Identité: Mélisandre Swann
Âge: 643 ans
Sexe: Féminin
Race: Humaine
Sexualité: Pan-sexuelle, et très expérimentée dans le domaine.
Monde d'affiliation: Terra
Histoire:
Mélisandre Swann est née il y a bien longtemps de cela au sein d'une communauté éloignée, vivant sur Terra, loin de Mijak ou de Lumen. En cette période l'Ordre Divin n'était pas encore la religion prédominante de Terra, mais était en revanche une force grandissante. Un ordre voyant d'un mauvais œil les communautés matriarcales comme celles où a grandi Mélisandre, et à plus forte raison, lorsqu'il s'agissait d'une cabale de sorcières vénérant la déesse Sha.
Mélisandre grandit en étant plongée dès son plus jeune âge dans les arcanes et le mysticisme, en finissant rapidement par n'avoir qu'une piètre image du sexe masculin destructeur et dominateur, mais tout en reconnaissant sa nécessité pour créer la vie. De fait, elle grandit sans père, et vécu néanmoins très heureuse aux côtés de sa mère qui lui enseigna très tôt des rudiments de magie, ainsi qu'à vénérer leur déesse protectrice.
Mélisandre vécu en relative autarcie dans son village jusqu'à son adolescence, où l'influence de l'Ordre Divin parvint jusqu'à leurs terres. La communauté de sorcières dont elle faisait partie fût l'une des premières à goûter à la fureur des paladins de cette religion grandissante, et qui ne tolérait pas d'autres croyances que les siennes. Malgré la résistance des sorcières, ce fût un massacre, et Mélisandre vit entre autres sa mère mourir devant ses yeux avant de la venger en lançant un sort de magie noire son assaillant. Proche de subir le même sort que sa mère, Mélisandre et quelques survivantes furent toutefois sauvées par l'intervention de leur déesse, qui se matérialisa en personne au centre de leur village.
Furieuse du massacre de plusieurs de ses loyales servantes, la déesse maudit les paladins, qui finirent dévorés de l'intérieur par des hordes d'insectes que Sha avait invoqué à l'intérieur même de leurs corps. Sha avait entendu leur appel à l'aide, mais la déesse avait du combattre sur plusieurs fronts en même temps, et n'avait donc pu venir que tardivement les aider. Consciente toutefois que ses sorcières ne seraient plus à l'abri en ce lieu, Sha leur ordonna de trouver refuge dans son grand temple, plus au nord, dans les terres de l'empire, ce qu'elles firent après avoir incinéré les corps de leurs sœurs tombées.
Sha à cette époque n'avait pas encore remarquée la jeune sorcière qu'était Mélisandre, mais la déesse, elle avait laissé une marque indélébile dans l'esprit de l'adolescente, qui avait vu à l'œuvre l'Ombre. Après avoir migré vers le grand Temple de Sha, à l'issue d'un périple de plusieurs mois, Mélisandre fut d'autant plus déterminée à devenir une grande sorcière, afin d'attirer sur elle l'attention de sa déesse. Pour cela, elle disposait d'un accès aux grandes bibliothèques de temple, possédant des livres et des savoirs depuis longtemps interdits dans bon nombre de sociétés. Elle étudia et s'entraîna, sans relâche, perfectionnant sa maîtrise de la magie, mais se découvrant surtout un talent inné et une passion pour l'alchimie. Devenue adulte, Mélisandre était aussi devenue une alchimiste de renom. Si toutes les sorcières avaient des connaissances variées dans ce domaine, le talent de Mélisandre se révéla être unique. Potions, mutagènes, philtres, poisons, rien n'était hors de sa portée, et l'on disait même que ses concoctions étaient si puissantes qu'elles pouvaient affecter les dieux eux mêmes.
Naturellement, cette réputation parvint jusqu'aux oreilles de Sha, qui s'était peu à peu mise à observer cette jeune sorcière, et qu'elle décida alors de rencontrer, seule à seule. Mélisandre devint à l'issue de cette rencontre la spécialiste personnelle de Sha en matière d'alchimie, et surtout devint l'une de ses amantes les plus régulières, la jeune sorcière offrit d'ailleurs sa virginité à l'Ombre, qui en retour lui offrit une première nuit de plaisir dont elle devait se souvenir toute sa vie. Mélisandre eut ainsi l'honneur de de partager un lien étroit avec la déesse, dont elle devint à l'époque un des avatars, quand elle lui transmit une petite partie de son essence.
Quelques années plus tard, Sha et Mélisandre eurent même une fille ensemble, mais dont Mélisandre garda secrète l'identité, de peur qu'on ne puisse se servir de sa fille comme d'un point faible contre sa déesse, du moins tant qu'elle était encore une enfant.
Le contexte troublé du monde néanmoins ne leur permit pas de continuer une vie heureuse. Partout l'Ordre Immaculé gagnait du terrain tandis que les anciens cultes en perdaient à son profit, et bien que ne connaissant pas tous les détails de l'affaire, Mélisandre fut mise dans la confidence que Sha avait l'intention de chercher de l'aide et d'apporter la sienne auprès des dieux de l'Olympe, dont elle craignait entre autres que, paniqués, il n'aient commis l'erreur d'ouvrir la boîte de Pandore pour obtenir ses pouvoirs, et tenter de renverser la situation...en les maudissant dans la foulée.
Sha comptait entre autres s'approcher du puissant Zeus, et d'user de son naturel très volage à son avantage, pour l'amener à l'écouter. Mélisandre y participa, en préparant elle même un philtre d'amour, dont la puissance était telle que même le Père des dieux de l'Olympe ne pourrait y résister. Mais ce plan, si il était intelligent sur certains aspects, n'avait pas pris en compte la colère d'Héra, épouse de Zeus. A la découverte de ce plan, la déesse, autant jalouse que possédée par l'influence néfaste de la boîte de Pandore, décréta que Sha et toutes ses servantes étaient des ennemies de l'Olympe, et somma Zeus et tout le panthéon de prendre des mesures adéquates. Zeus, si il était un coureur de jupons invétéré, n'avait toutefois jamais eu le courage de s'opposer à sa femme lorsque cette dernière réclamait vengeance.
Sha fût bannie, son culte ne survécu que partiellement à sa disparition.
Quand à Mélisandre, privée de la protection de sa déesse, elle subit alors de plein fouet la vengeance d'Héra pour avoir préparé le philtre d'amour que Sha avait fait boire à Zeus. Héra la maudit, avec toute la puissance que son statut de divinité majeure de l'Olympe lui permettait. Elle fut condamnée à être enfermée dans un lieu tenu secret, connu d'Héra seule, et à y souffrir pour l'éternité. Enchaînée, elle y ressentirait la faim, la soif, et la fatigue, mais sans pouvoir mourir, et ce pendant des siècles. Complètement isolée, Mélisandre ignore tout de ce qui s'est passé durant son enfermement, y compris l'Olympiamachie, ou le fait que Sha soit parvenue à se réincarner. Seul le savoir qu'un jour, Sha se réincarnerait, et peut-être viendrait la chercher, l'a empêchée de complètement sombrer dans la folie.
Physique:
Lorsqu'elle était encore libre, Mélisandre était une magnifique jeune femme, et d'après les dires de sa déesse à l'époque, l'une de ses plus belles servantes. Elle mesurait environs un bon mètre soixante-quinze, possédait une longue chevelure blonde comme les blés, ainsi qu'un corps à faire rêver hommes comme femmes. Sa pratique intense de l'alchimie, qu'elle utilisait beaucoup sur elle même, l'avait également dotée d'une coloration des yeux assez particulière, ils étaient rouges tels deux rubis polis. Elle portait généralement des robes et des corsets accompagnés de dentelle, le plus souvent noirs, la couleur fétiche de sa déesse.
Puis, suite à l'introduction en elle d'une petite partie de l'essence divine de Sha, qui lui conféra une maîtrise de la magie des ombres que peu peuvent se targuer de posséder, cette essence ce manifesta sur elle par une série de tatouages couvrant une large partie de son corps.
Caractère:
Mélisandre était ce qu'on pouvait considérer comme étant un parangon de la sorcière, une sorte de modèle que Sha mettait en avant, et vers lequel il fallait tendre. Femme forte par excellence, il n'y avait bien que sa déesse qui pouvait être à même de lui imposer sa volonté, car juste avant d'être maudite elle avait même fait l'affront à Héra de lui cracher à la figure. Nul homme, femme, créature ou divinité n'aurait su lui dicter sa conduite, bien que volontiers oreille attentive de conseils avisés, seule Sha pouvait lui interdire de faire quoi que ce soit.
Mélisandre n'était pas non plus le genre de femme à considérer que le bien ou le mal sont des concepts valables, ou même les nuances de gris, tout n'est toujours qu'affaire d'intérêts et d'envies qui s'affrontent. Elle a vu de ses propres yeux la soit-disante miséricorde dont faisaient preuve les paladins à l'encontre des sorcières, les prêtres qui derrière leurs mots de rédemption prélèvent l'argent des pauvres pour organiser leurs orgies loin des regards. Mélisandre ne se plie donc pas aux concepts moraux, simplement à ses propres intérêts, et à ceux des personnes qui lui sont chères. Car bien que pouvant apparaître froide et opportuniste aux premiers abords, ce n'est que pour faire le tri entre les personnes en valant la peine, et celles tout juste bonnes à lui faire perdre son temps.
Oui, elle n'hésite pas à hiérarchiser les gens selon une échelle de valeur qui lui est propre, et vous répondra plus ou moins amicalement en fonction de la place qu'elle vous aura arbitrairement attribuée sur cette échelle, qui peut monter comme descendre en fonction de vos paroles et de vos actes. Pouvant se montrer aimante, elle sait néanmoins aussi et surtout faire preuve d'un manque de pitié sans bornes envers quiconque lui aurait causé du tort, surtout qu'en tant que puissante sorcière, les moyens ne lui manquent pas pour exercer sa vengeance, mais jamais il ne lui arrivera de le faire sans raisons valables.
Mais qui sait ce que des siècles d'isolement forcés, à souffrir sans pouvoir mourir, on eu comme effets néfastes sur son psyché.
Âge: 643 ans
Sexe: Féminin
Race: Humaine
Sexualité: Pan-sexuelle, et très expérimentée dans le domaine.
Monde d'affiliation: Terra
Histoire:
Mélisandre Swann est née il y a bien longtemps de cela au sein d'une communauté éloignée, vivant sur Terra, loin de Mijak ou de Lumen. En cette période l'Ordre Divin n'était pas encore la religion prédominante de Terra, mais était en revanche une force grandissante. Un ordre voyant d'un mauvais œil les communautés matriarcales comme celles où a grandi Mélisandre, et à plus forte raison, lorsqu'il s'agissait d'une cabale de sorcières vénérant la déesse Sha.
Mélisandre grandit en étant plongée dès son plus jeune âge dans les arcanes et le mysticisme, en finissant rapidement par n'avoir qu'une piètre image du sexe masculin destructeur et dominateur, mais tout en reconnaissant sa nécessité pour créer la vie. De fait, elle grandit sans père, et vécu néanmoins très heureuse aux côtés de sa mère qui lui enseigna très tôt des rudiments de magie, ainsi qu'à vénérer leur déesse protectrice.
Mélisandre vécu en relative autarcie dans son village jusqu'à son adolescence, où l'influence de l'Ordre Divin parvint jusqu'à leurs terres. La communauté de sorcières dont elle faisait partie fût l'une des premières à goûter à la fureur des paladins de cette religion grandissante, et qui ne tolérait pas d'autres croyances que les siennes. Malgré la résistance des sorcières, ce fût un massacre, et Mélisandre vit entre autres sa mère mourir devant ses yeux avant de la venger en lançant un sort de magie noire son assaillant. Proche de subir le même sort que sa mère, Mélisandre et quelques survivantes furent toutefois sauvées par l'intervention de leur déesse, qui se matérialisa en personne au centre de leur village.
Furieuse du massacre de plusieurs de ses loyales servantes, la déesse maudit les paladins, qui finirent dévorés de l'intérieur par des hordes d'insectes que Sha avait invoqué à l'intérieur même de leurs corps. Sha avait entendu leur appel à l'aide, mais la déesse avait du combattre sur plusieurs fronts en même temps, et n'avait donc pu venir que tardivement les aider. Consciente toutefois que ses sorcières ne seraient plus à l'abri en ce lieu, Sha leur ordonna de trouver refuge dans son grand temple, plus au nord, dans les terres de l'empire, ce qu'elles firent après avoir incinéré les corps de leurs sœurs tombées.
Sha à cette époque n'avait pas encore remarquée la jeune sorcière qu'était Mélisandre, mais la déesse, elle avait laissé une marque indélébile dans l'esprit de l'adolescente, qui avait vu à l'œuvre l'Ombre. Après avoir migré vers le grand Temple de Sha, à l'issue d'un périple de plusieurs mois, Mélisandre fut d'autant plus déterminée à devenir une grande sorcière, afin d'attirer sur elle l'attention de sa déesse. Pour cela, elle disposait d'un accès aux grandes bibliothèques de temple, possédant des livres et des savoirs depuis longtemps interdits dans bon nombre de sociétés. Elle étudia et s'entraîna, sans relâche, perfectionnant sa maîtrise de la magie, mais se découvrant surtout un talent inné et une passion pour l'alchimie. Devenue adulte, Mélisandre était aussi devenue une alchimiste de renom. Si toutes les sorcières avaient des connaissances variées dans ce domaine, le talent de Mélisandre se révéla être unique. Potions, mutagènes, philtres, poisons, rien n'était hors de sa portée, et l'on disait même que ses concoctions étaient si puissantes qu'elles pouvaient affecter les dieux eux mêmes.
Naturellement, cette réputation parvint jusqu'aux oreilles de Sha, qui s'était peu à peu mise à observer cette jeune sorcière, et qu'elle décida alors de rencontrer, seule à seule. Mélisandre devint à l'issue de cette rencontre la spécialiste personnelle de Sha en matière d'alchimie, et surtout devint l'une de ses amantes les plus régulières, la jeune sorcière offrit d'ailleurs sa virginité à l'Ombre, qui en retour lui offrit une première nuit de plaisir dont elle devait se souvenir toute sa vie. Mélisandre eut ainsi l'honneur de de partager un lien étroit avec la déesse, dont elle devint à l'époque un des avatars, quand elle lui transmit une petite partie de son essence.
Quelques années plus tard, Sha et Mélisandre eurent même une fille ensemble, mais dont Mélisandre garda secrète l'identité, de peur qu'on ne puisse se servir de sa fille comme d'un point faible contre sa déesse, du moins tant qu'elle était encore une enfant.
Le contexte troublé du monde néanmoins ne leur permit pas de continuer une vie heureuse. Partout l'Ordre Immaculé gagnait du terrain tandis que les anciens cultes en perdaient à son profit, et bien que ne connaissant pas tous les détails de l'affaire, Mélisandre fut mise dans la confidence que Sha avait l'intention de chercher de l'aide et d'apporter la sienne auprès des dieux de l'Olympe, dont elle craignait entre autres que, paniqués, il n'aient commis l'erreur d'ouvrir la boîte de Pandore pour obtenir ses pouvoirs, et tenter de renverser la situation...en les maudissant dans la foulée.
Sha comptait entre autres s'approcher du puissant Zeus, et d'user de son naturel très volage à son avantage, pour l'amener à l'écouter. Mélisandre y participa, en préparant elle même un philtre d'amour, dont la puissance était telle que même le Père des dieux de l'Olympe ne pourrait y résister. Mais ce plan, si il était intelligent sur certains aspects, n'avait pas pris en compte la colère d'Héra, épouse de Zeus. A la découverte de ce plan, la déesse, autant jalouse que possédée par l'influence néfaste de la boîte de Pandore, décréta que Sha et toutes ses servantes étaient des ennemies de l'Olympe, et somma Zeus et tout le panthéon de prendre des mesures adéquates. Zeus, si il était un coureur de jupons invétéré, n'avait toutefois jamais eu le courage de s'opposer à sa femme lorsque cette dernière réclamait vengeance.
Sha fût bannie, son culte ne survécu que partiellement à sa disparition.
Quand à Mélisandre, privée de la protection de sa déesse, elle subit alors de plein fouet la vengeance d'Héra pour avoir préparé le philtre d'amour que Sha avait fait boire à Zeus. Héra la maudit, avec toute la puissance que son statut de divinité majeure de l'Olympe lui permettait. Elle fut condamnée à être enfermée dans un lieu tenu secret, connu d'Héra seule, et à y souffrir pour l'éternité. Enchaînée, elle y ressentirait la faim, la soif, et la fatigue, mais sans pouvoir mourir, et ce pendant des siècles. Complètement isolée, Mélisandre ignore tout de ce qui s'est passé durant son enfermement, y compris l'Olympiamachie, ou le fait que Sha soit parvenue à se réincarner. Seul le savoir qu'un jour, Sha se réincarnerait, et peut-être viendrait la chercher, l'a empêchée de complètement sombrer dans la folie.
Physique:
Lorsqu'elle était encore libre, Mélisandre était une magnifique jeune femme, et d'après les dires de sa déesse à l'époque, l'une de ses plus belles servantes. Elle mesurait environs un bon mètre soixante-quinze, possédait une longue chevelure blonde comme les blés, ainsi qu'un corps à faire rêver hommes comme femmes. Sa pratique intense de l'alchimie, qu'elle utilisait beaucoup sur elle même, l'avait également dotée d'une coloration des yeux assez particulière, ils étaient rouges tels deux rubis polis. Elle portait généralement des robes et des corsets accompagnés de dentelle, le plus souvent noirs, la couleur fétiche de sa déesse.
Puis, suite à l'introduction en elle d'une petite partie de l'essence divine de Sha, qui lui conféra une maîtrise de la magie des ombres que peu peuvent se targuer de posséder, cette essence ce manifesta sur elle par une série de tatouages couvrant une large partie de son corps.
Caractère:
Mélisandre était ce qu'on pouvait considérer comme étant un parangon de la sorcière, une sorte de modèle que Sha mettait en avant, et vers lequel il fallait tendre. Femme forte par excellence, il n'y avait bien que sa déesse qui pouvait être à même de lui imposer sa volonté, car juste avant d'être maudite elle avait même fait l'affront à Héra de lui cracher à la figure. Nul homme, femme, créature ou divinité n'aurait su lui dicter sa conduite, bien que volontiers oreille attentive de conseils avisés, seule Sha pouvait lui interdire de faire quoi que ce soit.
Mélisandre n'était pas non plus le genre de femme à considérer que le bien ou le mal sont des concepts valables, ou même les nuances de gris, tout n'est toujours qu'affaire d'intérêts et d'envies qui s'affrontent. Elle a vu de ses propres yeux la soit-disante miséricorde dont faisaient preuve les paladins à l'encontre des sorcières, les prêtres qui derrière leurs mots de rédemption prélèvent l'argent des pauvres pour organiser leurs orgies loin des regards. Mélisandre ne se plie donc pas aux concepts moraux, simplement à ses propres intérêts, et à ceux des personnes qui lui sont chères. Car bien que pouvant apparaître froide et opportuniste aux premiers abords, ce n'est que pour faire le tri entre les personnes en valant la peine, et celles tout juste bonnes à lui faire perdre son temps.
Oui, elle n'hésite pas à hiérarchiser les gens selon une échelle de valeur qui lui est propre, et vous répondra plus ou moins amicalement en fonction de la place qu'elle vous aura arbitrairement attribuée sur cette échelle, qui peut monter comme descendre en fonction de vos paroles et de vos actes. Pouvant se montrer aimante, elle sait néanmoins aussi et surtout faire preuve d'un manque de pitié sans bornes envers quiconque lui aurait causé du tort, surtout qu'en tant que puissante sorcière, les moyens ne lui manquent pas pour exercer sa vengeance, mais jamais il ne lui arrivera de le faire sans raisons valables.
Mais qui sait ce que des siècles d'isolement forcés, à souffrir sans pouvoir mourir, on eu comme effets néfastes sur son psyché.
