il cru halluciner lorsqu'elle se remit à briller et à s'embraser. Une partie de lui-même fut soulagée que Koriand'r ne pouvait pas le voir. A genoux derrière elle, concentré sur la seule tâche qui en valait la peine, les yeux ronds et hallucinés, il n'était guère séduisant. Ses yeux bleus étaient fixés sur le corps délicieux, presque aveuglant de la femme. Il voulait la voir briller, encore plus. Alors, il accéléra. prenant appui sur son pied droit afin d'avoir encore plus de force, plus d'amplitude, forçant sa Princesse à se cambrer d'autant plus, sa croupe pilonnée tendue vers le ciel.
- Han... ha... putain...
A chaque juron, chaque injure, un autre coup de rein, dévastateur. Sa poigne franche devint puissante, presque agressive, s'enfonçant dans la peau lumineuse. La chaleur dégagée par Koriand'r était telle qu'il se sentait fondre, dégoulinant de sueur, puant encore plus. La sensation était tellement délicieuse qu'il jouit une autre fois, son foutre emplissant presque instantanément. Il ne s'arrêtait pas pour autant, et pendant un moment, quelque choqe débloqua chez l'immortel, dont le cerveau n'était tout simplement pas équipé pour supporter autant d'informations à la fois. Le plaisir, la vision de Koriand'r en pleine supernova, leurs odeurs, les sons, un déluge de sensation qui écrasa temporairement le reste de conscience qu'il avait.
- JE TE VEUX.
Il avait rugi, presque hurlé. Il ferma les yeux, secoué par un autre orgasme. Au prix d'un effort surhumain, il se releva, désormais accroupi, courbé vers l'avant comme un barbare. Si son amante avait encore le visage contre le lit, ses seins battaient legèrement l'air, et sa chatte était complètement exposée, à la merci du mâle qui la prenait comme si sa vie en dépendait.
- Tu es... arh... je... suis à toi...
Après un long moment, à bout de force, il s'effondra vers sur elle. Ses lèvres et sa langue vinrent gouter à sa peau, à sa sueur, ses mains cherchant à s'accaparer chaque centimètre carré de son corps divin. Coït et calins s'enchainèrent doucement, avant, qu'épuisés, il ne finissent par s'endormir l'un contre l'autre, repus et heureux.
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Une personne, toutefois, n'avait rien perdu de leurs ébats...
La scientifique Rosalind Fries, qui avait été isolée dans une chambre après leur échappée du vaisseau, n'avait pas pu s'empêcher d'envoyer un "moucheron", un de ces minis-drones impossibles à repérer à l'oeil nu, pour espionner Koriand'r, plus par fascination et hostilité, mais aussi par inquiétude de l'effet des fluides formiens sur Grayle. Son drone caché dans un recoin de la pièce et au plafond, avait tout enregistré. Et si, au début, la jeune femme avait essayé de prendre des notes, elle s'était bien vite elle aussi abandonné au plaisir, jambes écartées, jupe relevée, se doigtant au rythme de la folle fornication de la Reine et de l'Immortel, rêvant tour à tour d'être prise par lui, puis d'être seule saillant la belle alien. Épuisée mais néanmoins frustrée, elle se jura de tenter quelque chose...