The Multiversity

[Valeria]

Le Centre scientifique. Gloire à la Nation. Et au peuple. Nombreux étaient les galas organisés en ces lieux afin de promouvoir les nouvelles avancées technologiques, que ce soient sur des plans purement scientifiques ou militaires. Les deux principales raisons de faire des recherches dans cette magnifique dictature militaire.

Ce soir n’était pas de nature à faire manquer les habitudes. Une grande fête avait été organisée pour la promotion d’un nouveau système de détection infrarouge. Il avait été testé sur des lunettes. L’idée était de faire d’offrir à celles-ci la puissance de jumelles. Tout en la couplant au système révolutionnaire qui permettrait de détecter les ennemis malgré pratiquement tout obstacle entre eux. Un mur, une paroi métallique, une colline peut-être, les tests finaux détermineraient les progrès qui étaient encore possibles, mais c’était d’ores et déjà une réussite qu’il fallait fêter en grande pompe alors que la production de la version 1.0 allait débuter.

La famille de Valeria comptait parmi la petite noblesse d’Herzeleid. Aucun relief, aucun éclat mais aucune erreur ni fausse note. Une famille moyenne, extrêmement fidèle et reconnaissante. Ce qui lui valait d’être à chaque fois invitée à ces réceptions. Pour le nombre, pour la propagande, pour… tout ce qu’il était possible de trouver de positif pour le régime. Généralement, c’étaient Gunther et Lewinda Lieberhart qui les honoraient. Agés d’une cinquantaine d’années, c’étaient de vieux adeptes de Valeria, qui maintenaient en Herzeleid une illusion de présence et un certain statut social pour le cas où Valeria voudrait venir y faire des affaires. Ils étaient également une possibilité pour elle de venir régulièrement sans avoir à trop se tracasser des Portails.

Depuis sa rencontre avec Camille Lovegood, Valeria avait connu un net regain d’intérêt pour Herzeleid. Elle avait mis ses affaires en ordre sur Terre et décidé de venir vivre quelques temps auprès de sa nouvelle protégée. C’est ainsi que tout naturellement elle fit son entrée dans la réception en tant que nièce du couple Lieberhart dont elle était l’héritière. Elle fit son entrée dans la grande salle de bal située directement en face de la majestueuse entrée, par-delà le hall de marbre aux colonnades veinées d’or et dont la double porte s’ouvrait sous le balcon du premier étage qu’on rejoignait par deux immenses escaliers qui le flanquaient de part et d’autres.

Comme les colonnades qui jalonnaient le hall, les rampes étaient également en marbre blanc rehaussé d’or, toutes sculptées de motifs élégants à la gloire de la Nation.

Elle laissa son ample manteau de fourrure noir ainsi que son chapeau et ses gants à l’attention d’un valet à l’entrée, dévoilant une magnifique robe de soirée verte relativement sobre, rehaussée de seules boucles d’oreilles d’argent ornant ses oreilles dégagées de sa chevelure de jais par une coiffure élégante qui laissait son cou et sa nuque exposés aux regards et s’avança dans la société avec aisance à la suite de son oncle et sa tante. Ceux-ci lui présentèrent plusieurs notables auxquels elle prêta une attention de façade, cherchant du regard celle qu’elle attendait.

Elle la repéra bientôt, occupée à discuter avec une Générale en uniforme strict arborant sur le torse de multiples décorations. La Générale Tanya Von Degurechaff lui apprit Gunther, une éminence très proche de la Führerin Liddell, responsable de la Propagande. Tout un programme…

Elle prit deux coupes de champagne sur un plateau qu’un serveur diligent portait à cet effet et se dirigea vers Camille, détaillant au passage sa tenue et s’absorbant déjà dans la contemplation de sa plastique rêvée. La jeune femme devait l’avoir senti venir, car elle se retourna alors qu’elle n’était plus qu’à trois pas. Valeria lui sourit.

« Comtesse Lovegood, quel plaisir ! »

Elle lui tendit l’une des coupes qu’elle tenait en main.

[Camille C. Lovegood]

La grossesse se passait plutôt bien pour Camille. Un joyeux démon était en train de naître dans son ventre, le fils d’elle et de la succube Valéria. Après l’avoir magnifiquement baisé, celle-ci était repartie, annonçant à Camille qu’elle la reverrait d’ici deux mois. Comme à son habitude, Camille n’avait pas chômé. Elle avait multiplié les alliances, renforcé la position des Lovegood au sein d’Herzeleid. Camille ne travaillait maintenant plus uniquement pour elle-même, mais aussi pour son bébé… Un bébé dont la grossesse rendait Camille très gourmande sur le plan sexuel. Elle portait l’enfant d’une succube, après tout ! Un tel enfant avait besoin qu’on le nourrisse. Camille avait donc aussi passé ces deux mois à faire joyeusement l’amour, et, ce soir, elle se tenait à une réception organisée au sein de la capitale, dans un grand manoir, pour célébrer une nouvelle innovation technologique. L’idée était surtout de faire application de la propagande impériale autour d’une invention quelconque, afin de mettre en avant le savoir-faire herzelois. Camille ne savait même pas trop ce qu’on promouvait aujourd’hui, et elle s’en fichait un peu. C’était surtout l’occasion de se faire bien voir et d’entretenir des relations.

Camille était occupée à converser lorsqu’elle sentit une présence bien familière. Elle se retourna alors, et son regard s’illumina en voyant une femme qui se rapprochait. Aucun doute possible, c’était bien elle… Valéria ! Camille se pinça les lèvres en la regardant, se désintéressant alors de tout le reste. Il était pour elle impossible d’oublier son invocation réussie. Valéria, cette puissante succube, l’avait enfanté, jouissant furieusement en elle, jusqu’à laisser Camille dans un état épileptique, proche du coma. Elle était surtout partie avec la promesse de revenir, revenir pour former Camille, pour l’éduquer, pour faire d’elle son apprentie…

« Dame Valéria, le plaisir est très largement partagé ! » répondit Camille avec un charmant sourire.

Elle trinqua avec la femme, et avala une gorgée d’alcool. La simple vue de Valéria suffisait à la stimuler, rappelant à Camille ses soifs régulières. Portant sa traditionnelle robe de soirée noire, elle essayait toutefois de garder bonne figure, au moins en public.

« Vous m’avez manqué… Maîtresse » rajouta-t-elle alors, comme pour signifier à Valéria qu’elle n’avait rien oublié de leurs précédents engagements.

[Valeria]

La beauté de Camille était très grande dès le départ, mais Valeria fut frappée par un éclat nouveau, un rayonnement qu’elle n’avait pas remarqué avant. La maternité à venir la rendait encore plus irrésistible. Son teint, son regard, l’éclat nouveau de cette vie en elle lui donnaient un boost de charme et de beauté qui pouvait de très dangereux s’avérer fatal à bien des proies. Sans parler de ses courbes qui, forcément, gagnaient en volupté.

Valeria pouvait sentir émaner d’elle un désir sexuel exacerbé. Quoi de plus naturel avec un demi-succube en train de grandir dans son ventre ?

Elle nota avec un plaisir certain l’éclat qui s’alluma dans le regard de la Comtesse quand elle la reconnut. Il était clair qu’elle venait d’éclipser tout autre intérêt. Elle était le centre de l’univers révélé à elle. Malgré le passage des siècles, cette ancienne pulsion humaine de se sentir aimée et désirée et de le voir aussi fermement ancré dans le regard de son amante restait grisante.

En dehors de ces émotions visibles pour un spectateur attentif, en bonne Comtesse mondaine, Camille sourit et prit gracieusement le verre offert pour le porter à ses lèvres carmines si évocatrices de plaisirs intenses.

« Dame Valéria, le plaisir est très largement partagé ! »

Elles trinquèrent et le succube lui caressa le visage du regard, promesse de plaisirs à venir. Les rares convives autour d’elles purent sentir leur complicité tant celle-ci était criante. Rien de plus à faire, Camille et Valeria venait de se marquer l’une l’autre devant la haute société. Le bruit se répandrait comme une traînée de poudre étant donné la réputation de la Comtesse. Le succube allait en profiter et connaître une hausse de popularité bienvenue dans l’esprit de sa réintégration active dans le gratin herzelien.

Le regard descendit sur la gorge puis la poitrine de Camille. Celle-ci avait accéléré le rythme de ses soulèvements, signe de l’excitation qui venait de s’emparer de la belle humaine.

« Vous m’avez manqué… Maîtresse. »

Ce petit mot ajouté pour bien signifier à Valeria tout ce qui était resté en suspens entre elles. Le succube sourit, un sourire infiniment craquant dans lequel elle mit une promesse de luxure éhontée. C’était si subtil, si dirigé, que personne ne put s’en rendre compte sauf sa future apprentie. Elle pouvait sentir les émanations de désir qui pulsaient de Camille comme autant de cris de détresse.

« J’ai moi aussi beaucoup pensé à vous… Tout ce qui est resté en suspens va trouver son accomplissement dans les prochains jours. Nous ne pouvons pas quitter ainsi cette belle réception sans provoquer des commérages inopinés. »

Elle employa bizarrement le vouvoiement, comme si elle ne voulait pas que les oreilles remarquent leur grande proximité. Un langage amusant car totalement en contradiction avec celui de leurs corps. Elle regarda alentours. La salle était magnifique, bondée. Et tout autour, de nombreux coins et recoins, pièces, dépendances… sans parler des étages.

« J’aimerais ce soir que vous me présentiez à ces invités de haut rang, notamment cette Générale devenue Reichminister avec laquelle vous vous entreteniez il y a quelques instants. Mais peut-être avant connaitriez-vous un endroit où nous pourrions ne fut-ce qu’un peu nous saluer comme il se doit ? »

Un discours aussi direct que celui que sa vue avait provoqué dans le bas-ventre de Camille.  Dire que l’humaine avait manqué au succube aurait peut-être été exagéré, mais les projets émis, la soirée de stupre à laquelle elles s’étaient adonnées, les appétits éhontément amoraux de l’humaine et la perspective d’avoir trouvé une apprentie digne de ce nom n’avaient que peu déserté la conscience « consciente » du succube. Ces projets la mettaient en joie. Cela faisait des années qu’elle n’avait pas été stimulée ainsi. Ce qui se traduisait notamment par une montée intense d’un désir déjà perpétuellement à son maximum.

Elle se pencha pour souffler à son oreille.

« Contempler la vie se dérouler dans la salle et le hall depuis un étage plongé dans l’obscurité tout en jouissant réciproquement de nos corps me paraît une belle parenthèse dans cette importante soirée. »

Cette fois, Camille devrait se montrer silencieuse dans le plaisir. Elle aurait tout le temps de s’égosiller lorsque la nuit serait bien plus avancée…

[Camille C. Lovegood]

Revoir Valeria était un pur régal pour Camille, qui se retenait pour ne pas perdre contenance. C’était la femme qui, non seulement l’avait rendue enceinte, mais lui avait aussi promis d’en faire son élève, sa disciple. Tout cela, Camille l’avait accepté, car c’était la promesse d’une vie meilleure, une vie où elle serait plus puissante… Et ça, la puissance, ça ne pouvait que lui parler. Camille en voulait toujours plus, car elle était ambitieuse. Elle avait vu avec Valeria l’opportunité de pouvoir s’élever… Et, au-delà de ça, la succube était tout simplement bonne. En croisant son regard, Camille sut que Valeria se languissait aussi d’elle, et cela ne pouvait que l’exciter. Elle frémit doucement, tandis que Valeria se rapprocha d’elle, et répondit à sa discrète invitation en lui demandant de lui faire la visite des lieux… Et en commençant par un coin isolé à l’étage, dans l’obscurité. Camille sourit doucement.

« Je devrais pouvoir trouver un endroit comme cela… Maîtresse. »

Camille n’avait pas oublié son serment, et, pendant ces deux mois, elle avait continué à se renseigner sur les Démons. Comme elle avait réussi à en invoquer une, elle avait poursuivi la lecture des livres de la bibliothèque familiale, comprenant que ceux-ci n’étaient pas complètement délirants. Elle avait ainsi appris que les Démons et les Anges étaient à l’origine les serviteurs des Dieux, mais qu’un schisme avait éclaté, une guerre terrifiante, un grand conflit ayant opposé Anges et Démons. Le Grand Conflit s’était terminé de la pire des manières, avec la trahison de plusieurs Anges sous la houlette de Lucifer, qui était devenu le nouveau Satan. Un pacte avait été conclu, un traité prévoyant une paix fragile, reposant sur le principe de non-intervention des Démons et des Anges dans les Plans Intermédiaires, les plans où vivaient des gens comme Camille. Mais rien n’interdisait aux humains d’invoquer les Démons ou les Anges, comme Camille l’avait fait.

Sa main attrapa celle de Valeria, et elle lui sourit encore, avant de rejoindre une porte, et grimpa un escalier.

« Il y a plusieurs Ministres à cette réception, confirma Camille, mais pas la Führerin. Elle sort rarement de son palais. Je n’ai d’ailleurs pas eu la chance de la voir une seule fois depuis notre dernière rencontre, Maîtresse. »

Elles continuèrent à grimper, jusqu’à rejoindre un couloir plongé dans la pénombre. Au cœur de la réception, il y avait un grand hall, là où on avait installé le banquet, une mezzanine, et, plus haut encore, une verrière, avec quelques balcons intérieurs permettant de voir tout le hall. C’est vers l’un de ce balcon que Camille se rendit, en compagnie de sa Maîtresse. Elles pouvaient entendre les bruits des convives en contrebas. Camille s’agrippa sur le rebord, observant la scène en contrebas, avant de se retourner vers Valeria, se pinçant les lèvres.

« Je suis toute à vous, Maîtresse… » soupira-t-elle doucement.

[Valeria]

« Je devrais pouvoir trouver un endroit comme cela… Maîtresse. »

Maîtresse. Elle adorait se faire appeler ainsi. Mais pas toujours. Cependant, ce mot prononcé par ces lèvres-là avait une saveur dont elle savait qu’elle ne serait que très difficilement rassasiée, voire jamais.

Ce genre de discours était tout à fait ce que voulait entendre le succube. Discrète et docile, elle apprécia ce côté de Camille. La femme avait bien du mal à contenir ses sens qui menaçaient de la trahir. Autant assouvir ceux-ci pour une petite partie. D’autant plus qu’elle-même avait attendu ces retrouvailles avec impatience. Elle en avait même rêvé et les avait fantasmées maintes fois, jouissant du corps de la Comtesse autant que de son âme, parfois seule, parfois dans les profondeurs d’une bouche, d’un ventre ou d’un cul… Deux mois ! C’était si long. Et si court.

Surtout pour elle qui avait hâte de concrétiser ce marché et prendre la jeune femme sous son aile.

Le regard de Camille avait une intensité nouvelle, son désir, sa passion et sa soumission bien présentes mais également une forme de maturité que Valeria n’identifia pas. Peut-être était-ce dû à sa future maternité ? Les femmes évoluaient terriblement une fois leur premier enfant en gestation.

La main de Valeria s’égara discrètement sur le ventre gravide dont l’arrondissement n’était pas encore visible. C’était le meilleur moment. Celui où la femme n’était pas encore encombrée par la difformité de la proche délivrance.

La main de Camille se posa sur la sienne, la prit. Elles échangèrent un sourire puis la Comtesse poussa une porte et l’emmena à sa suite. Elles gravirent un escalier. Le succube admira le dos nu de la Comtesse, sa chute de reins, le tombé de sa robe sur ses fesses. Elle était sublime. Son désir brûla d’une intensité que leur escapade ne pourrait assouvir. Il faudrait s’en contenter pour le moment, d’autres impératifs devaient trouver leur épilogue avant de se vautrer dans le stupre jusqu’à satiété.

« Il y a plusieurs Ministres à cette réception, mais pas la Führerin. Elle sort rarement de son palais. Je n’ai d’ailleurs pas eu la chance de la voir une seule fois depuis notre dernière rencontre, Maîtresse.
- J’aimerais que tu me la présentes lorsque l’occasion se présentera. Ce soir, ce sont les éminences de la soirée que je voudrais rencontrer. Ma couverture est bonne, mais en sommeil parce que de nombreuses années se sont écoulées depuis ma dernière action importante ici. Il faut que je remette aux avant-postes ma famille, mon nom et ma personne, évidemment. A tes côtés, ce devrait être chose aisée. »

Camille l’emmena d’étage en étage dans une pénombre de plus en plus dense, leurs pieds laissant derrière elles des claquements discrets de talons sur le marbre des marches. Bientôt, les bruits de la réception se firent ténus. Elles avaient atteint un palier qui donnait sur plusieurs balcons noyés de ténèbres, le tout ouvert sur la grande entrée, la mezzanine et la salle de réception en contrebas. Seule ici se manifestait la lumière des étoiles à travers l’immense verrière qui faisait office de puits de lumière en journée. Mais ce soir, la nuit était capricieuse et les nuages plus présents que la lumière de la lune.

Camille l’emmena jusqu’à un de ces balcons, jeta un œil en contrebas. Valeria l’imita et fut satisfaite de ce qu’elle vit.

« Je suis toute à vous, Maîtresse… »

Un soupir, un aveu, une demande… tout à la fois. Sa poitrine se soulevait trop rapidement. Valeria regarda les lèvres que la jeune femme se mordait inconsciemment. Elle s’avança, l’enlaça et la fixa un court instant. Une éternité.

Elle lui offrit son désir dans ce regard intense et sut à la réponse muette de ces yeux clairs que celui de la femme venait d’exploser dans son ventre. Elle sourit. Un sourire à la fois tendre et affamé. Leurs lèvres s’unirent, leurs bouches s’ouvrirent, leurs langues se mêlèrent et leurs peaux se mirent à frissonner à l’unisson.

La bouche de Valeria quitta relativement vite celle de son amante pour se concentrer sur sa gorge. Cette peau pâle l’appelait irrésistiblement. D’un geste précis, elle fit glisser les lanières sur les épaules de Camille et sa robe tomba au sol, révélant son corps parfait et des dessous qui firent bouillir ses sens.

Reculant d’un pas, puis deux, Valeria contempla sa future élève et lui offrit un compliment aussi rare que sincère.

« Tu es… diaboliquement magnifique… »

D’un claquement de doigts, elle dématérialisa sa robe pour la rematérialiser au sol, se révélant elle aussi en sous-vêtements face à la belle herzelienne. Comme celle de Camille, sa robe ne lui permettait pas de soutien-gorge, aussi sa poitrine nue pointait-elle vers son amante avec l’urgence arrogante d’un appel de détresse.

« J’ai rêvé de ce moment, de ton cul si parfait… »

Sa culotte n’était qu’un décor, son érection en saillait totalement. Elle était un hommage visuel vibrant à son amante, mais aussi un défi. Sa taille n’était pas pour tous les corps, loin de là. Camille l’avait déjà domptée. Elle s’avança à nouveau, l’enlaça et l’embrassa avidement tandis que sa queue se logeait dans l’écrin de leurs ventres, les maculant légèrement d’un présperme prometteur.

[Camille C. Lovegood]

Sous sa robe, Camille ne portait ni soutien-gorge, ni corset ni guêpière, simplement une courte culotte noire échancrée installée autour de lanières, un élégant et érotique harnais. Cela ne pouvait qu’exciter Valeria, qui semblait particulièrement ravie de revoir Camille. C’était en tout cas la preuve que leur rencontre n’avait pas été anodine. Camille avait souvent hésité à l’invoquer de nouveau, mais c’était elle qui avait imposé ce délai de deux mois. Camille y avait vu une épreuve, quelque chose qu’elle devait réussir à tout prix pour montrer à Valeria son obéissance. Camille avait donc tenu, mais elle avait bien senti, à la manière dont Valeria s’appuyait contre elle, caressait son ventre, que la succube en voulait davantage, et qu’elle se languissait du corps de sa petite poupée. Alors, forcément, la Comtesse en était toute excitée. Et là, sur ce balcon suspendu, Valeria se rapprocha d’elle. Les deux femmes s’embrassèrent avec appétit, Camille en mouillant rapidement sa culotte. Sa main gantée se serra sur les cheveux de Valeria, caressant sa nuque, son autre main s’appuyant sur son épaule. Valeria maintint avec plaisir le contact, prolongeant longuement le baiser. Elle décala ensuite ses lèvres, et embrassa la Comtesse dans le creux du cou, faisant doucement soupirer cette dernière.

« Haaa, Valeria… Hmmm… ! »

Le contact savoureux des lèvres de Valeria la rendait fébrile, toute chose ! Elle sentit alors les mains de Valeria tirer sur les bretelles de sa robe, et celle-ci tomba à ses pieds. Sous celle-ci, le corps nu de Camille s’exhibait outrageusement, à l’exception de cette culotte aristocratique. Valeria usa encore de sa magie pour enlever sa robe, révélant sous sa robe des sous-vêtements très élégants, une lingerie fine avec un porte-jarretelles… Et une belle queue qui pointait au milieu de sa culotte, comme si celle-ci avait été ouverte en deux. En la voyant, les joues de Camille s’empourprèrent, et le désir éclata dans ses yeux, bien visible. C’était cette queue qui l’avait rendue enceinte… Une telle verge se devait d’être honorée, d’être aimée et révérée ! Valeria lui avoua avoir « rêvé » de ce moment, et Camille la pensait sincère, ce qui lui amenait à se demander si la démone ne voyait pas en elle davantage qu’une simple amante ou apprentie.

Camille n’eut toutefois pas l’occasion de l’interroger, car Valeria se rua vers elle, et l’embrassa avec appétit. Sa langue s’enfonça dans sa bouche, et Camille soupira doucement, sentant la verge de Valeria heurter son ventre, glissant sur son nombril, puis sur son harnais. Camille répondit avec appétit à ce baiser, et posa sa main sur les fesses de Valeria, en pressant une avec énergie, bien décidée à lui rappeler qu’elle n’était pas qu’une simple poupée inerte.

« Vous aussi, Maîtresse… J’ai pensé tous les jours à vous, à votre grosse queue, à vous en train de me baiser avec force… »

La Comtesse soupirait doucement, excitée comme il faut, et désireuse de sentir sa partenaire la prendre…

[Valeria]

Prête. Camille était prête. Alors que la bouche de Valeria s’égarait dans sa gorge, elle sentit la réaction de son épiderme, le frémissement de son corps. La volupté de ce corps offert et frémissant de désir était illustrée par l’odeur subtile de son intimité suintante qui déjà humidifiait ses délicieux dessous.

Valeria fit tomber sa robe, recule de deux pas pour faire de même en admirant le corps irrésistible de la Comtesse.

Le regard de celle-ci fondit quand il se posa sur sa queue dressée, hommage vibrant à l’humaine. Elle rougit et le succube sourit. Elle effaça les deux pas, l’enlaça, l’embrassa à nouveau, son sexe emprisonné entre leurs ventres aussi satinés que chauds et accueillants.

Le vit caressa celles-ci, les explora, les marqua d’un délicieux présperme annonciateur de félicités à venir.

Camille  empoigna une fesse de sa Maîtresse, la pressa fortement, soudant leurs bassins un instant.

« Vous aussi, Maîtresse… J’ai pensé tous les jours à vous, à votre grosse queue, à vous en train de me baiser avec force… »

Un claquement de doigts, plus de culottes pour les gêner. Valeria prit sa queue en mains et commença à jouer du gland contre le clitoris palpitant, s’humidifiant pour la suite. Bien vite, elle fit coulisser toute la longueur de son membre entre les lèvres de Camille, toujours sans la prendre, profitant uniquement de son désir humide et s’en imprégnant.

« Oh Camille… Notre vie va être fabuleuse… »

Sans prévenir, elle retourna la Comtesse sur la balustrade et se présenta à son anus parfaitement serré, nullement prêt pour l’occasion. D’un geste sûr, elle bascula la jeune femme, écarta une fesse tout en la maintenant penchée de l’autre main.

« Ca fait longtemps que j’attends ce moment. Mais depuis que j’ai revu ta chute de reins dans cette robe divine il y a quelques minutes, il me faut ton cul. Tout de suite. Ce n’est ni négociable, ni postposable. Et on a dit en silence… »

Elle cracha sur son gland puis, sans plus attendre, viola la rondelle parfaite de son amante, de la mère de son futur enfant, de sa future apprentie, sa future fille adoptive peut-être, sa future épouse peut-être aussi. Peu importait. Tous ces futurs attendraient. Maintenant, le présent exigeait une destruction aussi totale que jouissive de ce cul qui criait famine comme jamais, comme Camille l’avait si bien dit à peine un instant plus tôt.

Elle s’enfonça totalement en trois coups puissants, aussi attentionnés que possible sous l’emprise d’un tel désir. Si elle ne l’avait pas retenue, Camille aurait basculé par-dessus la rambarde. Elle se mit à la besogner lentement et profondément, dégustant littéralement toutes ces sensations intenses qui l’assaillaient alors que le corps de son amante peinait à lui faire place.

« J’aime quand tu m’appelles Maîtresse. J’ai aussi beaucoup aimé entendre ta bouche prononcer mon prénom… »

Elle posa une main sur le ventre gravide de Camille, l’autre sur son clitoris puis diffusa une légère dose de pouvoir. Elle savait que la Comtesse allait jouir comme une folle. Elle espérait que cette dose serait suffisante pour faire couler sa cyprine le long de ses jambes. Elle avait fantasmé de la voir ainsi se vider au point de remplir ses chaussures. Impossible pour quiconque d’autre qu’un succube, avec l’amante appropriée. Elle pensait que Camille pouvait être cette amante. Celle avec laquelle la longue liste de fantasmes encore à réaliser pourrait se raccourcir quelque peu. La seconde dose de pouvoir était pour l’enfant. Autant l’habituer dès le début. Il serait succube lui aussi. Et le cibler provoquerait aussi des sensations inédites chez sa mère.

Valeria était curieuse autant qu’insatiable…

[Camille C. Lovegood]

Camille se sentait fondre à nouveau quand la succube, usant de ses pouvoirs, la délesta de sa culotte, et déploya sa puissante verge. Cette verge dont elle était accroc, cette verge qui avait fait fleurir la vie dans son ventre… Cette verge appartenant à cette femme dont elle avait juré fidélité et loyauté. Patriote, Camille l’était assurément, mais la Comtesse était avant tout une femme avide de pouvoir, très ambitieuse. Les Lovegood formaient une famille très ancienne, une famille qui parlait souvent des temps anciens, avant la Guerre du Cristal, quand la magie était encore présente de manière très importante sur leur monde. La magie existait encore au Tekworld, ce dont Camille avait après tout été témoin en invoquant Valeria… Mais cette magie était désormais beaucoup moins puissante. Ce n’était pas celle qu’on trouvait sur Terra. Camille se voyait-elle se limiter simplement à Herzeleid ? L’ambition de la belle Comtesse était très élevée, suffisamment pour avoir envie de s’élever, et, depuis qu’elle s’était rapprochée d’une puissante succube, cette soif de pouvoir la titillait encore plus. Elle frémit donc quand Valeria se rapprocha d’elle. Sûre d’elle, sûre de son effet, Valeria la retourna, et la poussa contre la balustrade. Le haut du corps de Camille bascula légèrement en avant, et elle s’agrippa au garde-fou. En contrebas, on pouvait voir les convives. Elles étaient proches de la verrière. D’ici, elles n’entendaient qu’un vague brouhaha émanant du rez-de-chaussée, auquel Camille ne prêta aucune attention, surtout lorsqu’elle sentit la main ferme de Valeria se saisir de son postérieur.

« Han… »

Les délicieuses joues de Camille s’empourprèrent, et elle sentit cette vague l’envahir. Elle sentit sa respiration s’intensifier, se compliquer, tandis que son corps commençait à devenir fébrile. Valeria se lovait dans son dos, et Camille se pinça les lèvres en sentant sa puissante verge caresser ses fesses. Elle n’allait quand même pas… Comme ça, sans préparation ? Camille était endurante, certes, mais…

« Haaaargh… !! »

En silence… EN SILENCE ! C’était clairement plus facile à dire qu’à faire ! Camille cracha sa salive, et celle-ci tomba sur l’épaule d’un homme en contrebas. Il sursauta en levant la tête, mais ne vit rien de particulier. Camille, elle, sentit un éclair de douleur foudroyant la traverser. Elle ferma les yeux, les rouvrit, et, quand Valeria commença à se reculer, des larmes coulèrent. La douleur explosa en elle, et Valeria s’enfonça encore, remontant dans son fondement. En quelques coups de reins, elle dilata le fondement de sa partenaire, s’enfonçant en elle jusqu’à la garde. Camille en tira la langue, les yeux écarquillés. Elle ne put même pas crier, car cette vague étouffa tout en elle, la réduisant magistralement au silence. Valeria lui fit alors remarquer qu’elle aimait bien que Camille l’appelle « Maîtresse », tout en caressant son sexe avec l’une de ses mains.

Le résultat fut presque immédiat : la mouille de Camille jaillit. Face à ce mélange de sexe intensif et de magie rose, la jeune Comtesse ne pouvait pas lutter. Elle jouit donc avec appétit, répandant sa mouille le long de ses cuisses. Ce fut un magnifique orgasme, très intense, même si son corps tout entier se focalisait sur cette sodomie brutale. Elle savait que Valeria devait utiliser de sa magie. Et, tandis que Camille arrivait plus ou moins à reprendre ses esprits, à reconstituer les fragments éclatés de sa tête, elle réussit, entre plusieurs soupirs, à bredouiller un seul mot, un mot très évocateur, qui se suffisait à lui-même :

« Maî-Maîtresse, haaaa… »

[Valeria]

Docile. Soumise même. Ces mots semblaient tellement inappropriés quand on pensait à Camille. C’est pourtant de cette manière qu’elle agissait face à Valeria. Lorsqu’elle se fit basculer sur le garde-fou, elle rougit, sa jambe se releva comme celle d’une pucelle. Son excitation grimpa en flèche quand elle se fit palper les fesses.

Valeria adorait son attitude.

La sodomie allait être intense et douloureuse. Ca allait être délicieux. Ces fesses criaient leur faim. Ca tombait bien, le succube avait faim d’elles.

« Haaaargh… !! »

Camille cracha sans le vouloir tant la pénétration la surprit et l’ouvrit. Elle chercha à se reprendre en se rappelant que le silence était requis. C’était difficile, mais quand, après avoir pris un peu de recul, le succube prit finalement totalement possession d’elle en deux coups de reins puissants, elle fut tellement estomaquée que son souffle en fut totalement coupé.

Val lui attrapa les cheveux, tira sa tête en arrière. Elle voulait voir son expression. Elle ne fut pas déçue. Les yeux hagards, des larmes en coulant, la bouche ouverte, langue sortie et bavante, une expression terriblement intense de plaisir et de douleur mêlés. Pour un peu, elle lui aurait rempli le cul sur-le-champ.

Le cri de Camille était muet. Val lui caressa la gorge de sa main libre, glissa délicatement sur sa peau, enveloppa un sein. Elle se mit à la chevaucher sans merci. Sa queue raclait ses parois anales, les forçait, les éprouvait, dilatait son sphincter et son intestin avec entrain. Elle laissa filtrer un peu de présperme, afin que la douleur de Camille soit quelque peu atténuée. Elle voulait la combler autant que la remplir, elle voulait jouir à outrance de son corps magnifique et recommencer encore et encore.

« Maî-Maîtresse, haaaa… »

Quelle volonté ! Admirative devant une telle femme, Val n’attendit que peu pour déclencher le second orgasme, terriblement mérité, la main toujours posée sur son bas-ventre. Elle se mit à masturber son clitoris que la douleur avait fait gonfler encore plus rapidement que prévu.

La cyprine dégoulinait le long de ses jambes, le bruit trempé des doigts jouant dedans crevait le silence tout comme le bruit de leurs peaux à chaque ahan qui voyait le bassin de  Valeria claquer les fesses rougies.

Lubrifier son cul était désormais une nécessité si elle ne voulait pas l’irriter pour plusieurs jours. Elle embrassa la joue de Camille, la lécha, mordilla son lobe d’oreille et se laissa aller. Le foutre éclata dans son cul avec une force étonnante. A aucun moment lors de leur première rencontre Camille n’avait eu à encaisser un tel plaisir de la part du succube. Val s’arc-bouta en grognant, totalement concentrée sur son plaisir et sa libération. Pendant un moment suspendu, Camille fut livrée à elle-même alors que le sperme affluait en elle, la remplissait avec la violence d’une lame de fond. Il était épais, crémeux, abondant, brûlant. Il s’insinuait partout, forçait le corps à l’accepter malgré le fait qu’il n’y ait plus de place.

Valeria lui mordit l’épaule à sang. Une perte de contrôle inhabituelle. Camille avait vraiment quelque chose en plus, cela faisait des siècles qu’elle attendait quelqu’un comme elle…

[Camille C. Lovegood]

Camille était subjuguée, totalement écrasée par la patte incroyable de Valeria. Sa puissante succube, sa belle et forte Maîtresse, la prenait avec une force incroyable, renversante. Camille aimait se faire puissamment baiser, elle n’aimait le sexe que quand elle en crachait ses poumons, qu’elle finissait courbaturée, et qu’elle en était rendue à demander grâce. Là, oui, là, le sexe devenait divin, jouissif à souhait ! Et c’était précisément ce qu’elle ressentait avec Valeria. La succube avait trahi son impatience, et, partant, son désir pour elle. La Comtesse se sentait évidemment honorée de savoir qu’elle était le centre de toutes les attentions de Valeria, et que l’inflexible démone l’appréciait… Sans doute plus que de raison. Comment expliquer autrement cet amour brutal, ce sexe violent hardcore ? Elle lui avait perforé le cul avec passion, et Camille en avait des larmes aux yeux. Elle reprit son souffle, lentement, sentant Valeria s’écraser contre elle, son corps soyeux et chaud heurtant le sien, ses mains venant palper ses zones intimes.

« Hmmm… Haaaa… »

Parler était très difficile pour Camille ! Elle était après tout une puissante verge nichée dans son cul. Un tel membre ne pouvait guère laisser indifférent, et Valeria poursuivit son office, s’évertuant à la faire jouir… Et flatta le fessier de Camille d’une jouissance explosive. Le sperme afflua massivement, et Camille ferma les yeux, poussant un sifflement aigu. Elle ne touchait même plus le sol, soulevée par le corps de Valeria et par son vit monstrueux. Ses pieds effleuraient le sol, et elle la sentit se vider, par à-coups, sa queue expulsant d’épaisses quantités de foutre. Le sperme remonta en elle, venant la remplir, et Camille commença à déglutir. Ses mains glissèrent sur le garde-fou, et elle se réceptionna ensuite, serrant ses doigts gantés dessus…

…Et Valeria la mordit brusquement à l’épaule. Camille déglutit alors, sentant la douleur éclater en elle.

« Haaa… !! »

Elle avait hurlé, cette fois. La douleur, vive et inhabituelle, la surprit. Elle retrouva le contact du sol avec ses pieds, et se retourna. Ses jambes tremblaient, et elle dut s’adosser contre le garde-fou. Elle constata ensuite que du sang coulait de son épaule. Ce geste la surprit. Pourquoi la mordre ? Elle observa l’intéressée, curieuse.

« Qu’ai-je fait de mal, Maîtresse… Pourquoi me mordre comme ça ? »

Camille n’était qu’une humaine, elle n’avait pas encore une résistance surnaturelle aux morsures !

[Valeria]

Camille jouit fortement. Son esprit n’émettait plus que de puissantes vagues orgasmiques qui nourrissaient délicieusement le succube. Car si le plaisir d’un amant lui octroyait son repas, un plaisir tel que celui de la jeune femme, totalement dévouée et tendue vers elle, devenait un mets rare et précieux. La Comtesse ne jouissait pas que de corps, son esprit aussi partait à mille lieues dans les cieux et s’emballait tout autant si pas plus pour la belle démone.

Camille était sienne. De tout son corps, de toute son âme. Bien que le rituel n’ait pas encore eu lieu, ça ne faisait pas l’ombre d’un doute. Que Valeria ait supplanté tout ce que la belle herzelienne pût compter d’ambition et oblitéré tous ses projets pour ne tendre que vers elle n’était pas surprenant quand on la connaissait un peu.

Mais que Valeria ait elle aussi quelque peu perdu de vue le long terme au profit d’une pure et immédiate jouissance était moins habituel. Sans doute l’attente qu’elle avait eue de trouver une disciple digne d’elle avait-elle été trop longue. Plus longue que prévu, assurément, mais jamais le succube n’aurait pensé que ça lui avait manqué à ce point.

Valeria ne résista plus et se vida dans le cul divin de sa future suivante. Elle se repaissait tellement des sens de la Comtesse qu’elle s’y perdit quelque peu et céda à un instinct plus primaire encore qui la fit la mordre à sang.

« Haaa… !! »

La douleur venait de ramener la jeune femme sur terre de façon abrupte et elle se dégagea pour se retourner face à Valeria, le corps tremblant encore de plaisir mais l’esprit confus par le déroulement des événements. Elle s’adossa au garde-fou. Deux longues coulées de sang se dessinaient sur sa peau pâle et progressaient vers son sein merveilleusement galbé.

Malgré son cri, sa douleur et sa surprise, elle posa un regard curieux sur Valeria.

« Qu’ai-je fait de mal, Maîtresse… Pourquoi me mordre comme ça ? »

Le succube avait laissé ses instincts prendre le dessus sur sa raison. Il posa sur l’humaine un regard flamboyant, surnaturel. Son aura de puissance démoniaque sourdait de tout son être dont une légère mutation latente se faisait sentir.

D’une voix rauque plus grave de plusieurs octaves, cette voix qui avait conquis Camille plus encore que le joug orgasmique auquel elle l’avait soumise lors de leur précédente rencontre, Valeria répondit :

« Tu n’as rien fait de mal. Tu éveilles chez moi des envies que je pensais enfouies depuis des éons. Tu aimes que la douleur se mêle au plaisir et j’ai voulu t’offrir un nouveau panel de sensations. La sodomie brutale, tu connais déjà. Mais la cumuler avec une autre douleur est une sensation dont l’exquisité aurait dû te plaire. Je te croyais prête. Manifestement pas encore. »

Valeria fit un pas en avant, effleura l’épaule de Camille et effaça la blessure dans un léger picotement.

« Il te faudra apprendre à gérer ta surprise. Avec moi, tu le seras souvent. Et je ne veux pas que ça perturbe ce que tu seras en train de faire, quoi que ce soit. Sache cependant que tu n’as rien à craindre de moi. Je suis ta Maîtresse, ton mentor. Tu portes notre enfant. »

Pour le succube tout était dit. Il s’avança vers la rambarde, jeta un œil dans le vide. Le cri ne semblait pas avoir ameuté qui que ce soit. Il se tourna vers la Comtesse.

« D’autres questions ? »

Valeria bandait toujours comme une folle mais elle était étonnamment bien disposée. Si Camille avait encore besoin de parler, elle parlerait. Mais elles ne redescendraient pas avant que la Comtesse n’ait assouvi son désir d’elle bien plus que ça.

[Camille C. Lovegood]

Qu’on la morde, c’était quelque chose à quoi Camille s’attendait. Elle avait déjà été mordue, et elle avait déjà mordu… Mais pas à ce point. Là, Valeria n’avait pas fait « que » la mordre, elle avait plongé ses dents griffues, tranchantes, et avait fondu sur elle. Camille saignait, et elle sentait bien qu’un tel coup lui aurait pu être fatal. Avec ses dents démoniaques, Valeria pouvait sans difficulté atteindre sa carotide, et provoquer une hémorragie fatale. Camille avait donc du mal à s’expliquer le geste de la succube, que celle-ci justifia en lui expliquant avoir voulu lui faire découvrir de nouvelles sensations, et la sermonna, lui disant qu’elle devrait à l’avenir se montrer prête. Camille resta silencieuse, sourcils froncés.

*Être prête à ça ? Sauf en endurcissant ma peau auparavant, je ne vois pas comment faire…*

En caressant son épaule, Valeria effaça cette plaie superficielle, et se rapprocha ensuite du rebord. Diablement nue, elle se pencha par-dessus la balustrade, constatant que personne n’avait dû entendre ce hurlement, et rappela à Camille quelques évidences, notamment sur le fait qu’elle portait leur enfant. Cette remarque amena naturellement la main de Camille à toucher son propre ventre, là où son enfant était en train de croître. Certes, il semblait effectivement logique de se dire qu’elle n’avait rien à craindre de cette femme. Camille hocha donc la tête, et sourit alors, décidant de laisser cela sur le côté, et de l’attribuer à un emballement subit de sa partenaire. Un emballement bien compréhensible, ceci dit, qui exprimait surtout la manière dont Valeria tenait à elle. Alors, somme toute, Camille le prit plutôt bien.

Face à Valeria, elle constata vite que celle-ci n’avait pas débandé, alors, quand Valeria l’interrogea, Camille répondit de la meilleure manière qu’elle put, en souriant doucement :

« Oui, Maîtresse, une seule… »

Elle se rapprocha d’elle, et la masturba doucement, avant de poursuivre :

« …Comment vous soulager de cette tension entre vos cuisses ? »

[Valeria]

La Comtesse était finalement plus étonnée que réellement fâchée ou apeurée. Certes, si Valeria décidait de lui arracher la gorge d’un coup de dents, elle pourrait le faire, mais les explications fournies – et l’endroit mordu, totalement bénin – achevèrent de faire cesser les questionnements qui étaient nés dans son esprit.

Valeria pouvait voir sur son visage les expressions adorables se succéder tandis que son esprit carburait à toute allure. Elle adora celle qui acheva le processus, une forme de satisfaction flattée. La mention de sa grossesse avait provoqué ce geste maternel, cette caresse inconsciente de son ventre gravide, et le succube aimait particulièrement ça. Camille était d’une beauté à couper le souffle.

Elle sourit alors et s’avança jusqu’à elle, à nouveau aguicheuse, tout en répondant à la dernière question de Valeria, restée en suspens le temps de sa réflexion.

« Oui, Maîtresse, une seule… »

Sa main se posa sur la monstrueuse queue tendue de la démone qui apprécia sa douceur et sa fraîcheur. Elle l’agrippa et imprima un lent mouvement de va-et-vient de sa main sur elle. Les cils du succube vrillèrent.

« …Comment vous soulager de cette tension entre vos cuisses ? »

Valeria glissa une main caressante dans la nuque de la jeune femme et l’attira à elle pour l’embrasser passionnément. Le baiser fut long et les bruits humides de la queue dans la main de Camille envahirent le silence.

« Tu sais très bien comment tu vas faire, ma petite salope adorée. La seule question qui demeure est si tu vas te comporter en chienne ou en amante … »

Elle sourit avant de reprendre leur baiser, laissant sa main glisser de la nuque le long du dos et du flanc en y imprimant une légère mutation tactile visant à donner l’impression d’une langue caressante et exploratrice, qui continua lorsqu’elle agrippa sa fesse puis l’écarta pour aller jouer avec sa rondelle malmenée et suintante de foutre épais.

Par contraste, sa seconde main se posa sur la joue de Camille, amoureusement, et son pouce caressa doucement sa tempe et son oreille.

Dans la main de la Comtesse, la queue était plus raide que la justice, d’une taille et d’une circonférence impossibles. Le présperme en sortait déjà, se mêlant au sperme déjà présent et maculant la main et le membre pour le lubrifier aussi parfaitement que possible.

[Camille C. Lovegood]

Tout chez cette femme, chez cette démone, excitait Camille. Il y avait, bien sûr, sa beauté redoutable, ce souffle de luxure incandescent qui s’échappait de son être. Valeria était désirable et désirée. Ce seul constat suffisait en soi à la rendre exquise, mais il fallait aussi y ajouter sa puissance, réelle et sincère. En l’ayant invoqué, Camille entretenait avec elle une relation particulière. Valeria était sa Maîtresse autant que Camille était la sienne, car l’invocation venait d’elle. Cela permettait à Valeria de venir sur ce monde sans risquer la colère des Anges. Suite à leur première séance, Camille s’était en effet renseignée sur les Anges et les Démons. La tâche n’était pas simple, car Tekworld était un monde qui avait renié les Dieux et la magie. À Auris, sous l’influence du Prince Obéron, lors de la Guerre de Cristal, il y avait eu quantité d’autodafés et destruction de sites magiques. Obéron, le Prince fou, avait fait tout ce qui était en son possible pour supprimer toute forme de magie. Herzeleid avait d’ailleurs, selon les dires des uns et des autres, fondée à cette époque, par des connétables auriens ayant fui la démence du Prince de Cristal. Et les Lovegood avaient conservé avec eux leur bibliothèque personnelle. Camille descendait d’une famille de magiciens et de fées. C’était comme ça qu’elle avait trouvé un livre permettant d’invoquer Valeria, et, en continuant ses recherches, elle avait trouvé d’autres ouvrages, ayant trait au Grand Conflit entre les Anges et les Démons, et au Pacte conclu entre ces deux races pour mettre fin à cette guerre.

Selon les termes du Pacte, un Démon pouvait se rendre dans les mondes des hommes, mais ne pouvait faire qu’une utilisation très restreinte de ses pouvoirs, sous peine de déclencher une réaction du camp opposé. Toutefois, quand un humain invoquait un démon, la chose était différente, mais le démon restait lié par les termes du serment conclu avec l’invocateur. En l’espèce, le contrat portait sur la procréation, ce qui liait donc Camille à Valeria jusqu’à la naissance de l’enfant… Camille espérait toutefois que leur relation continuerait ensuite après. Elle avait après tout accepté de devenir une élève de Valeria, l’une de ses disciples, vendant son âme au Diable… Ce qui ne l’avait pas particulièrement ému. En servant la Führerin, Camille avait déjà trahi ses propres parents, reniant ceux-ci, des traîtres à Herzeleid, au profit de sa nation, et surtout d’elle-même.

« Hmmm… »

La Comtesse embrassa Valeria avec appétit et amour. Celle-ci répondit à ce baiser, sa verge durcissant furieusement entre les doigts gantés de Camille. Quand le baiser se rompit, Valeria lui fit observer qu’elle comptait la baiser, mais se demandait si elle devait la prendre comme une amante, ou comme une chienne. Camille se mordilla les lèvres, rougissant doucement. Le désir remontait en elle, de plus en plus palpable, de plus en plus fort. Elle se recula alors, et s’agenouilla, lentement, son visage à hauteur de ce mandrin solide, qu’elle embrassa brièvement, avant de se pencher encore, jusqu’à finir à quatre pattes.

« Vu ce que vous envisagez, Maîtresse, je crois que c’est bien comme une chienne que vous souhaitez me baiser… »

Elle se retourna ensuite, frottant doucement ses fesses contre le vit assoiffé de la démone…

[Valeria]

Valeria avait eu un coup de cœur pour la Comtesse. Elle pensait que c’était réciproque. Elle pouvait sentir dans son abandon, dans ses baisers, la fièvre et la passion inhérents à ce genre de sentiment. Avec l’expérience, elle savait parfaitement différencier ce sentiment humain des réactions provoquées par le désir pur ou encore ceux provoqués par son propre pouvoir.

Le corps de la Comtesse s’abandonnait contre le sien, se soumettait à ses caresses comme une amante passionnée. Oui, Camille était en train de chavirer. Et Valeria n’envisageait pas de laisser cet amour inentretenu. Elle serait là. Maintenant, plus tard, et même après la naissance de leur enfant, elle continuerait. Avoir obtenu son accord pour son âme ne voulait pas dire qu’elle la délaisserait aussitôt le rite accompli, les pouvoirs accordés et l’enfant né. Non, elle comptait bien passer pas mal de temps en sa compagnie. Elle serait sa compagne officielle, ici, à Herzeleid.

La jeune femme gémissait doucement tandis que leur baiser gagnait en intensité, s’imprégnant de plus en plus de sentiments en sus du désir ardent qu’elles avaient l’une pour l’autre.

Enfin, le succube demanda à Camille comment elle allait s’abandonner. La Comtesse rougit, son désir de nouveau palpable, bien qu’il ait encore de la marge avant son faîte, recula d’un pas puis s’agenouilla devant le succube, embrassant doucement sa queue ultra tendue avant de répondre.

« Vu ce que vous envisagez, Maîtresse, je crois que c’est bien comme une chienne que vous souhaitez me baiser… »

Val soupira intérieurement. Elle n’avait rien compris. Elle pensait devoir s’offrir comme Val le souhaitait alors que le succube lui avait demandé justement l’inverse, à savoir comment elle comptait soulager la formidable érection qui lui faisait face.

Mais dans l’absolu, ce n’était pas bien grave, son tour de prendre les commandes viendrait plus tard.

Camille lui avait déjà tourné le dos et frottait à présent doucement ses fesses contre sa queue distendue maculée de fluides.

« Comme une chienne hein ? »

Le succube sourit et se pencha pour prendre un peu du foutre qui sortait de son cul et en lubrifier sa chatte encore vierge de sa présence aujourd’hui. Elle lui claqua quelques fois les fesses pour faire bonne mesure, puis, quand elle la sentit prête et que sa peau fut suffisamment rougie à son goût, elle se présenta devant ses lèvres et s’enfonça progressivement dans son ventre, penchée sur elle, les jambes écartées et pliées.

Elle redécouvrit avec délices les sensations uniques de ce ventre s’écartant pour l’accueillir, se distendant pour lui faire place. Elle usa d’un peu de magie pour protéger l’enfant à venir au sein de l’utérus. Il valait toujours mieux prendre ce genre de précaution, sachant que ledit utérus ne resterait pas sauf avant longtemps.

« Han ! Camille... Tu m'as... manqué... »

Elle accrocha ses hanches, ses mains s’agrippant sans peine dans les creux osseux que la position créait, et se mit à progressivement augmenter la cadence, la puissance et la profondeur de ses coups de reins. Bientôt, les parois utérines se firent malmener, arrachant au succube des gémissements sourds de plaisir intense.

Il y avait trop longtemps qu’elle pensait à elle. Qu’elle voulait revenir, malgré ses commandements. Et cette attente avait pour elle aussi été bien difficile à supporter. Aussi se dit-elle qu’il était somme toute normal de sentir déjà poindre son second orgasme de la soirée. Mais elle ne le lâcherait pas tout de suite. Non. Camille devait d’abord jouir, puis elle lui accorderait l’aumône de sa semence et de son plaisir. L’autel à l’intérieur duquel elle serait déposée en était très largement digne et elle n’envisageait pas de différer outre mesure sa contribution à la cause...

« Quel bonheur que ce ventre... »

[Camille C. Lovegood]

Camille avait-elle mal compris les instructions de la succube ? Peut-être… En même temps, celle-ci l’avait quand même fait souffrir ! Alors, Camille méritait bien un peu d’égard… Valeria ne s’en formalisa pas davantage, et se rapprocha d’elle. En sentant à nouveau ses mains douces, mais non moins fermes, sur sa croupe, Camille frémit doucement. Elle se mordilla les lèvres, remuant sur place, et ferma les yeux, savourant ce doux contact, ces promesses d’un plaisir intense et douloureux. Elle agrippa ses hanches, ; et la pénétra ensuite. Camille déglutit sur place, et étouffa un premier hurlement en se mordillant les lèvres. Elle gémit ensuite quand Valeria commença à revenir en arrière, et poussa un cri quand elle retourna s’enfoncer en elle, déformant ses parois intimes. S’enfonçant avec force dans ses lèvres vaginales, elle les dilatait avec la force de son coït.

« Hmmm… Oh, Maîtresse, haaaa… »

La Comtesse se retenait. Elle était très excitée, fébrile, mais elle n’avait pas envie de jouir trop vite non plus. Elle aussi, elle voulait en profiter ! Mais c’était si bon… Oh, quel bonheur de sentir sa Maîtresse la prendre à nouveau ! Sa puissante verge venait la labourer avec force, s’enfonçant puissamment en elle.

« A-Allez-y, haaa… Remplissez-moi, Maîtresse… Votre bébé… Il se languit de vous et de votre semence… Oh, Maîtresse… ♥ ! »

Complètement conquise, Camille se laissait porter, sentant les coups de reins s’accentuer. Elle mouillait frénétiquement, se dandinant d’avant en arrière, sentant le plaisir croître, l’orgasme approchant rapidement… Même si elle se retenait, voulant jouir en même temps que sa Maîtresse, car c’était là le meilleur cadeau qu’elle puisse lui offrir !

[Valeria]

La jeune femme frémit à son contact comme une jeune pucelle. Elle était complètement conquise ! Valeria s’en doutait, il n’y avait qu’à voir à quelle vitesse elle avait accepté de lui vouer son âme, mais le constater encore et encore la galvanisait.

Le corps de Camille frémit alors qu’elle le pénétrait, se couvrant éphémèrement d’une chair de poule adorable, signe de son excitation intense. Elle manqua crier quand elle l’envahit profondément, le gémissement étouffé parce qu’elle parvint – de justesse – à se mordre les lèvres. Le deuxième coup de reins n’eut pas cette même chance et Camille hurla de plaisir. Val claqua fermement ses fesses d’une main autoritaire.

« Silence, chienne ! Tu veux que les gardes viennent te priver de ma queue ? »

Elle continua néanmoins à l’ouvrir avec un savoir-faire que ne démentait nullement la mouille qui dégoulinait du con envahi.

« Hmmm… Oh, Maîtresse, haaaa… »

Val prit appui plus nettement sur les hanches, percuta les parois utérines. Elle la prenait vigoureusement, rapidement, son bassin frappant ses fesses avec une régularité intense, profitant de son abondante lubrification pour coulisser encore plus facilement en elle, l’ouvrant comme un fruit trop mûr.

« A-Allez-y, haaa… Remplissez-moi, Maîtresse… Votre bébé… Il se languit de vous et de votre semence… Oh, Maîtresse… ♥ ! »

Ce genre de discours avait toujours fait chavirer le succube. Elle se déchaîna dans le vagin conquis, força les portes de l’utérus, l’envahit sans douceur ni concession, déformant le ventre de la Comtesse au passage à chaque coup de reins. Elle la matraqua, encore et encore, de plus en plus fort. Elle savait qu’elle lui faisait mal, que c’était trop pour une humaine lambda, mais elle savait aussi les penchants de Camille et ses expériences avec des cobayes aux membres surhumains. Elle pouvait encaisser, d’autant plus que douleur et plaisir se mêlaient chez elle.

Elle enfonça ses ongles dans la chair des hanches de Camille, diffusa un peu de pouvoir pour transformer la douleur en plaisir et lui permettre de l’accueillir comme la dernière des salopes.

Elle la sentit succomber peu après. Son corps se mit à trembler tandis que l’orgasme la ravageait. Val n’attendit pas plus longtemps et libéra le sien, s’épancha en elle comme dans un urinoir, arc-boutée au-dessus de son corps, tremblant elle aussi, noyant leur enfant dans un maëlstrom de foutre abominablement orgasmique, provoquant coup sur coup un second orgasme, nettement supérieur au premier, à la Comtesse dont elle écrasa le visage au sol pour l’empêcher d’émettre autre chose que des borborygmes confus en bavant sur les dalles de marbre blanc.

Enfin, après deux bonnes minutes, elle se retira du ventre distendu de Camille et la contempla gésir dans un amas de foutre, de bave et de cyprine.

« Bonne chienne. Tu auras droit à une récompense. Mais plus tard, parce que les gardes montent par ici. C’est l’heure de la ronde je pense. Lève-toi que je t’habille et fasse disparaître les traces ! »

Cet ordre allait être difficile à exécuter, tant Camille était encore soumise au plaisir inhérent à tout ce foutre en elle, mais Valeria ne comptait pas l’aider. Du moins pas encore. Elle la regarda tranquillement, fit apparaître sa propre robe sur elle et s’écarta d’un pas.

« Plus que deux étages… »

[Camille C. Lovegood]

Camille avait visiblement trouvé la corde sensible chez Valeria en évoquant leur enfant. Ce beau petit bébé qui sommeillait en elle… Il avait de la graine de succube en lui, et les démons de luxure se nourrissaient de fluides sexuels. Il fallait donc entretenir le fœtus, et ce n’était donc pas de manière totalement innocente que Camille avait mentionné ce fait. Elle voulait sentir sa partenaire perdre son contrôle, venir la besogner avec force. Et c’est justement ce à quoi elle eut droit ! Valeria grogna dans son dos, et commença à la bourrer sans pitié, sans ménagement, amplifiant et accélérant le rythme. Les coups de reins se mirent à gagner en intensité, et la petite Camille ne put finalement même plus parler, se contentant de gémir et de siffloter, se tortillant sur place.

« Hmmm.. !! »

N’arrivant même plus à parler, Camille se laissait porter, réduite à l’état de poupée de chair que son amante assoiffée de sexe baisait avec fureur et puissance. Et quelle énergie ! Oh, quelle force, quel engouement ! La Comtesse, qui n’avait à ce moment plus rien de noble, se faisait prendre avec force, avec une énergie sauvage, violente, qui transformait cette séance de sexe en une séance bestiale et dure. Valeria labourait son corps, défonçant méthodiquement sa chatte à chaque coup de reins, giflant son postérieur, fessant la belle à plusieurs reprises. Elle ne lui épargnait rien, tout simplement, et cela était particulièrement agréable, délicieusement savoureux ! Camille se contentait de subir avec joie, étant de toute façon dans l’impossibilité totale de faire quoi que ce soit d’autre ! Subir, gémir, mouiller… Tel était son mantra entre les mains de cette femme, sa belle et passionnelle Maîtresse !

Camille continuait à soupirer, encore et encore. Le temps n’avait plus d’importance, et, même si elle savait qu’elle ne devait pas hurler trop fort, c’était plus fort qu’elle ! En prenant conscience, Valeria n’hésitait pas à l’interrompre, tirant sur ses cheveux, lui coupant la respiration, ou la frappant si fort que Camille en pleurait, lèvres serrées.

« Nnhnn… Haaaarrgghh… ! »

Son visage prenait parfois une figure très ridicule, sous l’effet de ce plaisir envahissant. Elle émettait de sinistres et grotesques grimaces, tirant la langue, soupirant, crachant sa salive… Jusqu’à la sentir se contracter. Même une succube ne pouvait tenir à un tel rythme ! Valeria haletait, grognait, sifflait, plus bête qu’humaine, et se crispa sur elle. Elle poussa en avant, et Camille sentit une vague la traverser, un éclair la frapper de part en part. Et, finalement, oui, enfin, Valeria se mit à jouir. Un sperme savoureux et crémeux se diffusa dans sa chatte, et la succube se mit à jouir énergiquement, longuement, avec profusion, tant et si bien que Camille l’accompagnait avec délectation, jouissant à son tour. Elle en avait perdu toute retenue, tout calme, elle n’était plus qu’un immense atome de désir qui se relâchait avec une passion extraordinaire contre sa Maîtresse.

Camille jouit donc, et s’effondra ensuite sur le sol. En sueur, elle entendait sa Maîtresse lui dire de se réveiller, lui indiquant que les gardes allaient arriver. Camille cligna lentement des yeux, et réussit à se retourner. Couchée sur le dos, elle avait la moitié du visage recouverte de sperme et de mèches de cheveux, sourire béat sur les lèvres, caressant son ventre.

« Il me faut un bain… Naturellement, tu pourras m’accompagner. Ma demeure est la tienne, après tout. »

Valeria allait vite constater ce qu’elle savait déjà, à savoir que Camille n’avait clairement aucune pudeur ! Elle se releva difficilement, soupirant longuement, mais sans encore remettre sa robe... Cela attendrait le bain. Esquiver les gardes ne serait pas en soi très compliqué, pour peu que tout se passe bien.

[Valeria]

La Comtesse finit par jouir comme une folle sous le joug de Valeria, telle la véritable dépravée qu’elle était et que seules les violences physiques – relativement peu intenses pour elle, mais certainement très intenses pour d’autres – avaient réussi à juguler pour éviter de se donner en spectacle devant l’assemblée entière.

Valeria la contempla, étalée dans le foutre, presqu’extatique.

Dieux qu’elle est belle !

Alors qu’elle lui disait que les gardes montaient, Camille parvint à se retourner au prix d’un gros effort, s’étalant plus encore dans le foutre, se rendant encore plus désirable aux yeux du succube. Sa main caressait distraitement son ventre. Son visage maculé de sperme, de bave et de cheveux, cumulé avec l’expression béate qui s’affichait sans aucun filtre donnèrent envie à Valeria de la prendre à nouveau sur-le-champ.

« Il me faut un bain… Naturellement, tu pourras m’accompagner. Ma demeure est la tienne, après tout.
- Oui, mais nous ne sommes pas chez toi, Cam’… »

Camille se releva difficilement, s’extrayant de la mare de foutre en laissant de longs filaments gluants s’étirer entre elle et le sol. Elle ne fit aucun geste vers sa robe.

D’accord, je vois le genre… Mais alors, tant qu’à faire…

Alors qu’elle était à peine accroupie, Valeria repoussa son amante au sol, dans leurs fluides. Elle chut inélégamment, ses jambes remontant en l’air.

Parfait !

« Reste là, ne bouge pas ! »

Elle posa ses pieds de part et d’autre de sa queue et sourit à Camille. Elle imprima une onde de désir intense sur les gardes. Ceux-ci s’arrêtèrent un instant, complètement subjugués, puis se regardèrent. Valeria prit le contrôle de leur libido sans effort à partir de cet instant. En deux temps, trois mouvements, le premier plaquait le second au mur et l’embrassait avec une passion dévorante.

Le succube laissa glisser son regard sur Camille, son corps, ses jambes, ses pieds.

« Tu te crois capable de me déconcentrer assez pour lâcher le contrôle que j’exerce sur les gardes et qui les oblige à forniquer entre eux ? Si tu y arrives, tu pourras prendre les commandes de nos ébats pour tout le reste de la nuit… Mais avant ça, il faudra que tu m’introduises auprès des invités. Je suis aussi venue pour ça. Et si ça prend trop de temps, on rallongera la nuit avec la matinée. Cap’ ? »

Le succube jouait volontairement un jeu dangereux, parfaitement conscient que Camille n’était pas du genre à jouer « à la régulière » et était prête à tout pour gagner. C’était justement ce qui l’intéressait. Elle reporta son attention sur les deux hommes toujours imbriqués dans un baiser torride et en train de se déshabiller l’un l’autre.

[Camille C. Lovegood]

Sonnée, Camille clignait lourdement des yeux, peinant à rester éveillée. Diable, quelle vague ! Valeria l’avait prise avec une force incroyable ! Fort heureusement, Camille connaissait plutôt bien le Centre scientifique. C’était un grand bâtiment moderne ressemblant de l’extérieur à un gros dôme métallique, mais elle s’y était souvent rendue. Après tout, elle contribuait, elle aussi, aux recherches militaires et technologiques d’Herzeleid. Elle savait donc que ce complexe abritait aussi des appartements assez cossus, avec des bains. La réception n’était pas très éloignée, car les appartements étaient à l’étage. Camille et Valeria n’étaient donc pas très éloignées, mais Camille n’était actuellement pas en état d’enfiler sa robe. Tandis qu’elle émergeait lentement, deux soldats approchèrent. Ils portaient de lourds uniformes, et s’arrêtèrent en voyant le duo. Camille allait lever sa main (gantée) pour dire quelque chose, mais Valeria usa alors de ses pouvoirs. Les deux soldats dodelinèrent sur place… Et retirèrent leurs heaumes, avant de s’embrasser frénétiquement. Surprise, la Comtesse fronça les sourcils, et Valeria se retourna vers elle, amusée par ce petit tour.

Camille réussit à se lever, gémissant doucement. Elle portait encore ses gants opéra et ses collants, mais n’avait désormais rien de plus. Valeria lui demanda alors de la déstabiliser, la déstabiliser suffisamment pour qu’elle perde son contrôle sur les deux soldats. L’enjeu ? Prendre le contrôle de leurs ébats nocturnes, sans oublier de lui présenter le gratin local. Camille soupira, et observa encore les deux hommes. Tandis qu’ils se déshabillaient, elle put voir des corps massifs et accueillants. L’un des deux soldats s’appelait Audec, et était un vétéran. Il avait participé à plusieurs campagnes militaires, et avait même combattu des Auriens. Il en portait encore les stigmates sur son corps musclé. Le second était un jeune éphèbe du nom de Lyrev, qui n’avait encore eu aucune affectation, et qui effectuait son service militaire. Il était également fiancé, et espérait finir au plus vite son service pour pouvoir épouser sa dulcinée.

La Comtesse se déplaça lentement, et rejoignit le dos de Valeria. La succube était nue, sa verge dressée, concentrée sur les deux zigotos. Camille sourit doucement en mordillant Valeria dans le creux du cou.

« Tu es joueuse, petite coquine, hein ? Mais sache que je ne me suis pas tournée les pouces suite à notre dernière fois… En t’invoquant, j’ai réalisé que j’avais un potentiel magique plus élevé que ce que je croyais, et… »

Elle se concentra, ferma les yeux, et griffa nerveusement les seins de Valeria. Ses deux mains se déplacèrent en effet pour palper chacun de ses seins, et elle soupira ensuite. Une verge jaillit de sa chatte, et heurta les fesses de la succube. Camille gémit lentement dans le creux de son oreille, ravalant ensuite sa salive, tremblant sur place.

« Ces deux-là, je les veux avec nous dans le bain… Je veux qu’ils nous baisent, pas toi ? Mais… Vous prenez de sacrés risques, Maîtresse… M’offrir les rênes de la nuit… Je suis curieuse de voir jusqu’où je pourrais aller avec une succube comme vous… »

Elle pinça ses seins, et déplaça sa main, attrapant son sexe. Elle orienta ensuite son vit turgescent, et le fourra dans le fondement de sa partenaire, gémissant à ce contact intense…