The Multiversity

[Famille Acasia-Purity]

Lua et Zaya Acasia-Purity, mère et fille, parias de la famille Joally de Clairbois

Parmi les Acasia-Purity, pas toutes ne sont nées au Lys. Celles qui ne sont pas nées au Lys viennent de générations assez lointaines, mais malgré tout les pouvoirs se transmettent de génération en génération, en plus de leur côté très luxurieux et leur préférence très nette pour les femmes. Cependant, certains villages ne l'entendent pas de cette oreille, surtout quand il s'agit de personnes qui interprètent la Cosmogonie d'une manière un peu particulière.

Lua est une futanari Acasia-Purity qui a toujours fantasmé sur les nonnes, que ce soit en tant que corruptrice qui lui fait goûter à la luxure, ou une femme respectée dans une religion où le sexe fait loi, autant dire que quand la religion y est concernée, la seule limite c'est ce que la femme réclame. Bien sûr, le consentement est important pour elle, donc la contrainte ne serait qu'un jeu d'actrice.

Cependant, un jour, elle est tombée sur un village où la religion peine énormément à accepter une relation entre deux femmes. Une manière particulière d'interpréter la Cosmogonie, disons. D'autant plus que ça va à l'encontre des plaisirs des Acasia-Purity. Mais c'est plus fort qu'elle, tout un village de religieux qu'elle pourrait corrompre, c'est le pied ! Elle a même eu pour projet de s'installer non loin du village. Cependant, il y a eu plus de difficultés que prévu.

Après quelques relations, une femme qui regrette d'avoir couché avec une femme avec une verge malgré le plaisir qu'elle lui offre a vendu la mèche, ce qui fait qu'elle a une réputation qui se fait complètement annihiler. Plus personne ne veut coucher avec elle de peur d'être corrompue, avec un vrai monstre, qui plus est. C'est cependant alors qu'on apprêtait à la faire sortir du village qu'elle rencontre une magnifique femme : Annabelle Joally de Clairbois. Officiellement par charité, elle décide de la protéger contre vents et marrées… mais sans qu'elle ne le sache vraiment, la véritable raison en est tout autre. Elle décide de l'héberger en secret, car sa famille refusait de la voir avec elle. Lua n'a pas hésité à accepter, et elle comprend assez rapidement qu'elle n'a pas qu'une attirance sexuelle envers la belle noble.

Les sentiments ont fait que lors d'un acte charnel, Lua avait décidé de passer outre sa magie lui permettant de ne pas rendre son sperme fertile. Annabelle ne voulait pas en garder une trace, et Lua s'était rendue compte de cette erreur. Annabelle est enceinte de Lua, et après quelques mois, elle ne peut plus le cacher. La famille Joally de Clairbois, par cette grossesse, a perdu toute prestige au sein de son village. C'est elle qui a décrété qu'une relation entre deux personnes du même sexe est réprimandé, et pourtant une de ses membres est tombée enceinte par une futanari. Il n'y a plus qu'une chose à faire : le mariage, pour que Lua doive reconnaitre cet enfant qu'elle a fait. Personne n'a le droit de tuer qui que ce soit, et surtout pas les Joally de Clairbois qui aurait encore plus de déshonneur suite à un meurtre.

Après le mariage, il faut se rendre à l'évidence : Lua ne partira plus. Heureusement, pour faire profil bas, elle ne couche qu'avec d'autres parias, et Annabelle en fait partie. Annabelle qui a déjà compris que le sexe est dans son sang, tant qu'elle ne fait pas tomber enceinte qui que ce soit d'autre. De toute manière, la famille ne veut surtout pas les aider, déjà qu'ils ont du mal à leur donner du respect.

Neuf mois plus tard, nait Zaya, futanari et fille légitime d'une famille de parias. Suite à sa nature, elle n'a le droit de fréquenter que des parias. L'éducation, ce n'est que ses parents qui peuvent le lui donner. Zaya a rapidement appris à vivre avec, elle espère juste que tout va changer pour sa famille. De toute manière, quand elle a commencé à avoir des pulsions sexuelles, c'est avec Lua qu'elle a fait. Annabelle a du mal avec le fait de coucher avec sa propre fille, d'autant plus qu'elle risquerait d'à nouveau tomber enceinte mais de Zaya. Mais Lua n'a aucune difficulté avec l'idée de coucher avec sa fille, l'inceste n'étant pas un problème pour elle, d'autant plus qu'elles sont toutes les deux futanaris.

Depuis, Zaya a toujours aimé avoir sa poitrine en l'air, mais juste cachée par les cheveux, alors elle a toujours refusé de couvrir les seins. De toute façon, c'est une paria, alors se faire crier pour ça n'est qu'une goutte d'eau par rapport au manque flagrant de respect qu'on a envers les parias en général, alors elle se le permet. Si au début Annabelle a eu du mal avec cette pratique, elle finit par s'y habituer.

Mais c'est quand Zaya a 18 ans que ce qui est souhaité par tout le village se met à arriver. Une visite inespérée pour tout le monde.

[Valeria]

Valeria étendait son empire commercial. Petit à petit, elle parvenait à jalonner les Provinces libres de comptoirs marchands, permettant des étapes importantes pour nombre de caravanes. Elle venait dernièrement d’arrêter les plans pour en établir un nouveau dans l’ouest, à plus d’une semaine de la ville de Coimbra.

Il s’agissait d’une route très fréquentée car elle ouvrait un axe vers la Forêt de Brokilone, à l’ouest, et vers la cité îlienne de Thavnair, loin au sud. Et à cet embranchement, Valeria allait construire son relais fortifié.

L’intendance était réglée, les plans, la main d’œuvre, tout était en ordre. Il ne manquait plus que l’approvisionnement car elle voulait un chantier rapide. Généralement, il était possible de se fournir auprès des producteurs locaux, mais le chantier promettait d’être colossal car les enjeux l’étaient tout autant. Depuis que son projet était sur les rails, plusieurs autres guildes avaient tenté de lui mettre des bâtons dans les roues. Elle avait pourtant obtenu l’aval du Baron Nolden qui régnait sur ces terres.

Sans parler du brigandage qui, s’il ne s’en prenait que peu aux habitants parce qu’ils n’avaient que peu, s’en donnait parfois à cœur-joie sur ce genre de chantier. Mais Valeria soupçonnait la concurrence de payer des mercenaires pour commettre ces actes de brigandage bien plus que de vrais brigands car le chantier était protégé. Par des hommes à elle, mais également par un détachement d’une vingtaine de cavaliers du Baron.

Elle avait donc fait une demande d’offres pour les marchandises d’approvisionnement auprès des plus gros marchands de denrées alimentaires locaux. L’idée était qu’ils décrochent un contrat d’approvisionnement du chantier et du relais par la suite.

Elle avait envoyé l’un de ses hommes de confiance pour dégrossir les candidats et négocier les premiers accords. Malandir avait envoyé de ses nouvelles la veille. A elle désormais de conclure. Elle l’avait retrouvé en soirée dans la future salle commune de l’auberge à naître. Il ne restait que trois candidats sérieux.

« Il y a tout d’abord le bon vieil agriculteur terrien, Chantrell Corned. L’homme est là depuis des dizaines d’années. Il a repris l’exploitation familiale, après son père et son grand-père. Son fils est prêt pour prendre la relève, mais Chantrell a encore bon pied bon œil. Il est basé à Grandville.

Ensuite, on a l’exploitation rivale de Corned : celle de Jamison Feyyr. Là où Corned s’est spécialisé dans les bovins, Feyyr l’est dans les ovins. L’un fait du blé, l’autre de l’orge, l’un du maïs, l’autre du froment. Ils essaient de se supplanter depuis leurs parents. En réalité, ils sont plutôt complémentaires, même si l’un ou l’autre conviendrait largement pour ce que nous voulons faire.

Enfin, il y a la famille Joally de Clerbois, basée à Balir. Elle dirige un peu le village et de ce fait est la pourvoyeuse principale d’emploi pour eux les habitants. L’agriculture est abondante, ainsi que les bovins. »

Valeria hocha la tête.

« C’est du bon travail Malandir.
- Merci Maîtresse.
- Autre chose ?
- Je pense qu’il serait possible d’amener Corned et Feyyr à baisser leurs prix en jouant sur leur rivalité. Pour les Joally de Clerbois, ce sont des cagots. Ils se donnent de grands airs, mais aussi un lourd secret. Et comme leur réputation leur importe plus que tout, peut-être y aurait-il là aussi quelque chose à faire ?
- Intéressant. Merci Malandir, je vais réfléchir… »

L’homme s’inclina et quitta la pièce tandis que Valeria s’abîmait dans ses pensées, le regard fixé sur les flammes dans l’âtre.

[Famille Acasia-Purity]

Le village de Balir a reçu la visite d'un homme du nom de Malandir, qui est envoyé par une certaine Valeria Manicus Morandum, qui a commencé son empire commercial. Il est venu voir la famille Joally de Clairbois pour commencer à parler discuter affaires, Malandir faisant des demandes d'offres, et la famille de parias n'est absolument pas invitée. En fait, Annabelle n'a même pas le droit d'y assister, car elle n'est plus rien pour les Joally de Clairbois. En tout cas, après cette discussion, les nobles sont ravis ! Les premières négociations se sont bien passées ! Enfin ils ont trouvé un moyen de se débarrasser de leurs boulets !

En tout cas, après les premières négociations, c'est décidé pour les Joally de Clairbois : ils vont faire de cette famille de parias leurs esclaves, ou du moins leurs marchandises, et ils sont prêts de payer très, très cher pour se débarrasser d'eux. Ils se fichent du sort des parias, et c'est pour ça qu'ils décident d'enfermer les parias dans une salle qu'on peut comparer à un cachot.

Suite à ça, Annabelle se mit à pleurer. Elle est habituée à avoir aussi peu de respect, mais pas à être considérée comme une prisonnière. Lua est juste exaspérée, alors que Zaya est nonchalante à ce sujet. De toute façon, toute sa vie elle n'a été bien traitée que par les autres parias, jamais par les autres villageois. Lua se colle alors à Annabelle, voulant la rassurer, et leur fille veut aussi rassurer sa mère noble.

Après une période, vient finalement l'échange. Toute la famille Joaly de Clairbois est réunie pour enchaîner les parias, comme si c'était des esclaves. Elles ont été mises toutes nues, ce qui ne dérange qu'Annabelle, qui se sent encore plus humiliée depuis 19 ans. Lua et Zaya, elles, ne sont pas pudiques pour un sou. Lua et Zaya se montrent même provocatrices. De toute façon, normalement elles vont partir, alors autant faire leur salope jusqu'à la fin. Plus qu'à attendre la personne qui va les accueillir. Ils ont fini par négocier leur départ, et ce quitte à payer très cher, après tout.

[Valeria]

Les offres étaient intéressantes. Les deux propriétaires terriens avaient baissé considérablement leurs offres sur base d’une concurrence féroce entre eux entretenue par Malandir. Cependant, ils avaient encore assez de lucidité pour ne pas se laisser aveugler.

Les Joally de Clerbois, eux, n’en avaient pas. Ils étaient bien trop déterminés et empressés de se débarrasser de leurs parias. Aussi, par l’intermédiaire de Malandir, Valeria fit-elle baisser encore et encore l’offre. Jusqu’à atteindre son prix plancher.

Bien qu’elle eût depuis un moment déjà atteint des plafonds que les concurrents ne pouvaient suivre, Malandir amena les nobliaux à un montant de vingt pourcents inférieur à l’offre la plus basse ! Tel était le prix de la libération semblait-il. Cette offre ne mettrait pas les Joally de Clerbois sur la paille, mais ils ne gagneraient que peu leur vie dessus. L’accord n’était pas équitable, mais ils signèrent quand même. Le départ des trois femmes n’avait pas de prix !

Ainsi, Valeria se rendit-elle elle-même dans la propriété des Joally de Clerbois pour juger sur pièces des trois esclaves qui lui étaient promises. Après tout, on n’achetait pas un chat dans un sac…

Lorsqu’elle fut introduite dans le manoir, elle put se rendre compte de toute l’austérité guindée de cette petite communauté. Elle avait tenu compte des indications de Malandir et s’était vêtue en conséquence. Une longue robe vert sombre, à la mode mais peu suggestive.

Elle patienta un moment dans un petit salon cossu avant que le patriarche ne fasse son entrée, précédé par son majordome.

« Messire Joally de Clerbois ! C’est un honneur. »

Elle lui tendit une main élégante afin qu’il la baisât.

Ils discutèrent quelques minutes avant qu’arrive enfin le moment tant attendu, celui qui déciderait de tout : la présentation des esclaves.

[Famille Acasia-Purity]

Les Joally de Clairbois ne sont sûrs que d'une chose : ils sortiront économiquement perdants de leur offre en proposant ainsi leurs parias, mais pour eux, c'est une punition d'avoir laissé leur fille se faire corrompre par cette peste de Lua. Quand on a une réputation grandement salie par sa propre fille, le fait de perdre de l'argent n'est que dérisoire pour eux. C'est pour cette raison qu'ils ont tout accepté, même les offres les plus désavantageuses.

D'un côté, les parias aussi voulaient que l'offre soit rapides : c'est leur liberté qui se joue ici. Annabelle a commis l'erreur d'avoir eu des sentiments pour Lua, qui a voulu d'un enfant, et ainsi elles ont subissent les conséquences depuis 19 ans, alors que Zaya n'a jamais été respectée par les citoyens, que par les parias. Donc avoir la possibilité de partir d'ici est une aubaine pour les trois.

Alors, vient le jour où elles vont se faire inspecter, en quelque sorte. Elles sont dans le manoir, tout aussi nues, et dans une salle spéciale, propre, mais où elles sont enfermées et enchaînées, et surveillées par le regard sévère accompagnée de dégoût de la Dame Joally de Clairbois, ainsi que de son fils Kristian, portant un regard avec tout autant de dégoût pour elles. Elles entendent alors Valeria arriver, et Lua et Zaya ont un grand sourire aux lèvres. Annabelle, elle, est triste car elle a toujours vécu avec sa famille, juste qu'il y a eu un avant et un après Lua. De toute façon, elle va perdre son nom de famille.

Bien sûr, Sire Joally de Clairbois vient accueillir son invité en faisant la révérence devant une femme aussi charmante.

"Dame Valeria ! L'honneur est partagé !

Sans hésitation, il prit la main de Valeria pour lui faire un baisemain, avant de lâche doucement la main. Ils discutent alors un moment avec que Sire dise à Valeria :

"Nos esclaves sont prêtes. Veuillez nous suivre."

Le majordome et Sire Joally de Clairbois guident alors Valeria en direction de la salle. Une fois qu'ils entrent dans cette salle, Dame Joally de Clairbois enlève son regard remplis de haine pour faire la révérence à Valeria, et Kristian en fait de même.

"Ravie de vous voir en personne, Dame Valeria."

Valeria voit alors les trois parias, qui sont ravies de voir qui serait la potentielle personne qui va mieux les traiter. Elles ont pour ordre de ne rien dire, mais l'enthousiasme de Lua et de Zaya sont tangibles. Certes, elles ont du mal à bouger parce qu'elles sont enchaînées, mais de leur visage elles saluent la dame Valeria.

"Voici donc nos esclaves, Dame Valeria. J'espère qu'elles vous plaisent… autant que vous leur plaisez, semble-t-il."

Même Annabelle, qui est triste, a pu exprimer d'un côté un certaine joie de connaître la potentielle maîtresse. Elle espère que la vie à ses côtés sera meilleure que depuis sa grossesse par Lua. Valeria voit bien sûr que Lua et Zaya ont toutes les deux un service trois pièces, donc ils espèrent juste qu'elle ne va pas les prendre pour des abominations.

[Valeria]

Le sire Joally de Clerbois avait un maintien et une prestance dignes de son rang. Il dégageait une impression de sérénité austère qu’il était loin de ressentir en cet instant. Sa conversation était cependant raffinée et polie, parfaitement maîtrisée.

Ce n’est que l’expérience de Valeria qui lui permettait de sentir et reconnaître les infimes signes de son état d’esprit réel.

Enfin, le majordome entra dans le boudoir pour annoncer que les esclaves étaient prêtes. Sire de Clerbois se leva.

« Nos esclaves sont prêtes. Veuillez nous suivre. »

Valeria suivit les deux hommes dans un dédale de couloirs jusqu’à une grande salle où se trouvaient la femme et le fils du Seigneur, ainsi que les trois esclaves, enchaînées, nues.

Le regard de la maîtresse de maison quitta celles-ci et sa haine se dissipa alors qu’elle le posait sur Valeria. Elle la gratifia d’une révérence, tout comme son fils.

« Ravie de vous voir en personne, Dame Valeria.
- Moi de même, Dame Joally de Clerbois. »

C’était une belle femme, bien plus jeune que son époux. Son austérité semblait même supérieure à celle de l’homme. Un fin pincement des lèvres accentua un pli déjà marqué à leur commissure.

Valeria leur rendit leur salut d’un signe de tête. Elle leur sourit et les étudia un court instant, s’imprégnant de leur aura personnelle ainsi que celle de leur époux et père. Puis elle se tourna vers les trois parias.

Celles-ci étaient sublimes. Deux futas et une femme. Leurs corps étaient des odes à l’amour, leurs formes de véritables œuvres d’art. Valeria leur sourit imperceptiblement. Elles semblaient ravies de la rencontrer. Les deux futas semblent même impatientes de la rejoindre, leur enthousiasme presque tangible malgré leur retenue, forcée par leur enchaînement.

« Voici donc nos esclaves, Dame Valeria. J'espère qu'elles vous plaisent… autant que vous leur plaisez, semble-t-il.
- Oui, elles sont parfaites, Sire. Très intéressantes, même… » dit-elle en regardant leurs parties intimes. « Il y a fort à parier qu’elles auront un grand succès lors de certaines festivités. »

La femme, le visage triste, manifesta également un semblant de joie en la voyant. Il était cependant clair que ce départ, pour un soulagement qu’il soit, était aussi un déchirement pour elle. On ne quittait pas sa famille comme ça, dans ces régions reculées où les vieilles mentalités avaient encore force de loi.

Si Valeria déplorait leur enchaînement, elle pouvait le comprendre au vu de la famille.

« Pourrais-je m’entretenir un instant seule avec elles ? J’aimerais les jauger avant de sceller notre accord. »

Bien sûr qu’elle allait signer ! Mais ne pas demander à leur parler aurait été inconscient et digne d’une marchande de bas étage, ce qu’elle n’était pas. Et le Sire de Clerbois devait bien se douter qu’elle n’allait pas acheter un chat dans un sac. Pour autant, elles pouvaient être muettes ou débiles !

Valeria attendit que la famille et le majordome quittent la pièce. Sa demande ne souffrait pas de tergiversation et avait force d’exigence.

[Famille Acasia-Purity]

Pour être parfaitement honnête, les Joally n'ont que faire de ce que Valeria va faire d'elles. Ils se contentent d'acquiescer. Contrairement à Valeria, ils refusent de regarder les parties intimes des parias. Ils sont contents de voir que les parias plaisent à Valeria, donc ils ont pris la bonne occasion pour ça.

Valeria propose quelque chose d'attendu, de parfaitement normal. Le Sire fait alors une révérence devant la succube.

"Bien sûr ! Nous sortons de ce pas.

Tout le monde peut être apaisé. Les parias seront sous surveillance de Valeria, donc personne ne pourrait dire qu'elles pourraient faire quoi que ce soit de mauvais. Alors, la famille Joally sortent de la salle, ainsi que le majordome, et Valeria se trouve donc seule avec les parias.

Les langues se délient alors rapidement du côté des Acasia-Purity. Après tout, elles sont enthousiastes.

	"Je ne pouvais franchement pas mieux tomber ! C'est vous notre Maîtresse !? Je vous aime déjà !"
	"Je ne sais pas pourquoi, mais je sens déjà que je vais adorer notre nouvelle vie ! Je m'appelle Zaya."
	"Et moi Lua !"

Annabelle soupire alors, toujours aussi partagée entre la joie d'être libérée de sa condition et triste de se séparer de sa famille.

"Et moi, je m'appelle Annabelle… et je fais partie de cette famille que vous avez rencontrée."

Annabelle se montre honnête dès le début. Voilà pourquoi les Joally de Clairbois sont si pressés de se débarrasser de ces parias : ça concerne directement leur fille, qui est déshéritée. Les parias ne peuvent plus bouger, mais rien ne leur interdit de se supporter.

	"D'ailleurs, Dame Valeria, puisque les Joally sont éloignés, je me permets une question : vous êtes une succube ?"
	"Une succube ? Une vraie ?"

Lua a ressenti chez Valeria cet aura aussi démoniaque que lubrique, à force de profiter des corps de succubes avant de se trouver à Balir. Elle n'a pas oublié ses plans.

[Valeria]

Valeria attendit que les Joally soient sortis pour nouer le contact directement avec ses futures esclaves. Mais à peine les nobles et le majordome sortis, les filles se mirent à parler.

« Je ne pouvais franchement pas mieux tomber ! C'est vous notre Maîtresse !? Je vous aime déjà !
- Je ne sais pas pourquoi, mais je sens déjà que je vais adorer notre nouvelle vie ! Je m'appelle Zaya.
- Et moi Lua ! »

Valeria ne s’attendait pas à ça. Des esclaves qui sont heureuses d’être achetée et qui déjà disent qu’elles l’aiment ? Où était le binz ?

Le pire, c’était qu’elles semblaient sincères.

La troisième soupira avant de se présenter elle aussi.

« Et moi, je m'appelle Annabelle… et je fais partie de cette famille que vous avez rencontrée. »

Ah oui ! La fameuse brebis galeuse…

Valeria leur adressa un doux sourire.

« Comme vous l’avez compris, je suis en effet votre nouvelle Maîtresse. Je suis Valeria Nantoni. Peut-être avez-vous déjà entendu parler de moi ? Quoique, vu l’éloignement de ce domaine, ce n’est pas certain. »

Elle les regarda tour à tour, les détaillant sans vergogne. Elles étaient sacrément belles toutes les trois !

« D'ailleurs, Dame Valeria, puisque les Joally sont éloignés, je me permets une question : vous êtes une succube ?
- Une succube ? Une vraie ? »

Elle plissa légèrement les yeux, usa alors de ses pouvoirs pour les étudier plus intensément. Cette question était surprenante, autant que son timing était inadapté. D’un geste du bras, elle invoqua une bulle de silence autour d’elles afin d’éviter toute oreille indiscrète.

« Pourquoi poses-tu cette question ? » dit-elle un peu sèchement.

[Famille Acasia-Purity]

Les instincts de Lua et de Zaya leur font déjà fortement apprécier Valeria, alors qu'Annabelle n'a pas le même instinct que sa femme et sa fille. Comme n'importe quel esclave, elle se montre nerveuse devant leur nouvelle Maîtresse. Bon, elles ont un peu entendu parler d'elles, mais pas avant qu'elle ne vienne dans le village de Balir.

"En fait, nous n'avons jamais entendu parler de vous avant que vous ne veniez à Balir."

Elle espère que Valeria ne se vexe pas, mais en tout cas, tout le monde est surprise de la question de Lua, sauf Zaya qui ne fait que suivre. Comment pourraient-elles demander, déjà dans le plus grand des calmes dans une famille de croyants presque extrêmes, mais en plus avec aussi peu de pincettes et de prudence sur le fait que ce soit exact ou non ?

En tout cas, Valeria commence à le sentir en les analysant : Lua et Zaya ne sont pas des femmes comme les autres. La chose qui lui saute au yeux c'est qu'elles sont toutes les deux imprégnées de magie rose, comme si cette magie faisait partie intégrante de leur organisme. Valeria ne peut qu'être sûre qu'elles sont lubriques par nature.
Si ce n'était que ça, Lua ne pourrait peut-être pas demander avec aplomb si elle était une succube. Annabelle, évidemment, reste une humaine comme les autres, quoiqu'elle pourrait sentir une lumière en elle qui s'étiole, une lumière pure qui peine à être détruite par la corruption. Ne dit-on pas que la dernière parcelle de lumière est toujours la plus difficile à détruire ?

En tout cas, à cause du ton de la question de Valeria, elle est un peu moins enthousiaste et un peu plus gênée, honteuse de s'être précipitée. Heureusement, elle voit qu'elles sont dans une bulle qui coupe tout son, rien que le fait que le son extérieur n'est plus audible.

"Pardon Maîtresse. C'est juste que j'ai senti en vous une aura aussi lubrique que démoniaque, et ça correspond à un aura de succube."

Lua se soumet déjà à Valeria, et volontairement en plus. Annabelle regarde alors Lua avec tristesse.

"Lua... tu aurais dû la poser uniquement quand on sera achetées, tu sais."

En tout cas Zaya regarde Valeria avec un grand sourire.

"En fait, moi et Maman on fait partie de la famille Acasia-Purity. D'après Maman, cette famille vient d'une dimension de poche qui s'appelle Le Lys, et c'est un bordel lesbien qui recueille des femmes qui cherchent un toit où dormir en échange de services."

Lua affirme d'un hochement de tête. Elles profitent bien de cette bulle, maintenant qu'elles se doutent que personne parmi les Joally ne peuvent entendre quoi que ce soit de leurs paroles.

"Du coup, on peut vous faire plaisir ! Vous soulager d'une bonne journée de travail en vous suçant ou en vous léchant, vous voyez ?"

Lua ne peut pas s'empêcher de lui faire un clin d'oeil. Elle a bien vu Valeria les mater sans la moindre gêne, mais avec envie. Pas besoin d'avoir de la magie rose pour ça, alors elle se permet d'être explicite, ne se sentant pas gênée le moins du monde, et Zaya non plus. Il n'y a qu'Annabelle qui se sent gênée par ce regard aussi envieuse.

[Valeria]

Elle les étudiait calmement. Les trois femmes ne pouvaient bouger, attachées comme elles l’étaient. Il était limpide que les deux plus expansives étaient imprégnées de magie rose. Cela ne voulait en soi pas nécessairement dire grand-chose, mais leur lubricité sautait aux sens magiques du succube.

La troisième n’était pas du tout faite du même moule. Sa lubricité était ténue, réservée. Elle s’excusait presque d’être présente et Valeria pouvait même sentir une forme de pureté émaner d’elle. Une pureté affaiblie, bousculée, presqu’éteinte.

Elles ne la connaissaient que de nom, et encore, depuis peu. Ce n’était pas étonnant, si elle devait se baser sur leur ostracisme. L’important était qu’elles soient siennes à présent et qu’elles deviennent de bonnes recrues dans le domaine marchand. Valeria estimait que leur sort avait été particulièrement cruel et envisageait d’y remédier. Mais cela prendrait quelque temps.

« Pardon Maîtresse. C'est juste que j'ai senti en vous une aura aussi lubrique que démoniaque, et ça correspond à un aura de succube. »

Maîtresse ? Déjà ?

Valeria sourit imperceptiblement.

« Lua... tu aurais dû la poser uniquement quand on sera achetées, tu sais. »

La sagesse des propos d’Annabelle n’était pas à démontrer. Cependant, Valeria se sentait plutôt en confiance avec ce trio.

« En fait, moi et Maman on fait partie de la famille Acasia-Purity. D'après Maman, cette famille vient d'une dimension de poche qui s'appelle Le Lys, et c'est un bordel lesbien qui recueille des femmes qui cherchent un toit où dormir en échange de services. »

Le succube haussa un sourcil surpris.

Le Lys ? Vraiment ? Voilà qui est très intéressant…

Les deux femmes confirmaient, le tout en se soumettant visiblement de leur propre chef au joug de Valeria.

« Du coup, on peut vous faire plaisir ! Vous soulager d'une bonne journée de travail en vous suçant ou en vous léchant, vous voyez ?
- Hahaha ! On verra plus tard. Mais votre honnêteté vous a gagné une petite faveur… »

L’air lubrique des deux femmes donnait envie à Valeria de consommer sur-le-champ ce marché, mais il n’en était pas encore question. Elle leur lança néanmoins un regard brûlant qui alluma leur désir d’un coup, poussa le vice et les fit jouir toutes trois sans effort. C’était tout à fait normal pour Annabelle et les deux autres auraient eu mauvaise grâce d’essayer de résister après les avances qu’elles venaient de faire.

« Très bien. Dans un premier temps, j’attends de vous dévouement et fidélité sans failles. Nous parlerons de la suite lorsque le marché aura été mené à son terme. Maintenant, plus un mot. »

Elle mit fin au sortilège puis sortit à son tour de la pièce pour rejoindre les Joally.

[Famille Acasia-Purity]

Les trois femmes reçoivent ce regard brûlant de désir qui plongent dans les yeux pour faire ressentir d'un coup le désir sans qu'elle ne fasse ne serait-ce que s'approcher d'elles. Annabelle est juste trop faible par nature pour résister, et jouit, alors que la magie rose de Zaya et de Lua ne font que renforcer d'autant plus leur plaisir, les faisant jouir abondamment, sans qu'elles ne veuillent se retenir, par ailleurs. Bon, le sol de la cage risque de glisser, maintenant.

Les trois parias écoutent alors attentivement Valeria. Un dévouement et une fidélité sans faille, ça, le deal va passer comme une lettre à la poste, ou comme Papa dans Maman. Lua et Zaya hochent alors la tête avec le sourire, se taisant alors directement, et Annabelle se tait aussi.

Valeria va alors en direction des Joally, Heureusement, la famille n'a rien entendu. Certes, ils ont entendu par rapport à la question de Lua, mais ils se disent que c'est une façon pour elle de draguer. Genre elle est tellement belle qu'elle veut déjà la pénétrer, donc la demande n'est pas non plus directe, pour eux.

"Alors, Dame Valeria, est-ce qu'elles vous plaisent ? Et avez-vous des questions sur elles ?"

Toute la famille légitime écoute attentivement, prêts à l'écouter, voyant s'il y a des suggestions, ou autres, prêts à répondre si nécessaire.

[Valeria]

Valeria quitta la pièce et laissa derrière elle ses trois nouvelles esclaves. Les Joally l’attendaient derrière. Elle aurait pensé qu’ils seraient remontés dans leurs appartements plus cossus et auraient laissé la charge au majordome de la mener à eux, mais non. Tous étaient là à attendre son verdict.

« Alors, Dame Valeria, est-ce qu'elles vous plaisent ? Et avez-vous des questions sur elles ?
- Oui, ce sont de belles femmes. Je crois que je pourrai contenter quelques clients avec de telles  beautés. »

Elle posa légèrement une main sur le bras du fils du Seigneur Joally.

« J’aimerais remonter s’il-vous-plaît. Je n’aime pas trop les endroits lugubres comme celui-ci. »

Le jeune homme ne put qu’accéder à sa demande, son éducation lui interdisant toute autre réponse. Elle laissa son pouvoir se manifester, imprima profondément dans son inconscient un désir intense pour Zaya. Il mettrait plusieurs jours à se frayer un chemin en lui, deviendrait irrépressible. Un véritable poison qui n’aurait que deux finalités possibles : obtenir les faveurs de Zaya ou une issue funeste.

Ce faisant, elle demanda :

« Et donc, ces trois jeunes femmes sont de votre famille, c’est bien ça ? Enfin deux d’entre elles ? Ont-elles reçu une éducation complète ? Et l’autre ? Lua c’est ça ? Est-elle aussi instruite que les autres ? Ont-elles des domaines de prédilection ? Des qualités ou des talents notables ? »

Le majordome avait réussi à se faufiler pour les précéder et les introduisit dans le petit salon où Valeria avait rencontré les Joally.

« Merci mon cher » fit-elle en tapotant le bras du fils et se dégageant délicatement. Elle regarda autour d’elle, attendant que son hôtesse prenne les commandes et lui offre un rafraîchissement pendant qu’ils terminaient de conclure l’accord, ce qui s’ensuivit naturellement, leur éducation rendant les Joally prévisibles au possible dans ce cas.

Ils s’assirent donc tous, sauf le majordome bien sûr, qui lui alla chercher le nécessaire pour leur rafraîchissement. Il revint rapidement, porteur d’un plateau sur lequel se trouvaient des tasses, des soucoupes, une théière et un petit plat de biscuits.

Le regardant servir tandis qu’un silence s’installait pendant cet instant, Valeria se dit qu’il serait amusant de mettre un peu de piment dans cette famille puritaine. Plus qu’avec seulement le fils. Aussi laissa-t-elle son pouvoir se déployer, tâta-t-elle les convives et instilla-t-elle en eux un vice dévorant, comme pour le fils : le père sur le majordome, celui-ci sur le fils, la mère sur son fils elle aussi.

Satisfaite, elle prit une gorgée de thé en écoutant le sire Joally de Clerbois lui expliquer les qualités de ces indésirables membres de sa famille.

[Famille Acasia-Purity]

Les Joally sont satisfaits que Valeria y trouve son compte. Ils sourient grandement et alors que le fils est surpris du bras de la Dame Valeria, ils acquiescent à la demande de la succube.

"Oh ! Oui, Dame Valeria !"

Ils emmènent alors à un étage supérieur, et Valeria leur posent une question qu'ils s'attendaient, et ils ont déjà préparé une réponse, qu'ils répondent après qu'ils se soient installé dans le salon.

	"Eh bien, Annabelle et Zaya sont malheureusement de notre famille. Lua a une éducation très… différente de la nôtre.
	"Elle a été éduquée dans la luxure et l'homosexualité, et tout dans son comportement est à l'avenant. Notre fille est donc souillée en tombant enceinte de cette démone. Nous avons éduqué Annabelle à la manière des Joally, donc nous pouvons vous assurer qu'elle est instruite, mais nous avons échoué de la pire des manières possibles."
	"Nous avons été obligés de la marier à cette femme, pour qu'elle puisse reconnaître l'enfant qu'elle a fait, mais nous en avons fait une paria. Zaya a donc été éduquée comme telle, mais aussi de manière tout aussi démoniaque que Lua. Autant dire que Lua et Zaya sont toutes les deux des monstres sexuels, et Annabelle y est corrompue."

Ne savant pas que Valeria est une succube, ils ne savent pas que ce qu'ils prennent pour une insulte est en fait un compliment pour elle. Cependant, leur éducation prévisible montre qu'ils ont du mal à dire les véritables qualités, qu'ils veulent oublier, même quand il s'agit de leur propre fille.

[Valeria]

Valeria sourit aux commentaires que les Joally croient de bon ton. Si seulement ils savaient ! Ricanant à part elle, elle imaginait déjà les déboires à venir avec les intentions qu’elle avait semées chez les quatre humains.

« Donc, si je vous suis bien, malgré leurs penchants dégradants pour le sexe, les trois sont parfaitement éduquées et peuvent soutenir des conversations d’un certain niveau ? C’est une bonne chose. »

Croisant les jambes et laissant son pied baller quelque peu, elle surprit le regard du fils sur elle. il était attendrissant de naïveté et de pudibonderie. Et pourtant, il la regardait avec une faim manifeste. La tentation…

Elle laissa son pouvoir se diriger vers lui, goûter ses appétits et ses désirs.

Ohooo voyez-vous ça. Monsieur est moins prude qu’il ne le laisse paraître…

Se cachant derrière une gorgée de thé, elle lui adressa une œillade timide, avec juste ce qu’il fallait d’intérêt pour aiguiser ses sens. Le jeune homme rougit furieusement alors que Val reportait son attention sur ses parents, contente de son petit effet.

« J’ai néanmoins besoin de connaître leurs points forts, d’après vous. Comprenez bien que si je n’ai pas un bon descriptif de la marchandise, je ne peux pas en tirer le maximum. Par conséquent, je ne peux pas non plus vous en offrir le prix que vous demandez. »

Tandis qu’elle laissait répondre les parents, elle continuait distraitement son petit jeu avec le fils, sachant à présent parfaitement l’effet qu’elle lui faisait. D’une chiquenaude mentale, elle lui procura de délicieux frissons dans la nuque, du genre qui surviennent quant l’esprit en ébullition rencontre un désir de même nature. Elle le sentit se crisper, chercher à garder le contrôle de son corps.

Que c’est mignon ! Il croit fermement en la supériorité de l’esprit sur le corps…

Elle lui « suggéra » l’idée de voir sa mère se compromettre avec elle tandis qu’il les regarderait. Il manqua s’étrangler, se flagellant mentalement pour ces pensées impures alors qu’il ne pouvait quitter la pièce sans faire affront à leur visiteuse.

Il était déjà prêt. Elle le fit jouir sur-le-champ tout en écoutant attentivement les parents qui à présent ne tarissaient plus d’éloges sur les trois parias, espérant peut-être faire grimper le prix.

Le parfum de stupre et de culpabilité intense qui émanaient du fils était une nourriture délicieuse. Valeria en voulait encore. Elle maintint la pression sur lui, son désir intact, ses émotions torturées, son imagination en ébullition devant une scène de sexe entre sa mère et leur invitée.

Sa pudibonderie aurait pu lui faire croire qu’il était sous la coupe d’un démon, mais il était bien trop conscient de sa propre faiblesse pour encore chercher à se raccrocher à sa foi. Pas maintenant. Plus tard peut-être. Mais les germes de la débauche étaient  semés. Avec le désir implanté pour sa nièce, sa chute serait spectaculaire. Peut-être même chercherait-il à épancher son désir avec sa mère après cet épisode ?

Valeria impliqua une forme de joie euphorisante dans l’atmosphère, décuplant le soulagement du débarras des parias pour la famille déshonorée. Bien vite, cela allait leur tomber sur les sens. Leurs appétits sexuels allaient s’éveiller doucement.

Le fils continuait de fixer son pied ballant, sa cheville délicate.

Toi mon ami, tu n’as pas fini de tremper tes chausses…

[Famille Acasia-Purity]

Ce qu'ils détestent faire est inévitable. Ils le savaient d'avance, et ça leur demande des efforts pour que leurs esclaves puissent être vendues. Ils vont faire un effort pour cette fois, pour qu'elles puissent s'en aller.

Avec grande difficulté, les Joally tarissent les parias d'éloges qu'ils connaissent… du moins les parents le font car le fils a encore d'autres choses à penser. Il peine déjà à se retenir et il fait des efforts titanesques qui vont dans ce sens. Il ne peut juste pas se concentrer sur la discussion. Il doit à tout prix se retenir, mais il le sent, il le sait : un esprit démoniaque sexuel joue avec sa mentalité. Il essaie de lutter contre cet esprit, en sachant qu'il est seul contre cet abomination. Il ignore cependant que ça a un rapport avec Valeria… ou plutôt il s'en doute, en voyant son clin d'œil furtif. Il aimerait accuser Valeria, mais déjà pas devant ses parents, mais aussi pas devant celle qui allait sauver l'honneur des Joally et pas tant qu'il n'est pas sûr de chez sûr que c'est bien elle. En attendant, il est silencieux, ne faisant que réagir à ses signes.

Il boit son thé, tremblant alors qu'il sent que l'esprit lui fait de l'effet. Il le sent, il ne peut que subir, et il se doit de résister. Il serre les cuisses pour que personne ne voie son érection, mais aussi pour essayer de le calmer. Cet esprit lui suggère que Valeria puisse se compromettre avec sa mère, ce qui lui manque de s'étrangler, mais sa toux a pu être assez faible, alors qu'il jouit, tâchant son sous-vêtement. Il n'a pas pu résister. La prochaine fois, il va rester dans sa chambre. Il se doit de s'enfermer pour que les Joally préservent leur honneur, quitte à se cacher de ses parents. Le démon le tire de sa foi. Il le sait, il a cédé au démon. Il est trop fort pour lui. Il sait que son désir pour Zaya est beaucoup trop fort pour lui. Il doit s'enfermer. Ses parents ne doivent pas être au courant. Heureusement que les parents ne le regardent pas, et se concentrent essentiellement sur Valeria, sans se rendre compte des tourments que la femme fait subir à leur fils.

"Et voilà pour les qualités de nos parias. En espérant qu'elles vous plaisent.

Les deux parents sont gênés, mais pas de la même façon. Ils se sont forcés à donner les qualités des trois femmes, et ils se promettent qu'ils vont se laver leur bouche et prier fort après avoir dit de telles infâmies. Ils ont prié avant, et ils vont prier après. S'ils savaient leurs désirs, ils finiraient par être tout à fait impurs. Si seulement les parias étaient là, elles auraient doucement ri.

[Valeria]

Valeria but tranquillement son thé tandis que le supplice des Joally à encenser leurs esclaves lui ravissaient les oreilles. Elle joua avec les sens du fils, jusqu’à l’amener à un plaisir inique et dégradant, se reput de sa honte et de son dégoût. Elle s’assura que ses instillations étaient bien ancrées en chacun des quatre convives, termina sa tasse et la reposa délicatement sur la soucoupe avant de reposer celle-ci sur la table.

Elle sourit, satisfaite.

« Et voilà pour les qualités de nos parias. En espérant qu'elles vous plaisent.
- C’est parfait, Messire Joally. Vous m’avez parfaitement éclairée et je vous en remercie. Je sais à présent comment je pourrai tirer le meilleur profit de ces esclaves. »

Elle se leva.

« Je ne vais pas vous déranger plus longtemps. L’affaire est entendue. »

Elle sortit de son discret petit sac une petite bourse qu’elle remit au Seigneur en paiement des esclaves.

« J’imagine que vous les avez faites apprêter ? Elles sont prêtes à partir avec moi ? »

Suite à l’imperceptible réponse affirmative que le majordome lui adressa, le Seigneur put donner la réponse attendue par Valeria et l’accompagna vers la sortie. En effet, les trois femmes étaient dans le carrosse qui l’attendait.

« Je vous remercie pour cet accord qui s’avèrera, j’en suis sûre, profitable pour toutes les parties. Peut-être ferons-nous à nouveau affaire ensemble ? »

Elle s’inclina en guise de salut puis quitta les lieux pour monter dans le carrosse, amusée par avance du tour pendable qu’elle avait joué aux Joally.

Le carrosse s’éloigna sans attendre.

« Et voilà mes enfants. Vous voici libérées de ce joug infâme. »

Elle sourit à ses nouvelles esclaves.

[Famille Acasia-Purity]

Pendant tout ce temps, les trois parias se font emmenées en direction du carrosse de Valeria. Elles ont hâte de partir pour profiter de leur moment avec Valeria. Elles sont toujours enchaînées, mais ce n'est pas grave, les Acasia sont sûres qu'elles vont être déchaînées. Elles attendent alors dans le carrosse, toujours nues comme des vers, ce qui ne dérange absolument aucune des Acasia, mais qui gêne un peu Annabelle.

Elles attendent avec une certaine impatience leur maîtresse, sans se douter qu'elle est en train de jouer un sale tour à cette famille de coincés. La fille ainsi que la mère futa ne peuvent s'empêcher de saluer leur nouvelle Maîtresse avec un grand sourire. Valeria monte pour s'installer à leurs côtés.

	"Merci Maîtresse ! On attendait ce moment depuis si longtemps, alors que je voulais juste m'amuser ici !"
	"J'ai vraiment hâte de connaître la vie où on est mieux considérées !"

Annabelle, elle, regarde derrière, alors que la carrosse s'éloigne de Balir. Elle a presque les larmes aux yeux. Elle est triste de quitter son village natal, mais en même temps, c'est mieux pour elle, qu'elle s'en aille.

"Adieu..."

Lua ne peut pas s'empêcher de regarder sa femme et elle la serre contre elle avec le sourire.

"Ne t'inquiète pas, ma chérie ! Notre vie ne sera que meilleure, avec notre Maîtresse ! Et puis, on est toujours là pour toi."

Lua embrasse tendrement Annabelle qui a limite les larmes aux yeux. Zaya aussi est triste pour sa mère, mais elle laisse sa mère Lua faire. Au lieu de ça, elle regarde Valeria.

"D'ailleurs, vous avez laissé un souvenir aux Joally ?"

Zaya le demande plutôt innocemment, ne se doutant pas du sort de ses grands-parents.

[Valeria]

Joyeux pour Lua et Zaya, le départ fut plus mitigé pour Annabelle qui avait nettement plus de mal à quitter les lieux où elle avait passé toute sa vie, malgré les tourments qu’elle avait subis. Lua la réconfortait quand Zaya prit la parole et mit les pieds dans le plat, avec cette innocence des jeunes naïves.

« D'ailleurs, vous avez laissé un souvenir aux Joally ? »

Valeria sourit, énigmatique.

« Ils sont ravis du prix qu’ils ont obtenu pour vous, mais je ne doute pas une seconde qu’ils vont rapidement se rendre compte à quel point vous leur étiez précieuses et vous leur manquez. Peut-être essaieront-ils même de vous racheter, qui sait ? »

D’une pensée, Valeria fit tomber les chaînes des trois femmes.

« Je vous libère de vos chaînes, mais pas de votre servitude. Vous m’appartenez et je ne vous revendrai pas. Vous travaillez pour moi désormais. Mais contrairement à ce qui a été laissé entendre à votre famille, vous n’allez pas être des « cadeaux sexuels ». Vous serez affectées à des domaines qui vous intéressent et où vous êtes douées. Je déteste le gaspillage autant que perdre de l’argent bêtement. »

D’une autre pensée, elle habilla ses esclaves.

« Vous devriez vous sentir mieux ainsi. »

C’était surtout pour Annabelle, mais les autres devraient y trouver leur compte également pensa-t-elle.

« Très bien. Les Joally m’ont vanté vos qualités, mais ils manquaient de sincérité et je doute que la moitié de ce qu’ils ont dit soit juste. Vous allez donc vous-mêmes m’expliquer qui vous êtes, vos centres d’intérêt et les domaines où vous excellez. »

Valeria s’installa plus confortablement sur sa banquette et l’espace parut s’allonger. Bien vite, elles se trouvèrent dans une sorte de petit salon confortable où Zaya était assise dans un fauteuil, Annabelle et Lua un canapé, tout comme Valeria. Sachant les dimensions du carrosse et voyant celles de ce petit salon, il était parfaitement déroutant de se placer dans l’espace.

« Laissons Annabelle se remettre avec Lua. Tu commences Zaya ? »

[Famille Acasia-Purity]

Ils sont prêts à tout donner pour se débarrasser d'elles, c'est une certitude. Valeria en a profité, et ça, les parias s'en doutent. Par contre, elles sont légèrement étonnées quand elle dit qu'elles vont leur manquer, ce qui est étonnant pour de si convaincus évangélistes. Mais elles préfèrent déjà la vie chez Valeria, elles auraient du mal à accepter d'être rachetées...

Justement, elles appartiennent à Valeria pour l'éternité. Elles se sentent légères car les chaînes se détachent. Les trois ne peuvent pas s'empêcher de se regarder et de masser un peu les endroits refroidis et serrés par les larges anneaux métalliques. Les vêtements apparaissent, ce qui les surprend car c'est assez soudain, mais sinon c'est une magie assez basique. En tout cas, Lua se trouve avec son kimono qu'elle portait habituellement, avec son bandage aux seins, Annabelle se trouve avec une robe de noble, malgré son statut qu'elle n'a plus du tout, et Zaya, c'est une robe dite chinoise qui ne couvre pas sa poitrine. Après tout, Zaya déteste couvrir ses seins, à part si c'est ses cheveux qui le font.

Val veut donc s'entretenir personnellement et plus profondément avec chacune d'entre elles, pour connaître les qualités de chacune, à commencer par Zaya, étant donné qu'Annabelle va devoir se rassurer avec sa femme, sur le canapé qui semble être apparu comme par magie dans un espace très élargi… mais Zaya lui fait un clin d'œil avec un sourire aguicheur.

"Je peux commencer en même temps que je vous branle, Maîtresse."

Ses yeux se baissent doucement pour arriver vers entre les cuisses de la succube, sans la moindre volonté de discrétion. Zaya commence doucement à y aller, sans la moindre gêne, commençant à lever la robe jusqu'aux hanches pour voir son vit qu'elle commence à masser de ses deux mains, et elle commence à la regarder.

"J'ai pas besoin de vous dire que je suis très portée par le sexe, vous l'avez vu et senti. Par contre, je peux vous dire que j'ai toujours été curieuse, et je crois que quand je ne baise pas, je lis."

Ca doit être parce que c'est un petit luxe que de savoir lire, et qu'elle en a profité. Elle commence d'ailleurs à lécher la verge de la succube sans arrêter sa branlette, alors que Lua qui entend la regarde et commence à être un peu jalouse, et elle ne le cache même pas.

[Valeria]

Les filles se détendirent nettement  une fois montées dans le carrosse, leurs chaînes enlevées et une robe sur le dos. Valeria ne voulait pas y aller trop vite trop fort. Certes elles étaient ses esclaves, mais les traiter comme telles alors que les Joally les avaient maltraitées risquait de provoquer un fâcheux amalgame.

Il fallait les apprivoiser.

Son discours alla d’ailleurs en ce sens et la jeune Zaya y semblait encore plus réceptive que ses parents. Sans ambages et sans aucune gêne, elle s’avança vers elle.

« Je peux commencer en même temps que je vous branle Maîtresse. »

Valeria n’eut besoin de rien dire, déjà elle s’agenouillait entre ses jambes et remontait ses jupes pour atteindre son intimité nue. Le succube haussa un sourcil intéressé, lisant dans l’esprit de sa nouvelle « fille » les désirs qui s’y manifestaient.

Les doigts de Kaya se refermèrent sur sa queue et commencèrent à la stimuler. Leur fraîcheur était agréable et le succube sourit.

« J'ai pas besoin de vous dire que je suis très portée par le sexe, vous l'avez vu et senti. Par contre, je peux vous dire que j'ai toujours été curieuse, et je crois que quand je ne baise pas, je lis.
- Oui, je vois tes appétits. Continue, ça ne fera de mal à aucune de nous. Que lis-tu ? Quels domaines aimes-tu plus que les autres ? »

Le sexe se mit à gonfler sous les mains de Zaya, atteignant rapidement une taille plus que respectable. Valeria fit disparaître sa robe pour se retrouver nue face à la jeune femme et lui faciliter la tâche tout en se dégageant la vue.

D’un souffle magique, elle créa une légère brise qui dégageait par moments les mèches de cheveux de Zaya de ses seins, les laissant alors apparaître à la vue de sa Maîtresse.

« Ils sont magnifiques. Tu as raison de les laisser ainsi semi-visibles. Ils éveillent bien plus l’attention et la curiosité. Ils déconcentreront parfaitement les hommes et si tu en joues bien, tu obtiendras bien plus facilement ce que tu convoites. »

Elle avait à présent atteint sa pleine érection, un sexe anormalement long et épais, en parfaite adéquation avec le désir qu’elle lisait dans l’esprit de Zaya. Ses mains coulissaient ensemble le long du mandrin, du gland aux testicules, magnifiquement érotiques. Si elle le souhaitait plus énorme encore, c’était largement faisable, elle s’adapterait. Elle voulait combler la jeune femme pour obtenir des aveux les plus sincères possibles.

Et un plaisir le plus total et nourrissant possible.