The Multiversity

« C’est comme ça, Isathiel… C’est ce que nous avons convenu avec eux. Tu dois passer la journée au Sanctuaire d’Ébène avec elle, jusqu’à ce que le soleil ne se couche. Alors, tu nous diras si ce choix te convient. »

Pour bien des elfes, et surtout la délicate Princesse Isathiel, la perspective de passer une journée entière avec la redoutable Abzug devait être affreuse. Le Sanctuaire d’Ébène était le nom donné à une véritable forêt située au cœur du vaste Palais d’Aurore, le palais abritant le siège du pouvoir et les locaux de la famille royale. Le royaume d’Änwen était de fait devenu depuis la Grande Unification l’unique royaume elfique, une alliance et une fusion rendues nécessaire en raison des deux ennemis séculaires des elfes : les Orcs, et les Nains.

Cette guerre historique avait entraîné la disparition de plusieurs grands royaumes elfiques, car les Orcs attaquaient à l’ouest, chargeant depuis des steppes désertiques, tandis que les Nains chargeaient depuis l’est, descendant depuis des montagnes immenses pour déferler sur les Elfes. Face à ce double conflit, les Elfes avaient progressivement tout perdu, jusqu’à se regrouper en un royaume unique, ce qui avait permis d’améliorer l’efficacité militaire et stratégique.

Le véritable tournant de la guerre avait toutefois eu lieu il y a quelques mois, lorsque la famille d’Änwen avait finalement réussi à négocier avec les grands chefs clans orcs la conclusion d’un traité de paix. Une négociation de longue haleine, difficile, complexe, qui avait nécessité du temps et des efforts considérables. Mais les Orcs venaient de régions sauvages, chaudes, désertiques, des régions peu cultivables qu’ils fuyaient désespérément. Le terrain d’entente avait donc été trouvé, et la famille d’Änwen avait consolidé cette alliance par quelques concessions.

L’une des concessions majeures était la constitution d’une armée commune, composée de guerriers orcs et de francs-tireurs sylvains. Une armée hybride ayant pour but de combattre les terribles inventions naines, les golems de pierre, les chars d’assaut nains, leurs engins de siège meurtriers qui ébranlaient les forteresses elfiques.

Une concession plus significative, et qui avait même amené certaines familles elfiques à envisager une révolte, avait été l’introduction des Orcs dans la société civile elfique, et la constitution, au niveau politique, d’un comité bilatéral regroupant Elfes et Orcs en vue de diriger l’alliance. Et l’une des premières décisions prises avait été d’assurer la sécurité de la famille d’Änwen, principalement en raison de complots elfiques. Les souverains n’avaient plus confiance en la plupart de leurs suzerains, et voulaient par-dessus tout protéger leur fille, la douce et magnifique Isathiel, Dauphine du royaume. Sa mort, non seulement mettrait fin à l’alliance, mais risquerait également de mettre fin à l’unité déjà très instable du royaume.

C’est pour cette raison que, contre toute attente, l’Alliance avait décidé d’affecter à la protection de la Princesse… Un Orc. Un Orc qui ne pourrait être soupçonné de collusion avec les Elfes renégats.

Pour désigner cet Orc, un tournoi spécial avait eu lieu, et avait recueilli beaucoup de participants, chaque grand clan orc y amenant ses champions, ainsi que des guerriers plus modestes, voire ceux n’ayant aucun clan… Ce qui était le cas d’Abzug.

Surnommée « La Tempête-Verte », ou le « Fléau Vert », Abzug avait été reniée et abandonné par ses parents en raison de ses difformités de naissance. Comme quelques rares Orcs, elle était née hermaphrodite, ce qui n’était pas banal chez les Orcs. Abzug était née avec un appareil masculin sur un corps féminin, ce qui avait été interprété comme un très mauvais présage par les Chamans de son clan natal. En raison de cette difformité, elle avait été abandonnée. Dès lors, son funeste destin aurait sans doute été de mourir, mais le jeune bébé avait réussi à survivre, recueillie par un ermite, lui-même abandonné également en raison de son dos bosselé.

Loin de se résigner à sa situation, Abzug s’était entraînée d’arrache-pied. Elle avait grandi dans des steppes sauvages, devant apprendre à se battre pour survivre. Son guide avait lui-même trouvé la mort dans des gorges sauvages, mais Abzug, elle, s’était toujours battue. Elle avait été jusqu’à braconner sur les terres elfiques, avant de finir emprisonnée dans une prison elfique, dont elle avait été libérée lors d’une attaque d’Orcs. Elle avait ainsi retrouvé son peuple, et pris part à la guerre contre les Longues-Oreilles. Un conflit violent, sanglant, qui avait duré des années, où elle avait fait preuve d’une redoutable efficacité. Mélangeant violence brute à la rapidité, et à un étonnant sens de la tactique, elle avait réussi à impressionner ses supérieurs, et avait même participé à divers activités d’infiltrations dans des fortifications elfiques.

Son passé guerrier était également entaché de quelques pogroms qu’elle évitait soigneusement de raconter, où elle avait culbuté bien des elfes. En grandissant, la Tempête-Verte était devenue une légende de guerre, réputée également pour n’avoir porté aucun Orc au monde, et pour n’avoir couché avec aucun Orc. De fait, sa difformité avait fini par se savoir, mais, loin de lui valoir la harangue de ses congénères, au vu de ses talents martiaux, elle avait même hérité d’un nouveau surnom : la « Ravageuse Bicéphale ».

Ayant connu la disette et les temps arides des steppes, Abzug savait qu’il fallait fuir, et avait donc vu ce tournoi comme une aubaine. Elle avait donc participé à ce tournoi, sous le regard de la belle Isathiel, et avait immédiatement été frappée par son aura, par sa beauté, par la manière dont elle se démarquait des autres elfes. Une telle blancheur, une telle noblesse dans le regard, avait renforcé sa détermination.

Le tournoi se composait d’une série d’épreuves, dont certaines impliquaient de devoir affronter des monstres. Isathiel avait à chaque duel de gladiateurs droit de vie et de mort, et, contre l’avis du public, avait systématiquement ordonné la clémence. On disait en effet que ses frères étaient tous morts à la guerre, de sorte qu’elle était la dernière héritière du trône, ce qui expliquait sans doute son dégoût de la mort. Tenant compte de cela, Abzug avait profité des épreuves à plusieurs pour protéger les autres Orcs. Ainsi, face aux énormes tigres à dents-de-sabre, ou aux manticores, elle s’était interposée entre les monstres et ses coéquipiers pour les sauver.

Finalement, Abzug avait remporté ce défi, provoquant l’ire des chefs de clans orcs, furieux qu’une Déshonorée, une Exilée, ait pu dompter leurs champions.

Abzug avait donc été conduite au Sanctuaire d’Ébène, et attendait dans un kiosque. Elle était aisément reconnaissable avec sa chevelure à moitié rasée, et son tatouage en forme d’ours recouvrant toute une partie de son épaule droite. Habillée de manière très légère, elle portait un pagne dissimulant ses formes et un léger haut mettant en valeur son opulente poitrine. Femme massive et musclée, elle rivalisait sans problème avec ses congénères masculins. Son vit palpitait doucement sous son pagne, ce qui n’avait pu échapper à personne.

En effet, lors du tournoi, l’une des épreuves finales avait opposé les dix finalistes dans un combat traditionnel, à mains nues, sur le terrain, et sans le moindre vêtement. Abzug s’était donc exhibée, révélant un sexe qui n’avait rien à rougir par rapport à ses congénères, et avait été furieuse de voir que certains Orcs l’avaient provoqué en se touchant les parties. Un geste qui aurait mérité la mort, mais, là encore, Isathiel avait réclamé la clémence. À défaut, Abzug avait donc fait pire que tuer les Orcs, elle les avait humiliés. Elle leur avait pissés dessus avant de les abandonner dans la fange, le corps couvert de sang et de blessures, hurlant sa rage à la foule, exhibant ses pectoraux saillants, ses abdominaux superbement gravés dans sa peau musclée.

Abzug attendait donc, ras croisés, en observant un lac face au kiosque, où des nénuphars flottaient, ainsi que des canards, et même de gros canards roses avec de longues pattes, des flamands… L’endroit était apaisant, calme, dans la luxure et le coton, si loin de sa cabane austère, des grottes et des carcasses d’ossements où elle avait dormi… Et, surtout, elle avait trouvé l’odeur d’Isathiel délicieuse. Quand celle-ci était venue la voir pour lui remettre son trophée, son odeur, inédite, unique au monde, avait frappé Abzug, déclenchant chez elle une violente et puissante érection.

*Cette fois-ci, je vais devoir me contrôler… Si je retourne dans les steppes, les chefs de clan vont me mettre à mort…*

Autrement dit, il allait falloir faire forte impression auprès de la jeune Isathiel !

La paix avait beau être présente pour la première fois depuis des siècles dans ces contrées, Isathiel Änwen n'était que trop au fait que les troubles dans le royaume dont elle aurait un jour la charge étaient loin d'être terminés. L'ultime guerre contre les nains avait vu la mort de tous ses frères, ce qui faisait d'elle la seule et unique enfant encore vivante de la famille royale, et par extension, la seule Dauphine du trône. Une telle situation était déjà en soit très précaire, mais il fallait y ajouter de grands troubles internes au royaume depuis que les clans orcs y avaient été intégrés comme une partie propre. Pour beaucoup de seigneurs elfes, cette "paix" était une farce, et la noblesse grondait dans l'ombre, ourdissant des complots pour renverser la famille royale qu'ils considéraient comme faibles de par cette décision. Fort heureusement ce n'était pas le cas de la totalité des nobles, certaines puissantes familles demeuraient loyales à la couronne, et ce en partie grâce à la princesse, qui compensait son absence de capacités martiales par sa maîtrise des mots et de l'art de la diplomatie.

Malgré tout, et la famille royale en était consciente, des rebellions risquaient à tout moment d'éclater au sein des familles nobles qui se sentaient flouées par cette paix. L'intégration des orcs au royaume ainsi que leur aide militaire avait eu un prix, comme l'égalité des droits et devoirs, ainsi que la cession de terres pour que les divers clans puissent venir s'installer, et ainsi quitter les terres arides et dangereuses sur lesquelles ils avaient vécu pendant des siècles. La vie de la princesse, surtout, était un grand sujet d'inquiétude. Isathiel était depuis longtemps une partisane de la cessation des hostilités avec les orcs, car si les nains attaquaient les elfes pour des raisons autant raciales qu'égémoniques, les orcs souhaitaient juste vivre sur des terres où ils pouvaient vivre et nourrir les leurs. Face à une guerre à deux fronts que les elfes ne pouvaient gagner, c'était Isathiel qui avait initiée des pourparlers avec plusieurs chefs de clans orcs, laissant ensuite à son père le soin de mener les négociations. Mais pour beaucoup, c'était la princesse qui était à l'origine de ce pacte avec les orcs, que ce soit en bien ou en mal.

De par ce fait, déjà deux tentatives d'assassinat avaient été déjouées à son encontre, dont l'une provenant d'un des gardes royaux qui avait été corrompu, une tentative dont Isathiel avait bien failli perdre la vie. A la suite de cet assassinat presque réussi, les parents d'Isathiel avaient alors pris une décision drastique, celle de donner un garde à leur fille qui lui serait loyal, et qui ne la quitterait pas un seul instant...mais surtout, qui serait choisi parmi les orcs. La nouvelle n'avait pas manqué de faire parler, mais face à l'impossibilité évidente de véritablement remettre les familles nobles mécontentes dans le droit chemin, les Änven avaient décidé au contraire de cimenter leur alliance avec les orcs par ce biais. Être le protecteur royale de la Dauphine était l'une des positions les plus honorifiques qu'il était possible d'obtenir auprès de la couronne, et un gage de confiance à cet individu de la famille royale elle même, c'était donc également un signe très fort que la famille royale souhaitait envoyer à ses alliés orcs, qui avaient répondu en accordance.

Un très grand tournoi avait été organisé par les orcs pour choisir qui serait l'élu chargé de la protection de la princesse, un tournoi auquel Isathiel avait été invitée, et elle s'était bien évidemment déplacée pour l'occasion. Au bas mot, des centaines de candidats s'étaient présentés pour des combats à mort censés prouver leur valeur et leur force, la sélection naturelle était quelque chose de très ancré chez les orcs. Toutefois, comme le tournoi se déroulait sur les terres d'Änwen, et étaient donc régis par ses règles, Isathiel disposait du droit d'accorder sa grâce, un droit qu'elle utilisa dès lors qu'elle le pouvait.
Mais parmi tous ses candidats pour être son protecteur, une orc en particulier se distingua, et attira définitivement l'attention de la princesse elfe et de la foule. Portant le nom d'Abzug, cette puissante orc était déjà presque une légende parmi les siens, et surprit d'ailleurs Isathiel lors de certaines épreuves, où elle aidait certains de ses compagnons d'armes d'elle même. Et puis était venu le moment des combats à main nue, opposant dans de terribles duels la vingtaine de "finalistes", dont Abzug avait fait partie. La tradition de ces combats de lutte voulait que les combattants soient intégralement nus, et le moins qu'on puisse dire, c'était que durant les combats où Abzug participait, cette dernière avait achevée de convaincre la princesse qu'elle la voulait comme garde du corps.

*Et je vais être seule avec elle pour plusieurs heures...*

Isathiel était étrangement nerveuse au moment de rentrer seule dans le Sanctuaire d'ébène, là où Abzug était déjà censée l'attendre, même si ce n'était clairement pas pour les raisons auxquelles son père devait s'attendre.

Ne t'en fait pas père, je suis certaine que tout va très bien se passer. Allons, je ne vais pas la faire attendre d'avantage.

La magnifique princesse, que beaucoup comparaient aux plus sublimes fleurs et joyaux tant sa beauté était légendaire, était de plus vêtue d'une tenue tout aussi magnifique, blanche, et très légère mettant ses formes en valeur. Isathiel tendait déjà de base à ne porter que des vêtements légers, rien donc qui ne devait choquer ou interpeller la cour, mais Isathiel n'avait pas choisie ces vêtements par hasard...car elle comptait bien profiter du calme dont elle disposerait durant toute cette journée pour séduire cette orc !
Alors qu'elle avançait délicatement le long d'un des chemins menant au centre du sanctuaire, vers son lac, Isathiel se remémorait encore à quel point elle avait été subjugée par Abzug, à quel point elle avait senti de curieux émois remonter tout le long de son corps en la voyant combattre, nue, pour elle. Sa puissance, sa fureur, ses muscles l'avaient fait frissonner alors comme rien auparavant, de même que l'érection qu'Abzug avait eu lorsque leurs regards s'étaient momentanément croisés, à l'issue d'un des combats. Les nuits suivant le tournoi, lorsqu'elle était rentrée au Palais, les rêves d'Isathiel s'étaient vu changés, elle rêvait qu'Abzug la besognait fermement, la maintenant dans une solide étreinte tout en lui faisant l'amour à la façon des orcs.
La jeune princesse elfe sentit donc son souffle lui manquer légèrement lorsqu'elle arriva à l'orée du bois, près du lac, où Abzug se trouvait assise sur un banc, en dessous d'un kiosque magnifiquement fleuri. Elle s'approcha donc, le bruit de ses talons sur le sol résonnant légèrement tandis qu'Abzug aurait alors une vision...angélique d'elle.

Guerrière Abzug...je suis heureuse que nos chemins se croisent à nouveau. Bienvenue au Palais d'Aurore, et bienvenue au Sanctuaire d'ébène. Si ma mémoire ne me fait pas défaut, vous devez être la toute première orc à y mettre les pieds alors...je suis curieuse, comment trouvez vous les lieux ?

Isathiel était de toute évidence un peu anxieuse, elle ne connaissait après tout pas encore très bien cette guerrière personnellement, mais était également, et furieusement, très attirée par elle...

En l’attendant, Abzug repensait fugacement à cette scène finale, ce combat à mains nues. Un combat éprouvant, qui avait duré de nombreuses minutes, où elle avait combattu bien des Orcs. Plusieurs s’étaient ligués contre elle, furieux de voir une femme difforme se mesurer aux champions de clans. Elle avait reçu plusieurs coups, et s’était fait prendre par l’arrière, le puissant bras d’un Orc l’étranglant, avant qu’elle ne morde sa main, et ne le repousse. C’était ensuite qu’elle avait croisé le regard de la Dauphine... Ce qui avait déclenché chez elle un sursaut d’adrénaline qu’elle ne s’expliquait pas encore. Pour le dire simplement, Abzug avait eu à ce moment une redoutable érection, une superbe trique qui avait relevé sa queue, et l’avait amené à faire fi de la douleur, se montrant plus agressive, plus athlétique, frappant les autres avec rage et discernement. Par la suite, Abzug y avait souvent repensé.

À Änwen, sa difformité n’était rien par rapport à sa couleur de peau, et, tout elfique que soient les elfes, ils entretenaient aussi des maisons closes. Sa proéminence musculaire n’avait pas plus dérangé ses amantes que sa peau verte, ce qu’elle avait déjà pu constater avant le tournoi. De fait, quand Abzug avait voulu être garde du corps, c’était surtout dans la perspective de se taper des femmes. Elle était définitivement lesbienne, et adorait coucher avec les elfes, sentir leur odeur, voir leur petit corps moelleux et rosâtre rebondir sur ses muscles solides. La terreur-Verte faisait des ravages dans ce genre d’établissements, où elle était acceptée telle quelle... Mais, depuis qu’elle avait vu Isathiel, il lui arrivait fréquemment, dans les harems, de jouir en l’imaginant à la place des servantes qu’elle besognait, et même, une fois, de murmurer son nom au moment de son copieux orgasme.

*C’est vraiment bizarre...*

Abzug sortit de ses pensées en entendant des bruits de pas, et en reniflant cette bonne odeur qu’elle avait déjà ressenti, cette odeur qui provoqua en elle de nouveaux stimuli. Fort heureusement, elle ne portait pas son pantalon en cuir moulant, mais un pagne, ce qui dissimula l’érection naissante qui perlait en elle, tandis que, sous ses yeux, une nymphe en robe blanche arriva. Abzug se redressa un peu gauchement, et décroisa les bras, se raclant la gorge.

« Bonjour, Princesse... »

Ah, cette odeur ! Oh, bien sûr, Isathiel était belle, et même terriblement belle ! Elle avait un visage qu’on ne pouvait pas se lasser d’observer, tout comme le reste de son corps, absolument délicieux, jouissif à souhait.

« Je... Merci. Je suis heureuse de vous revoir ici, Dame... Euh, Princesse Isathiel, j’veux dire ! »

Abzug n’avait pas appris les convenances, même si elle était suffisamment consciente des bonnes manières pour éviter de se récurer le nez, de roter, ou de péter, contrairement à ses congénères puants et crasseux. Cette elfe... Ressemblait à une sorte de statue de porcelaine. Une simple pichenette, et Abzug avait peur de la casser, s’imaginant déjà la câliner doucement. Et son odeur restait terriblement enivrante, un doux régal.

La jeune Isathiel lui demanda d’ailleurs ce qu’elle pensait du lieu, et Abzug regarda autour d’elle.

« C’est... Bien plus joli que là d’où je viens, Princesse. Vraiment plus beau. J’ai jamais vu une telle chiée d’arbres que... Euh... Enfin, vous avez beaucoup d’arbres. Et d’piafs, aussi. Mais... C’est surtout l’odeur qui me plaît. Vous avez pas idée ce que c’est de dormir dans un village d’Orcs, où on entasse les crottins et la merde dans un coin, et où je devais dormir à côté parce que j’avais pas de clan d’origine. »

Pour une Orc, Abzug parlait beaucoup, mais avec son franc-parler. Elle observa brièvement le lac en posant ses mains sur le rebord du kiosque, avant de se retourner vers la Princesse.

« Et y a votre odeur... Vous sentez pas comme les autres, Princesse Isathiel... Et même les autres elfes qui sont aussi fragiles que vous, j’veux dire. J’arrive pas à comprendre d’où vient votre odeur, mais... Elle m’attire. »

Abzug se tut pendant quelques secondes, un peu gênée de s’être autant confiée.

« L’autre jour, lors du tournoi... C’est pour vous que j’ai épargné les autres, vous savez... Ceux qui ont tenté de me prendre par l’arrière sous vos yeux. Vous vouliez pas de morts, alors... C’est pour ça que je leur ai juste montré qui j’étais, et que je les ai pas égorgés. J’voulais pas les tuer sous vos yeux, mais c’était dangereux... Un Orc humilié ne cherchera qu’à se venger de l’affront qu’il a subi, surtout quand l’affront vient de moi. Je... J’veux pas mettre en danger une femme qui est aussi bonne que vous... »

Abzug n’avait nullement conscience que le dernier mot qu’elle venait d’employer, « bonne », avait une connotation sexuelle très prononcée. Pour elle, il s’agissait juste de rappeler sa bonne odeur et sa beauté corporelle, mais... Le fait est que, et c’était assez invraisemblable, ce petit bout de femme haut comme trois pommes l’intimidait un peu ! Elle essayait de se comporter de la manière la plus civilisée possible pour qu’elle ne la rejette pas, ce qui était, il faut bien l’avouer, très difficile pour elle !

Les échanges entre orcs et elfes en étaient encore à leurs balbutiements, mais il ne fallait pas être un génie pour comprendre qu'il s'agissait d'un vrai choc de deux civilisations, aux comportements et aux cultures diamétralement opposés. La seule façon avec laquelle Abzug répondait montrait bien toute la différence d'éducation qu'il y avait, de façon globale, entre les elfes et les orcs...et encore, cette guerrière faisait preuve d'une grande politesse ! Néanmoins, il était clair que l'étiquette de cour ne faisait pas partie de la liste de ses connaissances, et d'autres nobles elfiques se seraient offusquées des quelques termes injurieux qui sortaient de sa bouche, mais Isathiel l'approchait avec bienveillance et compréhension, aussi n'en prit-elle absolument pas ombrage. C'est donc avec un sourire poli qu'Isathiel écouta l'orc lui parler de son admiration pour ce lieu, avant de doucement l'effacer quand elle lui parla de son passé et des conditions de vie dans les villages orcs, où elle avait passé son enfance.

Vous avez raison, je ne peux guère l'imaginer, mais j'ai bien l'intention de faire changer les choses.

Isathiel était de ce point de vue une réelle idéaliste, qui croyait dur comme fer que l'assimilation des orcs était possible. Bien entendu, le chemin serait long et semé d'embûches, mais en vérité les deux peuples étaient parvenus à mettre leurs différents de côté pour combattre ensemble une menace qui leur était commune. Elfes et orcs avaient formé un duo particulièrement dévastateur sur les champs de bataille les opposants aux nains, car ils compensaient mutuellement leurs faiblesses, et Isathiel était persuadée qu'avec du temps et de la patience, les orcs pouvaient vraiment devenir un composant intégral d'Änwen. Puis il y eut ce moment, assez inattendu, où Abzug commenta l'odeur que la princesse dégageait, en déclarant qu'elle l'attirait. C'était une déclaration très frontale, mais encore une fois, Isathiel ne s'en offusqua pas, à la fois car il était rafraîchissant dans une cour où les complots étaient légion d'avoir une telle franchise, mais aussi car...et bien elle s'en sentit flattée.

V-vraiment ?

Clairement, un entretien avec une orc était quelque chose de radicalement différent ! En tout les cas, malgré le fait qu'Abzug soit une montagne de muscles qui aurait pu la briser en un instant, Isathiel se sentait étrangement sereine, alors que leurs peuples étaient ennemis depuis des générations. Abzug évoqua alors les combats dans l'arène, et que c'était pour elle qu'elle n'avait pas achevée ses adversaires, ce qui arracha un sourire timide à la belle princesse.

Oui, je me suis doutée que quelques chose de ce genre avait du retenir votre bras...et je vous en remercie.

Isathiel soupira, avant de s'approcher un peu plus d'Abzug, venant se poser à ses côtés à la rambarde du kiosque, face au magnifique lac du sanctuaire.

Je suis au fait que les matchs à mort sont une part de la culture orc, et j'ai entendu bien des critiques à mon égard vis à vis du nombre de graciés qui sont sortis vivants de ce tournoi mais...je n'aime pas l'idée de sacrifier autant de vies juste pour ma protection. Je veux dire...c'est du gâchis, vous ne trouvez pas ? Je comprends la nécessité de sacrifices en temps de guerre, et beaucoup ont déjà été faits, je ne voyais juste pas la nécessité d'en sacrifier d'autres pour ça.

La princesse elfe était effectivement une très grande "humaniste" en ce sens qu'elle estimait que toute vie avait de la valeur, et qu'elle ne devait pas être gâchée pour des bêtises. Elle avait perdu tous ses frères lors de cette guerre, et de tous les côtés il y avait eu de la souffrance et des morts, Isathiel ne prenait donc vraiment pas à la légère cette question. Puis, un léger sourire amusé s'esquissa sur ses douces lèvres, tout en regardant Abzug qui la toisait par sa seule taille.

Quand à me mettre en danger...je doute que votre présence à mes côtés soit vraiment détrimentale à ma sécurité, je pense même que c'est tout l'inverse. J'ai déjà fait l'objet de deux tentatives d'assassinat depuis la signature du traité de paix entre nos peuples, la dernière émanait de l'un de mes propres gardes royaux, qui avait juré sur sa vie de me protéger. Je ne peux même plus faire confiance au gens de mon propre peuple Abzug, mais si il y a bien une chose que j'ai apprise des orcs...c'est que parole donnée est sacrée pour vous, encore plus que pour un elfe.

Elle sembla pensive pendant quelques instants, avant de reprendre.

Nous avons beaucoup à apprendre de vous, tout comme vous avez beaucoup à apprendre de nous. Cette paix est fragile, mais elle est l'opportunité de mettre un terme à des siècles de guerre et de souffrances. C'est pour ça que j'ai besoin de vous Abzug, pas seulement parce que vous êtes la guerrière orc la plus puissante que j'aie vu de ma vie, mais parce qu'il est important également que les miens comprennent que vous n'êtes pas des monstres assoiffés de sang, pas si on vous offre la chance d'être autre chose. Que vous ayez pris la peine d'éviter un massacre lors de ce tournoi le prouve, et je veux le prouver au monde entier. Orcs et elfes peuvent coexister ensemble, et même forger ensemble une nation plus prospère que tout ce qu'on a pu voir par le passé, et...

Isathiel se stoppa alors d'elle même, prenant subitement conscience qu'elle était en train de faire un discours peut-être un peu trop long, et un peu trop passionné, à cette orc qui était "juste" là pour se montrer à la hauteur de sa tâche de garde du corps. Elle se mordilla alors la lèvre inférieure, gênée.

Pardon, j'ai tendance à me laisser emporter moi même sur ce sujet. Ce que je voulais dire à la base c'est que...je vous ai trouvée impressionnante lors du tournoi, vraiment très impressionnante.

C'était une façon pour le moins politiquement correcte de sous-entendre que l'orc l'avait mise dans tous ses états, et qu'elle continuait de le faire en ce moment même, ce qui mena d'ailleurs à sa question suivante.

Je...me dois de demander, m'autorisez vous à vous toucher ? On dit de vous que vos muscles sont aussi dur que le plus solide des aciers, et après vous avoir vu combattre tantôt je...je dois bien avouer que cette rumeur m'intrigue.

Bien entendu, ce n'était nullement un ordre et Isathiel ne la forçait à rien !

Abzug laissa la douce Isathiel s’asseoir à côté d’elle, et sourit brièvement quand celle-ci lui vanta ses rêves, son envie d’avoir deux civilisations unies apprenant mutuellement l’une de l’autre. Abzug hocha doucement la tête, sans rien dire, se contentant en réalité surtout de renifler la femme, de savourer sa délicieuse odeur. Elle était si petite que sa tête lui arrivait à hauteur d’épaules, ce qui faisait qu’en se penchant vers elle, Abzug pouvait voir sa longue chevelure rousse, douce et soyeuse, avec le renflement de ses seins. Elle avait beau être petite, son corps était vraiment délicieusement proportionné, confirmant la beauté qu’on attachait au peuple elfique.

Sans être une lettrée, Abzug était suffisamment intelligente pour savoir que le plan idéaliste d’Isathiel n’avait aucune chance d’aboutir. Elle ne se faisait aucune illusion. Orcs et Elfes s’étaient entretués pendant des siècles, et, de plus, même au sein de leurs civilisations respectives, le chaos régnait. Les Orcs, quand ils ne tapaient pas sur les Elfes, s’affrontaient régulièrement entre eux. Et, au vu des explications d’Isathiel, les Elfes aimaient également s’entretuer. Toutefois, l’idée qu’on s’en prenne à une si belle femme était, pour Abzug, un peu insupportable. Oui, elle avait déjà une féroce et intense envie de la protéger. Sa voix mélodieuse était un pur régal, et Abzug aurait pu l’entendre parler pendant des heures, avec sa voix fluette, calme, posée, qui montait graduellement pour exprimer sa passion.

Isathiel termina sa longue tirade en avouant qu’elle avait trouvé Abzug très impressionnante, ce qui la fit doucement sourire. Elle haussa les épaules, modeste.

« Je n’ai fait que faire parler mes muscles, Princesse. Il y a un point commun entre nos peuples, vous savez... Les chefs de clans orcs méprisent les gens comme moi autant que les nobliaux elfiques méprisent les pauvres... ‘Fin, sans vous manquer de respect. »

Abzug avait erré dans les bas-fonds des cités elfiques, et avait pu voir que les elfes pauvres étaient vraiment mal lotis, méprisés par les autres, par les aristocrates. Elle s’apprêtait à rajouter autre chose lorsque, brusquement, Isathiel se mit à doucement rougir, en demandant... Si elle pouvait la toucher. Abzug hocha doucement les sourcils, un peu surprise par cette question inattendue.

« Ben... Ouais, bien sûr, j’suis à vos ordres, M’dame... Mais t’es si petite que... ‘Va falloir que tu grimpes sur mes cuisses si tu veux tâter mes épaules. »

Ce qui n’aiderait au passage nullement à atténuer le malaise qu’Abzug ressentait entre les cuisses. Toutefois, elle savait se montrer obéissante, et l’idée de sentir le corps d’Isathiel contre elle, si proche de son ventre, n’était pas pour lui déplaire. Elle laissa donc Isathiel grimper, l’aidant à s’installer sur ses cuisses, puis la laissa palper son épaule droite.

« Ce tatouage... Tous les orcs ont un tatouage en hommage à leur clan, mais moi, j’ai pas de clan. Je me le suis fait faire pour éviter que les clans ne me rejettent... Je m’entraîne depuis des années, tu sais, à muscler mon corps... »

Le résultat final était bluffant, tant ses biceps étaient solides, épais. Elle frissonnait en sentant les petits doigts de fée d’Isathiel glisser sur sa peau.

« Pour le reste... J’crois que le problème, c’est que vous, les elfes, vous baisez pas autant que nous. Les Orcs sont des sauvages qui baisent autant qu’ils boivent. Et, dans nos contrées dangereuses, les bébés orcs meurent souvent. Y a pas de notion de famille comme chez vous... Mais moi, j’trouve ça dommage. Avoir une famille qui compte sur soi, un foyer... Quand on a jamais eu de clan comme moi, c’est quelque chose à quoi on tient. »

Abzug parlait très librement de sexe, et, tandis que les mains d’Isathiel palpaient son torse, elle frémit en sentant sa queue se redresser, durcissant lentement en déformant son pagne, se rapprochant des cuisses de la petite elfe. Sa main caressa alors les cheveux d’Isathiel, et elle attrapa alors son menton, relevant sa tête pour que leurs yeux se croisent.

« J’ai fait le serment de te protéger, Isathiel. Et ce n’est pas rien pour moi. Je sacrifierai ma vie pour te sauver. Tes idéaux sont naïfs, mais je les respecte beaucoup. »

Sa main était un véritable étau de fer. Même en serrant peu, elle immobilisait totalement la jeune femme, et, en croisant son regard pendant plusieurs secondes... Abzug sentit sa queue l’élancer encore. Difficile pour Isathiel de ne pas la sentir alors, et ce même malgré la présence du pagne.

Mais rien de tout ça ne risquait de déranger Abzug outre mesure.

Les idées d'Isathiel ne faisaient pas l'unanimité, loin s'en fallait, mais elle n'avait pas non plus que des ennemis. A dire vrai la question des orcs au sein d'Änwen divisait clairement les elfes, car une certaine partie reconnaissait que sans leur aide, Änwen aurait fini par tomber, que ça soit aux mains des nains ou des orcs eux mêmes. Pour la première fois depuis des siècles, la paix était là, donnant enfin l'occasion aux elfes de panser leurs blessures et de reconstruire, et toutes les familles nobles n'étaient pas aussi promptes que d'autres à vouloir retourner dans un état de guerre perpétuelle. Mais Isathiel n'était pas dupe, ceux de son peuple qui étaient prêt à accepter les orcs comme des égaux ne formaient pas la majorité, et il faudrait du temps, beaucoup de temps avant même que la tendance ne commence à s'inverser. La venue d'Abzug était un de ces premiers pas dans la bonne direction, un précédent qu'elle entendait bien officialiser, afin de placer, pour le futur, systématiquement un ou une orc à la charge de défendre l'héritière du trône.
Mais il fallait bien avouer que, pour le moment, Isathiel avait bien d'autres choses en tête. Abzug répondit favorablement à sa demande qui était, en effet, plutôt surprenante. Isathiel tâchait par ce biais de se rapprocher physiquement de l'orc sans y aller trop vite, et sentit ses joues se teindre légèrement de rouge quand Abzug déclara qu'il lui faudrait...grimper sur ses cuisses.

Oh et bien...avec un peu d'aide de ta part...

Il était d'ailleurs à noter que les deux êtres étaient passés à une vitesse assez folle au tutoiement, et si cela n'avait en soit rien de "grave", il faudrait sans doute qu'Abzug ne s'y risque pas en public. Cependant, dans un cadre privé comme celui-ci, où personne ne pouvait les voir ou les entendre et bien...Isathiel s'en accommodait plutôt bien. C'était encore très étrange pour elle qui était habituée à la vie de cour, cette spontanéité, cette franchise en faisant fi des codes. Quoi qu'il en soit, Isathiel se redressa de sa position assise aux côtés d'Abzug pour...grimper sur elle, et la jeune princesse sentit son souffle lui manquer quand les puissantes mains de l'orc se posèrent sur elle pour l'assister dans cette démarche.

*Elle est si forte...*

C'était une chose de l'observer se battre et mettre cette force physique à l'usage, c'en était une toute autre que de la sentir contre elle même. Isathiel se retrouva en quelques instants à califourchon sur les cuisses d'Abzug, et c'était la toute première fois que la princesse était ainsi en contact physique avec une guerrière orc. Pour le moment sans un mot, l'elfe passa l'une de ses délicates mains sur l'épaule tatouée de l'orc, et pu sentir d'elle même à quel point ses muscles étaient durs et tendus, le fruit comme elle l'ajouta elle même, d'années d'entraînement.

Je n'en doute pas, tes muscles sont aussi durs que l'acier de nos épées...

La jeune princesse était sincèrement impressionnée, et continuait à parcourir de ses doigts la peau de l'orc. Cette dernière était moins douce que la sienne, plus tannée par ces années à survivre dans des endroits hostiles et par la guerre, mais elle n'en demeurait pas moins agréable à toucher. Isathiel peinait d'ailleurs à contrôler sa respiration maintenant qu'elle était contre, tout contre le corps d'Abzug, subjuguée par sa taille, sa puissance, et il lui était difficile de rester concentrée. C'était surtout difficile alors qu'Abzug aborda momentanément le sexe, qui était un sujet étrangement assez tabou chez les elfes, le romantisme était très développé chez ce peuple et dans leur culture...mais il ne s'agissait pas de ça. Ce fût encore plus difficile lorsque l'une des puissantes mains d'Abzug se glissa à l'arrière de son crâne, ses gros doigts touchant les cheveux blonds et incroyablement doux de la jeune princesse, avant de s'en servir pour lui faire relever la tête, se plaçant à son menton. Isathiel sentait des frissons la parcourir, non pas de peur, mais les mêmes qu'elle avait ressenti en la voyant combattre pour elle dans l'arène...le même genre...d'émoi.
Le serment qu'Abzug réitéra alors ne pouvait avoir qu'un seul effet sur la jeune princesse, qui sentit également à ce moment une partie très spécifique de l'anatomie de l'orc taper contre l'intérieur de ses cuisses.
Isathiel approcha alors subitement son visage de celui d'Abzug, et vint l'embrasser directement sur ses lèvres.

Hmmmm...

Impossible pour la jeune princesse d'aller d'avantage à l'encontre de ses propres désirs, qu'elle n'avait jamais ressenti comme étant aussi intenses, et à mesure que son baiser se prolongeait, elle pouvait sentir le sexe d'Abzug grossir à une vitesse bien plus rapide, ce qui ne laissait aucun doute quand au fait que l'orc n'était pas insensible à ses charmes non plus !

Face à elle, Abzug était doucement en train de fondre. Elle aurait dû relâcher le menton d’Isathiel, mais elle s’en sentait incapable, croisant encore son regard... Et, quand Isathiel se pencha brusquement en avant pour l’embrasser, Abzug, loin de la repousser, répondit à son baiser. Elle pressa ses lèvres contre les siennes, et sa main retourna se saisir des cheveux de la jeune femme, la redressant légèrement. Son autre main glissa le long des hanches de la jeune elfe pour saisir ses cuisses, et elle la redressa davantage contre elle, ce qui eut pour effet que les fesses d’Isathiel, recouverts par sa robe, se calèrent bien sur la bosse phallique d’Abzug. L’orc se mit à soupirer doucement, maintenant le baiser, coinçant la bouche d’Isathiel entre ses deux canines proéminentes. Ses deux dents, qui sortaient de sa bouche, caressaient les joues de la femme. Yeux clos au début, Abzug les rouvrit lentement, ses pupilles orangées croisant les yeux bleuâtres d’Isathiel.

Sa langue partit alors à l’assaut, et, quand son appendice lingual heurta les lèvres closes de l’elfe, elle sentit la jeune Princesse sursauter... La main d’Abzug se crispa sur ses cheveux, et elle força le passage, surprenant l’elfette en glissant son autre main, la remontant de ses cuisses pour la poser sur ses fesses. Sans guère de ménagement, elle pressa son cul entre ses doigts, serrant l’une de ses fesses, sentant le fin tissu de sa culotte à travers sa robe blanche, et perçut le couinement de la jeune femme. La grosse langue d’Abzug fondit dans sa bouche, tandis qu’elle commença à doucement serrer avec ses mains, plaquant ainsi le petit et maigre corps d’Isathiel contre ses pectoraux saillants et contre son massif buste.

« Hmmm... »

Le baiser était bien plus long que ce à quoi Isathiel s’était attendue au début... Mais, en même temps, elle avait agi de manière très impulsive. Et Abzug, elle, s’efforçait de lui offrir un bon baiser. S’il y avait bien un domaine où elle aimait les elfes, c’était là. Dans le sexe, ils se montraient bien plus imaginatifs que les orcs, qui se contentaient juste de baiser sans grande subtilité. Mais, dans les maisons closes, Abzug avait vu des spectacles érotiques de haute voltige, qui lui avaient donné des triques incroyables. Des elfes lui avaient appris à embrasser avec la langue, ce qui l’avait au début surpris... Mais, depuis lors, elle y avait pris goût, ce qu’elle témoigna à Isathiel. Et, évidemment, pendant ce temps, son érection se mit joyeusement à croître.

Après plusieurs minutes, Abzug rompit finalement le baiser, et sourit doucement à Isathiel... Puis l’embrassa alors sur le bout du nez.

« Tu as des lèvres magnifiques, Isathiel... Ton futur mari sera un homme heureux... Et je lui briserai les bras s’il ose se plaindre de toi au lit. »

L’orc soupira alors, et détacha sa main des fesses d’Isathiel, puis tira sèchement sur son pagne, le jetant au sol. Sa belle queue verte se logea alors directement contre les fesses d’Isathiel, et elle hocha brièvement la tête.

« Désolée, je n’aime pas porter quelque chose quand je suis comme ça, ça comprime ma queue, et c’est douloureux. »

Abzug faisait encore preuve d’une franchise assez impressionnante. Son pouce glissa sur l’une des joues d’Isathiel, la caressant doucement, enfonçant son solide pouce contre sa peau, jusqu’à titiller avec son ongle la commissure de ses lèvres. Sa main était si grosse qu’elle tenait la joue d’Isathiel, le pouce sur les lèvres, ses doigts glissant le long de ses cheveux.

« Je te suis dévouée, Isathiel, c’est mon serment. J’offre mon corps à ton service... Peu importe ce que tu souhaites en faire. Tu as palpé mes muscles avec tes doigts, mais je pense que tu peux aussi le faire avec tes lèvres. Et, si tu veux retirer mon plastron, fais-le donc. Ça gêne moins pour mes nibards, mais je me sens toujours plus à l’aise quand je suis à poil. »

L'attirance d'Isathiel à l'encontre d'Abzug remontait à la première fois qu'elle l'avait vue, dans l'arène, et ce charme avait été immédiat, car la jeune princesse s'était instantanément surprise à vouloir, coûte que coûte, que cette belle orc soit sa garde du corps. Ces caresses étaient quelque chose, mais diantre, la princesse sentit une boule de stress s'évacuer de son ventre lorsque Abzug répondit à son baiser. Isathiel y était allée sans trop réfléchir, en se laissant guider par une envie maintenant irrépressible d'avoir une relation plus...intime avec elle. Même si elle était intégralement vierge, et que personne encore ne l'avait touchée, cela n'avait pas empêchée Isathiel de naturellement commencer à avoir des désirs, et des fantasmes, mais qu'elle gardait secrets. Tous ou presque impliquaient pour elle de coucher avec des orcs, c'était plus fort qu'elle, et cela avait du se voir à la façon dont elle avait longuement caressée les muscles d'Abzug. Isathiel enviait et admirait la force physique des orcs, leur taille, leur poigne de fer, et trouvait même la façon d'être un peu franche d'Abzug absolument irrésistible, et cette sensation bien véritable que l'orc pouvait la manipuler comme une poupée de chiffon.

Hmmm...

Abzug se servit de ses puissantes mains pour serrer d'avantage Isathiel contre elle, une main à l'arrière de son crâne, dans ses cheveux soyeux, pour lui maintenir la tête, et de l'autre elle la saisit à l'une de ses cuisses pour l'aider à se repositionner, à la califourchon, vraiment tout contre elle. Le corps voluptueux d'Isathiel, mais bien plus frêle que celui d'Abzug, se retrouva tout à fait plaqué contre cette dernière. Pas de doutes possibles, d'autant qu'Isathiel sentait, avec un surprenant mélange d'appréhension et d'envie, la massive queue de l'orc bander de plus en plus contre sa robe, à la hauteur de ses fesses. Isathiel avait déjà eu l'occasion de poser des regards furtifs sur la verge de l'orc, lorsqu'elle était venue la voir pour la féliciter, dans l'arène, mais là c'était tout à fait différent, elle la sentait contre son corps, cette énorme bosse bien dure.
Et puis, en la maintenant bien contre elle, Abzug fourra alors sa langue dans la bouche d'Isathiel. Cette dernière en fut surprise, ne s'attendant pas à ça aussi vite, elle sursauta un peu, mais se laissa malgré tout faire. Oui...là, c'était précisément ça qu'elle recherchait, et pour cette raison qu'elle commençait aussi déjà à mouiller sa culotte de son doux nectar intime, cette sensation de se faire diriger, et de ne pas vraiment avoir la force de résister. Bien sûr, elle avait l'assurance qu'Abzug ne la violerait pas au vu du serment qu'elle avait prononcée, et c'était aussi pour ça que la princesse s'en donnait autant à coeur joie.
La surprise laissa rapidement place à un pur bonheur, où Isathiel répondit à ce baiser à sa manière, délicate et douce, en amenant sa langue au contact de celui d'Abzug. Elle poussait également de petits couinements, bien étouffés par ce baiser, où elle sentait leurs salives se mélanger, alors qu'elle sentit la main d'Abzug remonter de sa cuisse vers l'une de ses fesses. C'était encore une fois la première occasion où Isathiel se faisait ainsi toucher et caresser, mais par tous les dieux, la poigne de cette orc...la faisait fondre.
Ce fut donc un long baiser qui s'ensuivit, et où les délicates mains d'Isathiel continuèrent à explorer le corps d'Abzug, si puissant, si fort.

Aaaaah...

Lorsque le baiser s'arrêta, après de longues minutes, Isathiel prit une grande inspiration pour reprendre son souffle. La jeune princesse était excitée comme une puce, faire l'amour pour sa première fois avec un orc était un de ses grands fantasmes, mais irréalisable pour de multiples raisons. Mais là...avec Abzug, elle eu la certitude de vouloir se faire prendre par elle dès ce baiser, et également après ce délicat bisou sur le bout de son nez qui s'en suivit. Elle se contenta de rougir poliment au compliment sur ses lèvres, ne voulant ensuite pas vraiment répondre à la question de son futur mari, qu'elle n'envisageait tout simplement pas. Oh si ça ne tenait qu'à elle...

*Ce serait plutôt toi que je voudrais marier...*

Heureusement le silence fut vite brisé quand Abzug retira sèchement son pagne, qui la gênait. Assise à califourchon sur l'orc, Isathiel pu ainsi véritablement sentir la grosse queue d'Abzug frotter contre les pans de sa robe, et contre ses fesses.

Oh...n-nul besoin de t'excuser tu sais...

Isathiel était même très excitée à enfin sentir ce gros bâton de chair tendue contre elle, et remua même délicatement son bassin afin d'apposer quelques caresses de ses fesses dessus. Pendant ce temps, la main d'Abzug se dirigea sur l'une de ses joues pour se saisir de sa tête, avec le pouce qui frottait délicatement contre les lèvres de la princesse. Cette dernière comprit rapidement l'invitation qui lui était lancée, et ne se pria d'ailleurs pas pour y répondre. Les délicates lèvres d'Isathiel s'ouvrirent alors pour gober ce pouce, indéniablement plus gros que n'importe lequel de ses propres doigts, afin de le sucer. Sa langue travailla dessus, et elle le mordilla même doucement, en prenant des précautions pour ne pas y aller trop fort, même si elle avait bien l'impression que physiquement, elle était bien incapable de faire le moindre mal à cette guerrière. Elle s'y attarda un moment, avant de commencer ensuite à lui embrasser la peau de la main.

Je...crois que...hm...je vais...embrasser...chaque parcelle...de ton corps...

La jeune princesse se servait alors de ses mains pour "maintenir" les portions du corps d'Abzug qu'elle était en train d'embrasser, et déposa des multitudes de baisers le long de son bras, remontant progressivement jusqu'à son épaule. Elle goûtait là à la peau orc, plus dure, plus tannée que la sienne, mais s'en délectait tout autant contre ses lèvres. Abzug avait une odeur corporelle bien particulière, qui ne repoussait toutefois pas la jeune princesse, puisque cette dernière alla même jusqu'à déposer des baisers sous l'aisselle de la guerrière, tout en humant à pleines narines son odeur. Puis elle finit par se redresser, et par diriger ses lèvres dans le cou d'Abzug, tout en glissant ses mains contre le plastron de la guerrière. Isathiel n'était peut-être pas forte, mais à l'instar de tous les elfes, elle était très dextre avec ses mains, et le défit sans aucun problème. Abzug se retrouva donc nue, ses seins massifs à l'air.

C'est vrai que tu dois te sentir mieux maintenant.

Si ce n'était pas une invitation pour qu'Abzug à son tour lui ôte des couches de vêtements...

Isathiel était une poupée. Une fragile et délicate poupée de porcelaine dont les lèvres étaient d’une douceur sans nom. Abzug en était encore toute fébrile, sentant le goût sucré et infiniment tendre de sa bouche sur la sienne. Impossible, dans ces conditions, de ne pas avoir une érection. Sa queue se dressait fièrement, et elle ne put que frémir en sentant qu’Isatheil la narguait, remuant sur sa queue, comme si elle cherchait à bien la caler contre ses fesses. Abzug déglutit doucement, sentant cette vive tension remonter en elle. Malheureusement, elle allait encore devoir faire affaire, car Isathiel n’était pas pressée. Abzug, elle, avait plus d’expérience qu’Isathiel, et n’avait pas pour habitude de rester dans cet état. Quand les Orcs se battaient lors d’un combat à nu, le perdant recevait une punition, qui pouvait tout à fait être sexuelle. Abzug adorait mélanger sexe et combat, et elle n’avait donc tout simplement pas pour habitude de rester avec une trique insatisfaite. Quand elle était dans l’état où elle se trouvait, elle s’empressait de baiser quelqu’un, ou d’aller fracasser des crânes. Mais là, face à Isathiel, elle était face à une elfette civilisée.

*Je ne peux pas encore la jeter à terre et la besogner sur le sol en lui tenant les cheveux d’une main... Je ne sais pas si j’ai bien fait d’accepter ça, quelle souffrance !*

Jusqu’à quel point Isathiel s’initiait et jusqu’à quel point la provoquait-elle ? Cette jeune elfe était suffisamment espiègle pour accepter sans plus de problème que ça la situation actuelle, à savoir qu’elle allait sous peu s’envoyer en l’air avec sa garde du corps. Abzug respirait lourdement, toujours gênée, partagée entre l’envie furieuse de baiser sa partenaire, et la crainte d’aller trop vite. N’avait-elle pas juré de lui obéir ? Mais ces elfes étaient si fourbes, en même temps ! Abzug commençait à trembler, et les multiples baisers d’Isathiel ne faisaient rien pour arranger ça.

Abzug frémit, tout en serrant davantage ses doigts sur ses cheveux. Son autre main se crispa sur le cul de l’elfe, près de sa propre queue, qui continuait à rester bien dure. Un sacré pieu, tandis qu’Isathiel continuait à tâter de ses biceps avec ses lèvres. Puis les petites mains d’Isathiel glissèrent sur son plastron, non sans qu’elle accorde des baisers sur son aisselle. Fort heureusement, Abzug n’avait pas de poils là-dessous (pour une Orc, elle était relativement imberbe), mais l’odeur n’était sûrement pas très agréable. Au lieu de ça, elle entendit clairement Isathiel humer celle-ci, ce qui, curieusement, perturba Abzug, faisant même perler quelques rougeurs sur ses joues.

« Prin-Princesse, allons... »

L’odeur ne sembla toutefois nullement déranger Isathiel, qui poursuivait avec cette tendresse infinie son exploration buccale. Elle l’embrassa dans le creux du cou, et défit alors les cordes du plastron. Quand celui-ci se retira, Abzug soupira alors, et vit Isathiel se dresser devant elle, une lueur espiègle dans les yeux. De fait, en se redressant ainsi, elle avait joué avec la queue de l’Orc, la laissant se redresser, ce qui déclencha une onde de douleur dans le corps de la puissante Orc.

« O-Oui, plus ou moins... »

Abzug soupira lentement, et caressa avec ses doigts les pans de la robe d’Isathiel, à hauteur de ses épaules. Elle tira dessus, mais sentit une résistance globale. L’Orc, peu habituée à cette haute couture, fronça les sourcils.

« Princesse, si vous ne me montrez pas comment vous enlever ce foutu bout de tissu de votre corps, je vais le déchirer ! » prévint-elle.

De fait, elle était déjà tentée de le faire, mais, si elle passait sa première heure de service à déchirer les belles robes de son elfe, son service commençait mal... D’un autre côté, il fallait aussi admettre que les elfes avaient le don inné de recouvrir leurs femmes de vêtements impossibles à défaire !

Isathiel était effectivement bien plus espiègle qu'elle ne le laissait paraître, mais c'était en vérité le cas de bien des elfes, qui vivaient dans une société ou l'être et le paraître étaient deux choses bien distinctes. Toute vierge qu'elle était, Isathiel n'était pas pour autant complètement ignare en matière de sexe, elle avait après tout beaucoup de servantes, dont certaines qui avaient répondu à ses questions sur le sujet, et s'étaient même empressées de lui montrer. C'était ainsi qu'elle avait appris à user de la terrible délicatesse de sa peau dans des caresses capables de rendre folle cette magnifique orc, ainsi que ses baisers...oh par tous les Dieux, qu'elle avait hâte !
Il s'avéra toutefois qu'Isathiel, malgré son inexpérience, semblait bien plus apte à se contrôler qu'Abzug, qui sembla bien frustrée par la résistance qu'offra sa robe...ce à quoi la jeune princesse ne pu s'empêcher de répondre en gloussant doucement.

Et bien Abzug, je t'ai vue vaincre à la force de tes poings quantité de terribles guerriers orcs, et une pauvre petite robe parviens à te vaincre ?

Isathiel était toutefois loin de se moquer, et son rire cristallin était d'avantage celui d'une princesse heureuse que celui d'une princesse en train de se moquer...enfin, un petit peu tout de même ! Isathiel déplaça alors ses mains pour aller se saisir de celles d'Abzug, même si vu la différence de taille même de ces mains, l'elfe ne comptait plus sur la volonté d'Abzug de se laisser guider, car elle aurait été bien incapable physiquement de lui "imposer" quoi que ce soit.

Tu sais, je dispose d'une garde robe tellement vaste qu'une robe déchirée ne serait pas un problème...et pour être honnête, je pense même que j'adorerais te sentir me déshabiller ainsi...

Isathiel amena les mains d'Abzug, pendant ce temps, à hauteur de sa délicieuse poitrine. Pour une elfe, la princesse possédait une paire de seins prodigieusement développée, d'avantage semblable à celle d'une humaine que d'une elfe, et c'était d'ailleurs concrètement le cas du reste de ses formes, très généreuses.

Mais je n'ai malheureusement pas prévue de vêtement de rechange, et il faudra bien que nous revenions en présence d'un public par après donc...je suppose qu'il va falloir que je t'initie à l'art de me déshabiller...

Un nouveau sourire qui révéla ses belles dents blanches, malgré la claire différence de gabarit entre elle et Abzug, et le fait que si elle le voulait, l'orc n'aurait aucun mal à la briser, Isathiel se sentait clairement en confiance en sa compagnie...et furieusement excitée aussi ! Isathiel laissa donc les mains d'Abzug posées sur ses seins, libre d'ailleurs à l'orc de les palper quelque peu, pendant qu'elle même remonta les siennes plus en haut sur sa poitrine. Ses doigts délicats, vers le petit diadème qui retenait à lui seul la partie haute de sa tenue, ses deux longs gants blancs qui recouvraient la totalité de ses bras. Elle y alla lentement, non seulement pour qu'Abzug aie le temps d'observer mais aussi, il fallait bien l'avouer, pour la titiller un peu. Il s'agissait en réalité d'un simple clips qui retenait les deux éléments ensemble, très simple à retirer, ce qu'elle fit, mettant ainsi ses bras à nu.

On dirait que c'est compliqué, au début, mais en réalité Abzug...je porte des vêtements très simples à enlever. Toi qui est habituée à enfiler des armures, tu ne devrais avoir aucun mal. Tiens, redonne moi tes mains...

Isathiel les reprit, les saisissant au niveau de ses poignets, toujours aussi impressionnée et excitée par la force brute qu'elle pouvait sentir, et imaginer, de ses mains. Elle les amena alors dans son dos, invitant l'orc à palper pour sentir la série de ficelles formant un corset, qui retenait cette partie de sa robe.

Cette tenue est bien plus difficile à enfiler qu'à retirer tu sais...là, tu sens ce noeud ? Tire dessus et...

Abzug n'avait qu'à s'exécuter pour que l'ensemble de ces ficelles se détendent d'un coup, cette partie de la robe, tendue initialement, se décolla alors du corps d'Isathiel, qu'elle envoya ensuite nonchalament voler sur l'herbe un peu plus loin. Cette fois, la jeune princesse était quasiment nue et à califourchon sur sa garde du corps, elle n'avait plus que ses bottes, ses collants et sa petite culotte légère. Isathiel sentit pour le coup le rouge lui monter aux joues, en même temps qu'une belle bouffée de chaleur, tandis qu'Abzug avait elle enfin sous les yeux les beaux seins tendus de la princesse, et tout le haut de son corps.

Alors...suis-je à ton goût ?

« Groumpf ! »

Ce fut la première réponse d’Abzug devant les provocations de la malicieuse Isathiel. Un puissant souffle s’échappa de ses narines, si fort que les cheveux d’Isathiel voletèrent pendant quelques secondes. Depuis quand la timide et ingénue elfe se permettait de la titiller, de la provoquer ? Abzug avait effectivement très envie de déchirer sa robe, mais elle se retenait. Sa queue était bien tendue, appuyant sur la robe de sa partenaire. Jouant lentement, Isathiel prenait tout son temps. Bien assise sur les cuisses de sa partenaire, Abzug voyait bien que celle-ci la provoquait, la titillait, prenant volontairement son temps.

Pour s’en convaincre, il suffisait de voir ce petit sourire malicieux qu’elle avait sur le coin des lèvres, ainsi que ses yeux amusés. Abzug déglutit doucement, posant ses mains sur les hanches de la jeune femme, et serra nerveusement ses gros doigts.

« Tu… Tu me provoques, Isathiel, c’est… Hmmm… C’est vilain ! »

Mais elle continuait donc, et défit le diadème, ce qui retira le haut. Elle ôta lentement ses gants, et Abzug les regarda sans rien dire. Elle avait déjà senti les mains gantées d’Abzug caresser ses joues jadis, et elle avait toujours aimé ce contact, le velours délicieux glissant sur sa peau. Oui, elle la provoquait ! Ah, diablesse de femme ! Abzug soupira longuement, et ferma les yeux pendant plusieurs secondes, avant de se forcer à les rouvrir, quand Isathiel, tout en se dandinant sur place, attrapa ses mains. La tentation immédiate d’Abzug était de saisir son cul, de le pincer fort, et de la fesser ensuite. D’ailleurs, en fermant les yeux, elle s’imagina punir sa petite amante, s’étaler sur elle, et lui défoncer le cul en la faisant hurler. Oh, que c’était bon !

Ses doigts palpèrent un nœud, et Isathiel lui expliqua que, pour une femme comme elle, habituée à enfiler les armures, retirer la robe ne devrait pas être si difficile.

« Groumpf ! grogna-t-elle encore. Tu as la langue bien pendue, Isathiel ! »

Elle bougonnait, car Abzug avait mal au sexe. Elle bandait fortement, et, quand elle tira sur les lacets, et que la robe se défit, ses yeux s’écarquillèrent, se focalisant sur la vision exquise, inédite, et incomparable, de la délicieuse poitrine de l’elfe. Isathiel lui offrait la vue de son corps parfait, ce corps d’une blancheur immaculée. Elle ne portait plus qu’une petite culotte blanche en dentelles et ses collants, et se pressait contre le corps d’Abzug.

Déglutissant sur place, Abzug l’observait donc, sans savoir quoi dire, caressant d’une main ses cheveux, et déplaça l’autre pour malaxer l’un de ses seins. Sa queue gonflait encore, bien chaude, et, quand Isathiel se déplaça un peu, son membre se redressa rapidement. Sa queue tapait contre le ventre d’Isathiel, glissant jusqu’à son nombril.

« Ta peau est si douce, Isathiel… Mais tu vas devoir assumer ce que tu as fait, ma belle ! »

Abzug avait du mal à rester calme. Mine de rien, elle restait bel et bien une Orc, soit une femme peu habituée à faire preuve de calme ou de retenue.

« Montre-moi… Frotte ma queue entre tes seins… Je ne peux pas te prendre dans mon état d’excitation, mais je ne peux pas attendre non plus, alors… Occupe-toi de ma queue ! » gronda-t-elle encore.

Isathiel pouvait se féliciter d’avoir plongé Abzug dans un état d’excitation presque frénétique !

Isathiel s'amusait autant qu'elle cherchait à tester les limites d'Abzug, car après tout elles ne se connaissaient pas encore si bien que ça, du moins pour le moment. Il ressortait de ce "test" que la belle orc n'était pas habituée à se faire ainsi "provoquer", ni à attendre pour prendre une de ses partenaires, elle se retenait là bien entendu, mais Isathiel pouvait bien voir à quel point c'était difficile pour l'orc, dont la frustration montait très vite. La jeune princesse lui avait toutefois donnée quelque chose pour patienter un peu, car elle était maintenant presque nue sur elle. La belle elfe ne portait plus qu'une fine culotte en dentelle, ainsi que de longs collants et de longues bottes à ses jambes, mais il n'était pas dit que ces deux derniers éléments partent dans l'immédiat. Abzug posa alors l'une de ses gigantesques mains sur l'un de ses seins, qu'elle pinça entre ses doigts, donnant à l'elfe un petit aperçu de la poigne qu'elle avait, ce qui ne manqua pas de la faire couiner.

Hmmmm...A-Abzug...

Ses seins étaient tendus comme jamais à se faire ainsi toucher par la belle orc, et Isathiel sentait elle aussi une "faim" grimper en elle. Il fallait dire que positionnée ainsi, la princesse avait le sexe de sa partenaire tout dur qui tapait contre son ventre, et dieu que sa queue était longue et large ! Isathiel était autant anxieuse qu'excitée à l'idée que ce gros mandrin vienne s'enfoncer en elle, la pénétrer sauvagement, bien à la façon orc. Abzug toutefois ne souhaitait pas encore le faire, estimant, sans doute à raison, qu'elle irait trop fort si elle la prenait maintenant, après toutes les provocations de la princesse, ce qui ne manqua pas de la faire sourire.

Je crains fort qu'il va falloir que tu t'habitue à ce que je te "provoque" ainsi ma belle, parce que j'adore ça !

Toutefois, pour une première fois, Isathiel joua le jeu et ne comptait pas pousser sa belle garde du corps trop dans ses retranchements. Elle se laissa alors glisser le long des jambes de l'orc pour se retrouver pied à terre. Isathiel posa ensuite ses mains sur les genoux de l'orc pour l'inciter à écarter ses jambes, et à lui donner accès à son sexe ainsi, ce qui permit à Isathiel de se mettre à genoux face à elle.

Ta queue est tellement grosse Abzug...

Ce n'était néanmoins pas de la peur qui ressortait des paroles de la princesse, mais bien une sincère et brûlante envie de se l'approprier. Elle approcha alors sa délicieuse poitrine de ce gros pieu de chair qui pointait vers le ciel, et le fourra dans le creux de ses seins, avant de les serrer contre à l'aide de ses mains.

Hmmmm...là...là...t-tu aime sentir mes seins contre ton sexe, Abzug ?

Il s'agissait autant pour la princesse d'entendre sa garde du corps proférer des paroles salaces pour qu'elle s'excitent mutuellement, que d'avoir une sorte de véritable avis sur ce qu'elle était en train de faire. Même si Isathiel semblait savoir ce qu'elle faisait, ce n'était pas du tout le cas, car elle était bel et bien complètement vierge. Elle commença alors à remuer à l'aide de ses genoux, faisant frotter ses seins contre le sexe de l'orc, qui était prisonnier d'un beau cocon de chair douce et chaude. Isathiel avait les joues bien rougies par le désir, et par le fait de, pour la première fois, se trouver dans une situation aussi intime, et avec une orc qui plus est !

Tu sais...depuis que je t'ai vue nue dans cette arène, à te battre pour moi...je rêve de toi toutes les nuits. Je rêve de toi qui me prends ma virginité, et qui...qui me baise comme jamais personne ne le fera. C'est ce que tu fera, hein ? Tu me prendra bien fort contre toi ? Dis le ma belle...ma Abzug...dis moi ce que tu me fera, je veux te l'entendre dire pendant que tu as ta queue entre mes seins...

Visiblement, dans l'intimité, la princesse semblait bien plus gourmande et chaude qu'en public...

Raah, maudits elfes ! Isathiel avoua en effet à Abzug que, dans un futur proche, elle comptait encore la provoquer ainsi, la titiller. En réponse, Abzug grogna encore, serrant ses mains. Elle pouvait voir les délicieux seins de sa chérie, qui se posèrent de part et d’autre de sa hampe de chair. Son vit tapa contre la peau de la femme, et Abzug grogna encore, sentant celle-ci masser ses seins, pour les amener à frotter sur sa queue. Les tendres seins d’Isathiel avalèrent la queue d’Abzug, l’étouffant un dans un délicieux cocon de chaleur et de douceur. Sa queue remontait parfois jusqu’à titiller le menton d’Isathiel, qui sentait alors le souffle précipité de la jeune elfe sur sa queue. L’inexpérience d’Isathiel était largement compensée par son envie, et par sa malice. Abzug, de son côté, commençait à avoir des rougeurs sur les joues, signe de son excitation furieuse, et de la patience redoutable qu’Isathiel y mettait.

Pour ne rien arranger, l’elfette la nargua encore. Tandis qu’Abzug ne savait plus où donner du regard entre ses seins et son visage, elle fixa ses lèvres, puis ses yeux, écoutant Isathiel se mettre à parler crument, de la fois où elle l’avait vue nue en train de se battre, et de l’envie qu’elle avait qu’Abzug lui prenne sa virginité. Abzug, qui savait pourtant qu’elle devait bien se tenir, grogna encore, surtout quand Isathiel demanda à ce qu’elle parle.

Abzug soupira longuement, et sa main alla caresser le visage d’Isathiel, serrant ensuite ses longs cheveux soyeux.

« Tu… Pu-Putain, Isathiel, hmmm… Crois-moi, ma belle, ce n’est pas parce que tu as ce petit corps d’elfe fragile que je passerai sur ton insolence, hmmm… Je vais te baiser dès aujourd’hui, oh ça ouais. Je vais tellement t’enculer que je devrais te tenir dans mes bras ensuite, hmmm… Je vais te baiser comme une grosse truie, en long, en large et en travers, haaa… Ma main dans tes cheveux, comme ça, l’autre sur ton cul, et je te défoncerai bien comme il faut contre le mur… Hmmm… Putain, ma queue s’enfoncera dans ta petite chatte, et je te ferai hurler, hurler à t’en casser la voix, haaaa… »

Et, plus Abzug parlait, et plus le désir se faisait fort. Il remontait dans son corps, et elle grogna encore, tout en poussant avec sa main, forçant ainsi Isathiel à approcher son visage de la pointe de sa queue.

« T’es… T’es plus une princesse quand t’es avec moi, hmmm… T’es ma petite pute, Isathiel, mon sac à foutre ambulant, hmmm… »

La poésie, ce n’était clairement pas du ressort d’Abzug, qui se montrait terriblement crue. Elle grogna encore, et se pourlécha les lèvres en sentant le souffle d’Isathiel sur sa queue. Sa langue glissa ensuite dessus, tandis qu’elle continuait à remuer, les seins d’Isathiel se frottant sur son membre. La belle elfe avait réveillé un véritable volcan, et elle allait devoir en assumer les conséquences. Soupirant encore, Abzug ferma les yeux, les rouvrit encore. Ce spectacle était tout simplement magnifique. Elle était pourtant une femme expérimentée, qui avait défoncé son lot de culs, et avait couché avec des prostituées elfiques, mais Isathiel était… Elle était un magnifique joyau de pureté, de bonté, de beauté. Coucher avec elle représentait pour Abzug un immense honneur, ce qui suffisait à l’exciter encore plus.

Dans ces conditions, elle sentait son désir croître encore, et allait juter… Et même généreusement, comptant bien inonder tout le visager de son amante elfique de son liquide crémeux…

Pour une première fois, Isathiel estimait qu'elle se débrouillait plutôt pas mal, mais elle n'était pas complètement novice en la matière non plus. Si elle n'avait jamais pratiquée en vrai, et qu'il s'agissait bel et bien de sa première fois, la princesse avait eu accès à l'ensemble de la littérature érotique elfique, ainsi qu'à ses servantes qui, en privé, n'hésitaient pas à lui parler de leurs conquêtes, et avaient des conversations qui n'étaient pas pour les oreilles chastes ! Elle mettait donc en pratique ses connaissances théoriques, frottant ses seins contre cette grosse queue terriblement dure, si dure, si chaude, qui était sur le point de cracher son sperme par gallons entiers. On disait bien des choses sur les orcs et leur vigueur sexuelle, dont entre autres le volume de foutre qu'ils étaient capables d'éjaculer, et Isathiel espérait bien que ce serait aussi le cas d'Abzug, surtout après l'avoir chauffée.
Mais à sa manière, Abzug chauffa également la jeune princesse quand elle commença à lui décrire la façon dont elle allait la baiser, dans le plus beau style orc, c'est à dire sauvagement. Oh tandis qu'elle parlait, l'imagination d'Isathiel faisait le reste, car elle se visualisait en temps réel ce qu'Abzug lui racontait entre deux grognements de plaisir.

Oui...oui continue ma belle...dis moi tout...

Qu'elle la traire de grosse truie, de pute, Isathiel se trouvait très excitée par toutes ces vulgarités qu'elle proférait, par ses muscles, par sa grosse bite, tout chez Abzug l'excitait, et la jeune princesse mouillait délicatement sur place, se cyprine perlant par petites gouttes sur l'herbe depuis son intimité chaude. Isathiel approcha même finalement sa bouche de cette grosse queue tendue, finalement impatiente d'y goûter, elle ouvrit sa belle petite bouche délicate et prit le bout entre ses lèvres.

Hmmmm...

Oh que c'était dur, chaud ! La princesse n'en pouvait plus, oh elle allait offrir tous ses orifices à sa belle garde du corps orc, qui allait la baiser comme seuls les orcs savaient le faire. Isathiel appréciait comme toute elfe le romantisme, et trouvait même d'ailleurs très romantique cette relation entre elle, une princesse héritière elfe, et sa garde du corps orc...mais qu'elle soit damnée si au passage, elle ne se faisait pas baiser comme une bête !
Cette perspective lui fit d'ailleurs accélérer le frottement de ses seins, ainsi que le pompage du bout de sa queue. Abzug se tendait de plus en plus, et grognait, serrant sa main sur les cheveux de la princesse, qui sentait instinctivement qu'Abzug allaot bientôt juter. Oh oui, elle y allait plus franchement, encourageant ainsi l'orc à bien se lâcher, elle poussait même de longs soupirs de plaisir pour stimuler sa partenaire, lui faire bien comprendre qu'elle ne voulait rien d'autre que ça, qu'elle lui jouisse dessus.
Et c'est ce qui se produisit.

HMMMMMM ! ♥

Le premier jet de foutre lui tapissa le palet de sa bouche, et le deuxième, encore plus puissant et grand, sembla à lui seul lui inonder la bouche. Isathiel en fut surprise, après seulement deux jets, elle se retrouva avec la bouche déjà pleine de sperme, et n'eut même pas le temps de commencer à avaler qu'elle sentit un troisième jet venir, qu'elle ne aprvint pas à gérer. Isathiel dut alors se retirer...tandis qu'Abzug continuait de jouir.

Eeeeeh...

La bouche pleine, elle ne pouvait même pas gémir vériablement alors qu'elle sentit son visage se faire peu à peu couvrir de sperme chaud, tandis qu'elle avalait de son mieux la quantité déjà impressionnante de sperme qu'elle avait dans la bouche. Heureusement, la jeune princesse pouvait continuer à "traire" sa garde du corps à l'aide de ses seins, qui jouit pendant une bonne minute sans discontinuer, la mâculant d'un sperme épais et gluant sur son visage, sur ses cheveux, et ses seins.

Hnnnn...Oh Abzug...

C'était tout chaud, et délicieux, Isathiel adorait cette sensation d'être couverte de sperme, mais surtout que ce soit celui de sa belle garde du corps. Elle se retira alors légèrement, se servant alors de ses doigts pour récupérer du sperme, surtout autour de ses yeux, afin qu'elle puisse les ouvrir, et les porta à sa bouche pour les sucer. Elle pu aussi avoir, avec un petit sourire aux lèvres, que la queue d'Abzug n'avait pas débandé.

Je vois que ce qu'on raconte sur l'endurance des orcs n'est pas un ramassis de rumeurs...tu m'a tellement excitée Abzug, à me jouir dessus, et à me dire tout ce que tu allais me faire. Viens ma belle...je t'en prie...que ça soit pour m'aider à me nettoyer, ou pour me baiser...viens...montre moi à quel point tu veux me prendre...

Cette vision divine, enchanteresse, celle d’Isathiel occupée à masturber sa grosse queue avec ses seins, puis à sucer le bout, ne manquait pas d’enflammer les sens d’Abzug. Assise sur le banc, celle-ci peinait à rester calme. Elle commençait même à sentir des gouttes de sueur glisser sur son corps, sa respiration s’amplifiant, s’accélérant au fur et à mesure qu’elle regardait la femme agir. Isathiel était tout simplement magnifique, et s’efforçait d’offrir à Abzug, à sa queue, un plaisir intensif. Elle serrait ainsi chaudement son membre tendu contre elle, et Abzug se sentait tout simplement disparaître. Grognant doucement, sa solide main allait s’appuyer sur la tête d’Isathiel, serrant ses cheveux.

« Hrrrmpfff… »

Sa queue la démangeait douloureusement, et elle grognait encore, peinant de plus à en plus à se retenir. Tout ça était… Tellement délicieux, tellement jouissif ! Elle se dandinait sur place, sa petite Isathiel ! C’était un spectacle magnifique, exquis, presque féérique. Abzug grogna encore, et sa main caressa ses cheveux, et, et…

« I-Isathiel, hmmm… »

Sa queue se mit alors à tressauter, et, dans un long soupir, Abzug se mit à jouir frénétiquement. Sa queue gonfla encore, et explosa sur place, balançant des chapelets de foutre. Ce fut un puissant orgasme, quelque chose de puissant, une immense vague qui la saisit. Son foutre explosa dans la bouche d’Isathiel, et sa main, qui serrait alors les cheveux d’Isathiel, relâcha sa pression sous l’orgasme, ce qui fit que la tête d’Isathiel partit en arrière. La queue d’Abzug continua encore à expulser son foutre, telle une chaude membrane en manque. Le sperme fusa encore, et Abzug, la tête en arrière, ne contrôlait plus rien, laissant un plaisir féroce l’envahir. Oh, que c’était bon ! Oui, tout ça était délicieux, un plaisir incroyable et inextinguible !

Elle sentit encore des jets de foutre filer dans l’air, tandis que la pointe de sa queue heurta le nez et les lèvres d’Isathiel, lui crachant sa semence directement à la figure. Abzug jouit bien pendant une bonne minute, et avait l’impression que c’était éternel. Quand elle commença enfin à se calmer, elle respira lourdement, et constata qu’elle avait quelques mèches des cheveux d’Isathiel collées dans la paume de sa main. Abzug avait dû la serrer un peu fort pendant l’acte… Mais ça, ce n’était rien par rapport au reste.

Le reste, c’était le visage d’Isathiel maculé de foutre, un visage tout blanc, avec le sperme qui commençait à dégouliner sur ses seins. Abzug sourit malicieusement, en constatant qu’elle n’avait vraiment pas épargné la jeune femme.

« Je… Pardon, Isathiel, je… »

Mais Abzug ne termina pas sa phrase, car, loin d’être choquée, Isathiel s’amusa au contraire à recueillir un dépôt de sperme glissant le long de son visage, et le fourra dans sa bouche, l’avalant goulûment. Abzug haussa les sourcils en la voyant faire, et un frisson la traversa encore. Isathiel s’amusa alors en voyant combien la queue d’Abzug restait grosse. Isathiel avait pris les devants, et demanda à Abzug que celle-ci vienne la baiser, le répétant à plusieurs reprises.

Abzug déglutit doucement en la regardant, et se déplaça alors.

« Tu es incorrigible, Isathiel… Mais je ne peux pas te prendre ta virginité, ma belle, alors… Je vais devoir te préparer. »

L’Orc venait au moins de jouir, et avait donc l’esprit un peu plus apaisé. Se relevant, elle récupéra une belle nappe blanche, et la posa sur le sol, à côté d’Isathiel.

« Mets-toi à quatre pattes dessus, petite Princesse perverse… Cambre-toi bien en me montrant ton petit cul… »

La cible d’Abzug était toute trouvée, mais il était inenvisageable qu’elle pénètre Isathiel sans la préparer un peu par là. Celle-ci se mit donc en position, et Abzug se glissa dans son dos, observant ses formes insolentes, exquises, délicieuses… Oui, l’elfe était magnifique, d’une beauté incroyable, et Abzug se pinça encore les lèvres en la regardant. Elle caressa ensuite sa croupe avec l’une de ses mains, et se pinça les lèvres, l’observant se dandiner devant elle.

« Tu es si belle, Isathiel… Je vais devoir m’occuper de ton petit cul avec passion. Ne t’inquiète pas, je t’enculerai bien fort quand tu seras prête ! »

Abzug plia les genoux, et posa ses deux mains sur ses fesses, les malaxant chaudement. Ses pouces se glissèrent ensuite contre sa croupe, et elle écarta chacune de ses fesses l’une de l’autre. Elle vit ainsi le petit trou rosâtre d’Isathiel, et y aventura sa langue, glissant délicatement dessus, et commença ainsi à la lécher, la préparant avant de retourner se perdre en elle…

Là, dans l'intimité, en se retrouvant toute seule avec sa garde du corps, Isathiel pouvait laisser tomber ce masque qu'elle était obligée de revêtir en permanence. Mais surtout, elle accédait enfin à un fantasme qu'elle avait depuis très longtemps, qui était de coucher avec une orc, et Abzug était...absolument parfaite. Grande, forte, puissante, mais aussi assez intelligente pour s'adapter à sa partenaire, Abzug était l'amante et la garde du corps qu'il fallait à Isathiel. Car autant dire que là, après lui avoir bien sucé la queue et avoir pris sur son corps une bonne dose de sperme orc, la princesse elfe était désormais chaude comme la braise. Si elle portait encore ses longs collants blancs, ses bottes ainsi que ses longs gants, le reste de la tenue de la princesse se trouvait posé négligemment sur l'herbe, et autant dire qu'elle était concrètement nue...et couverte de sperme. Abzug avait jutée bien trop pour que l'inexpérimentée princesse puisse avaler la totalité de son foutre, quand bien même elle l'aurait voulue, car elle avait également fait en sorte qu'Abzug lui éjacule sur le visage et ses seins, couvrant sa délicate peau d'un sperme épais et gluant, mais aussi délicieusement chaud.
Mais plus encore, après ça, Isathiel, qui était à genoux face à Abzug, était aux premières loges pour constater que la queue de sa garde du corps...ne débandait pas, et était toujours aussi dure et tendue, ce qui sembla confirmer les rumeurs sur la prétendue endurance des orcs qui en faisait des amants redoutables...une perspective qui faisait frissonner de plaisir Isathiel.

Cette queue, cette grosse queue...elle avait maintenant une envie furieuse de la sentir en elle. Le fait qu'elle soit aussi longue et grosse, à ce stade, ne l'effrayait même plus tant que ça. Bien sûr, elle avait un peu d'appréhension car elle n'avait de fait encore jamais couchée avec qui que ce soit, mais son envie de se faire prendre par Abzug était bien plus importante que sa légère anxiété à l'idée de se faire baiser par une orc qui physiquement...la dominait sur tous les aspects. Isathiel était bien consciente que concrètement, Abzug pouvait faire d'elle ce qu'elle voulait si l'idée lui en prenait, et que seul son statut de princesse lui donnait ainsi l'opportunité de lui donner des ordres...et encore que...elle avait bien l'impression qu'au lit, Abzug n'hésiterait pas à la dominer. Lorsqu'elle l'avait sucée, Abzug n'avait pas hésitée à l'insulter sous l'effet de l'excitation et...et Isathiel ne l'avait pas sermonnée, car l'idée justement que Abzug puisse concrètement la dominer physiquement au lit était loin de la répulser. Elle aimait Abzug pour son apparence terrifiante, pour ses muscles, pour sa taille et sa corpulence bien plus élevées que la sienne, et elle mouillait sur place à la simple idée qu'elle allait enfin coucher avec cette guerrière qu'elle avait vu se battre pour elle, pour obtenir l'honneur de la protéger.
Isathiel avait donc demandée bien clairement à Abzug de venir la prendre, s'attendant à ce qu'elle commence par l'étape la plus logique, qui aurait été de faire goûter à sa petite chatte d'elfe le plaisir incommensurable d'avoir une queue d'orc a ramoner...mais Abzug déclara alors qu'elle ne pouvait pas lui prendre sa virginité.

Qu...Quoi ?

Impossible pour elle, sur le moment, de cacher ce qui était clairement de la déception. Comment ça ne pas prendre sa virginité ? Était-elle sérieusement tombée sur la seule orc qui allait respecter le protocole à ce point ? La jeune princesse commença à sentir toute sa frustration remonter sur le moment, et s'apprêtait même à ordonner à Abzug d'arrêter de jouer avec elle, quand elle déposa une nappe sur le sol pour qu'elle puisse y prendre place. Du moins...y prendre place à quatre pattes, en bombant bien son cul.

Je...Oh...

Soudainement la jeune princesse comprit ce qu'Abzug avait en tête et...ce n'était clairement pas ce qu'Isathiel avait imaginée pour une première fois. Mais d'un autre côté...Abzug avait-elle vraiment tort ? L'espace d'un instant, Isathiel se mit à la place de sa garde du corps, qui devait effectivement avoir peur pour sa place, peur de ne pas la conserver en cas de manquement à ses devoirs. Bon...concrètement, Abzug n'était de base pas censée se faire sucer par Isathiel, ni lui juter copieusement au visage, sur le corps, et dans sa bouche, mais ce n'était rien qu'un petit tour dans le lac ne pourrait effacer...et de même qu'une sodomie, maintenant qu'elle y songeait.
Mais tout de même, l'idée de sentir la grosse queue d'Abzug dans sa chatte était déjà un peu une source d'appréhension, mais alors directement dans son cul ? C'était...c'était tout de même censé être encore plus délicat qu'une "première fois".

Bon...très bien...

Isathiel était hésitante, et cela se sentait, néanmoins elle était bien trop excitée pour chercher à tuer l'ambiance qu'elles étaient parvenues à mettre en place. La délicieuse elfe prit donc place à quatre pattes, en écartant bien ses jambes l'une de l'autre, et en cambrant légèrement son dos pour faire ressortir les formes de ses fesses qui étaient, à l'image du reste de son corps...divines. Difficile toutefois pour la princesse de faire fi de son appréhension maintenant, même si...même si la main que posa Abzug sur l'une de ses fesses, pour avoir un avant-goût de leur douceur et de leur fermeté, ne manqua pas de la faire gémir.

Oh Abzug...

Jamais encore peur et excitation n'avaient été autant mélangés chez Isathiel qu'à cet instant, face à la perspective qu'Abzug allait, de ses propres mots, l'enculer bien fort. Mais fort heureusement, ce ne fut pas directement son sexe qu'elle sentit pointer à l'entrée de son cul étroit et vierge. Préalablement, Abzug posa chacune de ses mains sur les fesses d'Isathiel pour les malaxer. Encore une fois, Isathiel pu ainsi sentir la poigne puissante d'Abzug, qui malgré tout s'efforçait d'être assez délicate, ce qui était une sensation très exquise, cette certitude de sentir la puissance de la poigne de son amante, tout en se rendant compte qu'elle faisait attention à ne pas y aller trop fort. Le corps d'Isathiel se faisait ainsi remuer, d'avant en arrière, au rythme des doigts d'Abzug s'enfonçant dans la chair de ses fesses.
Jusqu'au moment où Abzug écarta alors ses fesses à l'aide de ses pouces, révélant ainsi son petit anus. La première chose qu'elle sentit alors fut le souffle prononcé de l'orc contre ses fesses, et puis ce contact humide, cette langue qu'elle sentit sur les contours de son orifice intime.

Aaaaaah...

Isathiel se cambra instinctivement, et se tendit en sentant la langue d'Abzug décrire des cercles, répandre sa salive, chercher à la détendre et à la préparer. La jeune princesse elle serra le drap avec ses poings, et ferma les yeux, la bouche grande ouverte pour gémir. C'était...étrange. Si Isathiel était assez familière du plaisir qu'elle pouvait obtenir de par son intimité, car elle se masturbait fréquemment, surtout depuis sa rencontre avec Abzug...elle était en revanche tout à fait novice vis à vis du plaisir anal. Hors, si au début Isathiel était complètement tendue, et n'arrivait pas à vraiment trouver de plaisir à se faire lécher là...plus le temps passait, et plus la princesse commençait à ressentir quelque chose de...de moins désagréable. La jeune elfe continuait à cambrer son cul, le relevant et l'abaissant régulièrement à mesure qu'Abzug faisait tourner sa langue, ou même cherchait à délicatement l'enfoncer dans son petit trou. Peu à peu, Isathiel s'habituait à se faire "travailler" sa rondelle, et se surprit même à avancer son bassin en direction du visage d'Abzug quand cette dernière décidait d'enfoncer sa langue un peu plus profondément, pour lui dilater les parois internes.
Il y avait surtout un petit détail qui était en train de la faire fondre, qui était propre à Abzug, c'était le contact de ses canines proéminentes sur l'intérieur de ses fesses, lorsqu'elle décidait de "plonger" en elle.

Oooooh Abzug...hmmmm...han o...ouiii c'est...han...haaaaaaan...

La jeune princesse décolla alors une de ses mains dont elle se servait pour se maintenir, pour la diriger vers la tête d'Abzug. En se tortillant un peu, Isathiel parvint à la poser sur l'arrière du crâne de l'orc, pour l'amener ainsi à fourrer encore d'avantage son visage dans son délicieux petit cul. Elle sentait une douce chaleur remonter le long de sa chute de reins, à mesure que son anus était en train de se faire délicieusement dilater.

Ah...ah oui...en-encore...ma Abzuuuuug...han oui c'est...hmmmm...oh c'est bon...

La jeune princesse du toutefois bien vite retirer sa main, car la position qu'elle avait du prendre était devenue vite inconfortable, elle retourna pleinement à quatre pattes, mais en profita du coup pour remuer son bassin, et donc ses fesses, contre le visage d'Abzug. Et ainsi, au bout d'un bon quart d'heure de préparation...Isathiel n'en pouvait plus.

V-viens...s'il te plait Abzug...viens...en...en moi...je te veux en moi...prends moi...a-allez...haaaaa...p-prends moi...encule moi ! Aaaah...

La fellation ne laissait pas de traces, ni la sodomie. Mais le coït vaginal… Abzug connaissait suffisamment l’anatomie féminine pour savoir que l’hymen se briserait, et elle savait aussi que le mariage elfique était une chose importante, et que les elfes vérifiaient toujours la virginité de la promise, pour éviter des relations adultérines potentielles. Alors, peut-être qu’Abzug briserait un jour son hymen, mais là, en ce moment, elle ne voulait pas mettre son aimée dans l’embarras. Bien sûr, Isathiel en fut frustrée, et la perspective d’une sodomie l’inquiéta un peu. Aussi innocente soit-elle, Isathiel savait que la sodomie n’était pas la voie la plus naturelle pour faire l’amour, et que c’était clairement plus douloureux. Mais, d’un autre côté, elle savait aussi que jamais Abzug ne la forcerait outre mesure. Et Abzug était bien décidée à la préparer, et à prendre tout son temps. Chaude comme elle était, Isathiel allait craquer la première, et, quand Abzug vint à lécher son fondement, glissant sur ce délicat trou rose, elle sentit sa partenaire se crisper sur place, frétillant longuement.

Isathiel succombait lentement, jusqu’à attraper la tête d’Abzug, qui soupira doucement. Elle-même continuait à la lécher avec appétit, enfonçant sa langue dans son fondement, sentant ses délicates parois anales se dilater lentement. Bien sûr, la douleur serait nécessairement au rendez-vous, mais Abzug comptait bien tout faire pour l’atténuer autant que possible. Et, quand elle sentit la main d’Isathiel agripper ses cheveux, essayant de plaquer encore plus sa tête contre ses fesses, Abzug soupira doucement. Ses doigts épais se crispèrent sur le beau petit cul de la Princesse, et elle enfonça sa langue, sentant celle-ci s’enfoncer sur plusieurs centimètres.

En sueur, Isathiel vint à la supplier, et Abzug gloussa doucement, avant de se redresser brusquement. Le petit corps d’Isathiel remuait devant elle, et elle conserva chacune de ses mains sur ses fesses, palpant et pressant son cul, et elle approcha sa queue, venant titiller la croupe d’Isathiel. Abzug aurait alors pu la pénétrer… Mais entendre sa chérie dire des grossièretés était trop irrésistible pour qu’elle s’arrête maintenant. Et puis, Isathiel l’avait bien provoqué tout à l’heure !

« Hummm… Tu es sûre, ma chérie ? Quand je t’ai proposé ça tout à l’heure, j’ai senti… Comme de la déception, voire de la frustration. Et je ne voudrais surtout pas te décevoir. Alors… Est-ce que tu es vraiment sûre de vouloir que j’enfonce ma grosse queue dans ton petit cul ? »

Elle l’avait bien dilaté, et provoqua encore Isathiel, tenant d’une main sa verge, et la guida encore contre son cul, lui faisant ressentir toute la dureté de sa verge, de ce chibre assoiffé, qui pulsait chaudement et furieusement contre elle. Sa queue gonflait encore, bien veineuse, et Abzug gloussa en voyant Isathiel se tortiller encore.

« Normalement, je devrais encore te préparer en glissant un doigt, mais… Quelque chose me dit que tu es bien assez chaude, Isathiel. Cependant, tu dois m’écouter, ma chérie. Même si je t’ai préparé, ça va te faire très mal. Tu vas avoir l’impression que je te déchire, alors… Tu ne dois pas retenir cette douleur. Personne ne peut nous entendre ici, ma chérie, alors je veux que tu hurles… Que tu hurles très fort, et que tu te laisses pleinement aller. C’est d’accord ? Je suis très sérieuse, ma chérie. Hurle… Et laisse parler tous les jurons que tu connais. »

Elle laissa passer quelques secondes, puis pinça alors doucement le cul d’Isathiel.

« Allez, il est temps pour la Princesse de s’effacer… Là, face à moi, ce n’est plus une princesse elfique que je baise, mais une belle petite chienne ! »

Et, sur ce, Abzug pointa sa queue vers son fondement, et grogna en heurtant son trou rose. Si étroit, si dur… Elle grogna encore, et donna un brusque coup de reins en avant, manquant de renverser Isathiel. Sa queue peinait à s’enfoncer, et elle dut encore appuyer, elle dut encore insister, pour pouvoir, doucement, lentement, se glisser en elle…

« Hnnnn… Pu-Putain, t’es… T’es si étroite, I-Isathiel, hhmmrrrpffff… !! »

Ses doigts se crispaient fermement sur sa chair.

Han, que c’était bon !

L'anxiété laissait progressivement place à un désir ardent, au fur et à mesure qu'Isathiel sentait la langue d'Abzug travailler son anus à l'aide de sa langue. Ce n'était honnêtement pas ainsi que la princesse elfe aurait imaginée sa première fois, surtout vu la taille et l'épaisseur du mandrin qui allait la pénétrer, mais elle pouvait comprendre qu'Abzug ne souhaite pas encore risquer sa place pour prendre l'hymen de la princesse héritière...pas encore du moins. Isathiel avait bien l'intention, d'une façon ou d'une autre, de perdre toutes ses virginités avec Abzug, mais elle aurait déjà le temps plus tard de convaincre sa garde du corps de la déflorer. Même si elle ne l'admettait pas en public, Isathiel avait secrètement un lourd fantasme qui était peut-être encore plus tabou que celui de coucher avec des orcs, c'était d'avoir un bébé issu d'une telle union, elle elle ne pouvait s'empêcher intérieurement de se dire que...des bébés d'elle et d'Abzug seraient magnifiques.

Hmmm...Oh A-Abzug...Haaaaaa...

La jeune princesse tortillait ses fesses contre le visage de l'orc, et tout en fermant les yeux, tout en se concentrant sur cette langue qui explorait sa porte arrière, et ces canines protubérantes qui s'enfonçaient dans a chair ferme de ses fesses, elle ne pouvait s'empêcher de s'imaginer avec un ventre bien arrondi, portant la progéniture de sa redoutable garde du corps.
Mais au bout d'un moment, la langue seule d'Abzug n'allait plus suffire, Isathiel avait envie...non, avait BESOIN de bien plus que ça, ce qu'elle signifia à sa partenaire. Abzug se redressa alors derrière elle, et en tournant la tête, Isathiel pu la voir approcher son bassin de ses fesses, avec sa queue bien tendue, bien grosse et veineuse, mais alors qu'elle s'attendait à ce qu'elle glisse enfin sa queue en elle...Isathiel n'eut droit qu'à des paroles.

Oh par tous les Dieux...faut-il que je sois tombée sur...sur la seule orc qui hésiterait à m'enculer alors que je le lui demande ? Tu...hmmm...tu sais que je pourrais te faire fouetter pour ton impertinence Abzug...Haaaa...

Bien entendu elle n'était pas sérieuse, et savait que c'était de bonne guerre vu qu'Isathiel elle même avait jouée sur la frustration sexuelle de l'orc tantôt, ce qui pouvait d'ailleurs se lire sur le visage de l'elfe, qui affichait un grande sourire, amusée et intéressée par le fait qu'Abzug lui rende un peu la monnaie de sa pièce. La jeune princesse remuait d'ailleurs son cul contre la verge d'Abzug pendant ce temps, pour la titiller, tandis que l'orc lui donna des instructions sur un ton plus sérieux. Consciente que malgré tout, malgré la préparation, leur différence de gabarit allait rendre ce coït très intense pour elle, Isathiel écouta, et acquiessa.

C'est entendu Abzug mais...pitié...viens...tu va me tuer si tu me fais encore languir comme ça...je veux te sentir en moi...viens...

Cette fois, ses suppliques ne furent pas ignorées, Abzug pinça fermement ses fesses, et s'approcha, déclarant qu'il était temps pour la princesse elfe de s'effacer au profit de...la chienne.

Oh Abzug...

C'était tellement rustre, mais c'était justement ce qui excitait Isathiel, qui trembla en sentant le bout de sa queue taper contre l'entrée de son anus. La jeune elfe s'en mordilla les lèvres, sentant le gland commencer à se frayer un chemin, écartant doucement sa rondelle, avant que l'orc ne donne subitement un brusque coup de bassin.

HAAAAAAAAAN !!!!

Isathiel en écarquilla les yeux tout en laissant échapper un grand cri, qui fort heureusement serait étouffé par la dense forêt qui les entourait, et les dissimulait, juste au bord du lac. La jeune elfe fut comme parcourue par un électrochoc qui lui parcouru toute sa collone vertébrale, en partant du "point d'impact". Maintenant plus que jamais, l'elfe prenait consciente d'à quel point Abzug était montée comme un taureau. Elle avait mal, indéniablement, et si Abzug ne l'avait pas maintenue par les hanches, la princesse n'aurait pas pu se maintenir à quatre pattes et serait tombée au sol. Isathiel se sentait parcourue également par une grosse bouffée de chaleur, se mettant à transpirer, et elle criait presque à s'en casser les cordes vocales, alors qu'Abzug cherchait à s'enfoncer de plus en plus en elle. Isathiel commença d'ailleurs, au bout d'un moment, à la sentir hésiter, et peut-être même chercher à se retirer. Elle empoigna alors l'une des puissantes mains de l'orc avec l'une des siennes, bien plus petites, mais la serra le plus fort qu'elle pouvait.

Je...je t'interdis d'arrêter Abzug ! Haaaaa...je...je veux t-te sentir en moi...toute en moi...Haaaaaa !!!!

Il s'agissait là en revanche d'un ordre, car malgré les apparences, et même si elle avait indéniablement mal, Isathiel commençait aussi à sentir autre chose monter en elle que juste la douleur.

T-tu m'avais dit que ça ferait mal ma belle...Hmmmmf et...et oui tu es...tellement grosse en moi mais...Haaaaan je...je crois que...que je commence à aimer ça....t-ta grosse queue d'orc dans...dans mon petit cul de...de princesse...Hmmmm...et...et tu aime hein ? Oh oui tu...tu aime mon petit cul...HAAAAAA !!!!

L’étroit petit cul d’Isathiel avait été très bien préparé pour permettre ça. Abzug rêvait de la sodomiser depuis de nombreux mois, maintenant. La puissante Orc était profondément amoureuse d’Isathiel, et, à chaque fois qu’elle avait sodomisé d’autres femmes, elle imaginait toujours comment Isathiel réagirait. Très rapidement, Abzug sentit sa queue se coincer, se heurtant à la chair étroite et serrée de sa partenaire. Ho, ce cul divin ! Abzug en était déjà fan, et un long frisson la traversa. Elle crut se retrouver à l’époque où, encore vierge, elle avait sodomisé le premier cul de sa vie. Ce frisson d’excitation, cette vague qui remontait sur sa queue… C’était quelque chose de terrible, de délicieusement excitant. Abzug soupira donc longuement, et donna de gros coups de reins, manquant renverser Isathiel. Elle agrippait sa belle rouquine par les hanches, sentant son corps remuer sous elle. Celle-ci venait de longuement hurler, comme Abzug le lui avait incité à faire…

Abzug grogna donc, et commença à se reculer, ce qu’Isathiel interpréta comme son envie de se retirer. L’Orc sursauta quand la main d’Isathiel, douce et fine, se posa sur sa main, et lui incita à ne pas arrêter. Isathiel suait abondamment, mais la regarda, et, entre plusieurs cris, s’efforça de lui parler, indiquant qu’elle voulait qu’Abzug poursuive son office…

« Hrrrmmm… » grogna Abzug.

Elle repoussa la min d’Isathiel… Et gifla brusquement le cul de sa Princesse.

« Tu… Tu parles trop pour une chienne… »

Abzug se retira alors, glissant le long du cul d’Isathiel, un cul qu’elle avait commencé à bien défoncer, dilatant et déformant le trou d’Isathiel… Puis donna alors un brusque coup de reins, surprenant Isathiel. Sa queue heurta encore les parois internes d’Isathiel, et elle se retira ensuite, puis recommença.

« Je… Aaaargh… Je dois dilater ton… Ton petit cul serré de c-chienne, hmmm… »

Pour cela, Abzug devait donner de grands coups de reins, et continua donc, amenant Isathiel à se dandiner sur place. L’Orc était massive, solide, et bien décidée à la sodomiser brutalement, et longuement. Elle sentait la mouille d’Isathiel glisser sur ses testicules, elle entendait les claquements de la chair, les gémissements de celle qu’elle aimait. Abzug se pinça encore les lèvres, jusqu’à ce que sa queue massive ne s’enfonce jusqu’à la garde. La douleur était exquise, savoureuse à souhait. Abzug gémit encore, et continua ses coups de reins, des bourrades beaucoup plus intenses. Elle en avait parfois des larmes qui coulaient le long de ses yeux, tant l’effort demandé était exigeant.

Quand Isathiel manqua basculer, Abzug attrapa sa main gantée. Son autre main se posa sur son cou, et elle grogna alors, puis poussa en arrière, soulevant Isathiel. Celle-ci en fut sans aucun doute surprise, mais Abzug était très musclée, et très puissante. Elle put donc soulever la jeune femme, et la redressa, la tenant. La main sur son gant attrapa sa cuisse au passage, et l’autre en fit de même, descendant pour saisir l’autre cuisse d’Isathiel. Elle la maintint ainsi en la faisant glisser sur son ventre, le dos d’Isathiel se frottant contre ses seins. Les mains d’Abzug se serrèrent sur ses jambes, maintenant la jeune femme contre elle, sa queue lui défonçant toujours le cul.

« Là… Hurrrmpfff… Petite pute, je… Je vais t’apprendre à me narguer, haaaa… ! »

Abzug serra avec ses poings, et pencha son visage vers Isathiel, mordillant le creux de son cou, et remua encore, soulevant et rabaissant la jeune femme, qui en était revenue à devoir elle aussi se dandiner, s’appuyant sur la nuque d’Abzug.

« Hnnnnn… !! »

Pour le dire simplement, c’était un exercice très intense, mais aussi terriblement excitant !

Isathiel comprit très rapidement que Abzug n'avait en réalité jamais eu l'intention de se retirer d'elle, même si, au moins, sa volonté et son envie de se faire prendre par l'orc ne pouvait plus laisser la place au doute. Sa garde du corps grogna avant de repousser la main de la princesse, posée sur l'une des siennes, et s'en servit alors justement pour mettre une belle gifle claquante sur le cul de la jeune elfe.

HA !

Une vive douleur parcouru la peau, remontant tout le long de son corps...tout en trouvant la sensation étrangement bonne dans le contexte, et le bruit de la chair d'Abzug claquant contre la sienne aussi était assez...excitant. Isathiel découvrait tout ça, même si elle n'était pas vierge au point de ne s'être jamais caressée intimement, ce qui était d'ailleurs la seule chose qu'elle pouvait faire, la princesse en était encore au stade de vraiment découvrir ses envies, ses propres désirs. Son amour pour Abzug avait été aussi surprenant qu'impérieux, et maintenant qu'elles couchaient enfin ensemble, Isathiel se découvrait elle même. Et elle découvrait, entre autres, que se faire fesser et insulter par Abzug, dans le cadre d'un coït était...étrangement agréable.

Hmmm d-désolée...c'est...hmmm...plus fort que...

Isathiel n'eut toutefois pas le temps de finir sa phrase, qu'elle avait entamée alors qu'Abzug continuait à se retirer, car justement, l'orc fit brusquement l'inverse. Isathiel écarquilla une nouvelle fois les yeux, et ouvrit grand la bouche en sentant la queue de l'orc s'enfoncer à nouveau vivement dans son petit cul, forçant, écartant ses parois pour se frayer un chemin en elle. Elle en fût surprise au point qu'aucun son ne sortit de sa bouche ouverte, du moins sur le moment.

Oh...HAAAAAAAN !!!! A-ABZUUUUUUUG !!!!

Par tous les Dieux qu'elle avait chaud ! Elle s'était plus ou moins attendue à ce que s'accoupler avec Abzug soit une expérience intense, mais entre se l'imaginer, et véritablement le vivre, véritablement se retrouver avec cette bite massive dans son cul, il y avait une large différence. Intense, mais loin d'être désagréable, car la douleur si elle était toujours présente, se mélangeait avec une sensation de plaisir et de pénétration qui, peu à peu, s'imposaient chez la jeune princesse. Oui...oui elle commençait à vraiment aimer se faire enculer par sa garde du corps. En sueur, le corps couvert de plaques rouges tant elle avait chaud, Isathiel tremblait sur place, et poussa un long gémissement quand enfin, après plusieurs minutes de "travail", elle sentit la queue de sa garde du corps s'enfoncer jusqu'à la garde en elle. Jamais Isathiel n'avait eu ainsi l'impression d'être "remplie", ses parois continuaient de se serrer fortement contre le sexe d'Abzug, mais ce dernier était bel et bien fourré en elle. L'elfe pouvait sentir les grosses testicules de son aimée taper contre son intimité humide.
Isathiel était toutefois un poids plume en comparaison d'Abzug, et après tout ça, elle ne parvenait plus vraiment à se maintenir à quatre pattes, ce que Abzug ressentit vite.

A-Aaah...A-bzug qu'est-ce que...

Rapidement, et avec une facilité déconcertante, rappellant encore une fois à la princesse à quel point Abzug était physiquement beaucoup plus imposante et forte qu'elle, Isathiel se fit soulever en même temps que l'orc se redressa. Isathiel se retrouva vite soulevée, dos collé contre Abzug, qui la maintenait contre elle avec ses mains posées sur ses cuisses, écartées, son mandrin toujours profondément planté en elle. Instinctivement, Isathiel passa une de ses mains vers l'arrière, pour l'enrouler autour de la nuque d'Abzug, afin de se maintenir...puis elle se sentit soulevée, et abaissée.

Hmmmm...Oh oui c'est...Oh c'est bon...HMMMM !!!!

La jeune elfe était ici clairement aux anges. Dans cette position, avec son dos plaqué contre le torse d'Abzug, Isathiel pouvait bien d'avantage sentir toute la puissance de sa partenaire, ses muscles, son odeur aussi, ses puissantes mains qui entouraient ses cuisses, et qui la soulevaient aussi aisément qu'une poupée de chiffon. Ainsi, Abzug pouvait empaler Isathiel sur sa queue, d'autant plus aisément maintenant que son anus commençait à se dilater, à s'adapter à sa présence, et donc à pouvoir ainsi remuer avec un peu plus d'amplitude. Et, même si ça pouvait sembler être un détail, mais Isathiel poussa un long soupir de plaisir en sentant Abzug aller lui mordiller le cou, entre autres du fait de ses deux canines proéminentes qu'elle sentit contre sa peau.
Une main contre la nuque d'Abzug pour se maintenir, Isathiel avait son autre libre, dont elle se servit pour "narguer" sa garde du corps, en allant empoigner une de ses fesses qui était...aussi musclée que tout le reste de son corps. De plus, dans cette position, avec Abzug lui mordillant le cou, les lèvres d'Isathiel n'étaient pas très éloignées de l'oreille de l'orc...

Hm...A-Aaaah...Oh Abzug je...je crois que...hm...que je vais con-tinuer à te...aaaah...à te narguer ma belle...si tu me prends comme ça...à chaque fois...Oooooh...Oh ma belle...ta queue elle est...oh elle est si grosse...t-tu va me faire jouir si tu...continue...Aaaaaaah !!!

Parler était bien sûr un peu compliqué, vu que son corps se faisait remuer par Abzug, et le plaisir grandissant en elle, mais elle avait comme la certitude qu'Abzug devait aimer ça, sa voix douce lui sussurant des perversités à l'oreille. Surtout qu'effectivement, elle le sentait en elle, grandir, cet orgasme...

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