- « Enfants du progrès, beautés de l’Évolution, je peux tout voir. Mépris, dégoût, hostilité, méfiance. Mais je ne cherche pas votre approbation. Mettez mes propres chefs-d’œuvre en pièces si vous le voulez, attaquez avec toute la rage de vos coeurs et je vous pardonnerez malgré tout. »
Les petites souris commencent à ouvrir leurs gueules. Certaines chargèrent leur laser chimique sans le tirer. D’autres avaient des projectiles différents prêts à être tiré. Le plus gros a un canon principal mais c’est plus particulièrement deux canons secondaires qu’il déploie.
- « Je suis venue vous apportez mon seul et unique avertissement.
“Now the dark begins to rise,
Save your breath it’s far from over,
Leave the lost and dead behind,
Now’s your chance to run for cover” » ((Lyrique de I will not Bow, par Breaking Benjamin))
Une dizaine de ces souris sautent dans les airs et tirent à l’unisson vers le bas pour trancher des cercles à même la surface du sol métallique. Le navire se met à gémir et sa coque se déchire spontanément. De par sa taille, le pétrolier ne risque pas de complètement couler au fond de la baie. Mais la cale qui se met à s’inonder d’eau salé en sera autrement. La porte reste une issue de sortie mais la grosse souris réagit avec une attaque acoustique des deux canons secondaires qui relâchent 200 décibels de douleur dans les oreilles des mutants. Bien que l’eau est censé décélérer les mouvements les souris courent rapidement en tirant des balles d’acier contendantes. Elles ne servent pas à tuer ou infliger des dégâts critiques sur le corps humain mais bien à l’affaiblir et le mettre en PLS. Sur le côté gauche du Colossus des cordons métalliques l’immobilisent le temps pour le chef de meute de le charger et lui affliger un coup de boule direct qui l’envoi valser plus loin. Il attaque de nouveau avec l’attaque acoustique en se focalisant sur le Colossus tandis que d’autres souris sortent leurs aiguilles. Ils veulent leur prise de sang.
Capitole, Washington D.C
Quand le verdict est annoncé par le Speaker, la foule peut enfin régir et ce sont des cris de joie et des soupirs de soulagement qui servent d’orchestre symphonique pour les spectateurs observant tout en direct. Les deux derniers démocrates à administré leur vote avaient répondus Non. Les journalistes s’empressent de relayer la nouvelle aux chaînes de télévision.
« Échec à l’arraché du VPA ! Crise politique avec les organisations superhéroïques avortée ! Le VPA est officiellement mort ! »
« Le peuple américain attend la réponse du Président suite à cet incroyable revers. Comment espérera-t-il remonter dans la côte de popularité auprès de son parti en vue des élections l’année prochaine ? »
Veronica Pilgrim observe la nouvelle avec un maigre sourire. Dans un sens ses efforts pour mettre en place ce projet de loi n’a été qu’un passe-temps qui n’apportera aucun fruit. Mais l’expérience reste utilise dans son analyse de ce système gouvernemental ; les règles et limites de chaque organe administrative. Elle est désormais certaine que ces politiciens avaient un temps de réaction ridiculement lent face aux enjeux même les plus sérieux et que la conglomération sera intéressée par toutes les informations accumulées par Veronica. Ceci dit et fait, les ondes de son antenne lancent les dernières instructions au président américain pour lancer la prochaine phase d’un plan plus sinistre. Son écouteur-superordinateur ouvre une ligne de communication avec Vector Industries pour envoyer un message privé au président. Il est absent alors Veronica laisse un message vocal.
- Monsieur Wilhelm, vous m’avez déjà dit jadis que la cruauté de tout monde est une chose naturelle parmi tant d’autres. Malheureusement pour nous, je vais changer mes intentions et brandir cette cruauté contre ce pays. Ils…ne méritent pas notre appréciation, vous m’entendez !?!
Elle termine sur cette exclamation et tremble sous cette émotion qui la fait réagir avec ce ton de panique et de mépris glissant sur ses lèvres depuis qu’elle a prononcé ces sept derniers mots. Ses poings frappèrent le bureau jusqu’à le fissurer.
Théâtre de Metropolis
Tandis que le résultat du vote est annoncé, un autre spectacle continua de se dérouler comme prévu. Pour une rare visite à Metropolis la renommée Zatanna était de visite pour un de ses nombreux spectacles de magie. Ses exploits sont époustouflants et incomparables dans toute l’Histoire des spectacles de magie. Elle est très populaire, c’est le moins que l’on puisse dire. L’un de ses sorts – un préféré selon le Times – est la transmutation et comment un lapin peut devenir un éléphant ainsi que les tours défiant la gravité. La foule présente est ébahie et applaudie la magicienne au bout d’une heure de performance à en faire voir de toutes les couleurs.
Venu de nulle part un cordon métallique traverse le plancher depuis le bas et s’enroule autour du tibia et d’un tir très violent fait tomber Zatanna tête première contre le plancher. Les spectateurs sont muets sous le choc. Mais quand un second tentacule d’acier agrippe la magicienne par l’épaule et envoie une décharge électrique visuellement perceptible alors les gens se mettent à fuir le théâtre. Quand les souris sentent que leur adversaire tente de sortir le moindre mot – surtout ses incantations à l’envers – alors un troisième tentacule transperce le plancher pour la frapper au visage. Les robots sortent du sous-sol et balancent Zatanna avec force contre les sièges. Comme pour bien des autres, un prélèvement de sang fur imposé par l’un des robots s’étant jeté contre le corps de la femme.
Dehors, les citoyens se dispersèrent avec en prime la venue des premiers répondants suite à l’appel de détresse lancé depuis le théâtre. Les policiers savaient juste que la magicienne de visite est attaquée sans aucune identification formelle de ou des attaquants. C’est alors que les portes vitrées furent détruites par le corps de Zatanna percutant le pare-brise d’un véhicule de police avec intensité. 5 souris avec leurs capteurs visuels d’un rouge sang hurlent un cri terrifiant et s’avancent vers la voiture pour finir le travail. On leur tire dessus mais les armes à feu rebondissent contre les carapaces de métal. Les cordons frappent les policiers au niveau du flanc pour les repousser. Même les témoins n’échappent pas à leur furie avec un homme agrippé par la gorge par un tentacule et les autres braqués par le canon des souris.