The Multiversity

[Scott Summers]

Les évènements de ce RP se déroulent avant le Schisme et le M-Day.

L’écolière libertine

L’Institut Xavier n’avait plus de Xavier que le nom. Lorsque les mutants avaient appris que leur professeur avait créé au sein de l’Institut une IA mortellement dangereuse, Danger, qui s’était abreuvé de leurs simulations de combat pour développer des algorithmes capables de les battre, Scott avait formellement fait savoir à Xavier qu’il n’était plus le bienvenu à l’école. Un choix dur, mais que Xavier avait dû accepter. Xavier avait mis ses élèves en danger une fois de trop, et le vieux mentor, en quête de rédemption, était parti s’installer à Genosha avec Magneto pour reconstruire cette nation ravagée par sa propre sœur jumelle démente, Cassandra Nova.

Scott était désormais le nouveau Directeur de l’école. Dans les faits, l’école était désormais dirigée par une assemblée regroupant les X-Men les plus âgés et les plus expérimentés de l’équipe. Scott et Emma en faisaient partie, ainsi que Wolverine, Tornade, ou encore Kitty. Logan n’avait jamais masqué la colère qu’il ressentait pour Scott, qui avait à son goût trop rapidement délaissé Jean au profit d’Emma. Scott aurait bien voulu aider celui qu’il considérait comme un ami, mais Logan était du genre très renfermé. De fait, il était rarement à l’institut, voyageant à travers les États-Unis ou le Japon, laissant le soin à Scott et à Emma de diriger l’école selon les préceptes de Charles. Les mutants ne cessaient de se développer, et l’école ne cessait de croître, au point qu’on commençait à envisager d’ouvrir d’autres écoles. Hank y réfléchissait sérieusement, et les pouvoirs publics n’y étaient pas franchement hostiles, puisque la multiplication des mutants entraînait des risques pour la sécurité nationale.

Mais, ce soir, Scott et Emma avaient décidé de s’amuser un peu. L’école était plongée dans l’obscurité. Comme à leur habitude, ils avaient fait l’amour en fin de soirée, mais se réveillèrent en pleine nuit. Scott se leva le premier, observant le corps endormi de sa femme, et la caressa doucement. Sa main glissa sur ses longs cheveux blonds, et un léger sourire orna ses lèvres. Il l’embrassa ensuite sur la joue, puis remplaça ses lentilles pour dormir par ses lunettes.

« À tout à l’heure… Élève Frost. »

Scott était le patient d’Emma. S’ils étaient mutuellement tombés amoureux, cela ne changeait rien au fait qu’ils continuaient à suivre une thérapie particulière, une psychothérapie consistant à explorer les souvenirs de Scott. Le jeune mutant avait en lui des traumatismes refoulés remontant jusqu’à l’enfance, et Emma voulait l’aider à lutter contre eux. La finalité n’était pas sans intérêt, puisqu’elle était convaincue que cela lui permettrait, à terme, de mieux contrôler ses pouvoirs. Récemment, Scott avait été sous le contrôle d’Apocalypse, qui lui avait montré que ses pouvoirs étaient très élevés, mais qu’il pouvait les contrôler. Ses yeux-lasers n’étaient pas une fatalité. Alors, les deux se livraient à une thérapie très particulière, Scott ouvrant à Emma les portes de son esprit.

Cependant, au fur et à mesure que la thérapie avançait, des fantasmes avaient commencé à jaillir. Plus ils se rapprochaient, et plus les contours de leurs esprits apparaissaient. Un fantasme particulier avait ainsi fini par naître, et le couple avait décidé de le concrétiser. Scott se mit donc en position. L’école était endormie, et il rejoignit la salle de cours d’Emma. Il referma la porte, et se changea rapidement, enfilant une tenue plus appropriée… Pantalon, chemise, cravate, veste, une tenue d’enseignant, de professeur.

Leur jeu était assez simple à comprendre. Leur thérapie n’avançait pas. Scott bloquait. Emma n’arrivait pas à percer ses souvenirs latents, à comprendre le blocage, alors elle avait décidé de satisfaire leurs fantasmes, en espérant que cela permettrait aux défenses inconscientes de Scott de s’abaisser.

Ce soir, ils allaient donc expérimenter leur premier fantasme… Le professeur entretenant une liaison avec l’une de ses élèves, une élève libidineuse qui fantasmait à l’idée de coucher avec un professeur ! Scott attendait donc qu’Emma entre. Dans le scénario du jeu, Emma incarnait une élève qui avait reçu une heure de colle.

Bien qu’il fasse nuit dehors, la lumière vint alors. Une lumière crépusculaire, comme si le soleil était en train de se coucher. Emma manipulait sa vision pour convenir à leur fantasme, et il sourit doucement, comprenant qu’elle était réveillée, et qu’elle arrivait. Sa main se serra nerveusement sur le martinet qu’il avait récupéré, attendant désormais que la porte s’ouvre…

[Emma G. Frost]

Doucement réveillée par les caresses puis le départ de Scott, Emma émergea lentement de sa torpeur pour, une fois plus pleinement éveillée, se souvenir qu’aujourd’hui, ou plutôt cette nuit, était leur jeu. Immédiatement plus alerte, elle commença à se lever selon une routine très particulière, en fait, qu’elle n’avait plus suivi depuis près d’une décennie : celle d’une écolière.

D’abord, elle enfila une tenue toute spécialement préparée pour l’occasion. Qui disait jeu de rôle disait cadre, décor, et en l’occurrence, Frost avait décidé que les couleurs de son lycée imaginaire seraient le blanc et le bleu, ce dernier se trouvant donc sur son uniforme autrement d’un blanc immaculé en de multiple endroits ; La cravate courte, la jupe plissée, et quelques lignes horizontales couronnant ses bas. Par coquetterie, son rouge à lèvre donnait en fait à celles-ci un air légèrement bleuté, et sa culotte, elle, au contraire, était rose, un faux-pas commis très sciemment pour souligner chaque fois qu’elle apparaîtrait. Qu’elle apparaisse, d’ailleurs, était plus que probable étant donné la longueur de la jupe qui ne serait réglementaire dans aucun véritable lycée, et même s’il fallait admettre que le buste de la Reine Blanche était hors-norme pour une écolière, il en valait de même pour son chemisier dont il n’y avait pas que les manches de courtes, son décolleté laissant entrevoir un soutien-gorge blanc et son bord n’arrivant pas jusqu’à la jupe, révélant un trait de peau entre les deux.

En somme, l’uniforme était tout droit sorti d’un fantasme, ce qui était non seulement le style d’Emma mais, surtout, le but. Pour comprendre cela, il fallait d’abord savoir que les défenses psychiques de Cyclope étaient remarquablement efficaces, et quand bien même elles ne l’avaient pas été, les percer par la force était loin d’être idéal lorsqu’on parlait de thérapie, ce pour quoi lui et Frost se voyaient toujours, en plus de l’amour qu’ils partageaient, et raison pour laquelle Emma était idéalement placée pour l’aider à résoudre ses problèmes. En effet, cela faisait un moment que la télépathe, avec l’accord de Scott, bien entendu, avait établi un lien télépathique permanent entre eux, et si l’intérêt était évident d’un point de vue purement émotionnel, cela avait aussi l’avantage d’aider leurs séances de thérapie, puisqu’avec le temps, leurs esprits se reconnaissaient et abaissaient leurs défenses l’un envers l’autre.

Cependant, ce genre de chose prenait du temps ; Leur lien se renforçait chaque jour, petit à petit, mais ça ne suffisait pas à voir des progrès tangibles, alors la Reine Blanche décida d’accélérer ce processus en aidant Summers à réaliser ses fantasmes. Bien sûr, cela contribuerait à renforcer leur lien psychique, mais surtout, cela le lierait dans les tréfonds de l’inconscient de Scott, précisément là où Emma voulait pouvoir se rendre. Et, passé cela, elle devait avouer que ça l’amusait.

Ceci était donc la raison pour laquelle, en pleine nuit, Emma se retrouva dans les couloirs de l’école, marchant à pas discrets – même si elle était prête à sentir la présence de tout élève noctambule pour s’en cacher télépathiquement – vers sa propre classe, habillée en écolière. Se mettant enfin dans le personnage après avoir psychiquement planté le décor dans l’esprit de Scott – même si ça n’avait pas demandé beaucoup – elle ouvrit la porte et déclara sa première ligne en lançant un regard surpris à son amant, mais surtout, ici, professeur.

« Monsieur Summers ? L’élève qu’elle jouait s’étant prise une heure de colle, Emma pensait qu’il serait naturel qu’elle ne sache pas qui serait responsable de celle-ci ce jour là. Il n’y a personne d’autre ? »

Vraisemblablement, le lycée où se passait ce fantasme était studieux. La surprise feinte passée, l’écolière pénétra dans la salle, tenant timidement son petit cartable de cuir noir devant elle des deux mains. Timidement parce qu’il y avait un degré de honte à être punie ainsi, encore plus lorsqu’on était la seule, mais surtout parce que c’était devant le Professeur Summers qui, à la fois remarquablement jeune et bel homme, ne laissait pour ainsi dire aucune de ses élèves indifférente, et la jeune Emma ne faisait pas exception. Approchant de son bureau, Mademoiselle Frost se présenta donc docilement à son heure de colle, attendant qu’on lui explique comment ce genre d’évènement se passait.

Le rapprochement souligna aussi la différence de taille toute naturelle qui existait entre elle et son professeur, et qui, étrangement, semblait plus grande que celle qui séparait Cyclope de la Reine Blanche. En fait, il n’y avait là aucun tour télépathique – Emma savait par expérience que ceux-ci se défaisaient vite une fois les ébats lancés – mais simplement une absence, celle des talons qu’elle portait autrement en quasi permanence. Seul artifice que Frost s’était permis pour cacher sa maturité, son maquillage était non pas absent, mais bien plus subtil que d’ordinaire, et en un teint un peu plus clair et touché d’un peu plus de rosé ; Elle avait même rajouté quelques taches de rousseur au pinceau le plus fin, à peine visibles sans faire très attention, mais puisqu’il s’agissait de convaincre l’inconscient de Summers, tout était de bonne guerre.

[Scott Summers]

Scott connaissait désormais suffisamment Emma pour savoir quand celle-ci altérait sa perception. Il la laissa faire, voyant le décor évoluer, la salle de cours changeant subtilement. Il l’entendit ensuite arriver, et posa brièvement sa main sur son nœud de cravate, la remuant de droite à gauche. Elle entra ensuite, troquant son habituelle tenue blanche moulante pour un uniforme scolaire assez indécent, avec une minijupe bleue, des collants, et un chemisier à manches courtes. Scott sourit brièvement, avant de se faire à son rôle. La chemise d’Emma était ouverte sur son soutien-gorge, révélant l’ourlet de ses seins. Même si elle était un peu trop grande pour être une lycéenne, la tenue aidait quand même beaucoup.

Le mutant se rapprocha d’elle.

« Non, j’ai décidé de consacrer toute cette heure exclusivement à m’occuper de vous, Mademoiselle Frost. »

Scott parlait sur un ton calme, sérieux, qu’il voulait professoral. Il lui demanda de fermer la porte, et elle s’assit ensuite sur une chaise, devant le bureau. Le professeur se rapprocha d’elle, tenant sa cravache dans sa main.

« Vous êtes une jeune femme très perturbée, Mademoiselle Frost. Vos pensées impures et impudiques ne sont pas conformes à la règlementation de notre établissement, aux valeurs que nous défendons. Vos compétences ne vous autorisent pas toute grivoiserie, Mademoiselle Frost ! »

Il se prenait assez bien au jeu, et déplaça sa cravache, qui se posa sur le menton d’Emma, l’amenant à relever la tête.

« Vous êtes une catin, Mademoiselle Frost ! Alors, comment pourrais-je avoir d’autres élèves en votre compagnie ? »

Sa cravache se déplaça ensuite, et fila contre les seins d’Emma. Elle glissa à travers le décolleté, et le bout de la cravache fila sous le soutien-gorge, frottant le téton et le reste du sein. La cravache remonta ensuite, et s’approcha des lèvres d’Emma.

« Non, il faut un homme fort pour se prémunir de votre décadence, Mademoiselle Frost… C’est pour ça que je m’occupe en personne de votre punition. »

Scott prenait son rôle très au sérieux !

« Vous allez commencer par appeler au tableau, Mademoiselle Frost. »

La jeune femme ne put qu’obtempérer, et Scott lui tendit une craie. Toutefois, alors qu’Emma s’attendait à la prendre par la main, Scott l’écarta alors.

« C’est vos lèvres qui sont en cause, Mademoiselle Frost, alors c’est vos lèvres qui doivent être nettoyées. Vous écrirez donc au tableau avec vos lèvres en tenant la craie… Je suis une catin. »

Scott savait que la tâche allait être difficile, surtout qu’il comptait en profiter pour perturber davantage sa belle élève…

[Emma G. Frost]

Aussitôt son professeur avait annoncé que sa solitude n’était pas un accident mais un but délibéré, l’écolière sut que ses ennuis étaient plus sérieux qu’une simple heure decolle. Enfin, c’était le raisonnement d’Emma quant à son personnage, et elle qui se targuait déjà d’être une bonne actrice – ce qui allait de pair avec son statut de manipulatrice émérite – pouvait aussi compter sur sa télépathie pour accentuer l’authenticité de ses émotions, pouvant aisément pleurer ou rougir sur commande en manipulant ses propres nerfs. En l’occurence, « Mademoiselle Frost » s’empourpra lorsque « Monsieur Summers » lui annonça se consacrer à elle, à la fois par peur bien naturelle d’être grondée toute spécifiquement, mais aussi de par le fait qu’il était le fantasme de toute l’école.

Bien entendu, cet équilibre précaire changea brusquement lorsqu’il commença à la blâmer d’une manière que la Reine Blanche devait avouer très convaincante ; Ayant été éduquée dans une école privée où ce genre de discours aurait pu prendre place, elle se sentait presque ramenée au temps où elle était effectivement une écolière, même si la cravache était de trop, ou peut-être juste anachronique ? Quoi qu’il en soi, l’élève, rouge de honte, se plia aux volontés d’abord de la cravache, suivant ses mouvements comme elle lui ordonnait implicitement, puis se tenant raide, tétanisée lorsqu’elle décida de s’immiscer sous ses vêtements, même si, intérieurement, bien entendu, Emma devait avouer apprécier, raison pour laquelle elle tout comme le personnage qu’elle jouait étaient suspendues aux mots de Scott, prêtes à obéir par passion ou peur respectivement, les lèvres béatement entrouvertes.

Elle fut finalement appelée au tableau, et après avoir été reniée la possibilité de saisir la craie de ses doigts, elle garda sa main levée un instant, figée dans le mouvement que son professeur avait interrompu, pas tout à fait sûre d’avoir compris ce qu’il voulait dire tant la punition semblait absurde, mais après avoir regardé son professeur qui semblait on-ne-peut-plus sérieux, elle décida d’acquiescer d’un bref et saccadé mouvement de la tête et obéir. Hésitante, elle commença à se pencher les mains maladroitement gardées le long de ses cuisses, révélant bien entendu plus de son décolleté et n’arrivant pas à retenir de brefs regards furtifs sur le visage de son professeur pendant qu’elle venait prendre la craie entre les lèvres. Ceci fait, le bout de pierre était mal aligné, et plutôt que de la toucher avec les mains et risquer de voir cela considéré contre les règles, elle releva la tête en arrière et poussa délicatement la craie du bout de la langue pour la mettre dans la bonne position.

Ceci couronné d’une longue expiration, Emma se pencha à nouveau pour, le plus doucement possible, ayant une peur bleue de faire tomber la craie, lui faire toucher le tableau, puis tenter d’écrire. Que l’école, comme toute école privée se devait, mette l’accent sur l’écriture cursive, n’aidait pas vraiment, forçant Mademoiselle Frost à tenter des angles acérés et à ne pouvoir relaxer les muscles de ses lèvres et son cou que rarement, la poussant aux erreurs et lui faisant lourdement respirer contre la surface lisse du tableau...

[Scott Summers]

La punition était évidemment saugrenue, irréalisable, et, avouons-le, un peu ridicule. Mais la parole d’un professeur était absolue, encore plus quand ce dernier était Scott Summers. Lui qui n’avait jamais eu une enfance ou une adolescence normale, il s’amusait dans ce rôle. Il ignorait ce qui faisait qu’il se prenait autant au jeu. Était-ce le jeu en lui-même, ou est-ce que les pouvoirs télépathiques d’Emma arrondissaient les angles pour rendre tout cela encore plus excitant ? Difficile à dire ! Mais, l’un dans l’autre, cela n’avait pas trop d’importance. Restant derrière elle, Scott savait pertinemment que l’idée n’était pas d’amener Emma à essayer vraiment d’écrire quelque chose sur le tableau (ce qui était impossible), mais plutôt de se rincer l’œil.

« Tu n’arrives à rien, penche-toi davantage, petite catin. Cambre-toi vers l’arrière. »

Emma connaissait suffisamment Scott pour sentir, derrière sa voix calme et posée, un soupçon de désir qui remontait dans son timbre de voix. Elle se pencha donc, ce qui eut pour effet de relever sa minijupe. Le geste n’avait bien sûr rien d’innocent, et Scott sentit la chaleur croître en lui. Il était habitué à porter des tenues assez étouffantes, souvent moulantes, et il posa nerveusement sa main sur son nœud de cravate, la remuant doucement en voyant la minijupe se relever, dévoilant petit à petit, millimètre par millimètre, le magnifique fessier d’Emma.

Ce cul finement rebondi, délicieusement sculpté par la grâce divine, s’offrait à lui, un rond magnifique. Scott déglutit doucement en l’observant, et, tandis qu’elle se concentrait pour tracer d’indescriptibles hiéroglyphes, lui observait cette zone. L’homme qu’il était réagissait favorablement à ce qu’il voyait, et le mutant soupira encore. Il se rapprocha alors, et son pantalon frotta contre les jambes d’Emma, une bosse venant appuyer sur la croupe de la jeune « étudiante ». Sa main se posa alors sur ses hanches, et il posa l’(autre, caressant son corps à travers sa chemise d’écolière.

« Mademoiselle Frost, vous êtes vraiment… Irrécupérable. »

Il savait comment surprendre les télépathes. Scott l’avait appris auprès de Jean. Il suffisait de penser à une chose, et de faire l’opposé. Une sorte de dissonance cognitive qui surprenait parfois Jean, et que Scott avait peu à peu appris à utiliser. Emma surprenait ses pensées extérieures, latentes, celles qui lui venaient à l’esprit. Jean lui avait dit que, même sans vouloir entrer dans sa tête, elle les percevait avec leur intimité. Il n’y avait aucune raison que ce soit différent avec Emma, alors Scott s’en amusait.

Cette fois, et sans prévenir, il leva sa main, et fessa Emma. Une belle claque qui suivit le frottement de sa verge contre ses fesses, et provoqua un inévitable craquement. La craie tomba au sol, les dents d’Emma la coupant en deux.

« C’est bien ce qu’il me semblait, quel manque d’attention, Mademoiselle Frost. Puisque vous ne pouvez pas écrire, vous allez le dire… »

Scott frotta encore sa verge contre elle, posant sa main sur ses fesses. Il malaxa sans hésitation cette belle zone, palpant outrageusement son cul.

« Il faut bien admettre, Mademoiselle Frost, et je me permets d’être honnête, vous avez un véritable cul de catin ! »

[Emma G. Frost]

Même si ça n’était pas tout à fait rester dans son personnage, Emma se montrait bonne joueuse. Déjà, parce qu’elle s’assujettissait à cette punition qui n’avait que peu de sens, mais surtout parce que, lorsque son professeur vint la molester, non seulement elle ne protesta pas, elle s’y prêta. Gardant ses jambes raides pour mieux presser son fessier contre lui, et son dos cambré pour pouvoir continuer à accéder au tableau du bout des lèvres, Frost, tout comme Scott, s’amusait plus à acter le fantasme que sa base plus réaliste, mais c’était bien là tout le but, au final.

Ce jeu semblait d’ailleurs si bien huilé, si parfaitement exécuté, que s’installa une certaine complaisance, et la télépathie de la Reine Blanche, qui la protégeait souvent des surprises, mais surtout venant de son amant, avec qui elle était en lien permanent, ne faisait que renforcer cette confiance en ce qui était prévisible. Cependant, force était de constater que Cyclope avait de l’expérience avec les télépathes, et lorsqu’il vint frapper une fesse de la jeune femme, une pointe d’énervement traversa son esprit un bref instant avant qu’elle ne se rende compte que ce sentiment d’avoir été dupée avait, pour une fois, bon goût. Enfin, une fois que la douleur se serait un peu apaisée ; Immédiatement après avoir été frappée, la télépathe se raidit par réflexe, y compris sa mâchoire qui coupa en deux la craie qu’elle tenait, mais exclue la jambe dont la fesse avait été endolorie qui chercha à se dérober du sol, comme pour échapper à un piège.

Et évidemment, l’acte fut suivi de parole, spécifiquement, de paroles qui cherchèrent à à nouveau rabaisser « Mademoiselle Frost », et si Emma s’était jusqu’ici prêtée au jeu, elle devait avouer avoir été blessée par deux fois par ce qui venait de se passer ; Une fois dans son corps, ce qu’elle pouvait au fond tolérer, mais une autre dans sa fierté de télépathe, aillant été prise presque à son propre jeu, elle qui se targuait d’être une experte en diversion et détournement. Alors, quand son amant lui demanda de confesser sa déviance, et pourtant d’une manière bien plus aisée qu’avec une craie prise entre ses dents, elle poussa la moitié de celle-ci restée dans sa bouche hors de celle-ci du bout de sa langue, se retourna, finit de lécher la craie de ses lèvres, et regarda son professeur dans les yeux, le visage légèrement de biais, réfléchissant à jusqu’où elle voulait pousser sa réaction.

Malgré qu’elle avait fait de son mieux pour délaisser ses talons habituels, et surtout malgré la taille hors norme de Scott, il lui suffit de s’aplatir contre le tableau et relever le menton pour non pas toiser le mutant d’égal à égal, évidemment, mais au moins lui contester cet ascendant qu’il avait sur la plupart des gens – tout particulièrement les femmes, et encore plus spécifiquement Jean Grey. C’était décidé, « Mademoiselle Frost » ne serait pas une pauvre élève studieuse victime de ses pulsions adolescentes ; Elle se poussa d’un seul geste du tableau, s’en éloignant de quelques centimètres pour ne pas y être véritablement acculée, et avec un sourire discret mais résolument présent, déclara avec défiance, s’absolvant de la honte qu’elle était censée ressentir :

« C'est plus facile comme ça : « Je suis une catin », Monsieur Summers, et j’ai le cul – entre autre – qui va avec. »

[Scott Summers]

Les jeux de rôle, ça n’avait jamais été sa spécialité. Scott ne se voyait vraiment pas comme étant un bon acteur, et, quitte à jouer, il se voyait plutôt avoir un rôle très monolithique, un peu comme Henry Cavill, en moins baraqué. Cela venait essentiellement du fait qu’on ne voyait jamais ses yeux, mais, même sans ça, il avait un comportement plutôt froid, rationnel, réfléchi, et calme. Contrairement à Logan, qui était toujours impulsif et nerveux, Scott était une figure stoïcienne, quelqu’un qui s’exprimait peu. Il avait grandi ainsi, il avait été formé comme ça, et il n’y avait aucune raison pour qu’il change. Alors, il faisait de son mieux, mais il ignorait si son jeu du professeur faussement autoritaire, et surtout pervers, était convaincant. De fait, quand Emma commença à se défaire un peu, et s’écarta du tableau, pour lui faire face, il ne sut comment réagir. Devait-il la punir ? Se montrer plus violent ? Cela ne le tentait pas vraiment. Pourtant, il devait bien admettre que le fait de la fesser avait déclenché quelques rigueurs à hauteur de son entrejambes… Alors, comment réagir au mieux ?

Il se rapprocha d’elle, jusqu’à ce que son torse heurte le sien, sentant le renflement de ses seins contre son costume. Sa main se rapprocha, se leva, et caressa la joue d’Emma. Il la poussa en arrière, et le corps de sa femme heurta le mur. Son pouce s’enfonça alors dans la bouche d’Emma, se glissant entre ses lèvres, et il le remua doucement, sentant les dents cristallines d’Emma contre son ongle. Même sans voir ses yeux, le désir criait en lui, hurlant dans sa poitrine, dans son corps, dans sa chair !

« Hmmm, je vois qu’il va falloir une punition plus adaptée pour une catin comme vous, Mademoiselle Frost… »

Scott se rapprocha encore. Il retira son pouce, et posa l’index sur les lèvres d’Emma, l’empêchant de parler. Il se déplaça ensuite, et la poussa un peu, la rapprochant du bureau. Il commença alors à défaire sa cravate, sentant la chaleur remonter, le col de sa chemise commençant à le serrer. Emma était penchée sur le bureau, et elle put entendre la ceinture de Scott cliqueter, celle-ci tombant au sol. Il déboutonna son pantalon, et se rapprocha d’elle. Il l’aida à se retourner, de manière à ce qu’elle soit assise sur le bureau, jambes lascivement écartées… Et Scott alla l’embrasser. Un baiser plus énergique, tandis que sa verge commençait à le démanger. Le pantalon avait glissé sur ses cuisses, révélant un boxer joyeusement déformé par le paquet qui se trouvait dessous. Son membre caressa la minijupe d’Emma, et il l’embrassa avec appétit, posant une main sur ses cheveux, et poussa en avant.

Emma tomba au milieu du bureau, envoyant valser un classeur et un pot rempli de feutres, crayons, et autres instruments de bureau.

« Hmmm… »

Scott se laissait aller, cette fois. Laissant le désir perler, il rompit brièvement le baiser, et déplaça sa main, libérant sa verge de son boxer. Celle-ci fila sous la minijupe d’Emma, et sa main suivit son sexe, s’attaquant à la culotte d’Emma. Il tira nerveusement dessus, et abaissa la culotte rose, manquant de peu de la déchirer.

« À la réflexion, je pense qu’aucun élève de cet établissement n’est à la hauteur de ta luxure, Emma… Seul un professeur peut vous ramener sur le droit chemin ! »

Tutoiement et vouvoiement se mélangeaient dans la bouche de Scott, qui atteignit toutefois son objectif. Allongé sur Emma contre le bureau, il put la pénétrer, et poussa un grognement de satisfaction quand son bâton glissa dans le trou délicieusement tentant de sa partenaire…

[Emma G. Frost]

Emma, malgré sous sourire en coin, dut s’admettre surprise de la charge de Cyclope qui, loin de simplement lui demander de présenter son postérieur à sa main ou quoi que ce soit du genre, se contenta de répondre à sa confrontation physique. Dans son rôle d’écolière, loin de toute possibilité de repousser son professeur quelqu’en soit la manière, elle se sentit pour une rare fois faible, petite face à l’homme devant elle, ne pouvant rien faire, même pas réellement protester, lorsqu’il la poussa, certes doucement, contre le mur. Et quand il mit son doigt en elle – seulement dans sa bouche – elle ne su que le toiser, immobile si ce n’est pour ses mains qui vinrent chercher le petit repose-craie en bas du tableau sur lequel son dos s’était heurté.

Il fut ainsi rassurant de passer dans un registre bien plus ostensiblement sexuel, même si pas dénué d’un certain rapport de force, Scott s’amusant à « man-handle » la Reine Blanche malgré l’impensabilité de l’acte, la poussant en place, la positionnant de ses propres mains, et prenant sa tête dans celles-ci pour ensuite faire de même avec leurs paires de lèvres respectives. Emma devait avouer trouver cela déroutant, même désagréable en certains points, mais aussi étonnamment intéressant, piquant, excitant ; Rompant peut-être un peu avec son rôle, elle plaça ses mains sur celles de son amant, cherchant un contact un peu plus doux avec lui, mais validant par la même celui plus rustre qu’il avait eu jusqu’ici.

« Sc-Professeur Summers ! Frost arriva à peine à se retenir lorsqu’elle envoya tomber la plupart de ce qui trônait sur le bureau avant qu’elle n’y soit propulsée et ne puisse, presque dans le même instant, sentir ses vêtements se défaire d’elle. Attends-ez ! »

Posant une main contre le torse de Cyclope plus par réflexe que par véritable volonté ou but de le repousser, la télépathe sentit rapidement une certaine appréhension monter en elle ; Leur relation n’en était peut-être qu’à ses débuts, mais la Reine Blanche avait déjà très bien intégré une vérité douce-amère quant à leur compatibilité sexuelle. Quand Scott vint la pénétrer, le corps entier d’Emma se crispa sous la pression qu’elle sentit au plus profond d’elle ; Ses mâchoires se serrèrent l’une contre l’autre et sa main se pressa contre le torse du mutant jusqu’à ce qu’il n’arrête son mouvement, moment auquel toute cette tension se relâcha en un gémissement qui pouvait remercier le fait que les salles étaient relativement éloignée des dortoirs, et les doigts de l’écolière qui n’en était plus vraiment une tapèrent doucement sur les pectoraux de Summers.

« Pas si vite !.. »

Il était difficile de savoir si cette requête venait d’Emma ou de son rôle, mais en soi, le simple fait qu’il puisse y avoir un doute prouvait que c’était surtout les deux ; Face à Cyclope et dans cette situation qui n’était ni un combat ni leur amour naissant, la Reine Blanche devait avouer se sentir petite, presque faible, comprenant alors ce que ressentirait une pauvre écolière humaine dans sa situation.

[Scott Summers]

Comprendre le fonctionnement d’Emma était une tâche difficile pour Scott. On aurait pu en dire pareil de tout homme cherchant à comprendre une femme à qui il était proche.  Quand Emma avait proposé, dans le cadre de sa thérapie, des jeux de rôle, Scott avait trouvé l’idée atypique, originale, et avait accepté. Il avait beau se dire qu’il y avait un intérêt thérapeutique à tout ça, il ne pouvait pas non plus tenir compte de ce qu’Emma pensait, et de ce qu’elle voulait vraiment. Ses protestations étaient-elles celles du script qu’elle jouait, ou de la véritable Emma ? D’un autre côté, c’était Emma qui avait créé cette simulation. Alors, si elle était vraiment contre ce que Scott faisait, elle aurait pu mettre fin à cette simulation. Il n’empêche que Scott avait du mal à l’imaginer comme une soumise,  une femme qui appréciait qu’un homme la prenne d’autorité. Cela sonnait faux avec le rôle qu’elle se donnait, celle de cette riche PDG, cette business woman qui s’habillait toujours impeccablement, se montrait volontiers caustique, sarcastique, et piquante.

« Hm ! »

Passant aux choses sérieuses, Scott coinça sa partenaire contre le bureau, et commença donc à la pénétrer. Elle gémit doucement, laissant à Scott un choix… Face aux hésitations d’Emma, soit il arrêtait, soit il poursuivait. Ils avaient envisagé initialement le recours au « safeword », ce mot de sécurité pour mettre fin au jeu. Scott et Emma avaient fini par se dire que c’était inutile, car elle était après tout une télépathe talentueuse. Scott se redressa alors, et décida de continuer… Jusqu’à ce qu’elle le repousse. En toute circonstance, il serait son chevalier servant.

Scott se releva donc, et retourna Emma, la couchant sur le ventre. Le bureau trembla et grinça alors, et les mains de Scott se glissèrent sur les hanches de sa femme, puis sur ses fesses, qu’il pressa avec appétit, les malaxant fermement.

« Laissez votre professeur s’occuper de vous, Mademoiselle Frost. Regardez la salle de classe, et imaginez-vous ce que vous préférez… Être l’élève qui se fait prendre par son professeur, ou la professeur qui use de son corps pour former ses élèves masculins pervers ? »

Il ne comptait pas la laisser juste profiter de ce fantasme, il voulait aussi être sur qu’elle appréciait ça. Que préférait-elle ? Jouer la soumise, ou cette dominatrice dont tout le monde imaginait qu’elle était ? Cela n’allait pas l’empêcher de la pénétrer, sa verge caressant ses fesses, s’apprêtant à s’y enfoncer avec délectation…

[Emma G. Frost]

Emma souffla de soulagement en sentant Scott, comme demandé, se retirer d’elle, même si cela ne semblait pas avoir coupé son élan, le X-Man enchaînant immédiatement avec de nouvelles préparations après avoir retourné son amante sur le ventre. Une position qui ne la dérangeait pas vraiment, surtout pendant que Summers la massait avec une envie très évidente à l’esprit, une qu’on devinait aisément même sans télépathie, mais avant que celle-ci ne soit assouvie, Frost fit part de son problème tout en restant modérément dans son rôle.

« Mon corps de jeune écolière n’a pas encore été rompu à...recevoir un tel homme. La Reine Blanche se savait elle-même étroite, mais pas au point que ça en soit un véritable problème ; Avec Cyclope, elle avait très vite remarqué, il y avait une sorte d’inadéquation, se trouvant chacun à une extrémité opposé de leurs spectres respectifs. Peut-être s’il y était amené plus lentement... Toujours ventre sur le bureau et n’ayant pas grand chose d’autre à faire excepté sentir les mains – et plus – de Scott sur ses fesses, ses yeux se perdirent dans la classe vide. En tout cas pour l’instant. Et n’échangeons pas nos rôles tout de suite, à quoi bon faire deux choses à moitié quand on peut toutes les deux les faire...pleinement. »

Emma devait avouer se complaire dans son rôle de femme forte, froide, beaucoup diraient même écrasante et caustique, mais si elle avait une faiblesse pour les hommes forts, aussi bien en tempérament qu’en physique, ça n’était pas pour les museler, bien au contraire. Certes, elle venait de s’en plaindre, très indirectement, mais elle appréciait d’être contestée, prise, même conquise, des sensations qui étaient pour elle bien rares, et surtout qu’elle ne se laisserait jamais connaître avec quelqu’un en qui elle n’avait une confiance absolue – et en l’occurrence, Scott était pour ainsi dire la seule telle personne dans un rayon d’environ 500 kilomètres.

[Scott Summers]

Avec Emma, Scott était désavantagé. Outre cette intuition féminine propre au beau sexe, les pouvoirs télépathiques de sa femme lui permettaient très naturellement de lire en lui, surtout dans ce genre de moments. La proximité sexuelle entraînait une proximité spirituelle, facilitant les interactions psychiques. Emma lui avait confirmé ce que Jean lui disait, à savoir que, vu leurs pouvoirs télépathiques élevés, ressentir les pensées de l’autre en lui faisant l’amour devenait presque automatique. Les esprits se connectaient à l’image des corps, s’emboîtant l’un à l’autre. Deux télépathes ensemble, c’était donc une sacrée cacophonie, à la fois physique et spirituelle. Scott n’avait pas ce don, alors il savait qu’il ne pouvait pas mentir. Il ne pouvait pas continuer à jouer le rôle de professeur dominant s’il sentait un blocage chez Emma, car Emma le percevrait. Si elle sentait une fausse note, cela pouvait dérégler toute la partition.

Sa partenaire lui demanda de préparer la zone, et Scott sourit. Avant cela, il ne put s’empêcher de la titiller un peu, frottant son membre durci contre sa croupe, ses mains malaxant ses fesses. Tout le corps d’Emma le faisait fantasmer. Cela, il n’y avait sans doute pas besoin d’être télépathe pour le constater.

« Soit, Mademoiselle Frost… Un professeur digne de ce nom ne peut pas raisonnablement blesser l’une de ses élèves, aussi insolente et irrévérencieuse soit-elle… »

Le ton était moins autoritaire, plus amusé. Scott se décala alors un peu, et s’agenouilla derrière Emma. Il savait quoi faire, et remplaça son membre par sa langue. L’organe lingual glissa contre la croupe d’Emma, et agit donc. Il écarta avec ses pouces les belles bosses moelleuses, et laissa sa langue partir, lui facilitant l’accès. Sa langue heurta la porte arrière de la belle blonde, ce délicat trou étroit. S’y enfoncer n’était pas aisé, surtout quand on était excité comme Scott pouvait l’être en ce moment. Cependant, il savait garder sa retenue.

Scott joua donc en elle, enfonçant sa langue, et sentit peu à peu les parois anales se dilater. Elles s’écartèrent les unes des autres, et il continua son office, pendant un certain temps, jusqu’à se redresser un peu. Plus aventureux, Scott rapprocha l’un de ses doigts du fondement d’Emma, et titilla cette zone. Il sentit les muscles d’Emma se contracter nerveusement, puis força le passage, et commença à se glisser en elle.

« Là, là… Laissez-vous porter, Mademoiselle Frost… Laissez l’expérience vous guider, plutôt que la frivolité et la fougue de jeunes étudiants trop hâtifs… »

[Emma G. Frost]

Il était normal que Cyclope et la Reine Blanche ne soient pas encore totalement accordés l’un à l’autre, surtout lorsque la nature avait fait que leur compatibilité sexuelle – au niveau le plus anatomique qui soit – n’était pas donnée, mais ils y travaillaient. Alors, quand Emma rappela à son amant qu’elle ne pouvait le recevoir de manière trop impromptue, il vint demander entrée, lui arrachant un soupir de soulagement et un vague sourire. Rapidement, elle commença ses propres efforts de relaxation, laissant ses respirations s’espacer et devenir plus calmes alors que le muscle concerné par les efforts de Scott se relâchait régulièrement sous sa langue.

Rapidement, cette préparation fut satisfaisante, et Summers, fidèle à son esprit tactique, reconnu le terrain d’un doigt, permettant à son élève, pendant qu’elle faisait de son mieux pour ne pas opposer le mouvement, même si c’était au prix de mouvements qui trahissaient la tension qui la saisissait, se relevant sur la pointe des pieds et se crispant, de venir saisir son autre main et l’apporter à ses lèvres, en caressant doucement les doigts de ses respirations.

« Et quelle sera la leçon d’aujourd’hui, donc, Monsieur Summers.. ? Emma arborait un sourire amusé en demandant à Scott de proverbialement annoncer la couleur, curieuse non seulement de connaître son sort exact, mais aussi de savoir quels mots il mettrait dessus. Qu’être « irrévérencieuse » est récompensé – je veux dire « puni », évidemment – par cette fameuse sodomie dont tous les garçons parlent, et quelques filles osent mentionner à voix basse..? »

N’arrivant à cacher l’arc de son sourire qui s’accentuait que très sommairement, Emma déposa un baiser sur les phalanges de son amant, soulignant bien sûr le clin d’œil qu’elle faisant à ses propres désirs, mais le défiant aussi, ou plutôt, défiant le professeur qu’il jouait, de donner tort à l’élève effectivement très irrévérencieuse et lubrique qu’elle jouait, et par la même la surprendre. Finalement, pour ajouter un élément temporel à cette question – un temps d'examen, dirait-elle pour rester dans le thème – la jeune femme se retourna, balayant délicatement l'avant-bras de l'homme qui lui faisant face de la jambe pour forcer son petit jeu digital à cesser maintenant qu'il avait fait son office. Laissant son genou contre son torse, dans l'unique but qu'il en soit enlevé, Frost défit quelques boutons de sa chemise de sa main libre avant d'y amener celle de Summers.

« Peut-être est-ce mon esprit immature, mais... Très amusée, la Reine Blanche, même de sa position de faiblesse relative, souriait mesquinement tout en fixant son regard dans celui du Cyclope ...j'ai l'impression qu'il y a comme...une faille dans cette logique ? »

[Scott Summers]

Emma s’amusait. Scott le sentait. Elle était dans la bonne position, celle consistant à subir, et à réagir aux actions qu’il faisait. Le mutant jouait au professeur pervers cherchant à « corriger » son élève tout aussi perverse. Ils avaient beau joué sur les mots, le résultat final serait le même. Tout le reste ne visait qu’à entretenir la flamme, le désir des deux amants. Scott était effectivement tenté par une percée arrière, par titiller la porte arrière d’Emma. Mais l’était-elle, elle ? Au-delà de leur jeu mutuel ? Emma n’était pas Magic, elle ne batifolait pas avec des succubes ou avec des incubes, alors… Scott restait comme toujours prudent. Trop, peut-être. Aurait-il dû agir davantage, forcer le pas, jouer la carte de l’homme viril jusqu’au bout ? La perspective était tentante, et, alors qu’il y songeait, Emma le repoussa doucement. Elle se retourna, et écarta les jambes face à lui, se penchant nonchalamment sur le bureau, son genou allant frotter le torse de Scott, glissant contre sa chemise. Emma défit ensuite les boutons de sa chemise, et Scott frémit lentement.

« Ma chère Emma… Une bonne élève devrait savoir que la logique d’un enseignant ne souffre d’aucune faille. »

Il remonta sa main pour caresser la joue d’Emma, et retourna glisser son pouce entre ses lèvres, en caressant la commissure. Son autre main attrapa le genou d’Emma, et l’écarta ensuite. Sa jambe glissa sur le côté, déstabilisant Emma, qui tomba sur le bureau. Scott rapprocha alors le fauteuil, et s’assit dessus. Il était assis face à Emma, et caressa chacune de ses jambes.

Scott soupira ensuite, sentant sa verge heurter son ventre.

« Venez contre moi, Mademoiselle Frost… Montrez-moi ce fameux déhanché qui fait chavirer les cœurs. »

Le mutant voulait la voir contre elle, danser contre son corps, se frotter contre lui. Il avait le sentiment qu’Emma voulait jouer la soumise, mais sans y parvenir. Chassez le naturel, et il revient au galop. Comme Jean, Emma n’avait pas le profil de l’élève soumise qu’un professeur pouvait dominer. Alors, Scott battait le chaud et le froid, ne voulant pas heurter la sensibilité de sa dulcinée, tout en restant l’homme autoritaire qu’elle aspirait qu’il soit…

[Emma G. Frost]

Laissant Scott lui répondre sans plus de réaction qu’une subtile rotation de son visage, pour mieux se prêter à sa caresse, et de rapides mouvements de ses yeux bleus pour inspecter les expressions de son amant, Emma jouait son rôle d’étudiante suspendue aux mots et gestes de son professeur. Cependant, il devint rapidement évident que ce n’était pas ce qu’il souhaitait, et que ce qu’il voulait vraiment, c’était une Reine Blanche qui méritait son titre de royauté.

Heureuse de servir, même si en l’occurrence, cela voulait aussi dire prendre les rênes, Frost se laissa délicatement tomber du bureau où elle était pour faire le seul et unique pas qui la séparait de Summers, qui l’attendait gentiment et, de toute évidence, avec excitation, mais pour l’instant, elle n’y prêta pas attention, préférant simplement s’arrêter entre les genoux de l’homme assis. Elle préféra encercler sa tête de ses mains, légèrement derrière chaque joue, ses doigts allant de part et d’autre de chaque oreille, pour doucement faire converger son front vers ses lèvres.

« Ce...« fameux déhanché »..? Riant doucement entre deux baisers au dessus de la visière de Cyclope, variant les endroits en bougeant légèrement sa propre tête autour de celle de son amant, Emma restait espiègle, mais d’une manière désormais plus inquisitrice que lorsqu’elle se cantonnait à son rôle d’élève passive. Allons, teach’, est-ce que c’est vraiment ça que vous voulez..? »

Il aurait été facile de citer le fait qu’il avait été sur le point de la sodomiser il y a à peine une minute, mais ça n’avait donc aucun intérêt. Plutôt, la Reine Blanche commença à doucement remonter le front de son professeur avec ses lèvres, et avec ses mains, les deux se retrouvant rapidement à arpenter sa chevelure, et, par la même, le visage de Scott se trouvait lui pressé contre elle, profondément dans son décolleté précédemment ouvert, capable d’en sentir la souplesse par le toucher aiguisé de son visage et en respirer le plein parfum de jasmin.

« Bien sûr, je n’oserais remettre en cause votre logique, mais~... Après avoir fini de susurrer sa réserve, la jeune élève fit redescendre à ses mains toute la hauteur de Summers, passant par son cou, puis arpentant sa chemise, prenant soin de passer par ses pectoraux puis abdominaux, par plaisir et espièglerie, avant de simplement les faire retomber de chaque côté sur le fauteuil. Ceci fait, et physiquement forcée à se pencher en avant pour accompagner le mouvement, Emma pressa son visage contre celui de Scott, et plus précisément leurs lèvres les unes contre les autres, yeux fermés, assez pour le faire reculer jusqu’au dossier avant de s’écarter, seulement de quelques centimètres pour pouvoir lui chuchoter sa pensée évidemment honteuse ...si vous changiez d’avis, je n’en penserais pas moins de vous. »

Satisfaite d’avoir mis ça au point, Frost fit alors pour la première fois montre de ce qu’on pourrait qualifier d’un déhanché et, tournant son bassin, vient s’asseoir sur une des cuisses de son amant, tout près de lui, en vérité, collée contre lui, tant son torse que son entrejambe qui, quoiqu’elle n’en faisait rien, se retrouvait tendu contre sa propre jambe.

« Alors, teach’ ? Déposant un dernier baiser contre sa tempe, ses lèvres étaient dans la meilleure position qui soit pour venir lui murmurer sa dernière offre. Est-ce qu’on en reste aux « déhanchés »..? Ramenant délicatement sa main opposée vers elle, Emma la fit passer sur le bas-ventre de Scott, puis doucement redescendre jusqu’à pouvoir passer ses doigts de part et d’autre de son membre, reconnaissant pour la première fois son existence ...ou est-ce que vous arrêtez de vous mentir ? »

[Scott Summers]

Scott avait beau être un leader influent, il ne se voyait pas vraiment jouer le rôle du professeur dominateur. Tout ça était compliqué à saisir pour lui, car il n’avait jamais eu le plaisir d’aller à une école ordinaire, d’être l’écolier face au professeur. Il avait certes étudié à l’école de Charles Xavier, mais une école où on vous entraînait à combattre dans une salle de réalité virtuelle, ce n’était pas vraiment ce qu’on concevait comme une école ordinaire. Jouer le rôle du professeur n’était donc pas si simple, surtout le rôle du professeur pervers sexuellement attiré par son élève, et a fortiori quand l’élève en question était une riche mutante, fière, et qui avait autant le profil d’une soumise qu’on aurait pu dire que Wolverine était doux et délicat. Elle rejoignit donc Scott, grimpant sur lui, et lui rappela son rôle en le surnommant « teach’ ».

Le mutant frémit doucement, le nez contre les seins d’Emma. Elle descendit ensuite, tout en frottant son corps contre son membre. À l’air libre, cet organe qui dépassait du reste de son corps caressait la peau d’Emma, et elle l’embrassa sur le visage à plusieurs reprises. Sa main glissa ensuite, tandis qu’elle lui parlait, et que lui essayait de se concentrer. Ses mains étaient pour l’heure séparées du corps grâcieux d’Emma, se reposant sur les accoudoirs de son fauteuil.

« Hmmm… »

L’une des mains de Scott se décolla, et se posa sur la hanche d’Emma, appuyant sur sa chemise. Il croisa le regard de la femme, ses lèvres proches des siennes. Son souffle répondait au sien. Elle avait beau aimer la glace, son souffle n’était pas froid, et semblait au contraire trahir cette excitation palpable qu’il devinait en elle. Scott entrouvrit les lèvres en se penchant vers elle.

« De me mentir, tu dis ? Peut-être… »

Son autre main rejoignit alors l’espace, et se posa brusquement sur l’une des fesses d’Emma. Il pressa ses doigts dessus, et l’embrassa ensuite. La verge de Scott sembla se durcir à nouveau, tandis qu’il malaxa cette zone, appuyant dessus.

« Je crois que vous êtes une délicieuse catin, Mademoiselle Frost… Et que seul un professeur peut se montrer à la hauteur de vos attentes. »

Il se redressa alors un peu, et les jambes d’Emma durent s’enrouler autour de sa taille pour éviter de tomber. La femme retomba sur le bureau, et Scott prolongea le baiser, fourrant sa langue dans la bouche de la femme. Les signes donnés par Emma sur ce qu’elle voulait n’étaient pas très clairs. Ou peut-être était-ce lui qui avait du mal à réfléchir ? Quand Emma avait proposé ce jeu, il avait été intrigué que le fantasme envisagé soit celui du professeur et de l’élève. Il n’avait pu s’empêcher de se demander s’il n’y avait pas dans ce fantasme quelque chose de plus profond… À force de lire du Freud, il en finissait par voir partout des actes manqués, des preuves secrètes !

Scott soupira encore, rompant le baiser, appuyant de son poids sur Emma, sa verge se glissant sous la minijupe d’Emma.

« Et, avec tout le respect que je dois à votre nom et à votre personne, Mademoiselle Frost… »

Il se rapprocha d’elle, et l’embrassa à son tour sur la joue, remontant contre son oreille. Son nez se frotta dessus, et il la lécha, mordillant presque le lobe de l’oreille d’Emma, avant de rajouter, en le murmurant :

« …Vous avez un cul impérial ! »

[Emma G. Frost]

Sentant les mains de Scott l’enserrer et se presser dans sa peau, Emma faisait de son mieux pour ne pas laisser sa passion, aussi bien physique que mentale, distraire son corps de sa tâche, continuant à l’arpenter et l’harceler – en vérité, le provoquer. Bien sûr, son esprit vagabondait régulièrement à s’imaginer ce qui suivrait, mais c’était une errance qu’elle se permettait, sachant que dans le pire des cas, il la percevrait, ce qi ne ferait qu’ajouter à l’effet.

Rapidement, il devint évident que son « professeur » s’apprêtait à répondre, et même si elle s’y attendait, Frost faillit tomber sur le bureau lorsqu’il l’y poussa, ne se rattrapant que d’une maigre longueur de bras et parce que ses jambes s’agrippèrent presque par réflexe à la taille de l’homme devant elle. Laissant un souffle à la fois amusé et dépassé par les évènements lorsqu’elle reçut son poids sur elle, Emma laissa sa joue retomber sur le bois du meuble lorsque l’autre fut léchée par son professeur, ripostant à ses murmures indécents avec de doux et bas soupirs de plaisir.

Finalement, cependant, une réponse se fit attendre, et glissant doucement son bras dont elle avait quelque peu perdu la trace dans le creux du dos de son amant, la Reine Blanche amena son autre main à son visage, en caressant rapidement le côté avant de doucement pousser sur son front pour l’écarter d’elle, mais juste assez pour pouvoir tourner sa tête vers lui et l’embrasser – jamais plus.

« Et que me devez vous d’autre, Monsieur Summers ? Ses mots entrecoupés de courts baisers parcourant avec une certaine imprécision les lèvres de Scott, Emma fit lentement remonter le dos de celui-ci à sa main, l’incitant mécaniquement à avancer sur elle. Vous me promettez beaucoup et depuis longtemps, professeur, et la moindre des choses – le moindre des respects que vous devez à mon nom à ma personne, comme vous dites si correctement – serait d’être fidèle à votre parole... »

Dans un mouvement plus ferme et rapide qu’avant, la Reine Blanche finit d’amener sa main dans la nuque, et finalement même la chevelure de son amant, le ramenant autant vers et sur elle qu’elle le pouvait, et par la force de leur différence de taille, plaquant son membre contre elle, tant et si bien qu’il commençait à créer une bosse dans sa jupe, remontant son corps et finissant par se heurter à son tissu.

Esquissant aussitôt un sourire narquois, Emma continua sa série de baisers, mais enserrant maintenant sa tête des deux mains, elle la prolongea doucement le long de sa joue tandis qu’elle l’amenait son visage un peu plus vers son épaule, et finit par plaquer ses lèvres contre la toute première courbe de chair de son oreille avant d’y murmurer, si bas que le message en était presque tout autant télépathique.

« Prenez moi, Monsieur Summers. »

[Scott Summers]

Scott commençait à se faire à ce rôle… Peut-être ? Face à Emma, il était difficile de garder la tête froide ! Elle le provoquait, elle le tentait, aussi impatiente que lui. Ils jouaient ensemble, comme pour savoir qui allait craquer le premier. Il n’y avait là rien à y gagner, mais Scott aimait ça. Il aimait Emma, tout simplement. Et cela valait toutes les explications. Quand il la fit basculer sur le bureau (une posture qu’elle finissait par bien connaître), Emma le maintint près d’elle, enroulant sensuellement ses magnifiques jambes autour de sa taille. Son sexe commençait à l’élancer furieusement, comme s’il était en train de bouillir, de s’enflammer entre ses cuisses. Il soupira encore, et regarda Emma. Elle parla, lui donnant son blanc-seing. Scott n’en  demandait pas autant, mais il était ravi de cela. Décrypter des femmes était bien plus compliqué qu’on ne le pensait, surtout quand, comme lui, on ne pouvait pas se fier sur la vision. Les poètes disaient que les yeux étaient les fenêtres de l’âme, mais, dans son cas, ses yeux étaient impossibles à voir. Cela le rendait difficile à analyser, mais sa vision rougeâtre faisait aussi qu’il avait du mal à déchiffrer le langage non-verbal. Peut-être était-ce aussi pour cela qu’il s’entendait si bien avec les télépathes ? Avec eux, il n’y avait pas besoin de lire dans ses yeux, après tout.

« L’élève qui donne des ordres au professeur… Vous vous méprenez, Mademoiselle Frost. »

Il agit encore, et son pantalon glissa. Sa verge pointa, organe assoiffé, flèche de chair durcie dont la pointe acérée s’apprêtait à se planter dans sa proie. Il sentait sa chatte, là, ses lèvres intimes trempées et gorgées de désir. Mais Scott visait une autre cible. Il agit donc, et retourna Emma. Il agit vite, sans doute un peu brutalement, mais elle l’avait provoqué. Il la coucha donc sur le ventre, et caressa ses fesses. Sa main se crispa dessus, et il malaxa l’une d’elles, la pinçant. Il savait qu’Emma avait fait de la chirurgie esthétique pour refaire son nez, mais ça… Ça, il n’y avait pas besoin de le refaire ! Son membre se nicha dans le renflement de ses fesses, le long de sa croupe.

Soupirant encore, il humidifia son pouce, et le fourra dans le fessier d’Emma. Il se nicha en elle, et remua son doigt, humidifiant un peu cette zone. Elle était prête, fin prête…

« Place aux actes, ma chérie… » glissa-t-elle en retirant son doigt.

Il malaxa encore ses fesses, les pouces se rapprochant de la croupe, écartant ainsi chaque fesse. Il les séparait au maximum, pour faciliter l’accès, et attrapa sa verge avec sa main, puis se rapprocha. Scott grogna en se rapprochant, observant la zone, et sentit la pointe heurter le trou. Il grogna encore, bandant les muscles, serrant les dents, se recula, puis poussa encore. Scott se contorsionna un peu sur place, jusqu’à ce qu’il commence à heurter les parois anales de sa femme.

Scott grogna alors, sentant l’effort le traverser. Une vague de douleur et de plaisir commençait à enfler en lui, et il poursuivit son office, entamant cette sodomie avec toute la passion du monde !

[Emma G. Frost]

Ses jambes et bras enroulés autour de son amant, souriante face à lui et, elle le croyait, sur le point de le recevoir, Emma se pensait en contrôle, et alla jusqu’à fermer les yeux pour retourner l’embrasser, mais loin d’être interrompue par une montée de plaisir, elle le fut par ses bras qui la retournèrent soudainement et, tant elle s’était complu dans sa position, brutalement. Avant même qu’elle ne puisse comprendre ce qui s’était passé, encore moins assumer une position confortable, les jambes maladroitement pressées contre le bureau et les mains crispées sur ses arrêtes, Scott était sur elle, se préparant à la pénétrer d’une autre façon que celle qu’elle s’était imaginée.


Préférant se préparer à l’acte plutôt que tergiverser, même si ça ne put être qu’à la hâte, celui-ci lui arracha un long râle lorsque enfin leurs chairs et corps fusionnèrent. La manière était brutale, aussi douloureuse, mais indéniablement puissante, et pendant quelques instants, rien d’autre que ce que son corps lui hurlait de sensations, y compris un mélange doux-amer de plaisir et de douleur, ne traversa l’esprit de la Reine Blanche. Lorsqu’elle retrouva véritablement ses esprits, encore quelques peu assomée et, elle devait avouer, physiquement restreinte par son amant, quelques cheveux en travers de son visage, elle amena maladroitement une main autour d’un de ses poignets avant de la ramener à son sein, forçant Summers lui-même à un peu plus se coller contre son dos.


L’asymétrie entre leurs corps se fit sentir avec leur proximité, plus forte encore que lorsqu’il avait simplement usé de sa force et son poids pour la retourner et l’immobiliser. Maintenant, sa taille et ses muscles se comparaient directement à ceux d’Emma, certes X-Woman mais aussi femme fatale, svelte et féminine – même délicate en certains aspects – et c’était une comparaison aussi brutale que l’acte qu’il venait de commettre sur elle, et dans les deux cas, cela n’empêchait pas une appréciation certaine. Sentant son avant-bras en travers de sa poitrine, l’y pressant elle-même comme pour demander que plus que l’utiliser, il la manipule, s’amène, avec sa chaleur et sa force, à elle, et la fasse sienne, ses doigts sans hasard presque posé sur les flancs de son cou comme pour les inviter à prendre appui sur cette peau si sensible ; Elle reprit doucement la parole, légèrement haletante, rendue ainsi plus par l’émotion que par l’effort.

« Tu es incorrigible… »

Puisqu’il l’avait appelée sa chérie, rompant avec leur petit jeu de rôle l’espace d’un instant, Frost s’autorisa la même chose pour souligner son obstination, une qualité aussi bien qu’un défaut, et comme toujours, la Reine Blanche savait faire la part des choses entre ces deux moitiés. Soupirant longuement pour reprendre le contrôle sur son propre corps, elle remit ses cheveux en place avant de relever son buste en s’appuyant sur un de ses coudes, lui permettant de le tourner assez pour pouvoir poser au moins un de ses yeux sur son amant.

« Mais je n’ai pas dit d’arrêter, amour – tu étais si bien parti... »

Emma devait avouer que ce changement de plan n’était évidemment pas le sien, mais elle avait une faiblesse pour ceux du grand Cyclope, et elle se voyait malgré tout bien le recevoir ainsi, comme il le désirait – la désirait – et si elle pouvait quémander quelques ajustements, il était dans la nature du stratège, comme du leader, comme du professeur, de mener la danse, et en ce sens, elle était ravie, quand bien même c’était un ravissement bien en opposition à l’image que projetait le plus souvent la Reine Blanche – chacun avait le droit à ses péchés secrets.

[Scott Summers]

Le professeur et l’élève… Un rôle qui ne seyait guère à Emma Frost ! Scott savait qu’elle avait étudié dans un lycée privé, et, s’il ne savait pas qu’elle avait eu un fantasme sur l’un de ses professeurs, il aurait pu le suspecter vu que le choix de leur premier fantasme avait été de singer ce classique des fantasmes humains. Un fantasme que Scott n’avait jamais vraiment pu connaître, puisqu’il avait eu une enfance très particulière. Mais il pouvait le comprendre, le partager… Ceci dit, à ce stade, avec sa verge s’enfonçant dans le fondement d’Emma, maintenir l’illusion de ce rôle était beaucoup plus compliquée ! Il continuait à la prendre, oubliant même de l’appeler comme si elle était son élève. Un glissement qui n’échappa guère à Emma, laquelle remuait sur le bureau. Le bureau grinçait et remuait, d’avant en arrière, se soulevant et se rabaissant, ses pieds raclant sur le sol.

« Hmmm… ! »

Scott soupira encore, et sentit la main d’Emma attraper la sienne3. Il ne la repoussa pas, suivant le mouvement, et posa la sienne sur l’un de ses seins. Ses doigts se crispèrent naturellement sur cette zone moelleuse, tendue, et il pinça le téton, le coinçant entre deux doigts, remuant dessus. Son corps se serra sur le sien, ralentissant un peu ses mouvements, sa verge restant logée plus profondément en elle.

« Oh, quel appétit… La fougue des élèves est impressionnante… Miss Frost ! »

Il reprenait ses esprits, ou, plutôt, le rôle qu’il devait jouer, comme si la frénétique première vague était passée. Scott remua encore. Elle lui intima de continuer, et Scott se releva alors, maintenant sa main sur son sein, et caressa avec l’autre sa croupe. Il pinça sa chair, et fessa son postérieur.

« Je me dois de vous rappeler votre place, Mademoiselle Frost… Qui est l’enseignant ici, hein ? Votre passion… Vous fait perdre toute retenue ! »

Scott soupira à nouveau, et continua ses coups de reins. Difficile pour lui de malaxer les seins d’Emma tout en agissant ainsi, et, s’il se couchait sur elle, il ne pouvait plus remuer aussi bien qu’il le voulait. Scott continua donc son office, imperturbable, grognant et haletant. Si Emma tournait la tête, elle pourrait voir qu’il commençait à suer. Ses vêtements devenaient gênants, encombrants, mais il ne le sentait pas. La frénésie sexuelle l’emportait, comme une sorte de tornade qui l’emportait, oblitérant tout le reste.

Son membre s’enfonçait jusqu’à la garde dans le corps d’Emma, la chair claquant contre la chair, ses grognements se mélangeant aux soupirs d’Emma. Il la dégradait, il l’humiliait, il la rabaissait, la rendant plus sauvage. Elle qui aimait tant se contrôler, et qui avait sur elle cette espèce d’héritage aristocratique, elle basculait.

« Vous n’hurlez pas assez, Mademoiselle Frost… Hurlez comme une traînée, car c’est ainsi que je vous prends, ma chère ! »

Sa voix devenait plus rauque, plus grave, plus forte. Le sexe, c’était un retour en arrière, comme une sorte de passerelle ramenant l’être civilisé à son tropique préhistorique. Il grognait alors, se montrant plus sauvage, lui aussi. Le calme olympien de Scott s’effondrait, le rendant plus bestial, plus injurieux…

…Mais n’était-ce pas à cette situation que le sexe devait vous conduire ?

[Emma G. Frost]

Sentant le poids de son amant s’abattre sur elle à répétition et forcer quelques de ses muscles à se contracter à chaque mouvement et pique de l’homme, rendus confus par le mélange normalement contradictoire mais ici quintessentiel d’inconfort et de plaisir, Emma se laissa aller, comme demandé, à de plus beaux et primaires soupires de plaisir. Pendant ce temps là, ses doigts se crispaient autour d’un bord du bureau et de la main de Scott alors que ses jambes s’agitaient inutilement entre les siennes, et même s’il était difficile d’ignorer les sensations qui la saisissaient alors que dans ses habits d’écolière elle gagnait en chaleur et perdait en respiration, c’était son esprit qui prenait lentement le pas.

Si Cyclope avait de l’expérience avec les télépathes, il existait malgré tout des nuances ; Là où Jean Grey était une psychique offensive, ouverte sur les autres, Emma était défensive, hermétique, dont la psyché était définie par l’ordre et l’immobilité. Alors, pour un tel esprit, se retrouver assailli de toutes parts par ces émotions et sensations auxquels il était si peu habitué, et si rarement en si grande dose, était non seulement déconcertant, mais autodestructeur. Comme enivrée, Emma perdait le contrôle, et cela laissait la porte de sa forteresse mentale grande ouverte pour plus de perturbations, réduisant à rien une barrière avec l’esprit de Scott qui était déjà bien fine.

Ce sort était bien entendu très consenti, même addictif, et si Emma faisait de son mieux pour y résister par fierté, comme toujours, Summers put finalement sentir le corps de « son élève » perdre de sa résistance bien symbolique, et sa poigne autour de sa main devenir plus éthérée, comme si l’esprit de la Reine Blanche réclamait toute son énergie et attention. Et c’était le cas, même si la bascule n’était pas tout à fait volontaire, et Scott put s’en rendre compte bien vite alors qu’un torrent d’émotions et d’idées s’engouffrait dans leur rapport.

« Serre moi dans tes bras Remplie moi de sperme Sco~tt Embrasse moi Je t’aime Finis dans ma bouche »

Les demandes étaient contradictoires, filant les unes après les autres et parfois en même temps malgré leur incompatibilité, de simples hésitations ou souhaits cachés, et au milieu de ces pensées assez bien formées pour être comprises, des émotions, crues et pures ; Aussi bien du plaisir que la tension du moment, et si son corps avait diminué en activité, délaissé par l’esprit de la télépathe qui explosait de surcharge en plein vol, sa langue et ses lèvres étaient une exception, déliées du contrôle permanent et sous-entendu de l’esprit, relâchant maintenant chaque respiration, chaque tombée du poids de Scott sur ses poumons, comme un gémissement, sans retenue ni dignité, enfin libres des sophistications de la Reine Blanche et revenues à leur état naturel et animal.

Continuant ainsi de s’auto-consommer, et comme un brasier qui demandait toujours plus à embraser, l’esprit d’Emma happait celui de Scott, comme essayant de s’enrouler autour de celui-ci, de fusionner avec, cette source de plaisir aussi bien sur le plan physique que via leur rapport. Une facette que si peu avaient vu, et si l’on devait assez spécifique sur la raison, que seul Cyclope avait pu causer : La Reine Blanche complètement hors de contrôle, réduite à ses plus basses émotions, quémandant son attention sur chaque plan et à peine capable d’articuler, victime de ses vices et péchés les plus réprouvés.