The Multiversity

[Sally Whitemane]

Le couvent de l'Ordre des Soeurs Ecarlates


Surplombant les étendues désertiques s'étendant à perte de vue, le couvent de l'Ordre des Sœurs Ecarlates dominait par sa présence les routes de l'Ouest menant à la capitale mijakienne. Outre son rôle spirituel dans le développement de la Foi auprès des populations, il avait aussi un statut militaire lui permettant d'assurer ainsi la défense physique des Marches Occidentales de l'Empire. Les troupes de l'Ordre, constituée pour la chevalerie, des Sœurs, et pour la piétaille par des sergents d'armes hommes comme femmes issus des fidèles, s'étaient révélées être de précieux atouts lors de l'Olympomachie et même si les pertes avaient été sévères, l'Ordre en revenait avec les honneurs et la reconnaissance des élites de l'Empire.

Avant la guerre qui avait ravagé et transformé le paysage de Terra, les richesses du Saint Couvent ne se comptaient plus. Aujourd'hui, chaque denier était compté et les rentrées d'argent étaient plus faibles que les dépenses. Des abbayes et des avant-postes, comme certaines commanderies, avaient dû être  délaissés par soucis d'économie et le Grand Conseil suggérait des restrictions drastiques pour éviter une catastrophe financière. En effet, il n'était plus qu'une question de mois avant que les coffres soient vides, ce qui augurerait des temps bien incertains.

C'est ce sujet que méditait Sally Whitemane, perchée sur le balcon de la chambre du conseil, face à l'immensité balayée par les vents chauds du Sud. Elle était la Haute Prêtresse et Première Inquisitrice de l'Ordre et sa réputation n'avait d'égale que sa beauté et son caractère, tous deux volcaniques. Au delà des considérations budgétaires, l'Ordre traversait une crise spirituelle d'une gravité extrême. Entièrement dédié à l'adoration d'Arès, il avait été mis à mal par l'Olympomachie. Le grand dieu vénéré par les sœurs avait choisi le camp opposé aux forces terrannes et par là même, avait œuvré au plan prévoyant l'éradication du monde connu. Que ce soit Lumen, Mijak ou les Provinces Libres, tous avaient été soumis au courroux des dieux, bien injustement d'ailleurs.

La question de savoir si Arès méritait encore le soutien de l'Ordre se posait. Il restait une divinité certes, mais qui n'avait pas hésité à combattre ses adorateurs pour les éliminer. La victoire des forces mijakiennes, comme les autres aussi, réajustait les croyances et la dévotion envers un panthéon qui avait perdu sa légitimité. De nombreux membres avaient fait défection après la guerre, écœurés par l'attitude d'Arès. Nombre de ses autels avaient été profané et bien qu'elle ne puisse abonder dans ce sens, Sally comprenait le désespoir de toutes et tous.

Le conseil du matin même avait évoqué ce problème. L'abbesse de Karth, une cité proche de la capitale, avait pris sur elle et demandé à la Haute Prêtresse de définir une position claire à ce sujet. Sally Whitemane avait répondu avec froideur que la Foi apporterait des réponses précises sous peu et qu'il fallait prier pour l'Empire et pour l'Ordre. Autant dire qu'elle bottait en touche. Elle même priait mais ... qui? Quelle divinité pourrait remplacer Arès puisque la raison imposait l'abandon de son culte.

Sur ces réflexions, la sculpturale inquisitrice passa en revue les différents Panthéon qu'elle connaissait. Adorer un Dieu, oui. Plus une divinité avait d'adorateurs, plus elle se renforçait. Mais en échange, de quoi l'Ordre pourrait-il bénéficier? Argent, terres, positions politiques  et militaires renforcées? Cela ouvrait la voie à des négociations qui ne tarderaient pas à arriver ...

Sous quelle forme?

[Aphrodite]

Naïa n’était pas n’importe qui. Elle était l’une des Hautes-Prêtresses du culte de Lust, et elle était en ce moment l’invitée diplomatique des Sœurs Écarlates. Cet ordre militaro-religieux était un ordre influent au sein de l’Empire de Mijak, qui existait depuis les premiers jours de l’Empire. On disait que cet ordre avait été fondé à partir des premiers groupes de croisés venant défendre les routes mijakiennes à l’époque où l’Empire était une colonie eldoise. Cet ordre avait prêté allégeance au Dieu de la Guerre principal de Mijak, le redoutable Dieu Arès. Or, Arès avait attaqué Mijak. Ses hordes avaient dévasté les Marches Orientales, jusqu’à remonter à la capitale, qu’il avait défiguré et meurtri, avant de se livrer à un affrontement dantesque dans la Cité Impériale, où il avait finalement été défait.  Suite à cela, le culte d’Arès était battu en brèche, et les Sœurs allaient devoir trancher.

L’ordre tirait sa fortune essentiellement des fidèles et des croyants. Les guildes d’aventuriers devaient toutes bénéficier de la faveur d’une divinité, et la plupart se référaient à Arès. Elles versaient alors une dîme. Le couvent était surtout financé par les dons des fidèles et les subventions impériales. Or, suite à la guerre, le trésor impérial, déjà limite, était désormais vide. Le retour de l’Empereur avait permis de galvaniser la ferveur impériale, mais il fallait encore réinstaurer l’ordre. Les monstres pullulaient, les guildes croulaient sous les contrats consistant à aller sécuriser mines, carrières ou fermes contre des cohortes de monstres. Et, sans le soutien d’Arès, le couvent devait trouver une autre divinité.

C’est à ce titre que Naïa était venue. En sa qualité de Haute-Prêtresse, elle avait, au sein du culte de Lust, un statut très élevé. Le culte comprenait basiquement trois niveaux :

• Les simples fidèles,
• Les prêtres et prêtresses,
• Les Princes et Princesses.

En son statut de Haute-Prêtresse, Naïa était proche du statut de Princesse. Toutefois, devenir Princesse de Luxure était presque impossible pour une humaine. Ce statut regroupait surtout les enfants de Lust, et on considérait donc que le titre de Naïa était le plus haut qu’on puisse atteindre. Ce titre lui permettait de rejoindre tous les sanctuaires religieux du culte, y compris le Temple d’Aphrodite à l’Olympe, ou le Monde Érotique de Lust. Naïa avait donc accepté de la part de sa Déesse une mission très originale : convaincre ce couvent de sœurs guerrières de changer de divinité, et de servir Aphrodite ! La tâche n’était pas simple, mais la situation était compliquée pour tout le monde. Les Olympiens avaient attaqué les humains, et le lien de confiance était rompu.

Naïa avait donc rejoint le temple, utilisant un Portail depuis l’Olympe pour s’y rendre, curieuse de voir quel accueil on lui réserverait…

[Sally Whitemane]

Soeur Odette haletait encore quand elle réussit à reprendre ses esprits. Entrée en trombe dans le vestibule des appartements privés de Sally, elle avait été arrêté par deux gardes impassibles qui ne l'avait pas laissée continuer plus loin. Ses cris de protestations avaient ameuté les alentours et il avait fallu que la Haute Prêtresse elle-même vienne s'enquérir des raisons de ce vacarme. A la vue de la sœur, Sally avait levé les yeux. Odette était une vieille femme qui avait quitté les rangs guerriers depuis bien longtemps. Son âge canonique imposait le respect et bien que son passage puisse faire sourire les plus jeunes, leurs aînés savaient néanmoins les épreuves qu'elle avait traversé depuis son noviciat. Qu'elle soit dans cet état indiquait donc un évènement notable.

"Une envoyée divine!! Première Inquisitrice! Elle sollicite une audience."

Sœur Odette chapeautait aussi bien la gestion des portails de téléportation de l'Ordre que les cryptes de conjuration dans lesquelles les expertes capturaient les démons pour leur faire subir toutes sortes de traitements.

"Elle est arrivée par le Portail d'Ivoire!"

Autrement dit, directement d'un lieu divin puisque c'était bien là la magie spécifique de ce portail.

Sally Whitemane haussa un sourcil. Une envoyée divine? Le terme était peut être un peu trop grandiose et connaissant Odette depuis son enfance, elle savait que la vieille femme pouvait être assez extravagante aussi elle ne s'excita pas plus que de raison. De nombreuses personnalités passaient les portails pour rendre visite à l'Ordre, que ce soit pour quémander des services comme pour rappeler certaines obligations. Dans la hiérarchie cléricale de tous les ordres connus à Mijak, les Hautes Prêtresses en étaient les représentantes les plus gradées. Si la visiteuse avait été une divinité, elle se serait présentée autrement et les portails étant protégés contre les incursions du Mal, la nouvelle venue n'avait surement pas de rang plus élevé que Sally. Maintenant une visiteuse restait une personne à accueillir avec égards.

Sally se tourna vers l'intendante du couvent, arrivée elle aussi.

"Accueillez donc cette messagère avec le faste dû à son rang. Je la recevrais après la prière rouge dans la grand-salle des Ambassadeurs. D'ici là, veillez à ce qu'elle ne manque de rien et installez la dans une suite adéquate. Montrez que l'Ordre sait recevoir!"

Les ordres donnés, Sally alla se préparer. Elle revenait d'un entrainement au combat et sa tenue était imprégnée de poussière. Quelques minutes plus tard, elle se prélassait dans son bain. il dura un long moment avant qu'elle en sorte et laisse des novices l'oindre d'huiles aromatisées, lui brossent et entretiennent sa longue crinière blanche, puis enfin lui passe sa toge rouge écarlate révélant sous le tissu satiné des formes contraires aux préceptes d'abstinence de certains Ordres masculins. On ajusta sur sa tête sa mitre, symbole de sa toute puissance, et elle put rejoindre la nef de l'abbaye pour la prière rouge, la plus importante de la journée. Courte mais intense, elle nécessitait une fervente implication dans sa communion avec ... Arès.

Arès le Maudit ... Sally grinça des dents, perdant sa concentration au souvenir de ce nom douloureux. Intérieurement, sa décision était prise. L'Ordre des Soeurs Ecarlates allait renier cette divinité. Son choix était arrêté depuis le matin même. Il ne lui restait qu'à l'annoncer mais au profit de qui? L'heure était au changement et il fallait choisir parmi les divinités qui n'avaient pas pris part au conflit contre Mijak. La prière se termina et elle congédia l'ensemble des sœurs présentes avant de rejoindre la grand-salle des Ambassadeurs. Il s'agissait d'une pièce de belle taille luxueusement aménagée. Au fond siégeait le trône de la matriarche, le sien. Elle s'y installa et les huissiers firent entrer la nouvelle venue qui s'avança entre deux rangées de gardes en armures d'apparat.

Il ne lui fallut qu'un instant pour identifier le culte de la beauté qui avançait vers elle. Aphrodite était une divinité majeure et avait su se placer lors du dernier conflit pour n'irriter ni ses pairs ni ses fidèles. Les atours de l'inconnue indiquaient son rang, égal au sien, aussi Sally se leva pour descendre les quelques marches qui la séparait d'elle et lui tendit les mains dans un geste de bienvenue.

"Ma sœur (à comprendre: mon Egale), au nom de l'Ordre Ecarlate, je vous souhaite la bienvenue."

Elle la dévisagea. Experte en combat et rompue à l'exercice des armes, elle voyait face à elle celle qui pourrait être sa jumelle.

[Aphrodite]

Naïa n’eut pas à attendre très longtemps, et cela valait mieux pour ceux qui la guidèrent dans un salon d’attente. Elle était après tout bénie par la Luxure, et les quelques gardes qui se trouvaient là commencèrent à avoir bien du mal à rester stoïques. Naïa s’amusait volontiers à jouer avec eux, grignotant une grappe de raisins tout en croisant sensuellement les jambes, percevant rapidement leurs pulsions et leurs fantasmes. Sous son armure, l’un d’eux commença à avoir une furieuse érection. L’autre, plus âgé, était marié, avec trois enfants, mais cela ne l’empêchait guère de songer à avoir Naïa dans son lit. Elle porta également son attention sur un jeune page qu’elle appela pour demander une nouvelle grappe de raisins. Il se pencha vers elle pour récupérer l’ancienne grappe, et déglutit lentement en reniflant son parfum. Elle constata alors qu’il était vierge, et, avant qu’il ne parte, l’avait immobilisé.

« Assaisonne la grappe avec ton sperme, mon beau.. »

Il mit un peu de temps à revenir, quittant le salon en ayant les joues cramoisies, mais revint, plus soulagé, avec une belle sauce. Naïa avala avec appétit le raisin, jusqu’à ce qu’on lui demande de venir. Elle se releva donc, irrésistible, redoutable. Elle était une guerrière de Luxure, et maîtrisait le désir sexuel à la perfection. Elle rejoignit la pièce centrale de la cathédrale de l’Aurore, une immense salle de prière. Un trône se situait dans le chœur, et elle aperçut plusieurs statues en marbre d’Arès, ainsi qu’une énorme statue centrale le représentant. L’aura divine de la statue avait disparu avec la mort d’Arès. Un Dieu ne mourait pas comme les humains, son essence divine revenait à la Tour avant de repartir, mais, en attendant, ses faveurs disparaissaient. Naïa pouvait sentir le désarroi des prêtresses et des sœurs guerrières qu’elle croisa, mais porta son attention sur Sally.

Le vice transpirait d’elle… Et il n’y avait pas que la luxure. La Grande-Prêtresse la salua, et Naïa sourit doucement, en attrapant sa main.

« Si je puis me permettre, Grande-Prêtresse, c’est comme ça qu’on salue une prêtresse de Lust. »

Naïa se pencha vers elle, et l’embrassa alors. Un baiser sulfureux et sensuel. Elle se pressa contre elle, savourant avec délectation les tendres et agréables lèvres de Sally. Elle l’embrassa pendant plusieurs secondes, avant de rompre le baiser, un sourire enjoué sur le coin des lèvres.

« Voilà… Une bouffée de désir, cela vous va si bien, Grande-Prêtresse… »

Naïa s’écarta alors, et contempla du regard les statues du chœur. Il n’y avait pas qu’Arès, mais aussi les autres divinités composant le Panthéon Central de Mijak.

« Je vous remercie pour votre hospitalité, Grande-Prêtresse. Les raisons de ma présence, hélas, ne prêtent guère à sourire. Je suis la représentante de la Déesse Lust, mais je suis aussi envoyée par les Nouveaux-Olympiens. La Déesse-Reine Héra cherche à réparer les erreurs et les méfaits commis par son époux. Nous avons senti que la foi était perturbée, que les doutes envahissaient l’esprit des fidèles… Ce qui atténue aussi le pouvoir des Dieux. Ce doute, je le perçois chez vous et vos ouailles, Grande-Prêtresse. Alors, dites-moi… »

Elle s’était rapprochée du fond du chœur tout en parlant, caressant une statue, puis se retourna alors :

« …Comment se porte votre congrégation ? »

[Sally Whitemane]

L'aura qui entourait la prêtresse Naïa pulsait indéniablement de l'énergie divine qui caractérisait Lust. Cette divinité majeure révérée de bien des terrans avait une place bien particulière dans le panthéon des Dieux. Maitresse de la luxure et de bien d'autres sujets tout aussi vitaux, elle était une puissance sur laquelle il fallait compter. Qu'elle s'intéresse à l'Ordre des Sœurs Ecarlates était un honneur tout autant qu'un symbole politique. Car Sally n'était pas niaise. La présence de la représentante n'était pas une visite de courtoisie. Les Dieux avaient soufferts autant que les humains du récent conflit qui avait ravagé Terra et la perte de dévots agissait directement sur leur survie. Car si un dieu ne pouvait pas mourir à proprement dit, il pouvait être mis au placard comme cela était arrivé à Arès.

Ainsi, Lust avait besoin d'âmes pieuses pour assurer sa toute puissance? C'était intéressant et les perspectives d'un changement de culte pour l'Ordre devenaient tout à coup beaucoup plus simples.

"Ma congrégation traverse une période difficile, je ne vous le cache pas..."

Sally aurait pu s'offusquer de la familiarité de Naïa mais elle savait que les disciples de Lust avaient une manière bien particulière de se comporter, une manière sexuellement très extravertie. Ce n'était pas pour lui déplaire d'autant plus qu'elle avait un appétit sexuel démesuré, en complète opposition avec l'apparence froide qu'elle pouvait donner. Et puis, il n'y avait pas lieu d'entrer en conflit avec la représentante d'une divinité qui pouvait contribuer à l'expansion de l'Ordre. Elle avait donc répondu de manière significative en glissant sa main entre les cuisses de la prêtresse pour y crocheter son majeur en réponse à son baiser.

"Arès, notre Dieu, nous as trahis et son rejet par nos membres est des plus flagrants. Votre présence tombe à point nommé, le conseil de l'Ordre me demande d'établir une position claire à ce sujet. Ma responsabilité est d'importance en tant que dirigeante et le poids de ma conscience est aussi lourd que les besoins de l'Ordre."


Elles passèrent sur un balcon qui offrait une vue superbe sur les alentours. le bastion de l'Ordre n'avait pas subi les attaques de l'Olympe et ses alentours restaient préservés des stigmates des combats passés.

"Je comprend que Lust se tourne vers les cultes désabusés des dieux félons mais gagner nos ferveurs pourrait la rendre redevable de nos services. Ce n'est pas un blasphème que j'évoque, ne vous offusquez pas, mais nous attendrions en retour des ressources substantielles comme par exemple ... des artefacts ... des bénéfices en numéraires provenant des trésors de l'Olympe ou encore des armes sacrées. Que serait cet Ordre sans reliques? Celles que nous avions d'Arès ne sont plus que des objets sans valeur tout juste bons à être fondus."


Sally l'ambitieuse se tourna ensuite vers la prêtresse, le visage brillant de convoitise et de vice tout autant que de volonté.

"Et que pourrais-tu, toi, jolie prêtresse, m'offrir pour que je pense orienter mon Ordre vers l'adoration de ta déesse?"


Le corps de Sally respirait le besoin de se faire prendre. Elle laissait le halo sexuel de Naïa l'émoustiller bien qu'elle ai put s'en prévenir. La prêtresse avait-elle en réserve une horde de jeunes hommes disponibles pour la sauter ou bien lui réserverait-elle une surprise bien à elle?

[Aphrodite]

Naïa suivit Sally, et les deux femmes rejoignirent un balcon surplombant la ville. D’ici, elle pouvait également voir la cour d’entrée du couvent, ainsi que le pont en pierre séparant le couvent du reste de la ville. La prêtresse laissa Sally parler, tout en sentant chez elle le désir pointer.  La Haute-Prêtresse qu’elle était ne pouvait pas ignorer cela. Elle sentait ce désir pulser lentement chez Sally, croître progressivement… Les femmes comme elle étaient des aphrodisiaques sur pattes. La seule présence d’une Prêtresse de Luxure suffisait à galvaniser le désir d’une personne. La Haute-Prêtresse savait très bien se faire vendre, mais elle doutait que son simple corps suffise à satisfaire Sally. Celle-ci lui demanda ce qu’elle pouvait proposer pour la convaincre, et Naïa sourit lentement. Sa main se déplaça pour caresser la joue de la femme.

« Et bien, mon corps est un premier argument, mais je le vois plutôt comme un acompte… »

La femme se rapprocha alors, et embrassa tendrement Sally. Même les femmes hétérosexuelles doutaient de leur orientation face à une femme comme Naïa. Elle se pressa contre Sally, l’embrassant donc pendant plusieurs secondes, avant de se défaire d’elle.

« Nous savons que votre congrégation a perdu les faveurs d’Arès. Le Dieu Arès se reconstruira, mais, pour l’heure, son énergie est revenue à la Tour. Alors, avant de te dire ce que nous te proposons, il faut aussi que je te parle de ce que nous faisons. Contrairement à ce qu’on pourrait croire de prime abord, le culte de la luxure ne consiste pas qu’à se rouler dans le stupre… Même si c’est une partie non négligeable de notre activité. Suis-moi. »

Elle attrapa doucement la main de Sally, et la guida vers la chapelle du couvent, là où elle avait ressenti l’énergie résiduelle d’Arès. Il y avait ici une grande statue à la gloire d’Arès. Quand Naïa entra, les quelques personnes qui se trouvaient là s’écartèrent doucement, louchant sur ses formes onctueuses. Elle se rapprocha de la statue, et ses mains s’illuminèrent.

« La force de la Déesse provient du désir sexuel des individus… Ce désir sexuel constitue une énergie qui se manifeste à travers chaque orgasme, chaque pensée sexuelle… Quand nous nous sommes embrassées, nous avons dégagé un peu de cette énergie… Une partie infime, mais existante. Toute cette énergie est imperceptible pour nous, et elle nourrit un autre plan de réalité… Mais elle ne nourrit pas que notre Déesse. »

Elle matérialisa entre ses mains une planète, et montra cette énergie, sous la forme de volutes roses qui s’évaporaient de cette planète fictive, nourrissant une autre partie.

« Lors des premiers cultes la vénérant, ma Déesse se faisait appeler Ishtar… Ou Inanna. Elle était Déesse de l’amour, du ciel, et de la guerre. Ce dernier rôle, ma Déesse ne l’a jamais vraiment quitté, même si elle est plus connue, maintenant, pour l’amour. Vois-tu, cette énergie du désir peut aussi se corrompre. Les viols, les agressions sexuelles, le sexe non consenti… Cette luxure néfaste dégage elle aussi une énergie, qui nourrit d’autres divinités. La mission de la Déesse consiste à la fois à tarir cette énergie en enseignant le sexe aux êtres ordinaires, mais aussi à combattre les monstres qui émergent de ces énergies néfastes… Il existe d’autres Dieux de la Luxure, ma belle, et ces divinités sont en concurrence avec la nôtre. Notre principal opposant est quelqu’un dont tu as pu entendre parler, car il fait partie du Panthéon Noir… Slaanesh. »

Dieu du Chaos du désir, de l’excès, de la perfection et de l’hédonisme, Slaanesh était un Dieu Noir particulièrement influent, l’un des quatre plus puissants. La relation entre Slaanesh et Lust était des plus complexes, car ils se haïssaient autant qu’ils s’aimaient.

« Jadis, une guerre de luxure a éclaté entre la Déesse et Slaanesh. Ce conflit a été remporté par notre Déesse, mais, avec l’affaiblissement de l’Olympe, notre Déesse doit renforcer ses troupes. C’est là que toi et tes sœurs, vous intervenez. Notre Déesse souhaite vous recruter comme guerrières. En échange, elle vous accordera ses faveurs. »

Naïa avait aussi rejoint cet endroit pour générer un Portail, qui s’ouvrit alors. C’était un Portail vers ce plan du désir dont elle avait parlé…

« Le mieux est que tu la voies par toi-même. Cette porte mène au Monde Érotique de ma Déesse. Être une guerrière de Lust, ce n’est pas comme servir Arès. Il faut des capacités martiales, bien sûr, mais aussi savoir utiliser le désir sexuel pour se battre… J’ignore si votre congrégation sera capable de servir la Déesse, alors… Le mieux est sans doute de commencer par toi. »

Elle désigna le Portail du regard, en tendant à nouveau sa main vers celle de Sally. On pouvait sentir une véritable énergie émaner de ce Portail, une énergie de luxure qui s’instillait en vous, et semblait vouloir donner vie à tous vos fantasmes, tout en émoustillant quiconque aurait le malheur (ou le bonheur) de rester trop près…

« Tu me suis ? »

[Sally Whitemane]

Comme pour confirmer l'offre de Naïa, un rayon de soleil vint nimber la haute prêtresse d'un halo doré. Sur ce balcon dominant le couvent, tout opposait les deux femmes. La silhouette guerrière de Sally drapée de rouge, volcanique, presque caractérielle, faisait face au raffinement de la représentante de la maitresse de la Luxure, éclatante dans sa tenue blanche et or, symbole de pureté. Leurs religions respectives ne les rapprochaient pas et pourtant, le terrain d'entente proposé par Naïa correspondait tout à fait aux attentes de la dirigeante de l'Ordre des Sœurs Ecarlates. Dissimulées par les  lourdes tentures encadrant l'accès au balcon, elles se rapprochèrent et partagèrent un baiser qui n'avait rien d'innocent. Depuis la nuit des temps, des pactes se nouaient par un simple contact physique et aucun humain n'était étranger à l'attrait des autres. Les mœurs de l'Ordre n'étaient pas des plus contraignant et la chasteté n'était qu'une règle lointaine assez peu respectée. Maintenant, il était mal vu de s'adonner publiquement à des plaisirs charnels aussi Sally écourta ce qu'elle aurait aimé faire durer un peu plus. Personne ne les avait vus, ce qui était bien car un changement de divinité à adorer demandait une préparation spirituelle certaine, surtout quand il s'agissait de celle de la Luxure. Certaines sœurs n'étaient pas brusquer et de longues explications pourraient être nécessaires. Pour beaucoup, Arès avait laissé sa marque profondément ancrée dans les esprits et dans les cœurs.

Naïa devait aussi savoir cela car elle l'emmena à la chapelle, centre spirituel de l'édifice. Arès y était toujours représenté mais sa statue n'était ni fleurie ni entourée d'offrandes comme elle l'était jadis. Une couche de poussière s'était même formée sur son casque et personne parmi les adoratrices présentes n'avaient songé à l'enlever, preuve du désarroi et de l'indécision dans lequel elles étaient plongées.

Sally écouta la Haute Prêtresse sans l'interrompre. Sans être experte dans ces croyances-là, elle en connaissait malgré tout les grandes lignes. Comme les Hommes, les Dieux étaient constamment en conflit les uns avec les autres, que ce soit pour des broutilles ou pour des questions d'ordre universel. Chaque religion suivant ses dogmes et elle ne fut pas surprise par l'explication de Naïa au sujet du sien. En revanche, elle fut et surprise, et intéressée d'apprendre que Lust était une partisane de la guerre et des armes. L'Ordre des Sœurs Ecarlates vivait pour répandre la bonne parole par l'acier et dans le sang quand l'ignorance s'opposait à lui.

A l'évocation de Slaanesh, Sally Whitemane crispa ses mâchoires. Les adeptes de cette divinité néfaste étaient parmi les plus farouches ennemis de sa congrégation et elle-même en avait occis plus d'un lors d'affrontements toujours plus violents. Des combats ... toujours des combats. Tous les Dieux étaient ressortis affaiblis du dernier conflit et il était normal que chacun cherche à renflouer les pertes. Il était appréciable que Naïa ai mis les formes pour sa requête. Elle avait de solides arguments et l'avantage d'avoir une divinité encore présente tandis que d'autres avaient disparu. La Tour rappelait toujours les sources de la vie et les Dieux n'y échappaient pas. Quand Arès reviendrait, il serait faible et il lui faudrait tout reconstruire. D'ici là, même Mijak pourrait être retourné à la poussière.

"Ton offre nous honore Naïa. Nous nous comprenons sur bien des points. J'apprécie ta franchise et n'ai rien à t'opposer. Nous sommes forcées de nous adapter et tu n'as fait que devancer l'inexorable. Il est temps pour nous de changer de cap et de nous orienter vers un nouveau culte."

Elle réfléchit un court instant pour être sûre que ses paroles soient bien assimilées.

"Mais c'est aussi un cadeau que nous offrons aussi à ta déesse alors j'espère bien que sa rétribution sera à la mesure de notre effort. C'est une armée que je lui amène et en retour, il faudra qu'elle m'aide à faire en sorte que cet Ordre soit le premier de Mijak. Elle m'en donne les moyens et je répand son culte sur tout le territoire. Cela lui siérait-elle?"

Par là même, c'est sa position personnelle qui saurait également en tirer partie. Déjà puissante, la Haute-Prêtresse Ecarlate deviendrait une interlocutrice de première importance auprès de l'Empereur Wismerhill.

Sally se permit un petit rire à l'évocation de ses qualités sexuelles. Sa chambre dès la nuit venue était le théâtre d'ébats salaces où les limites du correct disparaissaient pour des unions charnelles crues et multiples. Elle avait un appétit vorace et se délectait des corps de ses novices, quels qu'ils soient.

"Je te suis."

Elle franchit sans hésitation le portail que Naïa venait d'ouvrir. Aucunes des sœurs présentes n'eut l'idée de lui demander où elle allait mais toutes crevaient d'envie de le savoir. Le pouvoir naturel de la prêtresse de Lust agissait déjà.

[Aphrodite]

La proposition de Naïa avait finalement suscité l’intérêt de Sally, qui reconnut avoir perdu la bénédiction d’Arès. Naïa put deviner son ambition quand elle demanda à ce que son ordre devienne le principal ordre religieux de Mijak après avoir rejoint Aphrodite… Ou Lust. Naïa sourit en lui caressant doucement la joue, son pouce glissant sur ses tendres lèvres.

« Tu crois pouvoir marchander avec une Déesse comme si elle était un marchand de tapis… Mais je ne suis que l’intermédiaire. Nous verrons jusqu’à quel point la Déesse apprécie ton ambition. »

Elles passèrent ensuite à travers le vortex. Le transfert fut pour ainsi dire instantané, et les conduisit dans un couloir sombre, caverneux… Et assez organique. Les murs de ce couloir étaient recouverts de tentacules, tout comme le sol. Sally pouvait sentir l’influence de ce plan astral. Elle n’était plus sur Terra, mais dans un autre monde, une autre réalité, située sur un plan astral différent. Devant elle, Naïa marchait normalement.

« Tu n’es pas encore habituée à l’atmosphère de Luss’tghaa… C’est comme ça qu’on appelle ce plan. Aphrodite est devenue Lust le jour où elle en a pris le contrôle. Ici, les règles de ton monde ne s’appliquent pas. Luss’tghaa fonctionne selon les règles instables et floues de la magie rose, du désir et du sexe… Ici, l’espace et le temps ne fonctionnent pas comme sur Terra. Le temps s’écoule différemment selon ton excitation sexuelle. Tu pourrais passer une année ici que seulement quelques jours s’écouleraient sur Terra. »

Naïa huma encore l’air ambiant, et attrapa la main de son invitée.

« On n’amène jamais les initiés si vite… Mais, compte tenu du contexte actuel, ma Déesse doit rester ici… Reste près de moi. »

La Prêtresse de Luxure s’aventura ensuite à travers les boyaux de Luss’tghaa. L’ambiance était chatoyante, et, malgré l’aspect peu ragotant des murs, Sally pouvait sentir le désir remuer en elle. Elle n’avait qu’à regarder les tentacules pour avoir l’impression de les voir remuer, se déplacer, dessinant des formes sensuelles… Il fallait la main ferme de Naïa pour la guider sans crainte. La Prêtresse descendit ensuite, le couloir formant une sorte de longue spirale qui les amena alors à entendre des soupirs, des gémissements… On aurait pu croire que ce monde n’était qu’une succession de couloirs s’ouvrant et se refermant, mais le duo débarqua devant une grande crevasse.

Une orgie se déroulait devant les deux femmes. Des individus travestis en anges et en démons batifolaient et copulaient fiévreusement entre eux. Naïa sourit doucement, et déplaça sa main, venant la poser sur les fesses de Sally.

« Avant de te conduire à notre Déesse, je vais devoir commencer par épancher un peu cette soif brûlante que je sens en toi… » susurra-t-elle.

[Sally Whitemane]

Le passage du portail ne fut qu'une formalité. Ce n'était pas la première fois que Sally en empruntait un, loin de là. Ce qui était étrange en revanche, c'est qu'elle eut l'impression de pénétrer dans un cocon confortable pour en ressortir avec une impression indéfinissable de manque mais sans pouvoir dire quoi. De l'autre côté, l'univers qu'elle découvrit n'était pas celui auquel elle s'attendait. Elle aurait cru que rejoindre le domaine de la déesse Lust l'emmènerait dans une sorte de palais luxueux où des couples copuleraient dans chaque recoin, où le vin coulerait à flot et où la seule occupation principale des âmes présentes serait de se reproduire frénétiquement. Bien au contraire, il n'en fut rien. L'endroit dans lequel elles débouchèrent ne ressemblait à rien de connu. Cette grotte n'était pas hostile mais il ne s'en dégageait pas l'aura sexuelle qui devait sied à l'univers de la maitresse des lieux.

"Quel ... endroit étrange."

Sally trébucha au premier pas et Naïa la guida par la main. Elles avançaient dans un espace envahit de tentacules de toutes formes et de toutes tailles, ondulant à leur passage et frôlant leurs jambes de curieuses palpations. L'un d'eux, plus aventureux que les autres, caressa le poignet de la prêtresse rouge et elle le tâta du doigt pour voir ce que c'était vraiment. La chose était souple et agile et réagit à son toucher. Sally l'entoura de ses doigts et le masturba comme elle l'aurait fait d'un sexe d'homme. Le tentacule parut ravit et en le portant devant son visage, Sally vit qu'il frétillait d'excitation.

"Attends! Regarde, qu'est ce que c'est?"

Invisibles à l'œil nu, les millions de pores de la chose libérèrent des émanations érotiques et l'air se chargea encore plus d'intensité sexuelle. La visiteuse en perçut le poids sur ses épaules et sa volonté et une fine pellicule de sueur humidifia son front.

Elles continuèrent leur chemin dans cette antre de la sexualité et même si rien n'y paraissait, tout y était suggéré de manière remarquable. Leur marche dura et à aucun moment Sally ne lâcha la main de Naïa. Elle se serait volontiers vautrée dans ce tapis mouvant de membres protubérants mais savait qu'il n'en était pas question pour le moment. L'endroit était immense et il aurait été facile de s'y perdre, chaque couloir ou espace ressemblant au précédent.  Mais enfin, les tunnels de la grotte laissèrent place à un débouché qui donnait sur une vaste crevasse ou là, une orgie sévissait. Sans définir vraiment qui en était les participants, Sally devina des ailes immaculées e mélangeant à d'autres plus sombres. Une foule d'individus baisait de toutes les manières possibles qui soient. De ce vivier sexuel montait une mélodie entêtante de gémissements assouvis et de cris de satisfaction. Le spectacle était un régal pour la perversité de la Haute Prêtresse et elle ondula quand Naïa posa sa main sur ses fesses. Elle lui répondit sur le même ton.

"Je crois que tu m'as très bien cernée Naïa. Ne te prive d'aucune manière à mon sujet."

Et elle aussi palpa la croupe de son guide.

[Aphrodite]

Sally avait naturellement du mal à rester calme, mais Naïa admirait malgré tout son endurance. La Prêtresse n’était clairement pas n’importe qui, car elle avait réussi à conserver sa tête alors que les deux femmes entraient dans le royaume. Naïa avait choisi de les faire attirer à distance du Palais, précisément pour éviter l’intoxication à la luxure. Quand un nouveau membre rejoignait le Royaume de la Luxure sans y être prêt, il avait vite tendance à perdre l’esprit et ses moyens. C’était un endroit très particulier, après tout ! Sallyu avait pu le constater en venant, mais Naïa ne l’avait guère laissé jouer avec les tentacules. Ils n’étaient qu’un décorum ! Elles approchaient ainsi d’une première orgie, et, cette fois, Sally commença à flancher. Naïa sourit, et l’embrassa donc, répondant ainsi à sa demande, tout en glissant son autre main entre ses cuisses. Elle ne tarda pas à sentir l’intimité de Sally s’humidifier.

« Ici, la physique ne fonctionne pas comme sur Terra… Nous sommes dans un plan qui n’existerait pas dans le sexe. Si tu veux rejoindre Aphrodite, tu auras beau marcher des années entières, tu ne rejoindras son domaine qu’en faisant l’amour. »

Chercher la logique de ce lieu était inconcevable. Sally allait vite le comprendre. Naïa l’embrassa à nouveau, et sourit encore à l’intéressée. Elle caressa sa joue, ses doigts légèrement imbibés par la mouille de Sally. Naïa la poussa alors, et Sally put sentir des tentacules violets s’enrouler autour de ses bras et de ses chevilles, ralentissant sa chute, et écartant ses jambes. Naïa se rapprocha, et son pagne se déforma par la présence d’un membre proéminent qui se mit à se dresser. Elle se rapprocha alors, quand un battement d’ailes la surprit.

« Naïa ! Tu es revenue ! »

Laissant une traînée de poussières spectrales rosâtres, une Ange venait d’arriver. Naëlle était une Ange de Lust. Elle se rapprocha de Naïa, et les deux femmes s’embrassèrent. Les ailes de Naëlle remuèrent, et libérèrent de la poussière d’étoiles rose, que Sally put inhaler, ce qui accrut son excitation.

« Nous avons une invitée de marque, Naëlle… »

Naëlle se retourna vers Sally, et sourit malicieusement. Les tentacules retenant Sally s’écartèrent alors, et, tandis qu’elle tombait au sol, elle put voir une nouvelle femme émerger près d’elle, sa tête heurtant ses pieds. Une verge rouge se dressa devant son visage, et elle put sentir une queue caudale caresser son visage, glissant sur sa peau. Elle émanait d’une démone, Mashia, qui sourit doucement.

« En effet… Nous allons t’initier au culte de la Luxure, Prêtresse… Et tu en deviendras vite accroc, l’humaine ! »

[Sally Whitemane]

Elles s'embrassèrent à nouveau, se rapprochant plus encore, prêtes à sceller leur rencontre de la plus belle des manières qui soit. Sally s'enivrait de l'atmosphère de luxure qui dominait dans ce plan si particulier. Naïa la poussa et elle prit ça pour un jeu, se laissant tomber sans chercher à résister. Aussitôt, des tentacules s'enroulèrent autour de ses poignets et chevilles et l'immobilisèrent, écartant ses membres dans une gestuelle obscène de prisonnière offerte.

"Oh? Tu comptes me baiser sans que je puisse m'amuser moi aussi?"

Elle ne croyait pas si bien dire. Entre les cuisses de Naïa naquit une excroissance qui ne cachait rien de sa nature. Sally frémit d'anticipation. Se faire baiser était peut être se qu'elle aimait le plus. Si elle n'avait pas dédié sa vie à son Ordre, elle serait surement une catin renommée de la grande cité de Mijak aujourd'hui. Il ne s'agissait pas d'une défaillance psychologique mais juste de sa façon d'être. Son naturel tendait aux plaisirs charnels et elle ne pouvait absolument pas lutter contre ça. Et elle n'en avait pas envie d'ailleurs...

Sally s'apprêtait à montrer ce dont elle était capable quand une adorable apparition les interrompit. L'ange qui venait d'apparaitre était la représentation la plus parfaite que l'on pouvait imaginer d'une créature de sa race. Enjouée elle salua Naïa d'un baiser appuyé et regarda Sally d'un air qui voulait tout dire. Son battement d'ailes libéra une poudre à peine discernable que la Haute-Prêtresse inhala. Elle ressentit aussitôt les effets de la magie et une vague de désir brutale s'empara d'elle. Les tentacules qui lui maintenaient les poignets la libérèrent une fois au sol et elle se redressa sur ses coudes. Ceux de ses chevilles tenaient toujours et lui écartaient vulgairement les cuisses. A l'ange s'opposa une démone qui surgit de nul part. Son sexe flatta la joue de Sally qui ne perdit pas une seconde à le happer entre ses lèvres. Les paroles de l'être rouge ne l'offusquèrent pas, elle savait très bien pourquoi elle était là et ce qu'elle venait y faire.

Sally Whitemane n'était pas une novice en matière de sexe. Au couvent, tous les jeunes novices au physique agréable avaient partagé sa couche au moins une fois. Ils en ressortaient comblés et épuisés, bien souvent amoureux aussi.

Sally suçait cette queue comme une offrande qu'on risquait de lui enlever. Sa langue experte courait tout autour alors qu'elle donnait de la tête pour en consommer le maximum. Son regard ne quittait pas celui de la démone et elle ne baisserait pas les yeux. Le gros gland tapait dans ses joues, raclait son palais et quand elle déglutit sans effort, il passa le barrage de sa luette et s'enfonça dans sa gorge. Elle adorait ça et parvint à donner une tape sur les fesses de la démone pour qu'elle n'hésite pas à se lâcher. A grands renforts de salive, elle humecta le sexe rouge, ce qui pouvait permettre toutes les extravagances. Son menton luisait de salive et de sa main libre, elle se caressa la poitrine avant d'écarter les lèvres de son vagin pour quiconque voudrait s'y insérer.

[Aphrodite]

Sally était bien entourée, et céda à ses pulsions. Face à la belle verge rouge de Mashia, elle empoigna cette belle queue, et la suça rapidement. Un sourire ravi orna les lèvres de la démone. Masha posa sa main rouge sur les cheveux de Sally, appuyant fermement dessus, l’empêchant de se retirer. Sally allait vite constater qu’ici, son endurance sexuelle était forte… Plus forte que tout ce qu’elle avait jamais eu. Si proche d’elle, Naïa put sentir la luxure exploser chez elle, et comprit vite que la prêtresse mijakienne allait être un excellent choix pour Lust. La conversion de son ordre commencerait par elle !

« Hmmm… C’est bien, suce ma queue, petite chienne… Tu as soif, hein ? Toutes les nouvelles qui débarquent ici… Hmmm… Sont des putes affamées ! »

Mashia n’avait pas sa langue dans sa poche, et elle remuait encore, sa queue semblant grossir et durcir. Elle opta assez rapidement pour une gorge profonde, et Sally put constater qu’elle ne ressentait pas de phénomène de régurgitation quand la queue de la puissante démone s’enfonça dans sa gorge, glissant vers le bas. Ce à quoi Sally avait droit était donc une épaisse fellation, qui lui obstruait la gorge, compliquant sa respiration. Elle devait donc souffler par le nez, reprendre ainsi ses forces. La tâche était loin d’être facile, mais Masxhia n’était pas là pour lui rendre les choses simples. Elle sentait en Sally la Mijakienne, elle sentait sur elle l’odeur des démons, le stupre… La luxure suintait de son corps, et Mashia posa sa deuxième main sur ses cheveux. Sa queue caudale se déplaça également, et commença par caresser le vagin de la femme, se gorgeant de sa mouille.

Souriant malicieusement, Mashia remonta sa queue trempée, et l’enroula autour du cou de sa partenaire.

« Tu mouilles en te faisant baiser ainsi, petite salope… Une Haute-Prêtresse… Ici, tu n’es rien de plus qu’une pute comme les autres, l’un de mes vides-couilles ! »

Mashia donna alors plusieurs coups de reins, et les deux autres femmes se déplacèrent. Naïa avait écarté son pagne blanc, révélant sa proéminence masculine, une verge élancée. Elle se coucha sur le sol, et, après quelques acrobaties, Sally put s’empaler sur elle. Elle sentit ainsi cette grosse verge remuer dans sa chatte. Il ne restait plus que son dos, et elle put sentir les seins de Naëlle, la belle Ange blonde, s’y frotter. Naëlle l’embrassa dans le creux du cou, juste au-dessus de la queue caudale.

« Je sens une sacrée énergie en toi, petite chatte… Mais, si tu veux rejoindre le Palais de Lust, il faut que l’inmon se forme sur ton pubis. »

L’inmon, un tatouage magique, une marque de luxure… Une marque qui allait finir par apparaître sur le pubis de Sally, à force de subir ce régime intensif de sexe !

[Sally Whitemane]

C'était exactement ça. Elle était une pute affamée, une vide-couille. Sally suçait cette queue goulument et la démone avait bien décidée de tester ses capacités. Qu'à cela ne tienne! En matière de sexe, la Haute-Prêtresse n'avait rien à envier à une experte des bordels de Mijak. Elle branla le sexe des deux mains et incita Mashia à y aller plus fort. Elle ouvrit grand la bouche et engouffra d'elle-même toute la longueur de l'appendice sans se crisper sur un réflexe nauséeux. Le long membre distendit les muscles de son cou, s'imprimant tel un gros serpent sous sa peau fine. Il descendit profondément dans son œsophage, vers son estomac qu'elle adorerait sentir remplit de foutre épais. Sally bavait comme une folle, agrippée à ce manche qui lui déboitait la mâchoire. Les yeux noyés de bonheur, elle tentait de déglutir, d'avaler son surplus de salive tout en tâchant d'exciter Mashia en laissant sa langue tatillonne s'enrouler autour de sa queue. La prêtresse donnait des coups de tête vers le haut, son menton s'écrasant contre les testicules lourds de sa belle tortionnaire.

"Guurk Guuak GGrll"

Les sons qu'elle laissait échapper étaient imprégnés de viscosité. Une bulle gluante s'échappa d'une de ses narines et éclata lui barrant la joue d'un épais filet de fluides. La gorge profonde délivrée était d'une rare intensité et quand la démone lui enserra la gorge de la queue, Sally éructa bruyamment. L'opposition entre la queue qui lui gonflait la gorge et celle qui la serrait jouait sur sa capacité à sucer et elle se démena pour se délecter encore plus de ce sexe massif. Tout le corps de la mijakienne frémissait sous les caresses et elle lâche la base du sexe rouge pour tenter d'attirer à elle Naïa et Naëlle. La prêtresse de Lust exhibait un sexe aussi savoureux que celui de Mashia. Sally se traina comme une larve, entrainant la démone avec elle, et réussit à enfourcher Naïa. Elle s'empala sur elle et lâcha un râle de plaisir quand le gland vint taper son col de l'utérus. Si elle forçait plus, elle pourrait se faire déchirer mais au stade où elle en était, c'était le dernier de ses problèmes. Elle rua furieusement, molestant Naïa entre ses cuisses musclées. Elle enlaça le corps de Mashia de ses bras et lui imposa le rythme qu'elle voulait pour se faire baiser la bouche. Incontrôlable, c'était l'adjectif qui la définissait. Son visage heurtait l'abdomen de la démone et dès que la queue atteignait dans sa gorge le point de non retour , elle l'y gardait, s'étouffant et bavant, tentant d'inspirer par le nez, encombré de fluides odorants.

Et quand Naëlle lui parla, elle gémit, lâchant Mashia pour écarter ses fesses dans une invite sans équivoque.

[Aphrodite]

Pour l’heure, la seule partie du corps de Sally qui n’était pas prise était son cul. Naëlle souriait doucement en se blottissant ainsi dans le dos de Sally, sentant rapidement la Prêtresse vriller, basculer pleinement dans la luxure. Elle remuait ses fesses, dans la mesure du possible, et, quand elle put sentir contre ses fesses la pointe durcie d’une verge, l’Ange put sentir le désir croître d’un coup chez Sally. La Prêtresse mijakienne était comblée, et le désir l’envahissait. L’Ange n’avait qu’à la sentir pour constater cela. C’était une douce symphonie, une magnifique énergie qui résonnait en elle. Oh, quel plaisir ! Soupirant contre elle, Naëlle palpa son pubis, et sentit l’absence de ce que Sally devait avoir pour rejoindre le cœur du Royaume de Lust : l’inmon. La marque magique était absente, ce qui n’était pas en soi surprenant, car Sally venait d’arriver ici. C’était à tout le moins la preuve la plus nette que la prêtresse n’avait effectivement encore jamais été ici.

« Tu es prête, Sally… »

Un léger sourire s’échappa des lèvres de l’Ange. Si elle était plus douce que Mashia, il aurait été trompeur de la croire innocente. C’était une Ange de Lust, après tout ! Elle approcha sa verge, et la magie rose commença à agir, pour faciliter cette sodomie, ce qui fit que Naëlle put la prendre sans préparation préalable. La douleur allait être intense, mais elle serait malgré tout exquise pour Sally. La prêtresse se retrouverait dans un incroyable et renversant effet euphorique.

« Ooohh !! Toi… Hmmm… Tu n’es pas vierge par là, haaa… Petite cochonne… »

Naëlle gloussa alors, comme si cette révélation l’amusait, et elle commença à remuer, sa verge solide s’enfonçant difficilement dans le cul de Sally. À chaque coup de reins, les parois anales de la prêtresse se dilataient lentement, facilitant sa progression. Les coups de reins s’accroissaient, Naëlle gémissant sensuellement contre ses oreilles. Mashia imposait également un rythme soutenu à Sally, et ses yeux se couvraient parfois de larmes sous l’effet de l’asphyxie.

« Hum… Tu vas tomber dans les pommes, petite traînée ? Toute cette décharge de luxure d’un coup… Sens comme c’est enivrant ! »

Enivrant, oui… Peut-être même trop pour la première fois ! Mais qui sait ? Sally allait peut-être réussir à survivre à cette décharge… Restait à savoir combien de temps son corps tiendrait !

[Sally Whitemane]

La gorge emplie du chibre de Mashia, Sally ne put clairement exprimer son bonheur de se faire prendre le cul. Elle accueillit dans son corps ce nouveau membre avec un gargouillement étouffé, rapidement noyé dans un déluge de salive. La poussée brutale qui l'envahit fut douloureuse, comme un courant d'énergie lui traversant le cerveau pour le griller. Ses chairs s'écartèrent, à la limite du déchirement tandis que l'ange ne prenait aucune précaution pour la sodomiser. Son cul se faisait exploser par la grosse queue et une pression plus vive faillit la faire défaillir tant elle eut mal.

Prise par trois orifices, elle était un jouet entre les mains des représentants de Lust qui avaient tous loisirs de la baiser sans restrictions. D'être soumise ainsi aux envies des autres de la gênait pas. D'être traitée comme une catin non plus. De servir de vide-couille à des agents de la luxure ne représentait pas non plus une contrainte morale. Ici, Sally Whitemane pouvait être ce qu'elle tentait de cacher et d'enfouir depuis bien longtemps: une vraie salope. En cela, Mashia ne se trompait pas. Au couvent de l'Ordre, en tant que Haute-Prêtresse et Première Inquisitrice, elle se devait d'agir comme une dirigeante et même ses ébats allaient en ce sens. Elle dévorait littéralement ses partenaires, les tyrannisant sexuellement et les laissant épuisés après les avoir vidés. Quand elle suçait un novice, c'était pour le purger de ses péchés et quand elle autorisait un autre à l'enculer, c'est elle qui chevauchait son partenaire pour se l'emmancher jusqu'aux tréfonds de son rectum.

Alors quel plaisir elle éprouvait à ne pas devoir falsifier son jeu, à n'être qu'un simple objet de plaisir destiné aux autres. Elle n'était en rien maitresse de ses mouvements et plus ses hôtes y allaient fort, plus ses yeux se révulsaient et elle laissait une image béate marquée son visage. Le temps de l'action pour elle était révolu. Elle ne pouvait rien faire d'autre que d'encaisser. Plus d'une fois, des hauts le cœur violents la saisirent et des humeurs jaunâtres teintèrent sa salive alors qu'elle régurgitait. Mashia lui baisait la bouche durement et le cou de Sally s'élargissait au passage de la grosse queue rouge. Sous elle, Naïa tapait sèchement au fond de son vagin, sans discontinuer et une sensation brûlante commençait à occuper le bas-ventre de la volcanique prêtresse. Et Naëlle, jolie petite ange, si délicate et délicieusement maniérée, lui pétait le cul aussi cruellement que son amie.

C'était peut être l'une des plus belles expériences que Sally ai jamais vécue.

Un "GWWEEUURK" retentissant fut la seule réponse qu'elle put donner à Mashia. Elle avait réussi à extirper la queue de la démone de sa gorge pour respirer et au moment où elle allait parler, la succube était revenue en force, lui perforant l'œsophage et provoquant une nouvelle montée de nausée.

[Aphrodite]

La belle Sally se faisait prendre comme jamais, et le phénomène de régurgitation pouvait à chaque instant menacer cette douce et puissante symphonie. Cependant, ce risque était inexistant, car la magie rose était profonde, et la succube l’utilisait sans vergogne, anesthésiant la gorge de Sally, et empêchant ainsi son organisme de réagir de manière excessive à l’introduction de ce corps massif étranger. Serrant ses cheveux d’une main ferme, Mashia souriait cruellement, prenant visiblement grand-plaisir à voir les yeux de Sally se couvrir de larmes sous l’effort, ses joues se gonflant sous la pression de ce membre. Rien n’était fait pour lui simplifier la vie, et on aurait même pu craindre que ses partenaires ne cherchent à la tuer sexuellement !

« Je te félicite, ma belle, tu es encore consciente ! Pour une première fois, c’est admirable !
-  Hmmm… Clairement ! »

Ses amantes s’amusaient avec elle, et Naëlle était très occupée à la sodomiser. Ses douces mains palpaient et pinçaient les seins de Sally, tirant sur les tétons. L’une de ses mains se déplaçait parfois pour caresser son pubis, où elle sentait l’inmon. C’était la clef de Sally vers le Royaume de Lust, une clef que ses amantes lui façonnaient avec amour. Mashia continuait à la remplir, et, après une bonne demi-heure, Sally eut droit à sa première salve d’orgasmes. Mashia lui remplit la gorge, Naëlle inonda son cul, et Naïa sa chatte. Des orgasmes puissants et soutenus, tandis que les iris de Sally commençaient à prendre une couleur violette, une lueur de désir. Mashia finit enfin par libérer la bouche de Sally, qui devait se sentir un peu pâteuse. La succube sourit malicieusement en caressant son visage.

Un petit moment de répit… Et puis Mashia et Naëlle déplacèrent Sally, l’amenant à se coucher sur le corps de Naïa.  Sally resta empalée sur la verge de Naïa, et la femme l’embrassa. Le sperme de Mashia flottait encore dans la bouche de Sally, et Naïa fourra sa langue, curieuse de partager ce liquide avec sa partenaire. Et, tandis qu’elles s’embrassaient, Mashia se glissa dans le dos de Sally, et attrapa à nouveau ses cheveux, puis alla la sodomiser. Après la verge d’une Ange dans son cul, elle put sentir celle d’une démone. Le corps de Sally se retrouva à nouveau pris, et elle se releva, voyant Naëlle devant elle.

« Tu aimes bien sucer, ma belle… Je me demande quel sperme tu vas préférer… »

Le sperme démoniaque, ou le sperme angélique ? Bientôt, Sally pourrait comparer leur qualité !

[Sally Whitemane]

La lourde atmosphère sexuelle de ce plan ne laissait aucune chance à celles et ceux  qui venaient avec des intentions chastes. L'énergie érotique de la déesse imprégnait chaque élément et les êtres qui vivaient là étaient dédiés à la copulation perpétuelle. Pour les novices, on pouvait s'y égarer, perdre la raison et s'abandonner à une éternité de baise démente. Une récréation parfaite en soi pour Sally Whitemane. Diriger un ordre clérical combattant usait le corps et l'âme, et de se libérer en servant de vide-couilles à ses partenaires relevait de la délivrance. Mais ce ne serait qu'une petite accalmie dans la vie de cette prêtresse à la force d'esprit exceptionnelle.

En l'état actuel, Sally n'était plus qu'une poupée sexuelle destinée à se faire baiser. Sa gorge se distendait sous l'intrusion épaisse de la queue de Mashia. Sa chatte vivait un bonheur sans nom, occupée par le sexe de Naïa. Et son cul se faisait défoncer par la ravissante Naëlle. Ces trois femmes se lâchaient et la bourrait de toutes leurs forces, comme si elles voulaient lier leurs queues en un point unique du corps de Sally.

A la sensation qui grandissait dans son ventre, l'infime partie d'elle qui gardait la tête froide devinait qu'il s'agissait d'un rituel pour lui faire atteindre l'ultime acquisition de la bénédiction de Lust. Sur la peau pâle de son ventre se dessinait un symbole unique et reconnaissable, d'abord, flou, puis plus net et enfin bien marqué.

Le déluge qui suivit fut mémorable. Mashia jouit, déversant en elle un riche nectar odorant. L'estomac de Sally fut saturé et le trop plein remonta par son œsophage pour jaillir de sa bouche comme un geyser.

"BLLLLWWAARRP!!!!!"

Naïa lui remplit le vagin, son gland pressant contre le col de l'utérus de Sally et l'inondant d'un sperme onctueux. Quant à Naëlle, elle purgea ses couilles dans son rectum et nettoya les intestins de la prêtresse de semence pure et angélique. Un sac à foutre gavé, voilà ce qu'était Sally Whitemane à présent, et cela lui plaisait vraiment.

Elle n'avait pas son mot à dire et les trois vestales de Lust la changèrent de position. Quand Naïa l'embrassa, Sally libéra encore un flot de sperme qu'elle partagea avec la prêtresse. Elle lui lécah le visage et y étala ce que Mashia avait purgé.

"Partage avec moi, prêtresse de Lust. Nous allons être sœurs non?"

La démone et l'ange intervertirent leur rôle et la femme rouge ne perdit pas une seconde pour l'enculer durement. La douceur, ce n'était pas pour elle. Le contraire de Naëlle qui bien qu'extrêmement débauchée, gardait ses manières mignonnes et délicates. Avant qu'elle ne prenne la bouche de la prêtresse écarlate, Sally eut juste le temps de lui dire:

"Quand je gagnerais mes pouvoirs, tu seras la première que je baiserais, petite ange."

[Aphrodite]

Naëlle gloussa doucement, d’un doux rire cristallin et empreint d’innocence, quand Sally lui indiqua qu’elle comptait la baiser bien fort ensuite, et même qu’elle sera la « première » à se faire baiser. Naëlle sourit doucement en attrapant les cheveux de Sally, et la guida vers sa verge.

« Si c’est une promesse, tu devras t’y tenir, ma jolie… »

L’Ange sourit encore, et enfonça sa trique dans la bouche appétissante de cette prêtresse. Oh, elle lui plaisait déjà ! Naëlle serra sa main sur ses cheveux, et remua ses hanches, donnant des coups de reins, accompagnant ainsi les mouvements buccaux de sa partenaire. Dans son dos, Mashia soupirait longuement en jouant avec le cul de Sally, la pénétrant avec force. Elle soupirait et gémissait longuement, savourant comme à chaque fois l’idée que sa verge soit dans le membre d’un corps, a fortiori d’un fondement. La démone savourait ce joli cul, et croisait devant elle le regard de Naëlle. Mashia estimait avoir sodomisé à peu près tous les Anges de Lust. Elle avait beau servir Lust, et non les Cercles de l’Enfer, Mashia n’en restait pazs moins une démone, qui aimait soumettre les anges. Elle se demandait si Sally n’allait pas tomber enceinte. Au Royaume de Lust, les grossesses étaient fréquentes, après tout !

Naëlle soupira encore, caressant les cheveux de sa partenaire. Sous elles, Naïa palpait le corps de sa partenaire, caressant sa peau. La chatte de Sally avait englouti le membre de la Prêtresse de Lust. Naïa semblait ravie de cette situation. Sally n’était plus qu’une poupée sexuelle que les trois femmes palpaient et baisaient avec force. Mashia finit par relever le corps de Sally en tirant sur ses cheveux, et Naïa se redresser à son tour, venant embrasser les seins de sa partenaire. Les mains griffues de Mashia pincèrent ses seins, jouant avec les tétons de la jeune femme.

« Hmmm… »

La bouche de Sally retrouva l’air libre, et Mashia put l’embrasser, fourrant sa longue langue dans sa bouche.

« Oui, notre Déesse va t’adorer… »

Naëlle se pencha vers Sally, et l’embrassa à son tour, longuement, puis se redressa. Elle se mit debout, face à Sally qui était assise à califourchon sur Naïa, et elle enfonça à nouveau sa trique dans sa bouche, soupirant doucement. D’autres personnes se rapprochaient du trio, et Sally sentit ses mains être soulevée pour caresser des verges qui se dressèrent à gauche et à droite d’elle.

Une douce et intense orgie allait commencer, et, peu à peu, Sally allait perdre la notion du temps et de l’espace, et, quand ses sens lui reviendraient, elle serait dans le Palais d’Aphrodite…

[Sally Whitemane]

L'endurance de Sally était mise à rude épreuve. Ses muscles sollicités tétanisaient et la seule chose qui la faisait tenir était les queues qui l'empalaient. Ses mâchoires lui faisaient mal d'avoir trop sucer et ses fesses irritées garderaient les marques de cette journée pendant longtemps. Ses partenaires, elles, ne semblaient pas vouloir faiblir et la prenaient de toutes leurs forces. Les boules de Naëlle claquaient contre son menton à chaque retour  et Sally gargouillait dans un bain de salive dès que la queue de l'ange élargissait le passage de son cou. A chaque tentative réussie, les yeux de la prêtresse se révulsaient et elle se contractait dans un réflexe bien humain. Sous elle, Naïa emplissait sa chatte et gardait un rythme soutenu, emmenant l'invitée dans une succession d'orgasmes incontrôlables.  Et enfin Mashia, la moins tendre de toutes prenait un plaisir non dissimulé à lui ravager le cul. A ce stade de la sodomie, l'anus béant de Sally l'orgueilleuse aurait pu prendre n'importe quoi tant il était béant.

Le culte de Lust était dédié au sexe et aux plaisirs de la chair. La tendresse et la douceur n'étaient pas nécessaires à chaque dévouement et c'était bien le cas à présent. Les trois femmes baisaient la prêtresse écarlate comme une poupée sexuelle et n'entendaient pas la laisser récupérer. Seulement, de récupérer n'était pas la priorité de l'ancienne adoratrice d'Arès. Là, tout simplement, elle voulait se faire fourrer encore et encore et plus elle se faisait pénétrer violemment, plus elle tentait d'ouvrir grand ses orifices pour accepter ce qui y entrait. La queue de Naëlle devait plonger jusqu'à son plexus solaire, pas moins tandis que les comparses de l'ange remontaient très loin dans ses entrailles.

Mashia lui pelota ses gros seins, atouts massifs qui faisaient sa fierté et augmentaient son arrogance naturelle. La douleur quand elle les pince fut délicieuse et elle répondit au baiser de la femme rouge en la léchant vulgairement. Elle offrait sa bouche à qui voulait l'embrasser ou la prendre mais l'ange y revenait toujours. Nul doute qu'elle y jouirait abondamment!

Ca allait vite pour l'humaine et l'atmosphère lourde de stupre embrumait ce qui restait de vivace dans son esprit. Autour d'elles, d'autres s'activaient, approchaient, la queue tendue. Ses doigts s'emparèrent de membres qu'elle s'empressa d'astiquer et des fluides collants baignèrent ses mains. Dans un élan surprenant, elle lâcha les nouvelles ou nouveaux venus et se retourna pour repousser Mashia. Elle saisit son sexe écarlate et le ramena en elle, mais pas dans ses fesses. Elle le guida dans son vagin déjà occupé par Naïa. Les sexes seraient à l'étroit mais le passage était possible. Sally râla de plaisir, bavant comme une folle avant que l'ange et les autres autours ne reprennent l'avantage. Des queues partout, rien que pour elle! Elle rêvait toute éveillée.

[Aphrodite]

Sally se retrouva emportée dans la vague, dans une orgie intense et jouissive. Ses balises disparurent bientôt au profit d’autres amants. Elle n’avait qu’à tendre le visage pour sucer une queue, et, à peine celle-ci avait-elle joui qu’on la tournait encore. Soupirs, ivresse névralgique, désir… Un cocktail magnifique et explosif, sensoriel à souhait, qui emportait Sally. Sans même qu’elle le réalise, le décor évoluait, changeait autour d’elle. Elle n’était plus dans la grotte, mais dans un salon luxueux et confortable. On la prenait à quatre pattes, on la prenait de partout, des lèvres l’embrassaient, des mains pinçaient ses seins, palpant sa chair. Les jouissances affluaient, les mordillements sur sa peau, les soupirs contre son oreille… Tout n’était que profusion de sexe à loisir, jusqu’à ce que Sally se sente basculer… Difficile de dire combien, de temps il fallut à Sally pour se plonger dans le stupre au point d’en perdre toute conscience. Cela aurait très bien puy prendre des heures, tant cette vague semblait interminable. Ce n’était que plaisir, le bonheur dans sa forme la plus pure. La Prêtresse disparaissait…

…Et, quand elle émergea, elle n’était pas en compagnie de tous ses amants. Mashia n’était plus là, pas plus que Naïa ou Naëlle. Sally était sur le sol, sur un tapis, dans une pièce assez sombre. L’éclairage venait d’un feu de cheminée qui crépitait doucement dans son âtre. Une femme dans un voile blanc et transparent était assise sur un fauteuil face à la cheminée, un verre de vin à la main.

« Va voir si elle est réveillée, Samsha… »

Une silhouette émergea dans l’ombre, et généra des tentacules qui caressèrent le corps de Sally, l’aidant à émerger.  La Prêtresse put sentir le souffle de Samsha contre son corps. Une forme éthérée, qui posa ses doigts douces et puissants sur son visage, l’incitant à sa manière à se réveiller.

« Elle émerge, Maîtresse… »

Samsha se pencha vers Sally, et l’embrassa. Elle insuffla un peu d’énergie par ce baiser, et le corps de Sally trembla nerveusement sur place. Elle émergea alors, et, en se réveillant, put sentir la puissance de la femme assise sur le canapé. Des chats miaulèrent alors, et l’un d’eux bondit sur le ventre de Sally, un autre ronronnant sur les cuisses de la femme assise sur le fauteuil.

« J’étais très impatiente de te rencontrer, Sally… J’espère que tu as pu apprécier l’hospitalité de mon royaume. »

Des bougies s’allumèrent ici et là. Des candélabres, un lustre… Peu à peu, l’éclairage se faisait, dévoilant les courbes parfaites de la Déesse Aphrodite.

« Sache que tu es la bienvenue ici. J’étais impatiente de te rencontrer. »