The Multiversity

[Reine Alice Korvander]

Ayano n’avait clairement pas froid aux yeux. Délaissant la Princesse, elle frémit quand Shykarka, la corrigeant au passage sur sa nature, la serra contre elle. Sentir ses muscles puissant, ses mains, son corps contre lequel elle s’affala...

« Hmmm.. Oh ouiii... »

La jeune magicienne soupira doucement. Il était de coutume que les magiciens étaient des personnes douées dans le domaine sexuel, et, si Ayano suivait une formation dans ce sens-là, il fallait bien admettre qu’elle était encore jeune, et peu habituée à des partenaires de cette carrure. Shykarka les malmenait toutes les deux, les brutalisait sexuellement, mais la puissante Déesse avait de l’énergie à revendre. Alice, qui avait déjà eu l’occasion de coucher avec la Déesse Sha lors d’un voyage diplomatique, avait pu le constater. Elle avait rarement eu droit à une séance de baise aussi intense, surtout quand Sha avait commencé à utiliser sa forme slimesque, enfonçant de multiples tentacules dans et sur son corps. Shykarka faisait preuve de la même vigueur, de la même soif, de cette terrible puissance.

Elle serrait le petit corps d’Ayano, qui frissonnait à ce contact. À la capitale, elle avait déjà eu l’occasion, au harem de Mélinda, de coucher avec des gladiateurs reconvertis, ou avec des femmes hermaphrodites très musclées. Elle aimait beaucoup ce genre de contacts, et ce n’était, somme toute, pas pour rien si elle avait joué sur le côté musclé et draconique de Shykarka pour gonfler son corps, pour la muscler davantage. Elle pressa ses fesses, faisant gémir Ayano. Rougissant furieusement, elle se mit à mouiller, et sa cyprine tomba sur la queue de Shykarka, ce qui n’échappa pas à celle-ci.

« Oh, Déesse... »

Il y eut un léger mordillement des lèvres d’Ayano... Puis un hurlement quand Shykarka la pénétra, enfonçant sa grosse queue entre ses lèvres intimes. Son membre remua, et elle resta agenouillée sur le lit, prenant la femme dans ses bras, la maintenant contre ses muscles, comme une chaude petite poupée qui se faisait puissamment prendre. La dragonne soupira longuement en s’enfonçant en elle. Couchée sur le lit, Alice se redressa doucement, et les observa silencieusement.

Shykarka prenait Ayano puissamment, la faisant saliver, lui arrachant des couinements étouffés, maintenant encore son corps contre le sien. La scène était très agréable à voir, et Alice sentit également ses joues rougir. Elle ne savait toutefois pas trop où se mettre, mais sentit alors la queue caudale de Shnykarka glisser contre ses cuisses, avant de s’enrouler autour de son ventre, la pointe de sa queue prenant une forme plus phallique.

« Hmmm... Shy-Shykarka... »

La queue caudale se mit doucement à vibrer, arrachant à Alice de nouveaux soupirs, la pointe de la queue venant frotter ses douces lèvres intimes...

[Shykarka]

Shykarka utilisait sa force de déesse pour prendre sauvagement Ayano et lui faire goûter au plaisir d’un coït puissant. Elle prenait quand même gare de ne pas y aller trop fort, un excès de puissance de sa part pourrait suffire à détruire complètement le corps de la sorcière. Cette dernière avait ce qu’elle voulait, mais Alice semblait se sentir un peu seule au milieu de tout ce plaisir. Elle ne tentait même pas de se joindre à la fête. La dragonne décida donc de faire quelque chose pour elle, et sa queue caudale alla entourer son ventre.

Oui ma petite Alice… tu vas adorer ça.

Shykarka contrôlait parfaitement son appendice, pouvant effectuer des gestes très précis avec, et elle guida son bout pointu vers les lèvres intimes de la princesse. Elle caressa sa vulve lentement, avec sensualité, pour bien la faire mouiller. En plus, ses écailles vibraient doucement, de quoi rendre la chose plus délicieuse encore. Il se passa plusieurs minutes avant qu’elle ne lui donne finalement ce qu’elle attendait.

Voilà pour toi princesse.

La dragonne fit entrer le bout de sa queue caudale dans le sexe d’Alice et progressa en elle aussi loin qu’elle le put. Elle commença alors les allées et venues dans son corps pour lui faire savourer la délicieuse sensation d’un instrument phallique couverts d’écailles vibrantes. Elle aussi allait avoir droit à un bel orgasme. Mais du côté de la dragonne, ce nouveau jeu stimula ses envies et elle se mit à besogner Ayano avec plus de force.

« Aaahhh… Ayano… je veux t’entendre… crier pour moi. »

Shykarka se sentait de moins en moins l’envie de faire preuve de retenue. Grâce à sa maîtrise de l’énergie, elle parvint à faire encore grimper le plaisir dans le corps des deux femmes en stimulant leurs zones érogènes. Elle comptait bien les emmener au septième ciel et leur faire redéfinir ce qu’était vraiment le plaisir avant la fin de son séjour à Sylvandell.

[Reine Alice Korvander]

Alice avait rarement eu l’occasion de coucher avec des Dieux, mais chacune de ses expériences divines était gravée dans sa mémoire et dans sa chair. Shykarka ne ferait pas exception. Puissante et énergique, elle s’occupait des deux femmes avec une passion dévorante, avec une exquise brutalité. Sa queue caudale s’était enroulée tel un délicieux serpent autour du corps d’Alice, avant d’aller tendrement la pénétrer. La pointe de sa queue devint plus souple, plus tendre, et se glissa dans ses lèvres intimes, ne tardant pas à la faire mouiller. Alice sentait la fatigue pointer le long de son corps, mais celle-ci était encore effacée devant le plaisir qu’elle ressentait, un plaisir immense et délicieusement jouissif. Se dandinant sur place, elle réussit à rejoindre Shykarka, et se lova dans son dos, s’appuyant sur ses épaules, enfonçant ses seins dans son dos.

Là, elle était aux premières loges pour voir la puissance des coups de reins de Shykarka, la manière terrible et exquise dont celle-ci venait pénétrer la jeune Ayano. Elle ne lui épargnait rien, et, en demandant à ce qu’Ayano hurle, celle-ci ne se fit pas prier. Elle en avait les larmes aux yeux, autant de douleur que de bonheur, arrivant en réalité à un stade où il n’était plus possible de dissocier ces sentiments.

« Haaaaaa... !! HAAAAAAANN... !! O-OUUUIII... SHY-SHYKAAARKAAAAAAAANNN !! » hurlait-elle.

Ses cris résonnaient dans la chambre, se mélangeant aux soupirs qu’Alice poussait en se frottant contre Shykarka. Elle gémissait tout contre son oreille, le corps en sueur, vibrant sous l’effet des écailles de la femme.

« Hmmm... Grande Déesse, haaaa... Baisez-là fort, hmmm... Haaaa... »

Alice sentait cette queue remuer en elle, lui prodiguant un bien fou. Ayano ressentait également ce même bonheur tandis que les mains d’Alice caressèrent le corps de Shykarka, glissant sur ses hanches, serrant sa peau. Elle n’hésita pas à aller palper le délicieux cul musclé de Shykarka, tapant de son bassin contre cette partie, comme si elle regrettait de ne pas pouvoir le sodomiser. D’un autre côté, si elle l’avait fait, elle n’aurait pas senti cette queue caudale en elle. L’idée était surtout de faire ressentir à Shykarka le plaisir des deux femmes.

Ainsi entourée, Shykarka devait bien être un peu comme au Paradis. Alice pouvait tout à fait se montrer mutine et très envoûtante quand elle le voulait. La puissante Shykarka en faisait les frais, tandis que les hurlements hystériques d’Ayano venaient les bercer. Elle mordillait son cou, glissant ses dents dans le creux, pinçant joyeusement, les mains d’Alice remontant pour presser les seins de Shykarka dès qu’elle le pouvait.

De cette manière, elles étaient prêtes pour une ultime jouissance !

[Shykarka]

Shykarka se régalait des cris de plaisir d’Alice et d’Ayano. Les deux femmes prenaient leur pied avec elle, et elles ne le cachaient pas. Avec la princesse dans son dos et la sorcière face à elle, la dragonne aussi était comblée, et elle continuait de les baiser avec le moins de retenue possible.

« Aaahhh… hhhmmm… »

Elle sentit les douces mains d’Alice se balader contre son corps, malaxer sa poitrine ou se poser sur son cul pour le palper tandis qu’elle tapait son bassin contre, comme si elle avait envie de la sodomiser. De son côté, Ayano mordillait son cou entre deux cris d’extase. Le sexe était délicieux pour les trois amantes.

« Ooohhh… mes chéries… vous êtes… haaannn… merveilleuses. »

Même quand l’une des amantes jouissait, le sexe ne s’arrêtait pas. Shykarka pouvait sentir la mouille d’Alice dégouliner sur sa queue caudale et celle d’Ayano sur sa verge tendue. Rien ne suffisait à la calmer. Elle avait beau culbuter ces femmes à s’en essouffler et recevoir leurs baisers, leurs morsures et leurs claques, elle ne voulait plus s’arrêter.

« Oui… criez… criez encore… sales traînées… aaahhh ! »

A cet instant, l’objectif diplomatique de cette visite semblait bien loin pour Shykarka. Tout ce qui comptait pour elle à présent, c’était d’entendre les cris d’extase de ses amantes. Elle renversa Ayano sur le lit et se mit au-dessus d’elle pour continuer à la remplir. Elle entraîna Alice avec elle, la gardant collée dans son dos, sa queue caudale continuant à la remplir. Elle était en chaleur, elle transpirait abondamment, et son excitation ne faisait que grimper. Difficile de dire combien de temps il allait lui falloir avant de jouir à son tour.

[Reine Alice Korvander]

Alice était comblée, remplie de plaisir. Dans le dos de la puissante dragonne, elle sentait toute la puissance de cette dernière, son énergie, son intensité. Des coups de reins solides et puissants, tandis que Shykarka usait de tout son corps pour pousser Ayano dans ses ultimes retranchements. La jeune femme était bien en peine de lutter, et, quand Shykarka s’allongea sur elle, Alice frémit à son tour. Le lit émit une série de craquements, tandis que le corps massif de la dragonne s’étalait sur celui, replet, d’Ayano. Elles s’embrassèrent, et Ayano frémit, gémissant doucement. Sentir ce corps puissant contre elle, sentir la force de la dragonne s’abattre sur elle, c’était... Tout simplement jouissif. Un plaisir sans nom s’insinuait dans son corps, se déferlait en elle, et elle couinait encore, gémissant longuement. La main d’Ayano alla se crisper sur les cheveux de Shykarka. Alice, quant à elle, suivit le mouvement, sentant la queue caudale de la puissante Déesse maintenir sa position autour de son bassin, l’écrasant contre son corps. Autrement dit, la jeune tête blonde tomba à la renverse, et resta lovée dans le dos de sa partenaire.

« Hmmm... Haaaaa...
-  Shy-Shykarka ! »

Si celle-ci voulait entendre des soupirs et des gémissements, elle allait indéniablement être servie. Alice et Ayano couinait donc, mais c’était surtout Alice qui s’occupait de la bande-son. Dans le dos de Shykarka, elle s’appuyait sur ses épaules, griffant parfois sa peau, surtout lorsqu’elle sentait la queue caudale se serrer. Les écailles frottaient délicieusement sur sa peau, provoquant une série de frissons. Gémissant à nouveau, le corps doucement en sueur, elle soupirait dans le creux de l’oreille de la dragonne.

« Shykarka, haaaa, vous êtes si forte, si énergique, hmmm... ! »

Elle s’écrasait contre le corps d’Ayano, manquant parfois l’étouffer, mais c’était aussi ce qu’elle aimait. Ses jambes frottaient contre les cuisses de la dragonne, et elle enroula ses bras autour de sa nuque, avant de l’embrasser encore longuement, tout en mouillant frénétiquement. Ayano savait qu’elle avait déjà eu au moins un orgasme pendant toute cette séquence, mais l’état second dans lequel elle se trouvait rendait assez difficile pour elle de comprendre ce qui se passait. Ce qui était sûr, c’est que, en ce moment, les tractations diplomatiques entre Rosteria et Sylvandell étaient un peu laissées de côté... Mais, somme toute, ce rapport sexuel contribuait aussi à rapprocher les femmes.

Alice sentait la queue caudale vibrer contre elle, sa mouille dégoulinant sur les fesses de Shykarka. L’endurance de la dragonne était légendaire, tout simplement exceptionnelle... Mais combien de temps allait-elle encore tenir avant de tout simplement jouir ? Alice attendait son orgasme avec impatience, et elle savait qu’elle ne serait pas déçue quand la dragonne s’abandonnerait enfin au plaisir suprême !

[Shykarka]

A l’origine, la rencontre entre Shykarka et Alice était prévue pour servir les intérêts géopolitiques de Rosteria, et la dragonne savait que les choses ne seraient pas faciles et qu’il faudrait qu’elle donne de sa personne. Mais à présent, elle ne se souciait plus de politique ou de jeu d’alliances, elle savourait le plaisir de la chair en compagnie de la princesse de Sylvandell et de sa magicienne. Tandis qu’elle prenait sauvagement Ayano contre le lit, sa queue caudale remuait et vibrait dans le corps de la princesse. Les cris et les gémissements des trois femmes remplissaient la pièce, et leur plaisir ne cessait de grimper. L’endurance exceptionnelle de la déesse lui permettait de tenir pendant longtemps malgré les assauts répétés sur les corps des deux humaines, et malgré le fait qu’elles étaient incroyablement bandantes. La dragonne n’en avait jamais assez, elle se régalait de leurs soupirs d’extase et du plaisir qu’elle lisait sur leurs visages. Elle sentait la poitrine de la princesse s’écraser contre son dos, celle de la sorcière collée contre la sienne, et elle adorait ça. C’était un délicieux sandwich sexuel.

« Aaahhh… ooouuuiii… ooohhh… »

Shykarka culbuta Alice et Ayano sans trop de retenue, les faisant enchaîner les orgasmes, jusqu’à ce qu’elle se sente venir à son tour.

« Hhhmmm… ça vient… OOOUUUIII !!! »

La dragonne eut une puissante éjaculation, qui remplit le vagin de la magicienne d’un torrent de foutre gluant et crémeux jusqu’à le faire déborder. Une onde de magie traversa sa queue jusqu’à finir dans l’intimité de la princesse, ce qui lui donna un orgasme terrible qui devait probablement ressembler à un séisme intérieur. Après ça, la dragonne balaya de l’air autour d’elle grâce à ses ailes et écarta les corps des deux femmes du sien pour pouvoir respirer.

« Oh… bon sang… c’était… incroyable. Vous êtes vraiment… insatiables… pour des humaines. »

Et pourtant, elle sentait qu’elle pourrait en obtenir encore un peu d’elles.

« Si vous ne vous sentez pas… trop fatiguées… je vous propose… d’inverser les rôles. »

La dragonne utilisa sa magie pour faire disparaître sa verge tendue, redevenant femme à 100%, et elle s’étendit lascivement devant les yeux des deux humaines en prenant une pose sexy.

« Après avoir tant… farci vos petites chattes… je me sens d’humeur… plus soumise. Alors si vous avez envie… de vous faire pousser… de belles grosses verges veineuses… je me ferai une joie… de venir les branler… et les sucer. »

Ses mains glissèrent le long de son corps jusqu’à s’arrêter sur son bassin, caressant les belles rondeurs de son fessier et le contour de ses lèvres intimes.

« Je vous laisserai peut-être même… visiter mes orifices. »

Restait à savoir si elles avaient encore assez de force pour tenir un nouveau coït avec la déesse, ou si elles préféraient en rester là pour l’instant et garder leurs forces pour plus tard.

[Reine Alice Korvander]

La terrible et puissante amante continuait à leur faire fougueusement l’amour. Mais même Shykarka avait ses limites. Alice et Ayano se lovaient tout contre elle, jusqu’à ce que Shykarka, dans un hurlement, ne finisse par jouir. Tout son corps se tendit, sa queue se banda, et elle balança des chapelets de foutre dans la chatte d’Ayano. Elle s’abandonna longuement en elle, fermant les yeux, recrachant sa chaude semence, ce fruit du bonheur absolu. Un magnifique orgasme, à n’en pas douter. Tout son corps se relâcha sous ce plaisir immense, et même Alice sentit la queue caudale de Shykarka se mettre à jouir, venant inonder son sexe. Shykarka se calma ensuite, reprenant son souffle, et se déplaça alors, rejoignant le solide lit de la Princesse. Un lit capable de supporter maints ébats, y compris ceux de la dragonne. En sueur, Alice devait également reprendre ses esprits.

Shykarka, après quelques instants, fit disparaître sa verge, reprenant une allure normale. Les quelques lignes musclées sur son corps s’atténuèrent également, même si elle restait toujours imposante. Elle s’étala au milieu du lit, avant de leur sourire, tandis qu’Alice, d’une main, aidait Ayano à se relever. Les deux femmes faisaient donc face à Shykarka, qui déclara qu’elle n’en avait pas encore fini avec elles, et souhaitait désormais inverser les rôles. Alice sourit alors, serrant Ayano en ayant une main dans son dos, sa main se posant sur ses côtes.

« Tu… Tu entends ça, Ayano ?
-  Notre invitée est vraiment… Très endurante. »

Alice acquiesça doucement. Elle respirait lourdement, mais le lait de Shykarka produisait encore ses effets. Shykarka envisageait même la possibilité que les deux femmes la pénètrent. Au vu de la différence de gabarit, l’idée ne manquait pas d’un certain piquant. Alice se pinça doucement les lèvres, une lueur plus mutine éclairant ses yeux, et elle embrassa tendrement Ayano, pressant son corps contre le sien pendant de longues secondes. La jeune magicienne était également très gourmande. Elles s’embrassèrent donc, la main d’Ayano allant s’appuyer sur la nuque d’Alice, qui caressa elle-même son corps, glissant le long de sa tunique pour presser chacune de ses fesses entre ses mains. Elle caressa son agréable tunique, puis pressa ses fesses. L’idée était aussi de provoquer Shykarka, sachant combien le fait de voir deux belles femmes comme ça s’embrasser lascivement pouvait être stimulant.

Elles soupiraient doucement, tout en s’embrassant. Avec la disparition de Sakura, Alice avait pris soin de son ancienne belle-sœur, qui, pour ainsi dire, faisait partie de la famille. C’était elle qui avait veillé à ce qu’elle puisse rejoindre l’académie magique de la capitale, où elle avait reçu une excellente formation. Cette formation n’était d’ailleurs toujours pas terminée, mais, dans le cadre de ses années d’étude, elle devait réaliser des sessions pratiques. Évidemment, Alice avait été ravie de l’accepter, et de vérifier l’étendue de ses talents magiques. Inutile de dire qu’Ayano excellait dans le domaine de la magie rose. Ce baiser servait aussi à ça. Elle les stimulait toutes les deux, et, quand enfin le baiser se rompit, et qu’elles s’écartèrent, chacune d’elles avait une belle verge.

Les deux femmes se retournèrent ensuite devant Shykarka, et Alice prit naturellement la parole :

« Et bien alors ? Nos queues attendent la langue de la fameuse Shykarka ! »

[Shykarka]

Shykarka désirait inverser les rôles pour s’offrir toute une palette de délices sexuels avec ses deux amantes humaines. Alice et Ayano, visiblement prêtes pour enchaîner, s’embrassèrent délicieusement tout en se pelotant. Pour la déesse, c’était un merveilleux spectacle, mais aussi une forme de provocation. Ces deux humaines cherchaient sans doute à la pousser le plus loin possible pour voir jusqu’où elle pouvait aller avant de leur sauter dessus. Mais ce baiser n’était pas là que pour ça, la dragonne sentit la magie rose opérer dans le corps des deux femmes, et quand elles se séparèrent, elles étaient toutes les deux bien membrées et prêtes à se faire prendre. D’ailleurs, Alice n’hésita pas à lancer une pique à son invitée.

« Ne vous en faites pas princesse. J’arrive. »

Shykarka se mit à quatre pattes devant les deux femmes et observa leurs beaux mandrins. Ils étaient tendus et veineux, de belles verges qui feraient crever de jalousie certains hommes et qui mettaient l’eau à la bouche à la femme. Elle posa une main sur chaque queue et commença à les astiquer langoureusement, en prenant le temps de bien faire sentir à la princesse et à la magicienne le doux va-et-vient de ses doigts agiles sur leurs saucisses.

« Alors… ça vous plaît… petites cochonnes ? »

Très vite, les doigts de Shykarka ne suffirent plus, alors elle alla embrasser le sexe d’Alice et couvrit son gland de baisers et de léchouilles. Voir son visage déformé par l’expression du plaisir et entendre ses gémissements faisait plaisir à la dragonne, et elle finit par accueillir cette queue princière dans sa bouche.

« Hhhmmm… »

La déesse commença tout de suite à pomper ce mandrin avec appétit, sans se ménager, désireuse de voir Alice se vider dans sa bouche au plus vite. Et pendant qu’elle suçait la bite de la princesse, elle branlait celle de la magicienne avec vigueur, toujours dans l’optique de la voir juter généreusement sur son corps. Et pour ne pas faire de jalouse, elle alternait entre la queue d’Alice et celle d’Ayano pour que chacune puisse expérimenter la joie de se faire pomper le dard par une déesse. Restait maintenant à savoir qui allait juter la première.

[Reine Alice Korvander]

Même dans ses rêves les plus insensés et les plus extravagants, Alice n’aurait jamais pu imaginer se retrouver dans une telle situation… C’est-à-dire dotée d’une queue, une verge chaude et assoiffée, un membre veineux qui se redressait, et qui la mettait dans un état second. Elle avait déjà porté un sexe masculin, mais elle n’y était pas non plus très habituée. Cette situation était donc perturbante pour elle, et elle crispait ses poings, se retenant de ne pas caresser ce membre. Sa queue frissonnait sur place, l’excitant fortement. Elle rougissait, sentant également ses tétons se durcir, tandis que sa queue l’élançait. C’était vraiment une sensation indescriptible ! Elle vit alors Shykarka s’agenouiller devant elle, et frémit encore, sentant le souffle lui manquer.

Alice vénérait les dragons, et, même si Shykarka n’était pas une divinité sylvandine, la voir comme ça, agenouillée devant elle, provoquait en elle un sentiment diffus d’excitation. Et, en la voyant approcher sa bouche de sa queue, elle se mordilla les lèvres, et serra ses mains nerveusement dans son dos, avant de fermer les yeux quand sa queue passa dans la bouche de Shykarka.

« Hmmm… »

La main d’Alice se déplaça alors, et caressa les cheveux de Shykarka. Elle couina encore, et laissa Shykarka pomper son dard. La puissante dragonne était très douée, et elle sentit Ayano se presser contre elle, sa main glissant sur son cul. Elle pressa même l’une de ses fesses, et Alice sursauta, poussant même un petit cri :

« Hîî ! »

Shykarka la pompait amoureusement, alternant avec Ayano. Alice manquait d’expérience, mais, au lieu de jouir rapidement… Elle comprit que quelque chose la retenait. Quand Shykarka ne suçait pas une queue, elle masturbait l’autre. Alice gémit encore quand la bouche de Shykarka retourna la pomper. La dragonne était puissante, si puissante, et elle aurait pu faire jouir Alice bien vite… Sauf que la magie d’Ayano agissait doucement, retenant autant que possible son orgasme.

« Shy-Shykarka, hmmm… C’est si bon, haaan, Dé-Déesse… »

Elle ne le disait pas pour la flatter, Shykarka était vraiment très douée dans ce domaine. Le sexe était visiblement quelque chose qu’elle maîtrisait à la perfection, et ne cessait de le montrer à la jeune femme.

Autant dire qu’elles allaient encore longuement se faire plaisir ensemble !

[Shykarka]

Shykarka suçait et branlait les queues d’Alice et d’Ayano, mais elle sentait bien que quelque chose n’allait pas. Elle sentait la présence de la magie d’Ayano qui bloquait ces sexes en les empêchant de jouir. Cette coquine de magicienne voulait sans doute s’assurer qu’elle et la princesse savourent au maximum les sensations procurées par leur nouveau jouet. La dragonne, amusée par le comportement de la demoiselle, décida de jouer son jeu et de faire plaisir à leurs membres jusqu’à ce que le sortilège ne suffise plus à les retenir. La princesse reconnut le talent de la déesse pour flatter son sexe tendu.

« Merci, chère princesse. Et croyez-moi, ce n’est que le début. »

Même si Shykarka ne pensait pas à la politique en ce moment, elle se dit que sa prestation dans le lit d’Alice pourrait servir ses intérêts plus tard. Elle allait laisser un souvenir persistant dans l’esprit de la femme, un souvenir sur lequel elle pourrait ensuite jouer pour servir les intérêts de son île et de ses fidèles. Cela lui donnait une raison supplémentaire pour faire de son mieux. Ses doigts filaient le long de son sexe quand elle s’occupait de pomper le sexe de la magicienne, mais l’expression de plaisir sur le visage de la blonde montrait bien qu’elle préférait se faire sucer. La dragonne pompait sa queue avec une énergie redoutable, désireuse de la faire grimper aux rideaux aussi haut que possible malgré le sortilège qui coinçait son orgasme.

Après plusieurs longues minutes de léchouilles, de succions et de caresses coquines, Shykarka n’avait toujours pas réussi à faire sortir le jus de leurs sexes. Elle était à la fois impressionnée et frustrée par la résistance du sortilège d’Ayano. Bien sûr, elle aurait pu le briser avec sa propre magie, mais c’aurait été trop facile. Elle continua donc d’utiliser sa bouche et ses mains sur les queues des deux femmes, et elle envoya un avertissement à la magicienne vicieuse qui s’amusait à bloquer la venue de l’orgasme.

« Ayano… aaahhh… quand j’en aurai fini… avec ce sortilège… hhhmmm… tu seras punie… pour nous avoir frustrée… moi et la princesse. »

La voix de la déesse laissait transparaître son excitation.

« Tu as déjà… reçu une fessée… d’une déesse ? »

[Reine Alice Korvander]

« Ce… Ce n’est pas pour vous frustrer, haaa… Mais pour en profiter davantage ! »

Alice avait bel et bien senti la magie d’Ayano. Sa magicienne pouvait, comme elle, parfois se montrer espiègle. Plutôt douce et compréhensive, elle avait une seconde nature plus assumée, plus perverse. Alice en faisait parfois joyeusement les frais, tout comme Mélinda. Et Shykarka le sentit bien, menaçant Ayano en lui disant qu’elle risquait bien de la punir ensuite pour retenir ainsi l’orgasme du petit groupe. Alice frémissait doucement. Elle n’était pas aussi habituée qu’Ayano à devoir porter une verge, et Shykarka en jouait volontiers. Talentueuse, la Déesse la suçait patiemment, et même passionnément, tandis qu’Ayano gloussait sur place.

Ensemble, les trois filles se faisaient donc plaisir, la bouche de Shykarka continuant à onduler sur leurs sexes, les astiquant et pompant leurs dards. Elle prenait parfois les deux queues en bouche, les croisant dans ses lèvres, et déplaçait ses mains. Quand Alice sentit la main de Shykarka s’appuyer sur son cul, elle gémit doucement, et raffermit elle-même sa prise sur le corps d’Ayano.

« Hihi… Menacer de me punir… Ne me donne qu’encore plus envie de fous frustrer, Grande Déesse…
-  A-Ayano, tu… Tu es incorrigible… »

Les deux femmes s’embrassèrent ensuite, Ayano se penchant vers Alice, et réciproquement. La puissante Dragonne continua à jouer avec leurs queues, et, au bout de plusieurs minutes, sentit les sexes des deux femmes trembler sur place, avant de cracher leur chaude semence. La bouche de Shykarka se remplit de leur sperme mutuel. L’usage de la magie rose chez Ayano avait eu des conséquences sur le corps d’Alice, faisant apparaître, à hauteur de son ventre, une marque qu’Onyxian Mago avait apposé sur elle depuis qu’elle avait envoyé à Sylvandell deux démones pour lui faire l’amour : la marque des succubes, signe qu’Alice allait devenir sexuellement plus redoutable. Ses pupilles virèrent même à un délicieux rose pendant son orgasme.

Ayano, toute excitée, se mordilla les lèvres en constatant l’apparition de cette marque. Aucun risque de possession, aucun problème de transformation, juste l’expression du désir intense d’une femme.

« Et si tu allais enfiler ta tenue de dominatrice, Alice ? »

La Princesse papillonna des yeux, et acquiesça doucement. Elle se réfugia derrière un éventail dans un coin de la pièce, et passa plusieurs minutes à se changer. Elle ressortit ensuite, avec sa tenue de dominatrice, un ensemble noir moulant en latex que Mélinda avait confectionné spécialement pour elle. Un corset noir, une culotte, des collants et des gants… Son ventre était légèrement dénudé, laissant ainsi apparaître le cœur rose des succubes.

Et, pour finir, elle tenait dans le creux de la main le rebord d’un fouet.

Ses talons claquèrent sur le sol, et elle observa les deux femmes en souriant.

« Je crois que vous méritez toutes les deux d’être punie. Que diriez-vous que je vous fouette le cul pendant que enculez et fessez Ayano, Déesse Shykarka ? »

Très clairement, cette séance de « diplomatie rose » était encore loin d’être terminée…

[Shykarka]

Shykarka se doutait que sa menace de punir Ayano ne l’intimiderait pas, qu’elle se sentirait plus excitée encore à la perspective qu’une déesse lui donne une fessée. Pour autant, après quelques minutes à pomper langoureusement les dards des deux femmes, la dragonne finit par recevoir leur foutre chaud et visqueux dans la bouche.

Ah, enfin.

Alice et Ayano partageaient un délicieux baiser, et leurs gémissements de plaisir furent étouffés. Shykarka avala une gorgée de leur foutre pour voir quel goût avait le sperme d’une princesse, mais elle en garda la plupart entre ses lèvres. Ensuite, elle vint se mettre à hauteur des deux femmes et elles échangèrent un baiser à trois dans lequel la dragonne partagea leur semence avec elles. Quand elle s’éloigna de leurs visages, elle remarqua que les yeux d’Alice avaient changé de couleur, prenant une teinte rose, et qu’une marque en forme de cœur était apparue sur son ventre. Elle sentit également une nouvelle forme de magie rose émaner d’elle, une magie puissante et, d’une certaine façon, attirante. La magicienne demanda à la princesse si elle n’était pas d’humeur à aller mettre sa tenue de dominatrice, et cette dernière alla se changer derrière un éventail dans un coin de la pièce.

« Que lui arrive-t-il au juste ? »

Ayano expliqua à Shykarka l’origine de cette marque, la marque des succubes, et comment elle l’avait obtenue. La déesse comprit que leur petite session de plaisir venait de prendre un nouveau tournant. Elle observa la silhouette d’Alice en train de se changer, et même si elle ne pouvait rien voir au travers de l’éventail, elle était fascinée par ce qu’elle voyait. Après plusieurs minutes, la princesse revint, vêtue d’un ensemble en latex noir moulant diablement sexy. La déesse elle-même se mordilla les lèvres en la voyant. Ses talons claquaient sur le sol quand elle marchait, et elle annonça que ses deux amantes méritaient d’être punies. Dans un premier temps, Shykarka eut envie de la contredire, mais plus elle regardait Alice, plus elle se sentait attirée. Elle n’avait pas envie de la contredire ou de lui résister, elle était trop sexy.

« Puis-je au moins savoir pourquoi je vais être punie ? »

La raison importait peu, mais la dragonne voulait entretenir leur jeu. Elle fit mettre Ayano à quatre pattes devant elle et empoigna son beau fessier, moelleux et rebondi, auquel elle mit quelques claques. Elle fit ensuite appel à sa magie pour se faire pousser une verge, qui alla taper contre le cul de la magicienne. Elle frotta son gland contre sa porte arrière pour la faire gémir d’anticipation, puis elle murmura à son oreille.

« Voilà ce qui arrive aux vilaines filles comme vous. »

Shykarka enfonça sa queue dans l’entrée secrète d’Ayano, avançant progressivement jusqu’à sentir qu’elle avait atteint le fond de son anus. Dès qu’elle commença à bouger son bassin, elle sentit un coup de fouet s’abattre sur ses fesses.

« Aaahhh ! »

La dragonne n’avait pas l’habitude de tenir le rôle de la personne soumise ou de celle qui recevait les fessées, mais elle savait apprécier une bonne dominatrice. Alice savait exactement où et comment la fouetter pour que la douleur et le plaisir se complètement, c’était un vrai régal. Et pendant ce temps, la déesse n’oubliait pas d’administrer son châtiment à la magicienne en l’enculant profondément, en multipliant les fessées et les paroles salaces.

« Dis que tu es… hhhmmm… une vilaine fille. Une magicienne perverse… ooohhh… qui aime se faire baiser le cul… ooohhh… et fesser… par une grande déesse. Insulte-toi… pour m’exciter… sale trainée. Aaahhh ! »

[Reine Alice Korvander]

Dragons et démons avaient plus de points communs entre eux que ce qu’on pouvait penser de prime abord. C’était sans doute ce qui justifiait l’aisance avec laquelle Alice s’imprégnait de la marque des succubes. Quand celle-ci se manifestait, son corps avait tendance à rester le même, mais c’était en grande partie parce qu’elle avait encore du mal à maîtriser la magie. Ayano pouvait en réalité sentir la magie rose suinter tout autour de son corps, ce qu’elle expliqua à Shykarka pendant qu’Alice s’habillait. Il y avait une forme de dédoublement de personnalité, car la « Black Alice » qui se manifestait avec cette tenue et cette marque était beaucoup plus dominatrice, bestiale, et sauvage, que la Alice d’origine. La théorie d’Ayano était que cette marque faisait ressortir en elle le sang draconique des Korvander. Ayano la formait doucement pour qu’elle apprenne à utiliser plus facilement la magie rose sous cette forme.

En tout cas, même Shykarka tombait sur le charme de cette nouvelle Alice, qui était plus fière, plus sûre. Les Korvander avaient toujours en eux ce mélange ambivalent, presque schizophrénique. Le sang du Dragon bouillonnait dans leurs veines, et, chez Alice, femme qui avait horreur de la guerre, il s’exprimait pleinement à travers le sexe. Alice soupirait lentement, serrant son fouet, tout en regardant Shykarka enfoncer sa trique dans le cul de l’espiègle Ayano. La magicienne se mit à couiner, tandis que Shykarka avait au moins demandé les raisons de sa punition, raisons qu’Alice ne daigna lui donner qu’en commençant à la fouetter.

« Il est particulièrement inconvenant, Déesse Shykarka, de venir ici, chez moi, pour me baiser comme vous l’avez fait ! C’est un manquement à toutes les règles protocolaires et diplomatiques existantes ! Et vous avez le CULOT de demander des explications sur votre punition ? Être une Déesse ne vous permet nullement d’humilier une Princesse comme vous l’avez fait ! »

Sa voix était plus assurée, son timbre de voix plus perçant. Alice prenait une assurance incroyable, et fouetta encore le cul de Shykarka. Bien sûr, ce qu’elle sortait était une excuse, un prétexte, mais c’était la base du sadomasochisme. Il fallait toujours inventer un prétexte, une raison fallacieuse de punir l’autre. En l’occurrence, Alice enfonça le clou :

« Tu n’es qu’une traînée, Shykarka, venue à Sylvandell pour me baiser ! »

Le fouet claqua encore. Alice avait acquis une certaine maîtrise, et savait où cibler pour envoyer son fouet. Elle claqua ainsi les deux fesses de Shykarka, puis son dos, tandis que la dragonne soupirait. De simples claques étaient insuffisantes pour une femme pareille, dont le corps massif continuait à fasciner Alice. L’idée de soumettre cette femme était terriblement excitante. Les yeux d’Alice s’illuminèrent encore pendant quelques secondes, tout comme sa marque, qui sembla même grossir un peu, brillant en tout cas. Alice ferma les yeux en soupirant, et un frisson la traversa.

Sa main releva la fermeture Éclair de sa culotte noire, et elle gémit alors, se pinçant les lèvres. Ayano sentit encore un pic de magie rose s’échapper autour d’elle, comme un redoutable cocon sexuel, et une verge apparut ensuite. Alice gémit plus fortement en voyant cet appendice sortir de son corps. Même ses seins avaient pris du poids, gonflant sur place. Une jolie queue, mais Alice n’en avait pas encore fini. Elle se concentra alors, et généra autour d’elle un glyphe magique, formant une sorte de grande rosace sur le sol.

« Hmmm… !! » gémissait de son côté Ayano.

Elle mouillait furieusement, non seulement à cause de Shykarka, qui l’enculait toujours aussi fort, mais aussi à cause d’Alice, car la magie rose influait sur elle aussi. Jaillissant du sol, Alice avait généré des tentacules. Ils étaient de couleur grisâtre, et s’enroulèrent autour des jambes de Shykarka, remontant jusqu’à ses cuisses, disposant chacun d’étranges rubis rouges le long de leur corps, évoquant des yeux. Les tentacules partaient depuis le dos de la Princesse, et vinrent titiller dans un premier temps les jambes de Shykarka, tandis que d’autres glissèrent sur son ventre, passant sur le devant, et caressèrent ses seins.

« Je ne me suis jamais sentie aussi puissante… Je crois que cela vient de toi, Shykarka… De ta nature de Déesse draconique… Il faut bien ça pour te rappeler que tu es ici l’invitée, et que c’est ma chambre ! »

Elle était donc la seule Maîtresse à bord !

[Shykarka]

L’apparition de la marque des succubes sur le corps d’Alice semblait avoir éveillée une part sombre de sa personnalité. La gentille princesse s’était transformée en puissante dominatrice qui utilisait le fouet pour se faire respecter. Shykarka en faisait les frais, son cul et son dos se faisaient attaquer à coups de fouet par la princesse pendant qu’elle enculait Ayano avec énergie. Sa seule justification pour ce traitement était que la dragonne l’avait humiliée en transformant sa visite protocolaire en baise fougueuse. Elle savait que ce n’était qu’un prétexte, mais elle eut quand même envie de répondre à la provocation.

« Je n’ai pas commencé. C’est vous… hhhmmm… qui m’avez allumé. Si je suis… aaahhh… une traînée… alors vous… ooohhh… vous êtes… une salope. »

Shykarka tremblait à chaque fois que le fouet frappait sa chair. Alice savait exactement comment utiliser cet outil et où frapper pour que ce soit délicieux. Cela rendait la sodomie sur Ayano encore meilleure. La magicienne, qui ne cessait de gémir et de couiner, semblait elle aussi très heureuse de la situation. Après plusieurs minutes, la princesse arrêta d’utiliser le fouet.

« Alors… chère princesse… on fatigue déjà ? »

La dragonne continuait de besogner la magicienne, puis elle sentit un afflux de magie rose dans le corps de son hôte. Elle commença par faire jaillir une verge de son entrejambe et faire grossir ses seins, mais cela n’était que le début. Ensuite, un pentacle magique apparut à ses pieds, et des tentacules émergèrent du sol. Ces derniers vinrent se coller au corps de la déesse, entourant ses jambes et ses seins, caressant sa peau de leur étreinte.

« Aaahhh… »

Pendant un instant, Shykarka arrêta d’enculer Ayano pour se concentrer sur ces tentacules. Leur contact était plutôt agréable, et il s’en échappait quelque chose qu’elle sentait se répandre en elle. Ils n’avaient pas encore commencé à caresser ses zones érogènes et pourtant elle se sentait déjà très excitée par leur contact. La princesse semblait avoir envie d’utiliser ces appendices pour dresser son invitée et lui rappeler qui commandait dans cette chambre.

« Je… hhhmmm… je me sens… ooohhh ! »

Shykarka reprit sa pénétration sur Ayano, et elle l’appréciait encore plus avec l’aide de la magie rose. Les fessées et les insultes se multipliaient, et elle sentait les tentacules bouger sur tout son corps, surtout sur ses zones érogènes. Ils entouraient ses seins, son ventre, ses fesses, ils remontaient peu à peu vers son visage, et leurs caresses étaient très plaisantes. La dragonne allait de plus en plus vite, mue par un irrépressible désir d’atteindre l’orgasme, un désir qu’elle savait influencé par la magie rose d’Alice.

« Ayano… aaahhh… crie avec moi. Crie… pour notre maîtresse ! »

Malgré sa puissance, Shykarka commençait à se laisser soumettre. A force de bouger, elle finit par atteindre l’orgasme, et sa queue se vida de son foutre dans le fondement d’Ayano. Après cet jouissance libératrice, elle se délogea du corps de la magicienne, et les tentacules vinrent entourer complètement son corps. Elle était tenue par les poignets et les chevilles et maintenue à genoux pendant que d’autres tentacules glissaient sur tout son corps, depuis son cou jusqu’à ses orteils.

« Ooohhh… maîtresse Alice… vos tentacules… elles me… gggaaahhh ! »

La dragonne sentait la magie rose s’insinuer dans tout son corps. Les tentacules la diffusaient en elle et ils pelotaient son corps pour la rendre plus sensible. Même son esprit commençait à être gagné par l’emprise du désir. Alors qu’elle gémissait, un tentacule glissa jusqu’à son visage et entra dans sa bouche.

« Hhhmmm ! »

Guidée par l’excitation, Shykarka se mit à sucer ce long appendice phallique. Elle glissait peu à peu sous l’emprise d’Alice, qui n’avait plus qu’à la faire tomber pour de bon dans ses bras.

[Reine Alice Korvander]

Dominant la situation, Alice se sentait littéralement comme possédée. Une force nouvelle venait de l’envahir, une énergie qui se diluait dans tout son corps. Alice avait déjà ressenti les effets de cette marque, mais… Jamais à un tel niveau. C’était comme si celle-ci influait sur cette portion draconique qui sommeillait en elle, sur ce sang spécial des Korvander, ce sang qui avait été insufflé par l’énergie du Patriarche. La marque des succubes mélangeait cette puissance ancestrale à celle de la magie rose. Alice n’était pas une magicienne, et tout cela se faisait… Instinctivement. Elle ne pénétrait pas encore Shykarka avec ses tentacules, tout comme elle n’usait pas encore de sa verge. C’était pourtant un joli membre qui se dressait, un membre en érection qui tapait régulièrement contre l’estomac d’Alice, pointant au-dessus de son nombril. Elle serrait et desserrait les poings, tandis que la marque s’amplifiait sur son corps, dessinant des arabesques et des glyphes supplémentaires. Des lignes barrèrent ainsi ses joues et son front, élégantes et incurvées.

« Hmmm… »

Chacun de ses tentacules était généré par un mélange de magie draconique et rose, comme des queues de dragons. Ils étaient toutefois chargés en magie rose. Gluants, ils se frottaient contre les genoux de Shykarka, le suc qu’ils laissaient sur sa peau amplifiant son désir. Même Ayano en ressentait l’effluve, et, si la nature de Déesse de Shykarka lui permit de tenir plus longtemps, Ayano, elle, se mit à jouir copieusement. Quand Shykarka s’abandonna enfin au désir, la magie rose générée par Alice s’empara encore d’elle. Finalement, même la volonté de la Déesse succombait à celle du sexe, du sexe et d’une magie rose particulièrement intense.

Shykarka s’agenouilla devant Alice, les tentacules remuant sur son corps, s’enroulant autour de ses jambes, de ses bras, et de son ventre. Des tentacules chauds et grouillants, tandis que la Déesse, semblant comme subjuguée, peinait à se contrôler, peinait à parler clairement. Elle était sous le charme des tentacules, mais Alice, elle, retenait surtout la dernière provocation de Shykarka. Elle réagit donc encore, et, tandis qu’Ayano se rapprochait d’Alice, enfonça un gros tentacule dans la bouche de la dragonne.

« Suce ça, dragonne rebelle… Je vais te punir pour m’avoir insulté tantôt, Shykarka… »

Ayano n’était pas si surprise que ça. Shykarka était une Déesse, mais aussi une dragonne. Ce mélange de magie rose et draconique qui suintait du corps de la Princesse devait donc lui être fatal, et inattendu. Shykarka gémissait devant elle, tandis que les tentacules se serraient sur son corps, glissaient sur sa peau, l’excitant chaudement. Ayano, elle, finit par se mettre à côté d’Alice, et l’embrassa sur la joue, tout en caressant avec la main son sexe tendu, ce vit assoiffé.

La main d’Alice, en réponse, pinça les fesses d’Ayano, ses doigts se crispant sur son cul, arrachant à cette dernière un léger soupir.

« Vous êtes si belle, Maîtresse, si forte…
-  Et j’ai très envie que tu me suces la queue, petite traînée. »

Un ton sensuel, mais empreint d’autoritarisme, comme pour confirmer qu’Alice n’était pas la gentille petite Princesse qu’on connaissait si bien. Ayano sourit donc, et s’agenouilla devant Alice, venant pomper son dard. Elle était devant Shykarka, qui sentit alors d’autres tentacules phalliques s’approcher de son vagin et de son fondement, un autre, plus petit, venant déjà s’enrouler autour de sa verge pour la masturber…

[Shykarka]

Après avoir été la dominante pendant un bon moment, Shykarka se retrouvait à présent en position de soumise devant Alice. La marque des succubes permettait à la princesse de déployer une puissante magie rose qui, combinée à son sang de dragon, était parfaite pour soumettre une hybride dragon comme Shykarka. La volonté de la dragonne avait beau être puissante, elle ne pouvait que s’incliner devant la puissance de la luxure déployée contre elle. A genoux devant la princesse, les tentacules caressaient son corps, diffusant en elle leur charme de luxure, s’emparant peu à peu de son esprit. Elle était également obligée de sucer un gros tentacule aussi dur que les verges qu’elle avait avalées, un bon moyen pour la princesse de lui faire regretter ses paroles.

« Hhhmmm ! »

Pour la première fois, Shykarka se sentait vraiment soumise. Elle avait déjà joué ce rôle avec plusieurs de ses amants, mais elle savait qu’elle pouvait toujours reprendre le dessus, et ses partenaires savaient qu’ils ne la dominaient que parce qu’elle le voulait bien. Mais là, elle n’avait aucun contrôle sur la situation. Alice avait trouvé un moyen de la surpasser et d’établir une emprise sur son corps et son esprit. La première était déjà impressionnante, mais la deuxième faisait froid dans le dos. La dragonne se sentait faible, mais sa faiblesse lui procurait une quantité astronomique de plaisir, alors elle voulait se faire encore plus dominer.

Maîtresse Alice… continuez. Abusez de mon corps… avec vos tentacules.

Et ce n’était que le début. Shykarka regarda Ayano se mettre à côté d’Alice et l’embrasser pendant que sa main caressait son sexe tendu. La princesse, qui caressa le cul de la magicienne en retour, lui donna l’ordre de venir la sucer, ce qu’elle fit presque immédiatement. Et pendant que la dragonne, impuissante, était excitée par la vue de la femme en train de pomper le dard de leur maîtresse, elle sentit d’autres tentacules approcher de son corps. Deux tentacules phalliques caressaient l’entrée de son vagin et de son anus, tandis qu’un tentacule plus petit s’enroulait autour de sa verge. Dans un dernier élan de lucidité, elle essaya d’utiliser sa magie pour faire disparaître sa verge, mais dès que la masturbation commença, le plaisir étouffa sa lucidité.

« HHHMMM ! »

La dragonne voulut crier, mais sa bouche était encore remplie. Tout son corps était désormais assailli par les tentacules d’Alice. Ceux qui n’étaient pas concentrés sur ses zones érogènes caressaient sa peau pour y répandre leur fluide rose, tel un délicieux poison qui s’insinuait dans les méandres du corps et de l’esprit de la déesse, la rendant toujours plus dépendante du plaisir procuré par sa maîtresse. Elle avait également un tentacule qui lui remplissait la chatte, un qui s’occupait de son cul, et un qui la branlait. Aucune partie de son corps n’était laissée tranquille, et le plaisir la noyait complètement.

« Hhhmmm… hhhmmm ! »

Shykarka se tortillait sur place, mais les tentacules la ligotaient complètement, limitant ses mouvements. Et à chaque fois qu’elle bougeait, elle les sentait caresser sa peau, la rendant plus excitée encore. Les appendices qui la pénétraient avait une cadence soutenue, ils allaient et venaient en elle calmement mais profondément. La dragonne devait enchaîner les gorges profondes et elle les sentait taper contre le fond de son utérus et de son anus. Quant à celui qui la masturbait, il bougeait en prenant son temps pour qu’elle soit aussi satisfaite que frustrée.

Le plaisir… je le sens… partout en moi.

Shykarka n’arrivait presque plus à penser normalement. Le plaisir l’inondait, elle se sentait emportée par un tourbillon de luxure délicieuse, et elle se moquait bien de savoir qu’elle était en train de se laisser dominer par Alice. Elle voulait juste s’enfoncer profondément dans la soumission, abandonner son corps et son esprit au plaisir procuré par sa maîtresse, même s’il paraissait difficile qu’elle soit encore plus soumise que dans sa situation actuelle : ligotée par des tentacules, pénétrée par tous les orifices, caressée dans les moindres recoins, tellement étourdie de magie rose qu’elle peinait à penser avec cohérence. Mais qui sait quels tours sournois la princesse cachait encore derrière sa marque.

[Reine Alice Korvander]

Les tentacules générés par la magie rose étaient redoutables, en ce sens que, plus leur cible était excitée, et plus ils gagnaient en puissance. Ils devenaient plus résistants, plus épais, plus intenses. Le tentacule qui masturbait la verge de Shykarka se retira pour s’ouvrir ensuite en deux, et « avala » sa verge. Évifdemment, le tentacule ne la dévora pas, mais l’enfonça en lui. À l’intérieur, sa peau chaude, étroite, visqueuse, collait contre la verge de Shykarka, tandis que de nombreux petits tentacules, aussi épais que des doigts, s’enroulèrent autour du puissant mât de Shykarka, la masturbant par ce biais. À l’extrémité de ce tentacule, d’autres langues venaient titiller les testicules de Shykarka. Et, de la même manière, le tentacule phallique pénétrant la chatte de Shykarka se retira à son tour, puis se subdivisa en une dizaine de tentacules plus petits, qui s’enfoncèrent de nouveau dans ses lèvres intimes. L’un se concentrait spécifiquement sur son clitoris, tandis que tous les autres limaient méthodiquement sa chatte, faisant subir à la Déesse un désir surnaturel. Le gros tentacule dans son cul vibrait furieusement.

Ses seins étaient également assiégés, et le tentacule dans sa bouche répandait autour de lui un mucus aux propriétés anesthésiantes, lui permettant de s’enfoncer dans la gorge de la femme sans sentiment de régurgitation, des pores s’ouvrant en lui pour permettre à Shykarka de respirer. La Déesse elle-même en était à ses limites. Ayano, de son côté, sentait bien que quelque chose d’unique était en train de passer. Il y avait aussi la marque des succubes, mais aussi autre chose, une chose qui accompagnait Alice depuis que, avec Mélinda, elle s’était rendue sur une île spéciale, Lustia Resort*, une île vénérant la puissante Déesse Lust.

« Hmmmm… »

Ayano sentait quelque chose croître en Alice, quelque chose qui n’était pas que démoniaque, ou même draconique. La main d’Alice, elle, serra encore les cheveux d’Ayano, la forçant à pomper longuement son dard. Elle respirait fortement, contemplant son œuvre, cette Déesse agenouillée et soumise dont les yeux passaient de l’écarquillement à des plissements langoureux de désir. Elle sentit Shykarka jouir, et releva alors un tentacule, qui s’enroula autour des yeux et des oreilles de Shykarka, ne laissant plus que le plaisir l’envahir.

Les tentacules grouillaient autour d’elle, bruissaient, formant de magnifiques claquements spongieux, l’accompagnant dans ses orgasmes. Impossible de dire combien de temps elle passa ainsi, longuement pénétrée par les tentacules, qui pompaient ses seins, qui jouissaient sur son corps, dans son corps, contre ses mains. Dans le noir, Shykarka succombait, et pouvait voir, au milieu des orgasmes, un panorama de sa vie sexuelle, de ses séances les plus intenses avec ses amants…

…Et, après plusieurs heures, les tentacules se retirèrent.

Alice était toujours là, tout comme Ayano, mais il y avait désormais une autre femme.

Et même un autre décor !

Elles n’étaient plus dans la chambre d’Alice, mais devant une sorte d’étrange forêt. Le ciel était rosâtre, et Shykarka pouvait sentir la puissance d’une divinité très puissante, une aura omniprésente. Les arbres étaient d’ailleurs des arbres tentaculaires, les tentacules ressemblant à ceux d’Alice, et des corps se mouvaient dedans. Toutefois, au-delà de tout le reste, ce devait surtout être la femme à côté d’Alice et d’Ayano qui intéresserait Shykarka… Car elle pouvait sentir son énergie divine.

Les mains de la femme se posèrent sur les têtes d’Alice et d’Ayano, et elles s’agenouillèrent respectueusement chacune à côté d’elle, contre ses longues jambes.

« Tu as dû entendre parler de moi, Déesse Shykarka, non ? »

Elle se présenta comme étant la Déesse Lust, Déesse des plaisirs sexuels et de la luxure. Elle portait une superbe robe noire, des collants, et une longue chevelure rouge. Alice léchait et embrassait ses doigts, et Lust sourit doucement.

« Tu es dans mon monde, Shykarka, mon plan astral… Le Plan de l’Érotisme, pour dire ça. Un plan astral proche du Cercle de la Luxure. Cette marque des succubes… Elle a été apposée sur le corps d’Alice par les Magoa, un clan que je connais bien. Outre renforcer ses performances sexuelles, elle me permet aussi d’interagir avec elle. C’est ce que j’ai fait pour t’attirer ici, et pour te faire goûter à mes délicieux tentacules. »

Sa voix était magnifique, et on disait qu’elle était capable de faire jouir ses amants juste par le pouvoir de sa parole. Autour de Shykarka, des Lamias très sensuelles approchaient. On pouvait discerner la présence d’une ville au loin. Lust avait également une belle verge qui se dressait, soulevant sa robe. Une puissante érection animait Lust, sans que cela ne semble l’émouvoir outre mesure.

Et sa voix était toujours aussi magnifique, toujours aussi envoûtante.

« Je te souhaite la bienvenue chez moi, Shykarka. J’avais très envie de rencontrer une autre de mes consœurs, il faut croire qu’Alice a un talent fou pour être aussi séduisante, non ? »

--------

* : Cf. RP « Séjour à Lustia Resort »

[Shykarka]

Shykarka avait encore du mal à y croire : la princesse Alice, qui semblait à première vue être une humaine comme une autre, venait de dévoiler un redoutable pouvoir et l’utilisait à présent pour soumettre une déesse. La dragonne était complètement noyée sous le plaisir, son corps ligoté par des tentacules créés par la magie rose, pénétrée par tous ses orifices disponibles. Rien ne lui était épargnée.

« Hhhmmm… HHHMMM ! »

Quand arriva le premier orgasme, ce fut une libération de poids pour Shykarka. Son sperme jaillit de sa queue et sa mouille de son vagin, le tout fut absorbé par les tentacules. Après ça, la déesse se retrouva avec un tentacule qui lui couvrit les yeux et les oreilles, la privant de la vue et de l’ouïe.

« Hhhmmm ! »

Ne voyant plus ce qui lui arrivait, elle ne pouvait compter que sur son sens du toucher pour comprendre ce qui se passait autour d’elle. Elle sentait des dizaines de tentacules s’enrouler autour d’elle, enveloppant son corps dans une douce chaleur qui lui faisait multiplier les orgasmes. Elle sentait leur masse grouillante et gluante qui s’agitait partout sur elle, qui pompait ses seins et sa queue, qui lui remplissait l’intérieur du corps en diffusant leurs terribles ondes de magie rose.

Non… si ça continue… je vais…

Soudain, la dragonne se mit à voir défiler devant ses yeux une rétrospective de sa vie sexuelle avec les images les plus torrides de ses rapports passés. Les vierges, hommes et femmes, qui leur offraient leur virginité, les femelles qui voulaient un enfant d’elle, les pèlerins qui apportaient des offrandes… Elle avait fait l’amour des dizaines, voir des centaines de fois, et ses meilleurs souvenirs prenaient vie sous ses yeux. Et plus elle voyait ces images, plus son esprit sombrait dans l’inconscience pour laisser le plaisir la gagner complètement. La déesse plongea en transe et y resta pendant un moment.

Après avoir été la proie des tentacules pendant des heures, Shykarka fut finalement relâchée. Son corps, endolori par des heures de jouissance, ne put que s’écrouler sans le soutien des tentacules, mais au moins la dragonne était consciente. En ouvrant les yeux, elle découvrit un tout nouveau décor. Elle n’était plus à Sylvandell, dans la chambre d’Alice, mais au milieu d’une forêt au ciel rosâtre. Alice et Ayano étaient toujours là, mais il y avait aussi une autre femme. Une beauté aux cheveux rouges vêtue d’une robe noire, chez qui la dragonne sentit un immense pouvoir. Il était semblable à celui de la princesse, mais en beaucoup plus puissant.

« Qui… »

Pendant que Shykarka essayait de retrouver ses forces, elle vit ses deux amantes se mettre à genoux devant la femme et embrasser ses doigts. Elle se présenta comme étant la Déesse Lust, déesse des plaisirs sexuels et de la luxure.

« Une… déesse ? »

La dragonne se dépêcha de se relever pour faire face à la femme. C’était autant une question de respect que d’affirmation, elle devait se montrer forte en face d’une autre déesse. Lust lui expliqua qu’elle se trouvait actuellement sur le Plan de l’Erotisme, un plan astral proche du Cercle de la Luxure en Enfer, et que la marque apposée sur le corps de la princesse lui avait permis d’interagir avec elle.

« C’est vous… qui avez envoyé… ces tentacules ? »

Shykarka était encore à moitié sonnée par l’expérience qu’elle venait de vivre, et faire face à la déesse de la luxure n’arrangeait rien. Sa voix était tellement sensuelle que la dragonne se sentait mouiller rien qu’en l’écoutant. Elle remarqua également une bosse sous sa robe, qui cachait sans doute une belle érection, il fallait donc se méfier. La dragonne rassembla ses forces magiques et mit tous ses sens en alerte pour se protéger de l’aura séductrice de la femme. Vu ce qu’elle avait réussi à faire en interagissant avec Alice, mieux valait ne pas se laisser avoir par sa pleine puissance.

« C’est un plaisir… de rencontrer… une autre déesse. »

Des lamias commencèrent à arriver et encerclèrent les autres femmes. Lust semblait heureuse d’accueillir une déesse chez elle, mais Shykarka restait méfiante. Jamais elle n’avait eu la sensation de perdre autant le contrôle qu’en étant aux prises avec ses tentacules, alors elle attendait de voir quels étaient ses vraies intentions.

« Oui.. Alice a… un charme fou. »

La dragonne regarda autour d’elle, et elle remarqua que les branches des arbres étaient en fait des tentacules, et que les lamias autour d’elles semblaient prêtes à leur sauter dessus. Tout dans cette forêt était un appel à la luxure, en particulier la maîtresse des lieux. Shykarka ne pouvait même pas la regarder sans saliver sur son corps voluptueux et éprouver l’envie de lui faire l’amour. Heureusement, sa magie la protégeait suffisamment pour qu’elle ne s’abandonne pas complètement au vice.

« Alors… pourquoi… hhhmmm… suis-je ici ? »

[Reine Alice Korvander]

Alice était comme possédée, subjuguée. Ses pupilles étaient roses, tout comme celles d’Ayano. Elles embrassaient léchaient les mains de Lust. La Déesse de la Luxure était une femme terrible, une divinité puissante, qui était respectée et vénérée à Mijak. Chaque orgie était une célébration à son nom, et Alice avait eu la chance de la rencontrer lorsque des démons du clan Magoa étaient venus l’aborder à Sylvandell. Alice soupirait doucement, et léchait les doigts de Lust, qui relevait sa main pour caresser son visage. Sa verge était là, un membre viril puissant. Mais elle ne la montrait pas encore, et se rapprocha de Shykarka, souriant doucement. La Déesse face à elle était confuse, mais toujours aussi excitée. Lust lui sourit donc doucement.

« Ce que je veux ? T’inviter à une marche, pour commencer… Je te laisse choisir laquelle tu prends… »

Lust avait fait apparaître dans chaque main une laisse, reliée à un collier autour du cou d’Alice et autour de celui d’Ayano. Lust prendrait la laisse de l’autre. Les deux Déesses remontèrent ensuite le sentier. La route pavée était éclairée par des lampadaires, et conduisait à une grande cité. On pouvait voir des gratte-ciel, ainsi qu’une fête foraine, ou des structures plus médiévales. L’endroit était surnaturel, une cité hétéroclite, sans aucune organisation. Le duo passa par un corps de garde, et elles entrèrent dans une sorte de grand-place. Une fontaine se trouvait au centre, avec une Ange de luxure dessus. Des couples s’égayaient dans la fontaine, dont le liquide était rosé, mélange de vin et d’aphrodisiaques.

Ici, dans le Monde Érotique, Lust était surpuissante. Chaque fois qu’elle s’arrêtait, sa suivante lui léchait doucement les pieds.

« Tu es mon invitée, Déesse Shykarka. Quand j’ai appris que tu venais à Sylvandell, j’y ai vu l’occasion, à travers ma Princesse, de me rapprocher de toi. Sache que mes intentions à ton encontre sont purement amicales. Je suis une Déesse d’amour, une Déesse de passion qui rêve d’un monde où les conflits se régleraient dans le lit, et où le sexe serait le moteur de la paix… Car le sexe est ce qui permet à tout être vivant de vivre, et je pense que, si les humains étaient sexuellement satisfaits, il n’y aurait plus de guerre. »

Sa voix suave était un pur régal, et elle continuait à marcher, rejoignant une rue. Il y avait ici et là des banquets, où on festoyait et où on baisait.

« Tu viens d’un monde inconnu des Mijakiens et des Olympiens, une île sur laquelle je n’ai aucune influence. Et, vu ce que tu es, je ne serai pas contre l’idée de pouvoir bénéficier d’un temple ou d’un sanctuaire sur ton île. »

Lust sourit encore, suavement, et s’arrêta au milieu de la rue. Elle se retourna alors vers Shykarka, et sa main caressa sa joue. Elle l’embrassa ensuite, et ce seul baiser aurait pu, chez un simple mortel, déclencher un orgasme. Elle lui sourit encore, mielleuse.

« Alors, je t’ai invité ici pour que nous en discutions… Souhaites-tu te rendre directement dans mon château ? Ou veux-tu visiter ma ville ? Tous les fantasmes que je tolère ont nature à s’exprimer ici. »

La Déesse sourit encore, laissant à Shykarka le soin de réfléchir.

[Shykarka]

Shykarka était encore un peu déstabilisée par la façon dont les choses avaient tourné. Un instant, elle était dans la chambre d’Alice en train de se faire soumettre par des tentacules, et l’instant d’après, elle était dans un monde parallèle et faisait face à la déesse de la luxure. Lust lui proposa de commencer leur rencontre par une petite marche. Elle fit apparaître des laisses dans ses mains, chacune reliée à un collier autour du cou d’Alice et d’Ayano. La dragonne devait en choisir une, et elle porta son choix sur Ayano. Elle craignait encore un peu de s’approcher d’Alice après ce qui venait de se passer.

La dragonne se mit en marche avec sa divine hôte, et elles remontèrent la route pavée jusqu’à une grande cité. Leurs deux soumises les suivaient à la trace, fermement tenues en laisse, et Shykarka fut surprise de voir qu’elles étaient si excitées qu’elles léchaient les pieds de leurs maîtresses à chaque fois qu’elles s’arrêtaient de marcher. Elle ne pensait pas voir la princesse aussi soumise après sa performance en tant que dominante. Cependant, elle fut encore plus surprise lorsqu’elle arriva dans la cité. L’endroit semblait n’avoir aucune structure, aucune organisation, et pourtant tout fonctionnait parfaitement. Il y avait des gratte-ciels, une fête foraine, des châteaux, comme si différentes époques se rejoignaient dans un même endroit. Mais surtout, tout dans cet endroit semblait être un appel au sexe. Elle s’intéressa tout particulièrement à la fontaine d’où jaillissait un liquide rosé et dans laquelle des couples s’envoyaient joyeusement en l’air.

Cet endroit est tellement… hhhmmm…

Shykarka peinait à contrôler ses envies lubriques dans cet endroit, et Lust n’arrangeait rien. Elle lui expliqua qu’elle avait des intentions purement amicales à son sujet, que son but ultime en tant que déesse était d’utiliser le sexe pour apporter la paix. Elle lui parla de Rosteria, son île, un monde inconnu des deux grandes puissances de Terra, et lui exprima son intérêt d’avoir un temple sur cette île.

« C’est donc pour cela que je suis là ? Pour en discuter ? »

La voix de la déesse était une tentation à elle seule, mais elle poussa le délice plus loin. La dragonne la vit approcher sa main de sa joue, et elle ne chercha pas à la repousser. Elle accueillit son baiser avec un grand plaisir, même si elle savait que ce contact entre leurs lèvres pourrait suffire à ce qu’elle tombe sous son emprise. Ce fut une expérience incroyable, elle sentit toute la puissance de la magie de Lust se diffuser dans ce baiser, dans le contact de leurs lèvres et de leur langue. C’était si bon qu’elle aurait voulu que ça ne cesse jamais. Et quand elles se séparèrent, la dragonne avait encore toute sa tête. La déesse des lieux lui proposa de discuter en se rendant directement dans son château, ou bien elles pouvaient visiter la ville.

« Eh bien… j’ai très envie de visiter alors… discutons en visitant. »

Shykarka regarda à ses pieds et vit le visage d’Ayano plus en détail. Elle n’avait pas fait attention au début, mais elle vit que ses pupilles avaient viré au rose, preuve de l’action d’une redoutable magie. Elle ne se contentait plus de lécher les pieds de sa maîtresse, elle remontait peu à peu le long de ses cuisses pour aller trouver sa vulve. La dragonne l’arrêta avant qu’elle ne puisse l’atteindre.

« Du calme petite chienne. Tu pourras t’amuser… mais pas tout de suite. »

La déesse invitée se leva et suivit la déesse hôte qui lui parla de toutes les merveilles que renfermaient cette dimension. Tous les fantasmes dont elle tolérait l’existence avaient des lieux dédiés à leur expression, depuis les amateurs de SM jusqu’aux hommes aimant porter de la lingerie, en passant par les fans de gang-bang et autres fétichistes. Partout où elle allait, la dragonne voyait une forme intense de l’expression du plaisir charnel.

« Je dois dire, chère déesse Lust, que cet endroit est incroyable. Vous êtes sans aucun doute… aaahhh… une déesse très aimée. »

Et au milieu de leur visite, elles échangeaient sur la possibilité de créer un temple de Lust à Rosteria.

« Honnêtement je dois vous dire… hhhmmm… je me vois mal accueillir une autre déesse… ooohhh… sur mon île. »

Sa voix était entrecoupée de soupirs d’excitation qu’elle n’arrivait pas à retenir.

« Je vous explique : les gens qui vivent sur mon île… hhhmmm… ont passé des années à se battre. Je n’ai réussi à les faire vivre en paix… aaahhh… qu’en les menaçant avec ma puissance, et j’ai établi une indiscutable autorité. Si une autre déesse arrivait… ooohhh… je perdrais mon influence, et certains pourraient être tentés... aaahhh… de faire repartir les conflits. »

Shykarka avait toujours réussi à contrôler les instincts sauvages des différents pays de Rosteria en faisant office de force de dissuasion, un peu comme la bombe atomique avec les humains. Mais si une autre déesse arrivait et qu’elle ralliait des fidèles à sa cause, peut-être n’auraient-ils plus peur de la première déesse et qu’ils se remettraient en guerre. Cependant, Lust n’avait pas l’air d’une déesse qui aimait alimenter les conflits, elle préférait sans doute encourager ses fidèles à évacuer leurs pulsions dans une bonne orgie. La dragonne était donc partagée à l’idée de l’accueillir chez elle.

Peut-être qu’une autre séance tentaculaire suffirait à la convaincre.