Sa mission était simple dans les grandes lignes, mais elle devait ne pas y aller trop fort, on parlait de la grande sœur d'Ai, pas d'une personne forcément néfaste à Mélinda. Elle devait faire en sorte qu'elle tire un trait sur Mélinda ou qu'elle accepte purement et simplement. La petite futa n'avait pas fourni tous les détails concernant ce qu'elle savait, mais de prime abord, elle n'avait pas leur dévotion envers leur maîtresse donc, c'était une situation à prendre avec des pincettes. Mitsuki espérait que l'aphrodisiaque suffirait à déclencher en elle une envie de sexe si fort qu'elle ne penserait qu'à et ce qui pourrait se passer entre elles, si cela ne suffirait pas, elle pouvait augmenter la dose ou pimenter la chose. Pendant l'absence de cette dernière, elle envoyait un message à Ai depuis son portable, la tenant un minimum au courant, comme ça, si elle avait un détail oublié qu'elle n'avait pas précisé, elle pourrait le lui dire. Mais bon, coucher avec sa grande sœur n'était sûrement pas une chose qu'elle ne devait pas faire. Au retour de Fubuki, elle devinait sans mal que cette dernière avait dû se faire plaisir, rapidement, vu le peu de temps qui pourrait vraiment laisser penser à un petit arrêt aux toilettes, mais Mitsuki savait bien ce qui s'était produit. Et si rien ne s'était produit, elle serait en ébullition actuellement ou alors, elle aurait une sacrée résistance aux aphrodisiaques ! Ce n'était pourtant pas un produit bas de gamme, ce n'était pas non plus un truc super puissant, mais assez pour qu'un humain lambda tombe facilement dedans.
Mitsuki l'observait, elle voyait où allait ses yeux, elle écoutait sa voix doucement perturbée et elle notait bien les détails qui la trahissaient. Elle savait plus ou moins pour Mélinda et son attachement pour sa petite sœur, elle le savait déjà, Ai l'avait bien précisé et Mélinda n'en avait pas perdu une miette quand elle avait raconté la nuit de débauche passée avec sa grande sœur. Finalement, elle avait attaqué, dans le verre, un produit inodore, sans goût, qui allait la pousser dans un sens qu'elle ne pouvait détourner. Elle était obligée de se soulager si elle voudrait avoir les esprits clairs. Si d'apparence, ça semblait douloureux, ça ne l'était pas. Oh, le fait de sentir une queue pousser était déroutant quand on n'était pas habituée, mais Mitsuki savait qu'après, ce n'était qu'un détail. Et elle le voyait, cette belle érection qui tendait sa culotte. Elle n'avait pas le regard affûté d'Ai pour savoir si c'était une culotte ou un string en voyant le devant si tendue.
La réaction de Fubuki fut « violente », pas de quoi l'effrayer, mais elle était perdu entre colère et désir. Elle la repoussait sur le bureau, l'embrassant voracement tout en laissant sa main sur sa poitrine. Elle n'était pas rancunière et ouvrait son chemisier pour qu'elle puisse venir peloter sa poitrine de façon plus directe, certes, elle avait encore son soutien-gorge, mais ce serait déjà plus accessible, comme le fait qu'elle remuait de sorte à ce que sa queue soit comme par hasard entre ses cuisses. Quand enfin elle avait accès à la parole, elle reprenait son souffle, caressant son visage délicatement en la ceinturant avec ses cuisses.
« Disons plutôt que je t'ai donné de quoi t'amuser un peu plus... Tu louche depuis tout à l'heure sur ma poitrine, je te soulagerais bien avec, mais il y a tant à faire... Et si tu me baisais avec violence ? Pour me punir ? N'hésite pas, tu peux arracher mon collant si tu veux, ma belle Aihara~ »
Le chemisier ouvert sur sa belle poitrine, prisonnière de ses jambes qui la ceinturait, Mitsuki avait fait là une belle prise qui aurait du mal à s'échapper de son filet, mais on ne sait jamais, elle pouvait la surprendre. Sa main glissa entre ses cuisses, touchant cette belle bosse qui se trouvait si près de son intimité. Ai avait bien précisé qu'elle n'a jamais été futa, sauf si elle lui a déjà mentie, mais en dehors de Yoake, les futas, ça ne courrait pas les rues quand on ne connaissait rien à la magie. Elle n'allait pas baiser sa petite sœur pour sa première fois en futa, elle allait baiser une femme mûre qui n'allait pas se plaindre de la suite.
« Ne perds pas de temps, ma belle, on a que le temps de la pause pour te soulager, et si tu en redemandes... je te donnerais mon adresse, comme prévu. »
Dit-elle avec un clin d’œil. Oui, si elle avait été résistantes aux aphrodisiaques, elle aurait attaqué chez elle, de façon plus directe mais dans une ambiance où elle aurait plus « d'armes » sous la main pour la piéger dans ses filets. Des armes qu'Ai lui avait choisie pour certains dessous. Fubuki était bien placée pour le savoir, la lingerie et sa petite sœur, c'était plus qu'une passion.