Et finalement, alors que le jour commençait à se lever, Surin décida qu’il avait eu son compte. Tandis qu’il fumait et se rhabillait tranquillement, Helena gisait sur les draps du lit, le corps couvert de sperme et de sueur. Elle était complètement larguée et commençait juste à reprendre pied avec la réalité. Son client lui jeta quelques billets et lui demanda de quitter son lit d’ici un quart d’heure avant de lui souhaiter une bonne journée avant qu’ils ne se revoient ce soir. La jeune femme aurait voulu se persuader qu’elle ne donnerait pas à ce trap arrogant le plaisir de venir ramper devant lui, mais elle savait que sa nouvelle addiction la rendrait esclave du bon vouloir de Surin.
Maudit sois-tu...
Helena reprit doucement ses esprits et se leva du lit avant de se rhabiller. Surin avait pris soin d’attacher plusieurs capotes utilisées lors de la nuit à sa ceinture. Hormis la culotte et la capote de Yokva, ainsi que la capote utilisée dans les toilettes avec le trap aimant le hard, elle n’avait que des capotes venant de la salamandre. Clairement il s’était fait plaisir avec elle. Mais d’un autre côté, il avait bien payé. Avec ces 600Ke, cela lui faisait un total de 1150Ke pour la soirée, plus du double de ce qu’Ishtar avait demandé. Cette première soirée était donc plutôt positive, hormis sa nouvelle addiction.
Dix minutes après le départ de Surin, Helena quitta à son tour la chambre. Elle dût traverser la salle principale de la maison close, et bien que la fête fut terminée depuis un moment, il y avait encore des matelots et des officiers en train de baiser tandis que d’autres employés nettoyaient les saletés de la veille. En passant, la jeune femme eut l’impression que tout le monde la regardait, elle la pute qui avait couché avec leur patron pendant toute la nuit, qui était couverte de foutre et de sueur avec pleins de préservatifs à la ceinture. En revanche, elle ne savait pas si ce qu’elle ressentait en se faisant observer comme une vulgaire traînée était de la honte... ou de l’excitation.
Helena se dépêcha de rejoindre les quartiers d’Ishtar. Cette dernière l’accueillit avec un baiser et des petites tapes sur le cul avant de lui demander quel était le résultat de sa soirée.
« Oh maîtresse... j’ai tellement de choses à vous raconter.
J’ai couché avec trois traps. Le premier était un matelot nommé Yokva. Un gentil garçon, un peu timide mais très bien monté. Il m’a payé 250Ke, je lui ai fait une cravate de notaire, il m’a bien peloté les seins et il m’a enculé en rodéo. Voilà sa capote. Je lui ai aussi pris sa culotte. C’est une promesse qu’on se reverra ce soir.
Le deuxième ne m’a pas donné son nom. C’était juste un trap qui aimait le sexe intense et humiliant. On a baisé dans les toilettes, des futas ont passé leurs queues dans les gloryholes de la cabine en même temps et on s’en est occupés, et il m’a donné 300Ke.
Le troisième... gloups... c’était Surin. Vous le connaissez sûrement non ? »
La jeune femme n’était plus aussi enthousiaste qu’elle l’était en parlant de ses deux autres clients.
« Maîtresse, il... il m’a baisé pendant presque toute la nuit. Je suis devenue complètement accro à son odeur. Il veut me revoir ce soir... et je sais que je vais y aller. Je ferai tout ce qu’il voudra du moment qu’il me laisse le renifler. Regardez toutes les capotes... à ma ceinture. Il m’a tellement fait l’amour, au bout d’un moment, je n’étais plus consciente de ce qu’il me faisait. J’étais juste... en extase. »
Helena n’était pas forcément fière de s’être laissée avoir aussi facilement, mais au vu de ce que Surin lui avait raconté, il avait réussi à soumettre des hommes hétéros et à les rendre accro à sa bite, alors une traînée nympho comme elle...
« Maîtresse... ai-je fait une erreur ? Est-ce que j’aurais dû refuser de coucher avec lui ? Est-ce que je vais être condamnée à me mettre à quatre pattes devant lui pour toujours ? »