Ici, seule l'imagination est votre limite. Incarnez qui vous voulez dans cette partie, et faites ce que vous voulez !
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A Song of Love and Luxury

Message par Reine Alice Korvander »

Reine Alice Korvander
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On les appelle « Les Trois Princes ». La génération dorée de trois des sept grandes Maisons de Westeros : Anthony Stark, Nicolas Lannister, et Thomas Baratheon. La destinée a voulu qu’ils naissent tous les trois pendant la même semaine. Les septons de Westeros y virent un présage des Sept, à tel point que le Grand Septon de Port-Réal organisa en toute urgence un conseil œcuménique extraordinaire pour discuter de ce cas. Les sages de la Foi arrivèrent à la conclusion que les trois enfants étaient un cadeau de la Mère, et qu’ils devraient être éduqués ensemble. Leur naissance faisait suite à la naissance de la Princesse Rhanerys Targaryen, qui était née une semaine avant eux. Ces quatre naissances étaient un signe des Dieux. Si le royaume était sous l’autorité des Targaryen, les conflits avaient toujours été légion. Il fut donc décidé que les trois enfants grandiraient ensemble, en compagnie des Targaryen, à Port-Réal, et qu’ils seraient les héritiers de leurs maisons respectives, de manière à garantir une paix durable entre les quatre grandes maisons de Westeros, et ainsi éviter toute guerre civile.

Les Trois Princes grandirent donc ensemble, et, bien qu’originaires de familles différentes, ils se considéraient comme frères. Thomas était le plus romantique des trois, Anthony le plus guerrier, et Nicolas le plus cérébral. Trois enfants très doués, qui eurent droit à la meilleure des éducations, mais qui avaient tous un point en commun : ils aimaient tous leur « grande-sœur », la Princesse Rhanerys. D’une blondeur éclatante, elle avait surtout d’impressionnants yeux violets, magnétiques. Tous les tableaux et peintures officielles d’elle insistaient sur ses yeux, les magnifiant, montrant à quel point elle en imposait. Il ne faisait aucun doute qu’elle deviendrait Impératrice. Elle arriva très vite à dompter son propre dragon, Caraxes, et n’avait rien d’une fille de compagnie. Elle menait les trois hommes à la baguette, et ils n’hésitaient pas dès leur plus jeune âge à faire le mur ensemble. Enfants, ils étaient tous les quatre inséparables.

Maintenant, les trois étaient au bord de la guerre. Car les enfants avaient grandi, et leurs désirs aussi. Jamais ils n’avaient cessé d’aimer Rhanerys, et ils rivalisaient entre eux de concours et de défis. Thomas avait composé une magnifique ballade pour elle, Nicolas avait repris en main des terres en déliquescence pour les rendre à nouveau prospères, et Anthony avait participé à des quêtes redoutables en allant de l’autre côté du Mur, et se vantait d’avoir affronté un Marcheur Blanc.

Tout fut tenté pour les séparer. On leur offrit les plus belles femmes, des orgies exquises, mais rien n’y faisait. Ils refusaient de prendre autre épouse que Rhanerys.  À dire vrai, on pouvait sans doute les comprendre, car le temps avait été généreux avec elle. Initialement mignonne, avec l’âge, Rhanerys était devenue la plus belle femme du royaume. Sans doute aurait-il suffi qu’elle choisisse, mais la saine émulation entre les Princes devint rivalité, une rivalité jalouse. Ils étaient les maîtres de leurs maisons, des seigneurs avisés, mais prêts à se faire la guerre. Dans la perspective de trouver une solution, une médiation fut organisée à Port-Réal, et elle se termina par les Trois Princes brandissant chacun leurs armes à la gorge des autres, se menaçant respectivement d’un duel à mort, d’une ordalie, afin que la Mère juge qui serait apte à épouser l’Impératrice. Leur rivalité ravivait le spectre d’une guerre civile entre les trois Maisons. On parlait déjà d’une « guerre des Roses », et on accusait chaque candidat d’avoir trahi, menti. La situation était donc insoluble. Si Rhanerys annonçait en épouser l’un, les deux autres parleraient d’empoisonnement.

Après l’échec de la médiation, ils étaient retournés à leur campement. Car chacune des trois maisons s’apprêtait à kidnapper Rhenarys, préférant le faire avant que les autres rivaux ne tentent de l’empoisonner.

C’est dans leur tente de commandement que chacun des trois reçut une missive de leur Impératrice. Elle ordonna à chacun de se rendre à une plage différente de Port-Réal le soir, et de grimper sur un embarcadère qui les conduirait à une île privée appartenant aux Targaryen. Impossible que ce soit un faux, car les lettres étaient scellées par le sceau personnel de l’Impératrice. Déserter ainsi le commandement n’était jamais bien vu, mais ils auraient tout fait pour leur Impératrice.

*C’est moi qu’elle les aime, je le savais !* songea avec joie Anthony.

*Je savais que mon aimée me reconnaîtrait comme étant le plus vertueux de tous !* s’exalta Nicolas.

*Elle m’aime, je l’ai toujours su !* pensa Thomas en retenant ses larmes de soulagement.

Les trois partirent donc. Anthony délaissa son camp d’entraînement, Nicolas s’extirpa de la couche qu’il partageait avec deux prostituées, et Thomas sortit de ses rêveries. Ils prirent chacun un cheval, et embarquèrent comme prévu. Une barque les attendait, éclairée par une simple torche, et le passeur, un homme à chaque fois dissimulé sous un manteau noir avec une capuche, les guida pendant toute la nuit. Les trois bateaux partirent pour rejoindre la fameuse île.

Ils aperçurent la fameuse île à l’aurore, chacun la rejoignant par trois angles différents. Une île isolée, entourée de récifs. On y entrait par des galeries souterraines. Ils rejoignirent chacun le quai souterrain à un moment différent, et on leur donna ensuite à chacun une seconde lettre. Le fortin édifié au milieu de cette île impossible d’accès était vide, et ils rejoignirent chacune une chambre différente, où ils avaient reçu pour ordre de se déshabiller intégralement, de se laver, de se coiffer, et de sortir ensuite par une porte à l’intérieur de leur chambre, qui conduisait à un couloir végétal constitué de haies naturelles menant à une fontaine centrale, puis d’attendre.

Ils ignoraient qu’ils étaient tous là en ce moment, intégralement nus, chacun séparés par les haies. Les instructions de leur aimée étaient claires : ils ne devraient sortir de leur cachette que quand elle se poserait, signe que l’île serait alors sécurisée pour qu’ils s’avouent leur passion mutuelle…
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Re: A Song of Love and Luxury

Message par Chloé Faure »

Chloé Faure
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L'heure est venue, Caraxes.

Cela faisait maintenant de longues minutes que la princesse Rhanerys était seule en compagnie de son dragon, contre lequel elle se blottissait en recherche d'un soupçon de réconfort, avant de devoir s'envoler pour résoudre l'une des crises les plus dramatiques qu'avait à traverser Westeros depuis des décennies, et dont elle était l'une des clefs majeures. Depuis qu'elle était toute petite, son père, Baelon Targaryen, avait toujours dit que même son sexe ne serait guère qu'une petite gêne à son ascension au trône, tant elle se révélait être intelligente et forte de caractère. Les vassaux du royaume avaient bien évidemment été pour le moins perplèxes au début, réticents à l'idée de voir un jour une femme siéger sur le Trône de Fer, mais une partie de ces discenssions s'étaient tûes lorsque vers ses 10 ans, Rhanerys était parvenue à se lier avec Caraxes, l'un des plus anciens dragons au service de la famille. Bien que n'étant pas le plus grand des dragons, Caraxes était vu comme l'un des plus forts de par son agilité, mais aussi son caractère vicieux, et il n'avait accepté aucun cavalier depuis des décennies jusqu'à ce que la jeune princesse n'y parvienne. Qu'elle soit apte à se faire accepter par lui avait fait reconsidérer la décision de certaines des maisons de la voir accéder effectivement au trône, et la solide amitié qu'elle entretenait avec les Trois Princes, qui semblaient prêts à tout pour elle et à la protéger, n'avait fait que renforcer sa position...du moins, jusqu'à il y a quelques mois.
Cette amitié, avec les années qui passaient et leurs corps qui grandissaient, s'était transformé en désir charnel et en amour, et il n'y avait rien de plus terrible que la jalousie pour une femme que l'on convoite, surtout quand elle concernait des seigneurs de hautes maisons nobles, capables de lever de puissantes armées pour éradiquer leurs rivaux. Les tentatives de médiation avaient échouées, au grand dam de Rhanerys, qui craignait que son père Baelon, pour éviter qu'une guerre civile n'embrase le royaume, n'embrase plutôt ces trois jeunes seigneurs rebelles en lâchant sur eux les dragons. Rhanerys était toutefois parvenue, non sans efforts, à le convaincre d'attendre encore un peu, et de lui donner l'opportunité, une dernière, de résoudre cette situation sans que le sang ne coule. Étant la raison principale de ce conflit, trois hommes qui désiraient faire d'elle leur épouse, elle avait passée des jours dans les archives de Port-Réal à scruter les anciens textes de lois, qui dataient d'avant l'arrivée des Targaryens sur le continent, et était parvenue à trouver une ancienne coutume, depuis largement oubliée, mais qui n'était nullement abolie qui pouvait, peut-être, aider à résoudre le conflit.

Vêtue de sa tenue de voyage, elle chevaucha Caraxes et quitta la capitale pour voler en direction d'une île isolée, propriété privée de la famille royale qui servait souvent pour des moments d'éloignement de la vie de la cour, et qui abritait entre autres un somptueux manoir entouré de nombreux jardins. Anthony, Nicolas, et Thomas s'y trouvaient. Elle avait envoyée à chacun d'entre eux une missive les invitant ici, et elle était sûre qu'aucun d'entre eux n'y répondrait négativement. Bien entendu elle avait...omis de mentionner à chacun que leurs rivaux s'y trouveraient aussi, ce qui n'était sans doute pas spécialement honnête vis à vis d'eux, mais la princesse s'était trouvée assez dénuée de remords tant la paix du royaume reposait dessus. Elle les avait connus enfants, ils avaient grandis ensemble, et n'avait pas pris une attention suffisante aux sentiments que les trois avaient développé à son encontre en grandissant. Elle s'était dit que, comme ils étaient amis, presque frères, ils n'iraient jamais jusqu'à des extrèmes tels que ceux dans lesquels tous se trouvaient maintenant...elle avait eu tort, et entendait bien corriger cette erreur de jugement.
C'est au bout de deux bonnes heures de vol à haute altitude, qu'elle et Caraxes arrivèrent finalement en vue de l'île. Le dragon, svelte et agile, piqua en direction de l'île, avant de faire un tour du manoir pour manifester sa présence, et celle de la princesse, à leurs occupants, avant de se poser dans la cour. A l'exception de quelques gardes et servants triés sur le volet, dont les langues étaient coupées pour garantir que rien de ce qui se passait sur l'île ne pouvait être révélé, Rhanerys serait seule avec Anthony, Nicolas et Thomas...sous la garde perpétuelle de Caraxes, dont la présence allait sans doute jouer un rôle majeur dans les négociations.
Elle descendit de Caraxes qui, après qu'il aie eu droit à son traditionnel massage du cou par sa chevaucheuse, reprit son envol pour aller nicher quelque part dans les environs, mais toujours à distance assez courte de sa maîtresse. les talons des longues bottes en cuir que Rhanerys portait résonnèrent alors sur les pavés, tandis qu'elle se dirigeait vers l'endroit où ses trois prétendants l'attendaient. Et alors qu'ils venaient à sa rencontre, il rendirent également compte de leurs présences mutuelles, visiblement à leur plus grand étonnement.

Lord Stark, Lord Lannister, Lord Baratheon. Je suis ravie de constater que vous avez répondue à mon invitation. Espérons que nous ressortirons de cette île au même nombre que nous y sommes entrés.

Le ton était froid, la menace à peine voilée, la présence de Caraxes évidente dans les environs. Ils étaient là, nus, sans armes, et sans gardes, littéralement à sa merci si elle le souhaitait...et c'était tout à fait une option. L'une des raisons pour lesquelles Baelon avait accepté le plan de sa fille, c'était que si ses tentatives de négocier échouaient, alors elle n'aurait qu'à ordonner à Caraxes de les brûler pour mettre une fin abrupte à cette défiance envers l'autorité de la couronne. Une solution qui n'en était pas une selon Rhanerys, qui espérait bien ne pas avoir à en arriver là. Elle lia ses mains devant elle, posées sur le bas de son ventre, alors que son regard d'améthyste se posait sur les trois jeunes hommes. Ils étaient beaux, indéniablement, et elle els aimait, mais ils étaient aussi emplis d'une fierté et d'une jalousie mal placée.

Vous trois, prétendez m'aimer et vouloir m'épouser, faire de moi la femme la plus heureuse du monde, et pourtant, contemplez la situation dans laquelle vous me forcez à me trouver. Plonger le royaume au bord de la guerre civile, pour moi, qui ai pour mission d'y maintenir la paix. Je pourrais me sentir honorée que vous soyez prêts à prendre les armes pour avoir ma main, mes seigneurs, mais la vérité est que vous avez placé vos maisons et la mienne dans une situation de crise, telle qu'on en avait pas vu depuis des générations. Je m'attendais à d'avantage de vous, à mieux !

Le rapport de force était ici clairement établi, la symbolique même qu'ils soient nus face à elle n'était pas le fruit du hasard, et qu'ils soient forcés d'être tous les trois ensemble, seuls face à la colère de celle qu'ils avaient longtemps considéré comme leur grande soeur. Pareille manoeuvre n'aurait sans doute jamais marché, mais Rhanerys, Anthony, Nicolas et Thomas avaient grandi ensemble dans une dynamique très proche de celle d'une famille. Et si, particulièrement chez les nobles, cela n'empêchait certainement pas de s'entretuer, elle escomptait qu'ainsi ses paroles auraient plus de poids.

Vous avez, tous les trois, trahi la confiance que la couronne et les Dieux ont placé en vous. Et plus que tout, vous avez trahi la mienne, en prétendant savoir mieux que moi qui je devrais épouser ! Je vous le dis sans détour, si vous ne faites pas la paix, alors je la ferais pour vous, définitivement. Ce ne serait pas la première fois que Caraxes serait le bourreau de la maison dont le motto est: "Feu et Sang". Sans doute l'avez vous oublié, je suis là pour vous le rappeller.

Au loin, Caraxes poussa son hurlement, strident, comme pour appuyer les dires de sa maîtresse. Seuls les Tagaryens étaient vraiment au fait d'à quel point ils étaient liés à leurs dragons, laissant le soin aux autres d'émettre suppositions et superstitions sur cet aspect très particulier de leur maison. Une chose était sûre néanmoins, les Targaryens n'utilisaient jamais de bourreaux pour les exécutions de leurs rivaux et ennemis, ils brûlaient par le feu de leurs dragons.

Cessez d'agir comme des enfants, et réfléchissez avec autre chose que vos queues mes seigneurs ! Et surtout, ne forcez pas ma main. Je ne souhaite la mort d'aucun d'entre vous, que ce soit par ma main ou par les vôtres. Nous avons grandi ensemble, je vous aime, alors avez vous seulement songé dans quel état de détresse vous me mettez, en vous menaçant ainsi de mort ? Est-ce ainsi que vous "m'aimez" comme vous le prétendez, cruels que vous êtes ?

Par les Sept...puissent-ils entendre raison !

Re: A Song of Love and Luxury

Message par Reine Alice Korvander »

Reine Alice Korvander
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Évidemment, la surprise fut de taille quand ils se virent tous les trois. Chacun dissimula alors son sexe. De manière sage, Thomas se trouvait entre les deux. Ils n’eurent toutefois guère le temps de dire grand-chose, car, face à eux, Rhanerys était là, et leur parla. D’une voix forte, exprimant sa froide colère. Les Trois Princes restèrent donc silencieux en se faisant tout simplement gronder. Il n’y avait que Rhanerys pour leur parler ainsi. La Princesse était une pure Targaryen, ayant une affinité avec  les dragons si forte qu’elle rappelait le légendaire roi Aegon, fondateur du Royaume des Sept Couronnes. Rhanerys n’aimait pas qu’on s’oppose à elle, ou qu’on aille contre sa volonté. Comme on pouvait s’y attendre, la controverse entre les trois frères avait pris de redoutables proportions. Les Trois Princes savaient très bien ce qu’ils faisaient, pourtant. Rhenarys avait été conseillée par son père. Elle n’avait nullement besoin des trois pour asseoir son autorité sur le royaume. Il était d’usage que les Targaryen restent entre eux, et ne partagent pas le pouvoir avec d’autres maisons, qu’ils soient les légitimes seigneurs du royaume. Baelon était tout à fait disposé à épouser sa fille et à ce qu’elle porte son enfant. Sa solution était des plus simples : faire flamber les trois Princes, et menacer du même sort quiconque menacerait encore la paix du royaume. Autrement dit, si Rhanerys agissait autrement, c’était parce qu’elle voyait autre chose en eux que des amants politiques.

Rhanerys leur passa donc un sermon, en leur faisant clairement savoir qu’elle n’hésiterait pas à les tuer s’il le fallait. Il fallait être attentif et bien la connaître, mais chacun des trois frères la connaissait parfaitement. Ils notèrent donc, sur la fin de son sermon, qu’elle semblait désespérée à l’idée de devoir les tuer. Ils sentirent les trémolos dans sa voix quand elle leur demanda si c’était ainsi qu’ils prétendaient « l’aimer ». Après son discours, un silence s’abattit entre les quatre personnes.

Le premier à le rompre fut, comme on pouvait s’y attendre, le plus soumis des trois. Thomas Baratheon finit à genoux en pleurant. Il avait toujours suivi ses deux frères, et il baissa la tête, sans oser regarder son Impératrice.

« Vous avez raison, Majesté, je ne suis qu’un misérable… »

Ce conflit amoureux était l’occasion pour les Baratheon de s’imposer face aux Lannister. Il existait une rivalité latente entre les deux maisons, fruit de conflits de successions et de litiges frontaliers secondaires. Jadis, les Lannister avaient obtenu avec les Tyrell un contrat très juteux, un partenariat qui avait permis aux Lannister d’écouler leur fortune. Les Baratheon avaient toujours contesté ce contrat, en estimant que les Tyrell leur avaient fait promettre de contracter avec eux. Le litige avait été résolu par l’intervention de la Cour royale, qui avait validé le contrat, et rejeté les prétentions des Baratheon. Depuis lors, toute occasion était bonne de faire revivre ce conflit, où les Baratheon avaient été jusqu’à mettre Hautjardin sous embargo. Les Lannister avaient alors envoyé leurs troupes pour lever le blocus, et la guerre civile avait été proche. Les aléas amoureux des Trois Princes constituaient pour les Baratheon le motif parfait pour reprendre les hostilités contre les Lannister.

Il ne faisait aucun doute que Thomas était utilisé à des fins autres. Il était sans doute celui qui aimait le plus Rhanerys, à tel point qu’il considérait qu’elle ne lui appartenait pas.

« Je ne souhaite nullement vous décevoir, Majesté… Je vous aime plus que ma propre vie, je vous l’ai déjà dit, et, si ma mort peut vous apaiser et empêcher une guerre, je vous l’offre sans hésiter. »

Nicolas soupira.

« Relève-toi, idiot ! »

Celui-ci regarda alors Rhanerys en fronçant les sourcils. Les Lannister étaient connus pour leur fierté. Avant que les Targaryen ne prennent le pouvoir, ils étaient les seigneurs de Westeros, et, aujourd’hui, leur soutien était toujours indispensable. Sans l’or des Lannister, les Targaryen ne pouvaient tenir le royaume.

« Je vous aime, Princesse. Je vous ai toujours aimé, et vous le savez. Je vous ai proposé un mariage, avec une dot généreuse, bien plus généreuse que tout ce qui a jamais été proposé, ce qui a valu à beaucoup de mes contemporains de me traiter de fou. Mon propre père a failli s’étrangler quand je le lui ai dit. Ce qui se passe est le résultat de votre absence de choix, Princesse. Vous ne m’avez pas répondu. Si vous devez m’exécuter, faites-le, mais vous savez comme moi que ce sera le début de la fin. Les Targaryen ne sont pas très populaires à Castral Roc, et j’ai pu faire mes preuves. J’ai redressé des comtés en déshérence. Si vous provoquez ma mort, vous en porterez le blâme. Donc, il vous faut choisir ! »

Anthony, qui était le dernier à ne pas s’être exprimé, se rapprocha alors.

« Vous ne m’avez pas répondu non plus, Majesté. Et, au lieu de me répondre, vous choisissez de m’humilier par ce jeu cruel… Je ne vous comprends pas ! J’ai toujours été sincère avec vous, Majesté ! Pourquoi me faire souffrir ainsi ? Vous vous refusez à choisir, et vous croyez que me tuer résoudra le problème ? Les gens du Nord sont bourrus, et n’aiment pas l’idée d’être sous le joug d’autres ! J’ai traversé le Mur, j’ai été affronter les Marcheurs blancs. Tuez-moi si c’est la seule manière que vous avez trouvé de m’apaiser de mes tourments, mais sachez qu’en le faisant, le Nord se révoltera contre vous ! »

La solution finale était simple, et ils l’exprimèrent tous les trois :

« Princesse, vous devez enfin nous répondre !
Dites-nous qui vous comptez épouser, c’est la seule manière de mettre fin à ce conflit !
Cessez de jouer avec nos sentiments, Majesté, dites qui est l’élue de votre cœur, et, si ce n’est pas moi, je me replierai ! Je porterai même le noir, s’il le faut ! »

Malgré leur fierté, ils s’agenouillèrent tous les trois en ayant de la peine à retenir leurs sanglots.
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Re: A Song of Love and Luxury

Message par Chloé Faure »

Chloé Faure
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L'avenir proche des sept royaumes était présentement en train de se jouer, Rhanerys en était plus que consciente, et outre le lien fort qui l'unissait avec ces trois jeunes hommes, son statut d'héritière désignée l'avait naturellement dirigée vers le fait de vouloir régler cette crise par elle même. Elle en était l'origine, de façon involontaire, mais pareille crise était de nature à ébranler sa légitimité à monter sur le trône après son père, elle qui devait déjà âprement lutter contre le fait que beaucoup la considéraient inapte simplement parce qu'elle était une femme. Il n'y avait donc pas que le destin des maisons Stark, Lannister et Baratheon qui se jouait, mais aussi celui des Targaryens. Son discours avait été froid, dur même, et maintenant elle attendait les réponses de ses trois seigneurs et prétendants, en espérant qu'ils allaient être capables de se montrer...raisonnables.
Comme elle s'y attendait, leur réaction ne fut pas exactement celle d'un mea culpa plein et entier. Ce fut le cas de Thomas, qui avait toujours été le plus délicat des trois, mais Nicolas et Anthony, tour à tour, répondirent tout aussi fermement qu'elle venait de leur parler, affirmant qu'elle était la source de ce conflit par son incapacité à choisir l'un d'entre eux, et que si elle les tuait, leurs maisons respectives ne manqueraient alors pas de se rebeller. Cela, Rhanerys le savait, et quand bien même étais-ce une solution qu'elle avait proposée à son père pour que ce dernier accepte cette tentative de pourparlers, ce n'était pas pour la princesse une option sérieusement envisageable.
Ils se trouvèrent alors les trois à genoux face à elle, mais ils exigèrent d'elle qu'elle fasse un choix. Pendant tout ce temps Rhanerys était restée silencieuse, trop consciente que ces jeunes nobles avec leur ego ne pourraient l'entendre que lorsqu'ils le voudraient, mais par les Sept...ils étaient proches de faire bouillir son sang.

Choisir ? Quel choix étais-je censé faire pouvez vous me le dire ? Lorsque les hostilités ont commencé entre vous, et que la couronne a tenté de servir de médiateur entre vous, chacun n'a pas manqué de menacer d'entrer en guerre contre celui que je choisirais de prendre comme époux., ou de me kidnapper, ou d'empoisonner ses concurrents !

Rhanerys se souvenait encore vivement de cette journée stérile, où ils avaient failli se défier en duel dans la salle même du Trône de Fer, sous le regard désabusé de Baelon, et sous le sien irrité et triste.

Quelle autres options m'avez vous laissée, autre que de tâcher de gagner autant de temps que possible pour trouver une solution à cette crise, qui ne soit pas une guerre civile ?

Rhanerys prit alors le temps, en fermant les yeux, de respirer et de se calmer.

Je ne ferai aucun choix, car je ne souhaite pas m'unir à l'un d'entre vous pour laisser les deux autres. Si je n'ai pas pu vous donner de réponse c'est...c'est également car je ne désire pas que l'un d'entre vous. Thomas, Nicolas, Anthony...c'est vous trois que je désire.

Pouvait-elle être seulement sérieuse ? Nul doute que les trois jeunes hommes seraient estomaqués par une pareille proposition, si tant est qu'elle soit seulement possible.

J'ai passée ces dernières semaines dans les archives, à trouver un moyen, et il en existe bel et bien un. Mes ancêtres n'ont pas apporté avec eux que la possibilité d'épouser des membres de leur propre famille, mais également une pratique qui est nommée la polygamie. Si tel est mon souhait, et le vôtre, vous pourriez devenir tous les trois mes concubins, et les enfants qui naîtraient de cette union hériteraient alors de tous nos trônes en même temps. Pareille option n'a jamais été envisagée par mes ancêtres car il n'y a jamais eu lieu de défier la monogamie prêchée par le culte des Sept, mais même le Haut Septime devra s'y plier si nous l'ordonnons, pour la paix des royaumes.

Cela faisait beaucoup à engranger pour eux, elle en était consciente, aussi commença-t-elle alors à marcher en direction de l'intérieur du manoir.

Je vous laisse en décider entre vous, de façon civilisée. Sachez que je respecterais votre choix si il est de refuser cette offre, mais dans ce cas, je n'épouserai aucun d'entre vous. Je préfère encore m'unir à mon père, plutôt qu'un mariage qui cultivera d'avantage de jalousie et de ressentiment entre vous trois. Je vous aime...tous les trois, et vous voir vous déchirer ainsi pour moi est plus que je ne puis le supporter. Alors...rejoignez moi quand vous aurez pris votre décision.

Elle rentra donc dans le large salon avec baie vitrée qui se trouvait au rez-de-chaussée, et attendit, impatiemment, qu'ils reviennent à elle.

Re: A Song of Love and Luxury

Message par Reine Alice Korvander »

Reine Alice Korvander
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Rhanerys leur reprocha leur emportement, leur entêtement à rapidement se mettre en rivalité. Ils auraient sans doute pu objecter que cela faisait longtemps que Rhanerys savait qu’ils étaient amoureux, mais ils connaissaient suffisamment la Targaryen pour savoir qu’elle n’était pas dans un état où elle accepterait la contestation. Cependant, les trois ne manquèrent pas d’être surpris quand Rhanerys leur indiqua qu’elle était incapable de choisir. Tous la connaissaient suffisamment pour noter que le timbre de sa voix changea, s’infléchissant un peu, révélant une fragilité derrière le visage de la souveraine. Elle ne pouvait pas choisir, et elle voulait les épouser tous les trois. Ils la regardèrent en étant surpris, pensant qu’elle plaisantait, avant qu’elle ne leur confirme avoir mené des recherches. Elle était prête à prendre le risque, et, de toute façon, elle ne leur laissait pas le choix. Soit c’était ça, soit elle épouserait son père. Ils savaient qu’elle avait décidé, et ils la connaissaient suffisamment pour savoir qu’elle ne changerait pas d’avis. Elle les laissa là, rejoignant le salon.

Quand elle claqua la porte, les trois Princes se relevèrent alors. Surpris, ils se regardèrent les uns les autres. Ils étaient pudiques, mais, entre eux, ils avaient appris à se baigner ensemble.

« C’est une plaisanterie, non ? Elle cherche sûrement à nous tester… songea Anthony Stark.
Oh, je ne crois pas. Rappelle-toi que Aegon a épousé deux de ses sœurs… contesta Nicolas Lannister.
Visenya et Rhaenys… » compléta Thomas Baratheon.

Les trois se regardèrent alors. Thomas rougit brièvement.

« Je ne peux pas vivre sans elle, mes frères… S’il le faut, je suis prêt à mourir maintenant si cela permet de vous réconcilier.
Allons bon, mes espions me disent que tu t’es acoquiné avec Anthony, je ne pensais pas que tu cèderais si vite !
Mes espions à moi m’ont dit l’inverse… »

Thomas secoua la tête à nouveau.

« Vous étiez tous les deux prêts à déclencher une guerre ! J’aime trop notre sœur pour la mettre en difficulté. J’ai fait croire à vos deux camps que je m’alliais, mais je prévoyais de m’allier à celui qui serait attaqué par l’autre, afin que la guerre se termine au plus vite. »

Anthony sourit alors.

« Je te reconnais bien là, mon frère, toujours prompt à te sacrifier !
Elle nous aime tous les trois, mes frères… Toi, Thomas, elle doit aimer ta sensiblerie, les poèmes et les sonates que tu lui fais…
Elle apprécie sûrement ma bravoure, et toi, ton pragmatisme…
Nous avons été éduqués tous les trois pour être complémentaires, mes frères. Notre sœur l’a vu. Mais un mariage à quatre…
Les mestres vont protester, mais nous représentons la plus solide alliance qui soit depuis la Conquête d’Aegon.
Ma famille n’appréciera pas, mes frères… Mais, si je dois choisir entre mon honneur et l’amour que je ressens pour notre sœur, c’est elle que je choisis. »

Les trois étaient d’accord sur le fait qu’ils l’aimaient. Ils parlèrent encore, mais leur choix était fait. Ils finirent ainsi par rejoindre le salon. Nicolas se tenait au milieu des trois, et ils se tenaient tous la main en la rejoignant. Quand ils croisèrent son regard, ils rougirent, et mirent un genou à terre.

« Majesté, notre choix est fait…
Nos vies vous appartiennent depuis toujours…
Nous vous aimons plus que nous-mêmes. »

Ils se redressèrent ensuite, et s’exclamèrent d’une seule voix :

« Nous acceptons d’être vos époux !
Nous acceptons d’être vos époux !
Nous acceptons d’être vos époux ! »

Chacun d’eux commençait à avoir une solide érection, évidemment visible, puisqu’ils étaient tous les trois nus…
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Re: A Song of Love and Luxury

Message par Chloé Faure »

Chloé Faure
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Pour autant qu'elle s'en souvienne, Rhanerys avait toujours éprouvée de forts sentiments pour ses trois frères. La quatuor avait beau ne pas être nés de la même famille, ils avaient été élevés ensemble, alors les voir se déchirer ainsi pour elle était une épreuve difficile pour la jeune princesse. Elle ne pouvait pas faire un choix, c'était aussi simple et définitif que ça, elle n'avait jamais ressentie plus d'amour pour l'un d'entre eux, mais elle les aimait les trois d'un amour qui brûlait aussi fort que les flammes de son dragon, Caraxes. Sans doute aurait-il été plus simple qu'elle puisse faire un choix, et si ils ne parvenaient pas à s'entendre, alors elle épouserait Baelon, et tous seraient ainsi malheureux jusqu'à la fin de leurs jours...mais c'était préférable à une guerre civile.
Rhanerys, qui était d'ordinaire capable de contrôler ses émotions, trouvait la tâche particulièrement difficile, et à la limite de l'impossible. Elle faisait des ronds en marchant dans le salon tant elle était incapable de rester en place, car tout dépendait de leur réponse. Il y avait un monde où ils refusaient pour de nombreux prétextes. Pareille union succiterait des oppositions, mais elle était parée à les affronter...mais le seraient-ils ? En acceptant pareil mariage, Nicolas Anthony et Thomas renonçaient pour ainsi dire à leurs droits individuels, puisque l'enfant qui naîtrait de leur union au quatre...hériterait des quatre trônes en même temps. C'était quelque chose qui jamais auparavant n'avait été fait sur ces terres, et d'autres membres de ces trois grandes familles ne manqueraient sans doute pas d'agir contre cette perspective.
Rhanerys fut sortie de ses pensées, et se figea sur place en se tournant en direction de la porte donnant sur l'extérieur, qui avait été ouverte. Elle vit ses trois frères approcher, se tentant la main, signe qu'ils étaient parvenus ensemble à un accord...mais lequel ?
Et puis...ce fut enfin la délivrance.

La jeune princesse mit une poignée de secondes à véritablement assimiler le fait qu'ils venaient d'accepter, tous les trois, de l'épouser sous ses termes. Elle cligna à de multiples reprises les yeux en commençant à sourire, avant de sentir ses jambes menacer de la lâcher. Elle tituba vers l'arrière en s'accrochant de justesse à un fauteuil pour ne pas complètement tomber à terre, et ainsi se rattraper. Ses trois frères vinrent à elle bien sûr.

Pas d'inquiétude...ça va je...j'étais tellement stressée que la pression viens tout juste de redescendre...mais je vais bien.

Elle reprit son port altier, les regardant. Ils étaient proches d'elle, nus, et enfin prêts à être à elle.

Mes amours...

Sa voix était semblable à un murmure, et elle se rapprocha de Nicolas qui était juste en face d'elle, portant ses mains à son visage pour le rapprocher du sien...et venir l'embrasser. D'abord un bref contact de leurs lèvres, elle entrouvra les siennes pour ensuite délicatement avancer sa langue dans la bouche de son futur époux Lannister, durant plusieurs secondes avant de délicatement se retirer.

Nicolas...

Puis elle se tourna en direction de Thomas, et fit exactement la même chose, même si elle dut bien évidemment prendre d'avantage ici l'initiative au vu du fait qu'il était bien moins expérimenté, sans doute s'agissait-il là même de son premier baiser.

Thomas...

Et enfin, elle se tourna vers Anthony, terminant son tour en lui offrant à lui aussi un délicieux baiser plein d'amour...mais aussi de désir. Anthony du fait qu'il fut le dernier, eût sur la fin droit à un petit extra, dans le sens où maintenant que la pression commençait à redescendre chez Rhanerys, cette dernière commençait à se sentir désormais excitée, ce qui se traduisit par un bref mordillement de la lèvre inférieure d'Anthony avant qu'elle ne se retire.

Anthony...

Elle prit alors une place centrale, se positionnant entre les trois.

Maintenant et à jamais, j'accepte moi, Rhanerys Targaryen, de vous prendre tous les trois comme époux.

Il fallait bien un peu d'officialisation, du moins entre eux, de l'acceptation de ce choix. Mais derrière le côté cérémoniel, Rhanerys se montrait tactile, elle s'approchait d'eux de façon à se qu'ils puissent commencer à être contre elle, et ses mains gantées de cuir flattaient volontiers leurs torses, menaçant même de descendre plus en bas.

Je suis...heureuse de ce dénouement. Je ne me voyais pas choisir l'un d'entre vous pour rendre malheureux les deux autres, mais à nous quatre tous ensemble...oh pardonnez moi mais...je ne peux plus attendre...

Le feu du dragon était en train de bouillir fortement en elle. A l'aide de ses mains, elle avait progressivement fait en sorte que ses trois amants se rapprochent non seulement d'elle, mais aussi l'un de l'autre afin que leurs sexes qui commençaient à être en érection soient proches. Rhanerys se mit alors à genoux devant eux, et se retrouva avec le visage juste à hauteur de leurs verges.

Je dois confesser avoir rêvée d'un moment pareil, où je pourrais vous faire l'amour ensemble, en même temps.

Son délicieux regard d'améthyste brûlait de désir, les regardant l'un après l'autre, alors qu'elle remonta ses mains pour délicatement flâtter leurs testicules de ses doigts, avant de commencer à en masturber deux, et de déposer de délicats baiser sur le gland du sexe du troisième.

Je ne suis pas une vierge effarouchée mais aimés, mais une Targaryen qui sait ce qu'elle veut...et je veux...vous sucer, et vous sentir vous décharger dans ma bouche, vous goûter.

Elle entreprit alors de faire glisser ses doigts gantés de cuir sur deux verges, tandis qu'elle ouvrit la bouche pour sucer gouluement un troisième. Elle allait bien évidement alterner, consciente que sa bouche était la convoitise des trois, et elle allait leur faire partager la délicieuse sensation de succion l'un après l'autre. Elle ferait attention à ne pas les exciter trop vite, s'adaptant au niveau de désir apparent de chacun pour que l'un ne jouisse pas plus vite que les autres. Loin effectivement d'être une vierge effarouchée, Rhanerys avait été formée par son propre père à "l'art de la chambre à coucher" comme il l'appelait ainsi, et devrait parvenir sans problèmes à contenir, mais aussi satisfaire pleinement ses trois amants. Son objectif était qu'ils jouissent les trois en même temps dans sa bouche...

Re: A Song of Love and Luxury

Message par Reine Alice Korvander »

Reine Alice Korvander
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Demande de RP
Dans le fond, ils avaient sans doute toujours su que ce moment arriverait. Ils y avaient toujours pensé en leur for intérieur, mais sans oser l’exprimer, tant l’idée semblait folle. Et ils virent que, derrière son visage sévère, Rhanerys avait visiblement eu très peur de devoir mettre ses menaces à exécution, et de se débarrasser d’eux. Auraient-ils été jusqu’à se battre vraiment ? Ils avaient tous grandi ensemble, sans jamais se jalouser l’un à l’autre. Cette quadruple union était la seule chose envisageable, et, en les voyant main dans la main, s’offrant à elle, Rhanerys chancela sous l’émotion.

« Majesté ! »

Ils se rapprochèrent d’elle, mais la Princesse allait bien. Elle se retrouva entre les trois. Plus jeunes, ils se mettaient souvent en cercles autour d’elle, chacun se tenant la main. Ils sourirent donc.

« Nous t’avons beaucoup inquiété, Rhanerys, et j’en suis sincèrement désolé… Ne doute jamais de notre amour. »

Elle se déplaça alors vers eux, et les embrassa l’un après l’autre. Chaque baiser de sa part était magnifique, et ils y répondirent tous. Anthony l’embrassa en se lovant contre elle, Thomas se laissa faire, et Nicolas frémit quand elle le mordilla. Même dans leurs baisers, ils exprimaient chacun une manière d’agir différente. Des trois,  Anthony était le plus expérimenté. Thomas, quant à lui, était bel et bien vierge. Des propositions, il en avait eu, mais il était bien trop amoureux de Rhanerys pour pouvoir embrasser quelqu’un d’autre. Elle les embrassa tous les trois, et ils frémissaient d’excitation, avec de belles érections.

Après ce triple baiser, elle annonça donc qu’elle allait les prendre pour époux.

« Nous allons écrire à nos Maisons respectives pour ordonner à nos troupes de se replier, et pour annoncer ce mariage.
Ma famille s’y opposera, mais je suis leur futur suzerain. »

Ce qu’ils envisageaient était inédit, et allait sans doute faire beaucoup jaser. Cependant, Rhanerys avait tranché, et eux aussi. Ils se rapprochèrent encore de la jeune femme, jusqu’à ce que leurs verges caressent ses hanches, tandis qu’elle caressait leurs torses glabres avec ses mains. Ils frémissaient lentement, se retenant, le désir étant palpable sur leur visage, sur chaque fibre de leur corps. Ils étaient emplis de désir pour elle, et, si le devoir leur imposait d’informer leurs troupes, c’était en ce moment une autre forme d’obligation qui s’imposait à eux. De fait, même Rhanerys laissa de côté ses obligations pour exprimer ses désirs, et son envie… De se mettre à genoux devant eux. Ils pouvaient sentir ses propres pensées la trahir, la fermeté de sa voix s’effondrant.

Elle se retrouva à hauteur de leurs verges assoiffées, trois beaux sexes bien dressés. Quand elle indiqua l’idée de leur faire l’amour à eux ensemble, ils rougirent, leurs yeux luisant d’un désir sauvage et profond.

« Oh… Rhanerys, c’est divin… »

Anthony fut le premier à pouvoir sentir les lèvres de leur femme sur son sexe. Il tenta de poser ses mains sur sa tête, mais Nicolas l’interrompit.

« Non… Pose tes mains sur nous, et réciproquement… Formons un cercle d’amour et de sexe, mes frères, car nous serons bientôt tous les époux de notre sœur… »

Leurs mains se déplacèrent, et tous les posèrent sur les fesses de leurs partenaires. Ils étaient totalement bisexuels, et Anthony soupira, se mordillant les lèvres. Rhanerys s’occupa ensuite du sexe de Thomas, et ses deux frères n’hésitèrent pas à pincer ses fesses, comme pour l’empêcher de jouir trop vite. Il était toutefois difficile de se retenir, car, quand Rhanerys ne gratifiait pas leurs sexes, elle les masturbait, caressant et flattant leurs bourses. Un silence durable s’installa dans la pièce, rompu par les soupirs des Trois Princes, et les bruits de succion de Rhanerys, occupée à les sucer l’un après l’autre avec gourmandise et talent…
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