Histoire
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Chapitre 0 : Le Commencement
L'arrivée des Xénos, la plus grande menace de Tekworld venant de l'espace, fut décelée bien avant qu'ils ne commencent leurs ravages, bien qu'à l'époque nulle n'aurait pu prédire le désastre qui allait arriver. Ce fut l'astéroïde qui les amena sur Tekworld qui fut découvert par les observatoires spatiaux, le traitant que comme un simple objet de l'espace, car rien ne montrait une menace immédiate. Les premières observations permirent d'affirmer qu'il s’agissait du plus gros astéroïde qui passait si près de Tekworld, aussi gros qu'une ville, s'en suivit d'une étude de sa composition, qui même s'il présentait beaucoup de trace de métaux connue, certains éléments ne purent être analysés, ni être comparés à un des éléments du tableau périodique et surtout, on décela des éléments organique. Cette découverte fut un bouleversement et l'ouverture vers des chemins inconnue pour la science, et de mettre en avant la conquête spatiale, malgré le contexte de guerre avec Auris, monopolisant toute les ressources.
Mais c'était avant que l’astéroïde devienne une menace pour Uatis. Non-content d'être le plus gros astéroïde vue aussi près de Tekworld, plusieurs dizaines de kilomètres et plusieurs milliers de tonnes, ce dernier était sur la trajectoire de Tekworld et des centaines de simulations ne montraient qu'un seul point d'impact : le territoire de Uatis. Il ne restait qu'un mois avant l'impact.
L'objet menaçait de raser des millions d'hectare de territoire, en plus de pouvoir causer d'énorme dommage partout dans Tekworld, que se soit l'onde de choc qui en résulterait, l'explosion ou le séisme qui en découlerait. L'état d'alerte fut déclenché, mais on cacha la vérité, noyant la population sous un flot de désinformation pour éviter la panique. Le sénat et un comité ultra réduit de scientifique et militaire furent réunit. On envisagea de mettre en place, malgré le manque de test, le projet spatial Uatistar. Une équipe devait aller jusqu'à l’astéroïde pour placer une charge explosive. Mais c'était irréalisable, le manque de puissance de feu, d'étude et de moyen fiable rendait cela impossible. Pire que tous, l'astéroïde arriva plus vite que prévue, pendant l'ultime phase de conquête de Auris.
Alors que tout semblait perdue, l'improbable se produisit. L'astéroïde se mit à ralentir, perdant rapidement de la vitesse à une vitesse effarante, avant de pénétrer l'atmosphère, surchauffant. L'astéroïde ralentissait encore, malgré l'attraction terrestre, malgré son poids, malgré sa vitesse initiale. Contre tout les pronostique possible, l'objet atterri sans se briser, et bien moins violemment contrairement à ce qui était prévu, loin des habitation, dans une réserve naturelle. Un séisme de magnitude 6 fut tout de même enregistré et ressentit, et ravagea pratiquement une ville entière, qui entraîna une évacuation rapidement. faisant face à un vent de panique, et devant prendre en charge des villes touchées par le séisme, le gouvernement laissa entièrement la situation au militaire, qui envoya des troupes réservistes et quelques unités régulières.
Chapitre 1 : Opération Premier contact
Dans une Gargouille, une trentaine de personnes se tenaient dans la soute, en armure blindé de classe 3, nom de code Protector, casque sur leurs genoux, armes entre leurs cuisses ou sur l'attache juste au-dessus d'eux. Des soldates des forces spéciales. Parmi elles se trouvait un homme, qui avait sut ce montrer indispensable et particulièrement habile pour faire partie de l'élite, et aussi grâce à de sacrés piston. Maintenant, il passait pour la mascotte de service. L'une des soldates était rivée sur une tablette holographique tandis que le reste, dans le silence, attendait que leur chef annonce les dernières informations. C'étaient des troupes d'élites, la compagnie Braveheart.
-Bon les filles. Clama la lieutenante Margot en se levant, avant de se tenir à une poignet, tenant dans l'autre main sa tablette.
-Hem. Émit Mathis
-Bon les filles et le gars. Reprit elle, un sourire en coin. En temps normal, on devrait être dans les zones à risque à la frontière, mais comme vous le savez, on a besoin de mains pour porter assistance à la zone du crash. Le gouvernement fait face à des mouvements de paniques, pleins de monde en profite et les majorités des troupes sont aux frontières.
-Et on fait appel à des soldates, et un soldat, d'élites juste pour surveiller un rocher ? Posa Christelle On ne serait pas mieux pour aider en ville ou à la frontière ? J'veux bien que les ordres soient les ordres, mais quand même, ce n'est pas un peu inutiles ?
-Si les satellites n'avaient pas réussi à prendre ces clichés, ni les examens des scientifiques, ni les rapports de force en présence ça aurait été le cas croit moi. Répondit Clara
Sans un mot de plus, elle plaça sa tablette au milieu du groupe, avant d'activer le mode écran. Un écran de verre plat se forma, tandis que plusieurs photos s'affichèrent, ainsi que des données et des rapport. Sans un mot, le groupe regarda les images durant un long moment. Les photos montraient le rocher, recouvert de multiple excroissance de taille gigantesque, formant une membrane qui semblait le ralentir, certaine se déchiraient, avant d'être remplacés par d'autres, comme des parachutes et des ailes. Les rapports des observations des troupes en place, parlaient de masse organique fondue, s'écoulant du météore, ainsi que d'excroissance minérale et biologique qui s’enfonçaient dans la terre.
-C'est une blague ? Lâcha Joanna.
-On dirait un mauvais film de catastrophe.
-Classé secret défense, nous sommes bel et bien face à une forme... organique extraTekworlde. Rien ne correspond à des tissus vivants répertoriés sur Tekworld, même si on trouve des similitudes. On nous envoie afin de faire face au pire des scénarios : menace biologique ou attaque aliens. Les troupes principales sont bien trop loin, le temps qu'elles arrivent, on nous envoie, nous et quelques unités de réserve pour renforcer la zone. L'objectif de la mission n'est pas défini, on doit juste rallier le site du crash comme renfort, on avisera sur place, la commandante Andrela nous donnera plus de détail. On ne sait pas à quoi on a faire, mais préparez vous au pire.
Les soldates se regardèrent, l'appréhension et une certaine tension s'installant. Le silence suivit, chacune digérant les informations nouvellement apprise. L'une d'elles plus particulièrement, avait les mains tremblante, tenant un collier, un pendentif en fer-blanc représentant une grappe de raisin.
-Adria' ça va ? Lui demanda sa voisine.
-Oui... ça va Sacha. Mentit Adriana. Merci.
Adriana ne se sentait pas vraiment bien. Le séisme provoqué par l'astéroïde avait touché son domaine familial et elle ignorait l'étendue des dégâts. Elle n'avait pas appelé quand sa supérieure lui avait annoncé la nouvelle, ni même cherchée à aller là-bas pour aider. Elle aurait dû, mais depuis que sa mère l'avait viré du domaine familial, quand elle avait annoncé qu'elle s'était engagée à l'armée pour suivre Sacha, il y a des années maintenant, elle ne savait plus comment agir avec eux. Sa mère ne cessait de lui reprocher son choix, de la faire culpabiliser et de ne plus vouloir la revoir en face, depuis qu'Adriana avait refusé de prendre la tête de l'entreprise familiale comme elle avait espéré qu'elle face à ses 20 ans, et pour sa fille qu'elle avait eu à ses 17 ans. Son autre mère, bien plus conciliante, avait accepté son choix, mais ne pouvait s’empêcher de lui en vouloir. Résulta elle était déshéritée et « bannie » de la famille. Mais aussi et surtout, c'était sa fille Mirabelle, elle était dans la ville de Auris, touché par le Séisme.
Alors qu'Adriana remuait ses pensées Sacha, lui parla une nouvelle fois.
-Adria'... je sais quand tu mens ! Notre fille nous a appelé, elle va bien ! Elle participe au secours de Aurich ! Elle n'a plus 16 ans et c'est une pompière accomplie !
-Je sais 'Cha, mais on...
-Les amoureuses ! Interpella la Chef. Finis les messes basses. Préparez-vous, on atterrie dans 5 min.
Alors qu'elles remettaient leurs casques, Sacha embrassa rapidement Adriana avant qu'elle ne mettent le sien. Les deux étaient sensés être en repos, et devais revoir leur fille unique et sa petite amie, mais l'urgence de la situation les avaient forcé à écourté leur vacance. La gargouille trembla, prenant quelque turbulence, avant de descendre rapidement en piquet, puis de se stabiliser et se poser en douceur en vol stationnaire. Une lumière verte s'alluma et la rampe s'ouvrit, dévoilant d'abord la masse énorme de l'astéroïde, le camps et le chemin lumineux.
-GO ! GO ! Hurla Margot.
La troupe débarqua en moins d'une minute, et commençait déjà à courir, rejoignant le bout de la piste, un carré délimité par des barrières. Comme prévenue de leur arriver, une femme se présenta à elle, ses galons indiquant qu'elle était la commande dans cet endroit. Un simple coup d’œil suffisait pour comprendre que la lieutenant-colonelle Andrela était nerveuse, paniqué et en manque de sommeil.
-Lieutenant-Colonelle, lieutenante Margot des forces d'assaut d'élite au rapport ! Clamât Margot en se mettant au garde-à-vous.
-Bien, préparez vos soldates à une exploration, passez dans l’armurerie s'il le faut. C'est une opération coup de poing, on a pas de temps à perdre, les grandes pontes veulent des résultats le plus vite possible. Lâcha Andrela en lui rendant son salut
-Excusez moi, mais une exploration ?
-Suivez moi. Entama Andrela en en se retournant. On a repérée plusieurs centaines de troues dans l'astéroïde. Rien de bien surprenant vous dires, mais c'est pas naturelle. On pense que la matière organique vient de là, car certains sont trop plus réguliers pour être normale, que ce soit celle des parois ou leur placement sur l'astéroïde ou même leur forme. Décrivit-elle. On a à faire à une ceinture qui fait le tour de l’astéroïde qui est trop bien planté dans le sol. On manque de soldat, mais avec vous, on peut en visiter 5 de plus, par groupes de 6. Certain de ces conduits finissent en cul-de-sac, sur des murs organique qu'on essaye de faire sauter ou trop petit pour être visité. Et on ne peut pas envoyer de drone, car tout ce qui entre semble ne plus fonctionner au bout de quelques mètres. Ce truc émet des champs magnétique qui perturbe tout système électronique. Une étude par sonar ou rayon X est en cour, mais on risque de mettre des semaines pour obtenir des résultats. Une intervention humaine est inévitable.
-On sera sans communication ?
-Oui, mais vous serez reliées à des câbles de nylon renforcé de 8mm d'épaisseur. Le genre qu'on utilise pour tracter des tanks. C'est tout ce qu'on peu faire et impossible de faire une analyse interne. Début de l'opération dans 35 minutes sur la zone 4, la zone éclairée de lumière verte. Conclue Andrela en repartant.
-5/5 chef. Répondit Margot, avant de se retourner. Les filles et le gars, faites un topo de l'armement et allez à l’armurerie si il faut changer. Enchaîna t-elle. Corps à corps, courte et moyenne distance ! Faite les groupes habituels.
30 minute plus tard, sur la zone 4, devant plusieurs entrée plongeant dans un abîme inquiétant, la troupe d'élite faisait leur dernier préparatif, tandis que les groupes se formaient devant l'entrée qui leur avait attribuer. Plusieurs signe montraient que les fameuses entrés avaient servit à faire les espèces de membrane organique et que la matière organique avait été évacué : la présence de matière organique autour des entrées, formant la base des membranes, le sol légèrement spongieux et la désagréable odeur de brûler, des incinérateurs à côté et les pelleteuses, dont les godets étaient encore salis par la substance. Et l'immense tas informe, noir et puant, hors de la base aussi.
Adriana vérifia une nouvelle fois son arme, un fusil à pompe, le grand classique pour ce genre d'opération, mais elle comptait se servir de munition incendiaire, afin d'être sûr de causer le plus de dégât possible et vérifia la sangle de son épée tronçonneuse. À ses côtés, Sacha, son amoureuse depuis ses débuts, vérifia que son lance flamme Inferno été bien remplit et qu'il ne lui manquait pas de recharge. Mathis, de son côté, ajusta la lanière de son MK23, le grand classique des fusils mitrailleur, et le plus fiable aussi. Margot, la chef, chargea son Fusil d'assault Sunda le fusil réservé à l'élite, le plus efficace et puissant de sa catégore. Et enfin, Sonia et Laura, étaient équipées d'un SMG M571, avec un tazer intégrée, permettant des coups au corps-à-corps des plus mortelle.
Bien évidemment, leurs armements complétés par une armes de poing, balles explosives, couteau de combat acier carbone, des grenade incendiaires et du C4. Et avec ça, un harnais relié à un câble de de nylon, ce dernier coincé dans un tire-câble, un bout dépassant sur le côté, un puissant moteur comprimant le câble, qui si actionné, tire sur le câble, avant de le remonter. Assez puissant pour tirer une personne en armure.
-SOLDATES ! Hurla la lieutenant-colonelle Andrela sur une estrade et dans un micro. Ceci est une opération découverte, nous sommes en face d'une situation inédite, tout peut arriver, du plus improbable à la pire chose possible. Vous serez en terrain inconnu, avec pour seul lien avec le monde extérieur un câble de nylon. Ne prenez aucun risque, au moindre doute, moindre danger, battez en retraite s'il le faut. Début des opérations et bonne chance.
-OYRIA ! Hurlèrent les soldates, leur crie de guerre, alors qu'elles s’engouffraient dans l'astéroïde.
Plus d'une centaine de femmes et hommes, chair à canon, entrèrent dans l'astéroïde par les divers accès jugés comme non-naturelle, fais mains et origine de la matière organique. Chaque personne avait un câble attaché à sa taille. Pour le groupe d'Adriana, l'entrée ne fut guère difficile, assez large et haute pour laisser passé deux camions de front. Le groupa marcha dans de la matière organique fondue, formant une espèce de pâte épaisse et visqueuse, proche de la boue, tandis que les parois étaient recouvertes de cette même matière, dégoulinant et des morceaux tombant parfois.
-On pourrait imaginer le colon de Malia après une gastro. Fit remarquer Sonia, alors que la lampe de son casque éclairait le plafond.
-Évite de nous faire vomir. Demanda Mathis qui enleva au mieux un morceau qui était tombé sur son casque. L'odeur est déjà limite, les filtres ne sont pas assez efficaces.
-Mon nez la déjà constaté. Fit remarquer Laura, alors qu'un morceau tomba sur elle. On dirait un mélange entre... de la viande avarier, griller, du poisson pourrie et celle d'une de tes chaussettes.
-Je vais gerber. Répondit Mathis, en réprimant un haut de cœur, le ton allant avec.
-La ferme ! Clamât Margot. En Hexagone, Sacha la tête, Mathis la queue, discutions minimale.
Derrière eux, l'entrée se fit de plus en plus loin, éclairés par les projecteurs. La matière spongieuse était de toute sorte de couleur, visqueuse à souhait, rendant leur avancé plutôt lente. Continuant dans l'espèce de mélasse, le groupe arriva après quelques minutes sur un étrange mur, organique, mais aussi minéral et curieusement métallique, ces deux derniers formant un étrange symbole symétrique.
-Ça doit être une sorte de génOOUUUAAAHH ! Commença Laura.
Brusquement, le mur s'ouvrir en forme d'iris, créant un appel d'air assez fort, happant le groupe, avant qu'il ne retombe à quelque mètre de leur position initiale, des morceaux volant avec eux. Ils se relevèrent rapidement, braquant leurs armes pour couvrir tout les angles, avant d'être choqué par l'endroit.
Perdus dans leur contemplation, elles s'avancèrent sans dire un mot. Impressionnées, surprise, bouche bée, irréaliste. Les mots ne manquaient pas, notamment glauque, étrange et inquiétant, pour décrire ce qu'ils ressentaient, mais surtout danger. L'aspect ne rappelait rien qu'on puisse qualifier d'humain ou de normale, rien qui puisse donner une impression de rassurant. Rapidement, le groupe se considéra en territoire hostile, chaque alcôve, chaque cocon ou conduit pouvant cacher une menace. Ils prirent le couloir, le plus dégagé et large, le seul qui inspirait relativement confiance. Haut et large, moins hostile d'apparence, intimidant et surtout long. En étant dedans, on pouvait voir qu'il y avait plusieurs sortes de conduit ou alcôve. Sur le mur une sorte de matière organique mauve noir, ayant une certaine transparence. Elles tombèrent sur un carrefour et prirent le chemin face à elles, les deux autres, montant pour l'un ou descendant pour l'autre, et surtout plus sombre et qui semblait rétrécir. Celui du milieux était toujours aussi dégagé et relativement clair.
En s'avançant, le groupe plaçait des balises à chaque intersection, généralement entre des conduits sombres. Certain conduit pouvait laisser passer qu'une personne ou bloqué avec une sorte de membrane organique, qui s'avéra être assez dure, solidifié, malgré leur apparence laissant penser qu'elles étaient molles. Le long couloir continua, perdant peu à peu ses couleurs, devenant plus sombre et plus bas, des trous plus nombreux et les même étrange alcôve. À force, elles débouchèrent sur une grande salle, haute de plusieurs mètres et vaste, gris-noir, à mi-chemin entre le minéral, le métallique et l'organique, plusieurs piliers, relativement imposante, ressemblant à la fusion de stalactites et stalagmites, d'aspect chaotique et torturé, certain ayant des trous près du plafond ou encore des cocons qui semblait pétrifiées placés de manière aléatoire, le sol de même aspect, mais sans trou.
Une ambiance sinistre, aucuns échos, pas un bruit, un silence de mort, des sensations d'oppression et de menace, rien ne témoignant une présence de forme de vie, leur capteur ne fonctionnant pas, l'air respirable, venant sûrement de l'extérieur, bien qu'elles disposaient de bouteille d'oxygène longue duré. Le groupe s'était arrêté à l'entrée de la salle, et trouvèrent plusieurs autres entré, à peine perceptible, plus au moins identique à la leur. Mais la seule qui retint leur attention, fut celle en face d'elles, à une trentaine de mètre visiblement. Grande, magistrale, encadrée par des piliers faits visiblement d'or et d'argent, sertie même d'émeraude pour les plus connaisseur, du moins selon leur déduction, habilement construit, formant à la base, comme sortant du sol, plusieurs serpents s’entrelaçant, avant de former deux lignes. Plutôt une paire de colonnes, argenté et dorée, s'enroulant entre eux jusqu'à encadrer l'entrée, gravée de symbole inconnu.
-Merde... c'est quoi cet endroit !? Lâcha, Adriana, ses paroles se répercutèrent en échos dans la salle. Chef, on devrait faire demi-tour, j'aime pas ça, ça pue le danger.
-Ça tombe mal, mon nez est bouché. Répliqua la chef d'un ton cinglant. On est là pour explorer alors on continue, on doit aller plus loin ! On n'est pas des bouseux de la simple infanterie, on est l'élite, le danger, c'est nous !
-Sans vouloir vous offenser chef, mais je suis du même avis. Souligna Mathis.
-Ne me dis pas que tu n'as pas de couille pour aller plus loin, t'es le seul à en avoir une vraie paire en ce moment. Lança Laura,
-La ferme ! Intima Margot. Sacha, Mathis et Adriana, allez contre l'entrée avec les piliers dorée, on vous couvre, ensuite vous nous couvrirez quand on viendra. Et oubliez les espèces de cocons, on a rien pour une analyse, on en embarquera un en revenant.
Opinant du chef, le trio s’exécuta, se plaquant contre le pilier le plus proche, analysant ce qu'il y avait après, puis avancèrent sur un autre, ainsi de suite, restant à la vue de leur camarade, Sacha en tête, Adriana la suivant de près, regardant tout autour d'eux, braquant son fusil à pompe sur les entrées les plus proches et Laura, fit de même, jusqu'à finir de par et d'autre de l'entrée. Adriana regarda l'intérieur, pouvant voir une sorte de dallage, fait avec des plaque en hexagone, violette à 1er vue, les murs lises et droit, peut être minérale ou métallique ou même organique dans les ton orangé, le doute étant permis vue l'endroit. Sacha fit signe au reste, qui les rejoignit sous la couverture de Mathis, qui balaya la salle de son regard. Sans stopper, Margot et les deux autres s’engouffrèrent, suivit du reste, Mathis restant encore un peu, s'assurant que rien ne leur sauteraient dessus. En face, une de leur balise lumineuse, éclairant d'une lumière bleu le mur et le sol d'où il venait, les câbles traînant sur le sol, avant de les suivre.
L'endroit était plus rassurant, en apparence, plus ordonner, rappelant une base militaire dans son organisation. Elle progressait dans un couloir en hexagone, haut de trois mètres et tout aussi large. Croisant parfois un carrefour, mais prenant toujours tout droit, le couloir le plus gros, permettant une meilleure liberté de mouvement. Après quelques minutes, Laura qui fermait la marche, se retourna brusquement, pointant son arme. Pas un mot, rien, tous firent de même, écoutant le silence oppressant des lieux. Fausse alerte ou non, le groupe rebroussa chemin, mais rien, avant de reprendre la route, malgré les protestations de Mathis et de Laura, leur chef restant sourd à leur demande, poussée par une volonté de fer d'aller plus loin.
Ce fut après d'interminables minutes, de croisement, monté et descende, qu'elles débarquèrent dans une nouvelle salle. Un énorme cristal brun, au centre, brisé de toute part, une forme étrange à l'intérieur. Une pièce octogonale immense, jaune or, avec des teints orangers, plusieurs conduit identiques que celui qu'elles venaient de prendre, à la base de chaque face. Mais sur les murs et sur le plafond, des structures rappelant des alvéoles, entourant un autre conduit pour le plafond, cylindrique celui-ci et formant une sorte de cône arrondie et ouvert au bout. Le groupe s'avança vers le cristal, surélevé, comme sur une estrade. En se rapprochant du cristal, la forme se fit plus précise, bien que déformé par les fêlures et fissures multiples sur la surface.
-On dirait... un homme ! Souffla Sonia.
-Non, un extraTekworldien, il est clairement pas humain, si ce n'est pas une armure qu'on voit. Corrigea Laura.
-Putain de... Commença Sacha.
À peine que Laura avait finit sa phrase, les fêlures et les fissures se propagèrent, gagnant tout le cristal. Le groupe recula aussi rapidement que possible, alors que des morceaux tombaient et que des éclats se formaient à chaque nouvelle fissure.
-À TERRE ! Hurla Margot.
Le groupe se mit à terre, s'attendant à ce que tout vole en éclat, mais la chrysalide s'effondra comme une pièce monté de verre à vin, dans une cacophonie non pas de verre brisé, mais plus proche du gravier. Quand le silence revint, Margot leva la tête, avant de se relever, suivit du reste, contemplant la créature qui était sortie de sa prison de cristal.
Grand, devant facilement dépasser les deux mètres, imposant, un poids qu'on pouvait facilement penser dans les cent-cinquante kilos. Mais le plus marquant fut surtout son aspect, inquiétant, menaçant, rien d'humain, malgré son apparence humanoïde, ce qui semblait être une armure, ressemblait plus à son corps, un exosquelette naturel, comme pour les insectes et son visage, trois yeux dont un plus gros au centre, juste en dessous un visage aussi étrange que captivant, difficile à déterminer à quoi il ressemble le plus. L'alien était debout, serrant et desserrant les mains, les regardant, comme si ce fut des années qu'il était enfermé et qu'il était engourdi, réapprenant à ses muscles les mouvements. Puis lentement, il remonta la tête vers les humains, son attitude laissant paraître qu'il était n'était pas surprit, du moins d'une interprétation humaine.
Margot baissa son arme et le mit en bandoulière, avant de lever les mains, comme pour signifier qu'elle ne représentait aucun danger. L'alien penchant la tête, comme s'il ne comprenait pas, avant de se rapprocher. Margot resta de marbre, mais les autres reculèrent, levant leurs armes, avant de le baisser, mais pas trop, sous un signe de leur chef. Des craquements se firent entendre, alors que l'alien se mit au niveau de Margot, la toisant de son œil frontal les deux autres fixant les autres membres. En levant les yeux, Adriana put identifier l'origine des bruits, des alvéoles et des morceaux, visiblement d'une paroi minérale, tombèrent, aussi bien du plafond que des murs, avant qu'elle ne sente ses entrailles se remplir de plomb et que son cœur cherche à fracasser ses côtes et que des sueurs froides ne coulent dans son dos en apercevant les horribles créatures qui en sortir, monstrueux homme-guêpe, leur apparence cauchemardesque. Descendant en sautant, accroché le long des murs, quelques-uns restèrent, alors que d'autre partaient dans les conduits ou volaient, provoquant un bourdonnement abominable, sortant par le conduit dans le plafond.
-Putaindebordeldemerdedesaintemèrededieu... Enchaîna Laura, si vite qu'elle se mordit la langue et réprima un crie de douleur..
Le groupe se resserra, toute arme dehors, certaine prêtes à lancer des grenades, alors que Margot faisait preuve aussi bien d'un courage, que d'un calme légendaire, voir divin ou d'une folie sans nom. Elle retira son casque et le posa doucement sur le sol, avant de se désigner.
-Margot, amie, pas danger.
-Bordel chef ! C'est pas un putain d'attardé mental ! Cria Laura. C'est un alien ! Vous venez sans doute d'insulter sa mère ! Remettez votre casque !
L'alien ne fit rien, détaillant le visage de Margot avant de se pencher vers elle, qui recula instinctivement d'un pas, baissant légèrement sa main vers son holster. L'alien resta ainsi quelques minutes avant de se relever. Brusquement et violemment, une voix retentit dans leur tête, arrachant quelque grognement, mettant aussi genou à terre.
*Je suis Arnec'glki'srtkkx, le Pacificateur, Cérebrate des Xénos, serviteur et fils de l'Overmind. Je vous attendez. Soyez heureuses êtres ignorants, nous vous apportons une vie libre de tout malheur, au service du Maître esprit de la Ruche. Soyez plus réfléchit que vos congénères.*
-Putain ! Co...comment il fait ?! Lâcha Sonia.
-Q... qu'avez-vous fait à nos camarades ? Demanda Margot, en remettant son casque et saisissant son fusil, reculant vivement.
*A mon grand regret, vous êtes les seules à êtres parvenus jusqu'à moi. Mes frères et mes sœurs, ne se sont pas amusé depuis longtemps et son bien plus sauvage que moi. Le simple fait que vos... camarades se soit aventurés sur leur territoire, fut une raison pour se déchaîner. Croyez bien que je le déplore. Mais laissez moi vous montrer ce que je vous apporte, que vous compreniez nos intentions.*
À ses mots, leurs esprits furent submergés par des visions d'horreurs, issus des pires folies perverses et dérangé de l'esprit humain. Le groupe survolant des champs de forêt de tentacules, des cités couverte de matière organique, prenant des formes obscènes, et surtout, des colonies humaines, où les femmes se faisait violé par milliers à par des milliers de monstres, les hommes transformé en mutant, violant femme et monstre, à travers toute la planète. Des... fermes humaines, des rivières de fluides, des odeurs et bruits inimaginable jusqu'alors leur parvenant à leur oreilles. Puis elles finirent
Le groupe était en sueur, à terre, tremblant d'effroi, seule leur entraînement et un miracle les empêchèrent de céder à la panique ou grâce à une aide mystique de l'être, mais ça ne les empêcha pas de vomir, certains retirant leur casque trop tard, leur esprit violé et tourmenter. Adriana jeta le sien, vomit et regarda l'alien, cherchant à se relever pour le prendre en joue, ainsi que les autres.
*J'avais espérer une meilleurs interprétation de votre part. Vous vous méprenez sur mes intentions, je ne cherche que*
BLAM
-ON DÉGAGE ! Beugla Margot.
Elle s'était relevée la première et avait fait feu sur ce monstre. Ce dernier accusa le coup en pleine tête. Comme une onde et comme un seule être, l'ensemble des hommes-guêpes, se tournèrent vers elles, dardant leur dard vers elles. Toute lancèrent des grenades incendiaires, repoussant les hommes guêpes. Ils activèrent le moteur de leur ceinture de survie, ramenant le câble, mais ne remplir pas leur objectif, sanctionné. Leurs armures les protégèrent de la déflagration des grenades, mais les jetas à terre et noyant l'endroit de flamme, alors que les moteurs, finirent de tirer sur le câble, sectionner, fondue. Arnec'glki'srtkkx leur faisaient face, aucun dégât apparent sur lui. Il se laissa tomber en arrière, mais le sol forma en quelque instant un trône, où il s'installa, posant sa tête sur bas, s'accoudant sur le bras du trône.
*Inutile de parler plus longtemps, votre peuple ne peut comprendre. Fuyez et essayez de survivre. Avertissez votre monde de la vénus des Xénos ! Votre planète est désormais à nous !*
-COURREBLLEEUARRG ! Crachat Margot en se relevant, avant d'être soulevé.
-PUTAIN NON ! Hurla Sophia.
Margot venait d'être transpercée de par en part, malgré son armure, par un homme guêpe. Néanmoins, elle put de sa position, d'un sursaut de sa volonté, vider un chargeur sur Arnec'glki'srtkkx, qui ne fut pas plus affecté que cela. Elle vomit son sang et fut jetée à terre, voyant les autres s'enfuir en repoussant les quelques créatures qui venait à leur encontre, la majorité s’échappant par le conduit au plafond. La dernière chose qu'elle put voir, fut le visage de sa femme.
Sacha était en tête, grognant et sifflant des insultes, faisant cracher l'enfer depuis son inferno, alors que des aliens jaillissaient des divers conduits, reculant sous les flammes, ne faisant même pas attention à leur apparence, Adriana tirant par-dessus son épaule, le reste tirant dans les conduits ou jetant une grenade dedans. Des balises étaient encore présentes, les ramenant dans la salle à l'aspect torturé. Mais les cocons avaient disparu, et des troues à la base et au sommet des piliers, de nouvelles créatures en sortirent, rappelant des araignées et les mêmes bestioles parcourant leur corps et sortant des alcôves, énorme et d'aspect inquiétant.
Mathis et Sacha noyèrent la zone sous leur barrage de flamme et de balle, s'ouvrant la voie, tenant en respect les créatures, soutenues par Adriana et Laura, qui usa de l'arme électrique de son fusil, mettant à terre un des hommes araignées. Mais Sophia, complètement paniqué, brisa leur formation pour rejoindre la sortie, s'engouffrant dans leur voie qui fut dégager, mais elle se fit happer par un des hommes araignée sortant du sol, disparaissant dans un trou dans le sol, ses cries résonant avec force, alors que le groupe horrifié passa devant, ne pouvant rien faire.
Le groupe put rejoindre le gigantesque couloir, talonné de près par les monstres, ralentit par les dernières grenades et les flammes, groupe qui ne prit même pas la peine de se demander pourquoi leur balise était encore présente, regardant avec frayeur, les murs qui n'avaient plus leur couverture transparente, mettant à nue les multiples conduits. De l'une d'elle, une masse énorme en sortie pile quand ils passaient devant, abattant son bras, qui écrasa Laura et envoya valser les trois autres sous une onde de choc, plus en avant. En se relevant, le trio put voir une immense créature, haute de 4 mètres, un homme scarabée visiblement, une de ses mains étranges, palpitante d'une énergie menaçante. Mais curieusement, les montres ne semblaient pas pressés de les tuer, laissant au trio, le temps de se relever et de repartir, les talonnant, mais pas trop, bien que les armures des soldats leur offraient une assistance motoriser, courant plus vite. Poursuivit par une foule de monstres qui ne se pressaient pas, le trio courait le diable au trousse, pleurant et rageant, sachant pertinemment que les monstres auraient très bien pus les rattraper et les tuer. En vue de leur point d'arriver, les plus rapides des aliens commencèrent à prendre de la vitesse, s’apprêtant à attraper les soldats, mais un déluge de balle et de flammes les ralentirent.
-Sacha ! Laisse-moi ton arme et barrez vous ! Hurla Mathis. Je vais les retenir !
-Mais... c'est de la folie, tire toi une balle plutôt ! Répliqua telle.
-J'y compte bien ! Barrez-vous, vous devez survivre pour informer l'état-major !
D'un mouvement rageur, il s'empare du lance-flamme et entreprit de faire barrage, même si le couloir était large, ses armes, suffisaient pour tout recouvrir, même si pas assez puissant, il ralentissait l'ennemie, assez pour que Sacha et Adriana puisse s'échapper, qui n'hésitèrent pas, son choix était fais. Il hurla sa rage, sa peine, vidant ses armes. Il gagna de précieuse seconde, où les monstres se focalisèrent sur cette homme, pas du tout inquiet que les deux autres s'échappe, dictés par leur maître et sachant ce qu'il y avait dehors. Mathis n’eut aucun regret, sauf celui de ne pas s'être confessé plus tôt à celle qu'il aimait et s’apprêtant à la rejoindre. Ces dernières pensées furent pour elle, alors que les monstres l'engloutirent sous le nombre, mourant sans le savoir, en vain.
Perdre un camarade faisait partie du métier, ils en avaient connue des pertes, des sacrifices, mais dans ce contexte, Adriana et Sacha pleuraient à chaude l'arme, alors que le bruit de la sulfateuse se tut, passant entre les portes ouvertes, mais la matière organique, autre fois à moitié fondue, était désormais dure et uniforme, et sans doute rugueuse. Elles traversèrent le conduit rapidement, débouchant sur l'extérieur, et sur une scène d’apocalypse. Des hurlements, de femmes, d'homme ou de monstres, des flammes, des explosions, des bruits d'armes et des monstres partout de toute sorte, poursuivant des femmes, affrontant des unités d'assaut, des chars ou des véhicules de combats, sans doute arrivés quelque temps après leur départ.
-S.. suit moi ! Clamât Adriana. On doit trouver une jeep !
Dans le ciel, des créatures plongeaient au sol, attrapant parfois une soldate, l'amenant à la météorite ou bien la jetant parmi les monstres aux sols, ou la déchiquetant avec d'autre camarade. Adriana arma son fusil à pompe, Sacha attrapa son arme de poing et elles foncèrent dans la bataille, tirant sur les monstres qui leur fonçaient dessus, les balles explosifs réussissant à percer leur carapace, alors que des femmes libellules leur tirèrent dessus. Au loin, d'immense monstres ravageaient tout sur leur passage, broyant de leur pattes ou de leur mâchoire un véhicule. L'un d'eux explosa d’ailleurs leur gargouille.
La bataille faisait office de massacre à sens unique, la masse des aliens prenait de l’ampleur, engloutissant les combattantes sous le nombres, par les airs, le sol ou sortant de l'astéroïde, de toute sorte et de toute forme. Celle qui fuyait était rattrapée par des unités volantes ou souterraine, que ce soit en véhicule ou à pieds. Bataille intense mais surtout carnage violent, le sol tremblant sous le pas et le poids des monstres, l'air saturée de crépitement des armes, des explosions, des cri et hurlement. Adriana et son amour s'étaient frayés un chemin, abattant des monstres, récupérant des armes, les usant, et reprenant d'autre, rejoignant un groupe de quatre soldates, qui se dirigeait vers un parc de véhicule.
Elles ne croisèrent personne, alors que leur parvenait les clameurs de combats, de machine d'excavation convertit en véhicule de combat par désespoir, des hurlements, des coups de feu... Mais elles ne croisèrent que des morts, et peu d'alien, sans doute plus loin dans le camps. Alors qu'elles arrivaient en périphérie de la base, voyant à travers les bâtiments dépliable en ruine, matériel renverser, cadavres divers, plusieurs jeep rover, dont une couverte de sang, porte arraché et la carlingue bien amochée et d'autre dans un état semblable ou pire. Adriana et Sacha prirent celle couverte de sang, la plus proche, la première prenant les commandes, arrachant une main restée accrocher au volant et il y avait les clés, comme toujours !
Brusquement, des homme-guêpes surgirent du ciel, s'abattant sur les quatre autres, avant de chercher à attraper le couple, alors que les quatre femmes furent amenées vers l'astéroïde. Adriana parvint à démarrer et à se dégager, pieds au plancher, écrasant et broyant sous ses roues un homme-guêpe, s'échappant des griffes des monstres. Adriana s'éloigna rapidement, fonçant droit devant elle, le bruit du combat s'estompa rapidement. Elle fonça sans rien dire pendant 2 minutes, s'enfuir étant sa priorité, tout son être focus sur le chemin devant elle, le noir que les phares perçaient difficilement.
-Contact l'état-major il faut... Commença Adriana en tournant sa tête, mais ses mots moururent entre ses lèvres.
Le siège passager était vide.
-SACHA !!!!!!!
Adriana freina brutalement, et entreprit de faire un dérapage en même temps, manquant de faire un tonneau. Mais elle s’arrêta sur place en voyant que toutes les lumières avaient disparues. Le noir complet, malgré quelque flamme, la lune cachée par l'astéroïde. Adriana se perdit dans sa macabre contemplation, perdant toute notion de fuite, un calme mortel et effrayant régnant sur les ténèbres. Un vrombissement se fit entendre, semblable au vol d'une guêpe, puis en une fraction de seconde, un homme-guêpe percuta Adriana, la plaquant sur le siège passager. L'alien se coucha sur elle, la plaquant fermement, plongeant son regard dans celui d'Adriana, plantant un dard dans sa hanche, mais pas assez pour être mortel. Un moment se passa, sans qu'Adriana ne lutte, ayant perdu tout volonté.
*Pars*
Ces mots résonnèrent avec puissance dans l'esprit d'Adriana, s'imposant comme un ordre issus de son esprit lui dictant de fuir au plus vite, primant sur le besoin d'aller chercher Sacha. L'homme guêpe relâcha Adriana, avant de partir, se désintéressant d'elle, repartant dans l'obscurité. Tremblante et livide, elle entreprit de se rasseoir, avant de repartir, reprenant la route. Tout de suite après, la radio se mit à crépiter. En faite elle crépitait depuis longtemps, mais Adriana ne l'avait pas remarqué :
-..elqu'un me reçoit ? Répondez ! Ici Sigma Optima ! Es que quelqu'un me reçoit ?!
-Ici le major Adriana Slanvhas, matricule A.S.-117 des forces spéciales. Dit elle en attrapant la radio. Je suis la seule survivant de la base avancé sur le site de crash, nous sommes entré en contact avec une forme de vie extraTekworlde hostile, répondant au nom de Xénos.
Elle laissa un vide d'une seconde avant de rajouter, sur un ton froid et dure.
-Nous sommes en guerre.
Chapitre 2 : Guerre pour Tekworld
Centre de commandement Sigma Optima :3 heure après le premier contact.
-Mouvement repéré côté nord-ouest, drones 46, 52 et 45.
-Perte des drones 14 à 26.
-Augmentation de l'activité sismique, des excroissances de la météorite commence à faire leur apparition.
-Combien de temps avant que l'armée ne soit déployer entièrement ?
-Perte des drones 43 à 55.
-52 heures ma générale ! Nous avons que l'armée de l'air pour le moment !
-Préparer des bombardements au phosphore blanc et classique, ainsi que le largage des unités de drone à déploiement rapide.
-Parez dans 1 heure.
-Des capteurs indiquent des émissions chimiques à travers les excroissances.
-Qu'elle est la ville-là plus proche ?
-Aurich, l'évacuation est en cour depuis le séisme.
-Déployez les sentinelles d'urgence, envoyer des transporteurs lourds. Où en est le secours de la rescapée ?
-Nous l'avons localisé, elle va en direction de la base militaire Akia, elle ne répond plus, interception prévue dans 30 minutes.
-Je vous en donne 15 !
-MOUVEMENT ! MOUVEMENT MASSIF DE... DE TOUTE PART !
-Affichez le !
Un écran géant apparu au milieu de la salle, dévoilant la vision thermique d'un drone en haute altitude. Le météore était presque noyé dans un flot blanc, formant une pointe, en direction de Aurich.
-Combien ?
-Proche d'une centaine de milliers. Le nombre croit sans cesses.
-1/5 de la flotte en position ! La générale en chef de l'armée de l'air envoie tous ses appareils disponibles. Ma générale... ils ne seront jamais là à temps et seront en sous effectif.
La générale laissa échapper un juron. Elle se laissa tomber sur sa chaise, avant de se pincer l’arrête du nez. Elle se releva rapidement après un profond soupir.
-Bien. Mesdames, ceci est une guerre totale, soyez prête à tout les sacrifices possibles. Nous sommes le seul rempart entre eux et Tekworld.
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-Major Adriana Slanvhas. Tonna la Générale d'une voix forte, se voulant confiante et voulant couvrir le tremblement de sa voix. Je suis ravie de vous savoir vivante.Elle fixa Adriana. On venait tout juste de la ramener, et de la sortir de cet enfer il y'a 1 heure. Elle était la seule survivante et son histoire venait déjà de faire le tour de la base. LA survivante. Il faudra sûrement que quelque heure pour que les journaux soit au courant. Le sénat avait été très claire, mais cela lui faisait de la peine. Adriana paraissait déconnectée de la réalité, atone, sans vie, elle sortait de l'enfer et la générale devait lui soutirer un maximum d'information.
-Adriana. Je ne peux imaginer ce que vous avez vécu, et je m'engage personnellement à ce que vous soyez traité en héroïne pour vous éviter d'y retourner. Mais... je dois savoir ce que vous...
-Ils viennent conquérir le monde. Leur seule but est de nous asservir et de nous traiter comme du bétail. Nous sommes entré en contact avec Arnec, qui est un de leur chef. Ils semblent avoir un esprit de ruche, il nous à parlé de l'Overmind, qui serait leur chef suprême. L'Astéroïde est une véritable fourmilière, organique, métallique et minérale. Impossible de faire une topographie des lieux.
-Bien, c'est plus qu'il nous en faut. Coupa la Générale. Vous...
-Ils sortaient de partout. Continua Adriana, sa voix devenant fébrile.
-Adriana...
-Ils ont eu Margot, Laura et Sonia ont suivit. Mathis c'est sacrifié pour nous. Poursuivit Adriana prit sa tête entre ses mains, sa voix tremblante et encore plus fébrile, se mettant à trembler.
-Arrêtez ! C'est un ordre ! Se hasarda la Générale, ne savant pas comment réagit.
-SACHA !!!! RRAAAAAAAAAAAHHH !!!!!
Adriana sauta de sa chaise comme une furie, sautant sur une des soldates qui l'avait récupérer. Elle la mit à terre, déboîta son épaule et s'empara de son arme de poing. Mais la Générale la plaqua, lui faisant sauter l'arme des mains.
-MAÎTRISEZ LA ! Beugla la générale.
3 gardes lui sautèrent dessus et parvinrent à la maîtrise après une intense lutte. Adriana fut maîtrisé et on lui passa des menottes dans son dos. Une soldate plutôt massive resta sur elle pour éviter qu'elle ne s'agite trop. Les larmes et les cries de rage et détresse de Adriana était déchirant.
-Amenez là dans une cellule, placez une infirmière et 4 gardes à côté d'elle pour son propre bien. Tonna misérablement la générale. Qu'elle y reste jusqu'à ce qu'elle soit calmée. Je l'amènerais moi même à Uatis et à des services plus compétent. Ordonna t-elle. J'ai peur qu'elle ne se remette jamais. Lâcha t-elle plus pour elle même.
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La nouvelle d'une survivante du site du crash de la météorite, n’atteignit même pas le grand public, restant une rumeur, une légende dans l'armée. Adriana fut conduit à Uatis, dans une camisole de force et au lieu de voir toutes les pontes de l'armée et des sénatrices, finis dans un hôpital militaire, sous traitement et surveillance, dans l'espoir de la ramener à un état plus stable.La ville Aurich ne put être sauvée, bien que la majorité des habitants furent évacués. La maigre défense représentée par les sentinelles, les forces d'autodéfense et l'aviation présente furent engloutit en quelques heures par une vaque de monstre. L'aviation, malgré toute sa puissance, ne put repousser aucun assaut, et les camps militaires dans le même secteur, n'étaient pas adaptés à ce genre de menace et leur arsenal pas assez puissant, tomba aux mains de l'ennemie, bien que certaine se firent sauter. L'armée réussit à s'établir entièrement durant les trois jours qui suivirent, contrant les vagues au prix de lourde pertes, mais parvenant à ralentir l'avancer implacable des Xénos, rallongeant les massacres de quelques jours, à plusieurs semaines et ensuite à plusieurs mois.
Chapitre : L'enfer
1 mois après la chute de la météorite.Hôpital psychiatrique militaire de GERMONIX, Bureau de la Directrice.
-Madame Von Hertziel ! Hurla la directrice. Malgré le respect que je vous dois, je refuse de...
-J'ai l'accord du Sénat Julie. Et vous êtes une de mes employez. Je me moque de votre refus. Je le ferais c'est tout.
-La générale...
-Et morte il y a 2 semaines lors de la chute de la Base Sierra 5. Peut importe votre opinion ou ses directives, seules les miennes prévaut. Vous ne réalisez pas à qu'elle point nous somme dans une situation critique. Tout les moyens sont bon.
-ON PARLE D'UNE FEMME ! PAS D'UN BOUT DE VIANDE ! Tonna Julie en se relevant d'un bond. Je refuse qu'une de mes patientes devienne le cobaye de vos expérimentations contre son grès !
-Elles ne sont plus vos patientes. Répondit Natacha en se relevant. Vous êtes viré.
Natacha quitta la pièce, tandis qu'un pot de stylo heurta la porte quand elle la referma, suivit de la vocifération de plusieurs jurons.
-Vous savez quoi faire. Dit Natacha en s'adressant à deux femmes qui l'attendait.
-Oui.
-Bien.
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Quelque heure plus tard.Salle d'observation, patiente n°123, Adriana Slanvhas.
Adriana se tenait au centre d'une pièce, solidement attaché à une siège, une camisole de force et un bâillon en bouche. Elle était dans une salle matelassé, au couleur de la campagne, un haut parleur diffusant une ambiance associée. Le seule moyen établie pour calmer ses crises et la maintenir calme, lui rappelant son enfance dans les champs de vigne de sa famille, lui rappelant une partie de son identité. Elle était brisée, malgré son environnement. Ce dernier mois, son esprit avait été le siège de tourment. Torturé de vision apocalyptique, ressassant sans cesse les horreurs que leur avait imposé ce monstre, tout en revivant la perte de ses camarades et de son amour. Son cerveau était imprégné de ces visions, et d'autre plus cauchemardesque.
Des l'instant qu'elle fermait les yeux, elle se revoyait dans ces fermes humaine, remontant les allées organique aux fresques innommables, admirant les champs de tentacule du haut d'une tour vivante, écoutant le chant des femmes violés, que lui portaient les vents de phéromones, admirant le vol de créature obscènes. Ou bien elle se revoyait courir dans les couloirs de cette astéroïde, revoyant ces camarades disparaître, puis Sacha. A chaque fois, elle disparaissait au détour d'un couloir, en montant dans la jeep, ou tiré dans les ténèbres en criant son nom.
Devant elle, une porte s'ouvrit brusquement. Cette brusque anomalie, lui causa une crise de panique et s'agita, enfin elle essaya. Une femme se présenta à elle.
-Bonjour Adriana. Je suis Natacha Von Hertziel, j'aimerais dire que tout ce passera bien, mais je suis trop pragmatique pour ça. Nous avons découvert plusieurs chose sur toi et je ne te cache pas que, pour le bien de notre pays et de notre survie, il va falloir souffrir. Annonça la nouvelle venue en se rapprochant d'elle comme un prédateur, mettant des gants en latex alors que des infirmières faisaient entré des machines.
Adriana aurait donner son âme pour crier.
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6 mois plus tard.Hôpital psychiatrique de GERMONIX.
-La patiente n°125 ? Demanda la docteure.
-Oui. Répondit la directrice Sophie, poussant le dossier sur son bureau. Madame Von Hertziel la veux dans le parloir X dans 3h. Elle veut s'entretenir avec elle.
-Pourquoi donc ? Elle est stable depuis 2 semaines, je croyais qu'elle avait tout stopper il y a un 1 mois !
-Je l'ignore, elle a sûrement une idée derrière la tête et une bonne raison de le faire.
Adriana était dans une camisole de force, le teint livide, maigre, fragile, atone. Il y a 1 mois, elle était encore attaché de force à un siège ou lit, dans un coma artificielle pour qu'elle dorme normalement, nourrie par intraveineuse et subissait prise de sang, injection et auscultation diverse. Mais depuis 1 mois, elle avait finit par se forger une nouvelle volonté, et avec un effort inhumain, à ré-imaginer les choses, mais surtout à se remémorer ses souvenirs. Elle réapprenait qui elle était. Son esprit avait été brisé, mais elle parvenait à se rétablir, recollant les morceaux. Ce long travail occuper son temps, la stabilisant dans un état atone, conscient mais agissant passivement. Ce qui lui avait permit de quitter une partie de ces entraves, à dormir quelque heure d'un sommeil véritable de temps à temps et surtout, à parler de manière semi-conscience. Cela dit, elle n'était pas totalement consciente de son environnement, aussi elle se laissa guider, sans le réaliser, par le personnelle soignant.
-Adriana, vous êtes avec nous ? Demanda la docteure.
-Oui... oui...
-Bien ! C'est très bien ! La complimenta sincèrement la docteure. J'ai quelqu'un qui souhaite te parler, tu veux bien ?
Ce simple fait, eu l'effet d'une bombe. Non pas négatif, mais bien positif. Son esprit extirpa de sa mémoire, des souvenirs de sa famille, une explosion de sentiment divers. Elle reprit des couleurs, et son regard s'éveilla. Elle remarqua ainsi qu'elle était à une table, sa camisole quelque peu dé-serrée la docteure à ses côtés, sa surveillante attitrée et une femme inconnue à l'opposé de la table. Elle perdit ses couleurs, mais la lueur dans ses yeux resta intact. Son esprit carbura, chassant toute les souffrances et tourment. Quelque chose l'intriquait et son instinct, sans trop savoir comment l'interpréter, la mettait en garde. La femme était plutôt petite, l'air mauvais, parcourant son dossier.
-Bien. Veuillez sortir. Dit t-elle d'un ton sec et autoritaire, en posant le dossier sur la table.
Les deux autres s’exécutèrent, après quelque moment d'hésitation. La femme disséqua du regard Adriana quelque instant, avant de prendre la parole. Bizarrement, Adriana se sentait réveiller, actif.
-Vous êtes une anomalie. Annonça Natacha.
-Par... pardon ?
-Votre métabolisme, votre cerveau. Grâce à vous j'ai fais quelque progrès dans la lutte virale contre les xénos. Pendant 6 mois vous portiez des germes de virus et maladie xénos.
La nouvelle glaça Adriana, qui ne sut comment réagir.
-Mais ils étaient affaiblie lors de leur transmission. Sans doute la traverser du vide spatial y a contribuer, le temps de gestation et l'absence d'hôte à contaminé à émoussé leur capacité. Assez pour que votre corps s'y adapte ! Vous avez développée des anti corps, et votre métabolisme à muté pour résister. Je suis intervenue à temps il y a 6 mois quand on a découvert votre cas, car votre corps a commencé à perdre la partie et menaçait de devenir une bombe virale il y a 3 mois. Non content de vous avoir sauver et soigné, j'ai pus développer des vaccins et des anti-corps. Vous avez contribuer au combat malgré votre état. N'est ce pas merveilleux ?
Adriana voulut lui sauter dessus, mais remarqua qu'elle était attaché à la chaise, elle même solidement ancré dans le sol. Elle avait des flashs, des souvenirs d'opération, des instruments, des infirmières.
-Vous m'avez torturée !
-Je dirais plutôt une auscultation lourde et invasive sur du long terme. Et vous n'êtes pas au bout de vos peines.
-Espèce de salope !
Adriana tenta encore de sauter de sa chaise.
-Vous devriez me remercier.
-Comment ça ?
-Depuis combien de temps vous n'avez pas parlé ainsi, l'esprit clair, débordante d'énergie ?
Adriana cessa de bouger, bouche bée. Depuis combien de temps elle ne s'était pas sentit aussi vivante ? Aussi humain ? Aussi... l'horreur la frappa, l’angoisse la saisit, la panique fit trembler sa voix.
-Mirabelle...
En regardant le visage de Natacha, une nouvelle fois son monde s'écroula, car elle comprit.
-Je suis navré. Votre fille est morte lors de la chute de Aurich. Annonça Natacha d'une voix dénué de toute émotion.
Elle aurait voulue crier, pleurer, se frapper contre la table. Mais rien, elle... elle n'arrivait pas à ressentir. Seule la détresse était visage sur elle.
-Adriana. Si vous tenez actuellement c'est parce que je vous ais drogué et que depuis 1 mois j'essaye de vous soigner réellement. J'ai endormis certaine partie de votre cerveaux et de vos capacité d'émotion, mais cela ne tiendra que quelque heure, car j'ai besoin de discuter avec vous. Je ne pourrais pas vous guérir de vos traumatises, ce cérébrate à impacté directement votre cerveau et votre métabolisme, au point que vous êtes à peine qualifiable d'humaine. Je peux seulement vous aider à les dompter. Nous aurons beaucoup d'autre séance comme celle-ci. Je vous ferais subir plusieurs séance d'hypnose et injection de drogue pour vous aider à réprimer vos traumatismes. Vous devez lutter.
-Laissez moi mourir.
A peine que ça phrase venait de finir, que Natacha la gifla avec le dossier.
-Je me moque de votre avis. Je me moque de ce que vous pensez. Siffla Natacha. Vous devez y arriver. Vous êtes unique, votre métabolisme mute continuellement, vous pourriez devenir immunisé à toute les maladies et virus connues et celle des xénos ! Il m'est impossible de reproduire ce... ce miracle. Alors hors de question que je vous perde ! Pour la première fois de ma vie je parie sur la chance et le miracle. Pas question que j'échoue. Vous allez souffrir, mais vous deviendrez un être unique. L'humanité en dépend !
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En l'espace d'1 ans, Uatis mit au point une arme d'une puissance effroyable. La bombe atomique. Grâce à un habile stratagème, ont parvint à éliminer, non seulement des dizaines de milliers de Xénos, mais surtout, leur plus grand dirigeant, après des milliers de sacrifice. Mais ce fut un incident, car beaucoup trop de civil et de militaires avaient été prit dans le feu nucléaire. Cela marqua le début de la riposte et l’avènement de nouvelle unité de combat plus performante et puissance, les échecs purent être endigué, au point d'arriver à un statue-quo pendant un temps. Uatis, qui s'était placé aussitôt en gardienne de Tekworld devant cette menace, fit jouer ce rôle et ses relations afin de combler les pertes de plusieurs mines, de puits de pétrole et de ville industriel et agricole, évitant des crises de matière première, tout en continuant à faire fonctionner les usines d'armement et éviter la famine, ainsi que maintenir la confiance du peuple et endiguer la panique.Ainsi Uatis resta dans un rôle de défense, déployant ses troupes uniquement pour défendre ou repousser l'ennemie, bien qu'elle tenta plusieurs assauts, qui se soldèrent par de cuisants échecs, se contentant donc de prévoir les déplacements ennemis et à contenir les assauts. Elle remporta tout de même quelque victoire, empêchant à de multiples reprises la création de nid loin dans le territoire, et même ailleurs sur Tekworld, quelques-unes menant parfois à des confrontations avec des cerebrates.
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Chapitre 4 : Renaissance
1 ans et 6 mois plus tard.Hôpital psychiatrique de Germonix.
Natacha Von Hertziel marcha à grand pas, suivit de sa secrétaire. Elle avait un sourire ravie et mesquin, et d'une personne qui poussait un chariot. Elle se dirigea vers un chambre bien précise, la n°125. Une fois devant, elle ouvrit en grand, sans frapper. Devant elle, lui tournant le dos, occuper à faire des tractions d'une main, Adriana Slanvhas était en pleine forme, ne portant que son pantalon.
-Le grand jour est arrivé !
-Putain c'est pas trop tôt ! Lança Adriana en lâchant la barre, se réceptionnant sur ses jambes.
Elle se retourna. Elle avait retrouver sa forme physique et un esprit bouillonnant de rage.
-Tu es en retard.
-L'administration que veux tu ! Répliqua Natacha. Voici de nouveaux vêtements, papier, le certificat attestant que tu es apte à retourner à la vie civile et militaire.
-Et pour la suite ? Demanda Adriana en s'habillant.
-Nous commençons dans 1 semaine. Le sénat te veux en observation, pour être sur et l'armée cherche à te remplacer par une autre volontaire, mais ça se bouscule pas au portillon. Si tout n'était pas déjà réglé avec mes contacts, et tout ce que j'ai dépensée, on perdrait 1 ans avec leur idioties.
-Tssss. Ils me font perdre mon temps. Grogna Adriana en finissant de s'habiller.
-Le miens aussi. Tu sera logée dans les quartiers généraux de Uatis. Pour ton ancien logement, on à refusé que tu y retourne pour le moment.
-Quel honneur. Ricana Adriana en sortant de ce qui fut son foyer pendant 2 ans, sans un regard en arrière.
Natacha la suivit.
-Comme tu le souhaitais, il n'y aura aucun pot de départ et nous partons direct à ta nouvelle résidence. Seulement tu sera sous surveillance et restreint dans tes déplacements.
-AHAHAHAHAHAHAHAH ! Fit Adriana en se forçant à rire. Le paradis après 2 ans ici.
Adriana finis par sortir de l’hôpital, un ciel gris et nuageux l’accueillit pour son retour à la vie normale. Les fantômes du passé torturant son esprit, n'était plus que des ombres dans son dos, la grattant pour attirer son attention. Le trajet se fit sans problème, sans autre discussion. Adriana contempla la ville, les immeubles, les passants, les enseignes. La peur se sentait, la panique était visible et des stigmates d'émeutes étaient visible, et visiblement fermement et violemment réprimé. Une éternité semblait être passé depuis la chute du météore. Puis on arriva aux quartiers générales, et on passa une demi dizaine de point de contrôle, avant d'arriver enfin au parking réservé aux officiers.
-Je te laisse ici. Lui dit Natacha. Ah oui, toutes tes anciennes affaires militaires ont été réquisitionné. Par chance, ton cassier t'a été laissé, les forces spéciales on menacé de faire sauter un bâtiment si on le retirait. Elles en ont fait un monument aux morts.
Adriana ne dit rien et sortie de la voiture, tandis qu'une officier à l'air sévère vint l’accueillir d'un salut militaire, tandis que la voiture repartie. Adriana le lui rendit.
-On m'a prévenue de votre arrivé Major Adriana. Je suis la lieutenante Miranda, en charge de votre surveillance. Si vous voulez faire quoi que ce soit, vous devez d'abord passer par moi.
-Parfait. Je dois aller aux casernes des forces spéciales, et particulièrement celui de la compagnie Braveheart.
La lieutenant pinça ses lèvres, visiblement elle n'apprécia pas cette demande.
-Ces casernes sont réservé... Commença la Lieutenante avant de comprendre, faisant les gros yeux. Les rumeurs sont vraie...
-Les rumeurs ?
-Qu'il y avait une survivante du site de la météorite. La seule survivante de la compagnie Braveheart ! Je vous y conduit maintenant.
Elle saisit une radio.
-Garage, ici la Lieutenante Miranda au parking CdC 01, j'ai besoin d'un taxi, transport de VIP.
-Ici Garage, bien reçu, arrivé du transport dans 5min. Grésilla une voix dans la radio.
-Merci terminé. Répondit Miranda avant de ranger sa radio.
-Alors comme ça je suis une rumeur. Lâcha Adriana, la voix neutre.
-Ou... oui. Il n'y a jamais eu de confirmation, ni d'infirmation, c'était des bruits de couloirs, une histoire qu'on se raconte au mess. Répondit prestement la lieutenant, avec la même nervosité que si elle parlait à une générale.
Un silence gênant s'installa durant les minutes précédents l'arrivé de la voiture. Le voyage dura une poignet de minute, avant d'arriver devant un bâtiment austères, à l'apparence de bunker. La lieutenante la guida, l'amenant dans les vestiaires ou plusieurs femmes se changer, revenant de l'entraînement matinal avant le départ au mess et avant un nouveau déploiement. On la regarda, de manière interrogative, dubitative, hostile, curieuse, tandis que Miranda la guida vers le mur du fond. Une immense bannière drapé le mur en question et se tenait un unique cassier, une bougie allumé dessus et gravé à même le métal, le nom de tout les membres de la compagnie Braveheart précédente, celles mortes à l’astéroïde, celle de Adriana.
Sans un mot, elle ouvrit le cassier, se souvenant de son code, qui n'avait pas changer. Aucune affaire militaire, mais tout les effets personnelles non réclamé de ses amies et ami disparue, des photos de groupes, au rythme des années de services. Adriana prit la plus récente. Chaque visage lui sauta au siens, des souvenirs revenant, même de celle qu'elle connaissait le moins. Et puis surtout, Sacha. Aucune larme ne coula. Seulement une rage viscérale traversa son regard. Elle mit la photo dans sa poche et se retourna.
L'ensemble des femmes présente, lui faisaient face, lui faisaient le salue militaire, droite comme des I, le regard débordant de respect. Elle leur rendit, restant ainsi une longue minute avant de baiser le bras de repartir. Une haie d'honneur lui fut faite, d'aucun dirait ridicule, certaine à moitié nue ou à moitié habillé, mais personne ne pourrait remettre la sincérité et l'intensité de ce moment. Aucune parole ne fut échangé, toute comprenant facilement que Adriana ne voulait par parler et aucune ne savait quoi dire.
Elle rejoignit directement sa chambre attitré, mais déjà sur le chemin, tous savait qui elle était. L'ultime survivante du 1er contact, à avoir réussit à échapper à l’astéroïde. Elle insista pour prendre ses repas seule, dans sa chambre. Elle craignait d'aller au mess, trop habituer à la solitude et à ses démons.
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1 semaine plus tard.Laboratoire militaire de GERMONIX.
Adriana était au milieu d'une salle, endormis, sur une table d'opération, une batterie de machine diverse, plusieurs intraveineuse et un masque à oxygène. Natacha était à ses côtés, contrôlant plusieurs tablette, et une dizaine d'infirmières réglaient les appareils et s'occupaient d'enfoncer diverse aiguilles dans ses muscles et ses os. Natacha se tourna vers une baie vitré.
-Bonjour mesdames ! Nous voici à l'aube d'une révolution ! Devant vous se dresse l'avenir, la premier opération génétique, pour créer la super-soldate. Commenta Natacha. Jusqu'à maintenant, ce n'était qu'un projet fantasque, mais notre avancé technologique depuis l'arrivé des xénos et la lutte contre leur virus et maladie, nous avons passé un cap !
Elle se tourna et se rapprocha de Adriana.
-Nous allons modifier sa densité musculaire et osseuse, ainsi que la qualité de ses organes et gagnera en masse et en taille. Mais d'autre produit, directement dans le cerveaux, améliorons ses capacités cognitives, ses réflexes et ses capacités sensorielle. Décrivit Natacha. Selon nos prévision, elle sera plus forte qu'une dizaine de soldate d'élite réunit. Bien que les coûts semble important à première vue, ces produits sont établie, validé et certifier, leur production ne sera pas un gouffre financier et rentable, et constamment amélioré. Continua t-elle. Dans quelque instant nous allons commencé. L'opération durera plusieurs heures, nous injecterons de manière régulière et en petite dose les produits, afin que le corps s'habitue et évolue lentement, afin de ne pas provoquer de réaction néfaste.
Elle se tourna vers les infirmières et leur fit signe de tête. Toute les heures on injecta les produits, et on pouvait voir le corps se métamorphosé petit à petit, la peau se tendait, dessinant les muscles qui devenaient plus imposant. Ses membres s’agrandirent, son torse devint plus imposant, ses épaules s'élargirent, bientôt ses pieds dépassèrent de la table. Après 24h, alternant entre phase de sommeille et hurlement de douleur, la transformation était finis. Le résulta ? Une Adriana de 2m et 135 kilos, pour 1m75 et 85 kilos avant. Natacha était resté tout du long, sans se reposer. Elle reposa sa tablette sur une table, repris le micro et se tourna vers la baie vitré.
-Mesdame. Annonça Natacha. Le résulta est sous vos yeux. Nous avons créer la 1er super-soldate ! La première d'une longue série !
Chapitre 5 : Duel à mort
1ans plus tard.Voilà 3 ans que la guerre à commencé. 3 longue année. La frappe nucléaire à permit un répit et une contre attaque fulgurante. Assez pour reprendre du terrain et parvenir à contenir les assauts en des points précis. La mort du dirigeant des xénos avaient causé le troublé un certain temps, avant qu'un autre ne se montre et se fasse plus discret que son prédécesseur.
En suivant la tactique il y a deux ans, avec la frappe nucléaire, l'armée établie des villes forteresses. Des concentrations de population et principalement de soldates, afin de concentrer les forces Xénos, anticipant leur assaut et réduisant grandement les petites attaques éparses, difficile à anticiper et qui disperse les forces. Comme la ville Aurélia, une ville de loisir et plaisir, de plus de 1 500 000 habitant, réputé pour ses spectacles nocturnes, ses feux d'artifice et sa plage artificielle. Du moins avant l'attaque Xénos. La ville, en phase de transformation de ville forteresse était tombé à moitié au main de l'ennemie, principalement du au fait des défenses toutes jeunes, encore en phase d'installation. Mais l'attaque avait put être anticipé, les citoyens à l’abri dans des bunkers et l'ennemie était tomber sur un os.
Dernier née des usines d'armement, la Forteresse Mobile Spartan ! Une véritable base, lourdement défendu, ravitaillant directement les troupes aux sols, en plus de servir d’hôpital de campagne, de relais pour l'aviation, quartier générale et poste d'observation
Entré en fonction depuis 6 mois, malgré sa lenteur, la forteresse avait permit de fulgurante victoire, permettant la libération de 2 ville, le refoulement de deux vagues consécutives de xénos et la destruction de deux nids avancés, les plus grosse avancé de l'armée.
Sa pièce principale, surnommée Brise-Terre, est le plus puissant canon de l'arsenal de Uatis, un canon de 1700 tonne, long de 60m, tirant des obus de 800mm, pour un poids de pouvant aller jusqu'à 7 tonne selon le modèle, avec une porté effective de 600km, en grande partie grâce au tout nouveau système d'accélération magnétique. Conçus à l'origine comme arme de propagande et de terreur en 1 exemplaires, ainsi que pour percer les défenses des forteresses Auriennes en certaine occasion, sa puissance de feu se releva très utile pour percer les nids des Xénos ou de faire le ménage dans les vagues d'ennemie, surtout avec les nouvelles technologies. Une puissance de feu apocalyptiques, monté en 1er lieu sur la forteresse mobile SPARTAN, pour facilité son utilisation. Au départ sur un tank surdimensionné, limité en déplacement et encore plus lent, désormais bien plus mobile et avec des angles de tirs plus précis et optimal.
La ville avait donc tenue, et le combat prit une tournure capitale, du fait de la présence d'un annexien, qui avait mit à mal les défenses. L'idée de pouvoir en abattre un était une priorité, tandis que la priorité du annexien était d'abattre la forteresse mobile. Ce qui était l'occasion de déployer la dernière unité de combat.
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Pourfendant les airs, une Gargoyle, et une vingtaine de Wyvernes se dirigeaient vers la ville. Les avions progressaient en formation triangle, la Gargoyle à l'intérieur de ce dernier. Déjà à la limite de la ville, qu'on pouvait voir la bataille aérienne du centre-ville, des hélicoptères de combat et des chasseurs Storm, mener un combat violent contre des guêpes géante, de la taille d'une voiture, rapide et forte, capable de soulever des chars et de projeter ses dards, capables de transpercer l'acier, en plus d'émettre du poison, et d'être bien plus mobile et agile que les hélicoptères. -Ici W-Alpha à Zéphir-69, bandits en approchent, ils sont passés en force. On passe en formation d'attaque, aller au plus vite sur le QG. W-Alpha terminé.
-Bien reçu, bonne chance.
Les vingts wyvernes s'éloignèrent rapidement, allant à la rencontre des guêpes. La Gargoyle survola un pâté de maisons, sur lesquels était poster plusieurs systèmes de lances-missiles ou de mortiers, ainsi qu'un bataillon de Ravageur, suivit d'un Dédal MW, se dirigeant vers le front, puis une batterie de Mjolnir, mortier mobile, faisant aussi office de DCA. Au loin, près du front, on pouvait apercevoir des Dédals, mais aussi des Tremors, que plusieurs sphère bleu venant de la ville, tombèrent ici et là, emportant un véhicule, une structure ou tombant sans causer de dommage. Le véhicule de transport arriva enfin sur le QG, ou on pouvait constater avec horreur qu'il y avait un troue béant, sur le côté droit, du canon principale, emportant une partie du système de défense et une jambe présentant des dommages importants, des unités de mécanos en train de la réparer au mieux.
-Zéphir-69, rester en stand-by, on a besoin de vous pour transporter des blessés graves d'urgence.
-Bien reçu contrôle. Répondit la pilote avant de changer de canal. Allez les filles, on débarque.
-Ok, merci du transport.
-À votre service lieutenante-colonelle.
Les soldates de l'unité d'élite TCAL, Troupe de Choc d'Assaut Lourde, descendirent de la soute, transportant diverse caisse, les déposant sur le tarmac, tandis qu'un membre du personnel venait avec une voiture de transport.
-Préparez-vous pour un assaut dans les minutes qui suivent, je vais prendre connaissance de la situation et de nos ordres. Annonça la lieutenante.
-5 sur 5 chef. Répondirent les autres sur une même voix.
La lieutenante avança d'un pas énergétique, se dirigeant vers une des portes d’accès. La plate-forme trembla, un des canons auxiliaire faisant feu, visant une partie du front, sans doute un appuie tactique. Rapidement, la lieutenante arriva dans le centre de commandant, l'ascenseur l'amenant directement, et s'avança rapidement, ignorant les regards inquiets à son égard, à cause de son entré brusque, de son armure des plus intimidante et de ses 2m15. Elle retira son casque et s'annonça avec une voix forte et déterminée.
-Commandante Emma, Lieutenant-colonelle Adriana Slanvhas au rapport !
-Repos soldate. Répondit l’intéresser, sans se détourner d'une table de projection, déployant un hologramme de la ville en temps réel. Approchez.
-C'est... elle ? LA survivante ? Chuchota une opératrice à sa collègue.
-Ouais. Il paraît qu'elle a passer 2 ans dans un asile, elle est devenue complètement folle après qu'on la réc... enchaîna l'autre opératrice, mais sa voix mourus en croisant le regard de Adriana.
-Toute votre équipe est là ? Demanda la commandant.
-Mon unité est au complet. Répondit Adriana du tact au tact.
-Je vous croyez plus nombreuse. Coupa Emma. Ce fils de pute d'annexien à réduit un bataillon entier de Ravageur en charpie à lui seul ! On a failli perdre la ligne de front et le QG à son arrivée. C'est déjà un miracle qu'on est réussi à le repousser et que sa bestiole digère mal une trentaine de missiles lourds à charge-creuse ! Et on va me faire croire que 10 clampins un peu spéciale vont faire le travail ? Enchaîna la commandante en haussant le ton.
-Ces « clampins », valent bien plus qu'un bataillon de Ravageur. Rétorqua quelqu'un.
-Quoi ? Clamât Emma. De quoi es que vous vous mêlez madame Von Hertziel ?
L’intéressé, qui était sur une autre table affichant plusieurs séquences d'ADN, la vue d'un microscope, montrant visiblement un virus se développer, se retourna après avoir tout fermer. D'une stature moyenne, un visage visiblement jeune, mais avec une expression mature et malsaine, un regard perçant et qui n'inspire pas confiance. Natacha Von Hertziel, scientifique de renom, autant pour ses capacités, que son côté sombre. Vue comme une des génies du siècle, elle avait réussi l'exploit à développer des antidotes pour ralentir la propagation des virus et maladie formienne, et même stopper la Terraformation des terres par les Xénos, à certains endroits. Elle se rapprocha doucement.
-De ce qui me regarde. Apprenez que je suis un des piliers de la création de l'unité TCAL. Expliqua telle, sur un ton neutre, mais hautain tout de même. Apprenez aussi que l’unité des Troupes de Choc d'Assaut Lourde, est le produit d'années de recherche, la sélection des meilleurs éléments de l'armée, avec un entraînement qui vous aurez fait déserter et des produits qui les ont poussé au delà des limites humaine. A elle 10, elles sont l’équivalent de 100 Ravageurs. Expliqua Natacha. Donc soyez rassuré, elles feront l'affaire. Adriana comment allez-vous ?
-Que faite vous ici ? Répondit Adriana d'un ton aigre.
-Mon travail de scientifique militaire : récolter des échantillons, des informations, quelques spécimens et pourquoi pas appliquer quelque nouveau produit. Répondit Natacha d'un air naturel, avec un regard dérangeant. Vous m'en voulez encore pour ça ?
-Bon, la civile, aller voir ailleurs si j'y suis. Lâcha la commandante. Vous me serez plus utile en déployant vos talents de médecin.
-Humpf. Émit Natacha. Bien, je dois justement tester de nouveaux produits
-Non. Lui dit la commande. Je veux juste des soins comprit ?
-Très bien, très bien ! Lança Natacha en se dirigeant vers l'ascenseur en sortant son portable. Fait venir mon unité sur le plateau atterrissage. Lâcha telle au haut-parleur.
-Vous. Cria presque la commandante, en se tournant vers Adriana. J'espère que vous êtes à la hauteur de ce qu'on dit. Le Cérebrate de ces bâtards se terre dans leur nid, on ne le pas revu depuis sa première et dernière apparition il y a 2 jours, avec son putain de monstre volant. Mais on va le forcer à sortir. On a repéré d'où viennent ces saloperies, car il est apparu la première fois quand on a réussit une percer dans leur rang, en plus de ramener des renforts, dans la direction du nid potentielle. L'idée est de monter un assaut après un tir du Brise-Terre, histoire de secouer la fourmilière et déblayer la route. Des renforts seront là dans moins d'une heure, puis une nouvelle, et dernière, vaque de renfort dans 2 heures. Vous, votre rôle sera simples : sauter sur cette saloperie quand elle se montrera. Vous embarquerez à bord de Hellhound, ce sont nos véhicules de transports les plus rapides et fiables, ça vous évitera les batailles aériennes, votre Gargoyle est une cible trop facile, les risques que vous mourrez sont élevés. Pour le moment restez en stand-by, d'un côté comme de l'autre, on se cantonne à nos positions, ils restent sur la défensifs et ne mène presque plus d'assaut depuis qu'on a percé leur ligne. Je crains qu'il ne regroupe leur force, on doit frapper avant. Comprit ?
-Bien reçu ma commandante.
-Rompez.
Adriana salua la commandante, avant de tourner des talons repartant vers l'ascenseur et remit son casque, faisant par des ordres à ses camarades. Elle se sentit prise d'impatience, 1 heure lui semblait pareil à 1 journée. Depuis des mois, elle ne rêvait que de vengeance et de carnage, une rage insondable l'habitant. Du sang et des têtes, c'est tout ce qu'elle voulait. De nouveau sur la piste, elle put voir que son équipe avait déployer tout leur matérielle, préparant les Hellhound mis à leur disposition.
-Parez à voler ! Nous sommes prêtes. Annonça une de ses camarades, en la voyant arriver.
-Parfais Laura. L'heure de nos preuves approche.
-Ouais, le trafic aérien s'intensifie. Renfort de 15 hélicoptères de combats, et deux transporteurs lourds on ramener une dizaine de dédals et autant de char d'assaut Titan, et de nouveau bataillon de Ravageur. La commandante a dû faire pression ou bien le haut commandement souhaite vraiment détruire ce nid.
-C'est peut-être bien le plus gros nid aussi proche de la capitale, ça menace est évidant. Répondit Adriana. La présence du Cérebrate à du précipiter les choses.
Au loin, à l’extérieure de la ville, on pouvait voir se rapprocher rapidement 5 transporteurs de troupes, se dirigeant directement vers le sol, derrière le QG, là où se regrouper les troupes. Le temps fila très vite et plusieurs alarmes s'activèrent, la tour ce mettant à tourner, produisant des chuintement et des grincements impressionnant, orientant le Brise-Terre vers sa cible, tandis que le canon se mit en position. Rapidement, de nouvelles alarmes se mirent en route, avant que les radios ne hurlent les ordres.
-Déjà ?! S'étonna un pilote de Hellhound. En selle les filles !
-Laura, Sydney et Fanny, vous prenez des armes lourdes comme convenue. Commença Adriana. Miranda et Manon, avec moi au corps-à-corps et prenez les jet-packs. Vous autres, vous prenez le reste. Pilote à vous de jouer !
-Hell-419 à toute l'unité, formation standard, on reste derrière les autres, prêt à foncer en enfer ! Lâcha la pilote du Hellhound de Adriana. On largue le colis et on assure leur couverture aérienne ! Compris ?
-ORGIA ! Répondirent les deux autres dans la radio.
Les trois Hellhounds décollèrent alors, l'un après l'autre, rejoignant la formation faite par les hélicoptères nouvellement arrivé, ainsi qu'une dizaine de Hellhound, transportant des ravageurs. Le tous surplomber par deux Valkyries. Le bruit des explosions se faisant entendre de loin, la forteresse mobile déchaînant toute sa puissance de feu pour protéger la force d'assaut, composer de 25 Dédals, l'un d'eux portant une mini-charge nucléaire, une des rare, user uniquement pour faire sauter les nids à leur cœurs, 30 chars d'assaut Titan, et 8 sections de Ravageur, une trentaine de Peacemaker et autant de VAB Explorer. La troupe d'assaut disposait ainsi d'une puissance de feu importante, assez pour réduire une petite ville en ruine.
Le canon finissait de s'orienter, tandis qu'un grondement sourd se faisait entendre. Le Spartan continuait à stabiliser sa position, finissant les derniers réglage.
-Solution de tir saisit, à 100%.
-Enclenchez le compte à rebours.
-Tir dans 10
-L'ennemie libère l'espace aérien devant nous, ils tentent de nous contourner pour attaquer notre angle mort.
-8
-Déployer les tourelles anti-aériennes sur les pont valide, que les troupes de défenses s'arme de lance-roquette et de calibre 50, rappeler des hélicos. Ordonna Emma. Faite feu avec les canons auxiliaires sur la zone 7-8-9, en ligne droite le plus loin possible après le tir du CAM, il faut déblayer au mieux la route pour l'assaut. Et préparer une batterie de missiles, viser les plus gros.
-5
-Combats désengager sur certains lieus du front, l'ennemie converge vers notre position, ils ont comprit notre manœuvre.
-Rappelez nos troupes aussi !
-2... 1... FEU !
La puissance du tir fit trembler la forteresse entière, au point de créer un léger séisme de magnitude 2 et affaiblie la structure déjà fragile, le pied endommager émettant de sinistre craquement, mais tenant bon. Le bruit du tir couvrait toute la ville, alors qu'un projectile lancé à plusieurs milliers de kilomètres traversa une partie de la ville, creusant un troue profond emportant des immeubles et faucha plusieurs dizaine de monstres, loupant le nid, mais pulvérisant plusieurs galeries. Suite à cela, les canons lourds firent feu, pilonnant au mieux la route, brisant la défense de l'ennemie, soutenue par les char-mortiers, créant une route de cratère et de feu. Ce déluge emporta plusieurs Tanker, affaiblissant ainsi la puissance de feu de l'artillerie ennemie, qui la concentra en direction de la troupe d'assaut.
-À L'ATTAQUE ! Hurla la commandante à la radio. Ventiler le système, activer le système de refroidissement d'urgence, le canon doit être opérationnelle le plus vite possible.
-Les risques pour que la structure cède sont élever. Annonça une opératrice les réparations d'urgence nous ont sauver, mais elles n'ont pas tenue. Un nouveau tir risque de briser le pied et entraîner la chute de la forteresse.
-Essayer de position les trois autres pieds afin de supporter le poids de la forteresse et le tir et dites aux techniciennes de s'activer.
La troupe d'assaut ce mit en marche, faisant trembler la terre, fonçant dans la brèche, précédés par les hélicoptères de combat et les Hellhounds, qui larguèrent leurs missiles, détruisant les obstacles et les rares les survivants parmi les monstres. Mais rapidement, les guêpes firent leur apparition, accompagner de Vampire et d'une nuée de mouche, avant d'être pris pour cible par les valkyries. Le combat aérien fut intense, car si Uatis avait la puissance de feu et la résistance, les Xénos avaient le nombre, la mobilité et l'agilité, les mouches se sacrifiant, interceptant les balles et les missiles, tandis que les Vampires s'accrocher au véhicule, déchirant le métal, percer les vitres de cockpits, et d’émettre des ondes sonores capable d’assommer ou de tuer un homme. Et en plus, il était impossible à marquer pour les missiles à guidage thermique, et ces derniers plongés sur la troupe d'assaut, essayant de s'en prendre aux pilotes des véhicules.
Mais alors que la troupe s'avançait, surgissant de tous les recoins possibles et inimaginable, des centaines de Voraxus, ni plus ni moins, que de la chair à canon avec des Thrower, ayant le même rôle. Ils foncèrent sur la troupe d'assaut, fauchés par les tirs, écrasés par les véhicules, mais fonçant sans réfléchir. Un hurlement se fit entendre, avant que ne surgisse sur le flanc gauche de l'unité d'assaut, pulvérisant la façade d'un bâtiment, fonçant et percutant un Dédal, un Béhémot, plus grande que les Dédals, et infiniment plus fort, écrasant plusieurs Voraxus au passage. Ce dernier entreprit de broyer le Dédal, avant d'être pris pour cible par les autres et par une Valkyrie, le faisant exploser sous leur puissance de feu, après qu'il réussit à broyer un autre Dédal. Mais devant eux, la troupe, 5 autres firent leurs apparitions, avançant d'un pas lourd, se protégeant avec un de leur bras, suivit par des Devilshark, plus modestes en taille, mais bien plus rapide. Les Titans ouvrirent le feu suivit des Dédals et de la première ligne de Peacemakers, malgré leur faible puissance de feu, emportant des Devilshark, alors qu'ils étaient soutenus par les mortiers ennemies, des sphères éclatant tout autour, emportant des VAB et des Peacemakers touchant aussi leur allier, tuant 1 Béhémoth, alors que lui et les 4 autres écrasèrent des Titans. Ils succombèrent après avoir réduit de 1/3 les titans, tandis que les Devilsharks continuèrent leur assaut, malgré les tirs de l'artillerie Uatisienne et le déluge de feu de la force d'assaut.
Un trou se forma brusquement devant un Titan, avant d'être happé par d'immenses pattes, emporter dans le sol, avant que ne jaillissent du trou un Scuttler quelque instant après, en plein milieu de la formation qui avait éviter le troue, broyant un VAB et ses occupants, tandis que des Bug sortirent en masse, fonçant et broyant sous le nombre quelque VAB. Les Dédals entreprirent de contenir le flot, faisant fuir le Scuttler laissant le temps à un Hellhounds de larguer une bombe qui boucha le troue, affaissant une partie de la route, manquant de renverser les Dédals. Une partie des forces aériennes furent réduite en morceaux, l'effort conjoint des Xénos et le nombre, surpassant la puissance de feu, bien que les Valkyries balayer par dizaine, voir bien plus, des mouches, des guêpes et des vampires. Une dizaine de Peacemaker avait été détruit, certain de leur équipage encore en vie, et plus de la moitié des VAB étaient détruite, quelques équipages avait survécus. Les unités ravageur se battirent comme des diables, continuant à pieds, pousser par la fureur et la rage du combat, soutenue par des Hellhounds, s'engageant dans les bâtiments ou dans les débris de ce qu'il en reste, allant au contact et se mettant à l'abri, permettant d'affaiblir un tant soit peu la pression sur la troupe d'assaut.
Rapidement, malgré la résistance ennemie, soutenue par la forteresse mobile, qui usa d'obusier longue distance et des missiles têtes chercheuses et le travaille remarquable des forces aériennes, ils purent arriver en vue du troue causer par le tir du canon. Les monstres volants étaient toujours présent, mais le reste des forces aériennes et les Dédals purent les tenir en respect, permettant aux ravageurs de descendre des véhicules et des Hellhounds. Alors que les ravageurs s’apprêter à entré, suivit des Titans, une clameur s'échappa du gouffre, avant que ne jaillissent en masse des Voraxus, des bugs, des Throwers, et des Scuttlers. Le choc fut dur, les unités de ravageurs formant rapidement un carré d'infanterie, les dédals et les Titans affrontant des Béhémots et des Devilsharks qui déboulèrent de toute part. Les pilotes des Peacemakers et des VAB, formèrent tant bien que mal des barricades, ou se convertissant en bélier, renversant des Devilsharks, formant des marres de chairs et de sang à travers les Xénos.
Loin, derrière le trou formé par le canon, se tenait un gouffre, former par les xénos, rejoignant le nid et faisant jonction bien plus loin, avec le troue du canon. De ce dernier, s'échappa un rugissement, couvrant les bruits de la bataille, faisant trembler la terre, avant qu'il n'en sorte comme une fusée, une immense créature, rappelant un dragon. On pouvait voir que ce dernier avait subit de lourd dégâts, une de ses ailes trouer, sa queue à moitié déchiqueté, des blessures partout, encore saignante, du sang bleu s'en échappant. Mais toujours aussi puissant. Volant avec mal en stationnaire, sa bouche s'illumina quelques minutes, avant qu'il ne crache un puissant rayon d'énergie, emportant avec lui une Valkyrie, des hellhounds, et plus loin, des avions, passant au mauvais moment, après avoir traversé un immeuble. Le monstre qui avait faillit détruire la forteresse, réduit en cendre un part du front, et survécus à un flot de missiles qui aurait balayer plus de la moitié de la force d'assaut, venait de réapparaître. Néanmoins, la bête souffrait, volant avec mal et avait louper son tir, car il visait les forces terrestres. Il aurait dû rester dans le nid à ce faire soigner, mais le Cérebrate semblait avoir décidé autrement. La bête vola mollement, se dirigeant vers la force d'assaut
-Il est de retour commandante ! Hurla une opératrice.
-Mais affaibli et meurtrier. Que des hélicoptères l'occupent, qu'ils fassent tous leur possible pour le maintenir en place pendant 5 minutes.
-Vous voulez...
-Oui, enclencher la procédure de tir du Brise-Terre. Cible : le dragon.
-Les chances sont faibles...
-Toujours mieux que de perdre toute la force d'assaut.
La bataille faisait rage, les Xénos arrivant vague après vagues, les Uatisiennes se battant avec l'énergie de la bravoure et rage, peu à peu par l’énergie du désespoir, les forces aériennes perdant de leur force, et lentement les dédals et les Titans étaient abattues les un après les autres, suivit des Peacemaker et des VAB. Les Béhemots avaient réussi à détruire tous les Titans et à réduire à 7 le nombre de Dédals, pour une dizaine de Béhémots abattue. Mais des renforts de l'armée arrivèrent, soulageant leur peine, des Dédals et des chars rejoignant la bataille.
Et enfin, il sortit, le Cérebrate, Grawl l'Immortel, haut de 3mètre, entourer par une garde d'élite, une dizaine de femmes hautes de 2m50, des Kro'Taruk, une race annexer par les Xénos il y a des éons. Derrière lui, un Var'Dil, un énorme serpent, glissa à ses côtés, avant de se tenir à ses côtés, se mettant à sa hauteur.
Sa présence, non seulement, poussa les Xénos à se surpasser, mais attira l'attention de 4 hellhounds, bravant la bataille, commençant à ouvrir le feu, se rapprochant du sol. Il leva deux de ses bras, protégeant son visage, alors que les balles s’écrasèrent dessus. Le serpent se mit à crépiter d'énergie, sa bouche se mettant à luire, avant qu'il ne crache un rayon d'énergie, comme pour le dragon, mais de moindre envergure, parvenant à toucher et détruire un des hellhound. Les trois autres plongèrent vers le sol, évitant un autre rayon, avant de voler en rase-mottes, fauchant plusieurs Xénos, permettant à 10 soldats de sauter sur le sol et de charger le Cérebrate et sa troupe.
Le serpent tira une nouvelle fois, fauchant un hellhound, qui explosa en vols, inondant de débris les membres des TCAL, qui continuèrent, imperturbable, alors que les deux autres entreprirent de repousser la vermine, aider par un Dédal. Le groupe lourd, composé de Fanny, armée d'un lance roquette Zweihander, tira 1 roquettes rapidement en leur direction, de Sydney qui ouvrit le feu avec sa Mitrailleuse lourde Golem et Laura qui dérapa, visant le Cérebrate de son mini canon à accélération magnétique, une arme expérimentale, d'une puissance effroyable, envoyant un projectile lourd à des vitesses vertigineuse.
Le groupe léger, composer de Danielle, Jeanne, Sophie et Myriel, était chacune armée de fusil d'assaut AoDA, de deux Mantas et de couteau de combat, en plus de grenades, ouvra le feu.
Enfin, Adriana en tête de la formation du groupe de combat rapproché, était armée d'un Fusil à pompe Komodo fusil à pompe à répétition, une autre arme dans le dos, suivit de près par Manon, armée de 2 fusil à pompe punisher et de 2 Viper associant vibro-lame et pistolet à balle explosive, à ses hanches et enfin par Miranda, armée d'un Gauge, un fusil à pompes mitrailleurs, équipée aussi de Mantas.
Laura fit feu, son canon projetant à la vitesse du son, un projectile meurtrier, droit sur le Cérebrate. Le serpent, comme s'il avait anticipé le tir, poussa son maître juste à temps, avant que le projectile ne lui explose le crane, et qu'il ne chute lourdement sur le sol, encaissant aussi la roquette et plusieurs balle lourde au passage. Grawl poussa un rugissement, sa garde le suivant, avant de charger leur ennemie, brandissant des haches ou des lances, ce qui pouvait être risible.
Adriana entreprit de vider la moitié de son chargeur sur la première proche, ses avant-bras portant d'imposant bouclier de métal, faisant office aussi de puissante arme au corps-à-corps, grâce aux lames dépassant, encaissant sans mal les tirs. Elle sauta, plus haut qu'un humain le pouvait, retombant violemment sur Adriana, qui esquiva au dernier moment, gardant son arme en main et de l'autre elle attrapa le manche de l'arme dans son dos, désactivant les attache magnétique.
La créature avait fissuré le sol et ses poings étaient enfoncés profondément dans le sol, brisant au passage une de ses étranges lames. Elle se releva, juste à temps pour parer de justesse le coup de Adriana avec son avant-bras, provoquant une cascade d'étincelle avec l'épée tronçonneuse. Elle repoussa Adriana, et lui décocha un coup de pied en plein ventre. L'armure se déforma sous l'impact et Adriana recula d'un bon mètre. Adriana encaissa et eu l'opportunité de faire feu. Elle tira 5 balles en plein torse de son adversaire, parvenant à l'atteindre, traversant sa peau à la quatrième. La créature brisa l'arme d'un revers, mais se faisant, elle s'exposa et Adriana abattit son épée, tailladant son torse profondément. Elle lâcha son arme brisé et ne laissa pas à son adversaire l'opportunité de se repositionner et frappa d'un coup d'estoc, plongeant son arme, creusant chair, os et organe. D'un crie de rage, Adriana la souleva, sectionnant la colonne vertébrale, alors que son adversaire la frappa deux fois au visage. Les coups lui firent perdre l'équilibre et fissurèrent le casque et elle fit tomber son adversaire, qui s'étouffa avec son sang.
Adriana ne put profiter de sa victoire, car elle fut prise rapidement d'assaut par des Voraxus, lui laissant juste le temps de se rendre compte de la situation critique d'une de ses camarades. Miranda fut transpercer la lance de son adversaire qui la souleva, alors qu'elle lui explosa le crâne avec ses deux fusils à pompe. Une de ces créatures, armée d'une hache, apparut et la décapita, avant qu'une roquette de Fanny ne la jette a terre. Mais l'explosion ne l'avait que blesser et la bête se releva et fonça.
Adriana se débarrassa rapidement de la vermine, pour voir que Miranda était morte. Manon, malgré son agilité supérieure au reste du groupe, était mis à mal par une de ses créatures, ce battant avec deux épées, montrant une vitesse et une agilité plus grande, encaissant les balles sans problème. Le groupe d'arme lourde, malgré le soutien des deux hellhounds, étaient pris d'attaque par un flot de Voraxus, les empêchant de soutenir les autres.
Danielle et les 3 autres, étaient chacune en prise avec une ennemie. Le reste de ces femmes xénos, se dirigèrent vers le groupe d'arme lourde. Deux d'entre elles mourant sous le flot de balle de Sydney et de roquettes de Fanny, avant de faire demi-tour et de prendre à revers le groupe de Danielle, alors qu'un Scuttler apparue devant le groupe d'arme lourde, mais ne put survivre au tir du canon AM de Laura, qui du recharger.
Le Cérebrate s'était mit en mouvement, marchant au pas de course, droit vert le groupe d'assaut. Adriana voulut l'intercepter, mais une de ses gardes du corps lui bloqua sa route, armée d'un fouet barbelé et il sauta sur un des hellhounds qui volait trop bas. Il s'écrasa sur le cockpit, le pulvérisant avec les pilotes, avant que l'appareil ne s’écrase sur le sol, emporter par le poids du Cérebrate. Ce dernier, qui avait sauter avant, souleva l'appareil et le jeta sur le groupe de Laura, qui se dispersa au mieux, mais qui faucha Fanny, cette dernière s'attardant pour lui tirer dessus avec 3 roquettes. Elles explosèrent contre lui, sans même l'égratigner, qui fonça sur Laura. Sydney s'interposa et vida son chargeur, mais fut impitoyablement broyer par les 4 bras du monstre, qui avait encaisser le flot de balles, ce qui permit à Laura de se mettre à l’abri, tandis qu'un VAB encore valide lui fonça dessus. Le Cérebrate évita le VAB en sautant, retombant dessus, arrachant la tourelle et le toit de la cabine comme si c'était du carton, mais ne tua à pas la pilote, la jetant à ses troupes, qui l'amenèrent dans le trou.
En même temps, Adriana avait vaincu son adversaire, grâce à l'aide d'un Peacemaker encore fonctionnelle, malgré qu'il soit éventré par un Scuttler, qui avait tirer au bon moment, fauchant la créature et l'éclatant contre le sol, avant que l'obus n'explose. Ainsi, elle put vaincre avec Manon son adversaire, qui était à 2 doigt d'en finir avec elle, mais elles ne purent que constater la disparition du groupe de Daniel, ainsi que des guerrières xénos. Et plus en arrière dans le temps, des renforts étaient venus, transporter par des Gargoyles, larguant des troupes fraîches, et de nouveaux Dédals se mêlèrent à la bataille, tandis que l'aviation fit son apparition, lançant plusieurs salves de missiles et attaquant le dragon, qui avait à nouveau tirer, fauchant trois Gargoyles et plusieurs avions.
Le dragon était maintenant au-dessus d'elle, le Cérébrate en prise avec des ravageurs et un Dédal, protégeant Laura, lui laissant le temps de charger son arme. Le dragon chargea à nouveau son tir, visant le centre de la formation des ravageurs, protéger par les flancs par les Peacemakers et VAB, ainsi que les carcasses des Dédals et des Béhémots, et de Scuttler, qui avaient creuser des trous. Alors qu'il allait tirer, le son de la bataille fut couvert par celui de la puissance du canon Brise-Terre. Ce dernier faucha le dragon, le déchiquetant en deux, emportant sa carcasse en dehors de la mêler, déviant son tir ver le ciel, emportant une nuée de mouche et de guêpe, loupant de peu la dernière Valkyrie, qui était revenue d'un rechargement. Le monstre lâcha une plainte profonde et terrible, alors que la chute de son corps fit trembler le sol.
Une autre se fit entendre, celle de Grawl, voyant sa créature mourir. Malgré le feu nourri dont il faisait l'objet. Il fonça sur les Ravageurs, emprunt d'une rage insondable, broyant, pulvérisant et déchirant les ravageurs, inondant le sol de leur sang et de l'huile des armures. Le dédal voulue l'écraser, n'ayant plus de munition, mais le Cérebrate bloqua son coup et le renversa en lui faisant perdre l'équilibre. D'une vitesse effrayante, il se retrouva sur le cockpit, et entreprit de démolir ce dernier, atteignant la pilote qui ne put que hurler, alors qu'elle se fit réduire en bouillit. Couvert de sang, le Cérebrate se dirigea vers Laura, qui avait fuit la chute du Dédals et s'était repositionner à temps, assez pour faire feu, assez pour le toucher, pas assez pour le viser correctement. Le tir emporta les deux bras gauche du Cérébrate, laissant qu'un vide béant en lieu et place de l'épaule, le faisant hurler de douleur, au point de le mettre les genoux à terre. Laura rechargea au plus vite, plaçant un nouvel obus. Mais en relevant la tête, le monstre était déjà sur elle. Elle jeta son arme, et ce fut son dernier geste, car le Cérebrate lui explosa le crane d'un coup-de-poing, enfonçant son casque dans son torse, broyant tout sur son chemin, alors que le sang jaillit en cascade.
Le Cérebrate hurla à nouveau, grognant et souffrant, alors que des Devilshark se sacrifièrent pour le protéger d'un tir de la Valkyrie, avant que ce dernier ce soit la cible de l'ensemble des tankers et des forces aérienne formienne, l'amenant à s’écraser sur le sol, emportant 2 Béhémots et un char Titan dans l'explosion. De toute part, les renforts Uatisiennes et Xénos débarquèrent, de nouveau Béhémot et Dédal, le front se vidant de toute part, se regroupant ici, tandis que du gouffre, sortie de moins en moins de formien. le Cérébrate se releva, et se dirigea vers le gouffre, mais fut intercepter par Adriana et Manon.
Malgré son état de faiblesse, le Cérebrate restait aussi fort et rapide, esquivant l'attaque d'Adriana, son épée frappant dans l'air. Manon lui passa à côté, laissant Adriana l'affronter. Le Cérebrate se mit à rire, et affronta Adriana, qui évita de juste un de ses coups, lui entaillant le bras avec son arme, bien qu'au début elle ripa sur du métal, provoquant des étincelles. Mais le Cérébrate fit un mouvement brusque déstabilisant Adriana, qui ne put éviter le coup de pied, qui brisa son genoux droit, avant de la frapper, l'envoyant valser. Dans sa chute, elle put voir Manon en prise avec une multitude de Voriaxus, surprise de ne pas voir ses étranges guerrières, tandis qu'un Hellhound débarqua des troupes régulières avec d'autres.
Elle se releva, se tenant sur une jambe, tandis que le Cérébrate fonça sur elle. Elle alla au contact, fonçant sur l'espace vide, là ou le Cérébrate avait perdue ses bras, qui le remarqua trop tard, se prenant en plein torse la lame qui provoqua une cascade d'étincelle, avant de finalement atteindre la chaire et de faire jaillir le sang en quantité, un sang jaune épais, l'aspergeant. Adriana se jeta vers l'arrière de Grawl, évitant de se faire attraper, se retournant pour frapper de sa lame, la cuisse de le Cérébrate, l'entamant sur tout le long, provoquant cascade d'étincelle et un peu de giclure de sang, avant de s’écraser par terre, le dent de l'arme volant en éclat. Sans se relever, elle frappa à la cheville le Cérébrate, alors qu'il se retournait.
Il leva sa jambe et l'abattit sur la jambe fragilisé, broyant l'armure, le mollet et l'os, arrachant un hurlement à Adriana. Il l'attrapa par son bras droit et la souleva la mettant à sa hauteur. Adriana levant son arme et voulue l'abattre sur le cou de Grawl, qui à l'aide de son deuxième bras droit, d'un coup sec dans le coude, lui brisa l'articulation de son bras gauche et l'armure, si bien qu'il déchira le bras en deux, alors qu'Adriana abattit son arme, sans pouvoir atteindre son but. Elle hurla, elle hurla à s'en briser la voix, alors qu'elle chuta, lâchant son arme, commença à perdre conscience, mais la réception sur sa jambe valide, brisa sa cheville. le Cérébrate, l'attrapa par sa tête avant qu'elle tombe, avec assez de force pour tordre le métal et briser des composants interne, et la jeta sur Manon, qui avait le canon en main.
Manon qui venait juste de saisir le canon, réceptionna Adriana la faisant chuter. En voyant sa supérieure, elle lui enleva son casque, ce dernier inutilisable et qui partie en morceaux, voulant voir sa cheffe. Cette dernière était secouée, et qui se retenait de hurler, encore en vie par miracle, son armure et son casque l'ayant sauvé. Manon regarda le Cérébrate qui se dirigeait vers elles. Elle mit le canon dans la main de sa chef, ne remarquant pas son état pitoyable, lui soufflant de s'en occuper, avant de charger le monstre, sortant un couteau de combat de 30 centimètre.
Adriana pouvait à peine sentir la gâchette qu'elle pressait, chargeant le canon pour son dernier tir. Sa vue était brouillée, son esprit embrumer, commençant à perdre la notion du temps, observant le ciel d'un regard vide, regardant les derniers hélicoptères affronter des vampires. Après un certain temps qui parut infini, quelque chose écrasa sa jambe gauche cédant et son armure se broyant sous la force du coup et le poids qui suivit, mais Adriana n'avait plus la force de crier, bien que cela la réveilla et raffermit sa prise sur l'arme. le Cérébrate entra dans son champs de vision, plusieurs entailles parcourant son corps, couvert d'un sang rouge. Il se baissa, pour mieux voir son adversaire, avant de se relever, mettant un pied sur son torse. Adriana fixa son regard sur celui de son ennemie, le Cérébrate qui la domine, ses poings tremper de sang. Mais au lieu de l'achever, il se contenta de la regarder.
Tout autour, la guerre faisait rage, chacun envoyant toute ses forces, les Xénos et Uatisiennes convergèrent vers le combat, abandonnant le front principale, les explosions se succédaient, les balles sifflaient de tout part, les hurlement se succédaient. Pourtant, personnes ne vinrent les déranger, les deux se toisant, les deux souffrant, mais l'un gagnant et l'autre perdant. le Cérébrate dévisagea longuement Adriana, qui peinait pour rester digne et fière, toisant au mieux son ennemie.
-Admirable. Annonça doucement le Cérébrate, d'une voix métallique et grave, mais dont on pouvait ressentir tout sa peine pour s'exprimer, comme quelqu'un parlant une langue étrangère avec un problème de prononciation. Je n'avais pas vécu un tel combat depuis des cycles. Continua t-il après quelque petite seconde, la voix teintée de bonheur. Ce fut un honneur de vous combattre toi et tes semblables, digne des plus grandes Kro'Taruk, il serait injuste de toutes vous tuer, et de gâcher votre patrimoine génétique en mourrant. Vous serez mienne !
-Je suis... déjà morte. Souffla Adriana.
Dans un suprême effort, dans un sursaut d’adrénaline, malgré son bras meurtrir et fragiliser, malgré l'armure qui lui percer la chair et les muscles, dans un hurlement de rage, elle souleva le canon, charger à bloc, vers le torse du monstre, qui fut pris de surprise et de panique, ne réagissant pas assez rapidement, voyant défiler devant lui, ses désirs de posséder cette femme. Le bruit résonna une nouvelle fois, la puissance faisant saigner les oreilles d'Adriana, n'ayant plus de casque, la puissance du tir et le choc broya la main, le poignet et l'avant-bras d'Adriana. Le projectile percuta le monstre à la basse de la trachée et parvenant à arracher la tête à Grawl l'immortelle, sous la puissance du projectile. Le corps massif de ce dernier fut jeté en arrière sous l'impact, alors que la tête vola dans les airs, les deux s’écrasant lourdement. Adriana put voir le ciel à nouveau, envahit de fumer, d'hélicoptère, d'hellhnoud ou de Xénos. Tout autour d'elle, des hurlements se firent entendre, de toute sorte, indéchiffrable, mêlé aux gémissements des machines et des monstres, et aux explosions. Pendant longtemps, très longtemps.
Sa vue baissa lentement de même que les sons, la douleur commençait à ce faire discrète, le temps semblant s'être arrêté, tout devenant silencieux et calme. Elle ne pensait plus qu'à Sacha et Mirabelle, leurs visages et le bonheur qu'elles apportaient. Elle les voyaient lui tendre leur main et elle se voyait tendre la main à son tour. Puis lentement, sa vue s’obscurcit, le son se fit lointain, entendant pour dernière parole, bien que très lointaine : « Elle ne doit pas mourir », avant que ne règne le silence et les ténèbres.
Chapitre 6 : Naissance d'une Légende
L'obscurité s'éclaira lentement, dévoilant une image brouillée. Adriana cligna des yeux lentement, chassant ce voile pour dévoiler une image nette. Elle put ainsi admirer un plafond blanc, avec des lampes encastré dans le mur. Elle cligna encore des yeux. Elle pouvait sentir tout son corps, l'oreiller sur lequel sa tête reposer, les draps lisses et doux qui fessaient sa couverture, la chaleur apaisante qui l’étreignit, ses sens se réveillant petit à petit. On ressent encore des sensations après la mort ? Mais quelque chose clochait. Elle tourna sa tête, regardant à droite et à gauche. De part et d'autre, s’étalaient toute sorte de machine médicale qui lui était inconnue, toute étaient éteinte, sauf une, un assistant respiratoire, tandis qu'elle put voir le sac d'une intraveineuse, les tubes fin glissant sous ses draps.
Par réflexe, elle porta une main à son visage, si vite qu'elle ne s'en rendit pas compte, se cognant brusquement, touchant un masque de respiratoire, avant que de violents flashes n’apparaissent dans son esprit, lui fessant oublier ce qu'il venait de se passer : le Cérébrate lui déchirant son bras gauche. Elle se redressa brusquement, pour observer ses nouveaux bras, des prothèses bioniques, remontant jusqu'au coude. Elle arracha ses draps, contemplant ses nouvelles jambes, elles aussi des prothèses bionique partant des pieds jusqu'aux genoux, et l'intraveineuse sur sa cuisse, sans doute parce que s'était impossible sur ses bras. Son cœur battait fort, elle était désorientée, perdue. Elle arracha son masque, retirant deux longs et fins tubes, un de sa bouche et l'autre de son nez, la fessant tousser et ayant un haut de cœurs, avant de respirer profondément.
Elle avait survécu ? Elle était vivante ? Elle se mit à rire et à pleurer, n'arrivant pas à le réaliser ! Elle arracha l’intraveineuse, se moquant des conséquences, bien trop heureuse. Alors qu'elle voulue quitter son lit, elle fut prise de vertige, et chuta, mais se rattrapa en une fraction de seconde, ce qui la surprit. Elle se redressa complètement, se cognant au plafond, constatant avec surprise qu'elle devait fléchir légèrement les genoux. La pièce était grande, mais plutôt basse de plafond à son goût.
Elle ne fit quelque pas, mais faillit tomber, se sentant affaiblit, elle voulue se rattraper à une machine, mais elle défonça plus qu'elle s'appuya sur la machine, pliant le métal et le plastique, s'écroulant sur cette dernière et la réduisant en charpie comme si c'était du polystyrène. Elle se releva, effrayée, reculant et posant son pied trop fort, fracassant le carrelage. Cela la surprit qu'elle en glissa lourdement, brisant à nouveau le carrelage et fessant trembler la pièce. Elle commença prendre peur, ne comprenant plus ce qu'il se passait. Les modifications apporté par l'unité TCAL n'était pas aussi... puissante ! Elle se releva lentement.
Des bruits de pas se firent entendre, lointain mais proche, tandis que des voix se firent entendre, au point de devenir si forte que cela en était insupportable, et c'est longtemps après que la porte s'ouvrît, dévoilant un visage trop familier.
-Vous êtes réveillée ! Scanda Natacha. C'est magnifique ! 5 jours d'avance sur le planning !
-Qu'es qui m'arrive... Je... Adriana se relava observant d'un œil surprit et inquiet la scientifique. Je ne me rappelle pas... que vous étiez aussi petite ?
-Oh non. Répondit Natacha, les yeux brillants de malice. Il va falloir vous faire suivre des cours de rattrapage et d'éducation, car voyez vous, cela fait 2 ans que vous êtes dans un coma artificiel et vous avez plein de chose à rattraper.
Adriana resta muette pendant un long moment, Natacha reculant discrètement, ne sachant pas comment elle allait réagir. Selon la procédure, elle n'aurait pas dû le lui annoncer de manière aussi brute, mais elle n'était pas du genre à suivre les procédures pour ménager ses patientes.
-2 ans....
Adriana se dirigea vers le lit et se laissa choir, lequel émit un craquement, se tordant et brisa l'armature en plastique et se plia légèrement. 2 ans, elle n'arrivait pas à le concevoir, 2 ans qu'elle était dans un sommeil artificiel, depuis son combat contre... Le simple fait de ce souvenir de le Cérébrate, la fit sursauter.
-La bataille que...
-Gagné. Répondit Natacha. Adriana, l'héroïne de Aurélia, la tueuse de Cérebrate ! Votre coup d'éclat a désorganisé les Xénos, ce qui à permit d'enfoncer les défenses du nid, de sauver des centaines de femmes et de faire exploser le nid. Et cela, c'est ressentit sur tout les fronts, les Xénos ont reculés, les Cérebrates répertorier ont fuit les combats, l'armée à put établir une ligne de défense digne de ce nom et nous avons battue des records d’engagement. On ne parle plus que de vous depuis 2 ans, vous avez permis un boom économique pour le secteur commercial, avec des figurines, des tee-shirts. Et on ne compte plus le nombre journaux qui parlent de vous, votre état de santé fais...
-Mon escouade est morte ? Coupa Adriana.
Natacha s'arrêta dans sa tirade, son visage redevenant grave.
-Vous êtes la seule survivante. Le projet TCAL à été jugé comme un échec réussit, et à été reconvertir pour un autre projet. Vous êtes la seule sur les 50 membres, à avoir atteint l'objectif... . Natacha laissa sa phrase en suspens, avant de reprendre. 32 membre sont mortes lors des premières confrontations. 13 sont mortes de leurs blessures, après avoir réussi à faire fuir des Cérebrates, malgré nos tentatives de les sauver. Elle marqua une nouvelle pause. 4 sont portés disparue, supposées mortes au combat.
Un hurlement s'échappa de la gorge d'Adriana, fessant fuir Natacha, évitant le lit qu'elle lui jeta, explosant le mur. Elle détruisis les appareils, les explosant aussi facilement que des structure d'argile, fessant trembler les murs, hurlant sa haine, sa rage, sa colère, sa tristesse, sa rancœur. Encore. Elle avait encore tout perdue. Les membres de l'unité TCAL avaient été presque une nouvelle famille, elles l'avaient aidé à se reconstruire et à ne pas sombrer dans la haine et la violence, la réhabilitant au monde humain, elle avait retrouver goût à la vie, retrouver des sensations perdue entre les murs de son asile et sa folie.
L'histoire s'était répété, elle avait perdu ses sœurs d'arme, perdue deux ans de sa vie. Quand elle fut capable de reprendre ses esprits, n'ayant plus rien à détruire, elle put remarquer l'état de sa chambre, comme si une bombe avait explosé. Impossible de pouvoir identifier une quelconque machine, ou savoir que les milliers de morceaux de plastique, de métal et de tissus former autrefois un lit, et qu'autrefois, il y avait quatre murs, deux débouchant sur une pièce adjacente, les deux autres sur des couloirs. Malgré tout ça, elle était encore pleine d'énergie, nullement fatiguer et son rythme cardiaque intact.
-Vous vous êtes calmé, on dirait. Clamât une voix.
Natacha sortit de nul part, intact et nullement inquiet, avançant parmi les décombres, notant tout ce qu'elle voyait.
-Heureusement que j'ai renforcé le sol. Annonça telle. Néanmoins vous sortez tout juste de la phase de réveil, votre corps n'est pas encore conscience de tout son potentielle et pour le moment vous le vivez bien, ce qui est bon signe...
Adriana, encore tourmentée, l'écouta d'une oreille sourde blablater tout son blabla scientifique. Elle en avait rien à faire. 5 ans depuis l'arriver des Xénos qu'elle n'avait pas vue, ni parler à ça famille, perdue des dizaines de camarades cher à son cœur et qu'elle avait abandonné à la mort l'amour de sa vie. C'était trop. Trop ! Pourquoi on ne la pas laisser mourir ? Sa haine, sa rage, sa soif de sang et de vengeance était toujours là, la rongeant de l’intérieur. Mais ce ne furent pas eux qui explosèrent dans son esprit. Elle avait encore et de nouvelles raisons de se battre et de continuer. Mais se fut une profonde lassitude qui l'envahit, des vagues de doutes la frappant, des lames d'incertitude qui la transpercèrent et du désespoir qui lui meurtri le cœur. Es que ça valait la peine ? Devait elle encore se battre ? Se battre pour des mortes, pour des regrets ? Et toujours en avoir plus ensuite ? Alors qu'elle commençait à abandonner l'idée de continuer le combat et de vivre, des bruits se firent entendre.
Plusieurs personnes, venant de tout les directions, marchaient d'un pas discret, chargeant leurs armes, convergeant vers elle. Elle put estimer leur nombre, une trentaine, entendant distinctement chaque personne, arrivant même à se focaliser sur une seule personne. Le pire étant qu'elle ne put déterminer leur distance, car il fallut 5 bonnes minutes avant qu'elle ne parviennent à le faire, estimant leur distance à une vingtaine de mètre, soit pas loin de 100m quand elle les entendis la 1er fois, ce qui la choqua. Pourtant, elle pouvait affirmer à 100% que ce n'était pas des amateurs, des pros en la matière, le bruit caractéristique de fusil d'assaut AoDA, modèle militaire impossible à trouver autre part que dans les mains d'un soldat des forces spécial, aucune parole, armure légère, au vu des bruits de pas, sûrement le modèle Infiltrator, conçu pour ne produire aucun son de frottement ou autre et disposant d'un système de camouflage identique à celui des caméléons.
-Un problème ? Demanda Natacha.
-Qu'es que tu m'as fait ! Pourquoi j’entends tes hommes à des dizaines de mètres !
-Je ne vois pas de quoi tu parles. Répondit Natacha et il faut que tu sache... que tu n'a pas passer 2 ans dans un lit sans que rien ne se passe.
-Quoi ?
Mais elle ne put rien faire, car les inconnues étaient à présent postés de par et d'autre à l'extérieur de la pièce. Ils étaient répartis dans 2 groupes de 15, un dans chaque couloir entourant la chambre, Adriana remarqua par ailleurs que maintenant, l'absence de fenêtre. Quelqu'un dégoupilla une grenade, l'entendant aussi clairement que si on l'avait fait à côté de son oreille, avant qu'un homme ne se déplace sur le couloir de gauche, s’apprêtant à la lancer. Instinctivement, Adriana fonça sur Natacha en une fraction de seconde, la portant dans une des pièces, à travers le trou dans le mur, avant de soulever le lit le mettant sur le côté, face à son ancienne chambre, comme abris. La grenade entra et rebondit contre le sol 3s plus tard. Même les modifications pour l'unité TCAL ne pourrait en aucun cas lui permettre ce genre d'action. Elle saisit Natacha par le col, qui continua à noter ce qu'elle voyait, nullement inquiète, alors que la grenade explosa, provoquant un puissant flash et un sifflement aiguë, qui n'affecta pas le duo.
-Vous m'avez fait quoi ! Hurla telle.
-Perfectionner. Répondit-elle. Mais on garde ça pour plus tard.
-Vous rigolez j'espère ? Cria Adriana, commençant à être hors d'elle.
-Je me tords de rire en effet. Répliqua Natacha d'un ton froid. Ces messieurs sont venus voir mon numéro d'ailleurs. Ils ont pour ordre de tuer tout ce qui bouge ici.
-Je vais vous... grogna Adriana.
Tout ce qu'elle put faire, ce fut d'attraper Natacha et de la protéger, tournant le dos au lit, alors que plusieurs personnes ouvrirent le feu, tirant sur le lit, qui commença à partir en morceaux. Un homme leva le bras, une fois que le matelas fut mis en lambeaux et vidé, fessant stopper les tirs. Il désigna deux hommes, leur montrant le lit. Ils acquiescèrent et se déplacèrent lentement, chacun d'un côté, se tenant à bonne distance du lit, le contournant, sans baisser leur armes. Violemment, le lit fut jeté contre celui de droite, défonçant le mur comme si c'était une fine couche de verre. Cela se passa si vite que personne ne put comprendre ce qu'il s'était passé. Adriana bondit sur l'homme de gauche, lui donnant un coup si violant qu'il vola à travers le mur de la pièce et celui du couloir, s’écrasant contre une machine, un troue béant dans le torse.
Les hommes la mirent en joue et ouvrirent le feu. Lent, mais si lent. Adriana était déjà sur eux, alors qu'ils ouvrirent à peine le feu, le temps semblant s'être ralenti. Elle dégagea celui qui sembler être le chef, l'envoyant valser à travers sa chambre de réveil, direct dans la salle d'en face, brisant côte et colonne vertébrale. Elle arracha des mains le fusil d'un de ses sbires, lui arrachant un doigt, brisant les phalanges et le poignet au passage, avant de parvenir à vider son chargeur sur lui et les 5 autres, ne loupant aucune balle et sans leur laisser le temps de faire quoi que ce soit, pille dans les lunettes de protections balistiques, qui ne protéger que des éclats, pas d'une balle direct.
Le reste était encore dans les couloirs, le long des trous dans le mur et ouvrirent le feu, visant Adriana alors que les corps de leur camarades commençaient à tomber sur le sol et que leur cible ramassa une autre arme. Elle avait esquivé les premières balles, avant d'user de son bras métallique comme bouclier, laissant les balles de 9 mm s’écraser dessus sans provoquer de dommage. Quelques-unes touchèrent Adriana, mais ne lui causant aucune blessure, juste des bleus, se déformant à l'impacte. Elle tira, 1 balle, 1 mort, en plein dans la visière, abattant ainsi 7 personnes, avec le reste des balles dans le chargeur. Elle ne réalisa pas son prodige, son esprit ne se préoccupant que de savoir comment abattre ces ennemies pour le moment. Déjà 15 de morts, en moins de 1 minute. Elle plongea dans la pièce en face, se réceptionnant avec une roulade. 6 du côté droit, 8 du côté gauche, ils avaient presque tous vider leur chargeur ce qui était une bonne opportunité.
Elle défonça le mur à sa droite, arrivant sur le flanc droit de l'équipe de droite, les surprenant en train de recharger. Le plus proche reçu un uppercut dans la mâchoire, broyant cette dernière, éclatant ses dents et lui brisant ses cervicales et la nuque, l'envoyant contre le plafond, créant un trou avant qu'il ne retombe comme un sac. Le deuxième finissait de recharger, mais Adriana lui asséna une manchette dans la gorge, brisant sa trachée, suivit des cervicales et de la nuque, l'envoyant valser contre le troisième. Le quatrième sortie un couteau de combat, mais Adriana lui attrapa le poignet, le brisant sous la pression, avant de lui sectionner en deux la jambe en broyant le genoux d'un coup de pied, avec l'armure.
De l'autre main, elle enfonça la tête du cinquième dans le mur. Elle récupéra le couteau et décapita à moitié le quatrième, provoquant un gicler de sang qui l’éclaboussa, puis jeta le corps et enfonça la lame dans le cou du sixième, avant de le lancer, l'enfonçant dans le crâne d'un des hommes de gauche, l'envoyant percuter le mur derrière lui. Elle souleva le troisième et s'en servit comme bouclier, ce dernier absorbant les balles de ses camarades, qui cessèrent le feu. On dégoupilla une grenade. Elle jeta le corps vers celui qui voulut entamer son lancer, le percutant violemment, le fessant lâcher sa grenade. Le temps qu'ils réagissent, la grenade explosa, emportant le lanceur et deux autres personnes. 0 à droite, 4 à gauche.
Elle voulut ramasser une arme, mais un des 4 restant, sortie de son dos un lance-roquette et pus mettre en joue Adriana, qui le remarqua, et tira. Le missile traversa la pièce en une moins d'une seconde, et Adriana put voir à nouveau le temps ralentir. En vérité, son temps de réaction et d'action était si rapide, que le monde sembler plus lent pour elle, fessant croire à un ralentissement du temps. Et cela suffit pour qu'elle attrape le missile au dernier moment, à quelque centimètre de son torse, sous les yeux incrédule de l'homme, tandis que ces camarades reculèrent. Elle le jeta comme une fléchette, frappant l'homme au thorax, qui crut recevoir une boule de bowling traverser son armure, avant qu'il n'explose, son sang et des morceaux se rependant dans toute la zone. Juste après, un fumigène se déclara, nappant rapidement l'endroit d'une épaisse fumée blanche.
Les 3 hommes survivant restèrent dans le couloir, après être revenue, pointant leur arme vers la fumée. Adriana, malgré la fumée, fut à peine irrité, parvenant à respirer relativement bien. Le plus inquiétant fut sa vue, car elle envoyait plusieurs taches blanche, par terre, entourer de jaune allant au rouge, ou affichant des couleurs froides. Elle comprit rapidement que les taches blanches étaient les armes, et les corps de soldats morts. Elle avait une vision thermique, mais elle ne put se poser la question du pourquoi et du comment, car les 3 hommes se mirent en mouvement dans sa direction. Elle leur fonça dessus, chopant par le coup deux hommes, avant de dégager le dernier d'un coup de pied, l'encastrant dans le mur derrière lui, l'armure enfoncé dans son torse, l'empreinte du pied visible. Elle brisa la nuque des deux hommes d'une simple, pression et les laissa tomber.
Adriana sentit l’adrénaline la quitter, commençant lentement à ce rendre compte de ce qu'elle venait de faire, alors qu'un système de ventilation ce mit en route, dissipant la fumer du fumigène et Adriana retrouvant un vue normale. Elle avait tué 30 ennemies, nue, sans arme et sans subir de blessure grave, en l'espace de moins de 2 minutes. C'était humainement impossible, ces hommes auraient pu être membre des forces spéciale, l'élite de l'armée.
Clapclapclapclapclapclapclap
-Magnifique. Scanda Natacha en allant vers elle. Mieux que dans mes prévisions. Rassure-toi, ce sont des condamnés à mort qu'on à préparer pour ce jour. Jeggurrlle..
Adriana avait saisi Natacha à la gorge, la soulevant comme si c'était un poids plume. Elle la regarda droit dans les yeux.
-Je. Veux. Savoir. Ce. Que. Vous. M'avez. FAIT ! Tonna Adriana en lâchant la scientifique.
Natacha tomba à genoux, se massant la gorge, reprenant sa respiration, avant de relevez la tête. Adriana la regardait avec des yeux noirs, jetant des éclairs.
-C'était un pari risqué, car les chances de survie étaient quasi-nuls dans ton état. Commença Natacha. Tu devrais être morte après ton combat, mais je suis intervenue à temps pour te sauver, grâce à une cellule cryogénique. Ta réussite était telle, que le sénat ne voulait pas que tu meures en martyr, mais plutôt que tu survives et deviennes un symbole d'espoir pour le peuple, que tu puisses être le témoin de la puissance de l'armée et que l'on peut gagner. Tu as subi pendant 2 ans de multiples intervention chirurgicale et chimique, plus qu'une femme dans toute sa vie. Commença Natacha en se relevant. D'une part pour t’empêcher de mourir, d'autre part pour faire de toi l'aboutissement du projet Légende. Le projet TCAL était le processus de sélection, bien qu'il fut pensé à l'origine pour combattre les Cérebrates, afin de vérifier qui supporterait le mieux les injections et qui était le plus compatible avec les produits. Enchaîna telle rapidement. Tu étais la meilleure, je l'avait senties quand je t'ai vue, c'est pourquoi j'ai du te faire tout ces supplices lors de tes 2 ans dans l'asile.
-Tu es en train de me dire, que vous m'avez empêcher de mourir, sans même vous poser la question de ce que je voulais, pour faire de moi un putain d'objet de propagande ? Crachat Adriana.
-Oui.
La franchise de Natacha perturba si bien Adriana, qu'elle en resta coi un long moment.
-Il va falloir se faire à l'idée, Générale Adriana la Tueuse de Cérebrate. Annonça Natacha, en s'éloignant. Bien, ce petit exercice était pour voir comment ton corps et ton cerveau réagirait, tu le prends plutôt bien, l'unité TCAL à été bien utile sur ce coup. Suis moi, il y a encore beaucoup de chose à voir, je dois de former à tes nouvelles capacités, bien que tu es réussi à maîtriser tes capacités physiques naturellement et rapidement, trop vite selon les prévisions, mais on verra ça avec les tests.
Adriana ne bougea pas, encore sous le choc. Elle contempla ses mains. Elle pouvait sentir le contact de l'air frais, ainsi que le sang tiède et qui commençait à coaguler. Elle ne pouvait accepter un tel traitement, qu'elle est finit de cette manière, mais... quelque chose s'était briser en elle depuis longtemps. A quoi bon lutter ? Ses amours, son avenir, sa vie... tout lui avait déjà été pris, elle n'avait plus rien, plus de libre arbitre depuis 5 ans. Elle était une marionnette, ne pouvant mourir, car elle comprenait tout les enjeux qui était en jeux. Soit, elle sera une marionnette, lutter ou se rebeller lui servirait à rien et serait trop néfaste, mais elle comptait bien garder la main pour tirer ses propres fils.
-Suis moi, déjà on va te laver et t'habiller. Préparez les vêtements de notre invité. Poursuivit Natacha, en portant une mains à un intercom à son oreille.
Elle suivit Natacha, tandis que des hommes en armure légère de sécurité venaient nettoyer le carnage, certain lâchant quelque commentaire d'effrois ou d'étonnement, l'un d'eux vomissant. Elles allèrent dans des douches. Adriana prit une douche sommaire et rapide. L'eau lui donna l'air de se purifier, fraîche et revigorante. En sortant, deux androïdes d’apparence féminine, en tenue moulante verte et rose respectivement, portant un étrange casque, se présentèrent, amenant des vêtements. Un simple tee-shirt et pantalon blanc, chacun en deux pièce, à fermeture adhésive, épousant parfaitement ses formes. Elles se retirèrent après une courte révérence.
-Pratique. Se contenta de dire Adriana.
Elles rejoignirent un ascenseur ensuite, passant quelque étage pour finir à un étage particulier. Elles débarquèrent directement dans une immense pièce, ronde, avec toute sorte d'engin de test, et en hauteur, plusieurs salles d'observation, et toute une batterie d'écran et technicien, médecin et scientifique.
-Bien ! Même si tu as déjà pus faire étal de tes capacités, il est nécessaire de faire des tests, afin de voir comme réagit ton corps exactement, et évaluer nos prédictions. Enchaîna Natacha, en la guidant vers le centre de la pièce. Mais d'abord. Freya ?
Adriana sursauta, car une voix se fit entendre dans ses oreilles.
« -Ravie de vous rencontrer Générale Adriana. Je suis Freya, votre IA personelle. »
-Qu'es que...
-Je te présente Freya. Annonça Natacha. Pendant ton sommeil nous avons fait un bond dans l'intelligence artificielle ! Celle-ci à été conçue spécialement pour toi. Elle est relier à ton cerveau, via un implant cognitif électronique et perçoit les mêmes choses que toi. Elle sera ton soutien logistique, ton informatrice et ton ordinateur personnelle. Elle t'assistera dans tes taches, et te fournira tout les informations de ton environnement et bien plus encore !
-D'accord... ça fait science fiction...
-La réalité rattrape si vite le futur.
« -Rassurez-vous, je ne serais pas toujours présente. Vous pouvez me déconnecter par la pensé et je peux aller dans un autre système selon vos désir. Et à moins d’utiliser une haut parleur externe, nul ne peut m'entendre »
-C'est perturbant.
« -Vous ne semblez pas plus choquez que ça, mais je vous comprend. Je vous laisse, nous aurons le temps de nous coordonné et cela vous est préférable il me semble. »
-Plutôt oui.
-Votre discussion privé se passe bien ?
-Oui. Lui parler par la pensé n'est pas possible je suppose.
-Nous sommes pas aussi développer, c'est trop complexe pour qu'une IA interprète tout les signaux chimique et électrique. La suite du programme concerne tes prothèses. Tu as là, la technologie la plus aboutit ! Non contant d'être de parfaite extension, elles disposent de quelque gadget intéressant. Suis moi j'ai des personnes à te présenter.
Natacha conduit Adriana vers un duo près d'un siège.
-Je te présente les scientifique Shyntria Maroilles de MARCATEL et Mylène Foarmeur de GeoWeaponCorp. Elles ont été les principales actifs de leur corporation. Le groupe de Shyntria à été en charge, avec leur nanomachines, de réparer et renfoncer tes os, ainsi que superviser le renforcement musculaire, afin d'éviter toute nécrose avec les produits chimique et les blessures en interne que je ne pouvais pas traiter. Celui de Mylène de tes prothèses et des divers implants biomécanique dans ton corps.
-C'est un plaisir d'enfin vous voir éveillé ! Annonça cette dernière en tendant sa mains que Adriana serra doucement. Ça n'a pas été une mince affaire, la nouvelle structure de votre corps que Natacha vous à donné pour le projet TCAL, été plus complexe et renforcé, plus dur à travailler.
-On voit que c'est pas vous qui avez du connecté nos prothèses aux nerfs, aux os et calibré les puces bionique. Rétorqua sa voisine. Le plaisir est pour moi ! Dit elle en s'avança, tendant sa main, que Adriana serra aussi.
Du coin de l’œil, Adriana remarqua le sourire en coin de Natacha. Aucune des deux n'avaient conscience de l'immense travaille fournit par cette dernière.
-Bon ! Clamât Mylène. Veuillez vous installez sur ce siège, je dois activer le cerveau auxiliaire. Nous avons... désactivé le plus part de vos implants et fonctionnalité des prothèses. Votre cerveau seule exploserait, il n'est pas conçue pour un système aussi complexe. Le cerveau auxiliaire est une prolongation de votre cerveau, afin de facilité le contrôle et les échanges chimiques et électrique de votre réseau neuronale. Vous pourrez plus facilement supporter la surcharge sur votre cerveau. Par contre cela risque d'être douloureux.
Adriana sentir une sensation de froid à l'arrière de sa tête, des picotements aux niveaux des membres, un froid plutôt désagréable. Puis comme un choc électrique parcourant tout son corps, et des sensations désagréable dans ses membres, comme des aiguilles chauffées qui pousses dans sa chair et ses os.
-GRRMMMM. Emit Adriana, serrant les mains, broyant les accoudoirs de son siège.
-Vous pouvez vous relever !
Adriana se releva, se sentant étrange. Elle regarda ses mains. Elle sentait qu'elle avait la possibilité de s'accrocher, comme quelque chose d'inné. Inconsciemment, des petites griffes sorties des doigts et cela la surprit,. Au vue de leur forme, ce n'était clairement par pour le combat, mais pour s'agripper.
-Vous...
-Je vais pouvoir m’accrocher au surface. Et je peux...
D'un coup de tonnerre, Adriana s'envola, fit une pirouette et se réceptionna en pliant les jambes.
-Et bien, rapide de réaction, n'importe qui se serait rater la première fois. Nota Natacha. Et un saut de 3m de haut sans élan. Tu as des réacteurs dans les membres, afin de parfaire tes actions et donner de l'élan à tes mouvements. Cela nécessitera de l’entraînement, mais je pense que tu maîtrisera très vite ces nouveaux ajouts.
-C'était mon texte. Scanda Mylène. Elles utilisent des piles plasmas, une nouvelle technologie normalement utiliser pour l'armement, il y a une limite, mais vous serez capable de prouesse et de déployer une force assez conséquente pour enfoncer le blindage d'un tank.
Adriana serra les mains et les desserra plusieurs fois, analysant son corps. Elle pouvait noter qu'en plus des crochets et réacteurs, elle disposait d'organe supplémentaire, sans pouvoir les définir, bien qu'elle nota le deuxième cœur. De quoi renforcer son éloignement de l'humanité.
-Ah oui aussi. Repris Shyntria. Notre nanotechnologie permet d'améliorer la communication neurale entre votre cerceau et le cerveau auxiliaire, ainsi que de continuer d'assurer les fonctions vitales si vous veniez à être touché au cerveau.
-Pratique.
-Nous avons une série de test à faire au plus vite, le sénat tient à ce que tu sois le plus rapidement présentable pour fêter ton retour parmi nous.
-Pardon ?
-Oui, depuis 2 ans l'armée et le sénat tient le crachoir au peuple, et depuis 1 ans on à organiser en secret une fête nationale, avec parade, musique et les confettis. Tu as coûté 2 milliard de crédit, elles ont envie d'exhiber au plus vite leur trophée.
-Natacha !
-Adriana n'est pas une gamine qui faut traiter gentiment. D'ailleurs tu appartiens à 50% à l'armée et au sénat, 20% à GERMONIX, 15% à GeoWeapon.Corp et 15% à MARCATEL. C'est ce que chacun à mit pour financer tout ce que tu es. Considère nous comme tes sponsors.
Adriana éclata d'un grand rire, froid et sans une once de sincérité, limite forcé. C'était d'une certaine manière malsain, surtout avec son sourire faux.
-Moi qui pensais que j'avais tout vue ! Clamât Adriana. Au point où j'en suis, j'en ai plus rien à faire. Juste, ne vous mettez pas en travers de ma route.
Elle fixa longuement le plafond, se sentant partir lentement, mais en même temps, elle restait consciente. Elle était toujours consciente de son environnement, attentive au moindre signe irrégulier, mais aussi dans ses pensés, déconnecté. Des images défilèrent devant ses yeux, de toute sorte, se laissant se noyer dans un cyclone de sensation, réel, irréel, ressentit ou vécue. Tous se mélangeait, mais elle se concentra, réorganisant ses pensés, visualisant une sorte de bibliothèque, ou chaque livre était un souvenir précis. Une bibliothèque infinie. Elle ouvrit le livre le plus récents avant son coma, son combat. Elle voulait revoir ce moment fatidique, une pensée au fond d'elle le voulant. Elle plongea dans le livre, ou plutôt engloutit. Adriana était doué d'une mémoire absolue depuis sa transformation en super soldate pour les TCAL, et maintenant c'était pire.
Ses pensées se supplantèrent à la réalité. Elle affrontait cet annexien, ce dernier la tenant en l'air. Où était son unité ? Elle se fit briser le bras, et elle hurla, le métal de son armure s'enfonçant dans sa chaire, une jambe elle aussi brisé, alors qu'elle lâchait son. Elle se sentit envoyé dans les l'air. Ce n'est pas réel ! Réveilla toi ! D'un suprême effort de volonté, elle se releva mais... elle était toujours dans sa chambre ? Elle n'était plus sur le champs de bataille en tout cas. Les douleurs étaient encore vive, trop réel. Elle hurla et regarda ses mains, ses vrais mains. Pas ses prothèses. Elle comprit, elle c'était bloqué dans son esprit, perdu dans ses pensées, ne pouvant plus faire la différence entre illusion et réalité.
Elle devait reprendre le contrôle, ressentir son corps, les draps, les bruits des ressorts du lits, la présence d'une personne à côté d'elle. Elle tourna la tête, et deux mais lui saisirent le cou et deux bras la saisirent à la taille, avant qu'ils ne serrent d'une force inhumaine. Elle allait mourir. Elle le sentait. Elle se débattit, lutta, grogna, n'arrivant pas à voir le visage de son adversaire. Puis elle sentit un main.
Une main sur son épaule, et des voix lointaine. Mais elle ne voyait rien. Oui. Un contact avec la réalité. Elle était dans son esprit. Une lutte de volonté ! Mais... et si... et si elle laissez tombé ? Elle avait assez lutté, assez souffert. Elle avait droit au repos, au silence. Et comme si une part d'elle même se révoltait, autour d'elle, des paysages de cauchemars, sa famille, ses sœurs et frêre d'arme, Sacha et Mirabelle. Toutes la regardait d'un air accusateur. Elle devait les venger. Elle devait vivre, elle devait continuer à se battre. Elles étaient mortes en vain ? Injustement et pour rien ? Elles crièrent vengeance.
D'un hurlement de rage, de détresse, de tristesse, de désespoir, Adriana brisa l'étreinte de son adversaire. Sa volonté, sa rage, sa culpabilité, sa soif de sang, se muèrent autour d'elle, telle une armure des TCAL et elle repoussa son ennemie. Elle se jeta sur lui, comme une bête, frappant, griffant, cognant. Elle le saisit à la gorge, se sentant plus grande, plus puissante et le souleva. Elle pouvait ressentir la colère et la frustration de son adversaire qu'elle reconnue, qui ne pouvait plus lutter face à sa rage de vaincre. L'annexien qu'elle avait tué. Elle le jeta au loin, disparaissant dans les limbes de son esprit. Elle avait vaincu son démon. Elle se sentit mieux, apaisé.
Elle ouvrit les yeux. Et elle contempla le mur devant elle, ainsi que la trace de sang, non d'huile après analyse, et par terre, le cadavre d'une gynoide à ses pieds, brisé, morcelé. Elle se releva et contempla Natacha, avec une dizaine de robot de sécurité, armée d'arme lourde. Elle discernant une quarantaine d'autre en dehors de sa chambre. Et elle ressentit une lointaine impression de frustration, mais à l'origine inconnue.
-Adriana ? Demanda Natacha comme incertaine.
-Oui...
-Repos.
Les robots abaissèrent leur armes. Et Natacha s'assit sur le lit, soufflant un bon coup.
-Tu t'y attendais.
-Oui. Ton réveil prématuré n'était pas bon signe et il fallait t'occuper pour que tu évite de penser le plus possible, afin de nous préparer à toute éventualité. Tu as su reprendre tes esprits.
-J'ai voulue me laisser couler.
-Et pourquoi tu ne l'a pas fait ?
-Les morts ne me laisseront pas tranquille.
Adriana était dans un hélicoptère, regardant le ciel bleu et les nuages à travers la fenêtre, d'un air nostalgique et mélancolique. Depuis 2 semaines, elle avait passée son temps enfermée dans un centre d’entraînement, afin de s'habituer à son corps et ses multiples nouvelle fonctionnalité. Cela lui avait pris quelque jours, dépassant les prognostique et établissant des records non-officiel, qu'aucun humain normalement formé ne pourrons égaler, avants des siècles et des siècles. Son esprit était devenue beaucoup plus affûté, réactif et s’adaptait rapidement à ce corps.
Elle baissa son regard, et aperçue la piste atterrissage et un énorme attroupement. Elle zooma et constata qu'une véritable parade se tenait prêt à l'accueillir. Ses yeux biomécanique affichèrent plusieurs statut, constatant que c'était des troupes d'élite assurant la protection du Sénat, apparaissant au public que lors des parades. Adriana eu un rictus agacé et se détourna de la fenêtre.
Natacha était là, consultant une tablette, et une secrétaire qui avait les yeux brillant en l'admirant. On la lui avait attribuée quand elle sortie de ce camps d’entraînement, pour l’assister de toute les manière possible et de l'exploiter comme bon lui semble. Elle fessait la liaison avec le Sénat, et s'occupait de son planning déjà chargé, devant faire plusieurs meeting, présentation, pub, des interviews à la télé, soutenir des projets etc... etc... bref une diva et un objet de propagande. Elle avait même évoqué de faire des films. Adriana soupira longuement et mit sa tête en arrière.
-Tu stress ? Demanda Natacha sans lever les yeux de sa tablette.
-Si seulement. J'ai juste envie d'en finir rapidement et de retrouver les sensations du combat.
-Il faudra attendre un bon moment. Le peuple à tellement était tenue en haleine, que l'annonce de ton réveille a provoqué une émeute pour venir te voir. La propagande fait si bien son travail. Tu représente l'idéal féminin maintenant.
-Pitié... j'ai même entendue dire que des documentaires et un musée on été fait sur moi !
-Tu représente une si importante source de revenue, c'est normale. Et il faut bien rembourser ce que tu as coûté. Tu as littéralement plusieurs année d'avancé technologique, et grâce à moi, et d'autre brillant cerveau aussi, tu es vivante.
-Nous amorçons la descente. Annonça la pilote.
L'hélicoptère se posa lentement sur la piste atterrissage, se mettant de travers pour que tous puise voir Adriana quand les portes s’ouvrirent et qu'elle descendit. Des dizaines de drones caméra la filmait en direct, retransmettant son arriver sur tout le territoire de Uatis. Une ovation de la foule lui parvint à ses oreilles, alors qu'elle s'avançait dans la haie d'honneur que les garde sénatoriaux formaient, le long du tapis rouge. Elle était suivit que de sa secrétaire.
Natacha resta dans l'hélicoptère qui repartie. La foule se pressait contre les barrière et les forces de polices, scanda en cœur le titre de Adriana. Elle se dirigea vers une limousine, devant traverser une partie de Uatis où elle saluerait le peuple depuis le toit ouvrant, jusqu'à une estrade où lui sera remis plusieurs médaille, le grade de Haute Générale et le titre de Protectrice de Uatis, la 1er super-héroine de l'histoire.
Adriana soupira en entrant, suivit de sa secrétaire, et due suivre la marche, se mettant debout, le toit s'ouvrant pour la laisser passer. Le voyage dura de longue minute, poursuivit par des drones caméras, acclamés par une foule en délire, escortée par des véhicules militaire et jetant des faux sourire et agitant sa main. Une vraie stars. Sur tout le territoire, même sur les fronts, télé ou radio, on retransmettait les vidéos et on commentait la parade, la foule, le délire. Ces vidéos seront virales pendant des années, engendrant des millions de vue.
Finalement l'estrade fut en vue, où toute une fanfare l'attendait, les plus haut membres de l'armée, tout le gratin politique et représentant de Mégacorporation. Chaque régiment était représenté, des plus connues au plus méconnues. La limousine s’arrêta devant, laissant Adriana sortir, avant de repartir. La foule était toujours en délire, mais elle se calma quand Adriana salue l'estrade et qu'une générale se présenta à elle, suivit de plusieurs militaire tenant des boites contenant des médailles.
Un discourt poignant fut tenue, et solennellement, toute les médailles de bravoure, d'honneur, de sacrifice et de grade lui furent remisse, ce qui prit un long moment, car il y en avait bien plus d'une dizaine. Et officiellement, devant des millions de téléspectateur, Adriana fut promu Haute Générale et reçu le Halo Céleste un bijou de technologie complexe le faisant léviter au dessus de la tête de sa porteuse. Il s'agit du plus important, du plus prestigieux et du plus ancien des honneurs historiques de Uatis, remit à toute celle qui un jour ou l'autre, ont rendu un fier service à la nation. Le symbole de son statut de Héroine, de la Protectrice de Uatis, et l'héritage de siècle d'histoire. Ce fut une sénatrice en personne qui la lui mit.
La cérémonie dura bien 2 bonnes heures, et fut le seule moment qu'apprécia Adriana, avant qu'elle ne doivent faire face aux politiques, leur serrant la main à tour de rôle. Puis vint le moment du discours. Elle s'installa devant un pupitre, où l'attendait plusieurs pages de discours. Elle les feuilleta rapidement. Outre devoir jouer le rôle de la femme meurtrie mais toujours prête à se battre, elle devait faire éloge du sénat, de l'armée, au combien le peuple est important, et qu'elle était leur idéale et qu'elles devaient la suivre dans la lutte, comme elle, elle qui était leur lumière. Elle déchira le discours en confettis à une vitesse effarent, attirant plusieurs regard effaré et qui impressionna la foule, et avant qu'on ne puisse réagir elle parla.
-Citoyenne de Uatis. Clamat Adriana. Ce jour est probablement le plus importante de l'Histoire, celui où une soldate est revenue d'entre les morts, toujours prête à porter les armes pour son pays. Le jour où un coup terrible à été porté à notre ennemie ! Mais ce jour n'est pas le mien. Le jour le plus important de l'Histoire qui sera mien, sera quand les Xénos auront été éradiqués jusqu'au dernier de ma main, quand je pourrais enfin rendre les armes. Dit elle en frappant des deux mains son pupitre avant de se redresser. Je suis honorée de votre ferveur à mon égard, mais cette ferveur doit aussi être rendue pour toutes celles qui sont mortes, pour toutes celles qui ont donné leur vie contre les Xénos. Dit elle en ponctuant chaque mots de grand gestes, tout en poursuivant. Des milliers de femmes qui ne doivent pas être oubliées. Je ne me présenterais pas comme une héroïne, ni comme une martyre, par respect pour mes camarades morts pour moi et avant moi ! On vous à vendue que je serais la sauveuse, et je le serais ! Mais pas sans vous ! Je suis une femme comme vous. Dit elle sur un ton dur. L'ennemie est horrible et sans pitié, il n'attendra pas qu'une sauveuse vienne les détruire toute seule. Ce jour montre à quel point l'ennemie est dangereux et doit être combattue, mais qu'il faillible ! J'ai tué un de leur chef, presque au prix de ma vie et je dois me battre à nouveau après 2 longues années de souffrance. Es que cela me dégoûte ? Non. Es que cela me ravie ? Oui ! Clamât t-elle haut et fort avec un sourire carnassier. Aussi longtemps que je pourrais respirer, je combattrais l'ennemie, mais avec votre soutien ! Dit elle en pointant du doigt le public. Je suis peut être la sauveuse, une héroïne, mais vous êtes ma force ! Devenez mes sœurs d'arme et ensemble, nous annihilerons la menace qui nous frappe ! Cria t-elle presque. Uatis à vécu des tragédies, Uatis à vécue des ages sombres, mais Uatis est toujours là ! Uatis à toujours sur tenir, grâce aux larmes, aux sangs et au sacrifices de ses filles, pour un meilleurs futur. C'est notre union et notre volonté, qui fait que Uatis à tenue ! C'est grâce à nous toute si nous somme toujours là ! Si je suis l'épée, vous êtes le bras ! Je suis peut être surpuissante, je suis la soldate ultime, mais c'est avec vous derrière moi, que je serais invincible ! Acheva t-elle en ouvrant grand les bras.
L'ovation fit trembler l'estrade. Ce discours, elle l'avait préparée depuis un moment. Les politique voulait qu'elle se présente comme une sainte, comme l'ultime soldate. Tous ça pour abrutir le peuple et se servir d'elle comme objet pour le mener. Tout baser sur elle, faire d'elle la figure de proue de la nation ! Mais Adriana avait juger plus intéressant de valoriser le peuple, et de le mettre à son niveau plus ou moins, ainsi elle renforçait son statut de femme du peuple, plutôt que d'un être inhumain qu'on ne peut espérer atteindre. Et cela semblait marcher à 1er vue. Le peuple retiendrait la modestie de Adriana, sa compassion et son attachement à ceux qui se sont sacrifié, la rendant en effet plus humaine et proche d'eux à leur yeux. Le genre de personne qui vous incite à la suivre sans hésité, car vous savez qu'elle sera toujours là pour vous relever, même dans les pires moments. A ses yeux, Adriana se sentait plus humaine l'espace d'un instant.
Elle se moquait de ce qu'on lui dirait, le peuple était avec elle, le sénat l'avait trop bien fait. Une réaction de leur part serait sans doute désastreux. Adriana ne voulait qu'une chose : combattre. Elle ne se laisserait pas faire, elle n'avait pas envie de passer les prochains mois à faire la diva, la marionnette, de faire ce qu'on lui dirait. Mais elle était consciente de son statut. Se montrer trop rebelle serait se mettre à dos toute la politique, et elle ne pourrait lutter. Elle devait faire des concession, mais elles devront assumer son caractère et sa soif de sang.
Elle salua la foule, avant de se retirer, rejoignant l'estrade ignorant les reproche qu'on lui fessait vis à vis du discours. Néanmoins, l'effet était là, le peuple la soutenait. Des politiques passèrent pour reprendre le discourt, bien plus protocolaire, qui eu bien moins de succès. Sa secrétaire la rejoignit, complètement béat, se tenant au même niveau que les plus grandes pontes de Uatis.
-C'était un magnifique discours ! Chuchota t-elle.
-Merci.
-Désolée de vous importunés avec ça, mais vous avez un interview dans un 1 heure, suivit d'une visite dans le musée à votre gloire à 14h et...
-Annule tout ce qui suit l'interview. Coupa Adriana. Une fois finis, je me retire, j'ai plus importants à faire.
-Mais vous ne pouvez pas ! Tout à été programmé et organisé jusqu'à 2h00 du matin, vous allez tout...
-Vous osez me contredire ? Coupa brutalement Adriana.
-Je... euh... je...
-Je ne suis pas une diva, encore moins une politique, j'ai plus important. Trancha Adriana. De un, je sors de 2 ans de comas, de deux je veux prendre le plus vite possible mes fonctions et de trois j'ai des affaires personnelles à faire.
La secrétaire en resta muette, moitié peiné et moitié admiratif. Adriana était tellement digne de respect et d'admiration ! Elle revenait finalement dans le monde des vivants, et elle pensait déjà à reprendre du service pour Uatis. Elle se privait de plusieurs festivité, de jours de célébrations et de gala. Quelle abnégation !
La suite fut une parade militaire, en l'honneur de Adriana, et montrer la puissance de l'armée au peuple, afin de renforcer sa confiance et imprimer un peu plus le pouvoir de l'armée. L'aviation fit plusieurs démonstration des talents de leur pilotes, on présenta des soldates en tenue moulante plus que de raison, et on fit tonner quelque canon, pour tirer des confettis.
Puis vint l'interview, au cœur même du sénat, dans le grand hall. Le moment tant attendue par le peuple. On avait créée sur Internet un sondage officielle, pour sélectionner des questions, tandis que des spécialistes avaient été sélectionnées afin de respecter à la lettre les directives du Sénat, des questions/réponses pré-faite, manipulé pour éviter tout sujet sensible. Mais maintenant il y avait un petit doute, car Adriana n'était pas aussi docile qu'attendue et on craignait à juste titre, qu'elle se révèle au mieux un peu encombrante, au pire hostile.
-Mesdames et Mesdemoiselles ! Nous sommes en direct pour l'interview de la Protectrice de Uatis, le grand moment de cette journée que vous attendiez tous ! Nous allons pouvoir en savoir plus sur le ressentit de notre Héroïne ! Annonça la journaliste, sur des milliers de téléviseur. Ses projets, comme elle à vécu son combat et tant d'autre !
Adriana s'installa à nouveau derrière un pupitre, sur une estrade, face à des dizaines de caméra, le double de photographe et autant de journaliste. Sa secrétaire était partie faire part des intentions de Adriana, et ça sans négociation possible, car ce n'était pas une demande. Actuellement elle était seul, les gardes sénatoriaux à divers coins de la pièce, et la masse devant elle. Son visage était impassible, droite comme un I, son poitrails débordant de médaille et récompense. Elle fit un geste pour calmer la foule, et un représentant du sénat annonça les débuts de l'interview.
-Mes... mes salutations annonça directement une journaliste. Ici Zen Marlène pour le Daily-Uatis ! Quels effets cela vous fait de savourer la gloire de votre victoire en bonne et due forme ?
-Amère.
Sa réponse eu l'effet d'une chape de plomb. Mais avant que qui que ce soit ne fasse quoi que ce soit, elle enchaîna.
-Vous avez eu deux ans pour la savourer, j'arrive un peu tard pour le champagne.
L'ambiance ce détendit et des rires fusèrent, mais on voyait bien dans son regard qu'elle n'en pensait pas moins.
-Pour développer un peu, je ressent mon combat littéralement comme si c'était hier. Je ressens chaque coups comme si c'était de la veille. J'ai lutée pour vivre, car ce monstre était très puissant. Je n'ai ressentit aucune joie quand j'ai finis par le tuer, j'étais trop blesser pour le réaliser. J'étais simplement... libéré d'un poids, avant qu'il ne faille me prendre en soin. Dit-elle, le timbre de la voix légèrement sombre. Maintenant... Tous ces préparatifs... je me sens honoré et fière, mais le sacrifice que j'ai consentit me laisse un goût d'inachevé. Je n'ai pas fais assez. Cette lutte à pris beaucoup ce jour-là, nous n'étions pas encore assez fort, mais assez pour lutter. Mais maintenant... nous le sommes assez pour les repousser !
Ses dernières paroles reçurent des applaudissements et vivat de la foule. Avant qu'une autre journaliste ne se lève.
-Cristel Dever de Uatis-New 3, qu'elles sont vos projets, maintenant que vous êtes parmi les plus haut gradé de l'armée, en plus de votre statut d'héroine ?
-A part éradiqué les xénos et collectionner les têtes des têtes pensante de la vermine... je n’aie pas encore de projet bien clair. Répondit Adriana. J'ai jamais pensé finir à ce poste un jour. Mais... j'ai bien quelque idée, qui seront discuté avec mes nouvelles consœurs, rien de bien définit. Après tout j'étais et je suis surtout une soldate et une femme de terrain, au cœur de l'action et bien loin des bureaux. Dit elle avec un sourire polie. Et je n'ai pris mes fonctions, officiellement et officieusement qu'il y a quelque heures avec la remise des médailles, je n'ai pas encore idée du champs de possibilité qui s'ouvre à moi pour le bien de Uatis, ni même de ce qui à été prévue et est en cour. Annonça Adriana. Question suivante.
-Esque Tadlacrey de Matinal+. Prononça une femme en se levant. Il y a des rumeurs qui circule sur vous, comme quoi vous seriez la survivante du Premier Contact, la force militaire envoyé sur le site du crash de l’astéroïde au premier jour. Es que cela est vrai ?
Adriana eu un flash soudain, mais le chassa aussi vite. Elle regarda droit dans les yeux la femme, qui se ratatina avant de répondre.
-Oui et je...
La salle sembla prise par un coup de folie, car toute les journalistes se levèrent comme une seule femme pour poser leur question, se rapprochant d'elle, tandis que la sécurité s'avança pour calmer la foule. Aussi vite que cela que était venue, le calme était revenue rapidement et une journaliste se leva, prenant de court la précédente, et même Adriana qui voulait reprendre la parole pour finir sa réponse.
-Jacqui Émichel de Uatis-New 2 ! Que pouvez nous dire de...
Elle n'eut pas l'occasion de finir, car sa voix mourus dans sa gorge, quand Adriana la fusilla du regard. Son regard aurait put percer un tank. La haine et l'hostilité dans ce regard dégoulinaient tellement que tout le monde semblait en prendre pour son grade, alors que Adriana, manqua de briser en deux le pupitre devant t-elle en abattant sa main, répondit d'une voix claire et forte, accentuant chaque syllabe.
-Et. Je. N'ai. Rien. A. Dire. Et pour éviter toute autre question sur ce sujet, je dirais juste une chose. Ce fut un carnage total dont je ne veux pas me souvenir.
La puissance de sa voix, le ton amère et acide, et son regard, en disait bien plus sur les horreurs dont elle avait été témoins que n'importe quel discourt. La journaliste était devenue pâle, se rassit, avant de partir quelque minutes plus tard. Les questions se succédèrent, orienté pour que Adriana évite les sujets sensible et mettent en avant son statut et l'armée. Mais elle se prit le luxe d'en éviter certaine, ou de déborder plus qu'elle ne le devait. Et enfin ce fut la dernière question.
-Electra Citey de Free-New. Pouvez vous nous confirmer que vous avez été le cobaye d'expérimentation ne respectant aucune déontologie et loi en vigueur ?
Toute la salle se tourna vers elle, et déjà la sécurité était en émois, et alors qu'on demandait comment elle a fait pour entrer et qu'on est pas détecter une journaliste problématique, deux membres de la sécurité se dépêchèrent sur elle et une autre intima de couper les caméras, alors que les journalistes s'agitèrent.
-ASSEZ ! Tonna Adriana en se relevant.
Tout l'assemblez se calma et personne n'osa faire un geste. Adriana se rassit.
-Si une seule caméra est coupé, j'irais directement m'adresser à la foule. Dit elle sur un ton sans réplique. J'ignore comment vous avez eu de telle information, mais retirez toute idée que je suis une victime. J'étais pleine consciente et volontaire, je connaissais les risques et j'ai été préparée. Dit elle en insistant sur chaque syllabe pour que tous comprennent. Nous sommes en guerre, face à un ennemie qui ne respecte aucune règle et aucun droit, prêt à tout pour nous détruire ! Prêt à toute les ignominie et infamie que nous pouvons imaginer et même pire ! Tonna t-elle en frappant la table du poing. Vous croyez que c'est le moment de se monter les un contre les autres juste parce que nous mettons tout en œuvre pour assurer notre survie ? Vous croyez que c'est le moment de chercher à rendre des comptes pour ce que j'ai subit ? Dit elle en regardant une caméra et en se levant, posant les poings sur la table. Oui j'ai subis des expérimentations inhumains, et je suis prête à le refaire autant de fois que nécessaire pour que nous puissions retourner la situation en notre faveur ! Sans ces expérimentations je ne serais pas là. Sans ces expérimentations il n'y aurait aucune victoire à savourer ! Sans ces expérimentations, des milliers de femmes seraient mortes parce que je n'aurais pas réussit à tuer ce monstre ! Sans ces expérimentations, vous n'auriez aucun espoir car personne n'aurait eu l'occasion de faire tomber un de leur chef ! L'armée à fait face à un dilemme, j'ai fais un choix ! C'est parce qu'il y avait des choses plus importante que moi : notre survie, la victoire ! Tonna t-elle. Même si cela doit me conduire à la mort, je referais ce choix, car mon sacrifice permettra aux générations futur d'exister ! Et c'est la notre plus grande force ! Cria-t-elle, la voix puissante, sur et convaincue. Nous sommes capable de grand sacrifice capable de changer le futur et pour notre survit ! Nous sommes doué d'émotion et de sentiment, ce que l'ennemie est incapable ! C'est la notre force ! Nous sommes capables de tout grâce à cela !
Adriana se redressa, jeta un dernier regard à l'assemble, et descendit de l'estrade avant de partir. On l'applaudis tout le long et tout Uatis acclama Adriana. Évidemment, quelque groupes se posèrent des questions et mirent en doute ses paroles, mais ils se feront emporter par la masse ou rencontrant de malheureux accident. En son fort intérieure, Adriana s'en voulait de ne pas avoir mentionné les autres membres, mais dire que sur un commando de 50 super soldates, au sommet de l'armée et de la technologie, 49 sont mortes pour 1 seule annexien abattu et une survivante à moitié morte. Même si cela n'aurait pas entaché son exploit, le peuple aurait mal prit ce mensonge du gouvernement et aurait invariablement entraîner des tensions et conflit inutile. Il fallait montrer qu'une seule super soldate avait put égaliser un des plus puissants xénos, garder la confiance du peuple en l'armée et le sénat, et leur capacité pour combattre la menace.
En faisant ça, Adriana enterrait toute les spéculations, crevant l'abcès dés le début pour éviter que le pus s'accumule. Elle disait la vérité sur les complots, sa voix faisait loi, même si il y aurait quelque contestataires que tous ignoreront et prendront pour des folles.
Rejoignant une sortie secondaire, guidé par sa secrétaire et quelque membre de la Garde Sénatorial, Adriana était sensé poursuivre par la visite d'un musée en son honneur, dont elle devait inauguré l'ouverture, mais elle avait bien d'autre projet en tête, des choses qu'elle avait repoussée trop longtemps. Une fois dans la voiture, Adriana d'une voix qui ne souffrait d'aucun refus.
-Allez au Mémorial des Guerres Xénos.
Sa secrétaire allait émettre une réserve, mais intima à la conductrice de les conduire au mémorial, peut importe ses ordres. La voiture repartie sous bonne escorte, poursuivit par des drones caméras de divers journaux. Quand bien même la secrétaire en avait parler après la cérémonie, et tenter de négocier, les organisatrices et aussi quelque grosse tête pâlirent, quand la voiture changea d'itinéraire. Cela provoqua quelque remous médiatique, avant que les cameras ne diffuses les images de Adriana, sortant de la voiture et allant dans le Mémorial des Guerres Xénos.
C'était le plus gros et important mémorial, le nom de toutes les victimes, militaire et civil, morte et disparue, depuis le début de la guerre sont gravé sur des blocs de marbres blanc, taillé en obélisque. Il y avait plusieurs blocs, pour chaque ville et chaque camps militaires. Le bloc centrale, contenait les noms des premières victimes de la guerre. Le nom de ses camarades y figuré, ainsi que le nom de son amour. Elle n’eut aucune réaction, même si le deuil n'avait jamais été complètement fait. Elle fit le salue militaire, se remémorant des souvenirs.
Elle se dirigea vers un autre, celui de Aurich. Elle trouva sa fille. Mirabelle. Elle ne put retenir une larme, qu'elle essuya rapidement, alors que déjà, des journalistes, des civils et des représentants du sénat, qui venait la chercher pour qu'elle respecte ses engagements, débarquèrent.
-Vous êtes la meilleurs !
-Adriana ! Pour quelles raisons êtes vous venus ici ?
-Épousez moi !
-Madame, vous devez venir avec nous !
-Vous pouvez signer mon autographe ?
-Dépêchez vous !
-Pouvez vous faire preuve de RESPECT ! Se retourna brutalement Adriana.
Sa voix résonna puissamment, se répercutant dans tout la salle. Les personnes les plus proches portèrent leur main à leur oreille, un sifflement se faisant entendre. Sa voix avait atteint le seuil de douleur de l'oreille humaine sans trop forcé. Si elle avait fait ça directement dans l'oreille de quelqu'un, la personne aurait eu les tympans déchiré.
-Où croyez vous être ? Respectez nos sœurs, nos mères, nos amies, nos familles ! Combien sont morte pour qu'on soit toutes réunit ici ? Si ce jour est pour vous l'occasion de rendre hommage à moi, pour moi ça sera celui de rendre hommage à mes sœurs d'arme ! A ces femmes à qui je reprend le flambeau pour que je continue le combat ! C'est une chose plus importante que ma présence à un musée à mon honneur. C'est pour cette raison que je suis devenue l’héroïne de Uatis !
Chaque mots et intonation était mûrement calculé pour que son auditoire se range de son côté et soient ému. Ils y avaient des caméras et des journalistes, et des agents gouvernementaux. Adriana était consciente que ces agissement risquerait de lui attirer des ennuies, que les hautes instances finiraient par le prendre mal. Freya l'informait de discussion houleuse sur son comportement, certaine réclamant des sanctions et d'autre plus modérer. Son petit discourt, bien que sincère, avait pour but d’impressionner encore une fois le peuple, renforçant son image de la soldate toujours vaillante et dévoué, humaine et proche du peuple, qui pouvait se retrouver en elle. Le sénat voyait ainsi, malgré ses fait et gestes imprévisible, qu'elle était consciente de son rôle et qu'elle ne s'opposait pas eux, et était bien de leur coté, mais qu'elle comptait bien mener sa barque comme elle l'entendait.
-Maintenant, soit vous vous retirez, soient vous rendez hommage ! Dit elle en sortant.
On lui fit une haie d'honneur, dans un silence religieux. A la suite, les personnes firent 1 minute de silence, en se recueillant près des obélisques, minute que retransmit les caméras et que des dizaines de milliers de personnes respectèrent. Déjà, les échanges étaient moins houleux, car des rapports faisaient état d'une minute de silence et de mouvement vers les mausolées. Le peuple verrait que Adriana n'était pas politisé et loin des intrique politique, renforçant son côté unique et de femme forte, dévoué par pure abnégation à Uatis, un idéal à suivre.
Adriana fut escorté par des Gardes Sénatoriaux à une limousine noir, qui avait remplacer son véhicule. Sa secrétaire l'attendait à côté. Un simple coup d’œil suffit à Adriana, pour identifier la sénatrice Annabelle Clamaro dans la voiture et la Sénatrice-Génrérale Zander Akranel des Forces Uatienne, la plus haute gradé de l'armée, avant Adriana en personne. Cette dernière analysa le fonctionnement de la voiture, le système de défense et la cache d'arme. Elle entra, suivit de sa secrétaire qui lui avait ouvert la porte, sous un simple geste de sa part. La voiture démarra.
-J'aimerais mieux que nous soyons en tête à tête. Annonça la sénatrice.
-Vous n'aviez pas qu'a me la mettre à mes services, maintenant assumez sa présence. Répondit du tact au tact Adriana en lui faisant face.
-Soyez plus respectueuse. Répondit la Sénatrice-Générale sur un ton acide. N'oubliez pas votre place Adriana.
-Il faut qu'on vous rappel que vous n'êtes rien sans nous ? Vous devez vous conformer le plan qui à était établit ! Vous avez été briefez pourtant ! On attend un peu plus de vous ! Il y a plus de 2 milliards de crédit en jeu !
Le rire particulièrement sinistre et le visage psychotique de Adriana fit reculer les 2 femmes, qui prirent instantanément peur.
-Vous semblez avoir oublié que derrière ces 2 milliards. Commença Adriana, la voix légèrement tremblante de haine. Qu'il y a une femme qui à passé 2 ans dans le coma, à subir vos lubies, une femme qui à passé 2 ans en asile psychiatrique, une femme qui à perdu l'amour de sa vie, sa fille, des sœurs d'arme qu'elle connaissais depuis des années et d'autre qui l'ont aidée à se rebâtir. Poursuivit Adriana, les mots étaient acides, plein de rages. Et dont une partie de sa santé mentale à foutue le CAMPS!
Elle avait hausser le ton, brusquement, terrifiant, brisant d'un coup rageur la vitre blindé fumé noir séparant les passager de la conductrice. Cette dernière freina brusquement, évitant que son coup de volant ne la déporte trop sur le trottoir. Instantanément, les voitures de devant et derrière freinèrent, des gardes du corps sortirent précipitamment pour voir de quoi il en retourne, avant d'être chasser par Adriana.
-Vous avez décidez que je vous devez tous. Dit Adriana d'un ton sec. Vous avez montez de toute pièce une mascarade pour vos besoins, vous avez marchez sur la mort de mes camarades, mentit et déboursez des millions pour m’extirper de la mort sans consentement, sans même chercher une quelconque dernière volonté. Vous m'avez enfermé dans ce corps que je peux à peine qualifier d'humain. Vous vous êtes à peine dérangé pour prendre de mes nouvelles, tellement vous mangez dans la main des corporations qui m'ont opéré et que vous regardez vos ambitions politiques. J'ai vécue plus d'horreur que vous ne pouvez imaginez, alors ne croyez pas que ce sont des politiciennes dans votre genre qui vont m’impressionner. Gronda Adriana. Mettons les choses au clair, je ne suis pas votre pantin, et vous n'aurez aucun contrôle sur moi. Je jouerais le jeu mais à ma façon ! Je ne suis pas dans vos délire, je n'ai aucune envie de me pavaner, ni d'être un symbole, ni même acclamé ! S'écria Adriana. Tout ce qui me donne envie de vivre, c'est me noyer dans la guerre ! Je veux massacrer nos ennemies, guider nos troupes contre ces saloperies ! Vous n'avez aucune idée de ce que vous m'avez fait, ni de ce que j'ai vécue, ni même de ce que je ressens ! Mais je suis bien consciente de ce qui est en jeux. Vous avez de la chance que je suis pas complètement suicidaire et que je me sois pas déjà tiré une balle dans la tête et que mon esprit est déjà détraqué pour supporter ma condition. J'aurais très bien pus tout foutre en l'air, foncé droit vers les Xénos et foutre en l'air vos si précieux milliards. Alors oubliez tous vos planning, réception et autre connerie du genre, je serais incapable de m'y contraindre et je n'y compte pas. A vous d’assumer le monstre que vous avez créer.
Les autres occupant de la voiture déglutirent. Adriana était beaucoup plus instable que ce qui avait été envisager. Elle était sensé être plus docile et manipulable. Elles avaient sous estimé son état mentale, ainsi que sa soumission au sénat. Il faut dire que tout le plan réside sur un facteur instable : Adriana Slanvhas. La victoire de Adriana avait été une aubaine, pour cacher le fiasco de l'unité TCAL et les ressource perdue, ressouder et remotiver les troupes autour d'une vrai victoire et rassurer les grandes fortunes. Et c'était une aubaine pour catalyser la détresse du peuple et lui faire garder à la fois sa confiance et son espoir. Pendant 2 ans, on avait trafiqué des photos, fais des montages vidéos et de fausses déclaration de son état, tout pour continuer à catalyser l'attention du peuple, alimenter la flamme de l’Héroïne, annonçant et répétant son retour ! Les derniers mois étaient particulièrement compliqué, la tension grimpait et le sénat comme l'armée, perdait la confiance du peuple, même avec la débauche de moyen pour le garder ignorant et docile de la véritable situation de la nation.
Maintenant c'était trop tard pour faire machine arrière. La moindre sanction risquerait de provoquer des réactions néfastes énormes, même parmi l'armée, et inutile de parler de rabaisser son statut. Il n'y avait personne de l'acabit de Adriana pour porter le rôle de figure de proue et la traiter comme on traite un outil ne serait pas productif. Et elle avait un raison sur un point : le sénat pouvait s'estimer heureux Mais en bonne politicienne, la sénatrice reprit de son aplombs, et fit jouer son savoir faire, car elle avait vue là le moyen de garder une mains sur le volant et de diriger Adriana.
Il suffirait d'appuyer les actions de Adriana, et de les rendre encore plus grandiose, plutôt que de l'obliger à faire ce que pense les technocrates. Le sénat et l'armée serait donc plus un soutien au service de Adriana yeux du peuple, que même le sénat croit en elle, plutôt que de donner l'impression que le sénat dirige tout. Cela passera mieux au yeux du peuple et il sera plus facile de lui faire passer la pilule et même de cacher certaines actions.
-Je comprend. Répondit la sénatrice. Nous nous sommes montré un peu trop insistance et nous vous avons pas assez prise en considération et je m'en excuse au nom du sénat. Vous comprenez l'importance de nos actions : nous devons garder le peuple unis. Nous ferons en sorte d'aller dans votre sens. Le peuple vous suis et malgré les quelque dérapages, vous savez comment retourner la situation en votre faveur ce qui vous donne du crédit. Expliqua t-elle.
-Cependant, vous devez comprendre qu'il y a quelque obligation. Repris la générale, ne voulant pas perdre la face et garder son autorité. Je comprend votre empressement à vouloir retourner au combat, mais il faudra que vous fassiez des apparitions régulièrement, lors des parades, pour des interviews et que vous acceptiez de devoir assister à plusieurs événement comme l'inauguration de votre musée. Bien évidement, la guerre sera votre priorité, mais elle ne se résume pas seulement à tuer des xénos. La guerre est aussi politique et sociétale. Nous devons faire en sorte que tout Uatis reste soudée et ne se laisse pas abattre, surtout que nous parvenons à reprendre l'ascendant ! Ce n'est pas le moment pour que le peuple s’emballe et se rebelle sous les invectives de dissident.
-... soit... c'est inévitable visiblement. Admit Adriana. Je ferais ce que je pourrais.
-Je comprend votre point de vue, mais comprenez le notre aussi. Repris la Sénatrice, sur un ton plus doux. Nous portons Uatis à bout de bras et vous êtes un appuie stratégique pour nous aider à maintenir notre nation unis. Et de vous à moi, ce n'est pas uniquement par manipulation et stratégie politique, que vous avez obtenue tout ceci. Vous méritez réellement ce statut et votre grade. Tout ceci à été mûrement réfléchit. Vous aurez tout les droits et devoirs du à votre statut, ce n'est pas que de la poudre au yeux, vous ne serez pas un pantin que nous articulons à notre bon plaisir, mais une actrice de 1er plan avec notre soutien.
Adriana s’adossa contre le siège, touchant le plafond en soupirant. Elles avaient rattrapé les rênes avec Adriana, du moins assez pour éviter qu'elle ne fout tout en l'air et qu'elle fasse comme bon lui semble.
-Je vais faire des efforts jusqu'à ce soir. Annonça Adriana. Demain je pars. Même... je vais prendre des vacances.
-P...pardon ?! Clamat la sénatrice, en quittant son portable et en faisant les gros yeux. Et pourquoi ?
-... Revoir ma famille.
Elles ne dirent rien.
Elle se perdit sur les routes, dans les territoires encore protéger. Il lui fallut pas moins de 6h pour rejoindre le domaine familiale. Domaine dont elle n'avait pas remit les pieds depuis plus de 30 ans. Elle n'avait jamais couper les ponts avec ses sœurs et autre membres de la famille, mais voilà maintenant 5 ans depuis le début de la guerre... qu'elle n'avait jamais reprit contact. Et depuis son réveille, elle avait cette étrange envie. C'est comme si un voile s'était retiré. Comme si sa perte d'humanité lui avait ouvert les yeux et qu'elle voulait rattraper les choses. Maintenant que toute celles dont elle était proche, amies et camarades, étaient mortes, elle n'avait plus rien pour elle. Défigurée et transformée, elle voulait revoir sa famille. Peut être que tous n'était pas perdu pour elle, que revoir sa famille l'aiderait à s'accepter et qu'elle trouve de nouvelle raison de vivre.
Mais elle ne se faisait pas d'illusion. Le mieux qu'elle imagina, fut qu'on la chasse à coup de fusil pour l’empêcher de venir. Elle remonta l'allée principale, passant devant les champs de vignes, puis le grand mur entourant le domaine principale, le portail toujours ouvert. Puis les jardins, avant d'arriver sur la grande place, garant sa voiture sur un emplacement, à côté d'une voiture. Elle prit une grande inspiration, puis sortie de la voiture et se dirigea vers la porte d'entré. Des souvenirs jaillirent à chaque pas, lui rappelant les jours heureux de son enfance. Désormais très loin.
Malgré l'isolement de la maison, elle pouvait entendre quelqu'un qui chantonnait en pianotant sur un ordinateur. Visiblement elle était dans le salon principale, car la télé était allumé, parlant encore de Adriana. Elle frappa à la porte, manquant par ailleurs de la briser.
<<J'ARRIVE !>>
Il fallut un petit moment pour que sa sœur vienne ouvrir. Du moins elle ouvrit juste la lucarne pour regarder à l'extérieur. Elle aperçue Adriana, qui esquissa un sourire gêné.
-Sal...
CLAK
-...
Elle devait s'y attendre. Elle se retourna et s’apprêta à retourner à sa voiture, mais la porte s'ouvrit. Sur le pas de la porte, se tenait Sylvie, sa cadette. Elle avait les larmes au yeux, la main à la bouche, et fonça sur sa sœur, pleurant de joie.
-Tu es revenue ! Pleura t-elle. Je... snirfl... je suis si heureuse.
Adriana tomba de haut, elle qui pensait qu'elle se ferait rejeter. Elle serra sa sœur, mais ne parvint pas à lâcher une larme. Sylvie guida sa sœur dans le salon et se précipita pour apporter du vin, la spécialité de la famille et que le café ou le thé prendrait trop de temps. Pendant 5min, il n'y eu qu'un long et gênant silence, aucune des deux ne sachant quoi dire, sirotant leur verre et se demandant quoi dire. Finalement se fut Adriana qui fit le premier pas.
-Je... je m'excuse.
-Ah... je... non tu n'a pas a...
-Tu es toujours la même. Sourit Adriana. Toujours aussi gentille et avenante, malgré tout ce que j'ai pus faire.
-Tu n'a rien fait ! Oui tu à coupé tout contact et on n'a pas réussit à te contacter depuis 5 ans. Mais j'imagine que tu as tes raisons, et la guerre est si terrible.
Sa sœur ne l'avait pas remarqué, mais Adriana perçue une voiture qui arrivait, les portes qu'on claque, les échanges. Ses deux autres sœurs. La deuxième cadette et la benjamine. Elles se demandèrent pourquoi il y avait un véhicule militaire, avant d'entrer, et Sylvie le réalisa, et fut prise au dépourvue, car elle avait oubliée qu'elles étaient partie dans la petit ville voisine pour faire des courses. Elle aurait aimée les prévenir avant.
-On est de retour ! Clamat l'une d'elle.
-On a reçu plein de cadeau à cause de l'aut... commença la deuxième, avant de lâcher ses sacs de course.
Lilliane et de
Molly sa deuxième et troisième sœurs respectivement, regardèrent médusé Adriana, qui se tourna, mal à l'aise. Il y eu un moment de silence pesant, avant que Lilliane ne prenne un pot sur le buffet à sa gauche et le lance sur la figure de Adriana. Qui se contenta de fermer les yeux et de laisser le vase se briser sur son visage, sans sourciller, sans même fermer les yeux.
-Lilliane ! Cria Sylvie en se relevant, choqué.
-Elle le mérite ! T'es venue te pavaner avec tes médailles ? Hein ? Crachat Molly.
-Molly, ce... . Commenca Sylvie.
-Tais toi Sylvie ! Siffla Lilliane. Tu n'a rien à faire ici ! Dégage de cette maison !
-Comment tu peux dire ça à notre grande sœur ?
-Avec facilité ! Comment tu ose revenir ici ? Tu crois pouvoir faire quoi ici ?
-Vous rev...
-TE FOUS PAS DE MOI ! Nous revoir ? Après tout ce temps ? En abandonnant ta famille ? Hurla Lilliane, les larmes au yeux. Quand nous étions entrain de perdre notre héritage ? Nos terres ? Quand la situation était critique ?
-Lilliane ! Réitéra Sylvie en se rapprochant d'elle.
-Sylvie, laisse parler. Intima Adriana.
-Tu n'aurais jamais due revenir ici ! Tu croyais quoi ? Qu'on allait t'accepter ? Te pardonner ? Tu fais pitié franchement ! Notre famille s'est détruire, la plus part sont mortes et nos parents aussi ! Tu étais où lors de leur enterrements ? Hein ?
-Mères sont...
-Tu n'étais pas au courant ? Tu te fous de moi ? TU N'ÉTAIS PAS AU COURANT ?!?
Lilliana attrapa un autre vase et le lança, mais cette fois, Adriana l'attrapa et le broya dans sa main, ce qui choqua ses sœurs, car elles n'avaient pas vue le geste.
-C'est l'heure de vider son sac ? Parfait ! Clamat Adriana en se levant. J'ai vue la femme que j'ai aimée, pour qui j'ai tout quittée jusqu'à me faire bannir de la famille, disparaître sous mes yeux ! J'ai perdu ma fille à Aurich, sans que je puisse faire quoi que soit ! J'ai passé deux ans dans un hôpital psychiatrique, et affronté la morts de dizaines de mes camarades cher à mon cœurs et j'ai vue des horreurs que vous ne pouvez imaginer ! J'ai passé passé des mois sous des traitements chimiques qui m'ont modifier, j'ai perdue mes membres et presque la vie dans un combat, passé 2 ans dans le coma et je me réveille en découvrant que je ne suis à peine humaine. Tonna Adriana en se rapprochant, effrayant ses sœurs, qui remarquèrent à quel point leur grand sœur était... méconnaissable.
Elle était plus imposante, deux fois plus larges qu'avant, les dépassant de deux têtes, des bras biomécaniques, des cheveux délavés, des traits dur. Difficile d'y voir leur sœur. C'est seulement maintenant qu'elles comprirent que leur sœur n'était plus la même, et la lueur de folie dans son regard les fit reculer. Elles étaient pas les seules à avoir souffert.
-Pendant 5 ans on m'a arraché mon humanité, on m'a tout pris et j'ai tout perdu et aujourd'hui je me rend compte de ce que je suis. Je ne suis pas revenue pour faire pardonner, mais je... je voulais juste vous revoir, je voulais revoir le peu qu'il me reste, je voulais juste... me sentir encore vivante pour quelqu'un...
Elle enlaça ses sœurs, qui ne sut comment agir, peinant à réaliser le sens des paroles de Adriana, tandis que des larmes lui venait enfin aux yeux.
-Je veux juste... être avec vous une nouvelle fois... et rester humaine...
Les trois sœurs furent prisent au dépourvue, et malgré leur sentiments, serrèrent à leur tour Adriana, et les 4 pleurèrent. Joie, colère, tristesse. Elles restèrent ainsi de longue minute, à pleurer comme des enfants, avant se séparer, puis de rire. Pendant un moment, Adriana se sentit comme avant. Humaine.
-Allez les filles ! Lança Sylvie. On se fait un petit apéros !
Un apéritif fut organisé à la vas vite. On sortie les bouteilles et le saucisson, on vida les placard des biscuits apéritifs et on s'installa à l'extérieur, pour discuter calmement, bien que cela fut gênant. Les tensions furent apaisés, mais Molly comme Lilliane gardèrent encore du ressentit vis à vis de Adriana, mais se montrèrent bien moins hostile, et s'excusèrent. De même que Adriana, ce qui fit rire Sylvie, devant leur mine gêner. On appela des cousines et cousins, encore dans les parages, puis les enfants de Lilliane et Sylvie, et de leur femmes revinrent de l'école, qui avait organisé une sortie au défilé et au musée. La troupe avait été ramener par des soldats, qui furent chassé par Adriana. Bien que son retour soient des plus gênant, vis à vis de son statut, autant dans Uatis, que dans la famille, les retrouvailles furent chaleureuse au fils du temps. On parle de tout et de rien, et bien sur on questionna Adriana. On bue, on chanta. Pour la première fois depuis 5ans, Adriana oublia tout ses tourments, elle se ressentit vivre.
Mais elle aurait tout donner pour que ses amours, Sacha et Mirabelle, partage ce moment avec elle.
-Mais oui ! J'ai une source très fiable, on aura l’exclusivité ! En plus le portail est ouvert, on force personne ! Répondit la passagère que se repoudrait.
-Mouais... fit l'autre, peu convaincu.
-Relax ! Lui dit Liz avant de se tourner vers l'arrière. Ania, tout est prêt ?
-Yep, la régis est op ! Y aura plus qu'a lancer la caméra.
-Parfais
Le van de Matinal+ passa le portail de la demeure des Slanvhas, et s’arrêta à l'entré de la place. Il était tôt, le soleil commençait juste à se lever. Le duo était arriver hier, après qu'une connaissance dans le sénat, avait fait fuiter l'info de la localisation de Adriana Slanvhas. On avait tous oublié les origines de Adriana, une vielle famille viticole depuis des siècles, assez méconnue, et très grande, du moins était très grande avant la guerre. Beaucoup était sur le coup, voulant l'exclusivité, mais Matinal+, pour faire honneur à son nom, était les premiers sur le coup ! Toute les chaînes se bousculeraient pour avoir des extraits. Et c'était elle ! Liz Hière qui aurait le scoop.
-Aller ! Va chercher le drone-caméra Sophie ! Annonça guilleret Liz en sortant.
Liz finit d'ajuster quelque boucle, fit tourner entre ses doigts son micro, avant de se tourner vers sa comparse, qui leva son pouce, tandis que le drone-caméra vola vers elle. Loin d'ici, dans le studio de Matinal+, les deux présentatrices vedettes présentait les dernières informations.
-... et c'est ainsi que l'armée à connue un hausse de recrutement de 35% hier, et selon les recruteurs, cela n'ira qu'en progressant ! On estime pour la fin de la semaine...
-Un instant ma chère ! Coupa l'autre. On m'informe qu'une de nos équipes est à la demeure des Slanvhas ! La résidence familiale de notre illustre héroïne, qui y serait par ailleurs en ce moment même ! Vous nous entendez Liz ? Demanda t-elle alors qu'un écran s'afficha.
-Tout a fait Bianca ! Répondit Liz, l'écran affichant en gros plan son visage, avant de commencer à dé-zoomé en se retournant. A l'heure où jeAAAAAAAAAAAAAHHH
La dernière image fut une mains métallique sur l'objectif et le crie de la journaliste, avant un blanc sinistre. Un silence de plomb s'installa, avant qu'on ne lance rapidement les pubs.
Adriana finit de broyer le drone caméra, tandis que Liz était tombé par terre. Elle n'avait pas remarqué la présence de Adriana et avait eut la peur de sa vie. Et ça ne s’arrêta pas là, quand son regard croisa celui de Adriana, avant qu'elle se penche, l'attrape par le col et la soulève jusqu'à son visage. Adriana était en robe de chambre, semblait s'être mal réveillé et clairement en colère.
-Si jamais je vous revoit ici, je jure de détruire votre émission et vos carrières. D'accord ?
-Oui. Prononça Liz d'une voix blanche et toute petite.
-Bien ! Vous transmettrez ce message aux autres aussi ! Je ne veux plus jamais que vous vous approchiez de ma famille.
Adriana reposa Liz sur ses pieds, faisant tout de même attention a ce qu'elle ne retombe pas. Liz se contenta de faire un geste à ses acolytes. On ramassa le drone et on repartit le plus vite possible. Elle se retourna et sur le pas de la porte, se trouvait Lilliane.
-Les ennuies commence. Dit-elle.
-Et ce finissent aussitôt rassure toi. Répondit Adriana en souriant. Tu n'a pas idée de ce que je peux faire pour les empêcher de venir.
-Et tu n'a pas idée de ce que tu peux faire pour te faire racheter. Dit elle en libérant le passage pour aller dans la cuisine faire du café.
-Pardon ?
-Vois tu la nuit porte conseille. C'est pas une mauvaise chose ton statut finalement. Dit elle avec un regard en coin et un sourire calculateur.
-N'y pense pas même pas. Répliqua Adriana, comprenant où sa sœur voulait en venir.
-Trop tard~. Chantonnant sa sœur en se dirigeant vers la terrasse avec son café. Il faut bien faire marcher le commerce !
Adriana sourit. Elle retrouvait sa petite sœur commercial et calculatrice. Il est vrai que la production familiale allait devenir un produit de luxe. Le chiffre d'affaire allait augmenter. Elle prit un café et rejoignit sa sœur. En silence, elles savourèrent le levé du soleil. Dans peu de temps, tout le monde aller se réveiller. Déjà Molly et Sylvie descendaient, suivit de sa femme et de celle de Lilliane, préparant le petit déjeuner pour les enfants. Malgré leur parenté avec Adriana, l'école ne leur étaient pas dispensé, bien que la journée serait une journée spéciale, même si celle d'hier était devenue un jour férié, les écoles avaient prévue plusieurs jours de visite et excursion, en l'honneur de ce jour.
-Je dois faire quoi pour t'aider ? Demanda Adriana.
-Ah tu écoute la voix de la raison. Ria sa sœur. Déjà, quand tu devra repartir, tu prendra nos meilleurs crus pour les partager à tes soirée au mess. Partage les un peu à tout le monde Je veux ouvrir le marché à l'armée, et qu'on soit la principale fournisseuse de vin, avec un contrat béton. Commença t-elle. On à jamais eu de contact fiable avec les cuisines du sénat, je veux que tu nous dégotte un responsable qui puisse présenter nos produits pour le prochains événement. Je veux que nos produits arrive jusqu'à papille des sénatrices. Énonça t-elle. Même on va te faire un paquet spécialement pour les sénatrices, ça te donnera une meilleurs images de la femme chic et au goût de lux, que de la soldate sans cervelle qui tire par tout. Toute ta famille te soutien et il faut le montrer ! On est une des plus vielles familles de Uatis, faudrait pas l'oublier ! Et en plus elles auront un avant goût de nos meilleurs produit. On va sortir le haut de gamme !
Adriana se contenta de hocher la tête. Le sourire et le regard carnassier de sa sœur, lui faisait peur. Elle était déjà entrain de calculer les bénéfices et les pubs, et parla de revoir ses amis de Uatis-New pour faire de la promotion. C'est à ce moment là que le reste débarqua, qu'on mit la table et que les enfants débarquèrent.
-A peine le matin et déjà entrain de parler affaire. Gronda Sylvie, amusé.
-Sérieuse... soit pas aussi compliqué le matin. Souffla Molly, en piteux état.
-Qu'elle idée d'avoir la gueule de bois aussi. Répliqua Lilliane.
On rigola et toutes prirent leur petit déjeuner.
-Au faite, on à pas entendue une voiture tôt ce matin ? Et pourquoi vous étiez déjà réveillez vous deux.
-Je suis trop habituer à me lever tôt. Mentit Adriana.
-Pour la voiture c'est Adriana qui ronflait. Répondit Lillinia.
Adriana s'étouffa avec son café en regardant sa sœur du coin de l’œil en mode : comment t'a osé ! Et ça sœur sirota son café l'air de rien.
-Eh ben ! Tu devrais consulter ! Lança Molly en prenant une tartine.
-Mais...
-Je confirme, c'est plutôt inquiétant. S'enquit Sylvie.
-Je...
-Tu veux que je contacte le médecin de famille ? Surenchérit la femme de Sylvie.
-Non c'est bon. Répondit Adriana, dépité.
Le petit déjeuner fut avaler dans la bonne humeur. Molly alla prendre sa camionnette pour faire le tour des champs et accueillir les travailleurs à temps partiels. Lilliane et sa femme amena ses enfants et ceux de sa sœur à l'école, qui du faire preuve de patience pour les convaincre de pas prendre la jeep de Adriana, avant d'aller rejoindre une réunion avec les différents partenaires de la famille. Elle fut suivit de la femme de Sylvie qui allait rejoindre l'usine de fabrication de vin. Sylvie quand à elle, matriarche de la famille, avait rendez vous avec une branche de la famille, de l'autre côté de la ville, sur une autre exploitation.
Adriana se retrouva seule. C'était inévitable, mais au moins Adriana prit le temps de redécouvrir la maison familiale. Elle retrouva même un de ses vieux jouets, un trésor familiale transmit depuis 7 générations, qui à avait finit dans les mains de Lilliane, puis ceux d'un des enfants de Sylvie. Théa il lui semble. Vers 10h30, elle suivit les indications que lui avait donné Sylvie et se dirigea vers une colline bien précise. Elle remonta un vergé vigoureux, longea une petit ruisseau et fut en vue d'une colline, qu'elle rejoignit en quelque-minute.
Elle fit face à un mausolée, simple, plutôt petit, décoré de vigne sauvage et de l'emblème familiale, une vigne entourant une épée pardessus un écu et juste au dessus, un couronne. Cela lui rappela qu'il fut un temps lointain, où sa famille dominait le marché du vin et était une famille de chavalier. Elle entra et fit face à une simple plaque en métal dorée. Le nom et prénom, de chaque membre de la famille, proche ou loin, disparue ou mort durant cette guerre, y était gravé. Elle eu un pincement au cœur, et larme à l’œil aussi, quand elle vit le nom de son épouse et de sa fille. Sûrement le fait de Sylvie.
Quand elle aperçue finalement celui de ses mères, elle lâcha plus d'une larme, tomba à genoux et pleura un bon coup. Leur dernier échangeant avait était une énième dispute, Adriana se savait plus sur quoi. Elles s'étaient pas réconcilier. Adriana se fit tellement de reproche, d'excuse et de promesse qu'elle eu le tournis. Cela faisait presque 5 ans, qu'elle n'avait pas autant pleurer en si peu de temps, pas depuis que Natacha lui avait annoncé la mort de sa fille Mirabelle, et qu'elle avait pleinement réalisé la perte de Sacha.
Elle sortie du mausolée au bout d'une heure, ressassant ses pertes et ses échecs. Comme si la visite de ce mausolée, avait brisé un barrage. Elle était hébété, triste, en prise avec ses démons.
-Générale. Parla soudainement Freya, qui jusqu'à présent était en veille. Votre analyse cérébrales indiques que vous êtes en état de confusion, vos barrières mentales sont affaiblit. Concentrez vous !
-Sacha... ?
C'était elle au loin, sur l'espèce de colline ? Adriana se mit à courir.
-Adriana ! Hurla Freya dans sa tête, C'est une hallucination, vous êtes en état de confusion !
Mais rien ni fait, Adriana courra, mais Sacha semblait toujours aussi loin. Puis elle tomba en arrière et disparue.
-NNOOONN ! Cria Adriana !
Elle arriva sur la colline, là où était supposé être Sacha. Elle tourna sa tête dans tout les sens, tandis que Freya tentait de l'aider, mais Adriana était trop perturbé. Sa vision était brouillée, malgré toute les modifications et entraînement qu'elle avait eu. Elle avait le tournis, les couleurs commençant à se mélanger, les sons a devenir assourdissant. Elle tomba à genoux et vomit. Cela lui remit quelque peu les idées en place, mais c'est elle ou le sol était... organique ?
Elle se releva brusquement, et tout son champs de vision fut perturbé. Des hallucinations se mélanger à la réalité, tout était parasité par de la biomasse xénos, des couleurs au nuages, en passant par des structures et des xénos. Un choc électrique à l'arrière du crâne plongea tout dans le noir.
-Madame. Annonça Freya. Ravie de vous revoir parmi-nous. J'ai été contrainte d'activé la procédure, vous avez subit un choc mentale qui à réussit à abattre toute vos barrières mentales. Natacha en à été informé et...
-Et rien du tout ! C'est une chose qu'elle ne pourra jamais me retirer.
-Quoi donc ?
-Ma culpabilité.
-Je ne comprend pas.
-Je n'ai rien pus faire pour ma famille ! J'ai un trou dans le cœur et je dois vivre avec ça ! Tout... tout me paraît sans vie ! Je me suis plonger dans la haine et la colère pour les venger ! J'ai oublier ce qu'est de vivre ! Et maintenant ça me suffit plus, parce que je sais que j'y arriverais pas ! Cria Adriana. Je pensais trouver un sens à ma vie en venant ici, mais... mais regarde ma famille ! Je suis une étrangère, elle vivait très bien avant que j'arrive, elle vivait sans moi et sans problème ! Qu'es que je peux leur apporter ? J'ai bien vue leur regard, leur messe basse, elles ne me reconnaisse plus ! Même Sylvie ! Hurla t-elle. Elle à toujours été une sensible, elle me voit plus comme ça grande sœur digne d'admiration ! Je vois bien qu'elle à m'a prise en pitié, mais... mais elle est sincère et gentille. Et les autres ! Même si elles m'ont pardonnés, je sais qu'au fond d'elles, elles m'en veulent encore. Bredouilla Adriana en se laissant tomber sur les genoux. Les blessures que je leur ais faite ne soignerons pas aussi facilement. N'importe qui s'en serait contenter, serait ravie de ne pas avoir été rejeter et chercherais à améliorer la situation ! Dit-elle. Mais moi... à chaque instant, l'absence de Sacha et Mirabelle me pèse encore plus... pas une seule seconde ne passe sans que je les imagines à mes côtés, avec mes sœurs, mes cousins et cousines, mes nièces... regarde à quoi je suis réduite !
Un long silence s'installa. Freya ne sut quoi dire et comprit que Adriana n'attendait rien de sa part, elle avait juste besoin de vider son sac. Freya prit soin de ne rien enregistré pour les données journalière de Natacha. Son devoir était de servir Adriana, et Freya avait bien conscience que Adriana ne voulait pas que cela se sache.
-En voyant la plaque... tout m'est retombé dessus. Repris Adriana. Je n'ai pas sur le gérer, mais maintenant ça va. Ce n'est qu'un trauma parmi les autres.
-Je ne suis peut être pas la meilleure placé madame. Commença Freya. De ce que j'ai appris des bases de donnée de Natacha, vous êtes dépressif, sociopathe, en proie à des pulsions destructrices, vous ne cherchez aucune aide, ni ne cherchez à vous en sortir. Vous ne vous êtes juste pas encore remis de vos traumatismes. Vous devez vous tournez vers votre famille, car comme vous le dites, elle ne vous a pas rejeté et vous à pardonnez, même si les blessures mettrons du temps à guérir. Il ne tiens qu'a vous d'aller de l'avant.
Adriana ne dit rien. Freya avait raison. Rien ne vaut l'avis d'une IA, froide et dépourvue d'émotion complexe. Mais c'était trop dure. Adriana avait subit plus de traumatisme que n'importe qui d'autre. Le fait qu'elle soit encore en pleine possession de ces moyens et pas dans un asile, était déjà un miracle. Elle en faisait déjà beaucoup trop. Sans un mot, elle se releva et retourna dans la maison.
En rentrant, elle croisa Molly dans la cuisine, dévorant un muffin. Elles se regardèrent, Molly se sentant comme une voleuse prise sur le fait. Adriana avait son visage neutre, impossible que quiconque puisse découvrir qu'elle avait fais une crise, n'ayant aucune trace, si dans son regard, ni dans son comportement.
-Pas un mot à personne. Dit-Molly en finissant sa boucher.
-Ça dépend de ton prix. Répondit Adriana.
-On partage ? Dit-elle en tendant un muffin.
-Tu veux me faire plonger dans ton crime ?
-Au moins je serais pas la seule fautive.
Adriana eu un sourire et pris le muffin. Malgré ses propos et ses ressentit, ce genre de moment lui faisait du bien, elle pouvait se sentir revivre un peu. Mais pas assez.
-Je vais repartir. Annonça de but en blanc Adriana.
-On s'en doutait. Répondit Molly après quelque seconde.
-Comment ça ?
-Bah disons que tu es devenue la personne la plus importante et haut-gradé de l'armée, et de tout Uatis de ce qu'on a suivit. Je suis pas une génie comme les autres, mais ça je peux m'en rendre compte. T'as sûrement des tonnes de truc à faire super importante et urgente.
-Vue comme ça c'est logique. Répondit Adriana, qui ne s'attendait pas à ce qu'elle le prenne aussi bien.
-Par contre, tu partira demain matin. Il est hors de question que tu parte comme ça sans revoir tout le monde avant.
-Je...
-Commence pas avec des je. Gronda Molly. Je sens bien que tu te serais barrer dans la minute si j'avais rien dit ou si j'avais pas été là. Que tu parte ok. Mais maintenant que tu es revenue parmi-nous et qu'on a enterrer la hache de guerre grâce à Sylvie, il est de hors de question que tu te comporte comme avant. Clamât Molly en se mettant face à Adriana. Tu partira en disant au-revoir à tout le monde comme il faut ! Et surtout, tu maintien le contact ! Parce que crois moi je serais capable de débouler dans les locaux de l'armée pour faire un scandale !
-Je... d'accord. Se résigna Adriana.
-Votre sœur est Perspicace. Lui dit Freya, dans l'oreillette interne, sans que Molly ne l'entende.
-Bien ! Bon, je finis mon muffin et j'y retourne. Et attention, je le saurais si tu t'en vas.
Molly lui fit un sourire avant de partir. Adriana s'assit dans le fauteuil du salon. Peut être que tout n'était pas perdu pour elle. Il serait peut être temps d'essayer de s'en sortir.
Ou encore le C.H.C., le lieux qui réunit toutes les plus grandes gradés de l'armée et du Sénat, le cerveau de tout Uatis. Une réunion totale n'est possible qu'en cas de crise majeur, mais depuis 5 ans, il y a que des crises majeurs. La grande table ronde, avec une carte de tout le territoire Uatiennes au centre projeter par des écrans, accueillait un nouvelle chaise. La nouvelle venue se faisait attendre.
-Adriana Slanvhas est arriver. Annonça une voix désincarnée.
Une double porte s'ouvrit donnant sur un couloir bardé de caméra, de détecteur et de garde, tandis que Adriana s'avança, dans un pas militaire, qui résonna dans toute la salle. On la regarda avec respect et admiration. Elle était peut être le fruit de leur machination pour mener le peuple au bout du nez et garder l'armée soudé, avec une figure en qui croire, elle restait avant tout une vrai héroïne et une personne indispensable maintenant.
Adriana s’installa. Même assisse et dans sa tenue réglementaire qui se fondait parmi les autres, elle dépassait tout le monde et on ne voyait plus qu'elle.
-Nous pouvons commencer. Annonça une sénatrice.
Les fondations du nid tremblèrent, des piliers et des murs s'écroulant. L'annexien Saryn la tisseuse de mort, fulminer, alors qu'elle se dirigea vers les tréfonds de son nid, suivit de son cérébrate Furion et de plusieurs de ses Xénos d'élite. Des mois de travail réduit à néant, des mois à creuser sous une ville de ces humaines, des mois à creuser pour établir un nid, réussissant l'exploit de ne pas alerter l'ennemie. Elle avait réussi à faire écrouler un quartier du centre-ville, ouvrant la voie pour ses mignons, envahissant la ville si rapidement, prenant de court ces mal-baisées. Elles avaient conquis rapidement la ville, commencée à étendre son nid et capturée des centaines de futurs jouets. Elle avait préparé ses défenses, placé ses mignons de façon à optimiser les harcèlements et la dispersion des forces ennemies.
Mais elle était venue, 2 jours après, amenant avec elle une force d'attaque conséquente, pulvérisant ses défenses, après seulement 3 jours de combat, atteignant rapidement son nid, l'obligeant à rappeler ses mignons, pour la ralentir
Une nouvelle explosion retentit, fessant trembler le nid, fessant perdre l'équilibre à l'annexienne.
-Maîtresse, nous devons nous dépêcher ! Intima Furion.
-Elle est entrée... elle est là ! Elle vient pour moi ! Hurla l'annexienne.
Elle était liée à sa horde par la penser, et elle ressentait chaque coup qui tuer ses mignons, et par la matière organique composant son nid, elle pouvait la sentir à chaque instant, progressant rapidement, laissant un sillage de mort et de sang derrière elle, malgré tout les tentatives de ces troupes pour la stopper. Elle avait beau générer des tentacules, bloquer des accès ou sacrifier ses mignons, elle avançait. L'annexienne pressa le pas, se mettant presque à courir, oubliant la honte et sa la fierté blesser. Elle devait vivre, mourir ici ne fessait pas partie de plan de l'Overmind, la Météore perdrait trop de force. Elle se dirigea vers l'immense tunnel qu'elle avait creusé depuis la Météore, là où l'attendait une immense créature, un vers géant : le moyen de transport des Xénos. Elle avait eu l'intelligence de placer en lui une partie de son butin, quelque centaine de femmes, et une infime partie de sa horde, le reste mort ou en train de se battre contre les Uatisiennes. Une autre explosion se fit sentir, bien plus proche et qui lui insuffla la peur. Elle était là, tout près.
-Je vais la ralentir maîtresse ! Lui dit Furion.
-Quoi ! S'exclama Saryn. Imbécile ! Tu n'es pas de taille ! Tu m'es plus utile vivant à mes côtés !
-Encore plus inutile si vous mourrez maîtresse.
-Je... vas. Lâcha Saryn.
Elle se rapprochait de plus en plus, elle sera là d'une seconde à l'autre. Elle ignorait si elle avait les chances de la battre, mais elle ne pouvait pas prendre le risque de s'y essayer. Elle avait réussi à avoir Grawl, qui fessait partie des plus fort, ses chances étaient faible. Le sacrifice de Furion lui permettrait de s'échapper. Ce dernier avait remonté l'escalier, arrivant dans une pièce vaste, avec plusieurs tunnel. Le plafond avait été détruit, au centre de la pièce, se tenait Adriana, La Menace. À ses pieds, gisaient en morceaux plusieurs cadavres, réduit en lambeau de viande, des Xénos qui avaient tenter de la ralentir. Elle tenait son épée tronçonneuse, couverts de sang, au loin, des explosions et des bruits d'armes à feu se firent entendre, mêler au cri de rage et d'agonie des Xénos encore en vie.
Furion se jeta sur elle, avant de glisser sur le sol, évitant de peu la lame qui émettait un bruit strident. Elle sauta, évitant son tacle, fessant un salto avant, se réceptionnant sur ses pieds, un peu plus loin et se releva en même temps que le formien, qui chargea à nouveau. Adriana avait entama plusieurs moulinets avec son arme, d'une vitesse improbable et d'une élégance incongrue, repoussant le formien, qu'elle toucha au torse, l'entaillant profondément, avant de tourner sur elle-même, abattant son arme sur la créature, qui échappa in-extrémiste au coup mortel, sacrifiant son bras. Il cracha un acide violet sur son adversaire, d'un mouvement latéral de la tête, crachant un grand flot d'acide, l'obligeant à reculer, avant de charger à nouveau, cette fois en crachant de l'acide, l’empêchant de l'attaquer. Elle recula, très vite, hors de porter, suffisamment pour se projeter en l'air avec le mur, passant au-dessus du Xénos, parvenant d'une roulade, à lui déchiqueter le dos avec son arme, l'envoyant s’écraser contre le mur, se noyant presque dans son acide. Adriana se réceptionna sur un pied, un genou et une main, touchant de l'acide, qui rongea son pantalon et un peu sa peau. Elle se releva et entreprit d'achever ce misérable.
Plusieurs personnes jaillirent du trou qu'elle avait fait dans le plafond, des ravageurs et une soldate sans arme. Cette dernière se dirigea vers Adriana, qui fonça vers l'endroit d’où était venue le cérébrate, ayant remarqué depuis le début qu'il était trop faible pour être un annexien, le chien était venue défendre son maître, tandis que les ravageurs entreprirent d'investir toutes les entrées présentes, suivit de l'infanterie régulière et des soldats en armure lourdeShinata se redressa, suivit sa générale. Elles revinrent dans la pièce, des coups de feu se fessant entendre de loin, alors que d'autres soldats sortir encore du trou dans le plafond, rejoignant diverses entrée, par groupes de 6, une lieutenant s'assurant d'envoyer autant de soldate dans chaque entré, évitant le chaos. Une personne sauta du trou et se dirigea vers Adriana, avant de se mettre au garde-à-vous.
-Ma générale ! La colonelle Néméria est en train de détruire les dernières poches de résistance, plusieurs centaines de civils ont pu être sauvé, et le haut commandement cherche à vous contacter.
-Parfais. Dites à Néméria de poursuivre ses recherches sur des potentielles prisonnières et de pulvériser tout bâtiment ayant été infecter. Ordonna Néméria. Ah, et dites au haut-commandement que les radios ne marche pas aussi loin dans un nid formien et que je autre chose de plus intéressant à faire pour l'instant.
Adriana prit une entrée au hasard, s'engageant avec Shinata à la suite d'un quatuor de Ravageur, elles même suivit par des des soldates, qui explosait intérieurement de joie, alors qu'elles marchaient au côté d'une légende. Le tunnel les mena à une vaste salle avec plusieurs piliers, et des cocons un peu partout, déchirer, leur contenue rependue sur le sol, dévoilant des fœtus Xénos, à moitié écraser. Le sol était recouvert de plusieurs douilles de balles, des cadavres de Xénos encore frais, à peine plus gros que les ravageurs. Ce dernier avait encore plusieurs tunnels, certains rejoignant une salle relier par un tunnel à la salle précédente, ou d'autre salles plus loin. Les bruits de feu et cries s'étaient tue, visiblement, il n'y avait plus aucun Xénos dans le coin. Cela permit à Adrina d'entendre encore plus facilement des gémissements, derrière un mur. Elle s'y dirigea et donna plusieurs coups avec son arme, dévoilant une antre puant le sperme et la sueur.
Elle y entra, et ce qu'elle vit ne la dégoûta pas plus que ça, ayant trop vue cette scène : des femmes engluaient dans les murs ou à des piliers, prisent sans fin par des tentacules, se vidant encore et encore en elle, le trop-plein s'écoulant part terre. Toutes les soldates se révulsèrent et certaine rendirent leurs boyaux.
-Graver cette image dans votre tête. Annonça Adriana. N'oubliez jamais pourquoi on se bat et pourquoi eux, ils nous envahissent.
Elle se retourna repartant dans la pièce.
-Détachez-les. Prodiguez les premiers soins et portez-les au plus vite à la surface pour leur évacuation. Ordonna d'un ton sec Adriana. Shinata, va voir plus loin s'il n'y a pas d'autre cachette comme celle-la. Ces saloperies ont sûrement espéré qu'on ne le remarque jamais. Toi ! Dit-elle en désignant une soldate. Va prévenir la capitaine Hélia de faire venir les équipes de secours.
-B... bien ma générale. Dit-elle avant partir au trot.
Adriana sortit de la pièce, alors que d'autres soldates s'y engagèrent. S'il devait y avoir des Xénos, ils seront mors avant qu'elle n'y arrive et il n'y avait pas eu de coup de feu depuis un moment. Elle remonta vers la pièce où elle avait tué le cérébrate. Plusieurs soldates avaient remonté des femmes capturées, de tout âge, en état de choc, droguées, déconnecter de la réalité. Des mois de thérapie seront nécessaires pour les soigner, et encore plus pour reconstruire la ville. Elle prit un tunnel balisé, menant visiblement à la surface. Après une vingtaine de minutes, elle finit par sortir du nid, ce dernier formant une structure obscène sortant du sol, croisant les équipes médicales, débarquant leur matérielle de plusieurs Jeeps Rover. Plus aucune explosion, la ville était soudainement bien calme.
Une dizaine de Goliath 2, de la Cavalerie d'Acier ce tenait là, dont l'imposant Démarrion, le dernier représentant des « Vitrificateurs ». En s'approchant, une trappe s'ouvrit de ce dernier dévoilant Néméria, une bière à la main !
-Générale Adriana ! Lança joyeusement Néméria. C'était comment à l'intérieur ?
-D'un très mauvais goût. Répondit Adriana. Tu bois déjà la victoire ?
-Je m'échauffe juste ! Z'en voulez une ?
Adriana hésita un moment, avant de grimper sur Démarion attrapant la bouteille que lui tenait Néméria, avant de s’asseoir en tailleur sur le véhicule. Elle avala une lampée, regardant d'un œil mauvais la structure organique s'étendant devant elle.
-L'annexien s'est échapper ? Lui demanda Néméria.
-Ça se voit tant que ça ? Demanda amèrement Adriana.
-J'suis étonné que la structure soit encore d'bout après ton regard. Répondit Néméria en avalant une gorgée de sa bière.
Les deux transgressaient allégrement plusieurs règles et protocole, mais personne n'allait dire quoi faire à la Légende de Uatis. Voilà plusieurs années maintenant, que les annexiens se fessaient plus discret lors de leur invasion, évitant l'affrontement avec Adriana quand elle venait, ou bien la combattant rapidement, avant de s'enfuir le plus vite possible. Tout cela lassait Adriana. Elle avait finit par se faire une raison d'exister encore, son but désormais étant d'avoir toute les têtes des annexiens, la première exposer à un musée à sa gloire. Mais comment poursuivre sa raison d'exister, si cette dernière passait son temps à fuir ?
-Ouais, il a fui comme les autres, si bien que j'ai aucune idée à quoi il ressemble.
-Il était pe't-être tellement moche qu'il ne voulait pas que tu le voies. Plaisanta Néméria.
-...
-T'inquiètes, t'aura encore plein d'occaz, ils vont pas repartir dans l'espace. Lâcha Néméria.
-Ouais. Répondit Adriana. Ils seront encore là demain.
Adriana finit sa bière et se releva, ramassant son arme au passage.
-Ils seront toujours là. Dit-elle, en regardant le nid.
">. Adriana, tenant son arme sur une épaule, dévala les escaliers, descendant dans une immense salle, où elle put voir un ver géant glisser dans un tunnel tout aussi géant, qui s'effondra sur lui-même, bouchant l'accès, alors que Adriana venait juste d'arriver devant.
-LÂCHE ! Hurla t-elle de toutes ses forces, fessant rugir son arme.
-Pff... pff... ouais... lâche... Crachat Shinata, en même temps que ces poumons, posant ses mains sur ses genoux.
-Tu t’essouffles ? Lui demanda Adriana.
-Je... reprend juste mon souffle.
-Ne perds pas trop de temps, il doit encore avoir des Xénos dans le coin. Dit Adriana en repartant, vers l'escalier.
-Pffiou...
La lieutenant Shinata se redressa, suivit sa générale. Elles revinrent dans la pièce, des coups de feu se fessant entendre de loin, alors que d'autres soldats sortir encore du trou dans le plafond, rejoignant diverses entrée, par groupes de 6, une lieutenant s'assurant d'envoyer autant de soldate dans chaque entré, évitant le chaos. Une personne sauta du trou et se dirigea vers Adriana, avant de se mettre au garde-à-vous.
-Ma générale ! La colonelle Néméria est en train de détruire les dernières poches de résistance, plusieurs centaines de civils ont pu être sauvé, et le haut commandement cherche à vous contacter.
-Parfais. Dites à Néméria de poursuivre ses recherches sur des potentielles prisonnières et de pulvériser tout bâtiment ayant été infecter. Ordonna Néméria. Ah, et dites au haut-commandement que les radios ne marche pas aussi loin dans un nid formien et que je autre chose de plus intéressant à faire pour l'instant.
Adriana prit une entrée au hasard, s'engageant avec Shinata à la suite d'un quatuor de Ravageur, elles même suivit par des des soldates, qui explosait intérieurement de joie, alors qu'elles marchaient au côté d'une légende. Le tunnel les mena à une vaste salle avec plusieurs piliers, et des cocons un peu partout, déchirer, leur contenue rependue sur le sol, dévoilant des fœtus Xénos, à moitié écraser. Le sol était recouvert de plusieurs douilles de balles, des cadavres de Xénos encore frais, à peine plus gros que les ravageurs. Ce dernier avait encore plusieurs tunnels, certains rejoignant une salle relier par un tunnel à la salle précédente, ou d'autre salles plus loin. Les bruits de feu et cries s'étaient tue, visiblement, il n'y avait plus aucun Xénos dans le coin. Cela permit à Adrina d'entendre encore plus facilement des gémissements, derrière un mur. Elle s'y dirigea et donna plusieurs coups avec son arme, dévoilant une antre puant le sperme et la sueur.
Elle y entra, et ce qu'elle vit ne la dégoûta pas plus que ça, ayant trop vue cette scène : des femmes engluaient dans les murs ou à des piliers, prisent sans fin par des tentacules, se vidant encore et encore en elle, le trop-plein s'écoulant part terre. Toutes les soldates se révulsèrent et certaine rendirent leurs boyaux.
-Graver cette image dans votre tête. Annonça Adriana. N'oubliez jamais pourquoi on se bat et pourquoi eux, ils nous envahissent.
Elle se retourna repartant dans la pièce.
-Détachez-les. Prodiguez les premiers soins et portez-les au plus vite à la surface pour leur évacuation. Ordonna d'un ton sec Adriana. Shinata, va voir plus loin s'il n'y a pas d'autre cachette comme celle-la. Ces saloperies ont sûrement espéré qu'on ne le remarque jamais. Toi ! Dit-elle en désignant une soldate. Va prévenir la capitaine Hélia de faire venir les équipes de secours.
-B... bien ma générale. Dit-elle avant partir au trot.
Adriana sortit de la pièce, alors que d'autres soldates s'y engagèrent. S'il devait y avoir des Xénos, ils seront mors avant qu'elle n'y arrive et il n'y avait pas eu de coup de feu depuis un moment. Elle remonta vers la pièce où elle avait tué le cérébrate. Plusieurs soldates avaient remonté des femmes capturées, de tout âge, en état de choc, droguées, déconnecter de la réalité. Des mois de thérapie seront nécessaires pour les soigner, et encore plus pour reconstruire la ville. Elle prit un tunnel balisé, menant visiblement à la surface. Après une vingtaine de minutes, elle finit par sortir du nid, ce dernier formant une structure obscène sortant du sol, croisant les équipes médicales, débarquant leur matérielle de plusieurs Jeeps Rover. Plus aucune explosion, la ville était soudainement bien calme.
Une dizaine de Goliath 2, de la Cavalerie d'Acier ce tenait là, dont l'imposant Démarrion, le dernier représentant des « Vitrificateurs ». En s'approchant, une trappe s'ouvrit de ce dernier dévoilant Néméria, une bière à la main !
-Générale Adriana ! Lança joyeusement Néméria. C'était comment à l'intérieur ?
-D'un très mauvais goût. Répondit Adriana. Tu bois déjà la victoire ?
-Je m'échauffe juste ! Z'en voulez une ?
Adriana hésita un moment, avant de grimper sur Démarion attrapant la bouteille que lui tenait Néméria, avant de s’asseoir en tailleur sur le véhicule. Elle avala une lampée, regardant d'un œil mauvais la structure organique s'étendant devant elle.
-L'annexien s'est échapper ? Lui demanda Néméria.
-Ça se voit tant que ça ? Demanda amèrement Adriana.
-J'suis étonné que la structure soit encore d'bout après ton regard. Répondit Néméria en avalant une gorgée de sa bière.
Les deux transgressaient allégrement plusieurs règles et protocole, mais personne n'allait dire quoi faire à la Légende de Uatis. Voilà plusieurs années maintenant, que les annexiens se fessaient plus discret lors de leur invasion, évitant l'affrontement avec Adriana quand elle venait, ou bien la combattant rapidement, avant de s'enfuir le plus vite possible. Tout cela lassait Adriana. Elle avait finit par se faire une raison d'exister encore, son but désormais étant d'avoir toute les têtes des annexiens, la première exposer à un musée à sa gloire. Mais comment poursuivre sa raison d'exister, si cette dernière passait son temps à fuir ?
-Ouais, il a fui comme les autres, si bien que j'ai aucune idée à quoi il ressemble.
-Il était pe't-être tellement moche qu'il ne voulait pas que tu le voies. Plaisanta Néméria.
-...
-T'inquiètes, t'aura encore plein d'occaz, ils vont pas repartir dans l'espace. Lâcha Néméria.
-Ouais. Répondit Adriana. Ils seront encore là demain.
Adriana finit sa bière et se releva, ramassant son arme au passage.
-Ils seront toujours là. Dit-elle, en regardant le nid.
L'obscurité s'éclaira lentement, dévoilant une image brouillée. Adriana cligna des yeux lentement, chassant ce voile pour dévoiler une image nette. Elle put ainsi admirer un plafond blanc, avec des lampes encastré dans le mur. Elle cligna encore des yeux. Elle pouvait sentir tout son corps, l'oreiller sur lequel sa tête reposer, les draps lisses et doux qui fessaient sa couverture, la chaleur apaisante qui l’étreignit, ses sens se réveillant petit à petit. On ressent encore des sensations après la mort ? Mais quelque chose clochait. Elle tourna sa tête, regardant à droite et à gauche. De part et d'autre, s’étalaient toute sorte de machine médicale qui lui était inconnue, toute étaient éteinte, sauf une, un assistant respiratoire, tandis qu'elle put voir le sac d'une intraveineuse, les tubes fin glissant sous ses draps.
Par réflexe, elle porta une main à son visage, si vite qu'elle ne s'en rendit pas compte, se cognant brusquement, touchant un masque de respiratoire, avant que de violents flashes n’apparaissent dans son esprit, lui fessant oublier ce qu'il venait de se passer : le Cérébrate lui déchirant son bras gauche. Elle se redressa brusquement, pour observer ses nouveaux bras, des prothèses bioniques, remontant jusqu'au coude. Elle arracha ses draps, contemplant ses nouvelles jambes, elles aussi des prothèses bionique partant des pieds jusqu'aux genoux, et l'intraveineuse sur sa cuisse, sans doute parce que s'était impossible sur ses bras. Son cœur battait fort, elle était désorientée, perdue. Elle arracha son masque, retirant deux longs et fins tubes, un de sa bouche et l'autre de son nez, la fessant tousser et ayant un haut de cœurs, avant de respirer profondément.
Elle avait survécu ? Elle était vivante ? Elle se mit à rire et à pleurer, n'arrivant pas à le réaliser ! Elle arracha l’intraveineuse, se moquant des conséquences, bien trop heureuse. Alors qu'elle voulue quitter son lit, elle fut prise de vertige, et chuta, mais se rattrapa en une fraction de seconde, ce qui la surprit. Elle se redressa complètement, se cognant au plafond, constatant avec surprise qu'elle devait fléchir légèrement les genoux. La pièce était grande, mais plutôt basse de plafond à son goût.
Elle ne fit quelque pas, mais faillit tomber, se sentant affaiblit, elle voulue se rattraper à une machine, mais elle défonça plus qu'elle s'appuya sur la machine, pliant le métal et le plastique, s'écroulant sur cette dernière et la réduisant en charpie comme si c'était du polystyrène. Elle se releva, effrayée, reculant et posant son pied trop fort, fracassant le carrelage. Cela la surprit qu'elle en glissa lourdement, brisant à nouveau le carrelage et fessant trembler la pièce. Elle commença prendre peur, ne comprenant plus ce qu'il se passait. Les modifications apporté par l'unité TCAL n'était pas aussi... puissante ! Elle se releva lentement.
Des bruits de pas se firent entendre, lointain mais proche, tandis que des voix se firent entendre, au point de devenir si forte que cela en était insupportable, et c'est longtemps après que la porte s'ouvrît, dévoilant un visage trop familier.
-Vous êtes réveillée ! Scanda Natacha. C'est magnifique ! 5 jours d'avance sur le planning !
-Qu'es qui m'arrive... Je... Adriana se relava observant d'un œil surprit et inquiet la scientifique. Je ne me rappelle pas... que vous étiez aussi petite ?
-Oh non. Répondit Natacha, les yeux brillants de malice. Il va falloir vous faire suivre des cours de rattrapage et d'éducation, car voyez vous, cela fait 2 ans que vous êtes dans un coma artificiel et vous avez plein de chose à rattraper.
Adriana resta muette pendant un long moment, Natacha reculant discrètement, ne sachant pas comment elle allait réagir. Selon la procédure, elle n'aurait pas dû le lui annoncer de manière aussi brute, mais elle n'était pas du genre à suivre les procédures pour ménager ses patientes.
-2 ans....
Adriana se dirigea vers le lit et se laissa choir, lequel émit un craquement, se tordant et brisa l'armature en plastique et se plia légèrement. 2 ans, elle n'arrivait pas à le concevoir, 2 ans qu'elle était dans un sommeil artificiel, depuis son combat contre... Le simple fait de ce souvenir de le Cérébrate, la fit sursauter.
-La bataille que...
-Gagné. Répondit Natacha. Adriana, l'héroïne de Aurélia, la tueuse de Cérebrate ! Votre coup d'éclat a désorganisé les Xénos, ce qui à permit d'enfoncer les défenses du nid, de sauver des centaines de femmes et de faire exploser le nid. Et cela, c'est ressentit sur tout les fronts, les Xénos ont reculés, les Cérebrates répertorier ont fuit les combats, l'armée à put établir une ligne de défense digne de ce nom et nous avons battue des records d’engagement. On ne parle plus que de vous depuis 2 ans, vous avez permis un boom économique pour le secteur commercial, avec des figurines, des tee-shirts. Et on ne compte plus le nombre journaux qui parlent de vous, votre état de santé fais...
-Mon escouade est morte ? Coupa Adriana.
Natacha s'arrêta dans sa tirade, son visage redevenant grave.
-Vous êtes la seule survivante. Le projet TCAL à été jugé comme un échec réussit, et à été reconvertir pour un autre projet. Vous êtes la seule sur les 50 membres, à avoir atteint l'objectif... . Natacha laissa sa phrase en suspens, avant de reprendre. 32 membre sont mortes lors des premières confrontations. 13 sont mortes de leurs blessures, après avoir réussi à faire fuir des Cérebrates, malgré nos tentatives de les sauver. Elle marqua une nouvelle pause. 4 sont portés disparue, supposées mortes au combat.
Un hurlement s'échappa de la gorge d'Adriana, fessant fuir Natacha, évitant le lit qu'elle lui jeta, explosant le mur. Elle détruisis les appareils, les explosant aussi facilement que des structure d'argile, fessant trembler les murs, hurlant sa haine, sa rage, sa colère, sa tristesse, sa rancœur. Encore. Elle avait encore tout perdue. Les membres de l'unité TCAL avaient été presque une nouvelle famille, elles l'avaient aidé à se reconstruire et à ne pas sombrer dans la haine et la violence, la réhabilitant au monde humain, elle avait retrouver goût à la vie, retrouver des sensations perdue entre les murs de son asile et sa folie.
L'histoire s'était répété, elle avait perdu ses sœurs d'arme, perdue deux ans de sa vie. Quand elle fut capable de reprendre ses esprits, n'ayant plus rien à détruire, elle put remarquer l'état de sa chambre, comme si une bombe avait explosé. Impossible de pouvoir identifier une quelconque machine, ou savoir que les milliers de morceaux de plastique, de métal et de tissus former autrefois un lit, et qu'autrefois, il y avait quatre murs, deux débouchant sur une pièce adjacente, les deux autres sur des couloirs. Malgré tout ça, elle était encore pleine d'énergie, nullement fatiguer et son rythme cardiaque intact.
-Vous vous êtes calmé, on dirait. Clamât une voix.
Natacha sortit de nul part, intact et nullement inquiet, avançant parmi les décombres, notant tout ce qu'elle voyait.
-Heureusement que j'ai renforcé le sol. Annonça telle. Néanmoins vous sortez tout juste de la phase de réveil, votre corps n'est pas encore conscience de tout son potentielle et pour le moment vous le vivez bien, ce qui est bon signe...
Adriana, encore tourmentée, l'écouta d'une oreille sourde blablater tout son blabla scientifique. Elle en avait rien à faire. 5 ans depuis l'arriver des Xénos qu'elle n'avait pas vue, ni parler à ça famille, perdue des dizaines de camarades cher à son cœur et qu'elle avait abandonné à la mort l'amour de sa vie. C'était trop. Trop ! Pourquoi on ne la pas laisser mourir ? Sa haine, sa rage, sa soif de sang et de vengeance était toujours là, la rongeant de l’intérieur. Mais ce ne furent pas eux qui explosèrent dans son esprit. Elle avait encore et de nouvelles raisons de se battre et de continuer. Mais se fut une profonde lassitude qui l'envahit, des vagues de doutes la frappant, des lames d'incertitude qui la transpercèrent et du désespoir qui lui meurtri le cœur. Es que ça valait la peine ? Devait elle encore se battre ? Se battre pour des mortes, pour des regrets ? Et toujours en avoir plus ensuite ? Alors qu'elle commençait à abandonner l'idée de continuer le combat et de vivre, des bruits se firent entendre.
Plusieurs personnes, venant de tout les directions, marchaient d'un pas discret, chargeant leurs armes, convergeant vers elle. Elle put estimer leur nombre, une trentaine, entendant distinctement chaque personne, arrivant même à se focaliser sur une seule personne. Le pire étant qu'elle ne put déterminer leur distance, car il fallut 5 bonnes minutes avant qu'elle ne parviennent à le faire, estimant leur distance à une vingtaine de mètre, soit pas loin de 100m quand elle les entendis la 1er fois, ce qui la choqua. Pourtant, elle pouvait affirmer à 100% que ce n'était pas des amateurs, des pros en la matière, le bruit caractéristique de fusil d'assaut AoDA, modèle militaire impossible à trouver autre part que dans les mains d'un soldat des forces spécial, aucune parole, armure légère, au vu des bruits de pas, sûrement le modèle Infiltrator, conçu pour ne produire aucun son de frottement ou autre et disposant d'un système de camouflage identique à celui des caméléons.
-Un problème ? Demanda Natacha.
-Qu'es que tu m'as fait ! Pourquoi j’entends tes hommes à des dizaines de mètres !
-Je ne vois pas de quoi tu parles. Répondit Natacha et il faut que tu sache... que tu n'a pas passer 2 ans dans un lit sans que rien ne se passe.
-Quoi ?
Mais elle ne put rien faire, car les inconnues étaient à présent postés de par et d'autre à l'extérieur de la pièce. Ils étaient répartis dans 2 groupes de 15, un dans chaque couloir entourant la chambre, Adriana remarqua par ailleurs que maintenant, l'absence de fenêtre. Quelqu'un dégoupilla une grenade, l'entendant aussi clairement que si on l'avait fait à côté de son oreille, avant qu'un homme ne se déplace sur le couloir de gauche, s’apprêtant à la lancer. Instinctivement, Adriana fonça sur Natacha en une fraction de seconde, la portant dans une des pièces, à travers le trou dans le mur, avant de soulever le lit le mettant sur le côté, face à son ancienne chambre, comme abris. La grenade entra et rebondit contre le sol 3s plus tard. Même les modifications pour l'unité TCAL ne pourrait en aucun cas lui permettre ce genre d'action. Elle saisit Natacha par le col, qui continua à noter ce qu'elle voyait, nullement inquiète, alors que la grenade explosa, provoquant un puissant flash et un sifflement aiguë, qui n'affecta pas le duo.
-Vous m'avez fait quoi ! Hurla telle.
-Perfectionner. Répondit-elle. Mais on garde ça pour plus tard.
-Vous rigolez j'espère ? Cria Adriana, commençant à être hors d'elle.
-Je me tords de rire en effet. Répliqua Natacha d'un ton froid. Ces messieurs sont venus voir mon numéro d'ailleurs. Ils ont pour ordre de tuer tout ce qui bouge ici.
-Je vais vous... grogna Adriana.
Tout ce qu'elle put faire, ce fut d'attraper Natacha et de la protéger, tournant le dos au lit, alors que plusieurs personnes ouvrirent le feu, tirant sur le lit, qui commença à partir en morceaux. Un homme leva le bras, une fois que le matelas fut mis en lambeaux et vidé, fessant stopper les tirs. Il désigna deux hommes, leur montrant le lit. Ils acquiescèrent et se déplacèrent lentement, chacun d'un côté, se tenant à bonne distance du lit, le contournant, sans baisser leur armes. Violemment, le lit fut jeté contre celui de droite, défonçant le mur comme si c'était une fine couche de verre. Cela se passa si vite que personne ne put comprendre ce qu'il s'était passé. Adriana bondit sur l'homme de gauche, lui donnant un coup si violant qu'il vola à travers le mur de la pièce et celui du couloir, s’écrasant contre une machine, un troue béant dans le torse.
Les hommes la mirent en joue et ouvrirent le feu. Lent, mais si lent. Adriana était déjà sur eux, alors qu'ils ouvrirent à peine le feu, le temps semblant s'être ralenti. Elle dégagea celui qui sembler être le chef, l'envoyant valser à travers sa chambre de réveil, direct dans la salle d'en face, brisant côte et colonne vertébrale. Elle arracha des mains le fusil d'un de ses sbires, lui arrachant un doigt, brisant les phalanges et le poignet au passage, avant de parvenir à vider son chargeur sur lui et les 5 autres, ne loupant aucune balle et sans leur laisser le temps de faire quoi que ce soit, pille dans les lunettes de protections balistiques, qui ne protéger que des éclats, pas d'une balle direct.
Le reste était encore dans les couloirs, le long des trous dans le mur et ouvrirent le feu, visant Adriana alors que les corps de leur camarades commençaient à tomber sur le sol et que leur cible ramassa une autre arme. Elle avait esquivé les premières balles, avant d'user de son bras métallique comme bouclier, laissant les balles de 9 mm s’écraser dessus sans provoquer de dommage. Quelques-unes touchèrent Adriana, mais ne lui causant aucune blessure, juste des bleus, se déformant à l'impacte. Elle tira, 1 balle, 1 mort, en plein dans la visière, abattant ainsi 7 personnes, avec le reste des balles dans le chargeur. Elle ne réalisa pas son prodige, son esprit ne se préoccupant que de savoir comment abattre ces ennemies pour le moment. Déjà 15 de morts, en moins de 1 minute. Elle plongea dans la pièce en face, se réceptionnant avec une roulade. 6 du côté droit, 8 du côté gauche, ils avaient presque tous vider leur chargeur ce qui était une bonne opportunité.
Elle défonça le mur à sa droite, arrivant sur le flanc droit de l'équipe de droite, les surprenant en train de recharger. Le plus proche reçu un uppercut dans la mâchoire, broyant cette dernière, éclatant ses dents et lui brisant ses cervicales et la nuque, l'envoyant contre le plafond, créant un trou avant qu'il ne retombe comme un sac. Le deuxième finissait de recharger, mais Adriana lui asséna une manchette dans la gorge, brisant sa trachée, suivit des cervicales et de la nuque, l'envoyant valser contre le troisième. Le quatrième sortie un couteau de combat, mais Adriana lui attrapa le poignet, le brisant sous la pression, avant de lui sectionner en deux la jambe en broyant le genoux d'un coup de pied, avec l'armure.
De l'autre main, elle enfonça la tête du cinquième dans le mur. Elle récupéra le couteau et décapita à moitié le quatrième, provoquant un gicler de sang qui l’éclaboussa, puis jeta le corps et enfonça la lame dans le cou du sixième, avant de le lancer, l'enfonçant dans le crâne d'un des hommes de gauche, l'envoyant percuter le mur derrière lui. Elle souleva le troisième et s'en servit comme bouclier, ce dernier absorbant les balles de ses camarades, qui cessèrent le feu. On dégoupilla une grenade. Elle jeta le corps vers celui qui voulut entamer son lancer, le percutant violemment, le fessant lâcher sa grenade. Le temps qu'ils réagissent, la grenade explosa, emportant le lanceur et deux autres personnes. 0 à droite, 4 à gauche.
Elle voulut ramasser une arme, mais un des 4 restant, sortie de son dos un lance-roquette et pus mettre en joue Adriana, qui le remarqua, et tira. Le missile traversa la pièce en une moins d'une seconde, et Adriana put voir à nouveau le temps ralentir. En vérité, son temps de réaction et d'action était si rapide, que le monde sembler plus lent pour elle, fessant croire à un ralentissement du temps. Et cela suffit pour qu'elle attrape le missile au dernier moment, à quelque centimètre de son torse, sous les yeux incrédule de l'homme, tandis que ces camarades reculèrent. Elle le jeta comme une fléchette, frappant l'homme au thorax, qui crut recevoir une boule de bowling traverser son armure, avant qu'il n'explose, son sang et des morceaux se rependant dans toute la zone. Juste après, un fumigène se déclara, nappant rapidement l'endroit d'une épaisse fumée blanche.
Les 3 hommes survivant restèrent dans le couloir, après être revenue, pointant leur arme vers la fumée. Adriana, malgré la fumée, fut à peine irrité, parvenant à respirer relativement bien. Le plus inquiétant fut sa vue, car elle envoyait plusieurs taches blanche, par terre, entourer de jaune allant au rouge, ou affichant des couleurs froides. Elle comprit rapidement que les taches blanches étaient les armes, et les corps de soldats morts. Elle avait une vision thermique, mais elle ne put se poser la question du pourquoi et du comment, car les 3 hommes se mirent en mouvement dans sa direction. Elle leur fonça dessus, chopant par le coup deux hommes, avant de dégager le dernier d'un coup de pied, l'encastrant dans le mur derrière lui, l'armure enfoncé dans son torse, l'empreinte du pied visible. Elle brisa la nuque des deux hommes d'une simple, pression et les laissa tomber.
Adriana sentit l’adrénaline la quitter, commençant lentement à ce rendre compte de ce qu'elle venait de faire, alors qu'un système de ventilation ce mit en route, dissipant la fumer du fumigène et Adriana retrouvant un vue normale. Elle avait tué 30 ennemies, nue, sans arme et sans subir de blessure grave, en l'espace de moins de 2 minutes. C'était humainement impossible, ces hommes auraient pu être membre des forces spéciale, l'élite de l'armée.
Clapclapclapclapclapclapclap
-Magnifique. Scanda Natacha en allant vers elle. Mieux que dans mes prévisions. Rassure-toi, ce sont des condamnés à mort qu'on à préparer pour ce jour. Jeggurrlle..
Adriana avait saisi Natacha à la gorge, la soulevant comme si c'était un poids plume. Elle la regarda droit dans les yeux.
-Je. Veux. Savoir. Ce. Que. Vous. M'avez. FAIT ! Tonna Adriana en lâchant la scientifique.
Natacha tomba à genoux, se massant la gorge, reprenant sa respiration, avant de relevez la tête. Adriana la regardait avec des yeux noirs, jetant des éclairs.
-C'était un pari risqué, car les chances de survie étaient quasi-nuls dans ton état. Commença Natacha. Tu devrais être morte après ton combat, mais je suis intervenue à temps pour te sauver, grâce à une cellule cryogénique. Ta réussite était telle, que le sénat ne voulait pas que tu meures en martyr, mais plutôt que tu survives et deviennes un symbole d'espoir pour le peuple, que tu puisses être le témoin de la puissance de l'armée et que l'on peut gagner. Tu as subi pendant 2 ans de multiples intervention chirurgicale et chimique, plus qu'une femme dans toute sa vie. Commença Natacha en se relevant. D'une part pour t’empêcher de mourir, d'autre part pour faire de toi l'aboutissement du projet Légende. Le projet TCAL était le processus de sélection, bien qu'il fut pensé à l'origine pour combattre les Cérebrates, afin de vérifier qui supporterait le mieux les injections et qui était le plus compatible avec les produits. Enchaîna telle rapidement. Tu étais la meilleure, je l'avait senties quand je t'ai vue, c'est pourquoi j'ai du te faire tout ces supplices lors de tes 2 ans dans l'asile.
-Tu es en train de me dire, que vous m'avez empêcher de mourir, sans même vous poser la question de ce que je voulais, pour faire de moi un putain d'objet de propagande ? Crachat Adriana.
-Oui.
La franchise de Natacha perturba si bien Adriana, qu'elle en resta coi un long moment.
-Il va falloir se faire à l'idée, Générale Adriana la Tueuse de Cérebrate. Annonça Natacha, en s'éloignant. Bien, ce petit exercice était pour voir comment ton corps et ton cerveau réagirait, tu le prends plutôt bien, l'unité TCAL à été bien utile sur ce coup. Suis moi, il y a encore beaucoup de chose à voir, je dois de former à tes nouvelles capacités, bien que tu es réussi à maîtriser tes capacités physiques naturellement et rapidement, trop vite selon les prévisions, mais on verra ça avec les tests.
Adriana ne bougea pas, encore sous le choc. Elle contempla ses mains. Elle pouvait sentir le contact de l'air frais, ainsi que le sang tiède et qui commençait à coaguler. Elle ne pouvait accepter un tel traitement, qu'elle est finit de cette manière, mais... quelque chose s'était briser en elle depuis longtemps. A quoi bon lutter ? Ses amours, son avenir, sa vie... tout lui avait déjà été pris, elle n'avait plus rien, plus de libre arbitre depuis 5 ans. Elle était une marionnette, ne pouvant mourir, car elle comprenait tout les enjeux qui était en jeux. Soit, elle sera une marionnette, lutter ou se rebeller lui servirait à rien et serait trop néfaste, mais elle comptait bien garder la main pour tirer ses propres fils.
-Suis moi, déjà on va te laver et t'habiller. Préparez les vêtements de notre invité. Poursuivit Natacha, en portant une mains à un intercom à son oreille.
Elle suivit Natacha, tandis que des hommes en armure légère de sécurité venaient nettoyer le carnage, certain lâchant quelque commentaire d'effrois ou d'étonnement, l'un d'eux vomissant. Elles allèrent dans des douches. Adriana prit une douche sommaire et rapide. L'eau lui donna l'air de se purifier, fraîche et revigorante. En sortant, deux androïdes d’apparence féminine, en tenue moulante verte et rose respectivement, portant un étrange casque, se présentèrent, amenant des vêtements. Un simple tee-shirt et pantalon blanc, chacun en deux pièce, à fermeture adhésive, épousant parfaitement ses formes. Elles se retirèrent après une courte révérence.
-Pratique. Se contenta de dire Adriana.
Elles rejoignirent un ascenseur ensuite, passant quelque étage pour finir à un étage particulier. Elles débarquèrent directement dans une immense pièce, ronde, avec toute sorte d'engin de test, et en hauteur, plusieurs salles d'observation, et toute une batterie d'écran et technicien, médecin et scientifique.
-Bien ! Même si tu as déjà pus faire étal de tes capacités, il est nécessaire de faire des tests, afin de voir comme réagit ton corps exactement, et évaluer nos prédictions. Enchaîna Natacha, en la guidant vers le centre de la pièce. Mais d'abord. Freya ?
Adriana sursauta, car une voix se fit entendre dans ses oreilles.
« -Ravie de vous rencontrer Générale Adriana. Je suis Freya, votre IA personelle. »
-Qu'es que...
-Je te présente Freya. Annonça Natacha. Pendant ton sommeil nous avons fait un bond dans l'intelligence artificielle ! Celle-ci à été conçue spécialement pour toi. Elle est relier à ton cerveau, via un implant cognitif électronique et perçoit les mêmes choses que toi. Elle sera ton soutien logistique, ton informatrice et ton ordinateur personnelle. Elle t'assistera dans tes taches, et te fournira tout les informations de ton environnement et bien plus encore !
-D'accord... ça fait science fiction...
-La réalité rattrape si vite le futur.
« -Rassurez-vous, je ne serais pas toujours présente. Vous pouvez me déconnecter par la pensé et je peux aller dans un autre système selon vos désir. Et à moins d’utiliser une haut parleur externe, nul ne peut m'entendre »
-C'est perturbant.
« -Vous ne semblez pas plus choquez que ça, mais je vous comprend. Je vous laisse, nous aurons le temps de nous coordonné et cela vous est préférable il me semble. »
-Plutôt oui.
-Votre discussion privé se passe bien ?
-Oui. Lui parler par la pensé n'est pas possible je suppose.
-Nous sommes pas aussi développer, c'est trop complexe pour qu'une IA interprète tout les signaux chimique et électrique. La suite du programme concerne tes prothèses. Tu as là, la technologie la plus aboutit ! Non contant d'être de parfaite extension, elles disposent de quelque gadget intéressant. Suis moi j'ai des personnes à te présenter.
Natacha conduit Adriana vers un duo près d'un siège.
-Je te présente les scientifique Shyntria Maroilles de MARCATEL et Mylène Foarmeur de GeoWeaponCorp. Elles ont été les principales actifs de leur corporation. Le groupe de Shyntria à été en charge, avec leur nanomachines, de réparer et renfoncer tes os, ainsi que superviser le renforcement musculaire, afin d'éviter toute nécrose avec les produits chimique et les blessures en interne que je ne pouvais pas traiter. Celui de Mylène de tes prothèses et des divers implants biomécanique dans ton corps.
-C'est un plaisir d'enfin vous voir éveillé ! Annonça cette dernière en tendant sa mains que Adriana serra doucement. Ça n'a pas été une mince affaire, la nouvelle structure de votre corps que Natacha vous à donné pour le projet TCAL, été plus complexe et renforcé, plus dur à travailler.
-On voit que c'est pas vous qui avez du connecté nos prothèses aux nerfs, aux os et calibré les puces bionique. Rétorqua sa voisine. Le plaisir est pour moi ! Dit elle en s'avança, tendant sa main, que Adriana serra aussi.
Du coin de l’œil, Adriana remarqua le sourire en coin de Natacha. Aucune des deux n'avaient conscience de l'immense travaille fournit par cette dernière.
-Bon ! Clamât Mylène. Veuillez vous installez sur ce siège, je dois activer le cerveau auxiliaire. Nous avons... désactivé le plus part de vos implants et fonctionnalité des prothèses. Votre cerveau seule exploserait, il n'est pas conçue pour un système aussi complexe. Le cerveau auxiliaire est une prolongation de votre cerveau, afin de facilité le contrôle et les échanges chimiques et électrique de votre réseau neuronale. Vous pourrez plus facilement supporter la surcharge sur votre cerveau. Par contre cela risque d'être douloureux.
Adriana sentir une sensation de froid à l'arrière de sa tête, des picotements aux niveaux des membres, un froid plutôt désagréable. Puis comme un choc électrique parcourant tout son corps, et des sensations désagréable dans ses membres, comme des aiguilles chauffées qui pousses dans sa chair et ses os.
-GRRMMMM. Emit Adriana, serrant les mains, broyant les accoudoirs de son siège.
-Vous pouvez vous relever !
Adriana se releva, se sentant étrange. Elle regarda ses mains. Elle sentait qu'elle avait la possibilité de s'accrocher, comme quelque chose d'inné. Inconsciemment, des petites griffes sorties des doigts et cela la surprit,. Au vue de leur forme, ce n'était clairement par pour le combat, mais pour s'agripper.
-Vous...
-Je vais pouvoir m’accrocher au surface. Et je peux...
D'un coup de tonnerre, Adriana s'envola, fit une pirouette et se réceptionna en pliant les jambes.
-Et bien, rapide de réaction, n'importe qui se serait rater la première fois. Nota Natacha. Et un saut de 3m de haut sans élan. Tu as des réacteurs dans les membres, afin de parfaire tes actions et donner de l'élan à tes mouvements. Cela nécessitera de l’entraînement, mais je pense que tu maîtrisera très vite ces nouveaux ajouts.
-C'était mon texte. Scanda Mylène. Elles utilisent des piles plasmas, une nouvelle technologie normalement utiliser pour l'armement, il y a une limite, mais vous serez capable de prouesse et de déployer une force assez conséquente pour enfoncer le blindage d'un tank.
Adriana serra les mains et les desserra plusieurs fois, analysant son corps. Elle pouvait noter qu'en plus des crochets et réacteurs, elle disposait d'organe supplémentaire, sans pouvoir les définir, bien qu'elle nota le deuxième cœur. De quoi renforcer son éloignement de l'humanité.
-Ah oui aussi. Repris Shyntria. Notre nanotechnologie permet d'améliorer la communication neurale entre votre cerceau et le cerveau auxiliaire, ainsi que de continuer d'assurer les fonctions vitales si vous veniez à être touché au cerveau.
-Pratique.
-Nous avons une série de test à faire au plus vite, le sénat tient à ce que tu sois le plus rapidement présentable pour fêter ton retour parmi nous.
-Pardon ?
-Oui, depuis 2 ans l'armée et le sénat tient le crachoir au peuple, et depuis 1 ans on à organiser en secret une fête nationale, avec parade, musique et les confettis. Tu as coûté 2 milliard de crédit, elles ont envie d'exhiber au plus vite leur trophée.
-Natacha !
-Adriana n'est pas une gamine qui faut traiter gentiment. D'ailleurs tu appartiens à 50% à l'armée et au sénat, 20% à GERMONIX, 15% à GeoWeapon.Corp et 15% à MARCATEL. C'est ce que chacun à mit pour financer tout ce que tu es. Considère nous comme tes sponsors.
Adriana éclata d'un grand rire, froid et sans une once de sincérité, limite forcé. C'était d'une certaine manière malsain, surtout avec son sourire faux.
-Moi qui pensais que j'avais tout vue ! Clamât Adriana. Au point où j'en suis, j'en ai plus rien à faire. Juste, ne vous mettez pas en travers de ma route.
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La fin de journée été venue. Adriana rejoignit finalement sa chambre, une nouvelle. Froide et blanche, comme une salle d'opération, avec toujours la collection de machine médicale. Le lit avait la décence d'être un vrai lit. Elle n'avait pas vraiment sommeil, mais Natacha avait insisté et Adriana avait accepté, uniquement parce qu'elle allait avoir un moment pour elle. Elle se mit au lit, passant sous les draps, après s'être mit nue, laissant ses vêtements par terre. Et pour être vraiment seul, elle avait désactivé Freya.Elle fixa longuement le plafond, se sentant partir lentement, mais en même temps, elle restait consciente. Elle était toujours consciente de son environnement, attentive au moindre signe irrégulier, mais aussi dans ses pensés, déconnecté. Des images défilèrent devant ses yeux, de toute sorte, se laissant se noyer dans un cyclone de sensation, réel, irréel, ressentit ou vécue. Tous se mélangeait, mais elle se concentra, réorganisant ses pensés, visualisant une sorte de bibliothèque, ou chaque livre était un souvenir précis. Une bibliothèque infinie. Elle ouvrit le livre le plus récents avant son coma, son combat. Elle voulait revoir ce moment fatidique, une pensée au fond d'elle le voulant. Elle plongea dans le livre, ou plutôt engloutit. Adriana était doué d'une mémoire absolue depuis sa transformation en super soldate pour les TCAL, et maintenant c'était pire.
Ses pensées se supplantèrent à la réalité. Elle affrontait cet annexien, ce dernier la tenant en l'air. Où était son unité ? Elle se fit briser le bras, et elle hurla, le métal de son armure s'enfonçant dans sa chaire, une jambe elle aussi brisé, alors qu'elle lâchait son. Elle se sentit envoyé dans les l'air. Ce n'est pas réel ! Réveilla toi ! D'un suprême effort de volonté, elle se releva mais... elle était toujours dans sa chambre ? Elle n'était plus sur le champs de bataille en tout cas. Les douleurs étaient encore vive, trop réel. Elle hurla et regarda ses mains, ses vrais mains. Pas ses prothèses. Elle comprit, elle c'était bloqué dans son esprit, perdu dans ses pensées, ne pouvant plus faire la différence entre illusion et réalité.
Elle devait reprendre le contrôle, ressentir son corps, les draps, les bruits des ressorts du lits, la présence d'une personne à côté d'elle. Elle tourna la tête, et deux mais lui saisirent le cou et deux bras la saisirent à la taille, avant qu'ils ne serrent d'une force inhumaine. Elle allait mourir. Elle le sentait. Elle se débattit, lutta, grogna, n'arrivant pas à voir le visage de son adversaire. Puis elle sentit un main.
Une main sur son épaule, et des voix lointaine. Mais elle ne voyait rien. Oui. Un contact avec la réalité. Elle était dans son esprit. Une lutte de volonté ! Mais... et si... et si elle laissez tombé ? Elle avait assez lutté, assez souffert. Elle avait droit au repos, au silence. Et comme si une part d'elle même se révoltait, autour d'elle, des paysages de cauchemars, sa famille, ses sœurs et frêre d'arme, Sacha et Mirabelle. Toutes la regardait d'un air accusateur. Elle devait les venger. Elle devait vivre, elle devait continuer à se battre. Elles étaient mortes en vain ? Injustement et pour rien ? Elles crièrent vengeance.
D'un hurlement de rage, de détresse, de tristesse, de désespoir, Adriana brisa l'étreinte de son adversaire. Sa volonté, sa rage, sa culpabilité, sa soif de sang, se muèrent autour d'elle, telle une armure des TCAL et elle repoussa son ennemie. Elle se jeta sur lui, comme une bête, frappant, griffant, cognant. Elle le saisit à la gorge, se sentant plus grande, plus puissante et le souleva. Elle pouvait ressentir la colère et la frustration de son adversaire qu'elle reconnue, qui ne pouvait plus lutter face à sa rage de vaincre. L'annexien qu'elle avait tué. Elle le jeta au loin, disparaissant dans les limbes de son esprit. Elle avait vaincu son démon. Elle se sentit mieux, apaisé.
Elle ouvrit les yeux. Et elle contempla le mur devant elle, ainsi que la trace de sang, non d'huile après analyse, et par terre, le cadavre d'une gynoide à ses pieds, brisé, morcelé. Elle se releva et contempla Natacha, avec une dizaine de robot de sécurité, armée d'arme lourde. Elle discernant une quarantaine d'autre en dehors de sa chambre. Et elle ressentit une lointaine impression de frustration, mais à l'origine inconnue.
-Adriana ? Demanda Natacha comme incertaine.
-Oui...
-Repos.
Les robots abaissèrent leur armes. Et Natacha s'assit sur le lit, soufflant un bon coup.
-Tu t'y attendais.
-Oui. Ton réveil prématuré n'était pas bon signe et il fallait t'occuper pour que tu évite de penser le plus possible, afin de nous préparer à toute éventualité. Tu as su reprendre tes esprits.
-J'ai voulue me laisser couler.
-Et pourquoi tu ne l'a pas fait ?
-Les morts ne me laisseront pas tranquille.
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2 semaines plus tard.Adriana était dans un hélicoptère, regardant le ciel bleu et les nuages à travers la fenêtre, d'un air nostalgique et mélancolique. Depuis 2 semaines, elle avait passée son temps enfermée dans un centre d’entraînement, afin de s'habituer à son corps et ses multiples nouvelle fonctionnalité. Cela lui avait pris quelque jours, dépassant les prognostique et établissant des records non-officiel, qu'aucun humain normalement formé ne pourrons égaler, avants des siècles et des siècles. Son esprit était devenue beaucoup plus affûté, réactif et s’adaptait rapidement à ce corps.
Elle baissa son regard, et aperçue la piste atterrissage et un énorme attroupement. Elle zooma et constata qu'une véritable parade se tenait prêt à l'accueillir. Ses yeux biomécanique affichèrent plusieurs statut, constatant que c'était des troupes d'élite assurant la protection du Sénat, apparaissant au public que lors des parades. Adriana eu un rictus agacé et se détourna de la fenêtre.
Natacha était là, consultant une tablette, et une secrétaire qui avait les yeux brillant en l'admirant. On la lui avait attribuée quand elle sortie de ce camps d’entraînement, pour l’assister de toute les manière possible et de l'exploiter comme bon lui semble. Elle fessait la liaison avec le Sénat, et s'occupait de son planning déjà chargé, devant faire plusieurs meeting, présentation, pub, des interviews à la télé, soutenir des projets etc... etc... bref une diva et un objet de propagande. Elle avait même évoqué de faire des films. Adriana soupira longuement et mit sa tête en arrière.
-Tu stress ? Demanda Natacha sans lever les yeux de sa tablette.
-Si seulement. J'ai juste envie d'en finir rapidement et de retrouver les sensations du combat.
-Il faudra attendre un bon moment. Le peuple à tellement était tenue en haleine, que l'annonce de ton réveille a provoqué une émeute pour venir te voir. La propagande fait si bien son travail. Tu représente l'idéal féminin maintenant.
-Pitié... j'ai même entendue dire que des documentaires et un musée on été fait sur moi !
-Tu représente une si importante source de revenue, c'est normale. Et il faut bien rembourser ce que tu as coûté. Tu as littéralement plusieurs année d'avancé technologique, et grâce à moi, et d'autre brillant cerveau aussi, tu es vivante.
-Nous amorçons la descente. Annonça la pilote.
L'hélicoptère se posa lentement sur la piste atterrissage, se mettant de travers pour que tous puise voir Adriana quand les portes s’ouvrirent et qu'elle descendit. Des dizaines de drones caméra la filmait en direct, retransmettant son arriver sur tout le territoire de Uatis. Une ovation de la foule lui parvint à ses oreilles, alors qu'elle s'avançait dans la haie d'honneur que les garde sénatoriaux formaient, le long du tapis rouge. Elle était suivit que de sa secrétaire.
Natacha resta dans l'hélicoptère qui repartie. La foule se pressait contre les barrière et les forces de polices, scanda en cœur le titre de Adriana. Elle se dirigea vers une limousine, devant traverser une partie de Uatis où elle saluerait le peuple depuis le toit ouvrant, jusqu'à une estrade où lui sera remis plusieurs médaille, le grade de Haute Générale et le titre de Protectrice de Uatis, la 1er super-héroine de l'histoire.
Adriana soupira en entrant, suivit de sa secrétaire, et due suivre la marche, se mettant debout, le toit s'ouvrant pour la laisser passer. Le voyage dura de longue minute, poursuivit par des drones caméras, acclamés par une foule en délire, escortée par des véhicules militaire et jetant des faux sourire et agitant sa main. Une vraie stars. Sur tout le territoire, même sur les fronts, télé ou radio, on retransmettait les vidéos et on commentait la parade, la foule, le délire. Ces vidéos seront virales pendant des années, engendrant des millions de vue.
Finalement l'estrade fut en vue, où toute une fanfare l'attendait, les plus haut membres de l'armée, tout le gratin politique et représentant de Mégacorporation. Chaque régiment était représenté, des plus connues au plus méconnues. La limousine s’arrêta devant, laissant Adriana sortir, avant de repartir. La foule était toujours en délire, mais elle se calma quand Adriana salue l'estrade et qu'une générale se présenta à elle, suivit de plusieurs militaire tenant des boites contenant des médailles.
Un discourt poignant fut tenue, et solennellement, toute les médailles de bravoure, d'honneur, de sacrifice et de grade lui furent remisse, ce qui prit un long moment, car il y en avait bien plus d'une dizaine. Et officiellement, devant des millions de téléspectateur, Adriana fut promu Haute Générale et reçu le Halo Céleste un bijou de technologie complexe le faisant léviter au dessus de la tête de sa porteuse. Il s'agit du plus important, du plus prestigieux et du plus ancien des honneurs historiques de Uatis, remit à toute celle qui un jour ou l'autre, ont rendu un fier service à la nation. Le symbole de son statut de Héroine, de la Protectrice de Uatis, et l'héritage de siècle d'histoire. Ce fut une sénatrice en personne qui la lui mit.
La cérémonie dura bien 2 bonnes heures, et fut le seule moment qu'apprécia Adriana, avant qu'elle ne doivent faire face aux politiques, leur serrant la main à tour de rôle. Puis vint le moment du discours. Elle s'installa devant un pupitre, où l'attendait plusieurs pages de discours. Elle les feuilleta rapidement. Outre devoir jouer le rôle de la femme meurtrie mais toujours prête à se battre, elle devait faire éloge du sénat, de l'armée, au combien le peuple est important, et qu'elle était leur idéale et qu'elles devaient la suivre dans la lutte, comme elle, elle qui était leur lumière. Elle déchira le discours en confettis à une vitesse effarent, attirant plusieurs regard effaré et qui impressionna la foule, et avant qu'on ne puisse réagir elle parla.
-Citoyenne de Uatis. Clamat Adriana. Ce jour est probablement le plus importante de l'Histoire, celui où une soldate est revenue d'entre les morts, toujours prête à porter les armes pour son pays. Le jour où un coup terrible à été porté à notre ennemie ! Mais ce jour n'est pas le mien. Le jour le plus important de l'Histoire qui sera mien, sera quand les Xénos auront été éradiqués jusqu'au dernier de ma main, quand je pourrais enfin rendre les armes. Dit elle en frappant des deux mains son pupitre avant de se redresser. Je suis honorée de votre ferveur à mon égard, mais cette ferveur doit aussi être rendue pour toutes celles qui sont mortes, pour toutes celles qui ont donné leur vie contre les Xénos. Dit elle en ponctuant chaque mots de grand gestes, tout en poursuivant. Des milliers de femmes qui ne doivent pas être oubliées. Je ne me présenterais pas comme une héroïne, ni comme une martyre, par respect pour mes camarades morts pour moi et avant moi ! On vous à vendue que je serais la sauveuse, et je le serais ! Mais pas sans vous ! Je suis une femme comme vous. Dit elle sur un ton dur. L'ennemie est horrible et sans pitié, il n'attendra pas qu'une sauveuse vienne les détruire toute seule. Ce jour montre à quel point l'ennemie est dangereux et doit être combattue, mais qu'il faillible ! J'ai tué un de leur chef, presque au prix de ma vie et je dois me battre à nouveau après 2 longues années de souffrance. Es que cela me dégoûte ? Non. Es que cela me ravie ? Oui ! Clamât t-elle haut et fort avec un sourire carnassier. Aussi longtemps que je pourrais respirer, je combattrais l'ennemie, mais avec votre soutien ! Dit elle en pointant du doigt le public. Je suis peut être la sauveuse, une héroïne, mais vous êtes ma force ! Devenez mes sœurs d'arme et ensemble, nous annihilerons la menace qui nous frappe ! Cria t-elle presque. Uatis à vécu des tragédies, Uatis à vécue des ages sombres, mais Uatis est toujours là ! Uatis à toujours sur tenir, grâce aux larmes, aux sangs et au sacrifices de ses filles, pour un meilleurs futur. C'est notre union et notre volonté, qui fait que Uatis à tenue ! C'est grâce à nous toute si nous somme toujours là ! Si je suis l'épée, vous êtes le bras ! Je suis peut être surpuissante, je suis la soldate ultime, mais c'est avec vous derrière moi, que je serais invincible ! Acheva t-elle en ouvrant grand les bras.
L'ovation fit trembler l'estrade. Ce discours, elle l'avait préparée depuis un moment. Les politique voulait qu'elle se présente comme une sainte, comme l'ultime soldate. Tous ça pour abrutir le peuple et se servir d'elle comme objet pour le mener. Tout baser sur elle, faire d'elle la figure de proue de la nation ! Mais Adriana avait juger plus intéressant de valoriser le peuple, et de le mettre à son niveau plus ou moins, ainsi elle renforçait son statut de femme du peuple, plutôt que d'un être inhumain qu'on ne peut espérer atteindre. Et cela semblait marcher à 1er vue. Le peuple retiendrait la modestie de Adriana, sa compassion et son attachement à ceux qui se sont sacrifié, la rendant en effet plus humaine et proche d'eux à leur yeux. Le genre de personne qui vous incite à la suivre sans hésité, car vous savez qu'elle sera toujours là pour vous relever, même dans les pires moments. A ses yeux, Adriana se sentait plus humaine l'espace d'un instant.
Elle se moquait de ce qu'on lui dirait, le peuple était avec elle, le sénat l'avait trop bien fait. Une réaction de leur part serait sans doute désastreux. Adriana ne voulait qu'une chose : combattre. Elle ne se laisserait pas faire, elle n'avait pas envie de passer les prochains mois à faire la diva, la marionnette, de faire ce qu'on lui dirait. Mais elle était consciente de son statut. Se montrer trop rebelle serait se mettre à dos toute la politique, et elle ne pourrait lutter. Elle devait faire des concession, mais elles devront assumer son caractère et sa soif de sang.
Elle salua la foule, avant de se retirer, rejoignant l'estrade ignorant les reproche qu'on lui fessait vis à vis du discours. Néanmoins, l'effet était là, le peuple la soutenait. Des politiques passèrent pour reprendre le discourt, bien plus protocolaire, qui eu bien moins de succès. Sa secrétaire la rejoignit, complètement béat, se tenant au même niveau que les plus grandes pontes de Uatis.
-C'était un magnifique discours ! Chuchota t-elle.
-Merci.
-Désolée de vous importunés avec ça, mais vous avez un interview dans un 1 heure, suivit d'une visite dans le musée à votre gloire à 14h et...
-Annule tout ce qui suit l'interview. Coupa Adriana. Une fois finis, je me retire, j'ai plus importants à faire.
-Mais vous ne pouvez pas ! Tout à été programmé et organisé jusqu'à 2h00 du matin, vous allez tout...
-Vous osez me contredire ? Coupa brutalement Adriana.
-Je... euh... je...
-Je ne suis pas une diva, encore moins une politique, j'ai plus important. Trancha Adriana. De un, je sors de 2 ans de comas, de deux je veux prendre le plus vite possible mes fonctions et de trois j'ai des affaires personnelles à faire.
La secrétaire en resta muette, moitié peiné et moitié admiratif. Adriana était tellement digne de respect et d'admiration ! Elle revenait finalement dans le monde des vivants, et elle pensait déjà à reprendre du service pour Uatis. Elle se privait de plusieurs festivité, de jours de célébrations et de gala. Quelle abnégation !
La suite fut une parade militaire, en l'honneur de Adriana, et montrer la puissance de l'armée au peuple, afin de renforcer sa confiance et imprimer un peu plus le pouvoir de l'armée. L'aviation fit plusieurs démonstration des talents de leur pilotes, on présenta des soldates en tenue moulante plus que de raison, et on fit tonner quelque canon, pour tirer des confettis.
Puis vint l'interview, au cœur même du sénat, dans le grand hall. Le moment tant attendue par le peuple. On avait créée sur Internet un sondage officielle, pour sélectionner des questions, tandis que des spécialistes avaient été sélectionnées afin de respecter à la lettre les directives du Sénat, des questions/réponses pré-faite, manipulé pour éviter tout sujet sensible. Mais maintenant il y avait un petit doute, car Adriana n'était pas aussi docile qu'attendue et on craignait à juste titre, qu'elle se révèle au mieux un peu encombrante, au pire hostile.
-Mesdames et Mesdemoiselles ! Nous sommes en direct pour l'interview de la Protectrice de Uatis, le grand moment de cette journée que vous attendiez tous ! Nous allons pouvoir en savoir plus sur le ressentit de notre Héroïne ! Annonça la journaliste, sur des milliers de téléviseur. Ses projets, comme elle à vécu son combat et tant d'autre !
Adriana s'installa à nouveau derrière un pupitre, sur une estrade, face à des dizaines de caméra, le double de photographe et autant de journaliste. Sa secrétaire était partie faire part des intentions de Adriana, et ça sans négociation possible, car ce n'était pas une demande. Actuellement elle était seul, les gardes sénatoriaux à divers coins de la pièce, et la masse devant elle. Son visage était impassible, droite comme un I, son poitrails débordant de médaille et récompense. Elle fit un geste pour calmer la foule, et un représentant du sénat annonça les débuts de l'interview.
-Mes... mes salutations annonça directement une journaliste. Ici Zen Marlène pour le Daily-Uatis ! Quels effets cela vous fait de savourer la gloire de votre victoire en bonne et due forme ?
-Amère.
Sa réponse eu l'effet d'une chape de plomb. Mais avant que qui que ce soit ne fasse quoi que ce soit, elle enchaîna.
-Vous avez eu deux ans pour la savourer, j'arrive un peu tard pour le champagne.
L'ambiance ce détendit et des rires fusèrent, mais on voyait bien dans son regard qu'elle n'en pensait pas moins.
-Pour développer un peu, je ressent mon combat littéralement comme si c'était hier. Je ressens chaque coups comme si c'était de la veille. J'ai lutée pour vivre, car ce monstre était très puissant. Je n'ai ressentit aucune joie quand j'ai finis par le tuer, j'étais trop blesser pour le réaliser. J'étais simplement... libéré d'un poids, avant qu'il ne faille me prendre en soin. Dit-elle, le timbre de la voix légèrement sombre. Maintenant... Tous ces préparatifs... je me sens honoré et fière, mais le sacrifice que j'ai consentit me laisse un goût d'inachevé. Je n'ai pas fais assez. Cette lutte à pris beaucoup ce jour-là, nous n'étions pas encore assez fort, mais assez pour lutter. Mais maintenant... nous le sommes assez pour les repousser !
Ses dernières paroles reçurent des applaudissements et vivat de la foule. Avant qu'une autre journaliste ne se lève.
-Cristel Dever de Uatis-New 3, qu'elles sont vos projets, maintenant que vous êtes parmi les plus haut gradé de l'armée, en plus de votre statut d'héroine ?
-A part éradiqué les xénos et collectionner les têtes des têtes pensante de la vermine... je n’aie pas encore de projet bien clair. Répondit Adriana. J'ai jamais pensé finir à ce poste un jour. Mais... j'ai bien quelque idée, qui seront discuté avec mes nouvelles consœurs, rien de bien définit. Après tout j'étais et je suis surtout une soldate et une femme de terrain, au cœur de l'action et bien loin des bureaux. Dit elle avec un sourire polie. Et je n'ai pris mes fonctions, officiellement et officieusement qu'il y a quelque heures avec la remise des médailles, je n'ai pas encore idée du champs de possibilité qui s'ouvre à moi pour le bien de Uatis, ni même de ce qui à été prévue et est en cour. Annonça Adriana. Question suivante.
-Esque Tadlacrey de Matinal+. Prononça une femme en se levant. Il y a des rumeurs qui circule sur vous, comme quoi vous seriez la survivante du Premier Contact, la force militaire envoyé sur le site du crash de l’astéroïde au premier jour. Es que cela est vrai ?
Adriana eu un flash soudain, mais le chassa aussi vite. Elle regarda droit dans les yeux la femme, qui se ratatina avant de répondre.
-Oui et je...
La salle sembla prise par un coup de folie, car toute les journalistes se levèrent comme une seule femme pour poser leur question, se rapprochant d'elle, tandis que la sécurité s'avança pour calmer la foule. Aussi vite que cela que était venue, le calme était revenue rapidement et une journaliste se leva, prenant de court la précédente, et même Adriana qui voulait reprendre la parole pour finir sa réponse.
-Jacqui Émichel de Uatis-New 2 ! Que pouvez nous dire de...
Elle n'eut pas l'occasion de finir, car sa voix mourus dans sa gorge, quand Adriana la fusilla du regard. Son regard aurait put percer un tank. La haine et l'hostilité dans ce regard dégoulinaient tellement que tout le monde semblait en prendre pour son grade, alors que Adriana, manqua de briser en deux le pupitre devant t-elle en abattant sa main, répondit d'une voix claire et forte, accentuant chaque syllabe.
-Et. Je. N'ai. Rien. A. Dire. Et pour éviter toute autre question sur ce sujet, je dirais juste une chose. Ce fut un carnage total dont je ne veux pas me souvenir.
La puissance de sa voix, le ton amère et acide, et son regard, en disait bien plus sur les horreurs dont elle avait été témoins que n'importe quel discourt. La journaliste était devenue pâle, se rassit, avant de partir quelque minutes plus tard. Les questions se succédèrent, orienté pour que Adriana évite les sujets sensible et mettent en avant son statut et l'armée. Mais elle se prit le luxe d'en éviter certaine, ou de déborder plus qu'elle ne le devait. Et enfin ce fut la dernière question.
-Electra Citey de Free-New. Pouvez vous nous confirmer que vous avez été le cobaye d'expérimentation ne respectant aucune déontologie et loi en vigueur ?
Toute la salle se tourna vers elle, et déjà la sécurité était en émois, et alors qu'on demandait comment elle a fait pour entrer et qu'on est pas détecter une journaliste problématique, deux membres de la sécurité se dépêchèrent sur elle et une autre intima de couper les caméras, alors que les journalistes s'agitèrent.
-ASSEZ ! Tonna Adriana en se relevant.
Tout l'assemblez se calma et personne n'osa faire un geste. Adriana se rassit.
-Si une seule caméra est coupé, j'irais directement m'adresser à la foule. Dit elle sur un ton sans réplique. J'ignore comment vous avez eu de telle information, mais retirez toute idée que je suis une victime. J'étais pleine consciente et volontaire, je connaissais les risques et j'ai été préparée. Dit elle en insistant sur chaque syllabe pour que tous comprennent. Nous sommes en guerre, face à un ennemie qui ne respecte aucune règle et aucun droit, prêt à tout pour nous détruire ! Prêt à toute les ignominie et infamie que nous pouvons imaginer et même pire ! Tonna t-elle en frappant la table du poing. Vous croyez que c'est le moment de se monter les un contre les autres juste parce que nous mettons tout en œuvre pour assurer notre survie ? Vous croyez que c'est le moment de chercher à rendre des comptes pour ce que j'ai subit ? Dit elle en regardant une caméra et en se levant, posant les poings sur la table. Oui j'ai subis des expérimentations inhumains, et je suis prête à le refaire autant de fois que nécessaire pour que nous puissions retourner la situation en notre faveur ! Sans ces expérimentations je ne serais pas là. Sans ces expérimentations il n'y aurait aucune victoire à savourer ! Sans ces expérimentations, des milliers de femmes seraient mortes parce que je n'aurais pas réussit à tuer ce monstre ! Sans ces expérimentations, vous n'auriez aucun espoir car personne n'aurait eu l'occasion de faire tomber un de leur chef ! L'armée à fait face à un dilemme, j'ai fais un choix ! C'est parce qu'il y avait des choses plus importante que moi : notre survie, la victoire ! Tonna t-elle. Même si cela doit me conduire à la mort, je referais ce choix, car mon sacrifice permettra aux générations futur d'exister ! Et c'est la notre plus grande force ! Cria-t-elle, la voix puissante, sur et convaincue. Nous sommes capable de grand sacrifice capable de changer le futur et pour notre survit ! Nous sommes doué d'émotion et de sentiment, ce que l'ennemie est incapable ! C'est la notre force ! Nous sommes capables de tout grâce à cela !
Adriana se redressa, jeta un dernier regard à l'assemble, et descendit de l'estrade avant de partir. On l'applaudis tout le long et tout Uatis acclama Adriana. Évidemment, quelque groupes se posèrent des questions et mirent en doute ses paroles, mais ils se feront emporter par la masse ou rencontrant de malheureux accident. En son fort intérieure, Adriana s'en voulait de ne pas avoir mentionné les autres membres, mais dire que sur un commando de 50 super soldates, au sommet de l'armée et de la technologie, 49 sont mortes pour 1 seule annexien abattu et une survivante à moitié morte. Même si cela n'aurait pas entaché son exploit, le peuple aurait mal prit ce mensonge du gouvernement et aurait invariablement entraîner des tensions et conflit inutile. Il fallait montrer qu'une seule super soldate avait put égaliser un des plus puissants xénos, garder la confiance du peuple en l'armée et le sénat, et leur capacité pour combattre la menace.
En faisant ça, Adriana enterrait toute les spéculations, crevant l'abcès dés le début pour éviter que le pus s'accumule. Elle disait la vérité sur les complots, sa voix faisait loi, même si il y aurait quelque contestataires que tous ignoreront et prendront pour des folles.
Rejoignant une sortie secondaire, guidé par sa secrétaire et quelque membre de la Garde Sénatorial, Adriana était sensé poursuivre par la visite d'un musée en son honneur, dont elle devait inauguré l'ouverture, mais elle avait bien d'autre projet en tête, des choses qu'elle avait repoussée trop longtemps. Une fois dans la voiture, Adriana d'une voix qui ne souffrait d'aucun refus.
-Allez au Mémorial des Guerres Xénos.
Sa secrétaire allait émettre une réserve, mais intima à la conductrice de les conduire au mémorial, peut importe ses ordres. La voiture repartie sous bonne escorte, poursuivit par des drones caméras de divers journaux. Quand bien même la secrétaire en avait parler après la cérémonie, et tenter de négocier, les organisatrices et aussi quelque grosse tête pâlirent, quand la voiture changea d'itinéraire. Cela provoqua quelque remous médiatique, avant que les cameras ne diffuses les images de Adriana, sortant de la voiture et allant dans le Mémorial des Guerres Xénos.
C'était le plus gros et important mémorial, le nom de toutes les victimes, militaire et civil, morte et disparue, depuis le début de la guerre sont gravé sur des blocs de marbres blanc, taillé en obélisque. Il y avait plusieurs blocs, pour chaque ville et chaque camps militaires. Le bloc centrale, contenait les noms des premières victimes de la guerre. Le nom de ses camarades y figuré, ainsi que le nom de son amour. Elle n’eut aucune réaction, même si le deuil n'avait jamais été complètement fait. Elle fit le salue militaire, se remémorant des souvenirs.
Elle se dirigea vers un autre, celui de Aurich. Elle trouva sa fille. Mirabelle. Elle ne put retenir une larme, qu'elle essuya rapidement, alors que déjà, des journalistes, des civils et des représentants du sénat, qui venait la chercher pour qu'elle respecte ses engagements, débarquèrent.
-Vous êtes la meilleurs !
-Adriana ! Pour quelles raisons êtes vous venus ici ?
-Épousez moi !
-Madame, vous devez venir avec nous !
-Vous pouvez signer mon autographe ?
-Dépêchez vous !
-Pouvez vous faire preuve de RESPECT ! Se retourna brutalement Adriana.
Sa voix résonna puissamment, se répercutant dans tout la salle. Les personnes les plus proches portèrent leur main à leur oreille, un sifflement se faisant entendre. Sa voix avait atteint le seuil de douleur de l'oreille humaine sans trop forcé. Si elle avait fait ça directement dans l'oreille de quelqu'un, la personne aurait eu les tympans déchiré.
-Où croyez vous être ? Respectez nos sœurs, nos mères, nos amies, nos familles ! Combien sont morte pour qu'on soit toutes réunit ici ? Si ce jour est pour vous l'occasion de rendre hommage à moi, pour moi ça sera celui de rendre hommage à mes sœurs d'arme ! A ces femmes à qui je reprend le flambeau pour que je continue le combat ! C'est une chose plus importante que ma présence à un musée à mon honneur. C'est pour cette raison que je suis devenue l’héroïne de Uatis !
Chaque mots et intonation était mûrement calculé pour que son auditoire se range de son côté et soient ému. Ils y avaient des caméras et des journalistes, et des agents gouvernementaux. Adriana était consciente que ces agissement risquerait de lui attirer des ennuies, que les hautes instances finiraient par le prendre mal. Freya l'informait de discussion houleuse sur son comportement, certaine réclamant des sanctions et d'autre plus modérer. Son petit discourt, bien que sincère, avait pour but d’impressionner encore une fois le peuple, renforçant son image de la soldate toujours vaillante et dévoué, humaine et proche du peuple, qui pouvait se retrouver en elle. Le sénat voyait ainsi, malgré ses fait et gestes imprévisible, qu'elle était consciente de son rôle et qu'elle ne s'opposait pas eux, et était bien de leur coté, mais qu'elle comptait bien mener sa barque comme elle l'entendait.
-Maintenant, soit vous vous retirez, soient vous rendez hommage ! Dit elle en sortant.
On lui fit une haie d'honneur, dans un silence religieux. A la suite, les personnes firent 1 minute de silence, en se recueillant près des obélisques, minute que retransmit les caméras et que des dizaines de milliers de personnes respectèrent. Déjà, les échanges étaient moins houleux, car des rapports faisaient état d'une minute de silence et de mouvement vers les mausolées. Le peuple verrait que Adriana n'était pas politisé et loin des intrique politique, renforçant son côté unique et de femme forte, dévoué par pure abnégation à Uatis, un idéal à suivre.
Adriana fut escorté par des Gardes Sénatoriaux à une limousine noir, qui avait remplacer son véhicule. Sa secrétaire l'attendait à côté. Un simple coup d’œil suffit à Adriana, pour identifier la sénatrice Annabelle Clamaro dans la voiture et la Sénatrice-Génrérale Zander Akranel des Forces Uatienne, la plus haute gradé de l'armée, avant Adriana en personne. Cette dernière analysa le fonctionnement de la voiture, le système de défense et la cache d'arme. Elle entra, suivit de sa secrétaire qui lui avait ouvert la porte, sous un simple geste de sa part. La voiture démarra.
-J'aimerais mieux que nous soyons en tête à tête. Annonça la sénatrice.
-Vous n'aviez pas qu'a me la mettre à mes services, maintenant assumez sa présence. Répondit du tact au tact Adriana en lui faisant face.
-Soyez plus respectueuse. Répondit la Sénatrice-Générale sur un ton acide. N'oubliez pas votre place Adriana.
-Il faut qu'on vous rappel que vous n'êtes rien sans nous ? Vous devez vous conformer le plan qui à était établit ! Vous avez été briefez pourtant ! On attend un peu plus de vous ! Il y a plus de 2 milliards de crédit en jeu !
Le rire particulièrement sinistre et le visage psychotique de Adriana fit reculer les 2 femmes, qui prirent instantanément peur.
-Vous semblez avoir oublié que derrière ces 2 milliards. Commença Adriana, la voix légèrement tremblante de haine. Qu'il y a une femme qui à passé 2 ans dans le coma, à subir vos lubies, une femme qui à passé 2 ans en asile psychiatrique, une femme qui à perdu l'amour de sa vie, sa fille, des sœurs d'arme qu'elle connaissais depuis des années et d'autre qui l'ont aidée à se rebâtir. Poursuivit Adriana, les mots étaient acides, plein de rages. Et dont une partie de sa santé mentale à foutue le CAMPS!
Elle avait hausser le ton, brusquement, terrifiant, brisant d'un coup rageur la vitre blindé fumé noir séparant les passager de la conductrice. Cette dernière freina brusquement, évitant que son coup de volant ne la déporte trop sur le trottoir. Instantanément, les voitures de devant et derrière freinèrent, des gardes du corps sortirent précipitamment pour voir de quoi il en retourne, avant d'être chasser par Adriana.
-Vous avez décidez que je vous devez tous. Dit Adriana d'un ton sec. Vous avez montez de toute pièce une mascarade pour vos besoins, vous avez marchez sur la mort de mes camarades, mentit et déboursez des millions pour m’extirper de la mort sans consentement, sans même chercher une quelconque dernière volonté. Vous m'avez enfermé dans ce corps que je peux à peine qualifier d'humain. Vous vous êtes à peine dérangé pour prendre de mes nouvelles, tellement vous mangez dans la main des corporations qui m'ont opéré et que vous regardez vos ambitions politiques. J'ai vécue plus d'horreur que vous ne pouvez imaginez, alors ne croyez pas que ce sont des politiciennes dans votre genre qui vont m’impressionner. Gronda Adriana. Mettons les choses au clair, je ne suis pas votre pantin, et vous n'aurez aucun contrôle sur moi. Je jouerais le jeu mais à ma façon ! Je ne suis pas dans vos délire, je n'ai aucune envie de me pavaner, ni d'être un symbole, ni même acclamé ! S'écria Adriana. Tout ce qui me donne envie de vivre, c'est me noyer dans la guerre ! Je veux massacrer nos ennemies, guider nos troupes contre ces saloperies ! Vous n'avez aucune idée de ce que vous m'avez fait, ni de ce que j'ai vécue, ni même de ce que je ressens ! Mais je suis bien consciente de ce qui est en jeux. Vous avez de la chance que je suis pas complètement suicidaire et que je me sois pas déjà tiré une balle dans la tête et que mon esprit est déjà détraqué pour supporter ma condition. J'aurais très bien pus tout foutre en l'air, foncé droit vers les Xénos et foutre en l'air vos si précieux milliards. Alors oubliez tous vos planning, réception et autre connerie du genre, je serais incapable de m'y contraindre et je n'y compte pas. A vous d’assumer le monstre que vous avez créer.
Les autres occupant de la voiture déglutirent. Adriana était beaucoup plus instable que ce qui avait été envisager. Elle était sensé être plus docile et manipulable. Elles avaient sous estimé son état mentale, ainsi que sa soumission au sénat. Il faut dire que tout le plan réside sur un facteur instable : Adriana Slanvhas. La victoire de Adriana avait été une aubaine, pour cacher le fiasco de l'unité TCAL et les ressource perdue, ressouder et remotiver les troupes autour d'une vrai victoire et rassurer les grandes fortunes. Et c'était une aubaine pour catalyser la détresse du peuple et lui faire garder à la fois sa confiance et son espoir. Pendant 2 ans, on avait trafiqué des photos, fais des montages vidéos et de fausses déclaration de son état, tout pour continuer à catalyser l'attention du peuple, alimenter la flamme de l’Héroïne, annonçant et répétant son retour ! Les derniers mois étaient particulièrement compliqué, la tension grimpait et le sénat comme l'armée, perdait la confiance du peuple, même avec la débauche de moyen pour le garder ignorant et docile de la véritable situation de la nation.
Maintenant c'était trop tard pour faire machine arrière. La moindre sanction risquerait de provoquer des réactions néfastes énormes, même parmi l'armée, et inutile de parler de rabaisser son statut. Il n'y avait personne de l'acabit de Adriana pour porter le rôle de figure de proue et la traiter comme on traite un outil ne serait pas productif. Et elle avait un raison sur un point : le sénat pouvait s'estimer heureux Mais en bonne politicienne, la sénatrice reprit de son aplombs, et fit jouer son savoir faire, car elle avait vue là le moyen de garder une mains sur le volant et de diriger Adriana.
Il suffirait d'appuyer les actions de Adriana, et de les rendre encore plus grandiose, plutôt que de l'obliger à faire ce que pense les technocrates. Le sénat et l'armée serait donc plus un soutien au service de Adriana yeux du peuple, que même le sénat croit en elle, plutôt que de donner l'impression que le sénat dirige tout. Cela passera mieux au yeux du peuple et il sera plus facile de lui faire passer la pilule et même de cacher certaines actions.
-Je comprend. Répondit la sénatrice. Nous nous sommes montré un peu trop insistance et nous vous avons pas assez prise en considération et je m'en excuse au nom du sénat. Vous comprenez l'importance de nos actions : nous devons garder le peuple unis. Nous ferons en sorte d'aller dans votre sens. Le peuple vous suis et malgré les quelque dérapages, vous savez comment retourner la situation en votre faveur ce qui vous donne du crédit. Expliqua t-elle.
-Cependant, vous devez comprendre qu'il y a quelque obligation. Repris la générale, ne voulant pas perdre la face et garder son autorité. Je comprend votre empressement à vouloir retourner au combat, mais il faudra que vous fassiez des apparitions régulièrement, lors des parades, pour des interviews et que vous acceptiez de devoir assister à plusieurs événement comme l'inauguration de votre musée. Bien évidement, la guerre sera votre priorité, mais elle ne se résume pas seulement à tuer des xénos. La guerre est aussi politique et sociétale. Nous devons faire en sorte que tout Uatis reste soudée et ne se laisse pas abattre, surtout que nous parvenons à reprendre l'ascendant ! Ce n'est pas le moment pour que le peuple s’emballe et se rebelle sous les invectives de dissident.
-... soit... c'est inévitable visiblement. Admit Adriana. Je ferais ce que je pourrais.
-Je comprend votre point de vue, mais comprenez le notre aussi. Repris la Sénatrice, sur un ton plus doux. Nous portons Uatis à bout de bras et vous êtes un appuie stratégique pour nous aider à maintenir notre nation unis. Et de vous à moi, ce n'est pas uniquement par manipulation et stratégie politique, que vous avez obtenue tout ceci. Vous méritez réellement ce statut et votre grade. Tout ceci à été mûrement réfléchit. Vous aurez tout les droits et devoirs du à votre statut, ce n'est pas que de la poudre au yeux, vous ne serez pas un pantin que nous articulons à notre bon plaisir, mais une actrice de 1er plan avec notre soutien.
Adriana s’adossa contre le siège, touchant le plafond en soupirant. Elles avaient rattrapé les rênes avec Adriana, du moins assez pour éviter qu'elle ne fout tout en l'air et qu'elle fasse comme bon lui semble.
-Je vais faire des efforts jusqu'à ce soir. Annonça Adriana. Demain je pars. Même... je vais prendre des vacances.
-P...pardon ?! Clamat la sénatrice, en quittant son portable et en faisant les gros yeux. Et pourquoi ?
-... Revoir ma famille.
Elles ne dirent rien.
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Elle avait quittée Uatis au première lueur de l'aube du jour suivant. Il n'avait fallut que quelque minute de négociation, car après tout, de l'avis du Sénat, de l'armée et de Natacha, il fallait que Adriana prennent le temps de digérer tout ce qui lui arrivait. Trop la forcé risquerait d'être contre productif. Adriana méritait réellement du repos. Elle prit une jeep. Au vitre teinté, et quitta le centre de commandement des armées. Il lui fallut une bonne heure pour sortie de la ville.Elle se perdit sur les routes, dans les territoires encore protéger. Il lui fallut pas moins de 6h pour rejoindre le domaine familiale. Domaine dont elle n'avait pas remit les pieds depuis plus de 30 ans. Elle n'avait jamais couper les ponts avec ses sœurs et autre membres de la famille, mais voilà maintenant 5 ans depuis le début de la guerre... qu'elle n'avait jamais reprit contact. Et depuis son réveille, elle avait cette étrange envie. C'est comme si un voile s'était retiré. Comme si sa perte d'humanité lui avait ouvert les yeux et qu'elle voulait rattraper les choses. Maintenant que toute celles dont elle était proche, amies et camarades, étaient mortes, elle n'avait plus rien pour elle. Défigurée et transformée, elle voulait revoir sa famille. Peut être que tous n'était pas perdu pour elle, que revoir sa famille l'aiderait à s'accepter et qu'elle trouve de nouvelle raison de vivre.
Mais elle ne se faisait pas d'illusion. Le mieux qu'elle imagina, fut qu'on la chasse à coup de fusil pour l’empêcher de venir. Elle remonta l'allée principale, passant devant les champs de vignes, puis le grand mur entourant le domaine principale, le portail toujours ouvert. Puis les jardins, avant d'arriver sur la grande place, garant sa voiture sur un emplacement, à côté d'une voiture. Elle prit une grande inspiration, puis sortie de la voiture et se dirigea vers la porte d'entré. Des souvenirs jaillirent à chaque pas, lui rappelant les jours heureux de son enfance. Désormais très loin.
Malgré l'isolement de la maison, elle pouvait entendre quelqu'un qui chantonnait en pianotant sur un ordinateur. Visiblement elle était dans le salon principale, car la télé était allumé, parlant encore de Adriana. Elle frappa à la porte, manquant par ailleurs de la briser.
<<J'ARRIVE !>>
Il fallut un petit moment pour que sa sœur vienne ouvrir. Du moins elle ouvrit juste la lucarne pour regarder à l'extérieur. Elle aperçue Adriana, qui esquissa un sourire gêné.
-Sal...
CLAK
-...
Elle devait s'y attendre. Elle se retourna et s’apprêta à retourner à sa voiture, mais la porte s'ouvrit. Sur le pas de la porte, se tenait Sylvie, sa cadette. Elle avait les larmes au yeux, la main à la bouche, et fonça sur sa sœur, pleurant de joie.
-Tu es revenue ! Pleura t-elle. Je... snirfl... je suis si heureuse.
Adriana tomba de haut, elle qui pensait qu'elle se ferait rejeter. Elle serra sa sœur, mais ne parvint pas à lâcher une larme. Sylvie guida sa sœur dans le salon et se précipita pour apporter du vin, la spécialité de la famille et que le café ou le thé prendrait trop de temps. Pendant 5min, il n'y eu qu'un long et gênant silence, aucune des deux ne sachant quoi dire, sirotant leur verre et se demandant quoi dire. Finalement se fut Adriana qui fit le premier pas.
-Je... je m'excuse.
-Ah... je... non tu n'a pas a...
-Tu es toujours la même. Sourit Adriana. Toujours aussi gentille et avenante, malgré tout ce que j'ai pus faire.
-Tu n'a rien fait ! Oui tu à coupé tout contact et on n'a pas réussit à te contacter depuis 5 ans. Mais j'imagine que tu as tes raisons, et la guerre est si terrible.
Sa sœur ne l'avait pas remarqué, mais Adriana perçue une voiture qui arrivait, les portes qu'on claque, les échanges. Ses deux autres sœurs. La deuxième cadette et la benjamine. Elles se demandèrent pourquoi il y avait un véhicule militaire, avant d'entrer, et Sylvie le réalisa, et fut prise au dépourvue, car elle avait oubliée qu'elles étaient partie dans la petit ville voisine pour faire des courses. Elle aurait aimée les prévenir avant.
-On est de retour ! Clamat l'une d'elle.
-On a reçu plein de cadeau à cause de l'aut... commença la deuxième, avant de lâcher ses sacs de course.
Lilliane et de
Molly sa deuxième et troisième sœurs respectivement, regardèrent médusé Adriana, qui se tourna, mal à l'aise. Il y eu un moment de silence pesant, avant que Lilliane ne prenne un pot sur le buffet à sa gauche et le lance sur la figure de Adriana. Qui se contenta de fermer les yeux et de laisser le vase se briser sur son visage, sans sourciller, sans même fermer les yeux.
-Lilliane ! Cria Sylvie en se relevant, choqué.
-Elle le mérite ! T'es venue te pavaner avec tes médailles ? Hein ? Crachat Molly.
-Molly, ce... . Commenca Sylvie.
-Tais toi Sylvie ! Siffla Lilliane. Tu n'a rien à faire ici ! Dégage de cette maison !
-Comment tu peux dire ça à notre grande sœur ?
-Avec facilité ! Comment tu ose revenir ici ? Tu crois pouvoir faire quoi ici ?
-Vous rev...
-TE FOUS PAS DE MOI ! Nous revoir ? Après tout ce temps ? En abandonnant ta famille ? Hurla Lilliane, les larmes au yeux. Quand nous étions entrain de perdre notre héritage ? Nos terres ? Quand la situation était critique ?
-Lilliane ! Réitéra Sylvie en se rapprochant d'elle.
-Sylvie, laisse parler. Intima Adriana.
-Tu n'aurais jamais due revenir ici ! Tu croyais quoi ? Qu'on allait t'accepter ? Te pardonner ? Tu fais pitié franchement ! Notre famille s'est détruire, la plus part sont mortes et nos parents aussi ! Tu étais où lors de leur enterrements ? Hein ?
-Mères sont...
-Tu n'étais pas au courant ? Tu te fous de moi ? TU N'ÉTAIS PAS AU COURANT ?!?
Lilliana attrapa un autre vase et le lança, mais cette fois, Adriana l'attrapa et le broya dans sa main, ce qui choqua ses sœurs, car elles n'avaient pas vue le geste.
-C'est l'heure de vider son sac ? Parfait ! Clamat Adriana en se levant. J'ai vue la femme que j'ai aimée, pour qui j'ai tout quittée jusqu'à me faire bannir de la famille, disparaître sous mes yeux ! J'ai perdu ma fille à Aurich, sans que je puisse faire quoi que soit ! J'ai passé deux ans dans un hôpital psychiatrique, et affronté la morts de dizaines de mes camarades cher à mon cœurs et j'ai vue des horreurs que vous ne pouvez imaginer ! J'ai passé passé des mois sous des traitements chimiques qui m'ont modifier, j'ai perdue mes membres et presque la vie dans un combat, passé 2 ans dans le coma et je me réveille en découvrant que je ne suis à peine humaine. Tonna Adriana en se rapprochant, effrayant ses sœurs, qui remarquèrent à quel point leur grand sœur était... méconnaissable.
Elle était plus imposante, deux fois plus larges qu'avant, les dépassant de deux têtes, des bras biomécaniques, des cheveux délavés, des traits dur. Difficile d'y voir leur sœur. C'est seulement maintenant qu'elles comprirent que leur sœur n'était plus la même, et la lueur de folie dans son regard les fit reculer. Elles étaient pas les seules à avoir souffert.
-Pendant 5 ans on m'a arraché mon humanité, on m'a tout pris et j'ai tout perdu et aujourd'hui je me rend compte de ce que je suis. Je ne suis pas revenue pour faire pardonner, mais je... je voulais juste vous revoir, je voulais revoir le peu qu'il me reste, je voulais juste... me sentir encore vivante pour quelqu'un...
Elle enlaça ses sœurs, qui ne sut comment agir, peinant à réaliser le sens des paroles de Adriana, tandis que des larmes lui venait enfin aux yeux.
-Je veux juste... être avec vous une nouvelle fois... et rester humaine...
Les trois sœurs furent prisent au dépourvue, et malgré leur sentiments, serrèrent à leur tour Adriana, et les 4 pleurèrent. Joie, colère, tristesse. Elles restèrent ainsi de longue minute, à pleurer comme des enfants, avant se séparer, puis de rire. Pendant un moment, Adriana se sentit comme avant. Humaine.
-Allez les filles ! Lança Sylvie. On se fait un petit apéros !
Un apéritif fut organisé à la vas vite. On sortie les bouteilles et le saucisson, on vida les placard des biscuits apéritifs et on s'installa à l'extérieur, pour discuter calmement, bien que cela fut gênant. Les tensions furent apaisés, mais Molly comme Lilliane gardèrent encore du ressentit vis à vis de Adriana, mais se montrèrent bien moins hostile, et s'excusèrent. De même que Adriana, ce qui fit rire Sylvie, devant leur mine gêner. On appela des cousines et cousins, encore dans les parages, puis les enfants de Lilliane et Sylvie, et de leur femmes revinrent de l'école, qui avait organisé une sortie au défilé et au musée. La troupe avait été ramener par des soldats, qui furent chassé par Adriana. Bien que son retour soient des plus gênant, vis à vis de son statut, autant dans Uatis, que dans la famille, les retrouvailles furent chaleureuse au fils du temps. On parle de tout et de rien, et bien sur on questionna Adriana. On bue, on chanta. Pour la première fois depuis 5ans, Adriana oublia tout ses tourments, elle se ressentit vivre.
Mais elle aurait tout donner pour que ses amours, Sacha et Mirabelle, partage ce moment avec elle.
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-Liz... tu crois vraiment que c'est une bonne idée ? Demanda pour la 10ème fois la conductrice.-Mais oui ! J'ai une source très fiable, on aura l’exclusivité ! En plus le portail est ouvert, on force personne ! Répondit la passagère que se repoudrait.
-Mouais... fit l'autre, peu convaincu.
-Relax ! Lui dit Liz avant de se tourner vers l'arrière. Ania, tout est prêt ?
-Yep, la régis est op ! Y aura plus qu'a lancer la caméra.
-Parfais
Le van de Matinal+ passa le portail de la demeure des Slanvhas, et s’arrêta à l'entré de la place. Il était tôt, le soleil commençait juste à se lever. Le duo était arriver hier, après qu'une connaissance dans le sénat, avait fait fuiter l'info de la localisation de Adriana Slanvhas. On avait tous oublié les origines de Adriana, une vielle famille viticole depuis des siècles, assez méconnue, et très grande, du moins était très grande avant la guerre. Beaucoup était sur le coup, voulant l'exclusivité, mais Matinal+, pour faire honneur à son nom, était les premiers sur le coup ! Toute les chaînes se bousculeraient pour avoir des extraits. Et c'était elle ! Liz Hière qui aurait le scoop.
-Aller ! Va chercher le drone-caméra Sophie ! Annonça guilleret Liz en sortant.
Liz finit d'ajuster quelque boucle, fit tourner entre ses doigts son micro, avant de se tourner vers sa comparse, qui leva son pouce, tandis que le drone-caméra vola vers elle. Loin d'ici, dans le studio de Matinal+, les deux présentatrices vedettes présentait les dernières informations.
-... et c'est ainsi que l'armée à connue un hausse de recrutement de 35% hier, et selon les recruteurs, cela n'ira qu'en progressant ! On estime pour la fin de la semaine...
-Un instant ma chère ! Coupa l'autre. On m'informe qu'une de nos équipes est à la demeure des Slanvhas ! La résidence familiale de notre illustre héroïne, qui y serait par ailleurs en ce moment même ! Vous nous entendez Liz ? Demanda t-elle alors qu'un écran s'afficha.
-Tout a fait Bianca ! Répondit Liz, l'écran affichant en gros plan son visage, avant de commencer à dé-zoomé en se retournant. A l'heure où jeAAAAAAAAAAAAAHHH
La dernière image fut une mains métallique sur l'objectif et le crie de la journaliste, avant un blanc sinistre. Un silence de plomb s'installa, avant qu'on ne lance rapidement les pubs.
Adriana finit de broyer le drone caméra, tandis que Liz était tombé par terre. Elle n'avait pas remarqué la présence de Adriana et avait eut la peur de sa vie. Et ça ne s’arrêta pas là, quand son regard croisa celui de Adriana, avant qu'elle se penche, l'attrape par le col et la soulève jusqu'à son visage. Adriana était en robe de chambre, semblait s'être mal réveillé et clairement en colère.
-Si jamais je vous revoit ici, je jure de détruire votre émission et vos carrières. D'accord ?
-Oui. Prononça Liz d'une voix blanche et toute petite.
-Bien ! Vous transmettrez ce message aux autres aussi ! Je ne veux plus jamais que vous vous approchiez de ma famille.
Adriana reposa Liz sur ses pieds, faisant tout de même attention a ce qu'elle ne retombe pas. Liz se contenta de faire un geste à ses acolytes. On ramassa le drone et on repartit le plus vite possible. Elle se retourna et sur le pas de la porte, se trouvait Lilliane.
-Les ennuies commence. Dit-elle.
-Et ce finissent aussitôt rassure toi. Répondit Adriana en souriant. Tu n'a pas idée de ce que je peux faire pour les empêcher de venir.
-Et tu n'a pas idée de ce que tu peux faire pour te faire racheter. Dit elle en libérant le passage pour aller dans la cuisine faire du café.
-Pardon ?
-Vois tu la nuit porte conseille. C'est pas une mauvaise chose ton statut finalement. Dit elle avec un regard en coin et un sourire calculateur.
-N'y pense pas même pas. Répliqua Adriana, comprenant où sa sœur voulait en venir.
-Trop tard~. Chantonnant sa sœur en se dirigeant vers la terrasse avec son café. Il faut bien faire marcher le commerce !
Adriana sourit. Elle retrouvait sa petite sœur commercial et calculatrice. Il est vrai que la production familiale allait devenir un produit de luxe. Le chiffre d'affaire allait augmenter. Elle prit un café et rejoignit sa sœur. En silence, elles savourèrent le levé du soleil. Dans peu de temps, tout le monde aller se réveiller. Déjà Molly et Sylvie descendaient, suivit de sa femme et de celle de Lilliane, préparant le petit déjeuner pour les enfants. Malgré leur parenté avec Adriana, l'école ne leur étaient pas dispensé, bien que la journée serait une journée spéciale, même si celle d'hier était devenue un jour férié, les écoles avaient prévue plusieurs jours de visite et excursion, en l'honneur de ce jour.
-Je dois faire quoi pour t'aider ? Demanda Adriana.
-Ah tu écoute la voix de la raison. Ria sa sœur. Déjà, quand tu devra repartir, tu prendra nos meilleurs crus pour les partager à tes soirée au mess. Partage les un peu à tout le monde Je veux ouvrir le marché à l'armée, et qu'on soit la principale fournisseuse de vin, avec un contrat béton. Commença t-elle. On à jamais eu de contact fiable avec les cuisines du sénat, je veux que tu nous dégotte un responsable qui puisse présenter nos produits pour le prochains événement. Je veux que nos produits arrive jusqu'à papille des sénatrices. Énonça t-elle. Même on va te faire un paquet spécialement pour les sénatrices, ça te donnera une meilleurs images de la femme chic et au goût de lux, que de la soldate sans cervelle qui tire par tout. Toute ta famille te soutien et il faut le montrer ! On est une des plus vielles familles de Uatis, faudrait pas l'oublier ! Et en plus elles auront un avant goût de nos meilleurs produit. On va sortir le haut de gamme !
Adriana se contenta de hocher la tête. Le sourire et le regard carnassier de sa sœur, lui faisait peur. Elle était déjà entrain de calculer les bénéfices et les pubs, et parla de revoir ses amis de Uatis-New pour faire de la promotion. C'est à ce moment là que le reste débarqua, qu'on mit la table et que les enfants débarquèrent.
-A peine le matin et déjà entrain de parler affaire. Gronda Sylvie, amusé.
-Sérieuse... soit pas aussi compliqué le matin. Souffla Molly, en piteux état.
-Qu'elle idée d'avoir la gueule de bois aussi. Répliqua Lilliane.
On rigola et toutes prirent leur petit déjeuner.
-Au faite, on à pas entendue une voiture tôt ce matin ? Et pourquoi vous étiez déjà réveillez vous deux.
-Je suis trop habituer à me lever tôt. Mentit Adriana.
-Pour la voiture c'est Adriana qui ronflait. Répondit Lillinia.
Adriana s'étouffa avec son café en regardant sa sœur du coin de l’œil en mode : comment t'a osé ! Et ça sœur sirota son café l'air de rien.
-Eh ben ! Tu devrais consulter ! Lança Molly en prenant une tartine.
-Mais...
-Je confirme, c'est plutôt inquiétant. S'enquit Sylvie.
-Je...
-Tu veux que je contacte le médecin de famille ? Surenchérit la femme de Sylvie.
-Non c'est bon. Répondit Adriana, dépité.
Le petit déjeuner fut avaler dans la bonne humeur. Molly alla prendre sa camionnette pour faire le tour des champs et accueillir les travailleurs à temps partiels. Lilliane et sa femme amena ses enfants et ceux de sa sœur à l'école, qui du faire preuve de patience pour les convaincre de pas prendre la jeep de Adriana, avant d'aller rejoindre une réunion avec les différents partenaires de la famille. Elle fut suivit de la femme de Sylvie qui allait rejoindre l'usine de fabrication de vin. Sylvie quand à elle, matriarche de la famille, avait rendez vous avec une branche de la famille, de l'autre côté de la ville, sur une autre exploitation.
Adriana se retrouva seule. C'était inévitable, mais au moins Adriana prit le temps de redécouvrir la maison familiale. Elle retrouva même un de ses vieux jouets, un trésor familiale transmit depuis 7 générations, qui à avait finit dans les mains de Lilliane, puis ceux d'un des enfants de Sylvie. Théa il lui semble. Vers 10h30, elle suivit les indications que lui avait donné Sylvie et se dirigea vers une colline bien précise. Elle remonta un vergé vigoureux, longea une petit ruisseau et fut en vue d'une colline, qu'elle rejoignit en quelque-minute.
Elle fit face à un mausolée, simple, plutôt petit, décoré de vigne sauvage et de l'emblème familiale, une vigne entourant une épée pardessus un écu et juste au dessus, un couronne. Cela lui rappela qu'il fut un temps lointain, où sa famille dominait le marché du vin et était une famille de chavalier. Elle entra et fit face à une simple plaque en métal dorée. Le nom et prénom, de chaque membre de la famille, proche ou loin, disparue ou mort durant cette guerre, y était gravé. Elle eu un pincement au cœur, et larme à l’œil aussi, quand elle vit le nom de son épouse et de sa fille. Sûrement le fait de Sylvie.
Quand elle aperçue finalement celui de ses mères, elle lâcha plus d'une larme, tomba à genoux et pleura un bon coup. Leur dernier échangeant avait était une énième dispute, Adriana se savait plus sur quoi. Elles s'étaient pas réconcilier. Adriana se fit tellement de reproche, d'excuse et de promesse qu'elle eu le tournis. Cela faisait presque 5 ans, qu'elle n'avait pas autant pleurer en si peu de temps, pas depuis que Natacha lui avait annoncé la mort de sa fille Mirabelle, et qu'elle avait pleinement réalisé la perte de Sacha.
Elle sortie du mausolée au bout d'une heure, ressassant ses pertes et ses échecs. Comme si la visite de ce mausolée, avait brisé un barrage. Elle était hébété, triste, en prise avec ses démons.
-Générale. Parla soudainement Freya, qui jusqu'à présent était en veille. Votre analyse cérébrales indiques que vous êtes en état de confusion, vos barrières mentales sont affaiblit. Concentrez vous !
-Sacha... ?
C'était elle au loin, sur l'espèce de colline ? Adriana se mit à courir.
-Adriana ! Hurla Freya dans sa tête, C'est une hallucination, vous êtes en état de confusion !
Mais rien ni fait, Adriana courra, mais Sacha semblait toujours aussi loin. Puis elle tomba en arrière et disparue.
-NNOOONN ! Cria Adriana !
Elle arriva sur la colline, là où était supposé être Sacha. Elle tourna sa tête dans tout les sens, tandis que Freya tentait de l'aider, mais Adriana était trop perturbé. Sa vision était brouillée, malgré toute les modifications et entraînement qu'elle avait eu. Elle avait le tournis, les couleurs commençant à se mélanger, les sons a devenir assourdissant. Elle tomba à genoux et vomit. Cela lui remit quelque peu les idées en place, mais c'est elle ou le sol était... organique ?
Elle se releva brusquement, et tout son champs de vision fut perturbé. Des hallucinations se mélanger à la réalité, tout était parasité par de la biomasse xénos, des couleurs au nuages, en passant par des structures et des xénos. Un choc électrique à l'arrière du crâne plongea tout dans le noir.
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Elle ouvrit les yeux, et la première chose qu'elle vue fut l'herbe. Elle se releva, tout est de nouveau normale. Elle se sentait pâteuse. Ses implants neuronaux s'activèrent, rétablissant tout les systèmes. Elle était inconsciente depuis 1h 32min et 52s. Sa crise était passé sa deuxième en quelque jour. Plus de 3ans qu'elle n'en avait pas eu, elle doutait de pouvoir équaliser le score.-Madame. Annonça Freya. Ravie de vous revoir parmi-nous. J'ai été contrainte d'activé la procédure, vous avez subit un choc mentale qui à réussit à abattre toute vos barrières mentales. Natacha en à été informé et...
-Et rien du tout ! C'est une chose qu'elle ne pourra jamais me retirer.
-Quoi donc ?
-Ma culpabilité.
-Je ne comprend pas.
-Je n'ai rien pus faire pour ma famille ! J'ai un trou dans le cœur et je dois vivre avec ça ! Tout... tout me paraît sans vie ! Je me suis plonger dans la haine et la colère pour les venger ! J'ai oublier ce qu'est de vivre ! Et maintenant ça me suffit plus, parce que je sais que j'y arriverais pas ! Cria Adriana. Je pensais trouver un sens à ma vie en venant ici, mais... mais regarde ma famille ! Je suis une étrangère, elle vivait très bien avant que j'arrive, elle vivait sans moi et sans problème ! Qu'es que je peux leur apporter ? J'ai bien vue leur regard, leur messe basse, elles ne me reconnaisse plus ! Même Sylvie ! Hurla t-elle. Elle à toujours été une sensible, elle me voit plus comme ça grande sœur digne d'admiration ! Je vois bien qu'elle à m'a prise en pitié, mais... mais elle est sincère et gentille. Et les autres ! Même si elles m'ont pardonnés, je sais qu'au fond d'elles, elles m'en veulent encore. Bredouilla Adriana en se laissant tomber sur les genoux. Les blessures que je leur ais faite ne soignerons pas aussi facilement. N'importe qui s'en serait contenter, serait ravie de ne pas avoir été rejeter et chercherais à améliorer la situation ! Dit-elle. Mais moi... à chaque instant, l'absence de Sacha et Mirabelle me pèse encore plus... pas une seule seconde ne passe sans que je les imagines à mes côtés, avec mes sœurs, mes cousins et cousines, mes nièces... regarde à quoi je suis réduite !
Un long silence s'installa. Freya ne sut quoi dire et comprit que Adriana n'attendait rien de sa part, elle avait juste besoin de vider son sac. Freya prit soin de ne rien enregistré pour les données journalière de Natacha. Son devoir était de servir Adriana, et Freya avait bien conscience que Adriana ne voulait pas que cela se sache.
-En voyant la plaque... tout m'est retombé dessus. Repris Adriana. Je n'ai pas sur le gérer, mais maintenant ça va. Ce n'est qu'un trauma parmi les autres.
-Je ne suis peut être pas la meilleure placé madame. Commença Freya. De ce que j'ai appris des bases de donnée de Natacha, vous êtes dépressif, sociopathe, en proie à des pulsions destructrices, vous ne cherchez aucune aide, ni ne cherchez à vous en sortir. Vous ne vous êtes juste pas encore remis de vos traumatismes. Vous devez vous tournez vers votre famille, car comme vous le dites, elle ne vous a pas rejeté et vous à pardonnez, même si les blessures mettrons du temps à guérir. Il ne tiens qu'a vous d'aller de l'avant.
Adriana ne dit rien. Freya avait raison. Rien ne vaut l'avis d'une IA, froide et dépourvue d'émotion complexe. Mais c'était trop dure. Adriana avait subit plus de traumatisme que n'importe qui d'autre. Le fait qu'elle soit encore en pleine possession de ces moyens et pas dans un asile, était déjà un miracle. Elle en faisait déjà beaucoup trop. Sans un mot, elle se releva et retourna dans la maison.
En rentrant, elle croisa Molly dans la cuisine, dévorant un muffin. Elles se regardèrent, Molly se sentant comme une voleuse prise sur le fait. Adriana avait son visage neutre, impossible que quiconque puisse découvrir qu'elle avait fais une crise, n'ayant aucune trace, si dans son regard, ni dans son comportement.
-Pas un mot à personne. Dit-Molly en finissant sa boucher.
-Ça dépend de ton prix. Répondit Adriana.
-On partage ? Dit-elle en tendant un muffin.
-Tu veux me faire plonger dans ton crime ?
-Au moins je serais pas la seule fautive.
Adriana eu un sourire et pris le muffin. Malgré ses propos et ses ressentit, ce genre de moment lui faisait du bien, elle pouvait se sentir revivre un peu. Mais pas assez.
-Je vais repartir. Annonça de but en blanc Adriana.
-On s'en doutait. Répondit Molly après quelque seconde.
-Comment ça ?
-Bah disons que tu es devenue la personne la plus importante et haut-gradé de l'armée, et de tout Uatis de ce qu'on a suivit. Je suis pas une génie comme les autres, mais ça je peux m'en rendre compte. T'as sûrement des tonnes de truc à faire super importante et urgente.
-Vue comme ça c'est logique. Répondit Adriana, qui ne s'attendait pas à ce qu'elle le prenne aussi bien.
-Par contre, tu partira demain matin. Il est hors de question que tu parte comme ça sans revoir tout le monde avant.
-Je...
-Commence pas avec des je. Gronda Molly. Je sens bien que tu te serais barrer dans la minute si j'avais rien dit ou si j'avais pas été là. Que tu parte ok. Mais maintenant que tu es revenue parmi-nous et qu'on a enterrer la hache de guerre grâce à Sylvie, il est de hors de question que tu te comporte comme avant. Clamât Molly en se mettant face à Adriana. Tu partira en disant au-revoir à tout le monde comme il faut ! Et surtout, tu maintien le contact ! Parce que crois moi je serais capable de débouler dans les locaux de l'armée pour faire un scandale !
-Je... d'accord. Se résigna Adriana.
-Votre sœur est Perspicace. Lui dit Freya, dans l'oreillette interne, sans que Molly ne l'entende.
-Bien ! Bon, je finis mon muffin et j'y retourne. Et attention, je le saurais si tu t'en vas.
Molly lui fit un sourire avant de partir. Adriana s'assit dans le fauteuil du salon. Peut être que tout n'était pas perdu pour elle. Il serait peut être temps d'essayer de s'en sortir.
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47H45min plus tard. Centre du Haut-Commandement.Ou encore le C.H.C., le lieux qui réunit toutes les plus grandes gradés de l'armée et du Sénat, le cerveau de tout Uatis. Une réunion totale n'est possible qu'en cas de crise majeur, mais depuis 5 ans, il y a que des crises majeurs. La grande table ronde, avec une carte de tout le territoire Uatiennes au centre projeter par des écrans, accueillait un nouvelle chaise. La nouvelle venue se faisait attendre.
-Adriana Slanvhas est arriver. Annonça une voix désincarnée.
Une double porte s'ouvrit donnant sur un couloir bardé de caméra, de détecteur et de garde, tandis que Adriana s'avança, dans un pas militaire, qui résonna dans toute la salle. On la regarda avec respect et admiration. Elle était peut être le fruit de leur machination pour mener le peuple au bout du nez et garder l'armée soudé, avec une figure en qui croire, elle restait avant tout une vrai héroïne et une personne indispensable maintenant.
Adriana s’installa. Même assisse et dans sa tenue réglementaire qui se fondait parmi les autres, elle dépassait tout le monde et on ne voyait plus qu'elle.
-Nous pouvons commencer. Annonça une sénatrice.
Chapitre 7 : Une bataille sans fin
Des années plus tard.Les fondations du nid tremblèrent, des piliers et des murs s'écroulant. L'annexien Saryn la tisseuse de mort, fulminer, alors qu'elle se dirigea vers les tréfonds de son nid, suivit de son cérébrate Furion et de plusieurs de ses Xénos d'élite. Des mois de travail réduit à néant, des mois à creuser sous une ville de ces humaines, des mois à creuser pour établir un nid, réussissant l'exploit de ne pas alerter l'ennemie. Elle avait réussi à faire écrouler un quartier du centre-ville, ouvrant la voie pour ses mignons, envahissant la ville si rapidement, prenant de court ces mal-baisées. Elles avaient conquis rapidement la ville, commencée à étendre son nid et capturée des centaines de futurs jouets. Elle avait préparé ses défenses, placé ses mignons de façon à optimiser les harcèlements et la dispersion des forces ennemies.
Mais elle était venue, 2 jours après, amenant avec elle une force d'attaque conséquente, pulvérisant ses défenses, après seulement 3 jours de combat, atteignant rapidement son nid, l'obligeant à rappeler ses mignons, pour la ralentir
Une nouvelle explosion retentit, fessant trembler le nid, fessant perdre l'équilibre à l'annexienne.
-Maîtresse, nous devons nous dépêcher ! Intima Furion.
-Elle est entrée... elle est là ! Elle vient pour moi ! Hurla l'annexienne.
Elle était liée à sa horde par la penser, et elle ressentait chaque coup qui tuer ses mignons, et par la matière organique composant son nid, elle pouvait la sentir à chaque instant, progressant rapidement, laissant un sillage de mort et de sang derrière elle, malgré tout les tentatives de ces troupes pour la stopper. Elle avait beau générer des tentacules, bloquer des accès ou sacrifier ses mignons, elle avançait. L'annexienne pressa le pas, se mettant presque à courir, oubliant la honte et sa la fierté blesser. Elle devait vivre, mourir ici ne fessait pas partie de plan de l'Overmind, la Météore perdrait trop de force. Elle se dirigea vers l'immense tunnel qu'elle avait creusé depuis la Météore, là où l'attendait une immense créature, un vers géant : le moyen de transport des Xénos. Elle avait eu l'intelligence de placer en lui une partie de son butin, quelque centaine de femmes, et une infime partie de sa horde, le reste mort ou en train de se battre contre les Uatisiennes. Une autre explosion se fit sentir, bien plus proche et qui lui insuffla la peur. Elle était là, tout près.
-Je vais la ralentir maîtresse ! Lui dit Furion.
-Quoi ! S'exclama Saryn. Imbécile ! Tu n'es pas de taille ! Tu m'es plus utile vivant à mes côtés !
-Encore plus inutile si vous mourrez maîtresse.
-Je... vas. Lâcha Saryn.
Elle se rapprochait de plus en plus, elle sera là d'une seconde à l'autre. Elle ignorait si elle avait les chances de la battre, mais elle ne pouvait pas prendre le risque de s'y essayer. Elle avait réussi à avoir Grawl, qui fessait partie des plus fort, ses chances étaient faible. Le sacrifice de Furion lui permettrait de s'échapper. Ce dernier avait remonté l'escalier, arrivant dans une pièce vaste, avec plusieurs tunnel. Le plafond avait été détruit, au centre de la pièce, se tenait Adriana, La Menace. À ses pieds, gisaient en morceaux plusieurs cadavres, réduit en lambeau de viande, des Xénos qui avaient tenter de la ralentir. Elle tenait son épée tronçonneuse, couverts de sang, au loin, des explosions et des bruits d'armes à feu se firent entendre, mêler au cri de rage et d'agonie des Xénos encore en vie.
Furion se jeta sur elle, avant de glisser sur le sol, évitant de peu la lame qui émettait un bruit strident. Elle sauta, évitant son tacle, fessant un salto avant, se réceptionnant sur ses pieds, un peu plus loin et se releva en même temps que le formien, qui chargea à nouveau. Adriana avait entama plusieurs moulinets avec son arme, d'une vitesse improbable et d'une élégance incongrue, repoussant le formien, qu'elle toucha au torse, l'entaillant profondément, avant de tourner sur elle-même, abattant son arme sur la créature, qui échappa in-extrémiste au coup mortel, sacrifiant son bras. Il cracha un acide violet sur son adversaire, d'un mouvement latéral de la tête, crachant un grand flot d'acide, l'obligeant à reculer, avant de charger à nouveau, cette fois en crachant de l'acide, l’empêchant de l'attaquer. Elle recula, très vite, hors de porter, suffisamment pour se projeter en l'air avec le mur, passant au-dessus du Xénos, parvenant d'une roulade, à lui déchiqueter le dos avec son arme, l'envoyant s’écraser contre le mur, se noyant presque dans son acide. Adriana se réceptionna sur un pied, un genou et une main, touchant de l'acide, qui rongea son pantalon et un peu sa peau. Elle se releva et entreprit d'achever ce misérable.
Plusieurs personnes jaillirent du trou qu'elle avait fait dans le plafond, des ravageurs et une soldate sans arme. Cette dernière se dirigea vers Adriana, qui fonça vers l'endroit d’où était venue le cérébrate, ayant remarqué depuis le début qu'il était trop faible pour être un annexien, le chien était venue défendre son maître, tandis que les ravageurs entreprirent d'investir toutes les entrées présentes, suivit de l'infanterie régulière et des soldats en armure lourdeShinata se redressa, suivit sa générale. Elles revinrent dans la pièce, des coups de feu se fessant entendre de loin, alors que d'autres soldats sortir encore du trou dans le plafond, rejoignant diverses entrée, par groupes de 6, une lieutenant s'assurant d'envoyer autant de soldate dans chaque entré, évitant le chaos. Une personne sauta du trou et se dirigea vers Adriana, avant de se mettre au garde-à-vous.
-Ma générale ! La colonelle Néméria est en train de détruire les dernières poches de résistance, plusieurs centaines de civils ont pu être sauvé, et le haut commandement cherche à vous contacter.
-Parfais. Dites à Néméria de poursuivre ses recherches sur des potentielles prisonnières et de pulvériser tout bâtiment ayant été infecter. Ordonna Néméria. Ah, et dites au haut-commandement que les radios ne marche pas aussi loin dans un nid formien et que je autre chose de plus intéressant à faire pour l'instant.
Adriana prit une entrée au hasard, s'engageant avec Shinata à la suite d'un quatuor de Ravageur, elles même suivit par des des soldates, qui explosait intérieurement de joie, alors qu'elles marchaient au côté d'une légende. Le tunnel les mena à une vaste salle avec plusieurs piliers, et des cocons un peu partout, déchirer, leur contenue rependue sur le sol, dévoilant des fœtus Xénos, à moitié écraser. Le sol était recouvert de plusieurs douilles de balles, des cadavres de Xénos encore frais, à peine plus gros que les ravageurs. Ce dernier avait encore plusieurs tunnels, certains rejoignant une salle relier par un tunnel à la salle précédente, ou d'autre salles plus loin. Les bruits de feu et cries s'étaient tue, visiblement, il n'y avait plus aucun Xénos dans le coin. Cela permit à Adrina d'entendre encore plus facilement des gémissements, derrière un mur. Elle s'y dirigea et donna plusieurs coups avec son arme, dévoilant une antre puant le sperme et la sueur.
Elle y entra, et ce qu'elle vit ne la dégoûta pas plus que ça, ayant trop vue cette scène : des femmes engluaient dans les murs ou à des piliers, prisent sans fin par des tentacules, se vidant encore et encore en elle, le trop-plein s'écoulant part terre. Toutes les soldates se révulsèrent et certaine rendirent leurs boyaux.
-Graver cette image dans votre tête. Annonça Adriana. N'oubliez jamais pourquoi on se bat et pourquoi eux, ils nous envahissent.
Elle se retourna repartant dans la pièce.
-Détachez-les. Prodiguez les premiers soins et portez-les au plus vite à la surface pour leur évacuation. Ordonna d'un ton sec Adriana. Shinata, va voir plus loin s'il n'y a pas d'autre cachette comme celle-la. Ces saloperies ont sûrement espéré qu'on ne le remarque jamais. Toi ! Dit-elle en désignant une soldate. Va prévenir la capitaine Hélia de faire venir les équipes de secours.
-B... bien ma générale. Dit-elle avant partir au trot.
Adriana sortit de la pièce, alors que d'autres soldates s'y engagèrent. S'il devait y avoir des Xénos, ils seront mors avant qu'elle n'y arrive et il n'y avait pas eu de coup de feu depuis un moment. Elle remonta vers la pièce où elle avait tué le cérébrate. Plusieurs soldates avaient remonté des femmes capturées, de tout âge, en état de choc, droguées, déconnecter de la réalité. Des mois de thérapie seront nécessaires pour les soigner, et encore plus pour reconstruire la ville. Elle prit un tunnel balisé, menant visiblement à la surface. Après une vingtaine de minutes, elle finit par sortir du nid, ce dernier formant une structure obscène sortant du sol, croisant les équipes médicales, débarquant leur matérielle de plusieurs Jeeps Rover. Plus aucune explosion, la ville était soudainement bien calme.
Une dizaine de Goliath 2, de la Cavalerie d'Acier ce tenait là, dont l'imposant Démarrion, le dernier représentant des « Vitrificateurs ». En s'approchant, une trappe s'ouvrit de ce dernier dévoilant Néméria, une bière à la main !
-Générale Adriana ! Lança joyeusement Néméria. C'était comment à l'intérieur ?
-D'un très mauvais goût. Répondit Adriana. Tu bois déjà la victoire ?
-Je m'échauffe juste ! Z'en voulez une ?
Adriana hésita un moment, avant de grimper sur Démarion attrapant la bouteille que lui tenait Néméria, avant de s’asseoir en tailleur sur le véhicule. Elle avala une lampée, regardant d'un œil mauvais la structure organique s'étendant devant elle.
-L'annexien s'est échapper ? Lui demanda Néméria.
-Ça se voit tant que ça ? Demanda amèrement Adriana.
-J'suis étonné que la structure soit encore d'bout après ton regard. Répondit Néméria en avalant une gorgée de sa bière.
Les deux transgressaient allégrement plusieurs règles et protocole, mais personne n'allait dire quoi faire à la Légende de Uatis. Voilà plusieurs années maintenant, que les annexiens se fessaient plus discret lors de leur invasion, évitant l'affrontement avec Adriana quand elle venait, ou bien la combattant rapidement, avant de s'enfuir le plus vite possible. Tout cela lassait Adriana. Elle avait finit par se faire une raison d'exister encore, son but désormais étant d'avoir toute les têtes des annexiens, la première exposer à un musée à sa gloire. Mais comment poursuivre sa raison d'exister, si cette dernière passait son temps à fuir ?
-Ouais, il a fui comme les autres, si bien que j'ai aucune idée à quoi il ressemble.
-Il était pe't-être tellement moche qu'il ne voulait pas que tu le voies. Plaisanta Néméria.
-...
-T'inquiètes, t'aura encore plein d'occaz, ils vont pas repartir dans l'espace. Lâcha Néméria.
-Ouais. Répondit Adriana. Ils seront encore là demain.
Adriana finit sa bière et se releva, ramassant son arme au passage.
-Ils seront toujours là. Dit-elle, en regardant le nid.
">. Adriana, tenant son arme sur une épaule, dévala les escaliers, descendant dans une immense salle, où elle put voir un ver géant glisser dans un tunnel tout aussi géant, qui s'effondra sur lui-même, bouchant l'accès, alors que Adriana venait juste d'arriver devant.
-LÂCHE ! Hurla t-elle de toutes ses forces, fessant rugir son arme.
-Pff... pff... ouais... lâche... Crachat Shinata, en même temps que ces poumons, posant ses mains sur ses genoux.
-Tu t’essouffles ? Lui demanda Adriana.
-Je... reprend juste mon souffle.
-Ne perds pas trop de temps, il doit encore avoir des Xénos dans le coin. Dit Adriana en repartant, vers l'escalier.
-Pffiou...
La lieutenant Shinata se redressa, suivit sa générale. Elles revinrent dans la pièce, des coups de feu se fessant entendre de loin, alors que d'autres soldats sortir encore du trou dans le plafond, rejoignant diverses entrée, par groupes de 6, une lieutenant s'assurant d'envoyer autant de soldate dans chaque entré, évitant le chaos. Une personne sauta du trou et se dirigea vers Adriana, avant de se mettre au garde-à-vous.
-Ma générale ! La colonelle Néméria est en train de détruire les dernières poches de résistance, plusieurs centaines de civils ont pu être sauvé, et le haut commandement cherche à vous contacter.
-Parfais. Dites à Néméria de poursuivre ses recherches sur des potentielles prisonnières et de pulvériser tout bâtiment ayant été infecter. Ordonna Néméria. Ah, et dites au haut-commandement que les radios ne marche pas aussi loin dans un nid formien et que je autre chose de plus intéressant à faire pour l'instant.
Adriana prit une entrée au hasard, s'engageant avec Shinata à la suite d'un quatuor de Ravageur, elles même suivit par des des soldates, qui explosait intérieurement de joie, alors qu'elles marchaient au côté d'une légende. Le tunnel les mena à une vaste salle avec plusieurs piliers, et des cocons un peu partout, déchirer, leur contenue rependue sur le sol, dévoilant des fœtus Xénos, à moitié écraser. Le sol était recouvert de plusieurs douilles de balles, des cadavres de Xénos encore frais, à peine plus gros que les ravageurs. Ce dernier avait encore plusieurs tunnels, certains rejoignant une salle relier par un tunnel à la salle précédente, ou d'autre salles plus loin. Les bruits de feu et cries s'étaient tue, visiblement, il n'y avait plus aucun Xénos dans le coin. Cela permit à Adrina d'entendre encore plus facilement des gémissements, derrière un mur. Elle s'y dirigea et donna plusieurs coups avec son arme, dévoilant une antre puant le sperme et la sueur.
Elle y entra, et ce qu'elle vit ne la dégoûta pas plus que ça, ayant trop vue cette scène : des femmes engluaient dans les murs ou à des piliers, prisent sans fin par des tentacules, se vidant encore et encore en elle, le trop-plein s'écoulant part terre. Toutes les soldates se révulsèrent et certaine rendirent leurs boyaux.
-Graver cette image dans votre tête. Annonça Adriana. N'oubliez jamais pourquoi on se bat et pourquoi eux, ils nous envahissent.
Elle se retourna repartant dans la pièce.
-Détachez-les. Prodiguez les premiers soins et portez-les au plus vite à la surface pour leur évacuation. Ordonna d'un ton sec Adriana. Shinata, va voir plus loin s'il n'y a pas d'autre cachette comme celle-la. Ces saloperies ont sûrement espéré qu'on ne le remarque jamais. Toi ! Dit-elle en désignant une soldate. Va prévenir la capitaine Hélia de faire venir les équipes de secours.
-B... bien ma générale. Dit-elle avant partir au trot.
Adriana sortit de la pièce, alors que d'autres soldates s'y engagèrent. S'il devait y avoir des Xénos, ils seront mors avant qu'elle n'y arrive et il n'y avait pas eu de coup de feu depuis un moment. Elle remonta vers la pièce où elle avait tué le cérébrate. Plusieurs soldates avaient remonté des femmes capturées, de tout âge, en état de choc, droguées, déconnecter de la réalité. Des mois de thérapie seront nécessaires pour les soigner, et encore plus pour reconstruire la ville. Elle prit un tunnel balisé, menant visiblement à la surface. Après une vingtaine de minutes, elle finit par sortir du nid, ce dernier formant une structure obscène sortant du sol, croisant les équipes médicales, débarquant leur matérielle de plusieurs Jeeps Rover. Plus aucune explosion, la ville était soudainement bien calme.
Une dizaine de Goliath 2, de la Cavalerie d'Acier ce tenait là, dont l'imposant Démarrion, le dernier représentant des « Vitrificateurs ». En s'approchant, une trappe s'ouvrit de ce dernier dévoilant Néméria, une bière à la main !
-Générale Adriana ! Lança joyeusement Néméria. C'était comment à l'intérieur ?
-D'un très mauvais goût. Répondit Adriana. Tu bois déjà la victoire ?
-Je m'échauffe juste ! Z'en voulez une ?
Adriana hésita un moment, avant de grimper sur Démarion attrapant la bouteille que lui tenait Néméria, avant de s’asseoir en tailleur sur le véhicule. Elle avala une lampée, regardant d'un œil mauvais la structure organique s'étendant devant elle.
-L'annexien s'est échapper ? Lui demanda Néméria.
-Ça se voit tant que ça ? Demanda amèrement Adriana.
-J'suis étonné que la structure soit encore d'bout après ton regard. Répondit Néméria en avalant une gorgée de sa bière.
Les deux transgressaient allégrement plusieurs règles et protocole, mais personne n'allait dire quoi faire à la Légende de Uatis. Voilà plusieurs années maintenant, que les annexiens se fessaient plus discret lors de leur invasion, évitant l'affrontement avec Adriana quand elle venait, ou bien la combattant rapidement, avant de s'enfuir le plus vite possible. Tout cela lassait Adriana. Elle avait finit par se faire une raison d'exister encore, son but désormais étant d'avoir toute les têtes des annexiens, la première exposer à un musée à sa gloire. Mais comment poursuivre sa raison d'exister, si cette dernière passait son temps à fuir ?
-Ouais, il a fui comme les autres, si bien que j'ai aucune idée à quoi il ressemble.
-Il était pe't-être tellement moche qu'il ne voulait pas que tu le voies. Plaisanta Néméria.
-...
-T'inquiètes, t'aura encore plein d'occaz, ils vont pas repartir dans l'espace. Lâcha Néméria.
-Ouais. Répondit Adriana. Ils seront encore là demain.
Adriana finit sa bière et se releva, ramassant son arme au passage.
-Ils seront toujours là. Dit-elle, en regardant le nid.