- Balthazar Noël
- Messages : 99
- Enregistré le : 16 févr. 2025 09:05
- Fiche
Il fallait tout tester. La moindre hésitation, un désintéressement, un manque d'attention, pouvaient avoir comme conséquences gravissimes de manquer l'opportunité de rencontrer une femme qui en valait la peine.
Il fallait tout tester. Dans la nouvelle vie de Balthazar, c'était un credo, son credo, qu'il respectait sans s'arroger aucune dérogation. Il pouvait y avoir des échecs, des déceptions, des rendus de situations franchement pas favorables au rapprochement mais ... pas grave. Il en tirait des leçons, des erreurs à ne pas reproduire et, de plus, ses statistiques personnelles chiffraient plus de réussites que de râteaux. L'attrait de l'inconnu avait du bon : il avait déjà rencontré quelques perles qu'il s'était promis de revoir.
L'homme du grand Nord vivait sa passion du mieux qu'il le pouvait. Après des éons de contraintes à subir les affres de sa condition de famille, il arrivait enfin à avoir une vie de mec normal. Sa fuite de l'entreprise familiale, Père Noël & Co, lui avait ouvert un champ de possibilités infini dans la conquêtes de ce qui se faisait de mieux dans l'univers: les femmes, ou femelles pour certaines espèces. Terminés les pornos sur le Net, vive la chair fraiche et les gros nibards ballotant!
Cela faisait maintenant quelques temps que l'héritier des Noël s'était autoproclamé libre de faire ce qu'il voulait, et même si ces quelques pouvoirs pouvaient avoir une petite plus-value en matière de cadeaux ou de déplacement, il jouait surtout sur son physique de colosse pour séduire ses éventuelles conquêtes. Les débuts avaient été difficiles, ses avances directes ne trouvant pas preneuses malgré l'étalage évident de ses pectoraux surdimensionnés. Mais après, il avait varié son vocabulaire et compris que le cul devait attendre quelques étapes préalables avant d'être mis sur le devant de la scène.
Depuis il tirait ses coups là où ses pas le menait ou là où l'attirait les auras sexuelles particulièrement attrayantes. Sa facilité à apparaitre là où il le voulait lui avait permis de voyager sur tous les continents terrestres (la Terre étant sa planète préférée en matière de fion).
Aujourd'hui, il était à Londres, capitale britannique des petits culs pas sauvages. Cela faisait quelques semaines qu'il s'y promenait, après son escapade mexicaine avec sa pote Alix, la six-pack badass aux gros boobs, qu'il adorait comme une sœur qu'il voudrait tirer dans son lit ... Elle lui manquait mais il s'était rattrapé depuis avec certaines bombes locales qu'il choisissait de préférence avec toutes leurs dents. L'Angleterre pouvait surprendre sous certains points ...
Et ce soir particulièrement, il allait s'essayer à une forme d'échange social qui lui était inconnu, le speed dating. Le concept lui semblait amusant lorsqu'il s'était inscrit après recommandations d'un type croisé dans un baisodrome.
Semblait amusant ... non, en fait, c'était l'horreur. Il y était déjà à ce speed dating et il peinait à rester calme. Balthazar en était à sa troisième discussion. Pour la première il était tombé sur une ... chose, mélange complexe de pudding et d'être humain qui avait tellement postillonné durant leurs deux minutes accordées qu'il avait encore des miettes de bouffe sur le t-shirt.
Ca aussi, la tenue ... Décontracté qu'il était mentionné. Tu parles! Les mecs sortaient tous des ateliers de Pierre Cardin et les gonzesses étaient sapées comme des reines. Le colosse se sentait presque con avec son Levi's et son t-shirt à l'effigie de Nirvana, un groupe qu'il écoutait depuis quelques temps.
La deuxième discussion l'avait confronté à une ... humaine, qui en avait la forme en tout cas mais pas l'esprit. Bêêêête à bouffer du foin! Horrible! Lui, en femme, à ses débuts! Deux minutes de souffrance et aucune promesse de se revoir!
Et là, la troisième ... l'apothéose! Elle disait avoir quarante ans mais elle devait être un peu plus âgée, peut être 70 ... ou 80. En tout cas elle était plus proche du siècle que de sa naissance ... Elle avait une peau toute parcheminée et flétrie qui pendait sous ses avant-bras. Dégueu! Et pire que tout, elle sentait l'écorce humide, celle qui pourrissait sous un tas de feuilles en décomposition dans un sous bois pollué proche d'une décharge ... Balthazar avait du mal à la regarder sans avoir des hauts le cœur. Il avait failli dégueuler sur la table quand il s'était assis en face d'elle. Dur! Deux minutes à tenir! Deux minutes à tenir durant lesquelles il se promit de prendre un bain à l'acide dès qu'il rentrerait à l'hôtel.
Fini! Enfin! Suivante!
Balthazar se rue sur la place suivante et en jarte le type d'un coup d'épaule. L'autre valse mais éteint sa protestation face au physique du monstro qui le regarde de travers.
Balthazar reporte son attention sur sa nouvelle partenaire. Euh ? ... y'a erreur là non ? il cherche des yeux l'organisatrice de ce désastre. Y'a une gosse là, en face de lui! Et puis il observe de plus près la lilliputienne qui ... par bonheur et fort heureusement, ressemble à une vraie femme avec quand même quelques subtilités à relever. Déjà, elle a des seins qui ont l'air de tenir, c'est bien ça! ... même si ils ne débordent pas. Elle a la tronche renfrognée de celle qui se fait chier mais il doit avoir la même. Au moins, elle est mignonne avec sa coupe courte et un peu bordélique. il se penche sur le côté. Mmmmmh petit cul prometteur, hanches paraissant fermes à saisir.
Balthazar affiche un sourire. Pas celui du séducteur ni du connard trop sûr de lui ... Non, juste le sourire du type qui aime ce qu'il mate.
"Baltha... Brian ... ravi de te rencontrer. Apprécies tu ta soirée autant que moi?"
Il se remet en peu de la verdeur précédente donc elle peut comprendre que la question n'est pas sérieuse. Et puis en passant, Brian, ça sonne mieux que Balthazar. Ça fait plus moderne sans être trop neuneu non plus.
Il fallait tout tester. Dans la nouvelle vie de Balthazar, c'était un credo, son credo, qu'il respectait sans s'arroger aucune dérogation. Il pouvait y avoir des échecs, des déceptions, des rendus de situations franchement pas favorables au rapprochement mais ... pas grave. Il en tirait des leçons, des erreurs à ne pas reproduire et, de plus, ses statistiques personnelles chiffraient plus de réussites que de râteaux. L'attrait de l'inconnu avait du bon : il avait déjà rencontré quelques perles qu'il s'était promis de revoir.
L'homme du grand Nord vivait sa passion du mieux qu'il le pouvait. Après des éons de contraintes à subir les affres de sa condition de famille, il arrivait enfin à avoir une vie de mec normal. Sa fuite de l'entreprise familiale, Père Noël & Co, lui avait ouvert un champ de possibilités infini dans la conquêtes de ce qui se faisait de mieux dans l'univers: les femmes, ou femelles pour certaines espèces. Terminés les pornos sur le Net, vive la chair fraiche et les gros nibards ballotant!
Cela faisait maintenant quelques temps que l'héritier des Noël s'était autoproclamé libre de faire ce qu'il voulait, et même si ces quelques pouvoirs pouvaient avoir une petite plus-value en matière de cadeaux ou de déplacement, il jouait surtout sur son physique de colosse pour séduire ses éventuelles conquêtes. Les débuts avaient été difficiles, ses avances directes ne trouvant pas preneuses malgré l'étalage évident de ses pectoraux surdimensionnés. Mais après, il avait varié son vocabulaire et compris que le cul devait attendre quelques étapes préalables avant d'être mis sur le devant de la scène.
Depuis il tirait ses coups là où ses pas le menait ou là où l'attirait les auras sexuelles particulièrement attrayantes. Sa facilité à apparaitre là où il le voulait lui avait permis de voyager sur tous les continents terrestres (la Terre étant sa planète préférée en matière de fion).
Aujourd'hui, il était à Londres, capitale britannique des petits culs pas sauvages. Cela faisait quelques semaines qu'il s'y promenait, après son escapade mexicaine avec sa pote Alix, la six-pack badass aux gros boobs, qu'il adorait comme une sœur qu'il voudrait tirer dans son lit ... Elle lui manquait mais il s'était rattrapé depuis avec certaines bombes locales qu'il choisissait de préférence avec toutes leurs dents. L'Angleterre pouvait surprendre sous certains points ...
Et ce soir particulièrement, il allait s'essayer à une forme d'échange social qui lui était inconnu, le speed dating. Le concept lui semblait amusant lorsqu'il s'était inscrit après recommandations d'un type croisé dans un baisodrome.
Semblait amusant ... non, en fait, c'était l'horreur. Il y était déjà à ce speed dating et il peinait à rester calme. Balthazar en était à sa troisième discussion. Pour la première il était tombé sur une ... chose, mélange complexe de pudding et d'être humain qui avait tellement postillonné durant leurs deux minutes accordées qu'il avait encore des miettes de bouffe sur le t-shirt.
Ca aussi, la tenue ... Décontracté qu'il était mentionné. Tu parles! Les mecs sortaient tous des ateliers de Pierre Cardin et les gonzesses étaient sapées comme des reines. Le colosse se sentait presque con avec son Levi's et son t-shirt à l'effigie de Nirvana, un groupe qu'il écoutait depuis quelques temps.
La deuxième discussion l'avait confronté à une ... humaine, qui en avait la forme en tout cas mais pas l'esprit. Bêêêête à bouffer du foin! Horrible! Lui, en femme, à ses débuts! Deux minutes de souffrance et aucune promesse de se revoir!
Et là, la troisième ... l'apothéose! Elle disait avoir quarante ans mais elle devait être un peu plus âgée, peut être 70 ... ou 80. En tout cas elle était plus proche du siècle que de sa naissance ... Elle avait une peau toute parcheminée et flétrie qui pendait sous ses avant-bras. Dégueu! Et pire que tout, elle sentait l'écorce humide, celle qui pourrissait sous un tas de feuilles en décomposition dans un sous bois pollué proche d'une décharge ... Balthazar avait du mal à la regarder sans avoir des hauts le cœur. Il avait failli dégueuler sur la table quand il s'était assis en face d'elle. Dur! Deux minutes à tenir! Deux minutes à tenir durant lesquelles il se promit de prendre un bain à l'acide dès qu'il rentrerait à l'hôtel.
Fini! Enfin! Suivante!
Balthazar se rue sur la place suivante et en jarte le type d'un coup d'épaule. L'autre valse mais éteint sa protestation face au physique du monstro qui le regarde de travers.
Balthazar reporte son attention sur sa nouvelle partenaire. Euh ? ... y'a erreur là non ? il cherche des yeux l'organisatrice de ce désastre. Y'a une gosse là, en face de lui! Et puis il observe de plus près la lilliputienne qui ... par bonheur et fort heureusement, ressemble à une vraie femme avec quand même quelques subtilités à relever. Déjà, elle a des seins qui ont l'air de tenir, c'est bien ça! ... même si ils ne débordent pas. Elle a la tronche renfrognée de celle qui se fait chier mais il doit avoir la même. Au moins, elle est mignonne avec sa coupe courte et un peu bordélique. il se penche sur le côté. Mmmmmh petit cul prometteur, hanches paraissant fermes à saisir.
Balthazar affiche un sourire. Pas celui du séducteur ni du connard trop sûr de lui ... Non, juste le sourire du type qui aime ce qu'il mate.
"Baltha... Brian ... ravi de te rencontrer. Apprécies tu ta soirée autant que moi?"
Il se remet en peu de la verdeur précédente donc elle peut comprendre que la question n'est pas sérieuse. Et puis en passant, Brian, ça sonne mieux que Balthazar. Ça fait plus moderne sans être trop neuneu non plus.
- Marishka Auschwitz
- Messages : 1053
- Enregistré le : 14 août 2024 19:53
Pourquoi Alma était-elle allée à Londres ? Disons qu’elle était en lien avec une certaine moitié de déesse qui lui avait offert une sorte de réseau de maisons interconnectés magiquement. Ce qui lui permettait de voyager facilement plus ou moins n’importe où dans le monde. Une belle ficelle de RP pour une explication facile, certes. Ce qui importait, c’est qu’Alma était à Londres.
Revenons à la question initiale : pourquoi y était-elle ? Résumons brièvement en mettant en évidence la vie sexuelle de notre badass. Non pas que ce soit une composante majeure de sa vie. Au contraire d’un certain Balthazar qui va bientôt croiser sa route. S’asseoir à sa table serait une explication plus précise. Et donc ? Alma s’est inscrit à une session de speed dating.
*Quelle conne ! Mais quelle conne, c’est pas possible d’être aussi stupide ! *
Oui, ce n’est pas du tout le style d’Alma. Ca l’énerve. Ce qui n’est pas du tout une surprise quand on la fréquente un peu. Rencontrer des inconnus. Des mâles bêtas. Des moutons sans personnalités à qui on doit raconter la pluie et le beau temps. Les « petites conversations »… c’est un poison pour l’âme.
*Et pourquoi ils me posent tous les mêmes questions ? C’est quoi ton travail ? C’est quoi ton hobby ? C’est quoi ton bodycount ? C’est quoi ta couleur préférée ? Mais qu’est-ce que ça peut leur foutre ?! *
« Tu veux aussi savoir mon signe astrologique ? Je suis tarée ascendante oursin, née à l’heure des sorcières et il faisait 18,4° dans les chiottes où ma mère m’a sorti comme une crotte ! QUOI ?! Ouais, c’est ça ! Barre-toi, pauvre con ! »
Probablement qu’elle aurait du fermer sa gueule comme on lui a répété un nombre incroyable de fois. Mais une des raisons au fait qu’elle se trouve à Londres est qu’elle n’y connait personne. D’ailleurs, elle ne s’est pas inscrite sous le prénom d’Alma Hannigan. Mais de Marischka Auschwitz. Un alias. Non. Pas un alias, son prénom et nom de naissance. Les vrais. Elle s’est rebaptisée depuis que ce monde-ci et une nouvelle mère l’a adopté.
« Brian ?... »
*Ce con me passe à son rayon de gros baiseur pas discret, et il me sort un prénom éclaté ? Après avoir hésité parce qu’il doit être si con qu’il hésite toujours avec un autre prénom ? Pff… *
« Je n’ai aucune idée de ce qu’il se passe dans ta tête. Bien que j’ai remarqué où tes yeux se sont attardés. Et pour être honnête, je n’ai pas du tout envie de demander à une télépathe d’aller faire un tour dans une tête qui doit être pleine d’échos. »
*Relax, Alma ! Il ne t’a rien fait ce grand couillon. Toi tu le traites de cerveau vide alors que, franchement, c’est peut-être le premier mec depuis… depuis que je suis arrivé sur cette Terre ? Peut-être, ouais. En tout cas, il émet quelque chose. Je ne dirais pas que c’est le genre de sensation que j’ai eu face à Liliane, Giana ou Akane. Mais, ouais, il émet quelque chose. *
Alors Alma pousse une longue expiration. Ca permettra à son ton de redescendre dans quelque chose de plus sociable. Elle se redresse, dos droit contre le dossier inconfortable de la chaise en bois. Elle croise ses bras sous sa petite poitrine (va chier, Jimmy ! ; peut-être que ce sera expliqué plus tard ; peut-être qu’il se présentera plus tard ?) Jimmy, concurrent à la loyale pour Balthazar ?
« Bon, désolé, Brian. Les couillons avant toi m’ont foutu les nerfs. Donc non, je n’apprécie pas cette soirée. Je trouve que ce concept de speed dating, c’est de la merde. Et j’apprécierais que tu ne me demandes pas mon travail, ma pointure de chaussures ou quel genre de fleurs je préfère. Ca va aller pour toi ? Tu ne vas pas te mettre à trembler dans tes chaussures et bégayer ? »
*Et voilà. Il a fallu que je refasse la cynique. J’étais vraiment obligé de lui balancer toutes ses piques en pleine gueule ? Une belle gueule, même… *
Revenons à la question initiale : pourquoi y était-elle ? Résumons brièvement en mettant en évidence la vie sexuelle de notre badass. Non pas que ce soit une composante majeure de sa vie. Au contraire d’un certain Balthazar qui va bientôt croiser sa route. S’asseoir à sa table serait une explication plus précise. Et donc ? Alma s’est inscrit à une session de speed dating.
*Quelle conne ! Mais quelle conne, c’est pas possible d’être aussi stupide ! *
Oui, ce n’est pas du tout le style d’Alma. Ca l’énerve. Ce qui n’est pas du tout une surprise quand on la fréquente un peu. Rencontrer des inconnus. Des mâles bêtas. Des moutons sans personnalités à qui on doit raconter la pluie et le beau temps. Les « petites conversations »… c’est un poison pour l’âme.
*Et pourquoi ils me posent tous les mêmes questions ? C’est quoi ton travail ? C’est quoi ton hobby ? C’est quoi ton bodycount ? C’est quoi ta couleur préférée ? Mais qu’est-ce que ça peut leur foutre ?! *
« Tu veux aussi savoir mon signe astrologique ? Je suis tarée ascendante oursin, née à l’heure des sorcières et il faisait 18,4° dans les chiottes où ma mère m’a sorti comme une crotte ! QUOI ?! Ouais, c’est ça ! Barre-toi, pauvre con ! »
Probablement qu’elle aurait du fermer sa gueule comme on lui a répété un nombre incroyable de fois. Mais une des raisons au fait qu’elle se trouve à Londres est qu’elle n’y connait personne. D’ailleurs, elle ne s’est pas inscrite sous le prénom d’Alma Hannigan. Mais de Marischka Auschwitz. Un alias. Non. Pas un alias, son prénom et nom de naissance. Les vrais. Elle s’est rebaptisée depuis que ce monde-ci et une nouvelle mère l’a adopté.
« Brian ?... »
*Ce con me passe à son rayon de gros baiseur pas discret, et il me sort un prénom éclaté ? Après avoir hésité parce qu’il doit être si con qu’il hésite toujours avec un autre prénom ? Pff… *
« Je n’ai aucune idée de ce qu’il se passe dans ta tête. Bien que j’ai remarqué où tes yeux se sont attardés. Et pour être honnête, je n’ai pas du tout envie de demander à une télépathe d’aller faire un tour dans une tête qui doit être pleine d’échos. »
*Relax, Alma ! Il ne t’a rien fait ce grand couillon. Toi tu le traites de cerveau vide alors que, franchement, c’est peut-être le premier mec depuis… depuis que je suis arrivé sur cette Terre ? Peut-être, ouais. En tout cas, il émet quelque chose. Je ne dirais pas que c’est le genre de sensation que j’ai eu face à Liliane, Giana ou Akane. Mais, ouais, il émet quelque chose. *
Alors Alma pousse une longue expiration. Ca permettra à son ton de redescendre dans quelque chose de plus sociable. Elle se redresse, dos droit contre le dossier inconfortable de la chaise en bois. Elle croise ses bras sous sa petite poitrine (va chier, Jimmy ! ; peut-être que ce sera expliqué plus tard ; peut-être qu’il se présentera plus tard ?) Jimmy, concurrent à la loyale pour Balthazar ?
« Bon, désolé, Brian. Les couillons avant toi m’ont foutu les nerfs. Donc non, je n’apprécie pas cette soirée. Je trouve que ce concept de speed dating, c’est de la merde. Et j’apprécierais que tu ne me demandes pas mon travail, ma pointure de chaussures ou quel genre de fleurs je préfère. Ca va aller pour toi ? Tu ne vas pas te mettre à trembler dans tes chaussures et bégayer ? »
*Et voilà. Il a fallu que je refasse la cynique. J’étais vraiment obligé de lui balancer toutes ses piques en pleine gueule ? Une belle gueule, même… *
- Balthazar Noël
- Messages : 99
- Enregistré le : 16 févr. 2025 09:05
- Fiche
Bordel! Elle mord! Balthazar affiche son plus beau sourire de requin. On dirait lui, mais avec des boobs et plus gracieuse. Pour le langage, c'est le même. Pour la franchise, aussi ... La nénette est sur la défensive, preuve qu'aucun des connards qui sont passés avant lui n'a percuté ni trouvé le clito de l'esprit qu'il faut savoir déverrouiller.
Tout de suite, après cette présentation limpide, Balthazar sent bien que quelque chose de potentiellement intéressant pourrait poindre son nez à l'horizon. Londres, c'est très BCBG, et le colosse vient d'enchainer quelques conquêtes qu'on aurait pu extraire des pages d'un magazine pour bourgeoises en rut: même profils, pédantes (mais quand on baise ça peut passer), hautaines et dramatiquement similaires dans les méthodes de baise.
L'homme plisse les yeux. La mordante doit envoyer du lourd. Sa silhouette est tonique, elle ne doit pas rester en place. C'est susceptible d'instaurer une forme de jeu très appréciée des gros caractères (J'te tiens ... Non, c'est moi qui t'tiens ...). Généralement, celui qui a les plus gros muscles l'emporte. Si ça arrive, faudrait juste faire gaffe de pas l'écraser sous son poids...
"Le seul moment quand je tremble, c'est quand je balance la sauce. Mais on s'en fout, c'est qu'un détail de ma vie. Et là, ça risque pas d'arriver car la mémé d'à côté m'a traumatisé pour un moment."
C'est vrai ça aussi. En plus, la peau flétrie le mate encore en coin ... Super gênant.
"Mais je te remercie. Ça va pour moi. Ma soirée vient subitement de devenir intéressante. J'allais décrocher quand je suis tombée sur une hargneuse qui capte toute mon attention."
Il peut enfin prendre une position normale maintenant qu'ils sont potes. Coudes sur la table qui plie sous son poids, épaules en avant genre bulldozer prêt à l'emploi. Pectoraux en bétons qu'on dirait des parpaings, et gueule d'acteur à la retraite mais toujours super beau gosse. il n'y peux rien, c'est comme ça. Son physique, il l'a gagné au pris d'années d'efforts alors il ne va pas le cacher. D'ailleurs c'est un indicateur précis quand à son caractère. Il ne lâche rien.
2 minutes, c'est court. Un petit avertissement de l'organisatrice annonce la rotation. Le successeur de Balthazar se pointe de son côté. C'est un type moyen, avec une tête moyenne et, horreur, une calvitie naissante. A gerber!
"Ouais?"
"Euh ... on doit changer de place."
"J'ai l'air d'avoir envie de changer de place? Tu crois que la torpille que j'ai en face de moi correspond au slip banane que tu dois porter?"
"Je ... je vous passe devant alors ..."
"Excellente idée! Bonne baise!"
Le type n'est pas méchant mais bordel, faut porter ses burnes. Un peu de répondant et Balthazar aurait même été sympa.
"Je crois qu'on vient de gagner 2 minutes. Le pépère avait l'air cool mais il t'aurait demander quelles fleurs tu aimes. Je viens de nous sauver tous les deux."
Tiens, elle a de beaux abdos. Pas trop dessinés mais y'a moyen d'y jouer.
"T'as un corps de feu! Tu cognes un peu? Dis voir un peu ton programme à la salle?"
Tout de suite, après cette présentation limpide, Balthazar sent bien que quelque chose de potentiellement intéressant pourrait poindre son nez à l'horizon. Londres, c'est très BCBG, et le colosse vient d'enchainer quelques conquêtes qu'on aurait pu extraire des pages d'un magazine pour bourgeoises en rut: même profils, pédantes (mais quand on baise ça peut passer), hautaines et dramatiquement similaires dans les méthodes de baise.
L'homme plisse les yeux. La mordante doit envoyer du lourd. Sa silhouette est tonique, elle ne doit pas rester en place. C'est susceptible d'instaurer une forme de jeu très appréciée des gros caractères (J'te tiens ... Non, c'est moi qui t'tiens ...). Généralement, celui qui a les plus gros muscles l'emporte. Si ça arrive, faudrait juste faire gaffe de pas l'écraser sous son poids...
"Le seul moment quand je tremble, c'est quand je balance la sauce. Mais on s'en fout, c'est qu'un détail de ma vie. Et là, ça risque pas d'arriver car la mémé d'à côté m'a traumatisé pour un moment."
C'est vrai ça aussi. En plus, la peau flétrie le mate encore en coin ... Super gênant.
"Mais je te remercie. Ça va pour moi. Ma soirée vient subitement de devenir intéressante. J'allais décrocher quand je suis tombée sur une hargneuse qui capte toute mon attention."
Il peut enfin prendre une position normale maintenant qu'ils sont potes. Coudes sur la table qui plie sous son poids, épaules en avant genre bulldozer prêt à l'emploi. Pectoraux en bétons qu'on dirait des parpaings, et gueule d'acteur à la retraite mais toujours super beau gosse. il n'y peux rien, c'est comme ça. Son physique, il l'a gagné au pris d'années d'efforts alors il ne va pas le cacher. D'ailleurs c'est un indicateur précis quand à son caractère. Il ne lâche rien.
2 minutes, c'est court. Un petit avertissement de l'organisatrice annonce la rotation. Le successeur de Balthazar se pointe de son côté. C'est un type moyen, avec une tête moyenne et, horreur, une calvitie naissante. A gerber!
"Ouais?"
"Euh ... on doit changer de place."
"J'ai l'air d'avoir envie de changer de place? Tu crois que la torpille que j'ai en face de moi correspond au slip banane que tu dois porter?"
"Je ... je vous passe devant alors ..."
"Excellente idée! Bonne baise!"
Le type n'est pas méchant mais bordel, faut porter ses burnes. Un peu de répondant et Balthazar aurait même été sympa.
"Je crois qu'on vient de gagner 2 minutes. Le pépère avait l'air cool mais il t'aurait demander quelles fleurs tu aimes. Je viens de nous sauver tous les deux."
Tiens, elle a de beaux abdos. Pas trop dessinés mais y'a moyen d'y jouer.
"T'as un corps de feu! Tu cognes un peu? Dis voir un peu ton programme à la salle?"
- Marishka Auschwitz
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Mais ce n’est pas possible. Ce doit être une blague, pense-t-elle… Alma ne dit rien alors que le « beau gosse » continue de pérorer tout seul dans son coin. Il réalise que leurs deux minutes se place sous le terme de monologue et non de conversation ? Probablement pas. Son physique envahissant. Son franc-parler. Son air satisfait qui ne doit pas être loin de la trisomie21 ou autre maladie rendant et affichant un air idiot…
*C’est une bite sur pattes, ce gars. De quoi peut bien être rempli sa tête s’il n’y a pas de cerveau ? *
La libération ! Un homme-mouton se pointe pour prendre la place de l’armoire à glace. Et, malheur, Alma réalise que le petit homme (tout le monde est petit à côté de Baltha-… Brian) a un potentiel à cause de l’autre connard qui lui souffle dans les bronches ? Ah. Il s’est barré le futur acquéreur d’une perruque.
« Hey. HEY ! Tu vas arrêter de me reluquer comme si j’étais un fruit à choisir au supermarché ? Sans déconner. Vous êtes tous con ou quoi ? Tu veux rester deux minutes de plus avec moi. Très bien. Mais cette fois, c’est toi qui va m’écouter. Tu vas voir, ça va être un concept intéressant pour toi. D’entendre une autre voix que la tienne rentrer dans ton cerveau à meubler. »
Au tour d’Alma de poser les coudes sur la table, d’avancer son buste pour se rapprocher du viking de catégorie inférieure. Si elle croit que sa différence de taille, sa circonférence de biceps ou encore tous ses muscles qui se laissent deviner sous la couche de textile…
*Je fais quoi, moi ?! Je ne le reluque pas. Carrément pas. C’est juste mes réflexes de l’autre monde. Mes mécanismes de survie qui me font observer ce qui pourrait être un ennemi. Voilà tout. *
« Je vais être gentille et je vais répondre à tes questions. Tu vas donc avoir un aperçu de ce qu’est une conversation. Oui, je cogne. Et particulièrement les criminels et les crétins. Je te laisse le choix d’aller dans une catégorie ou l’autre. Par contre, je ne vais pas à la salle. Je l’ai déjà fait une fois et ça a fini avec une femme que j’aime se faisant défoncer la gueule par la sœur de ma mère adoptive. »
Ouhla. Rien que dans cette phrase, il y a beaucoup à décortiquer. Et encore, Alma n’a pas eu le temps de dire que la femme qu’elle aime aurait le corps physique capable de rivaliser avec Fucking Brian. Mais la partie la plus intéressante, c’est que cette sœur n’est autre qu’Alix. Mais revenons à la conversation au présent.
« Donc je m’entraîne à domicile avec des profs privés. J’apprends tous les styles et les styles qui me viennent en tête quand je te regarde, ce sont ceux de soumission et de kravmaga. Un art martial qui n’est pas là pour être joli mais qui vise l’efficacité rapide et la destruction de son ennemi. Quant à la soumission… »
Elle tousse. C’était quoi cette image, bordel ?! Sa tête pense à soumettre Fucking Brian via une prise de soumission appelé Armbar. Mais maintenir le bras du colosse au niveau de sa petite poitrine… Alors sa tête change le scénario rapidement ! Pour une autre prise de soumission appelé Triangle choke. Cette fois, c’est la tête de l’abruti qui se retrouve entre l’étau de ses jambes. Ce qui signifie qu’il n’aura jamais été aussi proche de la récompense qu’il veut décrocher, ce gros pervers…
« Je ne sais même pas pourquoi je perds du temps à te répondre. Je devrais tout simplement me barrer d’ici. »
*Mais pour aller où ? Impossible de rentrer dans cet état. Tous ces cons et ce concept de merde m’ont mis sur les nerfs… *
*C’est une bite sur pattes, ce gars. De quoi peut bien être rempli sa tête s’il n’y a pas de cerveau ? *
La libération ! Un homme-mouton se pointe pour prendre la place de l’armoire à glace. Et, malheur, Alma réalise que le petit homme (tout le monde est petit à côté de Baltha-… Brian) a un potentiel à cause de l’autre connard qui lui souffle dans les bronches ? Ah. Il s’est barré le futur acquéreur d’une perruque.
« Hey. HEY ! Tu vas arrêter de me reluquer comme si j’étais un fruit à choisir au supermarché ? Sans déconner. Vous êtes tous con ou quoi ? Tu veux rester deux minutes de plus avec moi. Très bien. Mais cette fois, c’est toi qui va m’écouter. Tu vas voir, ça va être un concept intéressant pour toi. D’entendre une autre voix que la tienne rentrer dans ton cerveau à meubler. »
Au tour d’Alma de poser les coudes sur la table, d’avancer son buste pour se rapprocher du viking de catégorie inférieure. Si elle croit que sa différence de taille, sa circonférence de biceps ou encore tous ses muscles qui se laissent deviner sous la couche de textile…
*Je fais quoi, moi ?! Je ne le reluque pas. Carrément pas. C’est juste mes réflexes de l’autre monde. Mes mécanismes de survie qui me font observer ce qui pourrait être un ennemi. Voilà tout. *
« Je vais être gentille et je vais répondre à tes questions. Tu vas donc avoir un aperçu de ce qu’est une conversation. Oui, je cogne. Et particulièrement les criminels et les crétins. Je te laisse le choix d’aller dans une catégorie ou l’autre. Par contre, je ne vais pas à la salle. Je l’ai déjà fait une fois et ça a fini avec une femme que j’aime se faisant défoncer la gueule par la sœur de ma mère adoptive. »
Ouhla. Rien que dans cette phrase, il y a beaucoup à décortiquer. Et encore, Alma n’a pas eu le temps de dire que la femme qu’elle aime aurait le corps physique capable de rivaliser avec Fucking Brian. Mais la partie la plus intéressante, c’est que cette sœur n’est autre qu’Alix. Mais revenons à la conversation au présent.
« Donc je m’entraîne à domicile avec des profs privés. J’apprends tous les styles et les styles qui me viennent en tête quand je te regarde, ce sont ceux de soumission et de kravmaga. Un art martial qui n’est pas là pour être joli mais qui vise l’efficacité rapide et la destruction de son ennemi. Quant à la soumission… »
Elle tousse. C’était quoi cette image, bordel ?! Sa tête pense à soumettre Fucking Brian via une prise de soumission appelé Armbar. Mais maintenir le bras du colosse au niveau de sa petite poitrine… Alors sa tête change le scénario rapidement ! Pour une autre prise de soumission appelé Triangle choke. Cette fois, c’est la tête de l’abruti qui se retrouve entre l’étau de ses jambes. Ce qui signifie qu’il n’aura jamais été aussi proche de la récompense qu’il veut décrocher, ce gros pervers…
« Je ne sais même pas pourquoi je perds du temps à te répondre. Je devrais tout simplement me barrer d’ici. »
*Mais pour aller où ? Impossible de rentrer dans cet état. Tous ces cons et ce concept de merde m’ont mis sur les nerfs… *
- Balthazar Noël
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Si un mec avait parler de cette manière à Balthazar, il l'aurait assommé. Rien de spectaculaire hein, juste un bon coup de poing marteau de haut en bas pour remuer un peu le cerveau de l'offensant. Les femmes, Balthazar, il ne les frappe pas ... sauf quand elles demandent, dans certaines conditions pieutales et avec des restrictions de force massives.
Mais là, à quoi bon s'offenser? Il sait que chaque perfection à un défaut et que le sien, c'est de papoter parfois un peu trop. C'est bien qu'elle le lui dise, en plus, elle a une jolie voix donc il se dit que oui, il faudrait qu'elle parle un peu aussi.
Ensuite, son sens de l'observation aiguisé ne peut pas manquer les regards coulants sur sa masse musculaire. Elle le zieute mais lui, ça ne le dérange pas. il aime être admiré puisqu'à ce stade de développement physique, même Hercules reste à la traine par rapport à lui.
Et puis, on tombe dans l'intime avec deux infos intéressantes: la petite brunette est une super héroïne, puisque cogner les méchants, ou c'est pour les flics, ou pour les super héros. Méga point pour elle! Et aussi, elle part dans le compliqué avec sa mère et ... ses sœurs qui se tapent dessus? Mouais, sujet à éviter quand même pour l'instant mais si elle a besoin d'une épaule en soutien, il est là.
Il écoute, approuve. Le Krav, c'est sympa. La philosophie du truc est simple: efficace et ultra brutale. Bon, lui, il est plutôt dans ce qui pourrait s'apparenter à de la boxe anglaise. Question technique, il est moyen mais en revanche, contrairement à ce qu'on pourrait croire, il est rapide, en plus d'être surpuissant. Il sait aussi s'adapter, il l'a montré avec sa pote Alix en lui donnant "un peu" de fil à retordre.
Il hausse un sourcil. "Soumission?" Ça sonne comme du velours dans sa gorge. Soumission. Y'a pleins de trucs géniaux avec les contraintes. Rien qu'avec son poids, il arrive à déclencher des orgasmes de fou chez ses partenaires en les bloquant et ... et ... en faisant des trucs cochons.
"La soumission, c'est bien. Mais je la préfère en jeu plutôt qu'en baston. Je cogne aussi mais comme j'ai une technique limitée pour le grappling, je ne m'invente pas un niveau que je n'ai pas. Tu pourrais me contraindre sans problème."
Hum ... pas sûr, mais comme il vient d'adapter son discours à Lisbeth Salander, il est beaucoup plus arrangeant et à l'écoute. C'est ce qu'elle voulait non? Finalement, la soirée n'est pas si mal. Il a ramé au début mais là, il tient une sirène au bout de sa ligne.
"Hum, ce serait dommage de te barrer maintenant. Maintenant qu'on s'adore et qu'on s'est présenté convenablement, on peut se dire des choses plus sympas non? Mais ... il manquerait peut être juste ton prénom. Ça m'aiderait pas mal pour me montrer plus naturel..."
Ce n'est pas à prendre au premier degré et il use de la bonne intonation pour le faire comprendre même si son regard passe de dominant mortel à rieur.
"Et puis, comme ça me plait de me faire mordre, je viens de décider de te faire un cadeau! J'avais ..."
Alors, être de la famille Noël, ça a du bon car si balthazar ne peut pas la capacité de générer de boules de feu ou de lancer des éclairs, il peut en revanche créer (ou faire apparaitre pour le dire simplement) n'importe quel cadeau désiré par la personne concernée.
Balthazar a parlé de cadeau donc forcement, la brunette aura eut une infime envie de quelque chose: une Shelby GT500, une bague Cartier, un séjour aux Seychelles, un vinyle de Bob Dylan dédicacé, n'importe quoi ... Et ça, Balthazar le perçoit. Il n'a plus qu'à laisser parler sa magie et hop! C'est fait.
" ... prévu d'offrir cette petite chose à la personne qui me plairait et il se trouve que c'est toi. Donc, tiens ... ça vient du cœur et ça me fait plaisir!"
Il prend du léger sac à dos qu'il trimballe un paquet qui vient d'y apparaitre. Il a du bol, c'est assez petit. Si elle avait voulu un yacht, il aurait été emmerdé...
Mais là, à quoi bon s'offenser? Il sait que chaque perfection à un défaut et que le sien, c'est de papoter parfois un peu trop. C'est bien qu'elle le lui dise, en plus, elle a une jolie voix donc il se dit que oui, il faudrait qu'elle parle un peu aussi.
Ensuite, son sens de l'observation aiguisé ne peut pas manquer les regards coulants sur sa masse musculaire. Elle le zieute mais lui, ça ne le dérange pas. il aime être admiré puisqu'à ce stade de développement physique, même Hercules reste à la traine par rapport à lui.
Et puis, on tombe dans l'intime avec deux infos intéressantes: la petite brunette est une super héroïne, puisque cogner les méchants, ou c'est pour les flics, ou pour les super héros. Méga point pour elle! Et aussi, elle part dans le compliqué avec sa mère et ... ses sœurs qui se tapent dessus? Mouais, sujet à éviter quand même pour l'instant mais si elle a besoin d'une épaule en soutien, il est là.
Il écoute, approuve. Le Krav, c'est sympa. La philosophie du truc est simple: efficace et ultra brutale. Bon, lui, il est plutôt dans ce qui pourrait s'apparenter à de la boxe anglaise. Question technique, il est moyen mais en revanche, contrairement à ce qu'on pourrait croire, il est rapide, en plus d'être surpuissant. Il sait aussi s'adapter, il l'a montré avec sa pote Alix en lui donnant "un peu" de fil à retordre.
Il hausse un sourcil. "Soumission?" Ça sonne comme du velours dans sa gorge. Soumission. Y'a pleins de trucs géniaux avec les contraintes. Rien qu'avec son poids, il arrive à déclencher des orgasmes de fou chez ses partenaires en les bloquant et ... et ... en faisant des trucs cochons.
"La soumission, c'est bien. Mais je la préfère en jeu plutôt qu'en baston. Je cogne aussi mais comme j'ai une technique limitée pour le grappling, je ne m'invente pas un niveau que je n'ai pas. Tu pourrais me contraindre sans problème."
Hum ... pas sûr, mais comme il vient d'adapter son discours à Lisbeth Salander, il est beaucoup plus arrangeant et à l'écoute. C'est ce qu'elle voulait non? Finalement, la soirée n'est pas si mal. Il a ramé au début mais là, il tient une sirène au bout de sa ligne.
"Hum, ce serait dommage de te barrer maintenant. Maintenant qu'on s'adore et qu'on s'est présenté convenablement, on peut se dire des choses plus sympas non? Mais ... il manquerait peut être juste ton prénom. Ça m'aiderait pas mal pour me montrer plus naturel..."
Ce n'est pas à prendre au premier degré et il use de la bonne intonation pour le faire comprendre même si son regard passe de dominant mortel à rieur.
"Et puis, comme ça me plait de me faire mordre, je viens de décider de te faire un cadeau! J'avais ..."
Alors, être de la famille Noël, ça a du bon car si balthazar ne peut pas la capacité de générer de boules de feu ou de lancer des éclairs, il peut en revanche créer (ou faire apparaitre pour le dire simplement) n'importe quel cadeau désiré par la personne concernée.
Balthazar a parlé de cadeau donc forcement, la brunette aura eut une infime envie de quelque chose: une Shelby GT500, une bague Cartier, un séjour aux Seychelles, un vinyle de Bob Dylan dédicacé, n'importe quoi ... Et ça, Balthazar le perçoit. Il n'a plus qu'à laisser parler sa magie et hop! C'est fait.
" ... prévu d'offrir cette petite chose à la personne qui me plairait et il se trouve que c'est toi. Donc, tiens ... ça vient du cœur et ça me fait plaisir!"
Il prend du léger sac à dos qu'il trimballe un paquet qui vient d'y apparaitre. Il a du bol, c'est assez petit. Si elle avait voulu un yacht, il aurait été emmerdé...
- Marishka Auschwitz
- Messages : 1053
- Enregistré le : 14 août 2024 19:53
Elle ? Une super-héroïne ? Ce serait à lui coller une méchante crise de rire incontrôlable !!! Qu’est-ce qu’il ne faut pas présupposer à partir de quelques phrases sans contexte… Et… quoi maintenant ? Le dragueur lui fait croire qu’il avait des plans pour Alma depuis le début ? Alors qu’ils ne se connaissaient pas il y a une heure. Avec un autre, elle aurait pu suspecter une sorte de machiavélisme nanti d’un cerveau à anticiper dix coups à l’avance comme un joueur d’échec. Mais ce gros débile ?... Non. Oh, et ayant mentionné le prénom d’Alma, cette dernière ne le lui a pas donné. Pas encore. Elle ne voit pas pourquoi elle s’emmerderait à essayer de créer un lien avec cette espèce de… d’Hercule ?
*Mais qu’est-ce que je fiche encore ici, alors ?... Et pourquoi j’ai ce vieux film d’animation qui me revient en tête ? Je n’aurai pas dû regarder ça avec Liliane et Abigail. Franchement… *
« Un cadeau ? Pour moi ? Qui viendrait de ton cœur ? »
Alma ne comprend absolument rien du tout. Qui est ce malade mental ? Et il vient d’avouer qu’il aimait se faire soumettre et mordre ?! Pourquoi faut-il qu’elle tombe toujours sur des dégénérés ? L’humanité mérite vraiment de clamser. Et au plus vite !
« Foutue espèce agonisante… » lâche-t-elle dans un murmure en récupérant le cadeau.
« C’est normal que ça juste ton cadeau ?... »
Parce que oui, il y a une fuite. Et Brian-Balthazar ne le sait pas encore, mais Alma souffre d’un petit manque en imagination. Donc basé un cadeau magique sur ce que son cerveau pourrait imaginer ? Ahlala… Elle a donc « imaginé » quelque chose en rapport avec ce qu’elle a entendu. Et ce sera à la magie d’expliquer comment Brian-Balthazar-de-mes-couilles est encore vivant… Pourquoi ?
« Tu offres souvent des cœurs aux femmes ? Et comment ça se fait qu’il batte comme s’il était encore vivant ? »
Ouais… En ayant dit que ça venait du cœur, Alma a imaginé au cœur de Brian. Parce que dépossédé l’espèce d’Apollon de son organe de vie serait un truc qui lui ferait plaisir. Alma ne le dira pas à voix haute, mais il est vrai que si la Mort pouvait l’emporter…
« Sans rire ? Tu veux pas faire ton numéro à la blonde à gros seins là-bas ? »
C’est une bimbo. C’est carrément une bimbo qui a dû se faire injecter du plastique chaud pour remplir sa tête mais…
« Non ! Attends. Reste-la. »
Parce que sa copine a des airs de ressemblance avec cette bimbo plastifié. Sans déconner, elle a subi combien d’opérations chirurgicales ? Toujours est-il qu’elle a une ressemblance avec sa petite-amie. Ouais, il n’était pas question d’une copine au sens platonique. Alma serait plutôt lesbienne s’il fallait qu’elle mette une étiquette sur sa sexualité. Mais c’est peut-être aussi la Vie et les occasions que cette dernière lui a présentées qui ont forcé cet état de fait.
*Mais qu’est-ce que je fiche encore ici, alors ?... Et pourquoi j’ai ce vieux film d’animation qui me revient en tête ? Je n’aurai pas dû regarder ça avec Liliane et Abigail. Franchement… *
« Un cadeau ? Pour moi ? Qui viendrait de ton cœur ? »
Alma ne comprend absolument rien du tout. Qui est ce malade mental ? Et il vient d’avouer qu’il aimait se faire soumettre et mordre ?! Pourquoi faut-il qu’elle tombe toujours sur des dégénérés ? L’humanité mérite vraiment de clamser. Et au plus vite !
« Foutue espèce agonisante… » lâche-t-elle dans un murmure en récupérant le cadeau.
« C’est normal que ça juste ton cadeau ?... »
Parce que oui, il y a une fuite. Et Brian-Balthazar ne le sait pas encore, mais Alma souffre d’un petit manque en imagination. Donc basé un cadeau magique sur ce que son cerveau pourrait imaginer ? Ahlala… Elle a donc « imaginé » quelque chose en rapport avec ce qu’elle a entendu. Et ce sera à la magie d’expliquer comment Brian-Balthazar-de-mes-couilles est encore vivant… Pourquoi ?
« Tu offres souvent des cœurs aux femmes ? Et comment ça se fait qu’il batte comme s’il était encore vivant ? »
Ouais… En ayant dit que ça venait du cœur, Alma a imaginé au cœur de Brian. Parce que dépossédé l’espèce d’Apollon de son organe de vie serait un truc qui lui ferait plaisir. Alma ne le dira pas à voix haute, mais il est vrai que si la Mort pouvait l’emporter…
« Sans rire ? Tu veux pas faire ton numéro à la blonde à gros seins là-bas ? »
C’est une bimbo. C’est carrément une bimbo qui a dû se faire injecter du plastique chaud pour remplir sa tête mais…
« Non ! Attends. Reste-la. »
Parce que sa copine a des airs de ressemblance avec cette bimbo plastifié. Sans déconner, elle a subi combien d’opérations chirurgicales ? Toujours est-il qu’elle a une ressemblance avec sa petite-amie. Ouais, il n’était pas question d’une copine au sens platonique. Alma serait plutôt lesbienne s’il fallait qu’elle mette une étiquette sur sa sexualité. Mais c’est peut-être aussi la Vie et les occasions que cette dernière lui a présentées qui ont forcé cet état de fait.
- Balthazar Noël
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- Enregistré le : 16 févr. 2025 09:05
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Cette rencontre devient subitement très bizarre. Balthazar se penche pour observer le bout de viande animé dans un écrin en tissu-verlours. Original ... mais il y a eut un truc bizarre là. Elle a la dalle ou quoi la brunette? Pourquoi un cœur vivant et pas un steak cuisson bleue? Dans tous les cas c'est suspect et cela ne lui est jamais arrivé auparavant. Il a déjà offert des godemichés de la taille d'une bite de poney, un plug anal gros comme une citrouille, une bite en or massif pour poser sur un bureau, et ce, toujours en parfaite harmonie avec la volonté avec la personne concernée. Là, ce cœur mérite questionnement.
Il s'adosse de nouveau au dossier de sa chaise. Les minutes passent et les autres participants ont bien compris qu'il est préférable d'éviter cette table, des deux côtés. Même l'organisatrice attentionnée fait semblant de ne pas s'apercevoir du manège.
Balthazar se tourne vers la fameuse "blonde", moins enjoué, un peu plus renfermé. Il l'observe avant de ramener son attention vers la vampiresque brunette amatrice de chair crue.
"J'ai comme habitude de côtoyer des personnes capables de s'exprimer autrement qu'en exposant leurs nibards ou en suggérant avec la grosseur de leurs lèvres qu'elles sont capables d'avaler des bites sans s'en rendre compte. C'est bien pour ça que quand je me suis assis en face de toi, je me suis dit que j'étais bien tombé. J'ai toujours eu des affinités avec les tarées ascendantes oursin nées dans un chiotte; tu t'es présentée comme ça au type avant moi et j'ai trouvé ça cool. On peut dire que j'ai suivi cette voie avec toi mais apparemment ... t'as raison."
Il se lève, récupère le cadeau dont il ne comprend pas l'origine et dont il n'a pas envie d'expliquer la provenance non plus.
"Non! Attends. Reste-là."
C'est doux, c'est gentil, c'est joliment dit. A la grande déception générale des autres participants, il se rassoit. Il ne prête pas attention à l'infime nécessité magique qui s'active sur son corps. Il n'est pas immortel mais dispose de facilités de récupération, et quelque part, peut être que quelqu'un veille aussi sur lui ... les mystères de l'univers sont innombrables et personne aujourd'hui ne se rappelle qui a créé la famille des Noël et pourquoi lui avoir attribué cette mission bien plus ancienne que l'humanité.
Le colosse regarde l'énigme qui lui fait face.
"Salut! Moi, c'est Balthazar. Je déteste mon prénom et ceux qui l'ont choisi pour moi. Ma vie est assez peu passionnante et je ne la découvre que depuis peu, maintenant que je me suis affranchi d'obligations que je n'avais aussi pas choisies."
C'est après cette vérité que la boite contenant le cœur, qu'il a mal posée sur la table, bascule, et tombe au sol. L'organe en jaillit et bondit sur le petit mocassin super mignon de la voisine de la brunette. La femme hurle de terreur en voyant le bout sanguinolent collé à son pied. Elle se lève comme un ressort, renversant la table et la papy qui lui fait face, se met à sautiller en secouant sa jambe pour en décoller le truc. Son agitation est contagieuse et dans le doute, ne sachant pas ce qui arrive, d'autres personnes, plus loin, commencent aussi à crier. C'est irrémédiable. Le speed dating devient un cirque total et seules deux personnes restent tranquillement assises à leur table.
"C'est mieux comme ambiance non?"
Il s'adosse de nouveau au dossier de sa chaise. Les minutes passent et les autres participants ont bien compris qu'il est préférable d'éviter cette table, des deux côtés. Même l'organisatrice attentionnée fait semblant de ne pas s'apercevoir du manège.
Balthazar se tourne vers la fameuse "blonde", moins enjoué, un peu plus renfermé. Il l'observe avant de ramener son attention vers la vampiresque brunette amatrice de chair crue.
"J'ai comme habitude de côtoyer des personnes capables de s'exprimer autrement qu'en exposant leurs nibards ou en suggérant avec la grosseur de leurs lèvres qu'elles sont capables d'avaler des bites sans s'en rendre compte. C'est bien pour ça que quand je me suis assis en face de toi, je me suis dit que j'étais bien tombé. J'ai toujours eu des affinités avec les tarées ascendantes oursin nées dans un chiotte; tu t'es présentée comme ça au type avant moi et j'ai trouvé ça cool. On peut dire que j'ai suivi cette voie avec toi mais apparemment ... t'as raison."
Il se lève, récupère le cadeau dont il ne comprend pas l'origine et dont il n'a pas envie d'expliquer la provenance non plus.
"Non! Attends. Reste-là."
C'est doux, c'est gentil, c'est joliment dit. A la grande déception générale des autres participants, il se rassoit. Il ne prête pas attention à l'infime nécessité magique qui s'active sur son corps. Il n'est pas immortel mais dispose de facilités de récupération, et quelque part, peut être que quelqu'un veille aussi sur lui ... les mystères de l'univers sont innombrables et personne aujourd'hui ne se rappelle qui a créé la famille des Noël et pourquoi lui avoir attribué cette mission bien plus ancienne que l'humanité.
Le colosse regarde l'énigme qui lui fait face.
"Salut! Moi, c'est Balthazar. Je déteste mon prénom et ceux qui l'ont choisi pour moi. Ma vie est assez peu passionnante et je ne la découvre que depuis peu, maintenant que je me suis affranchi d'obligations que je n'avais aussi pas choisies."
C'est après cette vérité que la boite contenant le cœur, qu'il a mal posée sur la table, bascule, et tombe au sol. L'organe en jaillit et bondit sur le petit mocassin super mignon de la voisine de la brunette. La femme hurle de terreur en voyant le bout sanguinolent collé à son pied. Elle se lève comme un ressort, renversant la table et la papy qui lui fait face, se met à sautiller en secouant sa jambe pour en décoller le truc. Son agitation est contagieuse et dans le doute, ne sachant pas ce qui arrive, d'autres personnes, plus loin, commencent aussi à crier. C'est irrémédiable. Le speed dating devient un cirque total et seules deux personnes restent tranquillement assises à leur table.
"C'est mieux comme ambiance non?"
- Marishka Auschwitz
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- Enregistré le : 14 août 2024 19:53
C’est nerveux : Alma explose de rire. Un fou rire incontrôlable. Et ce basé sur la combinaison d’une magie de Noël associée au Chaos qui l’entoure depuis qu’une certaine demi déesse a décidé de l’adopter.
Son doigt vient essuyer une larme de rire au coin de son œil alors qu’elle regarde la femme essayé d’essuyer sa chaussure tâchée de sang. Du bout des doigts… avec un mouchoir si propre et délicat… Elle n’y arrive pas, bien entendu. Sa main tremble. Elle sanglote. Elle va se mettre à pleurer et… Alma repart pour un second round d’une crise de rire.
Puis quand la tempête émotionnelle se calme, ses coudes se posent sur la table. Elle pose ses joues contre ses mains rabattues et observe Fucking Brian qui s’appelle en fait Balthazar. Elle réalise alors qu’il ne connait toujours pas son prénom, non ?
« Salut, Balthazar. Je préfère bien plus ce prénom à l’autre. Fucking Brian, sans déconner ? Ce prénom m’évoque des débiles profonds. Et même si tu es spécial, tu ne me parais pas con. Bon. »
Alma se redresse. En fait, elle décide même de se relever et de se remettre sur ses deux pieds en position debout. Puis elle tend une main vers le grand gaillard musclé. S’il croit qu’elle va lui broyer la main… Alma ne connaît pas Alix. Mais cette dernière doit probablement être une sorte de version croisée entre Balthazar et Shayne donc… Peu importe. Même si elle a mal, lui aussi apprendra qu’elle a de la force.
« Moi c’est Alma Hannigan. Anciennement Marischka Auschwitz. Disons que je suis une sorte d’immigrée qui a trouvé un nouveau départ ici. Enfin, pas ici ici. Plutôt aux Etats-Unis. Bref. »
L’étape présentation officielle étant donc passée, il apparait que les deux bourrins se soient peut-être trouvés. Et si Alma n’a pas du tout l’idée obsessionnelle de Balthazar (à savoir la déshabiller à très grande vitesse et découvrir si son petit minou est poilu. Et… Quoi ? Il n’y aura pas de spoiler, gros dégueulasse !). Bref, il apparait que les deux vont passer encore un peu de temps ensemble.
« Je te proposerais bien d’aller boire un coup ailleurs mais j’ai un problème de confiance. Mais surtout, je n’aime pas perdre le contrôle. Donc tu peux oublier de m’avoir en me pochtronnant, OK ? »
Et sans prévenir, elle décide de se casser. De prendre la direction de la sortie. Pour aller où ? Elle n’en a aucune foutue idée. C’est son pied qui pousse « délicatement » la porte. Et voilà, elle est dehors. Avec même pas une idée de début de plan. Quoique… Elle se retourne et propose à l’armoire à glace :
« Tu sais s’il y a un endroit où on pourrait se défouler ? Du genre avec les poings. Même si on m’apprend à vivre et à sociabiliser, j’avoue que la violence reste une composante, euh… je ne sais plus comment terminer cette phrase. Enfin, du genre à être comme un chewing-gum sous une semelle. »
Son doigt vient essuyer une larme de rire au coin de son œil alors qu’elle regarde la femme essayé d’essuyer sa chaussure tâchée de sang. Du bout des doigts… avec un mouchoir si propre et délicat… Elle n’y arrive pas, bien entendu. Sa main tremble. Elle sanglote. Elle va se mettre à pleurer et… Alma repart pour un second round d’une crise de rire.
Puis quand la tempête émotionnelle se calme, ses coudes se posent sur la table. Elle pose ses joues contre ses mains rabattues et observe Fucking Brian qui s’appelle en fait Balthazar. Elle réalise alors qu’il ne connait toujours pas son prénom, non ?
« Salut, Balthazar. Je préfère bien plus ce prénom à l’autre. Fucking Brian, sans déconner ? Ce prénom m’évoque des débiles profonds. Et même si tu es spécial, tu ne me parais pas con. Bon. »
Alma se redresse. En fait, elle décide même de se relever et de se remettre sur ses deux pieds en position debout. Puis elle tend une main vers le grand gaillard musclé. S’il croit qu’elle va lui broyer la main… Alma ne connaît pas Alix. Mais cette dernière doit probablement être une sorte de version croisée entre Balthazar et Shayne donc… Peu importe. Même si elle a mal, lui aussi apprendra qu’elle a de la force.
« Moi c’est Alma Hannigan. Anciennement Marischka Auschwitz. Disons que je suis une sorte d’immigrée qui a trouvé un nouveau départ ici. Enfin, pas ici ici. Plutôt aux Etats-Unis. Bref. »
L’étape présentation officielle étant donc passée, il apparait que les deux bourrins se soient peut-être trouvés. Et si Alma n’a pas du tout l’idée obsessionnelle de Balthazar (à savoir la déshabiller à très grande vitesse et découvrir si son petit minou est poilu. Et… Quoi ? Il n’y aura pas de spoiler, gros dégueulasse !). Bref, il apparait que les deux vont passer encore un peu de temps ensemble.
« Je te proposerais bien d’aller boire un coup ailleurs mais j’ai un problème de confiance. Mais surtout, je n’aime pas perdre le contrôle. Donc tu peux oublier de m’avoir en me pochtronnant, OK ? »
Et sans prévenir, elle décide de se casser. De prendre la direction de la sortie. Pour aller où ? Elle n’en a aucune foutue idée. C’est son pied qui pousse « délicatement » la porte. Et voilà, elle est dehors. Avec même pas une idée de début de plan. Quoique… Elle se retourne et propose à l’armoire à glace :
« Tu sais s’il y a un endroit où on pourrait se défouler ? Du genre avec les poings. Même si on m’apprend à vivre et à sociabiliser, j’avoue que la violence reste une composante, euh… je ne sais plus comment terminer cette phrase. Enfin, du genre à être comme un chewing-gum sous une semelle. »
- Balthazar Noël
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- Enregistré le : 16 févr. 2025 09:05
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Ces derniers instants basculant dans le tragi-comique pour certains et dans le comique tout court pour d'autres aura apporté son lot d'informations capitales et intéressantes. Quand même capable de les ordonner, Balthazar refait un point très rapide de ce qu'il vient d'apprendre:
- d'abord, la brunette a un rire qui tabasse. Il en manque peu pour qu'elle lâche un snork snork mais elle réussit à éviter cette humiliation. De toute manière, ce n'est pas Balthazar que ça aurait choqué car son rire à lui évoque plus le barrissement d'une bête courroucée que l'indication d'un éclat de bonne humeur.
- ensuite, il est heureux d'apprendre que son prénom plait et ne lui attirera pas une réflexion a deux balles qui aurait pu déclencher une certaine forme de guerre ouverte avec coups bas et insultes de cour d'école à la clé. Il aurait eu de quoi répondre parce qu'Almanigan, c'est quand même super weird comme prénom ... Il doit y avoir de l'irlandais et de l'écossais dedans, avec peut être un bout d' hollandais pour le côté incompréhensible. Bourré, ça doit être super dur à dire ...
- après, comme lui, elle vient d'ailleurs et utiliser le mot "immigré" incite à penser qu'elle a bien laissé quelque chose derrière elle. Marischka Auschwiz, ça sonne polonais et géographiquement, même s'il n'est pas calé en histoire des hommes, Balthazar sait très bien ce qui s'est passé d'horrible et terrifiant à cet endroit. Dans le doute et ne connaissant pas l'histoire personnelle d'Almanigan, il évitera ce sujet.
sa poignée de main n'est pas celle d'une couille molle. Son biceps tend même à gonfler légèrement sous la pression sans toutefois dégrader sa silhouette féminine. Il faut savoir que Balthazar a un regard de connaisseur en la matière. S'il pêche dans certains domaines, dans l'art d’identifier le potentiel physique d'une nana, il excelle. Il évite juste celles qui se négligent car outre les maladies, les odeurs à gerber et les trucs qui pendouillent, il a une sainte horreur des volumes trop complexes. Avec cette jolie brunette, aucun risque de faire une overdose de saindoux!
- elle picole moyen. C'est bien ça car vomir dans un pieu, c'est dégueulasse, surtout si lui est aussi dedans. Balthazar évite les alcools en général mais il peut faire un effort quand c'est nécessaire. Son corps superbe apprécie moyennement l'apport désastreux de nutriments totalement inutiles à son développement même s'il a appris à apprécier de temps en temps un bon vin rouge français. Paradoxalement, il pourra bouffer comme un porc car il est curieux de tout, tant qu'il aura à proximité une salle où il pourra éliminer tout le surplus de gras et de sucre ingurgité.
- et si elle continue de le regarder avec ce joli minois encadré par ses mains dans une position ultra séduisante, il risque de la prendre là, comme ça, direct sur la table ... Respire Balthi!
"On évitera de se bourrer la gueule, j'suis pas non plus un pro de la choppe. Et question de contrôle, on fera en sorte de rester au même niveau d'élévation sociale."
Pas sûr que ça veuille dire quelque chose de rassurant ou profond mais il préfère reprendre les termes utilisés pour indiquer qu'ils sont sur la même longueur d'onde.
Et puis, elle se lève et il la suit parce que ... c'est la meilleure option actuelle et qu'elle dépote aussi avec son futal qui suggère la fermeté de ce qu'il contient. Autour d'eux, c'est le bordel et ça s'engueule. L'organisatrice tente de réconcilier des couples qui ne se formeront jamais. Brrrr ... mauvaise expérience le speed dating. A ne pas refaire, même si cela aura été l'occasion de rencontrer une nouvelle, peut être, future pote et plus.
Dehors, le grand air de Londres rappelle que c'est une ville moderne super polluée où les chances de mourir d'un cancer des poumons est super élevé. La brunette veut cogner? Aîe ... Ce n'est peut être pas le bon endroit pour ça. Aux USA , ça aurait été plus simple car il y a des trouducs pleins les rues mais là, à Londres, on est plus dans le culcul la praline que dans le fouteur de merde. Faudra peut être provoquer un peu, de mander un gros costaud des nouvelles de sa maman ...
C'est pas vraiment dans les habitudes de Balthazar d'aller à la baston pour cogner. Quand c'est le cas, c'est généralement justifié: il répond à une provoc ou il porte assistance à une personne dans le besoin, généralement une personne avec des seins.
"Non, mais en cherchant un peu, on devrait trouver. Les anglais peuvent être courageux quand ils picolent."
Et peut être est-ce un signe du destin, peut être est-ce l'évènement qui augurera l'union de ce joli couple presqu'amoureux mais au coin de la rue, alors qu'ils y arrivent, une élégante berline luxueuse leur coupe la route et s'arrête devant eux. Deux molosses en descendent, le genre de types en costard, lunettes noires et oreillettes, payés pour protéger un gras patron. Et en effet, l'un deux ouvre une portière arrière pour faciliter la sortie d'un petit gros, chauve, mais avec une grosse montre, et de sa pouffe blonde qui suit en robe ultra pupute.
"Dégagez la voie!"
Euh ... attends ... c'ta nous qu'tu causes? Almanigan voulait de la baston, elle a tout ce qu'il faut devant elle.
"J' crois pas non ..."
"Virez moi ces deux clodos."
Il semblerait que le trottoir ne soit pas assez large pour le gros type. Tu vas voir pépère, le pognon protège pas de tout. Et sa pouffe qui se bidonne derrière ...
- d'abord, la brunette a un rire qui tabasse. Il en manque peu pour qu'elle lâche un snork snork mais elle réussit à éviter cette humiliation. De toute manière, ce n'est pas Balthazar que ça aurait choqué car son rire à lui évoque plus le barrissement d'une bête courroucée que l'indication d'un éclat de bonne humeur.
- ensuite, il est heureux d'apprendre que son prénom plait et ne lui attirera pas une réflexion a deux balles qui aurait pu déclencher une certaine forme de guerre ouverte avec coups bas et insultes de cour d'école à la clé. Il aurait eu de quoi répondre parce qu'Almanigan, c'est quand même super weird comme prénom ... Il doit y avoir de l'irlandais et de l'écossais dedans, avec peut être un bout d' hollandais pour le côté incompréhensible. Bourré, ça doit être super dur à dire ...
- après, comme lui, elle vient d'ailleurs et utiliser le mot "immigré" incite à penser qu'elle a bien laissé quelque chose derrière elle. Marischka Auschwiz, ça sonne polonais et géographiquement, même s'il n'est pas calé en histoire des hommes, Balthazar sait très bien ce qui s'est passé d'horrible et terrifiant à cet endroit. Dans le doute et ne connaissant pas l'histoire personnelle d'Almanigan, il évitera ce sujet.
sa poignée de main n'est pas celle d'une couille molle. Son biceps tend même à gonfler légèrement sous la pression sans toutefois dégrader sa silhouette féminine. Il faut savoir que Balthazar a un regard de connaisseur en la matière. S'il pêche dans certains domaines, dans l'art d’identifier le potentiel physique d'une nana, il excelle. Il évite juste celles qui se négligent car outre les maladies, les odeurs à gerber et les trucs qui pendouillent, il a une sainte horreur des volumes trop complexes. Avec cette jolie brunette, aucun risque de faire une overdose de saindoux!
- elle picole moyen. C'est bien ça car vomir dans un pieu, c'est dégueulasse, surtout si lui est aussi dedans. Balthazar évite les alcools en général mais il peut faire un effort quand c'est nécessaire. Son corps superbe apprécie moyennement l'apport désastreux de nutriments totalement inutiles à son développement même s'il a appris à apprécier de temps en temps un bon vin rouge français. Paradoxalement, il pourra bouffer comme un porc car il est curieux de tout, tant qu'il aura à proximité une salle où il pourra éliminer tout le surplus de gras et de sucre ingurgité.
- et si elle continue de le regarder avec ce joli minois encadré par ses mains dans une position ultra séduisante, il risque de la prendre là, comme ça, direct sur la table ... Respire Balthi!
"On évitera de se bourrer la gueule, j'suis pas non plus un pro de la choppe. Et question de contrôle, on fera en sorte de rester au même niveau d'élévation sociale."
Pas sûr que ça veuille dire quelque chose de rassurant ou profond mais il préfère reprendre les termes utilisés pour indiquer qu'ils sont sur la même longueur d'onde.
Et puis, elle se lève et il la suit parce que ... c'est la meilleure option actuelle et qu'elle dépote aussi avec son futal qui suggère la fermeté de ce qu'il contient. Autour d'eux, c'est le bordel et ça s'engueule. L'organisatrice tente de réconcilier des couples qui ne se formeront jamais. Brrrr ... mauvaise expérience le speed dating. A ne pas refaire, même si cela aura été l'occasion de rencontrer une nouvelle, peut être, future pote et plus.
Dehors, le grand air de Londres rappelle que c'est une ville moderne super polluée où les chances de mourir d'un cancer des poumons est super élevé. La brunette veut cogner? Aîe ... Ce n'est peut être pas le bon endroit pour ça. Aux USA , ça aurait été plus simple car il y a des trouducs pleins les rues mais là, à Londres, on est plus dans le culcul la praline que dans le fouteur de merde. Faudra peut être provoquer un peu, de mander un gros costaud des nouvelles de sa maman ...
C'est pas vraiment dans les habitudes de Balthazar d'aller à la baston pour cogner. Quand c'est le cas, c'est généralement justifié: il répond à une provoc ou il porte assistance à une personne dans le besoin, généralement une personne avec des seins.
"Non, mais en cherchant un peu, on devrait trouver. Les anglais peuvent être courageux quand ils picolent."
Et peut être est-ce un signe du destin, peut être est-ce l'évènement qui augurera l'union de ce joli couple presqu'amoureux mais au coin de la rue, alors qu'ils y arrivent, une élégante berline luxueuse leur coupe la route et s'arrête devant eux. Deux molosses en descendent, le genre de types en costard, lunettes noires et oreillettes, payés pour protéger un gras patron. Et en effet, l'un deux ouvre une portière arrière pour faciliter la sortie d'un petit gros, chauve, mais avec une grosse montre, et de sa pouffe blonde qui suit en robe ultra pupute.
"Dégagez la voie!"
Euh ... attends ... c'ta nous qu'tu causes? Almanigan voulait de la baston, elle a tout ce qu'il faut devant elle.
"J' crois pas non ..."
"Virez moi ces deux clodos."
Il semblerait que le trottoir ne soit pas assez large pour le gros type. Tu vas voir pépère, le pognon protège pas de tout. Et sa pouffe qui se bidonne derrière ...
- Marishka Auschwitz
- Messages : 1053
- Enregistré le : 14 août 2024 19:53
« Je prends les deux gorilles. Tu prends la pute. Ça me parait assez équilibré comme ça. »
Alma fait deux pas en direction des gardes du corps rémunéré avant de s’arrêter et se retourner. Elle lui sourit. Le genre sourire victorieux et badass. Elle sait qu’elle va gagner. Il sait qu’elle va gagner aussi. Pas seulement sur un plan physique. Sur la provocation aussi. Et…serait-ce aussi une tentative d’humour ? Alma est loin d’exceller dans ce domaine…
Molosse numéro 1 : « Fais pas la conne, petite. Rec-ARGH !... »
L’extrémité de sa main plate vient d’aller chercher le cou non protégé du premier molosse. Il n’arrive plus à parler. Respirer devient une action douloureuse. Inconsciemment, ses mains viennent à sa gorge. Ce qui ? Ce qui lui ouvre une ouverture béante dans son absence de défense ! Alma s’y est déjà infiltrée. Une série de jabs destructeur dans la poitrine. Le premier molosse, sous l’effet de la douleur, se plie vers l’avant. Erreur. Le genou d’Alma vient cueillir son pied. Ce dernier a à peine le temps de se reposer qu’il se déploie pour venir frapper ses couilles.
C’est un K.O. expéditif.
« Putain que ça soulage ! »
Elle CRIE ! Soudainement. Juste pour relâcher la tension. Pour exprimer sa joie sauvage.
« Ca faisait une éternité que je n’avais pas assouvi un tel penchant. Je ne peux plus me le permettre avec Liliane dans les parages. Bref… »
Les points de suspension convergent vers le molosse numéro 2. Ce dernier a été paralysé un instant par la démonstration puissante, rapide et efficace de l’espèce de gothique. S’il était si bon dans son travail, il ne se serait pas fait avoir par les apparences. Trop tard. Dommage pour lui. Elle le regarde déjà.
Pupute : « HiiiiiIIIIiiiii !!! »
« Hey ! Fais-la taire, Fucking Brian ! »
*Le provoquer. Merde ! Je crois que ça me file un frisson. Il a l’air tellement nigaud dans son costume de muscles. Je ne sais pas pourquoi, j’ai envie de lui faire des crasses. Mais du genre positives. Je ne sais pas si ça se dit. Il faudra que je demande. Mais plus tard. Pour le moment, j’ai l’autre. Il est en train de reprendre ces esprits. Ah ? Une garde se prépare. Son centre de gravité redescend. Il ne se fera pas avoir comme le premier. *
Pendant ce temps, monsieur le riche homme d’affaires s’est carapaté dans sa forteresse bolide. Il vient même de claquer la portière ! Sa « dulcinée » n’en revient pas de ses yeux exorbités. Il l’abandonne ! Bon, OK, elle n’était avec lui que pour le sucer. Son argent, bien entendu ! (bon, OK… peut-être aussi autre chose. Mais pour son argent !)
Pupute : « Hey ! HEY ! Ouvre cette porte. VITE ! »
Elle tambourine à la porte à la vitre teintée qui vient d’émettre un son caractéristique. Celui du verrouillage.
Alma fait deux pas en direction des gardes du corps rémunéré avant de s’arrêter et se retourner. Elle lui sourit. Le genre sourire victorieux et badass. Elle sait qu’elle va gagner. Il sait qu’elle va gagner aussi. Pas seulement sur un plan physique. Sur la provocation aussi. Et…serait-ce aussi une tentative d’humour ? Alma est loin d’exceller dans ce domaine…
Molosse numéro 1 : « Fais pas la conne, petite. Rec-ARGH !... »
L’extrémité de sa main plate vient d’aller chercher le cou non protégé du premier molosse. Il n’arrive plus à parler. Respirer devient une action douloureuse. Inconsciemment, ses mains viennent à sa gorge. Ce qui ? Ce qui lui ouvre une ouverture béante dans son absence de défense ! Alma s’y est déjà infiltrée. Une série de jabs destructeur dans la poitrine. Le premier molosse, sous l’effet de la douleur, se plie vers l’avant. Erreur. Le genou d’Alma vient cueillir son pied. Ce dernier a à peine le temps de se reposer qu’il se déploie pour venir frapper ses couilles.
C’est un K.O. expéditif.
« Putain que ça soulage ! »
Elle CRIE ! Soudainement. Juste pour relâcher la tension. Pour exprimer sa joie sauvage.
« Ca faisait une éternité que je n’avais pas assouvi un tel penchant. Je ne peux plus me le permettre avec Liliane dans les parages. Bref… »
Les points de suspension convergent vers le molosse numéro 2. Ce dernier a été paralysé un instant par la démonstration puissante, rapide et efficace de l’espèce de gothique. S’il était si bon dans son travail, il ne se serait pas fait avoir par les apparences. Trop tard. Dommage pour lui. Elle le regarde déjà.
Pupute : « HiiiiiIIIIiiiii !!! »
« Hey ! Fais-la taire, Fucking Brian ! »
*Le provoquer. Merde ! Je crois que ça me file un frisson. Il a l’air tellement nigaud dans son costume de muscles. Je ne sais pas pourquoi, j’ai envie de lui faire des crasses. Mais du genre positives. Je ne sais pas si ça se dit. Il faudra que je demande. Mais plus tard. Pour le moment, j’ai l’autre. Il est en train de reprendre ces esprits. Ah ? Une garde se prépare. Son centre de gravité redescend. Il ne se fera pas avoir comme le premier. *
Pendant ce temps, monsieur le riche homme d’affaires s’est carapaté dans sa forteresse bolide. Il vient même de claquer la portière ! Sa « dulcinée » n’en revient pas de ses yeux exorbités. Il l’abandonne ! Bon, OK, elle n’était avec lui que pour le sucer. Son argent, bien entendu ! (bon, OK… peut-être aussi autre chose. Mais pour son argent !)
Pupute : « Hey ! HEY ! Ouvre cette porte. VITE ! »
Elle tambourine à la porte à la vitre teintée qui vient d’émettre un son caractéristique. Celui du verrouillage.
- Balthazar Noël
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Mais ... il semblerait qu'elle soit marrante en fait cette fille. Sa sortie n'est pas vraiment fine mais le ton et l'envie y sont. Balthazar glousse. Il a bien compris le sens de la blague et approuve. Pour lui, tant qu'il n'y a pas de jeux de mot compliqué ou de double sens à décortiquer, ça lui va. Il fait semblant d'hésiter mais comme il est galant et qu'Alma semble avoir fait son choix de manière unilatérale, il ne proteste pas même si, et c'est nouveau, il se retrouve dans une situation inédite.
En effet, marteler les deux molosses ne lui aurait posé aucun problème. En plus, il n'aime pas la manière dont ils les dévisagent. Et de surcroit, ils protègent un connard qui vient de les traiter de clodos... En revanche, réserver un sort à la blonde, c'est autre chose. Alors ouais, elle aussi elle les a mal regardé, juchée sur ses escarpins hors de prix, hautaine et méprisante mais de là à lui mettre une branlée ...
C'est plus simple pour la brunette, étant du sexe faible, de s'attaquer aux gardes du corps. Le premier, elle l'explose, elle le pulvérise, elle le broie. C'est propre et efficace, synonyme d'une grande maitrise de cet art sacré qu'est la baston. Et puis elle pousse le cri qui tue, le hurlement normalement réservé à Rocky ou à l'homme qui se coince une burne dans la fermeture éclair de son jean. C'est hyper sexy en tout cas. Ça vient du fond des tripes, c'est honnête et primal, ça ressemble à Balthazar.
Mais à côté du cri d'Alma, celui de la blonde est ridicule, voire irritant. Ça ressemble au crissement désagréable d'une lame de scie sur un tube de métal, ou d'une craie raclée sur un tableau noir. Déjà qu'elle était antipathique cette fille, elle ne gagne pas des points de survie avec cette démonstration de peur minable.
Balthazar fait un pas vers elle et elle pousse des cris d'orfraie en tambourinant à la vitre de la berline, en vain. Son amant/client, qui ressemble à un tétraodon gonflé dans son aquarium, ne lui est évidemment d'aucun secours puisque l'homme vient de faire dans son slip après avoir vu son bodyguard se faire laminer.
Bon, quand faut y aller ... Balthazar lève la main et avant qu'il ne puisse la caresser, la blonde tombe à genoux et dégueule partout.
"Ah putain t'es dégueu!!"
La fille a eu tellement peur ... Balthazar la repousse de la pointe du pied, comme s'il repoussait une crotte de chien dans le caniveau. Il fait la grimace. La super bimbo est devenue une super grosse merde ...
Au moins, ça lui évite d'avoir à la secouer trop trop. Et surtout, ça laisse au colosse l'accès libre à la berline. Alma lui a montré qu'elle sait bouger et cogner; lui, va lui montrer ce que puissance veut dire. Du coin de l’œil, il s'assure que sa nouvelle copine arrive à ses fins. Mouais ca va, elle gère.
Alors il fléchit ses jambes, passe ses mains sous le bas de caisse de la bagnole. Il ajuste sa position, se tend et donne tout ce qu'il a. Bon, Balthazar, il n'est pas taillé comme tout le monde et sa force est celle d'un humain ++
Il lâche lui aussi le cri qui tue, le hurlement guttural venu du plus profond de ses entrailles. Il soulève la voiture comme un haltérophile soulèverait un poids lourd. Et il la fait basculer sur le côté , la retourne et termine de la pousser sur le toit ... Effrayant!
Le débile bedonnant dedans, et son pauvre chauffeur, se voient trépasser mais ... heureusement, Balthazar n'est pas un meurtrier. Non, il les laissera comme ça.
Il s'adresse à la brunette.
"Alors Almanigan? Ça fait du bien? Tu te sens mieux? T'as encore envie d'un truc particulier?"
Une douche peut être ? Parce qu'elle a du sang sur les mains ...
En effet, marteler les deux molosses ne lui aurait posé aucun problème. En plus, il n'aime pas la manière dont ils les dévisagent. Et de surcroit, ils protègent un connard qui vient de les traiter de clodos... En revanche, réserver un sort à la blonde, c'est autre chose. Alors ouais, elle aussi elle les a mal regardé, juchée sur ses escarpins hors de prix, hautaine et méprisante mais de là à lui mettre une branlée ...
C'est plus simple pour la brunette, étant du sexe faible, de s'attaquer aux gardes du corps. Le premier, elle l'explose, elle le pulvérise, elle le broie. C'est propre et efficace, synonyme d'une grande maitrise de cet art sacré qu'est la baston. Et puis elle pousse le cri qui tue, le hurlement normalement réservé à Rocky ou à l'homme qui se coince une burne dans la fermeture éclair de son jean. C'est hyper sexy en tout cas. Ça vient du fond des tripes, c'est honnête et primal, ça ressemble à Balthazar.
Mais à côté du cri d'Alma, celui de la blonde est ridicule, voire irritant. Ça ressemble au crissement désagréable d'une lame de scie sur un tube de métal, ou d'une craie raclée sur un tableau noir. Déjà qu'elle était antipathique cette fille, elle ne gagne pas des points de survie avec cette démonstration de peur minable.
Balthazar fait un pas vers elle et elle pousse des cris d'orfraie en tambourinant à la vitre de la berline, en vain. Son amant/client, qui ressemble à un tétraodon gonflé dans son aquarium, ne lui est évidemment d'aucun secours puisque l'homme vient de faire dans son slip après avoir vu son bodyguard se faire laminer.
Bon, quand faut y aller ... Balthazar lève la main et avant qu'il ne puisse la caresser, la blonde tombe à genoux et dégueule partout.
"Ah putain t'es dégueu!!"
La fille a eu tellement peur ... Balthazar la repousse de la pointe du pied, comme s'il repoussait une crotte de chien dans le caniveau. Il fait la grimace. La super bimbo est devenue une super grosse merde ...
Au moins, ça lui évite d'avoir à la secouer trop trop. Et surtout, ça laisse au colosse l'accès libre à la berline. Alma lui a montré qu'elle sait bouger et cogner; lui, va lui montrer ce que puissance veut dire. Du coin de l’œil, il s'assure que sa nouvelle copine arrive à ses fins. Mouais ca va, elle gère.
Alors il fléchit ses jambes, passe ses mains sous le bas de caisse de la bagnole. Il ajuste sa position, se tend et donne tout ce qu'il a. Bon, Balthazar, il n'est pas taillé comme tout le monde et sa force est celle d'un humain ++
Il lâche lui aussi le cri qui tue, le hurlement guttural venu du plus profond de ses entrailles. Il soulève la voiture comme un haltérophile soulèverait un poids lourd. Et il la fait basculer sur le côté , la retourne et termine de la pousser sur le toit ... Effrayant!
Le débile bedonnant dedans, et son pauvre chauffeur, se voient trépasser mais ... heureusement, Balthazar n'est pas un meurtrier. Non, il les laissera comme ça.
Il s'adresse à la brunette.
"Alors Almanigan? Ça fait du bien? Tu te sens mieux? T'as encore envie d'un truc particulier?"
Une douche peut être ? Parce qu'elle a du sang sur les mains ...
- Marishka Auschwitz
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- Enregistré le : 14 août 2024 19:53
Il y a un échange de regard qui attire Alma vers ce que s’apprête à faire Balthazar. Qu’est-ce qu’il croit faire à se rapprocher de la voiture comme ça ? Le deuxième « gorille » décide de prendre ce temps d’observation comme une faille dans sa défense. Quelle erreur. Ah ! Et voilà que Balthazar sort lui aussi son CRI. Ca distrait le second adversaire d’Alma qui se mange un coup dans la tempe qui l’envoie dormir sur le bitume après un court et unique rebond douloureux.
*Je le crois pas. Il est plus gorille qu’humain ce con ? C’est quoi cette puissance monstrueuse ? Parce que s’il ne tient pas de l’animal, dans ce monde, ça ferait de lui un… non, Fucking Brian ? Un super-héros ? Manquerait plus qu’il porte une sorte de legging coloré avec une cape. Et je suis sur qu’il ne porterait que legging sans haut pour exposer son torse musclé. Avec la cape… *
N’empêche que la voiture se retrouve comme une conne de tortue à l’envers. Et-…
« Comment tu viens de m’appeler ? C’est Alma Hannigan. Alma. Hannigan. Attends, ne me dis pas que je vais être obligé de t’expliquer que mon prénom c’est juste Alma ? »
*C’est parce qu’il a tout misé dans l’effort physique que son cerveau a bugué ?... *
Les bras croisés sous sa petite poitrine moulée dans son haut noir, Alma observe (et juge, peut-être oui) Balthazar. Comment parvient-il à lui donner l’impression qu’il soit hors-norme parfois ? Et complètement con d’autres fois ? Est-ce qu’elle se serait trompée ? Son instinct aurait déconné ?
*Non… Je ne veux pas croire que je ne sache plus écouter la partie de moi qui m’a permis de survivre aux pires merdes. Donc… Putain. Présenté comme ça, j’ai l’impression de devoir me coltiner le grand idiot comme une sorte de bizarre baby-sitting. Pas que j’en ai fait. Et… Merde, ça me donne des frissons de m’imaginer en mère de famille emprisonnée dans une maison. MERDE ! Ça aurait de quoi me foutre le bourdon ! *
« J’aurai cru que les mecs avaient des plans et des plans de secours. Il va surement falloir que j’arrête de regarder ces comédies romantiques avec ma copine. »
Aie. Alma réalise qu’elle a peut-être dit une connerie. Ce ne serait pas la première. Et…oui. Ce ne sera pas la dernière. Son cerveau réalise peut-être toute la situation. Le speed dating. La sortie avec Fucking Brian. La confession d’une « amie avec affinités ». Mais c’est un sourire qui se dessine sur son visage. Oh qu’elle imagine ce grand enfoiré s’exciter tout seul à l’idée de la voir avec une autre femme.
« J’aurai bien envie d’avaler un truc. »
*Et si je l’utilisais pour une seconde expérience ? Ma mentore m’a expliqué à quel point le corps peut être une arme. Que la séduction peut être plus efficace que le combat. Parce que, si je dois être honnête, je n’ai aucune envie de me retrouver dans un lit avec lui. *
« Tu m’offres une glace ? Le genre dans l’espèce de brouette dans un parc. Enfin, pas une brouette. Mais tu vois ces espèces de petit magasin capable de se déplacer. J’ai vu ça dans des films. Et ça avait l’air d’une expérience intéressante. »
*Je sens que ça ne va pas me plaire. Mais bon, c’est une expérience sur plusieurs niveaux. *
*Je le crois pas. Il est plus gorille qu’humain ce con ? C’est quoi cette puissance monstrueuse ? Parce que s’il ne tient pas de l’animal, dans ce monde, ça ferait de lui un… non, Fucking Brian ? Un super-héros ? Manquerait plus qu’il porte une sorte de legging coloré avec une cape. Et je suis sur qu’il ne porterait que legging sans haut pour exposer son torse musclé. Avec la cape… *
N’empêche que la voiture se retrouve comme une conne de tortue à l’envers. Et-…
« Comment tu viens de m’appeler ? C’est Alma Hannigan. Alma. Hannigan. Attends, ne me dis pas que je vais être obligé de t’expliquer que mon prénom c’est juste Alma ? »
*C’est parce qu’il a tout misé dans l’effort physique que son cerveau a bugué ?... *
Les bras croisés sous sa petite poitrine moulée dans son haut noir, Alma observe (et juge, peut-être oui) Balthazar. Comment parvient-il à lui donner l’impression qu’il soit hors-norme parfois ? Et complètement con d’autres fois ? Est-ce qu’elle se serait trompée ? Son instinct aurait déconné ?
*Non… Je ne veux pas croire que je ne sache plus écouter la partie de moi qui m’a permis de survivre aux pires merdes. Donc… Putain. Présenté comme ça, j’ai l’impression de devoir me coltiner le grand idiot comme une sorte de bizarre baby-sitting. Pas que j’en ai fait. Et… Merde, ça me donne des frissons de m’imaginer en mère de famille emprisonnée dans une maison. MERDE ! Ça aurait de quoi me foutre le bourdon ! *
« J’aurai cru que les mecs avaient des plans et des plans de secours. Il va surement falloir que j’arrête de regarder ces comédies romantiques avec ma copine. »
Aie. Alma réalise qu’elle a peut-être dit une connerie. Ce ne serait pas la première. Et…oui. Ce ne sera pas la dernière. Son cerveau réalise peut-être toute la situation. Le speed dating. La sortie avec Fucking Brian. La confession d’une « amie avec affinités ». Mais c’est un sourire qui se dessine sur son visage. Oh qu’elle imagine ce grand enfoiré s’exciter tout seul à l’idée de la voir avec une autre femme.
« J’aurai bien envie d’avaler un truc. »
*Et si je l’utilisais pour une seconde expérience ? Ma mentore m’a expliqué à quel point le corps peut être une arme. Que la séduction peut être plus efficace que le combat. Parce que, si je dois être honnête, je n’ai aucune envie de me retrouver dans un lit avec lui. *
« Tu m’offres une glace ? Le genre dans l’espèce de brouette dans un parc. Enfin, pas une brouette. Mais tu vois ces espèces de petit magasin capable de se déplacer. J’ai vu ça dans des films. Et ça avait l’air d’une expérience intéressante. »
*Je sens que ça ne va pas me plaire. Mais bon, c’est une expérience sur plusieurs niveaux. *
- Balthazar Noël
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- Enregistré le : 16 févr. 2025 09:05
- Fiche
"Juste ... Alma?"
Ah ... ça explique tout. Parce qu'en vérité, ouais, Almanigan au final, ça sonnait bizarre. C'est le genre de prénom qu'on ne peut pas prononcer en public sous peine de s'attirer la honte éternelle. En fait non, c'est pas beau; même un troll refuserait de s'appeler comme ça. Aussi, ça le rassure car au moins, un prénom à quatre lettres, c'est plus cool et mignon qu'une horreur étymologique.
"J'avais pas compris dans le brouhaha de la salle mais comme je ne juge pas les gens (tu parles ...) sur leur apparence-race-nationalité-relation-genre bizarre et accents; je n'ai pas relevé."
Il se ravise quand même car il a démontré un peu plus tôt que certains détails lui tenaient à cœur.
"Enfin ... si, mais seulement pour ceux qui sont susceptibles de m'approcher de trop près."
Alma le regarde tellement bizarrement que dans le doute, il passe le dos de sa main sous son nez au cas où une météorite nasale y pendrait mais ... non, rien, ouf!
Seulement, Alma lâche sa bombe. Au moment où il ne s'y attend pas. Normalement, après une bonne baston, c'est direct un plan Q ou au pire on se trouve au resto pour dévorer une côte de bœuf bien saignante, au moins d'1 kilo, avec beaucoup de frites et sans salade verte.
Mais non, Alma lui parle ... d'une femme? Sa copine? Sa quoi? Une toutouffe d'accompagnement, Oh bordel! Quel gâchis. Mais putain, un petit corps pareil, tout tonique et musclé, c'est fait pour s'ouvrir à un mâle un vrai. On écarte pas les cuisses pour recevoir l'attention de jolies petites lèvres mais pour recevoir un gros mandrin bien dur et endurant! Arrgh! Sainte Mère des Culs, où es tu? Ramène cette bombinette à la raison. Avec lui, Alma pourrait atteindre le nirvana et reconsidérer la somme naturelle que doit produire l'union d'un homme avec une femme. Attention hein! On parle pas de bébés là! Les braillards, très peu pour Balthazar. Changer une couche, c'est dégueu et ça pue, et si certains s'en réjouissent à raconter à tout le monde la taille du premier caca de leur rejeton, notre héros, lui, ça le débecquète.
Il essaye de faire en sorte que sa réflexion ne se reflète pas sur son expression et il pense y arriver. Il se retient de faire un commentaire au sujet de la copine d'Alma, il dirait surement de la merde même en voulant être sympa. Aussi il préfère ignorer ce désagrément puisqu'en plus, Alma revient sur un sujet plus sympa: la bouffe.
"Ah ... une glace ..."
Bon, y'a eu un défaut dans la conception. Le corps est parfait mais il y a un problème avec l'esprit et le goût. Alma, elle est clairement faite pour un mec, faut juste qu'elle le comprenne et qu'elle pompe un peu sur son cornet pour découvrir que là, c'est mieux. On va essayer d'y venir.
"Ouais je vois ce que tu veux dire. J'en ai déjà vu. Y'en a qui font aussi du maïs grillé et des hotdogs . On va trouver ça."
Abandonnant leur terrain de jeu jonché de merdes inconscientes, ils s'éloignent et trouvent un peu plus loin l'entrée d'un parc. Horrible! Des marmots courent partout. Leurs mères piaillent et jacassent, un comédien déguisé en Shrek jongle avec des quilles équipées de grelots.... C'est une zone minée mais au centre de laquelle ils aperçoivent un de ces fameux chariots à glaces. Là, pas de saveur viande saignante ou frite sauce barbecue, non. Par contre, on propose des parfums vanille de Java, noix de macadamia d'Australie ou encore risotto de Milan. Que des trucs dégueulasses donc Balthazar se rabat sur deux grosses boules chocolat. Il constate avec plaisir qu'Alma n'est pas non plus une habituée de ces trucs de merde et il met donc son envie sur le compte de la découverte du monde. En effet, elle n'a pas l'air trop à l'aise avec les trucs normaux de la vie. Impec! Il va pouvoir l'initier à pleins de choses et peut être que l'une d'entre elle fera matcher leur relation à un niveau moins cérébral et plus sexuel.
Ah ... ça explique tout. Parce qu'en vérité, ouais, Almanigan au final, ça sonnait bizarre. C'est le genre de prénom qu'on ne peut pas prononcer en public sous peine de s'attirer la honte éternelle. En fait non, c'est pas beau; même un troll refuserait de s'appeler comme ça. Aussi, ça le rassure car au moins, un prénom à quatre lettres, c'est plus cool et mignon qu'une horreur étymologique.
"J'avais pas compris dans le brouhaha de la salle mais comme je ne juge pas les gens (tu parles ...) sur leur apparence-race-nationalité-relation-genre bizarre et accents; je n'ai pas relevé."
Il se ravise quand même car il a démontré un peu plus tôt que certains détails lui tenaient à cœur.
"Enfin ... si, mais seulement pour ceux qui sont susceptibles de m'approcher de trop près."
Alma le regarde tellement bizarrement que dans le doute, il passe le dos de sa main sous son nez au cas où une météorite nasale y pendrait mais ... non, rien, ouf!
Seulement, Alma lâche sa bombe. Au moment où il ne s'y attend pas. Normalement, après une bonne baston, c'est direct un plan Q ou au pire on se trouve au resto pour dévorer une côte de bœuf bien saignante, au moins d'1 kilo, avec beaucoup de frites et sans salade verte.
Mais non, Alma lui parle ... d'une femme? Sa copine? Sa quoi? Une toutouffe d'accompagnement, Oh bordel! Quel gâchis. Mais putain, un petit corps pareil, tout tonique et musclé, c'est fait pour s'ouvrir à un mâle un vrai. On écarte pas les cuisses pour recevoir l'attention de jolies petites lèvres mais pour recevoir un gros mandrin bien dur et endurant! Arrgh! Sainte Mère des Culs, où es tu? Ramène cette bombinette à la raison. Avec lui, Alma pourrait atteindre le nirvana et reconsidérer la somme naturelle que doit produire l'union d'un homme avec une femme. Attention hein! On parle pas de bébés là! Les braillards, très peu pour Balthazar. Changer une couche, c'est dégueu et ça pue, et si certains s'en réjouissent à raconter à tout le monde la taille du premier caca de leur rejeton, notre héros, lui, ça le débecquète.
Il essaye de faire en sorte que sa réflexion ne se reflète pas sur son expression et il pense y arriver. Il se retient de faire un commentaire au sujet de la copine d'Alma, il dirait surement de la merde même en voulant être sympa. Aussi il préfère ignorer ce désagrément puisqu'en plus, Alma revient sur un sujet plus sympa: la bouffe.
"Ah ... une glace ..."
Bon, y'a eu un défaut dans la conception. Le corps est parfait mais il y a un problème avec l'esprit et le goût. Alma, elle est clairement faite pour un mec, faut juste qu'elle le comprenne et qu'elle pompe un peu sur son cornet pour découvrir que là, c'est mieux. On va essayer d'y venir.
"Ouais je vois ce que tu veux dire. J'en ai déjà vu. Y'en a qui font aussi du maïs grillé et des hotdogs . On va trouver ça."
Abandonnant leur terrain de jeu jonché de merdes inconscientes, ils s'éloignent et trouvent un peu plus loin l'entrée d'un parc. Horrible! Des marmots courent partout. Leurs mères piaillent et jacassent, un comédien déguisé en Shrek jongle avec des quilles équipées de grelots.... C'est une zone minée mais au centre de laquelle ils aperçoivent un de ces fameux chariots à glaces. Là, pas de saveur viande saignante ou frite sauce barbecue, non. Par contre, on propose des parfums vanille de Java, noix de macadamia d'Australie ou encore risotto de Milan. Que des trucs dégueulasses donc Balthazar se rabat sur deux grosses boules chocolat. Il constate avec plaisir qu'Alma n'est pas non plus une habituée de ces trucs de merde et il met donc son envie sur le compte de la découverte du monde. En effet, elle n'a pas l'air trop à l'aise avec les trucs normaux de la vie. Impec! Il va pouvoir l'initier à pleins de choses et peut être que l'une d'entre elle fera matcher leur relation à un niveau moins cérébral et plus sexuel.
- Marishka Auschwitz
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- Enregistré le : 14 août 2024 19:53
*Bon, je choisis comme parfum, moi ? Lui il en a pris deux. Je suppose que je vais faire pareil. Attends, est-ce que c’est une sorte de message qu’il m’envoie ? Genre deux boules pour ses deux testicules ? C’est vrai que la glace a une forme phallique. Et que le fait de la lécher… ouais, je vois comment je pourrais tenter d’utiliser mon corps comme arme de séduction. De toute façon, si ça ne me plait pas ou qu’il devient trop envahissant : je lui fais un ravalement de façade en traînant sa tronche sur le sol ! *
« Je vais prendre une boule de chocolat noir. Et une autre à la fraise. »
*Ca se marie bien ? Est-ce que j’ai fait une connerie et c’est pour ça qu’il me regarde bizarrement, ce vendeur ? Oh et puis je m’en bat les ovaires !*
Alma attend un court instant d’avoir sa glace en main puis lève le regard vers Balthazar. Il a l’air vachement dans ses pensées. Pour un bourrin dans son genre, du moins c’est l’impression qu’il donne, Alma aurait tendance à trouver ça louche. A quoi peut-il bien penser ? Si seulement elle avait dans son harem une télépathe. Ça pourrait l’aider ! Mais elle n’en possède pas. Enfin, pas encore. Peut-être bientôt. Dans une autre ligne temporelle de RP. Mais pas dans celui-ci. Pas maintenant. Et donc ? On s’en fout !
« Allez, viens on se casse. L’espèce de saltimbanque en Shrek me porte sur les nerfs. Si je continue à entendre ses grelots, je crois que je vais finir par l’envoyer à l’hôpital pour que les médecins les lui enlèvent. »
Et le chemin les emmène dans une petite colline fleurie. Le genre à avoir des arbres, des fleurs, des bouts d’escaliers. Mais surtout ? De petits endroits dissimulés aux regards des autres. Pour un peu de paix. Pour, par exemple, lire un livre en silence avec quelques rayons de soleil venant vous réchauffer la couenne. Bien entendu, Alma n’a pas de bouquin. Et elle ne compte pas ouvrir un club de lecture avec Balthazar.
« Viens, on pose nos fesses ici. »
Au lieu de s’asseoir sur l’assise du banc, elle s’assoie sur le dossier. Les jambes un peu écartées. Donc, pour la pose de femme fatale qui veut se mettre en évidence, c’est raté. Quoique, cette façon d’être un peu criminelle sur les bords pourrait fonctionner avec l’autre nigaud.
Sa langue sort et elle s’efforce de diminuer le rythme. Il parait que c’est un truc pour capter l’attention. Pour rendre un geste anodin chargé d’une sorte de magnétisme. Ce bout de langue qui vient glisser sur le cornet pour ne pas que le chocolat noir lui coule sur les doigts. Et ce deuxième coup de langue dans le rose de la fraise. Cette couleur, c’est celle de l’amour, non ? En tout cas, Alma n’aura pas quitté des yeux Balthazar en nettoyant sa glace.
« Bon, je suppose qu’après ce temps dans le parc, chacun ira de son côté ? Tu comptes faire quoi après ? Tu as des plans ? Au fait, tu connais des gens ? Dans le genre avec des pouvoirs ? Et plus particulièrement du genre télépathe ? »
Elle décide de poser ses coudes sur ses cuisses. Son corps se cambre. Ça ne sert à presque rien avec ses cheveux courts, mais elle donne un petit coup de tête pour relancer sa mèche noire ailleurs. La cambrure de son corps. Le fait qu’il soit de côté et qu’il puisse voir son profil et particulièrement la forme de ses petits seins moulés dans son haut noir. Est-ce qu’il détaille tout ça ? Est-ce que ça lui fait de l’effet ?
« Je vais prendre une boule de chocolat noir. Et une autre à la fraise. »
*Ca se marie bien ? Est-ce que j’ai fait une connerie et c’est pour ça qu’il me regarde bizarrement, ce vendeur ? Oh et puis je m’en bat les ovaires !*
Alma attend un court instant d’avoir sa glace en main puis lève le regard vers Balthazar. Il a l’air vachement dans ses pensées. Pour un bourrin dans son genre, du moins c’est l’impression qu’il donne, Alma aurait tendance à trouver ça louche. A quoi peut-il bien penser ? Si seulement elle avait dans son harem une télépathe. Ça pourrait l’aider ! Mais elle n’en possède pas. Enfin, pas encore. Peut-être bientôt. Dans une autre ligne temporelle de RP. Mais pas dans celui-ci. Pas maintenant. Et donc ? On s’en fout !
« Allez, viens on se casse. L’espèce de saltimbanque en Shrek me porte sur les nerfs. Si je continue à entendre ses grelots, je crois que je vais finir par l’envoyer à l’hôpital pour que les médecins les lui enlèvent. »
Et le chemin les emmène dans une petite colline fleurie. Le genre à avoir des arbres, des fleurs, des bouts d’escaliers. Mais surtout ? De petits endroits dissimulés aux regards des autres. Pour un peu de paix. Pour, par exemple, lire un livre en silence avec quelques rayons de soleil venant vous réchauffer la couenne. Bien entendu, Alma n’a pas de bouquin. Et elle ne compte pas ouvrir un club de lecture avec Balthazar.
« Viens, on pose nos fesses ici. »
Au lieu de s’asseoir sur l’assise du banc, elle s’assoie sur le dossier. Les jambes un peu écartées. Donc, pour la pose de femme fatale qui veut se mettre en évidence, c’est raté. Quoique, cette façon d’être un peu criminelle sur les bords pourrait fonctionner avec l’autre nigaud.
Sa langue sort et elle s’efforce de diminuer le rythme. Il parait que c’est un truc pour capter l’attention. Pour rendre un geste anodin chargé d’une sorte de magnétisme. Ce bout de langue qui vient glisser sur le cornet pour ne pas que le chocolat noir lui coule sur les doigts. Et ce deuxième coup de langue dans le rose de la fraise. Cette couleur, c’est celle de l’amour, non ? En tout cas, Alma n’aura pas quitté des yeux Balthazar en nettoyant sa glace.
« Bon, je suppose qu’après ce temps dans le parc, chacun ira de son côté ? Tu comptes faire quoi après ? Tu as des plans ? Au fait, tu connais des gens ? Dans le genre avec des pouvoirs ? Et plus particulièrement du genre télépathe ? »
Elle décide de poser ses coudes sur ses cuisses. Son corps se cambre. Ça ne sert à presque rien avec ses cheveux courts, mais elle donne un petit coup de tête pour relancer sa mèche noire ailleurs. La cambrure de son corps. Le fait qu’il soit de côté et qu’il puisse voir son profil et particulièrement la forme de ses petits seins moulés dans son haut noir. Est-ce qu’il détaille tout ça ? Est-ce que ça lui fait de l’effet ?