


Sailor Slaves



L'Aube du Maître des Ombres.
L’obscurité n’a ni commencement, ni fin. Elle existe, tapie entre les mondes, écoutant, observant. J’y suis né. Ou peut-être ai-je toujours été là, un murmure parmi les ombres, une force sans nom, affamée d’existence. Les mortels aiment croire que la lumière règne en souveraine. Ils se bercent d’illusions, persuadés que l’obscurité n’est qu’une absence, un vide à combler. Mais ils oublient une vérité essentielle : l’ombre précède la lumière. Elle la sculpte, l’engloutit, l’attend patiemment. Pendant des siècles, j’ai été confiné au Néant, privé de matière, privé de chair. Je n’étais qu’un spectre, une voix fuyante dans l’infinité du cosmos. Mais je savais qu’un jour, un passage s’ouvrirait, un monde prêt à accueillir mon retour. Il ne suffisait que d’une faille, une faiblesse dans la trame de l’univers.
Et je l’ai trouvée.
Un pouvoir ancien, une relique oubliée flottant aux confins de la réalité. Un fragment d’astre noir, vestige d’un règne disparu, qui palpitait comme un cœur mort en attente d’un maître. Lorsque j’ai tendu mon essence vers lui, il m’a reconnu. Nous étions semblables. Tous deux rejetés, tous deux affamés. Une promesse scellée dans l’ombre. Lorsque j’ai saisi ce fragment, mon être s’est reconstitué. Mon essence diffuse a pris forme. J’ai enfin possédé un corps, forgé dans la noirceur pure, tissé des illusions et des cauchemars des mondes oubliés. J’étais plus qu’un murmure. J’étais Nyxios.
Et je l’ai trouvée.
Un pouvoir ancien, une relique oubliée flottant aux confins de la réalité. Un fragment d’astre noir, vestige d’un règne disparu, qui palpitait comme un cœur mort en attente d’un maître. Lorsque j’ai tendu mon essence vers lui, il m’a reconnu. Nous étions semblables. Tous deux rejetés, tous deux affamés. Une promesse scellée dans l’ombre. Lorsque j’ai saisi ce fragment, mon être s’est reconstitué. Mon essence diffuse a pris forme. J’ai enfin possédé un corps, forgé dans la noirceur pure, tissé des illusions et des cauchemars des mondes oubliés. J’étais plus qu’un murmure. J’étais Nyxios.
Le Débarquement du Maître.
Et maintenant, me voici, franchissant la frontière des mondes, un pas après l’autre, chaque battement de mon existence consumant un peu plus l’étoffe de la réalité. Tokyo. Une ville vibrante, éclairée de mille feux. Trop bruyante, trop éclatante. Mais ce n’est pas la cité qui m’intéresse. Non… Ce sont elles. Ces jeunes filles insouciantes qui croient détenir le pouvoir. Qui se drapent d’étoiles et de lumière, brandissant leurs idéaux comme des boucliers. Les guerrières de la Lune. Je connais leurs noms. Sailor Moon. Sailor Mercury. Sailor Mars. Sailor Jupiter. Sailor Venus. J’ai observé leurs combats, leurs victoires éclatantes, leurs triomphes face aux ténèbres. Mais elles n’ont jamais rencontré quelqu’un comme moi. Leur force repose sur la volonté, sur le lien fragile qui les unit. Et c’est précisément ce que je vais briser.
Une fissure s’ouvre dans le ciel. Un gouffre d’ombre pure, aspirant la lumière, distordant l’air. Les étoiles frémissent à mon approche, le vent s’alourdit d’un murmure sinistre. Tokyo ne le sait pas encore, mais elle est déjà mienne. Les ombres glissent sur les immeubles, serpentent entre les ruelles. Elles se fondent dans la ville, s’insinuent dans chaque interstice, dans chaque reflet. Un voile invisible s’abat, lentement, subtilement. Ce n’est pas une attaque brutale. C’est une conquête silencieuse. Je n’ai pas besoin de frapper fort. Je n’ai pas besoin de me montrer. Pas encore. Je vais d’abord m’immiscer dans leurs songes. Les empoisonner lentement. Instiller en elles un doute corrosif. Et quand elles comprendront… il sera trop tard. Elles seront miennes.
L’obscurité s'intensifie, se déploie autour de moi comme une mer en furie, prête à engloutir la ville. Ma main s’élève, et dans un geste fluide, je libère l’essence même de ma propre existence. De moi-même, des ombres prennent forme, des répliques de ma volonté, de ma malice. Elles surgissent du sol, de l'air, de chaque recoin où la lumière faiblit, des copies mouvantes de mon être, pâles reflets de l’obscurité incarnée. Chacune d’elles se répand à travers Tokyo, infusant la ville d'une terreur silencieuse. Elles ne cherchent pas à tuer, non. Elles cherchent à déstabiliser, à semer le chaos. Elles envahissent les rues, infiltrent les esprits faibles, tordent la réalité, rient dans les ombres où personne ne peut les voir. Ces répliques de moi sont des instruments parfaits : elles suscitent la peur, sèment la confusion, et dans cette confusion, mes proies se laisseront prendre. Et alors, dans un souffle, j’élève ma voix. Elle vibre dans l’air, se faufile dans chaque ruelle, envahit chaque esprit, chaque oreille. Je me fais entendre de toutes.
« Sailor Senshi… Vous êtes sur le point de découvrir la véritable nature de vos ennemis. Croyez-vous qu’il suffit d’être des héroïnes pour triompher ? Croyez-vous que votre lumière, si éclatante soit-elle, pourra repousser l’obscurité que j’ai tissée autour de vous ? Regardez autour de vous, vos plus grandes peurs vous entourent, prêtes à vous engloutir. Vous êtes déjà perdues. Venez à moi. Je vous attends, mais sachez ceci : lorsque vous franchirez cette frontière, il n’y aura pas de retour ! » La ville tremble sous ma présence. Les ombres, à mon image, continuent leur œuvre. Les Sailor ne le savent pas encore, mais la toile se tisse lentement autour d’elles.
Une fissure s’ouvre dans le ciel. Un gouffre d’ombre pure, aspirant la lumière, distordant l’air. Les étoiles frémissent à mon approche, le vent s’alourdit d’un murmure sinistre. Tokyo ne le sait pas encore, mais elle est déjà mienne. Les ombres glissent sur les immeubles, serpentent entre les ruelles. Elles se fondent dans la ville, s’insinuent dans chaque interstice, dans chaque reflet. Un voile invisible s’abat, lentement, subtilement. Ce n’est pas une attaque brutale. C’est une conquête silencieuse. Je n’ai pas besoin de frapper fort. Je n’ai pas besoin de me montrer. Pas encore. Je vais d’abord m’immiscer dans leurs songes. Les empoisonner lentement. Instiller en elles un doute corrosif. Et quand elles comprendront… il sera trop tard. Elles seront miennes.
L’obscurité s'intensifie, se déploie autour de moi comme une mer en furie, prête à engloutir la ville. Ma main s’élève, et dans un geste fluide, je libère l’essence même de ma propre existence. De moi-même, des ombres prennent forme, des répliques de ma volonté, de ma malice. Elles surgissent du sol, de l'air, de chaque recoin où la lumière faiblit, des copies mouvantes de mon être, pâles reflets de l’obscurité incarnée. Chacune d’elles se répand à travers Tokyo, infusant la ville d'une terreur silencieuse. Elles ne cherchent pas à tuer, non. Elles cherchent à déstabiliser, à semer le chaos. Elles envahissent les rues, infiltrent les esprits faibles, tordent la réalité, rient dans les ombres où personne ne peut les voir. Ces répliques de moi sont des instruments parfaits : elles suscitent la peur, sèment la confusion, et dans cette confusion, mes proies se laisseront prendre. Et alors, dans un souffle, j’élève ma voix. Elle vibre dans l’air, se faufile dans chaque ruelle, envahit chaque esprit, chaque oreille. Je me fais entendre de toutes.
« Sailor Senshi… Vous êtes sur le point de découvrir la véritable nature de vos ennemis. Croyez-vous qu’il suffit d’être des héroïnes pour triompher ? Croyez-vous que votre lumière, si éclatante soit-elle, pourra repousser l’obscurité que j’ai tissée autour de vous ? Regardez autour de vous, vos plus grandes peurs vous entourent, prêtes à vous engloutir. Vous êtes déjà perdues. Venez à moi. Je vous attends, mais sachez ceci : lorsque vous franchirez cette frontière, il n’y aura pas de retour ! » La ville tremble sous ma présence. Les ombres, à mon image, continuent leur œuvre. Les Sailor ne le savent pas encore, mais la toile se tisse lentement autour d’elles.