The Multiversity

[Le Justicar]

Informations personnelles

Nom complet : Tobor Stanov (non révélé)
Alias : Le Justicar
Âge : N/A (Décédé, âme numérique liée à l'armure)
Race : Inu (anciennement), actuellement une entité animant une armure assistée
Rang : Gardien d'honneur et chevalier déchu
Dieu protecteur : Hunder, dieu de la fidélité et du sacrifice
Mission : Sauver 50 âmes pour racheter son honneur et retrouver un corps physique
Arme principale : Une grande épée runique, symbole de justice divine
Localisation actuelle : Fort Stanov (Gardien silencieux)

Histoire personnelle

Né dans l'illustre famille Stanov, Tobor était destiné à une vie d’honneur et de gloire. Enfant, il grandissait dans l’ombre imposante de Fort Stanov, un mécha quadrupède colossal qui servait autant de demeure que de symbole du pouvoir ancestral de sa lignée. Pourtant, sa jeunesse fut marquée par la perte : une pandémie ravagea les terres enneigées de Gora Moroz, emportant ses parents et décimant une grande partie de la noblesse Inu.

Jeune adulte, Tobor hérita du titre de Banneret sous le règne de Boris XI, roi des Inu. Mais sous l’armure de chevalier, il portait déjà un cœur lourd. L’absence de descendance biologique, faute de prétendantes après l’épidémie, le poussa à adopter un jeune orphelin nommé Anton, qu’il éleva comme son fils et son écuyer. Cette décision aurait pu suffire, mais le destin de Tobor prit un tournant inattendu lorsqu’il rencontra Anna Spasiba, une femme de chambre douce et élégante au service de la reine Khvalibolga.

Tobor tomba éperdument amoureux d’Anna, ignorant que sous cette apparence parfaite se cachait une espionne Haiena nommée Annava, infiltrée pour enquêter sur les abus du roi envers la reine. Leur union donna naissance à un fils, Theodorik, qui devint son véritable héritier. Mais cette passion, née de l’amour et non du devoir, fut aussi l’origine de sa chute.

Les années passèrent, et Tobor servit avec fidélité, mais un attentat terroriste, orchestré par un mystérieux individu nommé Rex, vint tout briser. Alors qu’un train piégé menaçait le château royal, Tobor et Theodorik furent envoyés pour sauver les civils. Le plan de Rex était sournois : la bombe était dissimulée dans le wagon où Theodorik rassemblait les passagers. L’explosion déchira la nuit glaciale, laissant des dizaines de morts et des blessures irréparables pour son fils.

Theodorik survécut, mais gravement mutilé. Lors des soins, la vérité éclata : le garçon n’était pas un Inu, mais un Haiena. La révélation provoqua un scandale au cœur du royaume. Tobor fut déshonoré, accusé de trahison, et privé de ses titres. La reine, poussée à bout par les abus du roi, empoisonna son époux et facilita la fuite d’Anna et de Theodorik vers Juichigai, laissant Tobor seul face à sa honte.

Sans foyer ni avenir, Tobor erra dans les plaines glacées de Gora Moroz. Il sombra dans l’alcoolisme et la misère, hanté par l’image de son fils mutilé et par le poids de ses erreurs. Sa mort fut une fin sans éclat, une chute tragique pour un chevalier qui n’avait suivi que son cœur.

Mais la mort ne fut pas la fin. Dans le Firmament de Hunder, son âme trouva un écho dans la rigueur et le devoir du dieu des Inu. Hunder, reconnaissant la noblesse brisée de Tobor, lui offrit une chance de rachat : habiter une armure vide et accomplir une quête sacrée. Ainsi naquit le Justicar, un guerrier silencieux condamné à réparer ses fautes, à sauver des âmes, et peut-être, un jour, à retrouver son humanité ou à défaut... son propre pardon.

Description physique

Le Justicar se dresse comme une ombre imposante, drapée dans une ancienne armure assistée Inu, une relique massive conçue autant pour inspirer que pour protéger. La silhouette de l'armure est marquée par des angles aigus et des motifs gravés, évoquant un équilibre parfait entre brutalité et élégance. De la poitrine aux épaules, des gravures de chiens stylisés parcourent le métal noirci, leurs yeux fixant l'éternité avec une intensité immobile.

Son casque, une œuvre imposante à l'effigie d’un chien, accentue sa présence intimidante. Ses yeux, ou plutôt les fentes lumineuses qui les remplacent, émettent une lueur froide, d’un bleu glacial, illuminant les ombres qu’il traverse. Une faible radiance émane parfois des jointures de l’armure, trahissant la bénédiction silencieuse de Hunder.

Chaque pas du Justicar résonne lourdement, un rappel constant qu’aucune chair ne se trouve à l’intérieur de cette armure vide. Là où un cœur aurait battu, il n’y a que le murmure des circuits alimentés par une âme liée au métal, et chaque mouvement semble dicté par une volonté surnaturelle, plus mécanique qu’humaine. Pourtant, malgré cette froideur, il conserve une dignité chevaleresque qui impose le respect à ceux qui croisent son chemin.

Description mentale

Dans le silence de son existence, le Justicar est un tourment incarné, un mélange de détermination stoïque et de regrets étouffés. Sa mission de sauver 50 âmes est à la fois une punition et une quête sacrée, un chemin qu’il emprunte sans jamais se plaindre, porté par la force d’une conviction inébranlable.

À l’intérieur de cette carcasse de métal, l’esprit de Tobor Stanov demeure hanté par son passé. Chaque erreur, chaque choix qui l’a mené à sa chute, revient le hanter comme une ombre dans l’obscurité. Mais plutôt que de fuir cette douleur, il s’en nourrit, transformant sa culpabilité en un moteur pour avancer.

Le Justicar est un gardien silencieux, qui préfère agir plutôt que parler. Sa voix, synthétisée et mécanique, trahit la distance qu’il ressent vis-à-vis de ceux qu’il croise. Pourtant, derrière ce masque froid, il porte un amour profond et une loyauté indéfectible pour ceux qu’il protège. Il veille sur son fils, Theorem, sans jamais révéler sa véritable identité, prêt à sacrifier son propre bonheur pour permettre à son héritier de tracer sa propre voie.

Hunder, son dieu, est à la fois son juge et son guide. À chaque âme sauvée, le Justicar ressent le poids de ses chaînes s’alléger, tout en sachant que la route est encore longue avant qu’il ne puisse ressentir à nouveau la chaleur d’un contact humain ou le goût d’un moment de paix. C’est cette dualité qui le rend fascinant : un guerrier d’acier, guidé par une âme brisée, mais inlassablement fidèle à sa quête.

[Leon Redgrave]

Tiens, moi, je croyais qu'un Justicar, ça ressemblait à ça ! :


Sinon, rebienvenue !

[Observateur]

Re-Bienvenue, Justicar !

Fasse le Ciel que tu trouves ta rédemption.

Tu es VALIDÉ sur l'air mythique de "Son of Pain" !