En effet, a chaque nuit, il arrivait que Kurono soit invoqué par Gantz pour traquer une nouvelle cible, ce train de vie faisait qu’il avait du mal a dormir. Résultat, il était souvent en retard en classe, et quand il était ponctuel, il passait sa journée a dormir en plein cours. Les enseignants commençaient a se demander ce qui n’allait pas, mais Kurono avait choisit de garder ses problèmes personnels pour lui, comme il l’avait toujours fait. A un moment donné, il avait pensé a demander a Reika de lui prêter de l’argent, mais trop embarrassé par la chose, il n’avait pas osé.
Kurono franchit la porte d’une salle de classe isolé, qui avait l’habitude d’etre vide, et ou Kurono venait souvent pour se reposer. A peine ouvrit-il les portes qu’il remarqua une présence.
*Léona ?!*
Assise sur la table, jambes croisées, se tenait Léona, la présidente du club sociale, ses cheveux blonds impeccablement coiffés, sa tenue élégante, comme toujours. Ses yeux brillaient d'une lueur supérieure, presque amusée. Sa famille avait en effet le bras long au japon, et on disait meme que c’était les Morimoto qui avaient construit Yoake. Et pour ne rien arranger, le proviseur du lycée lui-meme était un membre de la famille, le chef qui plus est. Autant dire que les Morimoto avaient une influence considérable, que ce soit au lycée ou dans la ville. certains disaient que leur influence s’étendait meme a l’internationnal. Bizarrement, Leona était la, comme si elle l’attendait.
*Qu’est ce qu’elle fait ici ?*
Kurono s'arrêta net, son cœur manquant un battement en la fixant. Il l'avait toujours détestée, cette garce. Depuis le collège, elle avait fait de sa vie un enfer. Il se souvint des moqueries qu'elle lui avait lancées à cause de son uniforme usé, de sa situation financière désastreuse, de sa famille brisée. Léona faisait partie de cette élite aristocratique et bourgeoise qu'il n'aurait jamais pu toucher, et elle n’avait jamais cessé de le lui rappeler. Il n'avait été qu'un amuse-gueule pour ses plaisanteries cruelles et ses remarques acérées.
Mais la question est : qu’est ce qu’elle faisait ici ?