Cela faisait désormais une bonne poignée de mois que Mazira semblait être entrée dans une dynamique de duo. Vivre la vie d'aventurière en solo n'était pas une partie de plaisir, c'était même très dangereux et souvent fatal, mais la demi-orc n'avait pour ainsi dire jamais connu autre chose que d'être seule. Abandonnée à la naissance à un orphelinat, Mazira a donc grandie sans connaître l'amour de ses parents, ou même ne serais-ce que des signes d'affection. Les autres enfants, du fait de sa race, se moquaient souvent d'elle en disant que sa mère n'avait pas voulue d'elle, et en grandissant, ces insultes avaient évoluées vers des insinuations plus douloureuses encore, comme quoi elle devait sans doute être le fruit indésiré d'un viol.
Ces insultes constantes, elle les avait endurées en se murant derrière une personnalité froide et asociale, mais aussi en faisant parler ses poings. Mazira ne se considérait pas douée dans beaucoup de domaines, c'était tout juste si elle savait lire, et n'était clairement ni une érudite, ni douée avec les gens. Elle savait toutefois survivre en environnement hostile, et surtout, elle savait taper, fort.
En grandissant, et en sortant de l'orphelinat où elle avait grandi bon gré mal gré, elle avait fini par se retrouver à faire partie d'un clan de bandits de grand chemin, qu'elle avait promptement quittée en les massacrant lorsque la question de massacrer des enfants avait été évoquée par eux. La vie de mercenaire lui semblait alors plus adaptée, mais encore une fois, sa relative incapacité à apparaître comme "charmante" était un handicap. Le destin avait toutefois fini par placer sur son chemin celle qui depuis partageait la route, les missions, et les récompenses avec elle, une barde demi-elfe au doux nom d'Oromë. Cette dernière était intervenue alors que Mazira était pleinement en train de se faire avoir par un marchand de rue qui lui vendait de la camelotte, Oromë avait démontrée par A+B que la marchand était peu recommandable, ce qui avait alors provoqué une réaction hostile de sa part. Mais alors que le marchand était parti pour tabasser la belle barde, Mazira l'en avait empêchée en lui foutant un unique coup de poing dans la mâchoire, le mettant KO sur le coup. Quelques explications avec la garde plus tard, où Oromë prouva encore qu'elle savait y faire, Mazira reparti sans encombre avec sa nouvelle "collègue".
Mazira n'avait initialement pas voulu de cette collaboration, trop habituée à travailler seule, mais à l'usure, elle avait fini par céder aux demandes d'Oromë qui insistait pour qu'au moins elles essayent. Leur première mission ensemble avait été...un succès, où il devint évident que les deux se complétaient plutôt bien. Oromë savait y faire pour charmer les gens et glâner des informations, et en combat, sa magie et ses chants aidaient Mazira à devenir encore plus dangereuse qu'elle ne l'était déjà. Quand à Mazira, et bien, elle apportait la présence intimidante en cas de besoin, et servait globalement de garde du corps à la belle, mais fragile en comparaison, demi-elfe. Oromë semblait avoir un don pour attirer des attentions non voulues, et bien des fois, Mazira était là pour recadrer frontalement des "courtisans" malvenus.
Ce soir, Oromë et Mazira s'étaient payées une chambre dans une auberge plutôt classe d'une grande ville où elles venaient d'arriver, avec la promesse d'un bon nombre de contrats juteux, l'un d'entre eux, que la barde était en train de négocier...à sa façon. Oromë était assise à une table avec un contact qu'elle était en train de charmer, tandis que Mazira était elle au comptoir plus loin, en train de siroter une bière naine, et regardait du coin de l'oeil, d'un regard mauvais, la scène se dérouler., un regard emplein de jalousie.
Oromë n'en avait aucune idée, mais Mazira était fichtrement amoureuse d'elle, depuis déjà un bon moment. Son sourire, son air constament enjouée, ses chansons, son corps...Mazira était attirée par tout ce qui formait la belle barde, mais n'en avait jamais rien dit à sa partenaire. La raison principale étant que Mazira était pour ainsi dire certaine que ses sentiments n'étaient pas réciproques, et la deuxième étant que Mazira se trouvait bien trop laide et idiote en comparaison d'Oromë. Certaine que ça ne pouvait pas marcher, elle avait décidé d'attendre que ça passe, sauf que justement, ça ne se passait pas comme ça...
Elle était en train de regarder Oromë commencer à se montrer tactile avec leur contact, et l'envie de lui briser la mâchoire, alimentée par l'alcool, était en train de monter dangereusement. Pareil incident s'était déjà produit, plusieurs fois même, ce qui avait entraîné quelques disputes entre elles...et elle n'avait pas envie que ça recommence. En colère, jalouse, mais aussi lasse et triste, Mazira termina d'une traite sa choppe, puis se releva en faisant traîner le tabouret au sol, puis se dirigea assez rapidement vers la sortie pour...aller prendre l'air. Elle se dirigea dans une ruelle déserte adjacente, pour s'appuyer contre le mur du bâtiment s'y trouvant, et contre des caisses en bois se trouvant là, pour essayer de se calmer.
- Reine Alice Korvander
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- Demande de RP
En elfique, cela avait un lien avec la chanson. Quand ses parents l’avaient donc appelé Oromë, ils avaient plutôt bien anticipé le devenir de la belle Oromë. Elle n’était pas orpheline, elle avait grandi au sein d’une famille elfique à la Sylve, l’un des derniers royaumes elfiques de Terra. Oromë était donc ce qu’on pouvait appeler une Haut-Elfe. Elle avait toujours été très proche des artistes, et ses parents, de riches elfes, faisaient régulièrement venir des troubadours et des bardes à la maison pour les divertir, ou pour les entretenir des dernières actualités intéressantes. Oromë avait très rapidement eu droit à une instruction incluant une forte dose de musique, puisqu’il fut rapidement évident que sa belle voix était très efficace… Si efficace que ses parents la formèrent aussi à la magie vocale. Un barde pouvait se contenter d’être un troubadour, mais aussi de se battre. Oromë avait appris à utiliser la magie en chantant, et elle n’était pas trop mauvaise. Ce talent était assez exceptionnel, même, et les elfes l’entretenaient savamment. Au sein de la Sylve, tous les ans, les différents chanteurs elfiques réalisaient un rituel vocal, chantant à l’unisson d’un bout à l’autre de l’immense arbre pour le ressourcer. C’était très joli, et Oromë aurait sans aucun doute pu devenir une prêtresse… Mais elle avait envie de voir le monde. Alors, à l’approche de sa majorité, empreinte d’innocence et n’ayant jamais vu autre chose que la Sylve, elle avait décidé de voyager.
La jeune Oromë avait emprunté un bateau de marchands, et elle avait rejoint la grande Lumen. Si les elfes étaient des amateurs d’arts, les humains étaient tout bonnement incroyables, et Oromë avait été envoûtée par tout ce qu’elle avait vu. Lumen était la plus grande ville du monde, il était donc logique d’y trouver de nombreux types de chansons très diverses. Tout cela l’avait naturellement convaincu de continuer à voyager, et elle avait donc rejoint une guilde, autant pour voyager que pour s’améliorer. La guilde avait rapidement compris ses talents, qui ne se limitaient pas qu’au chant. Oromë savait aussi négocier à la perfection, personne ne résistait à son sourire ravageur, et elle était intelligente. Elle avait commencé à mener des missions pour la guilde, jusqu’à se trouver en duo avec Mazira. L’orc tête brûlée était en train de négocier avec un marchand luméen une arme magique que le marchand voulait lui vendre à prix d’or, en prétendant qu’elle était elfique. Oromë avait révélé la supercherie, l’arme étant une contrefaçon. Furieux, le marchand avait ensuite poursuivi Oromë avec plusieurs de ses hommes, et Mazira était ensuite intervenue, leur cassant la figure. Depuis lors, les deux avaient décidé de rester ensemble, et la guilde avait rapidement compris qu’elles étaient très complémentaires.
Tout cela menait donc notre intrépide duo à une auberge de Novigrad, « Le Caméléon ». Oromë avait insisté pour qu’elle y passe la nuit, car l’auberge était un cabaret célèbre de Novigrad. La bardesse Priscilla s’y produisait notamment certains soirs. Quand Mazira lui avait dit qu’elle ne la connaissait pas, Oromë avait écarquillé les yeux, et y avait vu là l’ultime argument pour la convaincre d’y aller. Cependant, au-delà du plaisir de s’y rendre, les deux femmes étaient aussi en mission à Novigrad. Leur mission était de tuer un fantôme qui hantait une maison. Leur enquête leur avait permis de comprendre que le fantôme était un homme endetté qui avait vendu de son vivant un artefact à ses créanciers dans l’espoir d’apurer sa dette. Cet artefact devait lui être restitué pour mettre fin à la malédiction. Cependant, la maison des créanciers, les Golan, était solidement gardée. Oromë avait donc décidé de mener l’enquête, et avait appris que les Golan faisaient parfois venir des artistes chez eux, et qu’ils envoyaient pour cela un recruteur dans les cabarets de la ville. Oromë avait donc bon espoir de le voir au « Caméléon », et, tandis que les deux femmes étaient à table, l’un des serveurs, à qui elle avait demandé de l’informer de l’arrivée de cet éventuel recruteur, vint lui indiquer qu’il était bien arrivé.
« Tu vois ? Mon plan se déroule à la perfection ! Reste ici, ma belle, je vais aller me charger de le convaincre de nous embaucher ! »
Oromë était la première à avoir conscience de son charme, qu’elle n’hésitait pas à utiliser. Cela se caractérisait par des sourires, des rires, et même des attouchements. Elle avait conscience de l’effet qu’elle faisait, mais pas forcément de la manière dont les autres le percevaient. Elle n’hésita pas à s’asseoir contre le recruteur, à rire, et à laisser ce dernier l’enlacer. Si Oromë parvint à obtenir sans peine une invitation au manoir Golan, elle tourna la tête quand Mazira renversa le tabouret, et partit précipitamment.
« Eh bien, qu’est-ce qu’elle a, celle-là ? C’est votre garde du corps, non ? Ces Orcs sont vraiment des sauvages !
- L’alcool a dû lui monter à la tête, je vais aller la voir.
- J’espère vous revoir au manoir, ils vont être ravis de vous avoir ! »
Oromë le remercia, puis se dépêcha de sortir à son tour. Elle savait que Mazira était une tête brûlée, mais il était rare de la voir s’énerver sans raison. La bardesse avait comme une intuition, quelque chose qui lui trottait dans le coin de la tête. Elle retrouva finalement Mazira dans une ruelle, près de cartons en bois. En la voyant, Oromë se mordilla les lèvres. Elles se connaissaient depuis des mois. Oromë repensait souvent à une nuit qu’elles avaient passé dans la forêt, lovées l’une contre l’autre pour se réchauffer. Elles avaient un refuge dans une cabane en bois qui avait été dévastée par un fiellon, et, ne pouvant rejoindre à temps le plus proche village, elles avaient dû dormir l’une contre l’autre pour se réchauffer. Sa tête contre la poitrine de l’Orc, Oromë avait à ce moment pris conscience de ce qu’elle ressentait pour Mazira… Et sans doute de ce que Mazira ressentait aussi, car sa verge s’était durcie contre son genou. Aucune n’en avait parlé, mais Oromùë y repensait souvent.
*Et je la connais suffisamment pour savoir que, quand elle se renferme dans sa carapace, c’est qu’elle est en pétard…*
Ne sachant pas trop comment aborder la chose, Oromë se racla la gorge, et parla :
« Je nous ai décroché une entrée au manoir, Mazira. Tu… Euh… Tu as repéré des menaces potentielles dans la ruelle ? »
La jeune Oromë avait emprunté un bateau de marchands, et elle avait rejoint la grande Lumen. Si les elfes étaient des amateurs d’arts, les humains étaient tout bonnement incroyables, et Oromë avait été envoûtée par tout ce qu’elle avait vu. Lumen était la plus grande ville du monde, il était donc logique d’y trouver de nombreux types de chansons très diverses. Tout cela l’avait naturellement convaincu de continuer à voyager, et elle avait donc rejoint une guilde, autant pour voyager que pour s’améliorer. La guilde avait rapidement compris ses talents, qui ne se limitaient pas qu’au chant. Oromë savait aussi négocier à la perfection, personne ne résistait à son sourire ravageur, et elle était intelligente. Elle avait commencé à mener des missions pour la guilde, jusqu’à se trouver en duo avec Mazira. L’orc tête brûlée était en train de négocier avec un marchand luméen une arme magique que le marchand voulait lui vendre à prix d’or, en prétendant qu’elle était elfique. Oromë avait révélé la supercherie, l’arme étant une contrefaçon. Furieux, le marchand avait ensuite poursuivi Oromë avec plusieurs de ses hommes, et Mazira était ensuite intervenue, leur cassant la figure. Depuis lors, les deux avaient décidé de rester ensemble, et la guilde avait rapidement compris qu’elles étaient très complémentaires.
Tout cela menait donc notre intrépide duo à une auberge de Novigrad, « Le Caméléon ». Oromë avait insisté pour qu’elle y passe la nuit, car l’auberge était un cabaret célèbre de Novigrad. La bardesse Priscilla s’y produisait notamment certains soirs. Quand Mazira lui avait dit qu’elle ne la connaissait pas, Oromë avait écarquillé les yeux, et y avait vu là l’ultime argument pour la convaincre d’y aller. Cependant, au-delà du plaisir de s’y rendre, les deux femmes étaient aussi en mission à Novigrad. Leur mission était de tuer un fantôme qui hantait une maison. Leur enquête leur avait permis de comprendre que le fantôme était un homme endetté qui avait vendu de son vivant un artefact à ses créanciers dans l’espoir d’apurer sa dette. Cet artefact devait lui être restitué pour mettre fin à la malédiction. Cependant, la maison des créanciers, les Golan, était solidement gardée. Oromë avait donc décidé de mener l’enquête, et avait appris que les Golan faisaient parfois venir des artistes chez eux, et qu’ils envoyaient pour cela un recruteur dans les cabarets de la ville. Oromë avait donc bon espoir de le voir au « Caméléon », et, tandis que les deux femmes étaient à table, l’un des serveurs, à qui elle avait demandé de l’informer de l’arrivée de cet éventuel recruteur, vint lui indiquer qu’il était bien arrivé.
« Tu vois ? Mon plan se déroule à la perfection ! Reste ici, ma belle, je vais aller me charger de le convaincre de nous embaucher ! »
Oromë était la première à avoir conscience de son charme, qu’elle n’hésitait pas à utiliser. Cela se caractérisait par des sourires, des rires, et même des attouchements. Elle avait conscience de l’effet qu’elle faisait, mais pas forcément de la manière dont les autres le percevaient. Elle n’hésita pas à s’asseoir contre le recruteur, à rire, et à laisser ce dernier l’enlacer. Si Oromë parvint à obtenir sans peine une invitation au manoir Golan, elle tourna la tête quand Mazira renversa le tabouret, et partit précipitamment.
« Eh bien, qu’est-ce qu’elle a, celle-là ? C’est votre garde du corps, non ? Ces Orcs sont vraiment des sauvages !
- L’alcool a dû lui monter à la tête, je vais aller la voir.
- J’espère vous revoir au manoir, ils vont être ravis de vous avoir ! »
Oromë le remercia, puis se dépêcha de sortir à son tour. Elle savait que Mazira était une tête brûlée, mais il était rare de la voir s’énerver sans raison. La bardesse avait comme une intuition, quelque chose qui lui trottait dans le coin de la tête. Elle retrouva finalement Mazira dans une ruelle, près de cartons en bois. En la voyant, Oromë se mordilla les lèvres. Elles se connaissaient depuis des mois. Oromë repensait souvent à une nuit qu’elles avaient passé dans la forêt, lovées l’une contre l’autre pour se réchauffer. Elles avaient un refuge dans une cabane en bois qui avait été dévastée par un fiellon, et, ne pouvant rejoindre à temps le plus proche village, elles avaient dû dormir l’une contre l’autre pour se réchauffer. Sa tête contre la poitrine de l’Orc, Oromë avait à ce moment pris conscience de ce qu’elle ressentait pour Mazira… Et sans doute de ce que Mazira ressentait aussi, car sa verge s’était durcie contre son genou. Aucune n’en avait parlé, mais Oromùë y repensait souvent.
*Et je la connais suffisamment pour savoir que, quand elle se renferme dans sa carapace, c’est qu’elle est en pétard…*
Ne sachant pas trop comment aborder la chose, Oromë se racla la gorge, et parla :
« Je nous ai décroché une entrée au manoir, Mazira. Tu… Euh… Tu as repéré des menaces potentielles dans la ruelle ? »

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