.« Au fur et à mesure que la trame dans la Taverne se déroule, les notions temporelles risquent de perdre de leur substance première. Pourquoi cela ? Pour répondre à toutes les interactions de Miss Cheelks, il va falloir aller et revenir sans cesse dans le temps. Ce n’est pas à proprement parler de voyages temporels. Mais au fur et à mesure que les « Dieux et Déesses » derrière Maggot et Arxa communiquent, les flashbacks se multiplient à un rythme qui ne serait pas vendeur dans l’industrie moderne. Enfin, moderne… Moderne, non pas pour la Taverne. Qui serait futuriste. Moderne, non pas non plus pour la hobgobeline ayant appris des technologies qui, elles, seraient qualifiées de futuristes. « Moderne » pour nos « Dieux et Déesses ». Commençons donc avec ce premier retour dans le temps, en compagnie d’une Marianne Monarque, responsable de toutes les serveuses, qui resta stoïque malgré un clin d’œil séducteur. »

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.« Et donc ? Sans ce discret sourire sur le visage de Madame Monarque, toute sa réponse aurait été froide. Coincée, stricte et tous les synonymes que vous préférez à ces deux-là. Et même sans prendre en compte ce sourire, il restait qu’à aucun moment il n’y avait eu un franc refus. Ce pouvait donc être le début d’un… jeu de séduction !
Le Narrateur que je suis frétille ! La multiplication d’intrigues secondaires. La possibilité de scènes de fesses. Mais une masse de travail importante. Avançons, donc !
La Chambre du Héros. Miss Cheelks s’y intéressait. C’était normal. Mieux, c’était écrit par avance ! Il fallait que tout passant dans la Taverne ait connaissance de cette légende. Car pour qu’un lieu devienne emblématique, il fallait bien plus qu’un propriétaire serviable et quelques serveuses bourrines. Il fallait construire une légende. Qu’elle se répande. Que les bruits la nourrissent. Que les imaginations la magnifient de couleurs chatoyantes ! Car personne ne savait vraiment ce qu’il en était. MEME PAS MOI ? VOUS RENDEZ-VOUS COMPTE ! Mais Adam Courssurpattes ? Et notre Petite Déesse ? S’il y a bien deux entités dans cette Taverne qui détiennent de vraies informations, c’est eux deux.
Mais je monologue sur la Chambre du Héros tout cela pour en revenir à un sujet bien plus trivial dans une chambre des plus ordinaires : à savoir du sexe. La petite peau verte drague effrontément le poulet-barbare sans imaginer une seule seconde qu’elle pourrait finir par pondre ! »

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.« Oui, oui. Désolé, Krafton mais il me fallait intervenir. Une petite recherche en sousmarin pour rapidement m’intéresser à un fait insolite sur les coqs en rapport avec les relations sexuelles. Et le simple fait que l’animal ne possède pas de pénis mais un cloaque. Cloaque ! Quel mot hideux. J’en ai frissonné sur le moment et préféré abandonner de suite mes recherches. Krafton, mon grand, ton sexe sera pareil à celui d’un être humain ! Mais probablement avec des plumes au lieu de poils autour. Sur ce, nous passerons au prochain flashback. De toute manière, la BAFFE a fait GRAND BRUIT soudainement. Krafton, mon poulet, tu as perdu l’attention de la peau verte. »

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.« Le poulet-barbare se frottait l’endroit endolori par l’attaque de la serveuse à queue d’orque. Malgré la douleur et malgré ses muscles, Krafton avait murmuré dans sa moustache. Il n’avait pas osé lever la voix pour s’en prendre une deuxième. Partant de ce constat, on pourrait arguer que la serveuse possédait plus de niveaux, plus de points de force et plus de points de charisme qu’un poulet-barbare. Mais il ne fallait pas s’arrêter à cette observation. Car s’il ne dit rien, ses yeux posés sur les collants qui auraient pu hérités d’une remarque d’une hobgobeline (elle aussi réduite au silence par la démonstration violente). Ses yeux-là dévorèrent ses fesses qui donnaient envie d’être touchés. Et que dire de ce sourire qui annonçait un scénario où les mains puissantes écartaient les deux morceaux de chairs sous la queue d’orque ?
Car mon « Dieu » a récemment trouvé une image que nous pourrions qualifier de compromettante de Kaos Doucevierge. Les commérages m’ont avoué que Linette, la belle bardesse bien trop à l’aise avec son corps, serait susceptible d’organiser une soirée entre filles. Et que tout événement de ce genre recquérait du personnel. Je parle donc d’une tenue encore plus moulante et d’un plateau apportant autre chose qu’une pinte de bière et de quoi se sustenter. Mais admirez par vous-même la beauté dissimulée de notre Kaos. Puis ce que pourrait être cette soirée entre filles. Non pas au premier degré, car l’illustration présentée serait « futuriste » pour l’ère de notre Tarvene médiéval-fantasy. »

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.« Voilà que nous arrivons dans la dernière partie connue des interactions de Miss Cheelks. Donnez-moi le temps de relire ces derniers paragraphes avant de vous revenir, beau, propre, musclé et la voix charmante !
OH ! MAZETTE ! La hobgobeline avait bien caché son jeu ! Je ne le crois pas, je… voilà qu’elle se damne avec le « méchant ». Car Aleister a tout du type détestable qui pourrait devenir le très bon allié. Pour finalement mieux retourner le cerveau de tous en révélant quelques chapitres plus tard qu’il était le « mastermind » depuis le tout début. Et, pardonnez-moi ce terme fort peu médiéval, mais parlez de cerveau en place de mastermind ne possède pas le même impact percutant. Je… CHUT ! Je veux écouter les dires de notre poulet-barbare et de notre pervers se caressant les doigts tout en tirant sa langue rose. »

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.« Oui, c’était une remarque qui visait Choco, le troll bleu. Bien que ce n’était pas très fin pour une gobeline du genre bourrine. Car si des aventures ici et là, de temps en temps, lui convenait totalement. Il en allait autrement du cœur mou du grand romantique à la touffe rose posée entre ses pectoraux. »

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.« Voyez, notre peau verte aux 100 cases n’ait pas venu prendre sa défense. Pourquoi ? Parce que la perspective de se trouve une copine de la même couleur que sa peau l’intéresse. Qu’une aventure introduisant le poulet-barbare l’intéresse. Sans compter que… oui, oui. Laissons le « méchant » s’exprimer. Et donnons du temps à mon Dieu pour trouver au moins une image d’une tenue affriolante. Car s’il écrimagine toujours à cet instant, il ne peut s’empêcher de croire qu’il est en retard. Les courses IRL que voulez-vous. Le fait de chauffer une maison. De s’enchaîner lui-même au fait de vouloir faire vivre sa Taverne. Tout cela en constante improvation totale sans savoir où il va. Si ce n’est vouloir pervertir Miss Cheelks tout en développant son concept. D’ailleurs, je reçois une de ses pensées. Laquelle veut qu’il n’ait toujours pas introduit un nouveau personnage. Et il remarque en même temps le passage de la troisième page Word. Effectivement, cher Dieu ! Nous avions déjà anticipé que cette entité plongerait toujours plus profond dans le chaos. Et ce, en déployant toujours plus de mots dans toujours plus de pages ! »

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.« Ce fut un non catégorique. Un rictus déforma le visage d’Aleister. Cette solution si simple, si évidente, manquant cruellement de charme. »

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.« Voilà déjà une heure IRL que je monologue ? Le temps passe vite lorsqu’on s’amuse. Mais mon « Dieu » me signale que nous allons interrompre ma journée de travail ici. J’avais entendu parler d’un « Chevalier 35H ». Il semblerait que cela vienne me toucher à mon tour. Mes heures supplémentaires ne seront pas rémunérées. Mais j’ai percé son jeu. A mon Dieu. Il a une idée derrière la tête et une simple recherche picturale ne sera pas assez. Je comprends et j’ai hâte d’assister aux fruits de ses recherches. Ce n’est donc que partie remise. »
…
[temps suspendu]
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[10/12/2024 20 :09 > ?]
…
[11/12/2024 18 :37]
« Si tout cela n’est pas une pitoyable tentative de remplissage, je ne sais ce que cela peut être. Mais je dois confesser que mon « Dieu » n’est pas le plus mauvais. Il aurait eu le temps de faire vivre une autre de ses incarnations. Au lieu de cela, il a préféré déshabillé Miss Cheelks de sa salopette à l’aide de son crayon « spécial ». Couplé à une bienheureuse découverte, et voilà que nous revenons à notre trio composé d’Aleister, Krafton et de bien entendu Arxa. Ensuite, il y aura la délivrance à vos yeux de la création de mon « Dieu ». »

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.« La gobeline aura donné un coup de coude amical dans les côtes de la hobgobeline. Elle lui aura aussi gratifié d’un clin d’œil et d’un sourire joueur. »

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.« Il n’y avait pas eu de longue transformation très théâtralisée. La magie n’avait pas été conçu pour être animée. Elle se rapprochait plutôt d’une fainéantise dans sa rapidité. Un esprit pervers aurait argué d’un terme telle qu’une éjaculation précoce. Mais nous préférerons (et c’est un nous joli qui se rapporte uniquement à un je à moi) comparer cela à l’ellipse qui sépare deux cases d’une bande dessinée. Allez savoir pourquoi prendre l’exemple de cette œuvre d’illustrations mis bout à bout. Comment cela je fais l’innocent concernant les cent cases d’existence de notre Maggot ? »

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.« Ce n’était pas une manière de parler. Le poulet-guerrier, s’il n’avait pas quitté sa place, tendait déjà ses gros doigts. Son corps ayant parlé avant ses mots. Comme en comparaison de l’inclinaison des pieds d’une personne qui peuvent traduire des intentions. Comme celle pointée vers la porte de sortie pour quitter son travail ou une conversation ennuyante.
Laissons donc Miss Cheelks gérer cette conversation. Miss Cheelks ? Miss Cheelks ?... Soudainement, cela me fait penser à quelqu’un d’autre. Une sorcière ? Mais aussi un canard ? Et non un canard sextoy messiers-dames ! AH ! Miss Tic, il me semble. Une femme dans l’univers d’un canard immensément riche. Mais je digresse. Une fois encore, me direz-vous. Mais au moins mon cerveau est déchargé de ce poids mental. Et qui sait ? Cela pourrait mener à d’autres associations d’idées.
La fin de mon travail pour cette épisode devrait bientôt arriver à son bout. Et, de toutes les façons possibles et imaginables, chaque mot ajouté me rapproche forcément de la fin. Je ne peux m’en éloigner en avançant. Pour en revenir à du plus concret, il serait question de continuer à « surcharger » cette Taverne d’un nouvel intervenant. Nouveau client ayant passé le contrôle de Kévin ? Peut-être un employé provenant d’une autre salle encore inconnue pour l’exploratrice des étoiles ? Allons consulter les archives picturales.
Mais oui ! Mais c’est bien sur ! C’est un choix évident. Une décision qui ne sera pas purement chaotique. Mais une mise en place pour un futur dont la distance dépendra des choix de Miss Cheelks. Et il me faudra varier mon vocabulaire. Trois fois l’utilisation de « mais » dans ce seul court paragraphe. Ce n’est pas joli. Cela pourrait même mériter une rétrogradation de mon statut. Car de salaire, non. Je n’en ai point. »

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« Et il me semble que nous sommes bon. Milieu de cinquième page. L’intégralité de la dernière réponse de Miss Cheeks passée en revue. La progression de l’intrigue centrée sur Aleister et ses capacités, proposée volontairement par notre héroïne du jour ! Un délice. Nous la remercions encore. Et l’ajout d’un nouveau personnage offrant des possibilités d’explorations futures. Oui, parfait ! Je m’en vais donc me retirer. Et déléguant à un subalterne la fastidieuse tâche d’illustrer tous mes propos et d’y ajouter sa magie cryptique HTML. Ou quelque chose dans ce goût-là. Moi de goût, ce sera un mélange de pommes de terre chaudes et de fromages. Je vous souhaite bonne soirée et à la prochaine !
That’s all folks ! »