Alors, lorsqu'elle ouvrit sa gueule, exposant ses crocs taillés comme des rasoirs, pour finalement le pousser contre le mur, l'immortel ne put s'empêcher de pousser un glapissement de plaisir, peu viril, mais qui témoignait de son état d'excitation aussi bien que son sexe dressé ne le faisait. Son pénis était noueux comme un pied de vignes, nervé de veines et palpitait follement dans tous les sens, exhalant cette odeur typique qui du frapper le museau de Shad lorsqu'elle l'huma.
- Oh putain Shad... dit-il d'une voix presque éteinte lorsque son sexe disparu entre les crocs de la belle. La pression et la chaleur étaient incroyables, insoutenables, inhumaines. Sa langue, longue, brûlante et humide, enserrait presque l'intégralité de son vit épais, et il cogna sa tête contre le mur en poussant un râle de plaisir.
Bordel, il n'avait jamais connu ca. Ses mains vinrent chercher le crâne de la bête, venant gratter ce dernier, comme pour l'encourager et la récompenser. Luttant contre l'envie d'onduler des reins, la tête un peu hallucinée, Grayle se laissait aller, complètement envahi par le plaisir. La lycane n'eut pas besoin de faire grand chose pour que l'humain excité à mort ne craque. Un grognement, une tension, et soudainement, la semence tant convoitée arrive, projetée avec force contre le palais du monstre.
Comme on peut s'y attendre d'un immortel, Grayle est l'incarnation même de la vie, et de la vigueur. Shad peut sentir le foutre chaud et crémeux couler contre sa langue, une fois, deux fois, trois fois, alors que l'humain expulse de longs et généreux jets successifs, forçant même la lycane à avaler le trop plein. Il disait avoir été seul pendant de longues semaines, et elle en avait la preuve. Même lorsqu'elle retira sa gueule, le vit de Grayle était toujours dressé, tendu et pulsant plus que jamais.
Il cligna des yeux.
- Merde, je crois que je me suis évanoui un instant... il fixa Shad avec adoration. J'ai jamais connu un tel truc, Shad... on aurait du faire ça y a tellement longtemps...
Il se relève, les jambes flageolantes, une lueur brillante dans les yeux. Il se met sur le lit, suivi naturellement par Shad, dont le poids fait doucement crisser ce dernier.
- Laisse moi m'occuper de toi un peu... Ils s'allongent, lui sur elle -naturellement-, et il embrasse son museau, le couple tentant une sorte de baiser plus ou moins couronné de succès. L'haleine de la lycane -avec une forte odeur de sperme- de ne le dégoûte pas, au contraire. Il admire son corps, définitivement animal, mais dont les courbes trahissent sa féminité. Ses mains plongent contre sa fourrure, et viennent se saisir des seins épais, généreux, opulents, qui s'y cachaient dessous. Les mamelons noirs sont tendus, et rapidement, les lèvres et la langue de Grayle viennent les goûter. Il la tète, comme le ferait un bébé, au comble du bonheur, se reposant sur son corps chaud et puissant, pétrissant la poitrine ainsi offerte, sachant qu'il n'a pas besoin de la ménager, ses mains puissantes s'enfonçant dans la chair.
Il se coule un peu sur le côté, et une main abandonne la poitrine pour se faufiler entre les cuisses de la belle, venant caresser l'intimité bien humaine de l'animal, brûlante et trempée. Un, deux, trois doigts s'y insèrent, et, sans sommation, l'homme vient brutalement la masturber, soufflant d'une voix rauque.
- Je me souviens qu'à l'époque tu te refusais à moi en disant que cette forme était faite pour combattre et non pour faire l'amour... mais regarde toi. Des seins pleins et brûlants, une intimité dégoulinante... tu es faite pour faire l'amour Shad... il s'approche de son oreille, décidant d'être un peu plus cru que d'habitude, tirant sur mamelon tout en accélérant le rythme de sa main plus bas. Faite pour baiser. Je vais te baiser Shad. Jusqu'à l'évanouissement, jusqu'à péter ce lit, jusqu'à ce que tu te retrouve tremblante et incapable de m'arrêter, et que tu vienne toi-même me réclamer...
Il fantasmait déjà, s'imaginant voir ce corps puissant, allongé sur le lit, pantelant, pris de convulsions de plaisir, l'intimité débordante de son foutre, soumise à lui par la seule puissance de sa queue... oh, quelle belle victoire ce serait.
Une belle promesse, risquée peut-être face à un monstre bien plus grand et fort que lui... mais ici, le danger de la voir se retourner contre lui l'excitait bien plus qu'il ne voulait l'admettre.