DESCRIPTION DE MEGAPOLIS
Quoi de mieux qu'une définition pour décrire simplement ce qu'est Megapolis ?Œcuménopole
Étymologie
(1968)Du grec ancien οἰκουμένη, oikouménê (« monde ») et de πόλις, polis (« ville »). Ce terme est attribué à l’architecte et urbaniste grec Constantinos Doxiadis.
Nom commun
Invariable
Œcuménopole
\e.ky.me.no.pɔl\
Œcuménopole \e.ky.me.no.pɔl\ féminin singulier
(Urbanisme) Conurbation globale des villes de la Terre.
C’est en s’inspirant des écrits d’Asimov et en les croisant avec les travaux de Jean Gottmann sur la megalopolis nord-américaine que l’architecte et urbaniste grec Constantinos Doxiadis a proposé en 1968 la notion d’Ekumenopolis ou Œcuménopole (littéralement la « ville-monde » — comme la Caraqui de Walter Jon Williams) pour désigner le futur possible de notre planète où tous les espaces urbanisés auront fini par se rejoindre. — (Alain Musset, De la mégalopole à la monstruopole :
villes géantes, halshs.archives-ouvertes.fr, octobre 2010).
Une cité-monde, une cité-planète, une planète qui ne dort jamais, et où la lumière est perpétuellement visible depuis l'espace. C'est simple à comprendre : la cité de Megapolis s'étend d'un bout à l'autre de la planète. Une cité gargantuesque à tout niveau, tant en longueur qu'en largeur.
I- UNE CITÉ À LA LONGUEUR PLANÉTAIRE
Megapolis est un achèvement technologique complet. C'est une cité-planète qui a su surmonter les défis de l'urbanisme et de la haute technologie. La ville s'étale d'un bout à l'autre du monde, et il est désormais très difficile de croiser quoi que ce soit de naturel sur Megapolis. Oh, certes, vous trouverez des parcs naturels, des lacs, mais ce sont des constructions artificielles, des parcs entretenus par une technologie de pointe. Vous trouverez également d'énormes biodômes végétaux. Les parcs peuvent s'étaler parfois sur plusieurs hectares, mais ce sont surtout les biodômes qui fournissent à Megapolis l'oxygène dont la planète a besoin. Ces biodômes sont d'imposantes structures ressemblant à d'énormes sphères où une vie entièrement végétale s'est développée. Les biodômes sont administrés par des usines d'oxygène, qui assurent le bon fonctionnement des biodômes, le renouvellement des arbres en reproduisant un cycle local de saisons.
Ces biodômes ont été savamment implantés par Positron à des endroits stratégiques, de manière à assurer une diffusion d'oxygène sur toute la planète. Les biodômes génèrent la photosynthèse qui permet aux arbres de produire de la chlorophylle, chlorophylle qui permet aux arbres, à partir du dioxyde de carbone instauré dans les biodômes par les usines d'oxygène, de fabriquer l'oxygène. Cet oxygène est également stocké dans les usines, qui en assurent ensuite la diffusion sur toute la surface de la planète. Le bon fonctionnement des biodômes est donc indispensable à la survie de Megapolis.
Biodômes installés sur une mer artificielle
- Les zones, qui se dissocient en plusieurs catégories :
- Zone civile,
- Zone militaire,
- Zone industrielle
- Les secteurs,
- Les districts.
Enfin, les zones militaires sont somme toute assez peu nombreuses, et abritent les installations de l'armée mégapolienne. Ce sont des zones interdites au public, et parmi lesquelles on trouve surtout le siège social colossal de Central Positronics.
Megapolis dispose d'un réseau de navigation dense. Les voitures volantes existent à Mégapolis, mais la ville a aussi conservé d'anciens systèmes de navigation, comme les voies ferrées, les autoroutes urbaines, les métros... En effet, le vol aérien n'est souvent réservé qu'aux petits appareils, et, pour le transport de marchandises, les trains sont encore très efficaces. De plus, les zones industrielles étant souvent fortement polluées, les véhicules aériens peuvent parfois être accidentés. Les ouvriers se rendent ainsi aux usines par le biais d'un réseau tentaculaire de trains extrêmement rapides, de stations et de sous-stations permettant de rejoindre d'autres trains jusqu'à arriver aux bonnes usines.
II- UNE CITÉ À LA HAUTEUR INFINIE
Si Megapolis s'étale d'un bout à l'autre de la planète, elle s'étale aussi en une succession de niveaux.
Par commodité, toutes les structures mégapoliennes disposent du même niveau. Le niveau 0 correspond ainsi au niveau de la mer, mais c'est une valeur désormais assez fictive, puisqu'il n'existe plus aucune mer naturelle. Plus on descend dans les niveaux, et plus on a l'impression de s'enfoncer dans les tréfonds du monde connu.
Tout en haut, au sommet du monde, on trouve les mégatours. Ces structures sont si élevées qu'elles percent au-dessus des nuages. Les penthouses qui s'y trouvent abritent les personnes les plus riches et les plus influentes de Megapolis. Elles côtoient ainsi les multiples stations spatiales qui entourent et quadrillent Megapolis.
On descend ensuite de quelques centaines de niveaux pour trouver des cités flottantes. Ces cités flottantes se trouvent sous la couche de nuages, et sont visibles en contrebas pour peu qu'on lève bien haut la tête. Elles apparaissent au loin, et abritent pour l'essentiel des structures météorologiques et des bases de contrôle. Ces structures sont fixées sur d'énormes piliers qui partent des biodômes, et servent principalement à diffuser l'oxygène dans le ciel.
On descend ensuite de plusieurs centaines de niveaux pour rejoindre la "ville ordinaire", à savoir ces successions sans fin de gratte-ciels, ce flux ininterrompu de véhicules volants, ces passerelles flottantes qui relient les immeubles, ces routes flottantes qui sont parfois installées. Ici, on ne voit toujours pas ce qu'on pourrait appeler le "sol".
C'est en descendant ensuite qu'on commence à aborder les quartiers plus populaires. Ici, les gens rejoignent le "sol", c'est-à-dire une partie de la surface où ils sont assurés de ne pas pouvoir tomber. Toutefois, tout étant bétonné et métallique, il est difficile de s'assurer qu'il s'agit bien du niveau de la mer. C'est ici qu'on trouve les parcs naturels, les mers artificielles, les biodômes... Cette partie de la ville n'est pas forcément mal famée, mais le prix de l'immobilier y étant moins cher, les ouvriers ont eu tendance à s'y regrouper. Certains secteurs vivent perpétuellement dans l'obscurité, et bénéficient de lumières artificielles émanant des structures supérieures.
En descendant encore, on rejoint les bas-fonds de Megapolis. Ici, le soleil y est de plus en plus rare, et il n'est pas rare d'y croiser des criminels, des personnes fuyant les autorités, ou des intoxiqués... Des narcotrafiquants, ou des psychozombies, terme usité pour désigner les gens qui ont perdu leurs facultés intellectuelles sous un abus d'implants, et errent telles des zombies. Ces bas-fonds sont signe de bien des fantasmes, et la plupart des accès publics ne permettent que d'aborder très superficiellement ces zones. On dit que, plus on s'enfonce, et plus on découvre une civilisation engloutie, les vestiges de l'ancien temps, ainsi que des habitants qui se sont libérés du joug de Positron... Mais ces zones sont surtout dangereuses.
Il est impossible de dire jusqu'à où ces niveaux souterrains s'enfoncent, car ils sont le fruit d'une urbanisation de la planète s'étant étalée sur des siècles, si ce n'est des millénaires. Ce qui est sûr, c'est qu'il existe d'énormes mines souterraines, inaccessibles au public, et où d'immenses pompes vont jusqu'à la croûte de la planète pour en extraire l'énergie. Les structures souterraines les plus répertoriées sont ainsi les centrales géothermiques.
Enfin, bien que les mers naturelles aient disparu, il existe encore des océans. Ces vastes étendues d'eau souterraines provoquent parfois des inondations dans les parties souterraines de Megapolis, et servent surtout à l'installation d'usines et de structures énergétiques pour exploiter les fonds océaniques. Les accès naturels à la surface pour ces océans se font généralement par de grands bassins naturels, et aussi par les mers artificielles
III- L'ESPACE AUTOUR DE MEGAPOLIS
Autour de Megapolis, l'espace n'est pas vide, c'est même tout le contraire.
Les satellites naturels de la planète ont été colonisées depuis de nombreux siècles, et abritent aujourd'hui des cités lunaires qui sont pour l'essentiel tournées vers la conquête spatiale. C'est là qu'on y trouve les massifs spatioports de Megapolis, ainsi que les chantiers navaux spatiaux, d'épaisses superstructures spatiales. Megapolis en elle-même est entourée de multiples stations spatiales plus ou moins volumineuses, allant des stations privées aux stations touristiques en passant par les stations de recherche et les stations de défense militaires. Ces stations s'étalent en effet progressivement dans tout le système stellaire de Megapolis.
Megapolis dispose également d’une station spatiale colossale, SpaceWorld. World est une citadelle cosmique, autonome, qui peut se déplacer dans l’hyperespace, et sert notamment de ravitaillement. En temps normal, la station reste toutefois dans le système stellaire de Megapolis, et constitue la base de défense principale de la planète.
La priorité de Megapolis est d'ailleurs de coloniser toutes les planètes de son système, ce qui est une réalité depuis plus d'un siècle. Des stations de recherche et des usines spatiales flottent sur les géantes gazeuses pour en extraire les ressources, et les planètes telluriques ont été massivement colonisées, avec le développement de politiques de terraformation pour rendre ces planètes habitables, et ainsi offrir une solution à la surpopulation massive de la capitale. Tout le long du système stellaire mégapolien, on trouve ainsi des corridors galactiques, des stations diverses, des satellites artificiels, des navettes qui patrouillent régulièrement, prévenant toute menace xénos. Avec la guerre spatiale, ce système stellaire est devenu très fortement protégé, précisément pour éviter les infiltrations et les invasions.
Megapolis dispose également d'une station solaire qui se charge d'analyser le fonctionnement de l'étoile, et de la potentielle exploitation industrielle de son étoile.
Car rien n'arrête la science !