Le village avait connu de meilleurs jours. C’était comme si une terrible tempête s’était abattue sur ce dernier. Un pogrom sauvage, violent, et viscéral, mené par les troupes abominables et monstrueuses d’une entité surnaturelle qui terrorisait cette région pauvre et isolée, une créature qu’on surnommait le « Roi-Loup ». Un monstre abominable qui s’était installé il y a de nombreux mois dans cette région. Il avait élu domicile dans le château-fort du seigneur local, après avoir dévoré ce dernier, et avait planté sur des piques le long du rempart du fort les têtes pâles de toute la famille locale. Un redoutable coup d’éclat dans cette région défavorisée, marquée par la guerre, et qui, après la Chute de l’Eld, ne bénéficiait plus d’aucune protection.
L’ancien duché appartenait pourtant à un royaume qui avait ordonné un ost pour repousser les troupes du Roi-Loup, mais l’ost était compliqué. Le royaume en lui-même était composé de vastes forêts et de massifs montagneux dangereux. De fait, peu de seigneurs répondaient à l’appel du Roi, n’ayant guère envie de sacrifier leurs troupes pour une portion du territoire où il n’y avait pas grand-chose. Certes, il y avait des scieries et des terres agraires, mais on trouvait de cela dans tous les autres duchés. La situation s’enlisait donc, d’autant que les premières tentatives de reprendre le fort s’étaient soldées par des échecs retentissants. Le fort était situé au sommet d’un col escarpé, difficile d’accès.
Le Roi-Loup semblait être sorti d’une sorte de conte pour enfants cauchemardesque. Qui était-il ? Tout ce qu’on savait, c’est qu’il exigeait aux villageois un lourd tribut. Quand une flèche dorée sertie de fourrures était plantée dans le manoir de chaque village, c’était le signe que le Roi-Loup exigeait son tribut, un lourd tribut : des sacrifices. Et il ne se contentait pas de vieillards, mais exigeait des enfants. Un village avait tenté de résister, refusant l’offre.
Cahir contemplait ce jour la scène de carnage. Les Lycans avaient attaqué la nuit. Lui qui se trouvait initialement là pour une chasse aux loups se trouvait dans l’auberge du village, attenante au manoir, quand les séides du Roi-Loup avaient attaqué. Il y avait des loups, mais surtout de redoutables Lycans, attaquant en bandes. Ils avaient massacré sans difficulté les gardes, et avaient commencé à se répandre dans la ville, tuant, éviscérant, violant, et brûlant. Le grenier du village avait été incendié. Les Lycans n’avaient même pas pris les réserves de nourriture, et ne s’étaient pas davantage intéressés aux bijoux. Ils avaient en revanche pris quelques femmes, et, surtout, une fillette... Cassiopée. Un homme olympien que sa mère, veuve, et s’appelant Tara, lui avait donné.
L’apatride n’avait rien pu faire. Il était dans l’auberge quand les Lycans avaient attaqué, et, quand il avait tenté de récupérer son épée, les Lycans avaient déjà enflammé l’auberge. Il en avait affronté plusieurs dans le hall de l’auberge avant qu’une poutre ne lui tombe dessus. Ayant survécu par miracle, l’homme s’était extirpé des décombres, et s’était précipité vers la maison de Tara... Pour constater que celle-ci était morte. Elle gisait dans son sang, dans une maison ravagée, et, vu les traînées de sang sur ses cuisses, elle avait sans aucun doute été violée jusqu’à la mort.
Mais, plus dangereux encore... Cahir avait appris que les Lycans étaient partis en emmenant les enfants, y compris Cassiopée. Une jeune enfant qui lui avait remis un dessin, et qui se montrait curieuse de tout en sa compagnie. Présent depuis plusieurs jours ici, dans ce village, Cahir ne s’était jamais attendu à une attaque d’une telle ampleur. Il ignorait le sort que le Roi-Loup réservait aux enfants, et, tandis que les villageois regroupaient les cadavres, lui avait dû affronter plusieurs goules, attirées par les cadavres et la chair en putréfaction. Cahir patrouillait d’ailleurs dans le village quand il vit plusieurs villageois fuir plusieurs goules dans une impasse. Les Lycans y avaient regroupé plusieurs cadavres qu’ils avaient massacré, laissant des cadavres déchiquetés que plusieurs goules étaient en train de dévorer.
En entendant les bruits de pas Cahir, une goule en train de dévorer une jambe se redressa brusquement, et tourna la tête, un morceau de chair humaine dépassant encore de ses lèvres sales et puantes.
« Allez, petites bêtes, venez donc... »
Cahir retira son manteau, révélant sa lourde armure noire en ébonite, et sortit de son fourreau son épée, une élégante lame en acier valyrien qu’il fit tournoyer, tout en écartant les jambes. Les goules, elles, se mettaient en position, et la première s’élança vers lui. D’un superbe pas de côté, Cahir tournoya sur lui-même, et abattit sa lame dans un mouvement vertical, entaillant sur plusieurs centimètres de profondeur l’affreuse bête, la tuant sur place.
Mais, d’ores et déjà, les autres monstres le chargeaient...
L’ancien duché appartenait pourtant à un royaume qui avait ordonné un ost pour repousser les troupes du Roi-Loup, mais l’ost était compliqué. Le royaume en lui-même était composé de vastes forêts et de massifs montagneux dangereux. De fait, peu de seigneurs répondaient à l’appel du Roi, n’ayant guère envie de sacrifier leurs troupes pour une portion du territoire où il n’y avait pas grand-chose. Certes, il y avait des scieries et des terres agraires, mais on trouvait de cela dans tous les autres duchés. La situation s’enlisait donc, d’autant que les premières tentatives de reprendre le fort s’étaient soldées par des échecs retentissants. Le fort était situé au sommet d’un col escarpé, difficile d’accès.
Le Roi-Loup semblait être sorti d’une sorte de conte pour enfants cauchemardesque. Qui était-il ? Tout ce qu’on savait, c’est qu’il exigeait aux villageois un lourd tribut. Quand une flèche dorée sertie de fourrures était plantée dans le manoir de chaque village, c’était le signe que le Roi-Loup exigeait son tribut, un lourd tribut : des sacrifices. Et il ne se contentait pas de vieillards, mais exigeait des enfants. Un village avait tenté de résister, refusant l’offre.
Cahir contemplait ce jour la scène de carnage. Les Lycans avaient attaqué la nuit. Lui qui se trouvait initialement là pour une chasse aux loups se trouvait dans l’auberge du village, attenante au manoir, quand les séides du Roi-Loup avaient attaqué. Il y avait des loups, mais surtout de redoutables Lycans, attaquant en bandes. Ils avaient massacré sans difficulté les gardes, et avaient commencé à se répandre dans la ville, tuant, éviscérant, violant, et brûlant. Le grenier du village avait été incendié. Les Lycans n’avaient même pas pris les réserves de nourriture, et ne s’étaient pas davantage intéressés aux bijoux. Ils avaient en revanche pris quelques femmes, et, surtout, une fillette... Cassiopée. Un homme olympien que sa mère, veuve, et s’appelant Tara, lui avait donné.
L’apatride n’avait rien pu faire. Il était dans l’auberge quand les Lycans avaient attaqué, et, quand il avait tenté de récupérer son épée, les Lycans avaient déjà enflammé l’auberge. Il en avait affronté plusieurs dans le hall de l’auberge avant qu’une poutre ne lui tombe dessus. Ayant survécu par miracle, l’homme s’était extirpé des décombres, et s’était précipité vers la maison de Tara... Pour constater que celle-ci était morte. Elle gisait dans son sang, dans une maison ravagée, et, vu les traînées de sang sur ses cuisses, elle avait sans aucun doute été violée jusqu’à la mort.
Mais, plus dangereux encore... Cahir avait appris que les Lycans étaient partis en emmenant les enfants, y compris Cassiopée. Une jeune enfant qui lui avait remis un dessin, et qui se montrait curieuse de tout en sa compagnie. Présent depuis plusieurs jours ici, dans ce village, Cahir ne s’était jamais attendu à une attaque d’une telle ampleur. Il ignorait le sort que le Roi-Loup réservait aux enfants, et, tandis que les villageois regroupaient les cadavres, lui avait dû affronter plusieurs goules, attirées par les cadavres et la chair en putréfaction. Cahir patrouillait d’ailleurs dans le village quand il vit plusieurs villageois fuir plusieurs goules dans une impasse. Les Lycans y avaient regroupé plusieurs cadavres qu’ils avaient massacré, laissant des cadavres déchiquetés que plusieurs goules étaient en train de dévorer.
En entendant les bruits de pas Cahir, une goule en train de dévorer une jambe se redressa brusquement, et tourna la tête, un morceau de chair humaine dépassant encore de ses lèvres sales et puantes.
« Allez, petites bêtes, venez donc... »
Cahir retira son manteau, révélant sa lourde armure noire en ébonite, et sortit de son fourreau son épée, une élégante lame en acier valyrien qu’il fit tournoyer, tout en écartant les jambes. Les goules, elles, se mettaient en position, et la première s’élança vers lui. D’un superbe pas de côté, Cahir tournoya sur lui-même, et abattit sa lame dans un mouvement vertical, entaillant sur plusieurs centimètres de profondeur l’affreuse bête, la tuant sur place.
Mais, d’ores et déjà, les autres monstres le chargeaient...