Khepri avait eu droit à une très bonne journée. Phasmaria disposait d’une grande famille. Polygame, chacune de ses concubines et épouses avaient formé Khepri, et chacune lui offrit un présent aujourd’hui. Sa formatrice sexuelle, qui lui avait enseigné théoriquement tout ce qu’il y avait à savoir sur le sexe, Nubia, s’assura qu’elle était parfaitement épilée, et lui offrit l’un de ces massages érotiques qui faisait toujours jouir quiconque y avait droit. Mais son premier orgasme étant réservé à Phasmaria, Nubia s’arrêta vers la fin, ce qui était sûrement assez frustrant pour Khepri. Nubia l’embrassa sur les fesses, puis lui promit qu’elles finiraient ce soir.
La jeune prêtresse eut droit à un dernier présent de la part de la prêtresse qui l’avait formé, Kamiya. Kamiya était sa sœur, car elle était aussi la fille de Phasmaria. L’une des deux était destinée à devenir la Grande Prêtressed de l’Oasis, même si Khepri semblait être la candidate la plus évidente. Ses talents magiques étaient uniques, et Kamiya l’aimait sincèrement. Si elles pouvaient être rivales, cela n’allait jamais trop au sérieux, et Kamiya remit à Khepri un collier doré, puis s’assura qu’elle était prête pour ce soir. Khepri n’avait pas encore vu sa mère une seule fois de la journée, et Kamiya, qui avait été à sa place, savait combien il pouvait être angoissant d’être à sa place.
« Moi aussi, j’avais peur, à ta place… Peur de ne pas être à la hauteur de l’amour de notre mère. C’est pour ça que Nubia a joué avec toi ce matin… Tu es prête, ma belle, et sache que cette nuit sera inoubliable. »
Kamiya l’embrassa dans le creux du cou. De la même manière, personne n’avait encore embrassé Khepri sur les lèvres. Tout cela appartenait à sa mère, et Kamiya, la tenant par la main, la guida à travers les coursives de la pyramide centrale du palais, faisant office de salle du trône. La chambre de Phasmaria se tenait au sommet de la pyramide. Elles grimpèrent l’escalier menant à la chambre royale, située au sommet de cette pyramide. Khepri était presque totalement nue, ses longs cheveux noirs glissant dans son dos. Des braseros éclairaient les marches, guidant ainsi les deux femmes jusqu’à la porte menant à la chambre.
« Vas-y, ma belle... Maman t’attend. »
Khepri n’avait plus qu’à entrer… Pour que le Rituel de la Majorité commence !