Le palais divin, situé aux confins du monde connu, a été chargé de veiller sur la Tour et sur Terra, et constitue la demeure des Dieux olympiens.
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Panser les plaies [Bellone]

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Ce RP se passe après l’Olympomachie.

L’Olympe avait assurément connu des jours meilleurs.

La bataille finale contre Zeus, puis contre Chaos, avait dévasté l’éternel Palais des Dieux. Des temples secondaires tenaient encore debout, mais les structures centrales du Palais s’étaient effondrées sous la puissance de ce combat colossal. Dans la fosse où l’Empereur Wismerhill avait finalement réussi à sceller Chaos, un lac avait été installé, avec une statue. Le terrain s’était ensuite surélevé pour former une colline. Tout autour du lac, la Déesse Hestia avait construit un cercle de pierre, un chemin avec des voûtes avec des temples à chacun des douze escaliers en pierre permettant de gravir cette colline. La statue, elle, était dédiée au Roi mort de l’Olympe, Zeus. Héra avait fleuri tout autour du lac de multiples fleurs et planté des arbres, fidèle à son amour pour les arbres et la flore.

Assurément, la situation était dramatique. Les trois principaux Dieux de l’Olympe étaient morts : Zeus, Hadès, et Poséidon. D’autres divinités majeures comme Hermès, Arès, ou Apollon avaient également succombé. Artémis était également défaite, possédée par la Déesse Nyx, qui avait profité du conflit pour se libérer. Les monstres proliféraient désormais sur Terra, car l’Olympe n’était plus là pour assurer le contrôle de l’équilibre des flux magiques. De plus, avec la mort de Hadès, le Palais d’Hadès était désormais encerclé par les démons, car les portes du Tartare étaient ouvertes, et les Titans pouvaient à chaque moment sortir. Le Titan Hypérion s’était d’ailleurs enfui depuis le lac de Papua lors de la guerre.

Parmi cette avalanche de mauvaises nouvelles, il subsistait toutefois des espoirs. La Déesse Enyo, qui avait jadis quitté l’Olympe pour devenir la Déesse Bellone, était revenue. Elle avait combattu Arès à Mijak, puis Zeus en Olympe. Désormais, Héra souhaitait savoir si Bellone comptait rester en Olympe, ou retourner en exil. Aphrodite se dirigeait vers le sanctuaire de Bellone, pour savoir quel était son état d’esprit.

Le sanctuaire était situé contre le flanc du Mont Olympe, derrière les ruines du temple d’Arès. Rejoignant l’ouverture, Aphrodite s’en approcha.

« Bellone ? Es-tu prête à retrouver Héra ? »

Dans les jours qui avaient suivi la chute de Zeus, Aphrodite et Bellone n’avaient pas eu trop l’occasion de parler.

« Sache que je suis très heureuse de te revoir, Bellone… »

Les deux Déesses avaient grandi ensemble. Bellone, si rebelle, là où Aphrodite, elle, était beaucoup plus introvertie. Aphrodite aurait aimé que leurs retrouvailles se fassent en de meilleures circonstances, mais elle ne pouvait pas nier être heureuse de la revoir…
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Bellone de retour à l'Olympe

Zeus, Poséidon, Hadès ... et tant d'autres encore ... Tous disparus, éradiqués, annihilés. Leur essence n'était même plus perceptible, il n'en restait rien. Le drame de l'Olympomachie avait choisi ses vainqueurs et il ne s'agissait pas du grand panthéon des Dieux. Contre toute attente, l'union des peuples terrans et d'autres divinités avait contré les plans de l'Olympe et la sanction avait été tragique.

Bellone se tenait sous la haute arche de l'accès principal de son temple. Son sanctuaire n'avait pas souffert des affres de la guerre contrairement à celui de son frère Arès, en ruine non loin de là. Sans avoir les dimensions de l'un des temples majeurs, le sien revêtait une aura de puissance directement liée à l'objet de sa vénération: la guerre sous ses aspects les plus horribles. Les colonnes étaient parées de sculptures dédiées aux combats et à leurs souffrances. Aucun héros n'était représentés, seulement des guerriers se battant férocement. Le fronton principal était orné d'une fresque relatant une bataille d'où aucun homme n'était revenu. L'or et le carmin dominaient, contrastant avec l'obsidienne utilisée pour l'édification du temple.

La déesse contemplait ce qui restait de la grande demeure des dieux. L'Olympe avait souffert jusque dans ses entrailles et la beauté divine des lieux n'était qu'un lointain souvenir. Tout était à reconstruire: le palais et les temples mais surtout, et avant tout, le Panthéon lui-même. Il ne restait que peu de dieux et déesses, et malheureusement les plus emblématiques avaient disparus. Le regard de Bellone perça les distances et reconnut Athéna, juchée sur les marches des restes du palais de Zeus, donnant des directives à des légions de volontaires venus bâtir. Les hommes oubliaient souvent qu'Athéna était aussi la déesse des architectes. Bellone perçut aussi le son du marteau d' Hephaïstos résonnant sur son enclume. Lui aussi aurait à faire. D'Héra, elle ne ressentit que la présence sans la voir. Bellone n'aimait pas Héra. Elle la considérait comme une comploteuse de l'ombre, prompte à user de sa langue de vipère dès qu'elle en avait l'occasion. D'autres auras brillaient, que seule une divinité pouvait ressentir. Mais encore une fois, trop peu. Et puis il y avait Aphrodite. Bellone l'observa monter vers elle.
La situation du temple sur le flanc de l'Olympe était l'une des plus élevée. Cela permettait de ... dominer.
Jusqu'à présent, Bellone n'en avait que peu profiter. Exilée sur Terre, et par nécessité car fâchée avec Zeus, et par volonté aussi car détestant l'atmosphère pédante de l'Olympe à l'époque où elle y résidait, Bellone n'était revenue que peu de temps auparavant. Elle avait choisi son camp, s'était battue, avait vaincu et à présent, elle était l'une des pièces maitresses du nouveau panthéon à venir.

La guerre étant passée (mais pas les dangers à venir), elle avait déposé son armure et ses armes. Elle portait une tunique noire, légère et courte, et des sandales de cuirs dont les bandes croisées remontaient autour de ses mollets.

Aphrodite ... Avant elle ne l'aimait pas. La raison était simple. L'une d'elle était une femme superbe et plantureuse, première beauté des déesses adulée par des foules d'humains en rut. Son corps était une ode à l'obsession, sa voix, une mélodie inoubliable, et sa grâce, aussi fluide que l'eau du Styx. Elle était la maitresse des salons et prônait la fornication comme arme ultime. L'autre, était une petite teigne brune, généralement représentée couverte de sang et hurlant des ordres désignant la souffrance comme unique destinée. On la craignait et avec elle, nul question de baiser durant les combats ...
Le choix entre les deux était vite fait pour un terran standard ... Donc, jalousie certes mais les critères et arguments de Bellone pouvaient être entendus. Les deux déesses s'étaient autrefois sévèrement crêpées le chignon pour ces histoires ...

C'était avant et la tragédie n'avait pas encore eut lieu. Tout avait changé et le passé restait derrière.

"Aphrodite ... Bienvenue en ma demeure."


Elles entrèrent dans le temple, entretenu par de fidèles compagnons de Bellone, l'ayant accompagnés depuis la Terre: d'anciens légionnaires à qui elle avait offert l'immortalité pour leur ardeur dans leurs batailles communes.
L'édifice était tenu assez sobrement mais elles prirent place en son centre, dans un patio ouvert, s'allongeant sur des banquettes confortables. Il fut servi du vin et des fruits.

"Je n'aime pas Héra."

Le ton était donné.

"Toi et moi avons eu des différends mais rien qui ne puisse troubler la tâche qui nous incombe. Tu es ma sœur et contrairement à Arès, je te considère comme juste et méritante de ton titre. L'Olympomachie était une erreur stupide qui aurait pu avoir des conséquences pires que celles que nous connaissons. Nous sommes chanceuses d'être encore là. Des dieux ont foiré ... excuse moi ... des dieux ont trahi leur fonction première et il nous appartient de ne pas suivre le même chemin. Nous devons définir une voie et des règles qu'aucun des nôtres ne saurait transgresser. Et je pense qu'Héra n'est intéressée que par son propre chemin. Pour moi, elle est un problème."

Elle n'avait pas vu Héra depuis son retour mais on lui reportait que l'épouse de feu Zeus parlait encore d'elle comme d'Enyo, ce qui l'horripilait. Et ces propos d'Héra pouvaient être interprétés de nombreuses manières.

"Elle est égoïste et jalouse, et n'avait pour seule fonction que d'être la femme de Zeus, en plus d'être sa sœur. Son utilité n'est pas ... nécessaire."

Elle but du vin dans une simple coupe d'argent et planta son regard dans celui de la maitresse de la beauté.

"Je pense que je suis aussi heureuse de te revoir Aphrodite. Tu ... n'as pas changé."
Modifié en dernier par Bellone le 11 mai 2025 10:26, modifié 1 fois.
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Avant de quitter l’Olympe, Bellone s’appelait Enyo. Elle avait changé de nom, mais Aphrodite avait encore parfois l’habitude de l’appeler ainsi. Elle se félicitait donc que sa langue n’ait pas fourché. Bellone lui exprima toute sa méfiance d’Héra. Aphrodite ne pouvait pas vraiment lui reprocher sa méfiance, la rivalité entre Athéna, Héra, et Aphrodite était bien connue. Elle avait donné lieu au Jugement de Pâris, et où Pâris, en privilégiant les faveurs d’Aphrodite, avait déclenché la guerre de Troie.

La Déesse sourit quand Bellone lui glissa qu’elle n’avait pas manqué, et caressa al joue de Bellone.

« Je te remercie pour ce que je suppose être un compliment… Même si j’aimerais me rendre plus utile que je ne le suis actuellement. Tu vas en tout cas avoir l’occasion d’exposer ta vision des choses à Héra. Marchons un peu. »

Aphrodite glissa sa main dans celle de Bellone, entremêlant leurs doigts. Rien de surprenant à cela, Aphrodite avait toujours été très tactile. Bellone avait participé aux combats, elle avait défié Arès à Mijak, mais elle ne connaissait pas encore toutes les subtilités liées à l’Olympomachie.

Les deux Déesses traversèrent l’Olympe en rejoignant la structure centrale. Les fleurs d’Héra, comprenant de magnifiques roses, avaient commencé à germer. Elles grimpèrent les marches menant à la salle de réunion du Conseil de l’Olympe. Héra était là.

« Ényo, je te souhaite un bon retour en notre maison. »

Héra était toujours aussi puissante, et, même si elle portait le deuil de son époux, elle se devait d’agir.

« Pour ta gouverne, si je n’existais pas, tu ne serais pas là, ce qui devrait rehausser un peu mon… Utilité. »

C’était grâce à Héra que les Dieux olympiens étaient des Dieux. La légende disait que chaque enfant qui tétait de son lait devenait un être divin, et que la traînée spectrale que l’on voyait la nuit dans l’espace était sa projection de lait, d’où le fait d’appeler la galaxie de la Terre « Voie Lactée ».

Héra avait entendu ce que Bellone avait dit à Aphrodite. Rien n’échappait à Héra au sein de l’Olympe.

« Je t’ai demandé de venir pour une raison bien précise, mais il semble auparavant que tu doives être mise au courant de ce qui se passe. »

Héra s’assit sur son trône.

« L’Olympomachie… Est la conséquence d’un secret que moi et Zeus avions dissimulé aux Olympiens. J’ai accepté d’endosser le rôle de la mégère acariâtre, car cela convenait très bien à la société grecque antique, une société phallocratique et stupide qui considérait les femmes comme étant inférieures aux hommes, et n’ayant que pour seule fonction d’être engrossées. Tu as beau être du genre manuelle, je pensais que tu aurais depuis longtemps compris que la vérité est toujours plus subtile. »

La Mère de l’Olympe ne perdait jamais de son sarcasme. Sa fierté était réelle, et Aphrodite ne pouvait qu’espérer que Bellone s’en souviendrait.

« Zeus était atteint par un mal incurable, expliqua Aphrodite. Un mal qu’il a hérité de Cronos, son père, qui l’avait lui-même hérité d’Oneiros…
- Je suis une mère, Enyo, quelle mère irait torturer des enfants ? On m’a mis sur le dos toutes les malédictions subies par la progéniture de Zeus, mais je n’en ai jamais été responsable. Vois-tu, notre famille porte depuis ses origines une infection, une corruption liée aux Eldrichtiens… Les Grands Anciens. Mon époux utilisait des rituels pour se soulager de cette affliction, qui consistait à la transférer à ses enfants. La regrettée Pandore a été la principale sacrifiée, mais cela n’a pas suffi. Héraclès aura été le dernier, et c’est lui qui a dévasté l’Olympe. Mon époux s’est sacrifié pour permettre aux humains de sceller à nouveau cette corruption… Chaos. Quant à moi, j’ai commis l’erreur de faire confiance à un magicien qui m’a promis de soigner mon époux, mais qui a ouvert la Boîte de Pandore. »

L’Olympomachie avait véritablement commencé quand la Boîte avait été ouverte, et s’était emparée de l’esprit des Dieux olympiens présents à ce moment.

« J’ai souhaité ta présence Enyo, pour te demander de revenir, et de nous prêter assistance. »

Avant de quitter l’Olympe, Enyo était la concubine d’Arès, sa sœur de bataille. Les contes à son sujet la mentionnaient comme une Déesse particulièrement brutale, l’incarnation de la sauvagerie de la guerre. Un rôle qui était surtout lié à Arès, dont Enyo avait autant été l’amante que la victime. Elle avait donc quitté l’Olympe.

« Sache que je n’ai jamais trahi mes fonctions. L’Olympe a toujours été un rempart pour protéger l’humanité, et nous avons fait face à une menace qui nous est supérieure. Alors, entre choisir de révéler aux humains nos faiblesses, ou que je passe pour une mégère acariâtre du fait des infidélités, j’ai choisi d’être la risée, plutôt que de devoir admettre qu’il existe plus puissants que nous. Je pense que tu dois le ressentir, en ton for intérieur. Si j’ai souhaité ta présence, ce n’est pas pour endurer tes quolibets, je sais qu’il n’y a plus ingrat que les enfants. Je souhaite ton aide pour restaurer l’Olympe, et pour éviter que les choses ne s’aggravent encore. Nous avons remporté une bataille, mais, si nous ne souhaitons pas que cette victoire se transforme en victoire à la Pyrrhus, il faut encore agir. T’en sens-tu capable, ou préfères-tu rester la fillette que tu étais jadis en m’accablant de reproches et en te persuadant que tout ira mieux ainsi ? »
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Bellone n'était absolument pas ravie de devoir retrouver Héra. S'il y avait bien une rencontre qu'elle aurait voulu éviter, c'était bien celle-là. Non pas par crainte mais par ... écœurement. C'était ce que provoquait Héra chez elle.
Seulement, c'était son choix de revenir et immanquablement, il allait falloir faire avec la présence de la mère de nombreux dieux. Malheureusement, Héra avait survécu à l'Olympomachie. Le contraire aurait été apprécié de beaucoup.
Bellone accompagna Aphrodite. Elles traversèrent l'Olympe dévastée. Quelle désolation ... Il ne restait rien de la beauté de la demeure des dieux. Et puis, il manquait tellement d'auras divines qui autrefois occupaient ces lieux ...

"Tant de morts inutiles .... et si peu de prétendants pour les remplacer ... Terra va encore beaucoup souffrir, et les dieux restants aussi. Le travail qui s'impose est ... titanesque si je puis dire."

Elles atteignirent le cœur de l'Olympe pour entrer dans l'enceinte sacrée où les dieux se réunissaient autrefois sous l'égide de Zeus. Héra attendait là, digne et belle certes, mais toujours nimbée de cette aura que Bellone détestait.

Les premiers mots crispèrent la déesse de la souffrance des champs de bataille. Enyo ... Elle l'appelait Enyo. Si Héra voulait u nouveau drame à l'Olympe, qu'elle continue ainsi. Bellone n'était pas considérée comme une déesse majeure mais il ne fallait surtout pas oublier quelle était la nature de sa divinité. Si elle s'était débarrassée d'Arès, alors aucune des divinités survivantes ne l'impressionnait ... sauf peut être Athéna.

"Bellone retourne à l'Olympe, pas Enyo. Retiens ce changement Héra. Et si je n'étais pas née de toi, je l'aurais surement été de l'une des nombreuses maitresses de Zeus. Ne te donne pas une importance que tu n'as pas."

Bellone grinça:

"Je fais la différence entre le rôle d'une mère, que tu n'as pas tenu d'ailleurs, et celui d'une déesse au culte retentissant. Quelle est la dernière fois que quelqu'un t'a adressé ses prières ... Mère?"

Bellone ramenait avec elle son caractère; celui qui avait en partie provoqué son exil et elle ne laisserait personne la prendre de haut. Aphrodite avait su l'aborder, Athéna saurait aussi être diplomate. Héra n'avait qu'à faire de même. Mais elle laissa la veuve éplorée continuer et quand celle-ci s'assit sur son trône, Bellone vint s'asseoir sur celui de son père. Hors de question qu'elle soit considérée comme inférieure à la mère des dieux.

Encore une fois, Bellone s'irrita des paroles d'Héra.

"Je ne suis pas venue pour que tu m'insultes. Continue et l'Olympe pourrait se passer de toi ... sans subtilités."

Néanmoins, elle continua d'écouter et fit écho au sarcasme d'Héra.

"Tu as fais confiance à un magicien humain? Quelle ...ironie ... alors que tu me parles de sagesse. La magie corrompt les hommes. Je n'ai pas ce problème avec mes guerriers ... manuels. Mais continue, je te suis grée que tu reconnaisses tes erreurs de mère et de déesse."

Les chats n'enfantent pas des chiens ...

Bellone se leva et s'éloigna d'Héra pour s'approcher des colonnades délimitant le cœur de l'Olympe. A ses pieds, la dévastation peinait à voir.

"Si tu as besoin de moi, ce qui est le cas, essaye d'éviter de me froisser. La fillette que je pourrais être s'est débarrassée d'Arès, un fils a qui tu as surement dû parler et conseiller de la même manière ... Cesse ce jeu Héra. Je suis là pour une raison et mon épée est couverte de sang divin. C'est une tragédie et je participerai à la reconstruction de l'Olympe. Seulement, je ne te cache pas que je demanderai à ce qu'une autre divinité que toi préside au panthéon. Athéna ou Aphrodite sauraient parfaitement remplir ce rôle, n'est-ce pas ma sœur?"

Bellone n'avait aucune confiance en Héra et malgré son explication, elle se méfiait d'elle comme de la peste. Qui savait comment se placerait la mère des dieux dans cette nouvelle hiérarchie?

"Bien ... si les enfantillages sont terminés, comment verriez-vous la reconstruction?"
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Enyo avait toujours eu un fort caractère. Autant dire qu’avec Héra, cela faisait des étincelles ! Mais, quand elle alla jusqu’à suggérer qu’elle préférait qu’Athéna ou Aphrodite dirigent l’Olympe, Aphrodite écarquilla des yeux. Restée silencieuse jusqu’à présent, elle ne put s’empêcher de bondir sur place.

« Quoi ? »

Héra se contenta de sourire, doucement amusée.

« Quoi, tu crois que l’Olympe va se mettre à fonctionner de façon démocratique ? Tu crois qu’Athéna n’a pas assez à faire sur Terre ? Qu’Aphrodite n’a pas assez à faire à Lusst’ghaa ? Nous sommes en effectif très réduit, pourquoi crois-tu que je m’adresse à toi si…
- Oh, mais arrêtez de vous battre, toutes les deux ! Vous êtes ridicules l’une comme l’autre ! »

Aphrodite venait de couper Héra, sa mère, ce qui était suffisamment rare pour le signaler.

« C’est Hestia qui s’occupe de la reconstruction de l’Olympe, Bellone. Et je n’aspire nullement à présider l’Olympe, pas plus que ma sœur Athéna. »

L’époque du Jugement de Pâris était bien éloignée.

« Maintenant, sauf à ce que vous ayez envie de vous disputer pendant des heures, pourrons-nous aller au vif du sujet ? »

Héra resta silencieuse pendant quelques instants, comme si elle était surprise de voir la manière avec laquelle Aphrodite réagissait. Elle sourit ensuite, puis reporta son regard sur Enyo. La main de Héra remua alors un peu, et une sphère se matérialisa dans sa paume, avant de s’étendre, jusqu’à englober les trois personnes.

Un décor se matérialisa autour d’elles, les amenant dans un village sur Terre. On devinait aux toitures et aux rues que le village se trouvait au Japon, près d’une montagne.

« Parmi les monstres qui ont profité de la guerre pour s’enfuir, il y a Méduse. Celle-ci a semé le chaos dans un lycée d’Atarashï Yoake en me recherchant, avant d’être défaite. Elle n’est cependant pas morte, et j’ai retrouvé sa trace dans un village reculé, où elle a figé tous ses habitants. »

Des habitants transformés en statues de pierre par la Gorgone. Dans la mythologie, Méduse avait été décapitée par Persée. Elle faisait partie de ceux que les Parques avaient ramené à la vie sur demande de Zeus, sous l’influence des Maux de Pandore.

« Athéna envisage d’envoyer plusieurs de ses Saints sur place, mais je me disais que vous pourriez vous en occuper toutes les deux.
- M-Moi ? demanda une Aphrodite surprise.
- Ne m’as-tu pas dit que tu aimerais redevenir la Déesse guerrière que tu étais sous ta dernière incarnation ? Méduse n’attaque pas ce village sans raison, je me demande si elle n’y a pas perçu la réincarnation de Zeus… Il est donc crucial que des Déesses talentueuses et de confiance s’y rendent. »
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Bien sûr qu'Aphrodite n'avait aucune envie de présider l'Olympe. Mais la bravade avait porté et c'est ce qui comptait pour Bellone.

"De façon démocratique? Il faudrait encore qu'il y ait un débat pour cela, et tu es tout ce qui représente le contraire d'une ouverture à un débat. Tu décides et après tu t'arranges pour qu'on t'écoute. Je te hais Héra. Pour moi tu es perfide. Maintenant tu m'envoies tuer Méduse qui je te le rappelle était une humaine que sa fierté a condamné. Elle se croyait la plus belle, un peu comme toi aujourd'hui qui pense être la plus utile. Tu devrais venir et me montrer que tu es capable d'affronter quelqu'un autrement que par les mesquineries."

Bellone en avait vraiment après Hera. Elle haussa les épaules.

"En fait non, je préfère la compagnie de la Gorgone à la tienne."

Bellone était plus jeune et explosive que ses aînées mais elle n'en restait pas moins une déesse, et pas n'importe laquelle. Au combat, à part peut être voire surement Athéna, personne ne pouvait s'opposer à elle. Elle s'adressa à Aphrodite:

"Allons-y ma sœur. Des humains meurent."


Elle prit Aphrodite par la main et l'invita à quitter le Conseil de l'Olympe. Elle détonnaient l'une à côté de l'autre. L'ombrageuse Enyo, ciselée pour les champs de bataille et la flamboyante Aphrodite, mère de toutes les désirs charnels, toute en formes et générosités.
Bellone savait que parler ainsi à Hera n'était jamais bon mais elle refusait de laisser le dernier mot à "l'ex de Zeus".

"Je pensais Méduse définitivement éliminée. Sais tu qui les Parques ont ils ramené à la vie?"

Bellone inspira. L'air de l'Olympe était léger, bien trop. Les fragrances divines et les énergies primordiales étaient bien trop peu présentes après l'hécatombe de l'Olympomachie.

"Nous sommes faibles. Si j'étais à la place de nos ennemis, je frapperais maintenant et je commencerais par vous éliminer, Athéna et toi. Moi qui ai été absente longtemps, je ne reconnais plus vraiment cet endroit. Penses tu être en sécurité ici?"

C'était une manière de proposer son aide, comme par exemple inviter Aphrodite dans son temple. Attaquer la maison d'Enyo n'était pas une bonne idée d'une manière générale.

"Je sais que tu as ton refuge de Lusst'ghaa mais je n'aimerais pas rester seule avec Hera ... et on ne s'est pas vues depuis longtemps."


Leurs pas les guidaient nonchalamment vers la forge d'Héphaïstos d'où s'échappait un martèlement puissant et régulier. Le fils d'Hera était un dieu à l'aspect intimidant. Quand il avait son marteau en main, il semblait indestructible. Mais il était aussi un être sage et mesuré, passionné d'art. Les deux déesses s'approchèrent. Bellone s'expliqua à Aphrodite.

"J'ai émoussé mon épée contre le bouclier d'Arès. Si nous devons battre Méduse, j'ai besoin que sa lame soit parfaite."

Le forgeron avait senti leur proximité et il sortit du four qui lui servait de temple.

"Bonjour mon frère. Heureuse de te voir parmi nous. Je n'ai jamais eu de doutes quant à la sagesse de tes choix."


Le dieu ruisselant de sueur grogna.

"Enyo ... Ne brave pas Hera. Tu pourrais le regretter. Tu es partie longtemps et tu ignores bien des choses. Ne laisse pas ton tempérament gâcher ton précieux retour."

Il avait parlé de sa voix basse et profonde. Bellone ne s'offusqua même pas qu'il l'appelle ainsi.

"Je ne la brave pas. Qu'elle comprenne juste que je ne suis pas à son service. Et, j'ai besoin des tiens justement. Mon épée nécessite ton attention. Je peux te la ramener?"

Il hocha la tête avant qu'elles ne repartent et laissa son regard d'acier peser sur Aphrodite. La déesse des champs de bataille donna un petit coup de coude à la déesse de l'amour.

"Je me demande avec quel dieu tu n'as pas ..."
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