Carol était un peu dépassée par les évènements… Mais qui ne le serait pas ? Toute la ville sombrait dans le chaos face à une attaque qui semblait sortir d’un film de Michael Bay. Des vagues d’Olympiens se déchaînaient sur la ville, et, après avoir croisé quelques personnes, Carol s’envola avec la femme. Elle ignorait qui était cette Maïas, qui prit les devants, et canarda les pégases dans les airs. Carol la rejoignit à son tour, concentrant son énergie entre ses poings, et lança également des rayons énergétiques, fauchant les guerriers ennemis. Des harpies vinrent ensuite les rejoindre, et Miss Marvel s’envola encore, avant de se retourner, et tira de nouvelles décharges, provoquant une série d’explosions dans le ciel. Dans son dos, un pégase fusa vers elle, et l’hoplite le chevauchant déploya sa lance, celle-ci se mettant à s’illuminer.
*Merde !*
Miss Marvel se retourna encore, et vit la lame fuser vers elle. Elle généra autour d’elle un bouclier énergétique, et le coup la frappa à l’abdomen. L’hoplite l’emmena avec elle, mettant le bouclier énergétique à rude épreuve, et envoya la jeune femme valser à travers une vitre. Celle-ci défonça le décor, et s’écrasa dans un petit studio, explosant une table, et termina sa course dans le coin cuisine, devant un réfrigérateur. Le temps de se relever, deux harpies se posèrent dans l’ouverture, se rapprochant d’elle, ricanant lentement.
« Hihihihihi, c’est l’une de ces protectrices…
- Ces mortels qui se prennent pour des Dieux… »
Carol se releva lentement en les regardant.
« Disparaissez, vermines ! »
Une harpie bondit vers elle, et Carol l’accueillit d’un violent coup de poing, qui la fit jaillir hors de l’immeuble. L’autre monstre bondit à son tour, et tenta de lacérer le visage de Carol avec ses serres. Celle-ci grogna sur place, et l’immobilisa avec ses mains, puis l’envoya se fracasser contre le mur, lacérant ce dernier, et la jeta à travers une autre fenêtre. Soupirant lentement, Carol sortit précipitamment des lieux, et vit que Maïas surplombait les airs. Carol la rejoignit, et Maïas s’envola ensuite, se dirigeant vers le centre de commandement des adversaires.
Elle se rapprocha de plusieurs gratte-ciel, et Carol constata qu’il s’agissait d’un centre d’affaires. Une grande place piétonne se trouvait au centre, et des tentes olympiennes se dressaient là, formant un paysage assez hirsute, à voir des tentes antiques au milieu de gratte-ciel.
« C’est ici ? »
Une question un peu absurde, mais Maïas confirma que le chef des Olympiens se trouvait là. Elle avança alors la première, se dirigeant vers le centre de commandement, vers le camp principal. En la voyant, les Olympiens se mirent en position de défense. Des flèches enflammées jaillirent tout autour d’elle, et Carol constata que des défenses se trouvaient également sur les gratte-ciel. Des onagres avaient été installés ici et là, et Maïas atterrit au milieu du campement. Rapidement, de nombreux soldats vinrent lui faire face, l’encerclant, tandis que Carol survolait les environs.
*Ce n’est pas l’approche la plus orthodoxe, mais pourquoi pas ?*
Maïas avait atterri devant la tente principale, qui s’ouvrit alors. Des guerriers en armure intégrale lourde firent irruption, ainsi qu’un homme barbu avec de longs cheveux noirs, et une cape rouge.
« Qui êtes-vous ? Nos fichiers ne contiennent aucun élément relatif à votre présence. »
La femme n’avait pas l’air d’avoir envie de discuter, mais, alors même qu’elle s’apprêtait à attaquer, un rayon lumineux la frappa au torse, et la repoussa. Il émanait d’un miroir cristallin dressé sur la tente de commandement, et, à vrai dire, d’autres miroirs s’allumèrent également depuis d’autres tentes, frappant la femme.
« Je m’appelle Ulysse, et les Dieux m’ont ramené des Champs-Élysées pour mener à bien mon ultime quête. Déclenchez le pylône ! »
Le sol se mit alors à trembler. Depuis les airs, Carol vit alors des éclairs suinter tout autour du campement. Les quatre gratte-ciel permettaient de réfléchir les éclairs énergétiques, et, au centre du campement, une colonne de lumière jaillit alors, s’élevant jusque dans les cieux, déchirant les nuages. Carol contempla cette colonne, médusée, sans trop comprendre ce qui se passait.
« Allez-y ! Déployez les autres pylônes ! De cette manière, nous retrouverons la Mère Héra ! »
Carol attaqua alors, et lança des boules d’énergie, explosant plusieurs miroirs, puis se posa à côté de Maïas.
« Arrêtez ça ! »
Ulysse la regarda en fronçant les sourcils. Carol s’élança alors vers lui, cherchant à le frapper… Mais se reçut un coup de poing de l’un des deux gardes d’élite. Un choc terrible, qui l’amena à constater que ces guerriers n’étaient pas de simples mortels, car le coup la repoussa sur une dizaine de mètres. Maïas, de son côté, vit deux hoplites atterrir devant elle. Mais leurs corps suintaient d’énergie, et leurs yeux s’illuminèrent également. Dans la paume serrée de l’un des hoplites, des éclairs crépitaient, et il se précipita vers elle à vive allure, avant de la frapper au visage, ce qui la repoussa également sur plusieurs mètres.
« La puissance du Roi Zeus coule dans nos veines ! Que pensez-vous pouvoir faire en débarquant ici ?! » s’exclama Ulysse.
Pour seule réponse, Carol se redressa, et essuya son nez du revers de la manche, constatant que des gouttes de sang s’en échappaient.
*Merde, ces types ont un sacré revers !*