The Multiversity

Lord Nikolai n’était pas un homme, mais un vampire. Un vampire très âgé, représentant de la race des nosferatu. Quand on parlait des vampires, il fallait ensuite pouvoir les dissocier en différents sous-genres. On trouvait les vampires purement monstrueux, comme les brouxes ou les alpyres, ainsi que les vampires qui, comme Rayne, étaient des Dhampirs, c’est-à-dire des espèces de sous-vampires souvent mésestimés, des espèces de bâtards vampires. Un dhampir naissait classiquement d’une union entre un vampire et une humaine, pour le cas où l’humaine était fécondée. Sans être un Sang-Pur, car n’ayant qu’un seul parent vampirique, le Dhampir était mal vu. Cela avait été le cas de Rayne, née du viol réalisé par son père, Kagan, sur sa mère, une Irlandaise, lors de la guerre civile irlandaise de 1921. Kagan avait tué sa mère sous ses yeux, et avait laissé Rayne s’enfuir du village natal, dans l’espoir de la récupérer après en avoir fait une tueuse. Malheureusement pour lui, ses plans avaient été contrecarrés quand Rayne s’était aventurée dans le cottage d’un fermier œuvrant pour la Brimstone, une société secrète évangélique fondée pendant le Moyen-Âge pour lutter contre les vampires. Depuis lors, Rayne traquait et tuait les vampires, et plus particulièrement ceux de son propre clan.

Maintenant, elle avait quitté la Brimstone, mais poursuivait sa mission. Kagan avait subi grâce à elle une défaite cuisante sur Terre. Son père avait tenté de développer une technologie futuriste, le Linceul, consistant à recouvrir le monde d’un nuage sanguin qui renforcerait les pouvoirs des vampires. Elle avait stoppé ce projet dément, mais de nombreuses vies humaines avaient été perdues. La Brimstone avait donc congédié Rayne en raison de ce désastre, et Rayne, qui pensait avoir vaincu Kagan, avait découvert que son père était toujours en vie, et se trouvait désormais sur d’autres mondes.

Tout ceci expliquait la raison de sa présence ici, dans les ruines d’un gratte-ciel entourant le repaire de Nicolai. C’était un proche de Kagan, une autre cible pour Rayne. Comme son Maître, Nicolai s’était enfui sur d’autres mondes, et Rayne avait mis du temps à le retrouver. Elle avait dû traquer ses larbins, et les torturer pour les forcer à lui révéler la position du nosferatu. Reconnaissables à leur peau grisâtre et à leur absence de cheveux, les nosferatu étaient entrés dans la culture populaire suite au célèbre film allemand éponyme de 1922.

Devant elle, il y avait un autre building, avec un pont suspendu ayant probablement jadis fait office de métro aérien. De grands projecteurs éclairaient les environs, et des hommes armés en combinaison noire surveillaient les lieux. Nicolai était devenu un seigneur de guerre du Rustworld, un esclavagiste patenté. Toutefois, il était en train d’étendre son influence ici, et, depuis sa position, Rayne avait pu voir l’un de ses généraux, Mirzkin. C’était son fils, une brute avinée. Rayne avait suivi sa piste sanglante pour le retrouver. Mirzkin aimait traditionnellement attaquer les bordels et les maisons closes, violentant et massacrant parfois l’intégralité d’une maison close.

La tâche n’allait pas être facile, car le bâtiment était solidement défendu, et, dans les airs, des gargouilles sinistres veillaient sur les endroits. En venant ici, Rayne en avait d’ailleurs tué plusieurs. Là, depuis sa corniche, elle cherchait surtout un meilleur angle d’attaque. Rayne allait s’infiltrer, mais, généralement, elle avait tendance à laisser les mêmes traînées de sang que Mirzkin… La femme vérifia ses lames dhampir, deux redoutables lames rétractables qui longeaient ses bras, puis partit à l’action, consciente que le building abritait aussi des civils, ou, plutôt, des esclaves…

"Jeena, est-ce que tu m'entends ?

Oui, je t'entends parfaitement, Yuna !

J'ai retrouvé la trace du Lord Nikolai. Il se trouve à Rustworld, et plus précisément à Wasteland.

Est-ce que c'est dans le Rustworld principal ?!

Oui, et je pense que tu ne seras pas la seule à affronter ce Lord. Si tu vois une rousse agile portant des lames rouges, c'est elle.

D'accord ! Alors, je vais aller dans le Rustworld !"

Je raccroche mon oreillette. J'étais en train de surveiller quelques prisonniers, mais le devoir de Vengeresse m'appelle. Comme c'est un vampire, je prends quelque chose qui va m'être utile pour battre les vampires : ce magnifique bocal de poudre d'ail, fait pour tuer les vampires qui sont insensibles aux balles, même magiques. Alors, histoire de me préparer, je prend ce bocal, j'ouvre le barillet de mon revolver et je verse un peu de poudre d'ail dedans, histoire de pouvoir tuer les vampires sur mon passage. Car j'en aurai besoin, je mets les balles en mode mortel.

D'ailleurs, comment est-ce qu'on est venues à ce qu'on cherche le Lord Nikolai ? Eh bien, c'est l'histoire d'une mordue ancienne esclave du nom de Marlen, qui arriva au Lys. Elle a été accueillie, et a demandé à ce qu'elle reste dans le Lys pendant un long moment. Évidemment, c'est en échange à ce qu'elle travaille pour nous. Vu comment elle semblait être marquée, on ne lui a pas conseillée d'être papillon du Lys, bien qu'on l'ait prévenue de l'ambiance aphrodisiaque du Lys, alors on a proposé certains jobs, et elle a décidé de devenir bibliothécaire, tout comme Maman Gwen avant. Elle m'a rencontrée, et elle m'a tout raconté les horreurs qu'elle à subi à cause de Lord Nikolai. Il a pour habitude de capturer des humaines pour violer. Après cela, certaines se font tuer, d'autres engendrer, et les engendrées deviennent leurs esclaves. Je lui ai promis que je viendrais pour mettre fin aux agissements de Lord Nikolai, mais pour ça, elle doit payer en nature, si vous voyez ce que je veux dire.

Au début, elle a hésité, et après plusieurs jours d'hésitation, elle s'est jetée sur moi pour qu'on puisse baiser. C'est d'ailleurs dans ce genre d'occasions qu'elle a appris que son côté mordue a fait qu'elle est plus endurante niveau sexe. Normal, en fait, les vampires ont plus d'appétit sexuel. On a pu baiser pendant quelques jours, pas non-stop car j'en suis encore incapable, et de toute façon, elle aussi en est incapable tellement son côté vampire est tout nouveau pour elle, mais en faisant des pauses et lorsqu'on a envie de baiser, on le fait. Après qu'elle aie payé en nature, j'ai appelé Yuna, comme d'habitude, afin qu'on retrouve ce Lord.

Plusieurs jours plus tard, Yuna m'appelle car elle a retrouvé ce vampire, et donc c'est mon boulot de Vengeresse qui prend le dessus. Je prends mon revolver en mettant de la poudre d'ail dans mon barillet, et en le mettant en mode mortel. Bien sûr, je prends mes accessoires habituels, à savoir mes menottes magique et mon lasso. Là, comme c'est Rustworld, ma tenue ne suffit pas. Alors, je porte une tenue intégrale en latex de couleur amarante qui protège tout mon corps jusqu'au cou. Bah ouais, c'est bien de porter du rose, mais encore faut-il que ce ne soit pas fluo. Là, ma ceinture permettant de tenir mes armes et mon bocal de poudre d'ail est sur mon uniforme en latex. C'est parti pour la vengeance ! J'arrive dans le Wasteland, et une fois dedans, j'appelle Yuna avec mon oreillette.

"Yuna, les coordonnées du Lord Nikolai !

Les voilà."

Je reçois les coordonnées et je m'y dirige sans grand problème. Après une longue marche... enfin longue pour une humaine normale, et je n'en fais pas partie, j'arrive près d'un building avec un pont suspendu. C'est donc là que ce trouve ce satané vampire... Je sors donc mon revolver, mais je commence à me cacher, histoire de voir si je peux faire de l'infiltration. D'ailleurs, Yuna m'a parlé d'une rousse agile aux lames rouges. Peut-être que c'est à l'intérieur de ce building que je peux trouver la rousse.

Je n'ai pas vraiment eu le temps de me poser la question que je vois une femme surgir pour commencer à attaquer ceux qui gardent ce building. Bon, c'est mort pour l'infiltration, alors sans hésitation, je sors de ma cachette, et je commence à courir en direction de ce building avec un grand sourire pendant que je commence à pointer mon revolver sur les vampires sur mon chemin. Mes balles magiques étant imprégnées de poudre d'ail, ils y sont sensibles. Alors je tire, tire, tire sur les vampires sur mon chemin, sauf cette silhouette qui possède des lames rouges. Ce doit être elle. Chaque tir, c'est un vampire gardien qui en meurt. Je n'ai pas de problème par rapport aux munitions, car une fois que la balle est arrêtée, elle se téléporte pour rentrer dans mon barillet. Le seul effet contraignant, c'est que petit à petit, la poudre d'ail se perd dans les barillet, et il faudra les recharger régulièrement. Ça va, ici, c'est plus tous les 60 tirs environ.

Les lames de Rayne tranchèrent le crâne d’une gargouille, et un sang verdâtre en jaillit, fusant contre le mur. Le corps de la massive gargouille tomba dans le vide, et Rayne ne s’y intéressa plus davantage. Elle considéra ensuite l’entrée du bâtiment. Plutôt que de passer par une entrée principale, la vampire avait rejoint une terrasse, et était tombée sur une gargouille. Le combat s’était avéré aussi court qu’intense, car Rayne était une tueuse redoutable. Ses lames dissimulées le long de ses bras se déployaient alors pour former deux longues lames en acier, dans le prolongement de ses bras. Manier de telles épées n’était pas particulièrement facile, mais la jeune femme avait de l’entraînement.

Après avoir tué la gargouille, elle entra dans le bâtiment, rejoignant une sorte de salon de jeux. Un billard se trouvait dans un coin, et un panneau fluorescent illuminait la pièce, les lettres clignotant paresseusement. Des individus se trouvaient là, des bikers ou des raiders. Rayne ne détecta aucun vampire, et sourit alors.

« Bonsoir, les garçons ! »

Les lames se frottèrent entre elles tandis que les bandits se déplacèrent, tenant des pistolets, des armes blanches… Une odeur de drogue régnait dans la pièce.

« Je cherche votre patron… »

Une balle fusa alors, et Rayne gémit en sentant la balle la toucher à l’omoplate. Fort heureusement, sa constitution était endurante, et un autre bandit, armé d’une chaîne métallique, fouetta le visage de Rayne. Celle-ci grogna alors, et ses pupilles virèrent brièvement au rouge… Puis sa lame jaillit, et trancha la main du tueur, le sang venant siffler tout autour de lui. Rayne fit ensuite un coup de pied retourné, et son talon en acier égorgea un autre bandit. Récupérant un fusil à pompe, un autre tenta de lui tirer dessus, mais Rayne, déploya son grappin.

Le filin argenté se planta dans la bouche de l’homme, qui se mit à hurler en sentant sa langue être attrapée par le filin. Rayne tira dessus, et la déchira dans un bruit sec et obscène, faisant vomir le sang de sa proie. Rayne fit ensuite une roulade, et bondit sur un homme, le renversant derrière la table de billard, et planta ses crocs dans son cou. Un sang infect, celui d’un toxicomane, mais qui la soigna. La balle ressortit de son corps quand sa peau cicatrisa, et elle attrapa ensuite le fusil à pompe, puis sauta sur le côté, et tira à bout portant. Les chevrotines fauchèrent un autre bandit, et Rayne s’abrita derrière un renfoncement, plusieurs balles venant la poursuivre.

« Putain, cette salope est rapide !
- Butez cette pute ! »

Rayne jeta le fusil à pompe sur le sol, et courut encore, à une vitesse très rapide, et bondit vers un homme. Ses jambes s’enroulèrent autour de sa nuque, et elle tournoya sur place, puis le projeta contre un autre homme, avant de déployer encore ses lames, tranchant des membres. Elle glissa sur le sol, et faucha deux jambes appartenant à deux hommes différents avec ses lames. Un bandit récupéra une machette nichée dans le mur, et chercha à attaquer Rayne dans le dos… Mais celle-ci, très réactive, para l’attaque en déployant l’une de ses deux lames derrière elle, tournoya sur place, et transperça la ventre du bandit avec son épée, qui ressortit de l’autre côté.

Avec délectation, Rayne sentit le sang de l’homme s’emballer, des gouttes tombant sur son corps. Plusieurs ennemis choisirent alors de s’enfuir dans le couloir, et Rayne essuya du revers de la manche ses lèvres trempées de sang.

*Autant pour la discrétion…* songea-t-elle en observant le carnage.

Un homme rampait lentement sur le sol, sa jambe sectionnée. Rayne le suivit doucement, et gloussa doucement, presque cruelle, en le voyant tenter d’attraper avec ses doigts ensanglantés un pistolet. Il gémit quand le talon de Rayne s’enfonça dans son dos, perçant sa chair, et elle se pencha ensuite vers lui.

« Je… Pi-Pitié, je te dirai tout !
- Hmmm… Mais qui a dit que j’avais des questions à poser ? »

Et elle alla le mordre, buvant son sang.

Par la suite, Rayne sortit de la salle, et longea le couloir. Plusieurs bandits l’attaquèrent encore, jaillissant depuis des chambres. Un corps s’envola ensuite vers un escalier avec un angle, et le corps roula dessus, retombant vers plusieurs bandits en contrebas équipés d’armes à feu. Rayne courut alors, bondit contre le mur, et rebondit ensuite, évitant les balles, et tomba sur l’homme du milieu, plantant ses talons dans son torse, ses lames déployées de part et d’autre.

Deux têtes roulèrent sur le sol, suivis des corps décapités qui tombèrent au sol, puis Rayne planta encore ses crocs dans le larron au centre, provoquant une hémorragie violente et fatale. Reprenant sa marche, Rayne arriva près d’un autre hall où une balle manqua l’atteindre à la tête. Il y avait un regroupement de bandits autour d’un restaurant appartenant à cette bande… Mais, de l’autre côté de la pièce, une femme en combinaison moulante en latex était en train de tirer, elle aussi.

Au milieu du restaurant, il y avait un vampire. Rayne avait perçu son groupe sanguin. Ce n’était pas Nikolai, mais un nosferatu… Et celui-là, Rayne le voulait vivant, afin de remonter la piste, et savoir où se cachait Nikolai.

*Et il y a aussi cette femme… Ce n’est pas une vampire…*

Pour l’heure, Rayne allait appliquer un dicton vieux comme le monde…

L’ennemi de mon ennemi est mon ami.

D'ailleurs, je me suis rendu compte qu'il n'y a pas que des vampires, des gargouilles et autres créatures surnaturelles dans ce lieu, mais aussi des bandits humains. Comme c'est Rustworld, je sais qu'il n'y a plus vraiment de loi, alors je m'attends à un certain nombre de bandits qui font tout pour leur survie, même la vente d'esclaves. Pas de loi, pas de condamnation. Par contre, ça ne veut pas dire qu'ils peuvent tout se permettre : si les mecs font des choses pas vraiment nécessaires par pure plaisir, là ça marche pas. C'est le cas de Lord Nikolaï, car autant quand on a une frustration sexuelle et qu'on n'a personne avec qui baiser avec consentement, c'est nul de violer mais ça passe ; autant quand on esclavagise les innocentes, si c'est nécessaire, c'est nul mais ça passe ; autant engendrer des innocentes, il y a une question de boire son sang par besoin, donc c'est nul mais ça passe ; autant quand on esclavagise, puis tue ou engendre par une grande quantité d'innocentes, là c'est trop. Alors, une vengeance est nécessaire.

Alors, je suis entrée dans le bâtiment, mon revolver devant moi, et toujours avec ma combinaison intégrale en latex. Je suis passée par un chemin autre que celui de la femme rousse aux lames rouges, mais je sais que je finirai par la croiser à nouveau. Peu importe, l'important c'est de retrouver Lord Nikolaï. Malheureusement, les coordonnées que Yuna m'envoient n'indique que le bâtiment où il est, alors autant je sais qu'il est là, autant je ne sais pas où je peux le trouver. Peut-être que la rousse aux lames rouges, qui sera mon alliée, saura mieux que moi. De toute manière, je lis dans les pensées des autres, alors ça va.

Je vois d'ailleurs quelques uns des bandits, et d'ailleurs, ils commencent à me voir, pointant leur pistolet vers moi, alors que moi je pointe mon propre révolver vers eux, finissant juste après eux, complètement sérieuse. En lisant dans leurs pensées, je lis qu'ils pensent que je suis tellement bonne qu'ils devraient la violer. Désolée, mais je déteste le viol et je préfère la chaire féminine.

"Je sais que vous avez l'intention de me capturer et de me violer maintenant que vous me voyez ! Vous n'aurez pas dû y penser !"

Je dis ça pendant que je mets le mode assommant à mon revolver, et je tire sur les bandits sans hésitation, les faisant tellement souffrir que ça les fait évanouir. Ils n'en meurent pas, le mode est fait pour que ça soit extrêmement douloureux, mais c'est tout. Mais bref, après avoir mis K.O. les bandits, je recommence à courir pour continuer la route. Je me dis que c'est pas eux qui sauront où se trouve Lord Nikolaï. Alors, je longe les couloirs, me disant que seuls les vampires sauront où il se trouve.

Je finis par arriver à un restaurant, où se trouve un vampire qui ne ressemble pas du tout à Nikolaï, mais qui va être sûrement important pour la suite, et plusieurs bandits qui veulent le tuer. Il a l'air puissant et je ne peux pas le nier, au vu de nombreuses balles qu'il reçoit et qu'il résiste sans le moindre problème. Bon, je vais tirer sur lui, pendant qu'il est dos à moi, mais pas dans des lieux particulièrement sensibles. Merde ! Tout ce que ça fait, c'est qu'un petit trou entrant et un plus gros trou sortant, et c'est tout. Ça picote pour lui. Bon, contrairement aux autres, je ne vais pas continuer à lui tirer vainement dessus, surtout que là, je vois que l'ail n'est pas très efficace contre lui.

Celui-ci se retourne, me voyant seule contrairement à ces bandits. Du coup, il faudrait quelque chose qui puisse couper tout ou partie de son corps, mais quoi ? Je n'ai pas de lame sur moi... mais j'ai un lasso ! Alors, je le sors de ma tenue, mais je vois que le vampire est devant moi, prêt à me transpercer. Alors si j'utilise mon lasso maintenant, il peut risquer de le couper.

"Qu'est-ce que tu vas me faire, petite ?

Surprise !"

Il s'approche de moi, tout en continuant de sentir les picotements que sont les impacts de balle sur son corps. Je cours donc en le contournant, afin de s'approcher de ces bandits. D'ailleurs, ces bandits commence directement à me voir, commençant à vouloir me tirer dessus. Alors, je lance le lasso pour qu'il enroule le bandit le plus proche, et je tire d'un coup sec, emportant le type vers moi. Je le prends ensuite, le bras entourant sa gorge, et je me sers de lui comme bouclier humain, tout en sortant mon revolver pour leur tirer dessus. Comme mon revolver est en mode assommant, ces bandits en souffrent tellement qu'ils finissent par s'évanouir. Celui dont je me servais comme bouclier humain, ayant subi des balles dans le corps, il va finir par en mourir. Bon, tant pis.

Alors, je lui retire le lasso tout en gardant mon bouclier humain devant moi, puis je le lance le lasso vers un spot de plafond pour qu'il s'y accroche, je saute sur la table qui sert pour la couverture normalement, et je saute pour balancer. Au bon moment, je lâche mon bouclier humain vers le nosferatu, qui le tranche, et au moment où il ne s'y attend pas, pendant qu'il se tourne, je fais lâcher le lasso du plafonnier et je le lance pour qu'il s'accroche au bras tenant la rapière, et je le tire d'un coup sec pour que son bras se fasse arracher, le désarmant. Après ça, je le lance pour qu'il s'accroche à la jambe, et je le tire à nouveau d'un coup sec pour l'arracher. Je lance à nouveau le lasso, mais vers l'autre jambe pour qu'il s'y accroche, et je tire, sans que ce soit d'un coup sec, pour le faire tomber. Il ne peut désormais plus rien faire, à part tenter de se déplacer. Je m'approche de lui avec le sourire.

"Maintenant que tu es particulièrement vulnérable, réponds-moi à la question suivante : où est Lord Nikolaï ?! Et n'essaie pas de mentir, je sais quand tu mens !"

Une fois que je suis très près de lui, je pose mon pied sur le torse, forçant suffisamment pour qu'il ne puisse absolument rien faire. Je epux tenir des jours dans cette position, alors c'est inutile d'attendre que je sois épuisée.

Quand on parlait des vampires, on ne pouvait pas les dissocier du folklore et du mythe. Un folklore qui variait selon les écrivains et les auteurs. Le trait commun à tous les vampires, c’était le sang. C’était leur drogue, une substance dont ils avaient besoin pour se nourrir, mais aussi pour se renforcer. À partir de là, les vampires se subdivisaient en plusieurs sous-genres, avec d’infimes ou d’importantes variations. Certains vampires étaient très puissants, mais disposaient aussi de grandes faiblesses. D’autres pouvaient intuitivement commander aux loups, ou se transformer en chauve-souris. D’autres avaient développé une allergie à l’œil, ou aux rayons ultraviolets du soleil. Tout cela était le fruit de longues mutations génétiques, liées à l’évolution du sang, aux morsures et aux croisements génétiques entre races. Quand un vampire mordait un elfe, l’elfe vampirique héritait de qualités mélangées entre ses gènes elfiques et ses gènes vampiriques. Et, quand ledit elfe vampirique mordait un humain, les gènes se mélangeaient encore.

C’était là le second trait commun aux vampires : la reproduction ne passait pas par le sexe, mais par la transmission sanguine. Poétiquement, on appelait ça l’Étreinte. Là encore, contrairement à une idée fausse, le simple fait de mordre un individu ne le transformait pas en vampire. En faisant ça, on absorbait juste le sang de la victime, mais il faut ensuite le redistribuer. Quand un individu buvait le sang d’un vampire, il devenait un vampire… Ou une goule si la quantité de sang n’était pas assez importante.

Enfin, il y avait aussi des créatures monstrueuses vampiriques, comme les alpyres ou les brouxes. Eux avaient jadis été des vampires, mais la soif de sang avait fini par les faire dérailler… Ou alors, c’était un effet des mutations génétiques. Ils vivaient sur Terra dans des cryptes ou des grottes profondes, et pouvaient obéir aux vampires les plus puissants. Sinon, en temps normal, ils agissaient comme des espèces de zombies.

Quant aux nosferatu, ils formaient un genre très particulier, mélange d’homme et de monstre. Rayne avait longtemps soupçonné qu’ils étaient les fruits de mutations entre vampires et démons, ce qui expliquerait leur apparence. Mais ils étaient aussi dotés de pouvoirs magiques redoutables. Rayne songeait à tout cela en se rapprochant du restaurant, et constata qu’elle arrivait avec un peu de retard.

Elle se heurta à plusieurs cultistes au passage, des raiders qui lui tirèrent dessus. Rapide et réactive, Rayne répliquait aussi avec les armes à feu qu’elle récupérait, alternant entre ses lames et un fusil à pompe. Elle arriva donc dans le restaurant avec un fusil à pompe encore fumant, et vit qu’une belle petite partie avait eu lieu au centre. Une femme en combinaison de latex noire moulante, évoquant brièvement à Rayne la tenue de la vampire d’Underworld, avait démembré partiellement sa proie, et l’interrogeait.

« Non ! hurla alors Rayne. Il faut bloquer ses pouvoirs magiques ! »

Le nosferatu ricana alors, et se transforma alors en chauve-souris. Il tenta de filer, mais Rayne fut plus rapide, et déploya son grappin. Un filin argenté jaillit, et se planta dans le ventre du nosferatu. La chauve-souris papillonna furieusement des ailes, et Rayne rétracta ensuite son filin. Quant aux membres tranchés du nosferatu, ils commençaient déjà à pourrir, et à se disloquer sur place. Rayne cloua ensuite la chauve-souris au sol, et récupéra contre sa ceinture un petit flacon comprenant un élixir à base d’eau bénite et d’ail.

L’ail était inutile contre bien des vampires, mais il était un composant redoutable pour contrer les pouvoirs des nosferatu. Quant à l’eau bénite, elle fonctionnait surtout contre les Démons ou les personnes victimes de maléfice, et avait surtout un effet psychologique sur bien des vampires… Sauf ceux qui, comme les nosferatu, avaient d’importants pouvoirs liés à la noirceur de leurs gènes. Rayne jeta le flacon, et le nosfezratu poussa alors des hurlements suraigus, dignes de ceux d’un noctule.

Rayne grogna en sentant la douleur lui déchirer les tympans, mais le nosferatu reprit sa forme normale.

« C’est un nosferatu, il dispose de pouvoirs magiques très particuliers… L’ail et l’eau bénite sont un bon moyen de le bloquer. Mais n’espérez pas le torturer, ils peuvent s’insensibiliser à la douleur. »

Quand on disait qu’on ne pouvait tuer un vampire qu’en le décapitant et en lui plantant un pieu dans le cœur, c’était un folklore lié à la capacité de certains vampires, qui étaient de stopper toute douleur. Une capacité surnaturelle qui correspondait à un cas véridique, celui d’un phénomène décrit pour la première fois en 1932 par George Van Ness Dearborn : l’insensibilité congénitale à la douleur. Une maladie rarissime pour les humains, très rare, entraînant la perte de toute sensation liée à la douleur. Une personne pouvait ainsi plonger ses mains dans l’eau bouillante sans avoir mal, ou se couper la langue sans le réaliser… Mais ce qui pouvait être perçu comme une bénédiction était aussi une malédiction, car la douleur était avant tout un avertissement, un signal préventif du corps humain pour dire que quelque chose n’allait pas.

Les nosferatu et certains vampires développaient toutefois à l’aide de leurs pouvoirs cette insensibilité à la douleur, et le seul moyen efficace de les tuer était alors de leur transpercer le cœur, et de les décapiter. Rayne n’avait en revanche aucune explication dans sa tête concernant l’utilisation du pieu, si ce n’est une vague comparaison phallique.

« Je m’appelle Rayne, par ailleurs. Vous êtes qui ? Vous avez conscience que vous empiétez sur mon terrain de chasse ? » lâcha-t-il, avec son tact habituel.

Le nosferatu s’était apposé contre un mur, rampant misérablement. Il allait sûrement mourir, vu ses blessures… Mais Rayne espérait bien qu’il dise avant cela où se trouvait Mirzkin…

Pour être honnête, je ne connais pas les races de vampires, loin de là. J'ai en fait rarement affronté des vampires, mais je me devais d'être prête en toute circonstance, même sans avoir ce qu'il me faut. Je ne me suis renseignée qu'avec les livres plus ou moins sérieuses. Non, je n'ai pas lu grand-chose au Lys, car ça risque de nourrir ma nymphomanie. Je me dois de me retenir, car je sais que parfois l'envie de sexe peut entraver notre capacité de travail.

Du coup, quand la rousse agile cria qu'il faut bloquer ses pouvoirs magiques, ça me surprend un peu, mais pas tant que ça. Je savais que peu de vampires allaient souffrir, et c'est pour ça que je n'ai pas du tout l'intention de le torturer. Je lui demandais dans le seul but de le lui faire penser, genre "Il est à tel endroit, mais ça je ne le dirai pas !", sauf que sans le savoir, il me le dit. Là, cette simple question fait de l'effet, et donc j'ai un petit indice. Il semble qu'il ne sache pas où est cet homme, mais qu'il sache qu'un intermédiaire le sache.

Je me fais surprendre par le fait qu'il se transforme en chauve-souris. J'aurais dû m'en douter ! Quelle idiote ! Il tente de filer, mais la rousse l'attrape et un filin d'argent transperce le vampire. Juste après, elle le cloue et prend une substance pour le mettre sur la chauve-souris, qui hurle fort et de manière stridente, ça me casse les oreilles. Je couvre mes oreilles car j'y suis pas habituée, jusqu'à ce que le vampire reprenne sa forme originelle.

C'est bon à savoir. Je l'écoute avec un très grand intérêt. Si ça permet de continuer notre quête commune... apparemment l'ail et l'eau bénite sont un bon moyen de le bloquer. Du coup, j'aurais dû utiliser encore mon révolver, les balles ayant encore de la poudre d'ail dessus. Elle dit ensuite qu'ils peuvent s'insensibiliser à la douleur, et donc qu'il ne faut pas espérer les torturer. Ça, je le sais.

"Pour s'insensibiliser à la douleur, ça je sais, j'ai pas l'intention de le torturer de toute façon, mais merci pour ces conseils !"

Après ça, elle se présente et elle me demande qui je suis, en me demandant si je suis consciente que je suis sur son terrain de chasse. Je ne vais pas entraver son objectif, car il est commun au mien. Je continue de faire mon travail, donc je vais plutôt m'associer à elle.

"Je m'appelle Jeena, Vengeresse du Lys ! On m'a payée pour faire payer ses actes à Lord Nikolaï ! On a donc un objectif en commun, c'est pour ça que j'empiète sur votre terrain de chasse sans faire exprès ! Du coup, on peut s'associer, ça me donnera aussi l'occasion de mieux connaître les vampires !"

D'ailleurs, en lisant dans ses pensées, je vois qu'elle cherche d'abord un certain Mirzkin, le fils et général du Lord. D'ailleurs, elle sait à quoi il ressemble, on dirait qu'elle l'a déjà vu, au vu des détails qui semblent réels dans sa tête. Par la même occasion, j'apprends plus sur Lord Nikolaï, car je ne savais pas qu'il était seigneur de guerre, ce qui est particulièrement prestigieux. D'ailleurs, par la même occasion, je pose le pied sur son torse, tout comme Rayne le fait.

"Bon, il semblerait que tu ne saches pas où se trouve le seigneur de guerre ! Cependant, tu dois savoir où se trouve son fils, un dénommé Mirzkin !

Comment tu peux en être certaine ?!

Tu n'as absolument rien dit, mais tu l'as pensé ! Et crois-moi, une fois que je me concentre sur toi, rien dans tes pensées ne m'échappe ! Alors, où est Mirzkin ?!"

Il semble qu'il ne voulait absolument dire dessus, mais il a pensé à où est-ce que son fils peut être. Alors, maintenant qu'il a pensé, je sais où il peut se trouver. Une fois que je sais ce que j'ai à savoir, j'appuie plus fort sur le torse de ce nosferatu pour le faire encore plus souffrir, avant de rapidement mettre ma main sur la tête, sans lui donner le temps de me mordre, serrant mes doigts sur son crâne chauve et je lui envoie une image complètement horrible pour lui, le plus horrible possible, capable de lui faire souffrir mentalement jusqu'à le faire crier.

"C'est bon ! Je vais tout vous dire ! Arrêtez !

Je sais déjà tout, monsieur ! Je n'hésiterai pas à en parler à ma camarade ! Rayne, je te laisse t'amuser !"

Je retire mon pied de son torse, la laissant le tuer, peu importe comment. Je sens qu'elle est du genre à aimer torturer, mais est-ce qu'elle compte le faire ou est-ce qu'elle va le décapiter d'un coup ? Personnellement, si en soit ses souffrances sont suffisantes, je le lancerais pour qu'il pende. D'ailleurs, la manière préférée de pendre d'Alexia, c'est de sorte à ce que ce soit volontairement trop long pour que la tête s'arrache du corps. Mais là, je laisse faire.

Le Lys ? Cela ne disait absolument rien à Rayne. Mais elle allait faire avec. Rayne n’était pas spécialement habituée à travailler en duo, et espérait juste que cette belle blondinette ne viendrait pas la déranger ! En la voyant agir, Rayne constata qu’elle avait des pouvoirs psychiques, ce qui l’agaça un peu. Savoir qu’une femme pouvait lire dans son esprit était toujours agaçant, et elle la laissa donc interroger leur cible. Pour atteindre Nikolaï, il fallait trouver son lieutenant, Mirzkin. Le nosferatu hurla quand Jeena le tortura mentalement, et confessa alors ce qu’il faisait, montrant à Jeena l’emplacement de Mirzkin.

Le redoutable général n’était pas dans le bâtiment, mais avait rejoint un autre repaire de la bande, dans un village à proximité où ils préparaient une attaque massive. Jeena se redressa alors, et laissa le soin à Rayne d’en finir avec le nosferatu. Rayne sourit alors devant la remarque de Jeena, et se rapprocha alors. Sa main remonta, et caressa doucement la joue de Jeena, presque sensuellement.

« Belle et cruelle, hein ? Tu me plais. On associe les blondes à des potiches, mais toi, tu as l’air d’être une sacrée tueuse. »

Pour se ruer ainsi dans ce bâtiment, il fallait nécessairement l’être ! Rayne se rapprocha ensuite du nosferatu, qui se mit à ramper sur le sol, cicatrisant petit à petit.

« Foutues salopes… Mon Maître vous baisera, et vous décapitera ! Il vous videra de votre sang comme de sales truies ! »

Il s’agrippa à une chaise, et se redressa lentement. Rayne sourit alors.

« En d’autres circonstances, je boirai ton sang jusqu’à la dernière goutte, mais le tien a l’air dégueulasse ! »

Commençant à se relever, le nosferatu attrapa alors maladroitement un couteau, mais Rayne le frappa alors au visage. Son talon aiguille le frappa, cisaillant sa chair, et le fit chavirer sur le sol. Rayne se déplaça alors au-dessus de lui. Rampant sur le ventre, le vampire sifflait rageusement, et elle se rua vers lui. La vampire le retourna à nouveau, et planta le couteau que le vampire avait cherché à récupérer, et le planta dans sa main.

« Immobilise son autre main, je veux l’opérer tranquillement. »

Pusiqu’elle voulait regarder, Rayne allait laisser un message. Le nosferatu siffla alors, crachant au visage de Rayne, qui essuya lentement son visage, guère impressionnée. Elle récupéra alors une dague en argent accrochée à sa ceinture, et ouvrit le torse de l’homme. En sentant la dague percer sa chair, le nosferatu se mit à hurler, essayant en vain de la mordre. Elle continua à l’ouvrir, puis attrapa ses intestins, et les sortit.

« Okay… »

Rayne se releva alors, et, usant de sa précision, tira sur les intestins, les déroulant sur plusieurs mètres. Le nosferatu émettait d’infâmes borborygmes, et Rayne jeta les intestins en l’air, les enroulant autour d’une poutre.

« Voilà… »

Elle le souleva alors par les intestins, tandis que Jeena lui expliquait ce qu’était le Lys.

« Dans ce cas, il n’y a qu’un sort à réserver aux pervers… »

Rayne trancha son sexe, l’émasculant violemment, puis fourra sa verge grisâtre dans sa bouche, l’enfonçant lourdement en lui. Elle le laissa ensuite se vider de son sang.

« Tu veux leur laisser un message ? Écrire un mot sur le sol avec son sang ? »

Quand il s’agissait de cruauté, Rayne n’avait pas son pareille. Grâce à sa résistance naturelle, le nosferatu allait mettre plusieurs heures avant de mourir, et il fallait penser au reste de la bande, quand ils allaient venir pour voir le carnage…

Si ça ne dit rien à Rayne, je ne me vexe pas. Après tout, pas tout le monde le connait, et si ça se trouve, c'est pas sa priorité. Alors une explication, même mince, serait une perte de temps, alors je me tais à ce sujet. Mais bref, le fait est que grâce à la question qui déclenche automatiquement une réponse, et dont je parle à Rayne, bien sûr, on peut savoir où aller pour trouver Mirzkin. On sait qu'il n'est pas ici, mais on sait où il peut se trouver. Une fois que je dis que Rayne peut s'amuser, je la vois caresser doucement sur le joue, presque sensuellement. Quelque chose me dit qu'on va passer un bon moment ensemble à la fin. Et oui, je peux me montrer cruelle quand il le faut, et là, il le faut.

"Je prends plaisir à faire souffrir les autres quand ils le méritent, alors c'est tout à fait normal !"

Le Nosferatu rampe sur le sol, avec un bras et une jambe en moins, donc ça a l'air très compliqué. Son Maître nous baisera ? Non, c'est nous qui le baiserons. Il en souffrira peut-être pas physiquement, mais mentalement, afin qu'il sache ce que c'est d'avoir mal, très mal. Ah ? Elle boit du sang ? Une vampire, donc, mais particulière. Elle a l'air à la fois humaine et vampire, elle. Hmm... une Dhampir ? Mais bref, elle n'aura pas l'intention de boire son sang, car il a l'air dégueulasse. De toute façon, c'est à elle de juger, pas moi.

"De toute façon, c'est pas lui qui nous baisera, mais l'inverse ! Et crois-moi, il subira une image encore pire que la tienne, de manière plus durable !"

Le nosferatu tente de prendre un couteau. De toute façon, j'aurais pris mon révolver pour l'éloigner de sa main si Rayne n'avait pas agi. Je la laisse faire, tout en m'approchant un peu de ce vampire, mais sans la gêner outre mesure. Le vampire me dit de planter son autre main, ou plutôt sa jambe, car sa main est plantée, il ne reste plus que sa jambe.

"D'accord !"

Alors, je plante sa cheville avec mon talon, l'immobilisant pour de bon. Il ne reste plus qu'à voir comment est-ce qu'elle va opérer le vampire. Bon, je vois ce vampire cracher au visage. De toute façon, c'est tout ce qu'il peut faire. Je la vois récupérer une dague en argent, ouvrant son torse, ce qui fait hurler le vampire. Là, ça a l'air difficile de résister à la douleur. Il tente de la mordre, mais bon, ça ne servira à rien. Même en voulant la mordre, elle ne pourrait peut-être pas devenir entièrement vampire, car elle est déjà en partie vampire. Rayne prend ses intestins, se relève et tire pour que tout sort de son corps, avant de les enrouler autour d'une poutre.

"D'ailleurs, j'ai lu dans sa tête que des femmes, il en a violé des milliers, et atrocement, en plus ! Je pense que certaines d'entre elles peuvent venir du Lys, un bordel réservé aux femmes où je travaille !"

Le nosferatu se met encore en colère avant que Rayne ne dise qu'il n'y a qu'un sort à réserver à de tels pervers : à savoir l'émasculer et le forcer à avaler son propre pénis. Ha ha ha ! Au moins, il ne pourra que se taire, s'étouffant par sa propre bite, pendant qu'il continue de se vider de son sang. Ça fait une belle source de sang. Si je veux laisser un message ?

"Oui ! Et j'ai une belle idée de message !"

Du coup, pendant qu'il est certain de mourir, je mets mes doigts sur la source pour imbiber mes doigts de sang, et je commence à écrire, en gros et de sorte que ce soit bien lisible, bien comme il faut : "La vengeance approche et est inarrêtable. Vous préféreriez être décapité tout de suite plutôt que de la subir." Et voilà ! En espérant que les lettres de sang leur fasse un peu peur, au point qu'il y ait moins d'effectif de la part des vampires.

"Et voilà ! Nous pouvons y aller ! Mirzkin a intérêt de se préparer ! Et Lord Nikolaï aussi !"

Après avoir torturé le nosferatu, Rayne s’écarta, et laissa Jeena déposer son message. Dans sa combinaison moulante en latex, celle-ci était vraiment belle, et Rayne était après tout partiellement une vampire… Et le devenait de plus en plus progressivement. Tout ça pour dire que le sang égayait ses sens, augmentait sa sécrétion d’adrénaline, ou même certaines molécules liées au désir comme la sérotonine ou la dopamine. Son regard loucha donc sur le postérieur très moulant de la femme quand elle traça sur le sol un message avec le sang du vampire. Celui-ci avait cessé de hurler, gémissant lentement, guettant la mort. Ceux qui disaient que seul un pieu tuait un vampire se trompaient sur l’origine de la légende ; s’il fallait trancher le cœur, c’était parce que certains vampires étaient très résistants, et se régénéraient grâce à leur sang. Mais, là, leur victime avait perdu énormément de sang, et, si Rayne ne lui avait pas arraché le cœur, c’était précisément pour que son agonie soit plus longue.

Jeena se redressa ensuite, une fois le message terminé, et indiqua être prête. Rayne se rapprocha d’elle, une étrange lueur dans les yeux, malicieuse. Elle loucha brièvement sur l’épaisse poitrine de Jeena, formant un doux renflement dans sa combinaison, et glissa sa main sur sa hanche.

« Toi, Jeena, je crois que… »

Elle l’embrassa brièvement sur les lèvres, pendant plusieurs secondes, avant de le rompre.

« …Tu me plais beaucoup. »

Si elle s’écoutait, elle lui ferait l’amour sur place ! Pour Rayne, la souffrance était toujours corrélative au désir sexuel, et, après une boucherie où elle enchaînait les meurtres, son petit fantasme était de faire l’amour au milieu de son forfait. Mais, ici, l’endroit n’était pas sûr. Rayne dut donc avec regret renoncer à cette idée, et détourna le regard, lui indiquant qu’il était temps de partir.

En-dehors du bâtiment, il y avait une grande ville, complètement ravagée, constituée de multiples buildings. Rayne ignorait ce qui était arrivé à ce monde, mais la technologie avait l’air d’être un peu plus évoluée que celle sur Terre. Elles sortirent du bâtiment sans croiser trop d’ennemis, et s’aventurèrent dans la ville. Avec la disparition massive de l’humanité, la végétation avait repris ses droits, envahissant et recouvrant le bitume des rues. Des carcasses de voitures s’étalaient sur de nombreuses rues.

« Et si tu me parlais du Lys ? »

Que Rayne fasse autant confiance à une étrangère était surprenant. Cela venait peut-être du fait que Jeena venait du Lys, un environnement très particulier, chargé continuellement de magie rose. Le fait que Rayne soit une Dhampir signifiait qu’elle était très vulnérable à la magie rose, car, contrairement aux humains, elle y était davantage tentée, et, contrairement aux vampires, elle ne disposait pas des protections naturelles des vampires. Et, que Jeena soit ou non une magicienne, il était logique de penser que son corps véhiculait avec elle les molécules magiques du Lys… Ce qui s’associait à sa beauté physique.

Tandis que le duo s’avançait, elles rejoignirent alors un quartier un peu différent, avec une rue totalement inondée.

« Hum… Je n’aime pas beaucoup l’eau, essayons de contourner. »

Rayne ouvrit la plus proche porte, et grimpa un escalier. Tout était vide, silencieux. Aucun bruit étouffé d’individus en train de se réveiller, rien d’autre que le silence, légèrement troublé par le gazouillis de quelques oiseaux. Rayne constata toutefois, après avoir gravi quelques étages, que la cage s’était effondrée sur les étages supérieurs. Elle se pinça brièvement les lèvres, et ouvrit une porte, puis s’avança dans un couloir. Certaines portes d’appartements avaient été arrachées ou forcées, et quasiment tous les appartements avaient été pillés. Dans un autre, il y avait une tente récente, avec deux cadavres dans des tenues chaudes, un couteau planté dans le dos de l’un, un pistolet rouillé dans la main de l’autre.

Choisissant de rester silencieuse, la Dhampir continua à marcher. Au fond du couloir, il y avait un coude sur la droite, et Rayne regarda par une fenêtre. La rue était toujours inondée, mais elle entendit aussi des grognements, et aperçut des espèces de gros rats bondir de voiture en voiture, remontant la rue inondée.

« La vie trouve toujours un chemin, philosopha brièvement Rayne. Soyons prudentes, Jeena. Nous avons encore une bonne partie de la ville avant de rejoindre la zone que Mirzkin envisage d’attaquer. »

Cette grande ville était divisée en plusieurs zones appartenant à diverses factions. Si Nikolaï disposait d’une faction, il s’attaquait à une autre faction. Même dans un monde effondré, certains réflexes de domination étaient toujours là. Toutefois, ces factions ne régnaient pas sur l’intégralité de la ville. La majeure partie du territoire de la ville était inoccupée, vide, et habitée par ces monstres que le duo venait d’apercevoir, et sûrement d’autres encore.

Rayne n’était sûrement pas au bout de ses peines…

Lorsque je dis que je suis prête, je vois Rayne s'approcher de moi de manière sensuelle. En lisant dans ses pensée, je sais qu'elle a envie de baiser avec moi. Et ce ne sera pas pour me déplaire, bien loin de là. J'ai d'ailleurs aussi l'impression qu'elle est encore plus sensible à la magie rose que mon corps dégage naturellement qu'une humaine. Je sens qu'elle va peiner à se retenir. Ne t'inquiète pas, on profitera l'une de l'autre quand pourra. D'ailleurs, je pense aussi que le sang que ça dégage à joué en la faveur du sexe. Si voir du sang l'excite, ça ne m'étonne pas, car certaines dans le Lys sont des vampires, et je sais que voir du sang peut en exciter. C'est d'ailleurs pour ça que parfois, je me fais volontairement une coupure pour saigner et ainsi attirer sexuellement des vampires. En tout cas, on va bien s'amuser après, mais ça ne m'empêche pas d'être malicieuse, en posant une main sur sa hanche et une autre sur le cou. Me laissant embrasser, et une fois qu'elle a terminé, je lui réponds tendrement à ce baiser, une peu plus longuement, mais comme je sais que l'objectif n'est pas accompli, ce sera pour tout à l'heure.

"Toi aussi tu me plais ! C'est juste dommage qu'on soit dans un endroit trop peu sécurisé pour qu'on se fasse plaisir !"

Mais bref, je comprends tout à fait le fait qu'elle doit détourner le regard, histoire de ne pas avoir à se débarrasser d'ennemis pour qu'on profite du plaisir de la chair. J'ai hâte de mettre ma bite dans sa chatte, mais là, c'est pour une prochaine fois. Du coup, je la suis, car elle pourrait mieux connaitre les lieux que moi. Ce n'est pas la première fois que je suis à Rustworld, mais pour ce qui est d'aller dans un endroit gardé par des vampires, parfois c'est mieux d'avoir une guide.

Comme c'est Rustworld, on sait que c'est un monde complètement ravagé, et ça ne m'étonne même pas. On sort du bâtiment sans croiser trop d'ennemis, s'aventurant dans la ville, et moi suivant Rayne, qui semble vraiment mieux connaitre les lieux que moi. Rayne me demande à quoi ressemble le Lys. Ah ça, on a largement le temps pour ça, alors je vais en profiter. Et il y en a des choses à dire.

"Pas de problème ! Alors, le Lys est un brothel interdimensionnel réservé aux femmes ! Là-bas, le sexe saphique est omniprésent, et la pudeur n'existe pas !"

Evidemment, ce que je dis, ce n'est pas fini, car je décris le Lys, disant comment ça fonctionne, avec les papillons, c'est-à-dire les prostituées, qu'est-ce qu'il y a grosso modo... bref, je ne décris que tout ce qui peut être important pour elle. C'est pour éviter d'être trop verbeuse au point de la fatiguer. Je parle de ce qui pourrait l'intéresser. Bon après, si jamais elle déteste les vampires, je pense que ce ne sera pas vraiment pour elle, car il y en a. Mais bon, aucun vampire n'est vraiment mauvaise. La plus flagrante c'est Yumeko, qui est officiellement la gérante du Casino du Lys, mais officieusement plus l'esclave, ce qui fait que c'est Maman Kendra qui gère le Casino, en réalité.

Mais bref, nous rejoignons un quartier un peu différent, qui semble inondé. Je peux nager sans le moindre problème, mais vu qu'elle n'aime pas l'eau, c'est mieux de le contourner. Alors, on contourne le chemin ensemble. On ouvre la porte la plus proche, et on monte dans le bâtiment. Par contre, une cage s'est effondré dans le bâtiment, rendant le reste des étages inaccessible. Bon, bah on doit passer par un autre chemin, mais sans pour autant faire demi-tour. Du coup, on ouvre une porte, et on avance dans un couloir. En attendant, je sors mon revolver, en mode mortel, le pointant devant moi au cas où, sans la moindre peur.

On marche silencieusement ensemble, vu que Rayne est silencieuse, et je la laisse regarder par la fenêtre, avant de philosopher un peu. Une bonne partie de la ville avant de rejoindre la zone où Mirzkin compte attaquer.

"D'accord. Je suis prête à tirer si besoin."

Je me retiens de crier, vu que Rayne parle silencieusement. Mon pistolet pointe encore devant moi. Je n'ai aucune difficulté à le tenir. Je pense que je peux le tenir des journées entière sans la moindre trace de fatigue et sans risque de se faire une crampe. Mon pistolet est en mode mortel, donc un tir pourrait transpercer la tête pour le tuer, disons. Et mes balles sont puissantes.

Dans sa combinaison moulante en latex, Jeena était magnifique. Au lieu d’opter pour une combinaison noire ou blanche, elle avait opté pour une couleur rougeâtre, l’amarante. Une tenue sanguine qui ne pouvait que plaire à Rayne, sans compter ses formes volumineuses, son corps somptueux, ses formes de rêve, et son visage angélique. Difficile de voir en elle une tueuse impitoyable, mais Rayne avait traqué suffisamment de vampires pour savoir que les apparences étaient parfois trompeuses. Depuis la fenêtre, la Dhampir se concentra sur les rats, et ceux-ci passèrent, après avoir reniflé dans l’air.

Rayne avait entendu parler du Lys, et, une fois les rats partis, elle tourna sa tête vers la femme. Un sourire étira alors son visage et sévère, et elle caressa la joue de Jeena, une joue de porcelaine, douce et soyeuse, évoquant une peau de bébé.

« Je crois que j’irai faire un tour au Lys ensuite. »

Elle s’écarta ensuite, refoulant ses pulsions, son envie de la baiser sur place. La mission était prioritaire, car le temps comptait ! Le duo traversa l’immeuble, et partit vers le toit. En arrivant au dernier étage, Rayne nota d’antiques meubles balancés dans la cage d’escalier pour empêcher de monter. Il y avait plusieurs cadavres de zombies et de goules sur le sol, ainsi que des traces de lacérations sur le mur. Rayne réussit à pousser une armoire, et les deux femmes traversèrent, Rayne tendant sa main vers Jeena, mais celle-ci n’en eut pas vraiment besoin.

Les deux beautés fatales rejoignirent ensuite un autre couloir, et entendirent les couinements de rats. Ceux-ci partirent précipitamment d’un appartement en les voyant. Rayne vit plusieurs corps, une petite famille. Le fils avait été tué d’une balle en pleine tête ayant fait partie la moitié de son visage, puis la mère s’était manifestement suicidée, tout comme le père, qui avait laissé une dernière note. Rayne se pencha vers son corps couché sur un fauteuil, et lit brièvement la note.

« Mon fils a été mordu à l’épaule, je n’ai rien pu faire. Que Dieu trouve la force de me pardonner. »

Rayne se pinça les lèvres, et laissa la note ici.

« Évidemment, il fallait des zombies pour ponctuer le tout ! »

La Dhampir se retourna vers Jeena, et l’invita à continuer. Une fois sur le toit, le duo trouva une sorte de pont suspendu improvisé, probablement fait par d’autres survivants… Ainsi que des goules. Quelques goules, peu nombreuses, qui les attaquèrent sans espoir. Déployant ses lames, Rayne trancha dans le vif. Elle tournoya sur place, décapita une goule, et sectionna le bras d’une autre, l’arrachant sur place, tandis que son pied se relevait, la pointe en métal allant se planter dans le torse du monstre

En quelques instants, les deux femmes firent place nette, ne laissant plus que des cadavres démantibulés. Rayne essuya ensuite ses lames, et fit signe à Jeena de la suivre.

« Une par une, le pont suspendu a l’air plutôt instable… »

Rayne passa la première, puis Jeena la suivit. Le trajet se passa fort heureusement sans encombre, puis les deux femmes remontèrent les toits. Elles arrivèrent finalement à un nouvel angle, où Rayne vit une sorte de grosse palissade coupant la rue. Elle s’agenouilla prudemment, et se concentra. Très rapidement, elle ne tarda pas à sentir des sources de vie derrière.

« On y est. C’est le village que Nikolaï cherche à attaquer. »

Elles avaient jusqu’à la nuit pour se préparer et obtenir la confiance des habitants, car les nosferatu, contrairement à la race de Rayne, étaient sensibles à la lumière du jour. Soit celle-ci pouvait les tuer, soit elle affaiblissait leurs pouvoirs.

« Pour commencer, il va falloir gagner leur confiance… Et surtout espérer que ce ne soit pas des gros cons. »

Rayne avait vu de tout, et les choses étaient visiblement encore pires ici, au Rustworld, que sur Terre.

Tout était donc à craindre.

Je serais ravie de la voir au Lys, pour être honnête. Si jamais elle veut faire une petite pause dans le Lys, elle peut être tranquille avec tous ses fantasmes qui peuvent être assouvies, ou presque, puisque certains sont interdits : la pédophilie, le viol et la torture, sauf quand on parle de ma boss, pour donner des exemples, en fait. Mais bref, si tu veux faire souffrir ta partenaire, tant que c'est consentant, c'est autorisé. Après tout, Maman Gwen a déjà fait de violentes douleurs sexuelles à la Princesse Alice parce que cette dernière le voulait. Rayne a fortement envie de baiser avec moi, mais elle se retient fortement car sa mission prime.

On traverse l'immeuble pour aller au toit. On arrive au dernier étage, on voit que l'escalier est bloqué à son tour, mais cette fois on ne se contente pas d'une cage, non non non, mais de meubles antiques avec des cadavres de zombies et de goules sur le sol, avec des traces de lacérations sur le mur. Personnellement, ça ne me fait absolument rien car je suis habituée à voir un taux complètement exagéré d'hémoglobine dans une simple partie du corps. Imaginer quelqu'un qui a arraché la bite d'un homme ou d'une futa ne me fait plus aucun effet, à part une douleur en imaginant ce que ça fait à la bite, ce que fait que j'ai toujours mal en y pensant, mais sans pour autant être choquée.

Bon, heureusement, ce n'est pas assez lourd pour nous, surtout pour Rayne qui a une force surhumaine par nature. Moi, c'est par expérience que j'ai une force surhumaine, alors que Rayne est une Dhampir, donc en partie vampire, donc particulièrement forte. Je la laisse dégager l'armoire, et je la suis sans prendre la main car je n'ai pas encore besoin. Eh puis, je n'ai pas envie que son envie de baiser soit irrépressible, on n'est pas là pour ça. La baise, ce sera notre récompense, et on en profitera bien. Tant qu'elle ne me transforme pas en vampire, mais bon, j'ai confiance en elle là-dessus. C'est pas pour autant qu'elle me mord jusqu'au sang que je deviendrai forcément une vampire.

On rejoint un autre couloir, et on entend des cris de rats. Je sens qu'il va y avoir une découverte sordide. Ah bah qu'est-ce que je disais ? Une petite famille avec un seul enfant : une balle dans la tête pour l'enfant, une balle qui a traversé toute la tête pour le père alors que le pistolet est très près de lui, et un couteau dans la gorge de la mère alors que la main est particulièrement proche de ce couteau, faisant dire que les deux parents se sont suicidés. Sur le canapé ensanglanté d'où est posé le cadavre du père, il y a une note tâchée de sang. Son fils était de toute façon condamnée, apparemment, et de plus ils ne pouvaient pas vivre sans lui, alors les parents l'ont rejoint dans la mort. Ou alors ils sont de toute manière submergés par des ennemis alors ils ont abrégé leur souffrances. Mais là, ça ne concorderait pas vraiment avec ce qui est écrit sur la lettre. Après, une lettre n'est pas une preuve de suicide, ils peuvent se faire tuer avec un meurtre maquillé en suicide, c'est possible. Mais bon, ici, la justice n'existe pas, et ici on s'en fiche.

"Étrangement, ça ne m'étonne pas."

On continue donc, et on va sur le toit. On se trouve sur un pont suspendu qui semble avoir été créé de manière artisanale. En plus de ça, il y a des goules. Bon, quelques balles dans la tête des goules et c'est réglé. Bon, pas besoin, Rayne est une rousse super agile qui a besoin de trancher des goules avec des lames. De toute façon, je ne vais pas lui crier dessus disant que j'aimerais me battre un peu. En fait, j'ai plus envie de baiser Rayne et de torturer Nikolaï et peut-être Mirzkin que de vraiment me battre. En fait, je ne le fais que si c'est nécessaire.

On commence à le traverser, et c'est sans peur, mais avec prudence, qu'on y arrive. De toute façon, si on tombe, je peux toujours me téléporter pour la rattraper et nous téléporter en hauteur. Après tout, en cas de pépin, je peux me téléporter. J'ai pas utilisé car c'est pas trop utile dans l'immédiat, et puis je préfère suivre Rayne pour être certaine d'être sur la bonne voie. On arrive finalement à un nouvel angle, où on voit une grosse palissade coupant la rue. Alors on est proche du village que Nikolaï cherche à attaquer, hein ? Mais bref, il faudra gagner leur confiance... et surtout espérer qu'ils ne soient pas des demeurés.

"Et aussi voir si leur confiance ne sera pas de façade."

De toute façon, Rayne sait que je lis dans les pensées, alors elle peut savoir si la confiance serait de façade ou non. Après, est-ce qu'elle veut qu'on se téléporte ? Parce que moi j'en suis capable, en fait. On a tout le temps qu'il faut, la nuit n'est pas en train de tomber. Je regarde Rayne lui donnant le choix.

"Est-ce que tu veux que je nous téléporte ou qu'on y aille à pieds ?"

Jeena proposa que les deux femmes se téléportent, une proposition que Rayne rejeta en secouant la tête, tout en étant proche de Jeena, si proche qu’elle aurait pu sauter sur elle pour lui faire l’amour sur place. Le fait est que l’attraction sexuelle entre les deux femmes ne cessait de croître. Rayne le percevait, et elle devait bien admettre que la femme ne la laissait pas indifférente. Cette combinaison amarante était exquise, une couleur carmine qui ne pouvait que plaire à la Dhampir.

« Allons-y à pied, je ne veux pas leur faire peur, et j’ignore s’il y a des pièges… »

Rayne descendit donc, et Jeena la suivit. Elles traversèrent la rue, et constatèrent qu’elles arrivaient dans une sorte de quartier plus industriel, avec des entrepôts, et une rue pavée sans marquages de circulation. Rayne renifla l’air, sentant… L’eau de mer. Elles venaient d’arriver à un port, et continuèrent leur progression. Elles suivirent la route, qui les rapprocha de plusieurs fortifications. Il n’y avait encore aucune âme qui vive, mais la Dhampir sentait des groupes sanguins à proximité. Continuant sa progression, Rayne passa à travers un entrepôt, et s’aventura dans une grande pièce vide, jonchée de détritus et de caisses éclatées. En grimpant un escalier, elle arriva près d’une série de fenêtres crasseuses, et put voir, à travers, le refuge ciblé par les vampires.

Ses sourcils s’écarquillèrent en voyant l’épave échouée d’un navire abritant des casemates sur le pont principal. On pouvait entrer par une série de planches en bois menant à une ouverture avec un panneau rouge clignotant et lumineux qui signalait à l’entrée l’ouverture des lieux.

« Ça alors… »

Plusieurs vigies pouvaient se stationner sur des miradors improvisés le long du bateau.

« L’endroit a l’air fortifié… Je… »

Elle se tut soudain en entendant des bruits de pas et de sabots. Rayne se trouvait avec Jeena en hauteur, sur une sorte de mezzanine, et elles s’abritèrent derrière des caisses, tandis que, peu à peu, l’entrepôt se remplit de cavaliers. Ils portaient des fusils, ou des armes blanches, avec des armures, aussi bien sur eux que sur leurs chevaux.

« Une patrouille… » nota Rayne.

Un homme hurla d’une voix forte, couvrant le léger brouhaha ambiant :

« Attelez les chevaux ! Vérifiez le matériel ! »

Les patrouilleurs semblaient épuisés, certains couverts de crasse, comme pour témoigner de la fatigue qu’ils avaient ressenti au cours d’une longue patrouille, laquelle avait probablement duré plusieurs jours. C’était peut-être l’occasion de se faire remarquer, mais Rayne restait vigilante, et, dans le fond, préférait sans doute laisser à Jeena, peut-être plus sociale qu’elle, le soin de se manifester ou non…

C'est dur d'être en mission quand on a envie de baiser, c'est le moins que l'on puisse dire. Même des siècles ne suffisent pas à ne pas se sentir frustrée par le fait qu'on ne peut pas encore baiser, et on le ressent toutes les deux. Pourtant, si on n'avait pas de mission, ça ferait un bon moment que je serais en train de lui faire un bon coït. C'est une magnifique Dhampir et j'ai du mal à pouvoir baiser avec elle. Mince ! Mais bref, Rayne veut qu'on y aille à pieds. Si elle le juge mieux, je n'aurai rien contre.

On descend donc toutes les deux, et on traverse la rue. J'ai toujours mon revolver dans la main, au cas où. On est dans une sorte de quartier industriel. On arrive à un port, et on s'approche de plusieurs fortifications. Je continue de suivre Rayne car j'ai confiance en elle. Après tout, elle connait beaucoup mieux le monde que moi, bien que je sache un peu ce que c'est que Rustworld. De toute façon, j'en ai pour plusieurs jours, c'est rien pour moi.

On passe à travers un entrepôt, qui est vide avec uniquement des bouts de bois brisés et autres détritus. En montant les escaliers, on arrive près d'une série de fenêtres qui auraient vraiment besoin d'un bon coup de produits nettoyants, mais bon, s'il fallait nettoyer toute une planète, il faudrait une armée de filles du Lys pour ça. Alors vaut mieux ne pas nettoyer tout ça, surtout que je ne suis pas très regardante sur la propreté d'un lieu, plus sur la propreté de l'âme, si j'ose dire.

On regarde à travers une des vitres et on voit un refuge dans une carcasse d'un bateau, ce qui surprend Rayne. Moi, pas tant que ça car j'ai vu beaucoup plus étrange dans toute ma vie. D'ailleurs, plusieurs vigies peuvent se stationner sur des miradors improvisés le long du bateau. En tout cas, le lieu a l'air fortifiés, mais vu que Mirzkin sera très puissant, je sens que les humains ne feront pas le poids. Heureusement, on est là pour ça, et pour que le fils nous mène à son père.

On entend soudainement des bruits de pas et de sabots, et on s'abrite derrière les caisses. Peu à peu, l'entrepôt se remplit de cavaliers, avec un bel armure. Un homme hurle des ordres pour couvrir le léger brouhaha ambiant, et les soldats s'exécutent. Je pense que c'est le moment de se montrer. Du coup, je regarde Rayne et je hoche la tête avant de ranger mon revolver et de me lever pour me mettre à découvert avec un air amical. Je ne veux pas les brusquer.

"Salut les gars, j'ai une petite annonce à vous faire !"

Je m'approche plus des patrouilleurs, histoire qu'ils m'entendent mieux, surtout de l'homme qui avait hurlé les ordres. Je m'adresse à lui pour lui annoncer qu'une armée de vampires a pour projet d'envahir ce village, en particulier le repaire près de l'entrepôt, et que je compte affronter l'armée, en particulier leur général, sans leur parler de Rayne, en fait. Au cas où ils détesteraient Rayne, les vampires ou les Dhampirs, d'ailleurs. Après, si jamais ils parlent de Rayne, je peux leur en parler, mais au cas où. Mais bref, l'objectif est de leur mettre en confiance.

Quand Jeena se manifesta, Rayne fit de même. Surpris, les patrouilleurs les mirent en joue, ne s’attendant pas à voir deux femmes ici… Surtout qu’elles avaient toutes les deux un look très particulier. Rayne et Jeena leur expliquèrent d’où elles venaient, sentant la méfiance des patrouilleurs. Toutefois, ceux-ci finirent par leur accorder le bénéfice du doute. Peut-être disaient-elles vrai ? Elles acceptèrent de recevoir des menottes, qui ne retiendraient de toute façon pas longtemps Rayne. Elle leur offrit même ses lames dhampir, les jetant à terre, puis le duo rejoignit ensuite leur refuge, qu’ils appelaient l’Épave.

Le chef de cette bande, le « capitaine », était un survivant assez âgé, qui indiqua s’appeler Nomad. Nomad leur expliqua rapidement que Nikolai était très dangereux.

« Il s’est installé récemment dans cette ville, mais son domaine s’étale tout autour. Il soumet toutes les communautés de la région. Les gars du Bidonville ont accepté son sinistre commerce. Vous, mes chéries, vous avez foutu le bordel dans son quartier général. On vous a vu à l’aide de drones qu’on avait disposé pour surveiller son Hôtel. »

Le principe était simple. Nikolai venait chaque année réclamer auprès des communautés de jeunes femmes et des hommes forts. Les premières devenaient les esclaves sexuelles du clan, les seconds des vampires servant le clan de Nikolai. Ceux qui s’opposaient à cette règle de vie étaient massacrés par les vampires de Nikolai. La communauté de la Gare avait refusé, et ils avaient été massacrés, leurs corps crucifiés sur des planches installées dans les grandes artères de la ville. Nikolai était cruel, mais également très dangereux. Nomad avait toutefois eu son lot de tyrans et de seigneurs de guerre dans le Wasteland, et avait refusé l’offre de Nikolai. L’attaque était imminente.

« Pourquoi vous ne partez pas ?
- Parce que, dehors, nous serons encore plus vulnérables qu’ici. L’Épave est bien située, nous disposons de tours de vigie, de grus pour poster des gardes, et de multiples pièges. »

Rayne avait pu jauger de visu les défenses des forces de l’Épave. Contre Nikolai et ses tueurs, ils n’avaient aucune chance. Nomad semblait toutefois le savoir, et elle percevait en lui son désespoir. Que faire ? Il était face à un dilemme insoluble, et optait pour la moins pire des solutions. Il leur expliqua même avoir perdu déjà plusieurs patrouilleurs, et ignorait s’ils avaient fui, ou s’ils avaient été tués par Nikolai.

« Nous resterons pour vous aider.
- J’ai confiance en vous. Je vous ai vu combattre, toutes les deux, alors, je sais que vous n’êtes pas des espionnes… Et, quand bien même, pour quelle raison Nikolai enverrait des espionnes, hein ? On va vous donner une chambre, à toutes les deux, et on va vous restituer vos armes. »

Finalement, tout se passait plutôt bien ! Rayne et Jeena quittèrent le bureau de Nomad, et constatèrent que des enfants jouaient à la balle sur le pont principal de l’Épave. En contrebas, toute une ville avait été construite, avec des marchés installés dans les pièces centrales. La vie trouvait toujours son chemin, et Rayne trouvait terrible qu’il y ait encore des individus cherchant à profiter du malheur d’autrui.

Du fait du départ de certains patrouilleurs, on put leur trouver une chambre, dans une cabine. Les affaires des deux anciens patrouilleurs étaient toujours là, dont une carte avec différents cercles et autres annotations. Rayne soupira doucement en regardant Jeena.

« Bon… Les nosferatu vont attaquer la nuit, car leurs pouvoirs sont sensiblement plus élevés la nuit… Alors… »

Elle décroisa les bras et se rapprocha légèrement de Jeena, jusqu’à ce que leurs corps soient sur le point de se frôler, ses yeux se fisant sur ceux de sa partenaire.

« Qu’est-ce que tu proposes de faire pour tuer le temps ? »

Evidemment, je pouvais m'attendre à ce que les patrouilleurs se mettent en joue, mais pour prouver ma bonne foi, je fais disparaître purement et simplement mon revolver. On dit d'où on vient, quel est notre objectif, et ils finissent par nous accorder le bénéfice du doute. On a montré suffisamment patte blanche pour qu'ils puissent nous faire confiance. On se laisse menotter, et de toute façon, avec ma grande force, ils ne vont pas résister bien longtemps. Mais bon, je fais comme si je ne pouvais rien faire avant qu'on nous retire les menottes.

On rejoint ensuite le refuge, qu'ils appelaient l'Epave, ce qui est cohérent, d'ailleurs. On finit par rencontrer un homme avec un âge vénérable. Je pense même qu'à l'échelle de cette planète, son âge est exceptionnellement élevé. Nomad, donc, enchantée. Alors Lord Nikolai s'est installé récemment dans cette ville. Ça ne m'étonnerait pas de lui qu'il soumet les communautés de la région. D'ailleurs, je ne me suis pas demandé directement comment il a fait pour savoir qu'on a fait le bordel dans le quartier général de Nikolai, car j'ai lu dans ses pensées que la communauté a des drones qui ont tout enregistré.

Alors chaque année, Nikolai réclame auprès des communautés des jeunes femmes et hommes forts. Les femmes sont esclaves sexuelles, et les hommes deviennent des vampires. Pour certaines personnes, le sexisme affiché devrait choquer, mais pas pour moi : j'ai découvert les hommes que plus tard car j'ai vécu dans un environnement où il n'y a que des femmes et des futas, et où on ne baise qu'avec des femmes et des futas. Evidemment, je suis une futa, mais je le cache car ça sert à rien de le montrer. Ceux qui s'opposent à cette règle sont massacrés, et les corps crucifiés, et ça ne m'étonne pas avec cette cruauté.

Nomad avait refusé, avec courage, l'offre de Nikolai, et du coup l'attaque était imminente, comme on s'y attend. On attend cette attaque de pied ferme. Evidemment, ils ne vont attaquer que la nuit, puisque ce sont des vampires. Pas car ils sont vulnérables le jour, mais parce qu'ils aiment vraiment la nuit. C'est dans leur nature. Ils ne partent pas car c'est encore plus dangereux dehors qu'ici, et ça se comprend. L’Épave est très bien située, il y a tout pour rendre le lieu défensif. Mais bon, il doit savoir que tout ça n'est pas suffisant. On sent qu'il est désespéré. Il a déjà perdu des patrouilleurs, et il ignore s'ils avaient fui.

En tout cas, on va rester pour les aider, et de toute façon, Nomad a confiance en nous : on les a prouvé qu'on est des ennemies de Nikolai, et de toute façon, alors que les vampires ont de toute façon l'avantage sur des humains, ça sert à quoi d'avoir des espionnes, en plus une humaine et une dhampir qui plus est ? Ils nous donneront une chambre, et ils vont restituer nos armes... enfin plus précisément celles de Rayne car les miens ont disparus, et je pourrai les faire réapparaître... mais uniquement dans le champ de bataille.

On quitte le bureau de Nomad et on se fait accompagner vers une chambre. On peut dire que l’Épave est une véritable ville souterraine, et on pourrait aimer y vivre si on vient de Rustworld. Quand on arrive dans une chambre, on voit que ça appartient à deux anciens patrouilleurs, ce qui rend ce lieu assez triste, en fait. C'est encore l'après-midi, alors il faudra attendre. Et quoi de mieux pour passer le temps que de baiser ? Je la regarde dans les yeux en souriant pendant qu'elle s'approche de moi.

"Ce que ferait n'importe quelle nymphomane quand elle a une belle partenaire près d'elle."

Je me colle doucement à Rayne et je commence à embrasser la dhampir en posant mes mains sur les hanches, et pendant ce temps, je claque des doigts et ma tenue amarante disparait pour laisser place à ma tenue habituelle. Vous voyez, le soutien-gorge et la culotte rose qui a une ceinture noire. Pour le reste, ce sera soit moi, soit elle qui me déshabillera. Dans tous les cas, elle verra que je suis une futanari, en espérant que ça ne va pas la rebuter. Mais bon, comme c'est une dhampir qui adore le sexe, je doute fort qu'elle déteste les futanaris.

Rayne aurait pu inspecter les défenses de l’Épave, mais elle estimait aussi que cela pouvait attendre. Pour l’heure, elle avait d’autres priorités, à commencer par les lèvres de Jeena, et par son corps. Cette femme était magnifique, mais Rayne sentait qu’il n’y avait pas que ça. Elle ignorait d’où venait cette femme, mais elle semblait chargée en magie rose… Et les vampires, qui avaient une affinité naturelle envers toute magie liée au sang, étaient assez vulnérables à la magie rose. C’était le cas pour Rayne, qui était une femme ayant trop peu souvent l’occasion de faire l’amour, utilisant sa frustration sexuelle dans la violence qu’elle menait lors de ses affrontements. Sous bien des aspects, Rayne était une bouchère, une femme cruelle et violente, qui avait traqué les nazis, puis les forces de Kagan. Elle avait mené une guerre sans relâche contre les forces de Kagan, et avait décimé des gangs entiers. Nikolaï était le prochain sur sa liste, et elle aurait tout le temps d’inspecter l’Épave… Mais, pour l’heure, elle préféra poser ses mains sur les épaules de Jeena, et l’embrassa.

La cabine était assez petite, avec un hublot donnant sur la mer… Une mer asséchée. On ne voyait plus l’eau, mais du sable, des pierres, et quelques antiques algues poussiéreuses et desséchées. Rayne plaqua ses lèvres contre celles de Jeena, et serra ses doigts sur ses épaules, glissant ensuite sur ses bras, puis ses hanches. Elle fit crisser sa combinaison, se collant contre elle, tout en soupirant. Ses lèvres avaient un goût de fruit délicieux, comme de la fraise. Des lèvres sucrées, pleines de passion et d’énergie, qui réchauffèrent le corps de Rayne. Son sang se mit à palpiter dans ses veines, et elle crispa ses doigts en les posant sur les fesses de Jeena… Qui retira alors sa combinaison, après plusieurs minutes de palpation.

« Hmmm… »

Une fois la combinaison ôtée, le fétichisme de Rayne se retrouva contrarié, mais Rayne fut rapidement consolée par la vue magnifique du corps de Jeena. Sous la combinaison, celle-ci exhibait ses formes magnifiques, avec des sous-vêtements roses du plus bel effet.

« Je constate que nos idées se recoupent, Jeena… Pour mon plus grand plaisir ! »

Rayne caressa de nouveau ses épaules, et descendit près de ses seins, les serrant à travers ses bonnets de soutien-gorge. Elle les pinça doucement, et tira sur les tétons, avant de retourner l’embrasser. Un baiser plus sauvage, plus sensuel, où elle mordilla la lèvre inférieure de Jeena. Oui, cette femme était vraiment particulière, et Rayne le sentait encore mieux. Ses mains caressèrent ensuite son corps, grattant sa peau. Une peau d’une douceur incroyable, véritable peau de bébé qui glissait lentement sur ses doigts.

Elle rompit le baiser, et, sentant le désir croître en elle, embrassa Jeena sur la joue, puis dans le creux du cou, sans boire son sang. Elle se frottait longuement contre elle, et ne tarda pas à sentir une belle bosse venir se former entre les cuisses de Jeena.

« Hmmm… Tu as vraiment de sacrés arguments, toi… Ta peau douce, ton corps parfait… Si tu savais comme j’aime ça ! »

La Dhampir l’embrassa sur le menton, et continua encore, retournant palper ses fesses, et la plaqua contre le mur de la cabine, malaxant son cul. Avec ses longs cheveux blonds, ses formes langoureuses, et ce look rose pâle, elle ressemblait à une version érotique de la poupée Barbie.

Oh oui, Rayne allait carrément prendre son pied !

Pendant notre acte, j'ai désactivé mon pouvoir de lire dans les pensées, pour ne pas perturber Rayne. J'ai peur que ma lecture de pensées coupe son envie, et puis ça sert à rien et je préfère la surprise. Je la laisse poser ses mains sur mes épaules pendant notre baiser. C'est notre premier vrai baiser, et j'en profite. Elle va sentir le goût de mes lèvres, qui est naturel. J'ai pas mis de rouge à lèvres, car ça ne me sert pas du tout. J'explore tout son corps de mes mains, explorant toutes les formes généreuses de la dhampir.

Après avoir exploré son corps, j'enlève ma combinaison d'un claquement de doigts, lui montrant mon corps digne du Lys. Je la laisse apprécier mon corps dans ma tenue habituelle. De quoi donner envie à n'importe quelle femme, Rayne compris. Après, je ne sais pas quels sont les différents fétiches et envies de la vampire, et je vais la découvrir tôt ou tard. De toute façon, si elle veut me faire passer ses envies, qu'elle me le dise, je tenterai de les assouvir. Comme j'ai un passif de papillon, je sais comment les assouvir, la plupart du temps.

"Contente de te l'entendre dire, Rayne !"

Je la laisse caresser mes épaules avec le sourire et blottir mes seins l'un contre l'autre. Je soupire doucement en sentant ses doigts pincer mes tétons, alors que mes mains se mettent sur ceux de Rayne, commençant à les masser avec envie. Rayne m'embrasse à nouveau, d'un baiser plus sauvage et plus sensuel, que je n'hésite pas à prolonger. La peau de Rayne se réchauffe, passant de la température un peu en-dessous d'un humain à celle d'un humain. Mon corps, lui, se réchauffe aussi, mais je suis humaine.

La dhampir rompt le baiser pour m'embrasser le cou, et j'en fais de même, mettant mes mains sur ses fesses pour les caresser. Elle en profite pour frotter son corps au mien, et elle va en profiter pour se rendre compte que je suis une futanari. J'espère que ça va lui faire plaisir. Sinon, je peux ranger ma bite, je ne vois pas de problème à ça. Elle aime bien ma bite, plus que si je portais une chatte, ce qui me fait plaisir. Au moins, je sais que je ne vais pas le retirer.

"Madame semble aimer tout de mon corps, hein ?!"

Je dis ça d'une voix séduisante, et je sens Rayne me plaquer contre le mur de la cabine, me laissant faire. Je suppose que c'est une dominante. Dans le contexte sexuel, je suis une vraie switch. Je peux aussi bien jouer la dominante que la soumise. Evidemment, je peux jouer l'entre-deux sans problème. Je continue de lui embrasser le cou et je remonte doucement mes mains pour arriver à la fermeture, afin de l'ouvrir et commencer à la déshabiller, pendant que je me mets à la chuchoter.

"Tu sais Rayne, avant de devenir Vengeresse, j'étais une prostituée au Lys. Alors si tu veux, fais ce que tu veux de mon corps. Je prends du plaisir à tellement de choses."

Si elle est dominante, je sais que ça pourrait lui faire plaisir. Bien sûr, si elle veut que je la baise fortement, je ne vais surtout pas m'en priver. Si elle préfère faire la soumise, je peux faire ce que je veux de son corps en y prenant du plaisir.

Le désir était une chose redoutable, une force qui remontait lentement en vous et qui prenait le contrôle de votre corps. Rayne le savait, et elle l'avait accepté. Là, face à elle, la délicieuse Jeena était assurément irrésistible, à tel point qu'il était très difficile de dire ce qui lui allait le mieux : sa combinaison, ou cette tenue rose indécente mettant en valeur ses formes pulpeuses ? Sous le charme, Rayne sentait sa gorge s'assécher, et se pressa contre elle. Jeena ne put s'empêcher de le signaler, et Rayne sourit doucement, frottant son nez contre le sien, leurs seins se heurtant les uns contre les autres.

« Pour ne pas aimer un tel corps, Jeena, il faut le vouloir... »

Ensemble, elles avaient parcouru un assez long chemin, et il semblait désormais bien naturel de s'envoyer en l'air. Jeena la tentait depuis plusieurs heures, et la femme lui avoua avoir été une ancienne prostituée du Lys. En chemin, elles avaient échangé sur le Lys, et Rayne n'était pas surprise. Jeena dégageait un condensé de magie rose auquel un vampire était naturellement réceptif. Difficile de lutter contre une telle influence ! Les vampires étaient après tout naturellement sensibles à ce genre d'émanations magiques, et, pour ne rien arranger, Rayne était une Dhampir, renforçant son attirance naturelle pour ça. La vampire embrassa donc le cou de la femme, sentant Jeena se presser contre elle, ses mains venant se poser fermement sur son cul. Rayne en gémit joyeusement, se pinçant les lèvres, frottant son corps contre le sien.

Les mains de Jeena commencèrent à défaire le corset de Rayne, retenu par des lacets serrés dans son dos. Les doigts de Jeena tirèrent dessus, cherchant à défaire les liens pour relâcher la tension du corset, et ainsi le retirer. Un grognement ténu s'échappa alors des tendres lèvres de Rayne lorsqu'elle sentit une agréable bosser heurter ses cuisses. Elle s'écarta alors un peu, et fronça brièvement les sourcils, puis avança finalement sa main, et caressa la zone entre les cuisses, sentant la bosse croître, déformant la culotte de Jeena, et poussant sur sa ceinture.

« Oh-oh... On dirait que tu as quelques arguments en réserve, ma belle... »

Rayne aurait pu s'y attaquer immédiatement, mais, en l'état, une autre partie du corps de Jeena lui faisait envie. Elle approcha ses lèvres de ses seins. La femme lui avait demandé si elle voulait dominer ou non, mais Rayne voulait surtout profiter, indépendamment de qui agirait. Elle écarta légèrement un bonnet de soutien-gorge, et lécha le téton, suçotant ensuite ce sein moelleux et généreux. Elle s'y attaqua avec un appétit croissant, et pinça le téton, tirant dessus, sa main s'occupant de l'autre sein, pinçant le téton à travers le bonnet, avant de le libérer également du morceau de tissu.

Profitant des deux seins à l'air libre, la Dhampir s'y attaqua avec une envie et un appétit féroces, voulant aussi sentir, parallèlement, la verge de Jeena croître contre ses cuisses, ce contact étant annonciateur de magnifiques moments à venir...

Rayne se presse contre moi, nos seins se heurtant les uns contre les autres, pendant que je souris. Rayne a raison, c'est vrai : il faut vraiment vouloir résister pour ne pas aimer. Et encore, je pense que la personne doit résister à ma beauté. De toute façon, ça fait un moment que j'ai envie de la baiser, alors c'est normal de se détendre ensemble. On a parcouru du chemin ensemble, on se repose, on profite.

Je lui avoue avoir été une prostituée du Lys, sans le moindre regret. Juste pour lui dire qu'elle peut me dire ses fantasmes, je peux les assouvir. Ça ne lui étonnerait pas, surtout qu'elle sent ma magie rose dont une vampire est naturellement plus réceptive que n'importe quel autre être. Rayne m'embrasse le cou, me faisant soupirer de plaisir pendant que je suis en train d'en faire de même, et je me serre contre elle, profitant mieux du baiser. Je sens ses mains se poser sur mes fesses, et son corps se frotte au mien. Je mords ma lèvre inférieure, mais Rayne ne le voit pas, elle ne le fait que sentir.

Je commence à détacher les lacets de son corset qui couvre ses seins, jusqu'à l'enlever, et donc la mettre seins nus. J'en profite même pour caresser ses seins, pendant qu'elle commence à s'éloigner un peu. Je caresse ses deux seins, mais je la laisse regarder ma bite, en train de bander et de déformer ma culotte. Je gémis doucement en sentant ses doigts caresser ma bite, en train de sortir légèrement sous la ceinture. Elle commence à voir mon gland. Je ne sais pas si elle a déjà vu une futanari dans sa vie, mais ça semble beaucoup lui plaire en tout cas. Je ne pourrai jamais le nier.

"Hé hé hé ! Tu vas voir que ce qui va en sortir, tu vas encore moins t'en passer que pour un homme."

J'ai déjà senti qu'elle n'est pas que lesbienne, la Rayne. Alors, j'en parle sans complexe. Une intuition, mais aussi le fait que dans ma famille, je fais partie des pansexuelles. Je dis ça avec un sourire et un regard pleins de sous-entendus. Mais je sens que Rayne a plus envie de profiter de mes gros seins que de ma bite, pour l'instant. Elle prend bien son temps, et c'est plaisant. Pour l'instant, elle veut profiter de mon corps digne d'une poupée au physique naturel en chair humaine.

Elle commence à écarter un des bonnets de mon soutien-gorge, et lèche le téton, ce qui me fait gémir doucement, pendant que mes mains se mettent finalement juste sous les bras, près des seins, caressant cette zone, restant toujours debout. Elle suce le sein ensuite, pendant que je bouge lentement le corps pour frotter mon sein à son visage, gémissant encore plus fort. Je couine en sentant le pincement sur le téton de l'autre sein à travers le tissu, avant qu'elle ne l'enlève. Alors, tout en profitant de son appétit, je retire mes mains de son corps pour détacher mon soutien-gorge, pour l'enlever, avant d'enlever ma ceinture et d'enlever ma bite de la culotte, commençant à la branler doucement, mon gland commençant à toucher entre ses cuisses, se caressant mutuellement, même.

"Il y a tant à manger que tu en profites, n'est-ce pas ?"

Mon autre main se met à caresser le cou de la dhampir, gémissant toujours plus fort, avec la bouche de Rayne qui dévore mes deux seins avec un appétit tellement féroce et mon gland qui continue de caresser ses cuisses, mêlée à ma lente masturbation. Ma bite va bien aimer Rayne, je peux en être sûre.

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