Alice se sentait partagée entre la nervosité et l’excitation. Elle se raccrochait à cette idée que son Père n’était pas là, de même qu’une partie de l’armée, ce qui lui permettait quelques folies. Loãra lui avait avoué qu’on ne la surnommait pas le «
Joyau » pour rien, et les regards que les servantes lui offraient la gênaient autant qu’ils l’excitaient. Tout comme la présence des gardes. Les gardes du Château étaient généralement beaux et musclés, triés sur le volet. Ils regardaient Theorem en souriant, probablement en l’enviant, avant que les servantes ne tournent leur visage pour les embrasser, et caresser leurs membres.
Theorem commença à s’appliquer, léchant des bassins. Il glissait sa tête entre les jambes, et posait sa langue à l’emplacement de l’intimité, devant lécher à travers les pantalons. Le petit salon d’Alice était très chaleureux. Il y avait des fauteuils, des coussins, de beaux rideaux, des couleurs chaudes qui attrapaient la lumière, et on pouvait entendre les servantes glousser et murmurer entre elles, tandis que Theorem s’appliquait à lécher tout ce qu’on lui proposait. Avec sa longue chevelure et sa belle tête, il ressemblait vraiment à une femme. Si Alice ne connaissait pas ce sexe, elle aurait même pu s’y tromper.
Après quelques essais, Theorem finit par atteindre l’intimité de la Princesse, sans faire aucune erreur, ce qui, Alice devait l’admettre, l’impressionnait. Il atteignit donc son intimité, et s’y attarda longuement. Alice se mordilla les lèvres, retenant un gémissement et une servante l’embrassa sur les lèvres, afin qu’elle ne dise rien. La Princesse gémit dans sa bouche, se mettant à lentement mouiller. Les joues toutes rouges, elle était réellement au comble du bonheur. Theorem retira ses lèvres, et annonça que c’était elle, sa Maîtresse. En souriant, Alice rompit le baiser avec sa servante, et ne tarda pas à le confirmer.
«
Tout à fait… C’était bien la mienne, mon petit Inu. Que dirais-tu de lécher mes jambes, hum ? Toi qui voulait tant voir ta Maîtresse avec du latex… Ne t’inquiète pas, ta récompense va venir bien vite. Si tu aimes les sucettes, elle devrait te plaire… »
En effet, l’un des deux gardes était de plus en plus excité, et la servante, avec ses mains expertes, s’amusait à le déshabiller un peu, à lui ôter son armure. Le
garde était très élégant, mais la Princesse estimait cela normale, dans le fond. Sa petite cape tomba sur le sol, ainsi que ses vêtements, jusqu’à exhiber son sexe. Il avait une belle érection, et avant d’agir, la Princesse laissa encore Theorem s’amuser un peu avec ses jambes. Elle regarda ensuite une servante, et baissa légèrement la tête en fronçant les sourcils. Comprenant ce signe, cette dernière sortit un autre objet qui avait été acheté au marché, une laisse avec un collier, et l’ensemble fut mis autour du cou de Theorem, interrompant ses succions. Alice récupéra la laisse, et tira dessus, en éprouvant la solidité.
«
Approche, Joshua…
-
Ma… Madame… » réussit à dire ce dernier.
Son sexe avait l’air de l’élancer, ce qu’Alice pouvait comprendre. Il s’approcha d’elle. Joshua était surnommé «
Le Dix-Neuvième », car son père, comme son grand-père, son arrière-grand-père, et jusqu’au début de la lignée, s’appelaient tous Joshua. La tradition, affirmait Joshua, qui était au service du royaume depuis dix ans. C’était un ancien chevalier, qui faisait maintenant partie de la Garde royale. Alice l’embrassa sur les lèvres, alors que le sexe de l’homme se glissait dans les longs cheveux rouges de Theorem, caressant son oreille.
«
Joshua… Mes servantes m’ont dit que tu avais plusieurs fois prononcé mon nom au moment de jouir avec certaines de leurs amies… »
Joshua en frémit lentement. Impossible de cacher quoi que ce soit à des femmes qui vivaient dans le Château depuis plus d’une quinzaine d’années. En l’occurrence, il arrivait assez souvent à Joshua d’aller dans les maisons closes de Sylvandell, et, quand il faisait l’amour avec des femmes blondes, il lui arrivait d’hurler le nom d’«
Alice » au moment de s’abandonner en elles.
«
Je… Princesse… lâcha ce dernier, visiblement mal à l’aise.
-
Chut, Joshua… lâcha Alice en posant un doigt sur ses lèvres.
Certaines princesses se familiariseraient que tu les confondes avec des prostituées, mais moi, je trouve ça plutôt excitant… Je peux peut-être même t’offrir mon corps… Pour ça, je veux que tu mettes ton sexe dans la bouche de mon petit Inu, et que tu le prennes avec toute cette rage qui t’habite… Plus tu tarderas à jouir, et plus je te récompenserai ensuite. T’en sens-tu capable ? »
Joshua rougit en regardant Theorem. Voir un homme rougir, ça valait tous les trésors du monde. Alice l’embrassa alors, un tendre baiser, qui réveilla l’homme. Il attrapa Theorem par les cheveux, afin de relever sa tête, et Alice lui donna ses instructions :
«
Voici ta récompense, mon petit chien. Une belle grosse queue rien que pour toi et cette langue avide ! »
Et le garde alla la fourrer entre ses lèvres.