The Multiversity

[Ménât]

Cela faisait quatre ans maintenant, que Ménât, alias Fuyumi, était connectée en permanence sur son jeu en ligne. En même temps, sa vie irl était si insipide et dénuée d’intérêt, que la jeune femme ne s'y intéressait plus depuis un moment. Clouée dans un lit, incapable de se mouvoir et n'ayant pas d'autre utilité que de servir d'onahole vivant pour des pervers, elle préférait donc consacrer entièrement son existence a sa vie virtuelle, qui était autrement plus intéressante et stimulante.

Lorsqu'elle s'était connectée pour la première fois, Ménât avait donc choisie la région chaude et tropicale, justement pour échapper au gris terne de sa chambre d’hôpital, et avait été bluffée en ayant l'impression d'être réellement en plein dans l'équateur. Faisant partie des bêta-testeurs du jeu, elle avait eu droit dès le début à un grand manoir dans le style égyptien antique dans le quartier résidentiel, qui faisait d'avantage penser à un quartier balnéaire dans les tropiques. Durant des mois, elle avait ainsi progressé dans ses classes de combats et ses métiers d'artisanat, gagnant en puissance et en prestige, mais sa renommée était surtout arrivée en créant un artefact unique, en exploitant un bug de développement, qui avait finalement été changé en véritable ajout de craft, plutôt que corrigé. Grace à elle, chaque profession pouvait à présent découvrir des recettes uniques et exclusives, peu importe que l'on soit expérimenté ou nouveau, en plus des recettes communes, afin de diversifier le commerce. Bien entendu, il y avait certaines recettes spécifiques à certaines régions du jeu.

Grace à ce nouveau commerce, Ménât gagna en popularité sur le jeu, et obtient même un titre de Comtesse dans sa ville de départ, de la part des développeur. Autant dire qu'elle était désormais une des joueuses les plus influente de Madaalm. Forcément, par la suite, certains voulurent rejoindre son groupe, pour profiter de son influence. Toutefois, notre Comtesse ne recruta pour l'heure que trois filles, en s’arrangeant pour que chacune soit complémentaire avec les autres, et ainsi éviter trop de redondance dans les tâches.

On trouve donc ainsi la lamia Primrose, la Soigneuse du groupe, qui fait aussi dans la récolte et la préparation, donc aussi douée en cuisine qu'en alchimie, n'ayant pas besoin d’acheter ses ingrédients. Elle récupère également de temps à autre des minerais pour Virutena, une autre humaine, qui elle fait surtout dans la métallurgie, fabriquant armes et armures pour le groupe, tout en jouant une Dps éclaireuse. Enfin, l'elfe Naïa était leur Tank, mais faisait aussi dans la chasse et la pêche, d'autres ingrédients utiles pour la lamia du manoir, mais aussi pour Ménât, qui utilisait le cuir en tannage. Avec le temps, tout ce petit monde associé pour leurs activités commerciales, finit bien entendu dans le même lit et chacune connaissait donc intimement les autres.

Aujourd'hui, Ménât était dans l'atelier du manoir, juste à coté de la forge de Virutena, où elle était occupée à graver des runes d'enchantement pour leur dernier projet de vente. Outre une télévision magique et un ordinateur magique, à base d'une plaque de métal et de verre, elles avaient aussi créée un congélateur magique ainsi qu'une plaque à induction, donc de quoi facilité la vie dans les maisons du jeu, qui jusqu'ici étaient plus proche de l'antiquité ou du moyen âge. La dernière trouvaille ? Un système d'eau infini avec un cristal et des runes pour changer la température. le cristal en question avait été récupéré au fin fond d'un donjon souterrain, mais ça en valait la peine. Enfin, Primrose avait minée tout le filon pour éviter d'y faire trop souvent des allers retours. Parlant de cette dernière, la brunette entendit la queue serpentine de celle-ci glisser dans le couloir, et elle ne tarda pas à la rejoindre dans l’atelier...

[Leona Morimoto]

Leona avait bien des facettes. Elle était une lycéenne dominatrice, la Présidente du Club social, une nymphomane impitoyable… Mais aussi une très grande gamer. De fait, elle disposait d’une salle de jeux vidéos au sein de l’Arcadie qui était un paradis ambiant pour geeks. Elle disposait d’un très grand nombre de consoles. Elle avait connu l’émergence des jeux vidéos, et elle avait joué à beaucoup de jeux. Ses favoris ? Les RPG, et surtout les J-RPG. Elle avait adoré Octopath Traveler, alors il semblait logique que son pseudonyme sur Yōseika World Online soit Primrose. Elle y incarnait une Lamia. Leona était une grande joueuse, mais du genre touche-à-tout. Et elle n’aimait pas perdre, alors, quand elle jouait avec ses esclaves, ils se débrouillaient toujours pour la laisser gagner. Leona avait toujours aimé jouer. Petite, elle adorait les jeux de société, mais elle s’énervait toujours quand elle perdait. Seule Reina-sama pouvait la battre sans craindre quoi que ce soit.

Leona s’était donc initiée à YWO, un nouveau genre de MMORPG, qui fonctionnait sur la réalité virtuelle. Dans sa salle d’arcade, elle disposait d’un fauteuil de réalité virtuelle qui permettait de reposer son corps et de maximiser les sensations. La réalité virtuelle avait percé il y a quelques années dans les jeux vidéos, mais elle n’avait pas rencontré son public, et peu de gens s’y étaient risqués. Avec YWO, la donne changerait. C’était un V-MMORPG, un truc à la Ready Player One, où le joueur s’absorbait dans son avatar virtuel. Il fallait un casque de réalité virtuelle spécifique, car le casque disposait de connexions neuronales pour un rendu très réaliste. Leona avait de son côté amélioré le tout avec un fauteuil qui disposait lui aussi de connexions neuronales pour l’ensemble de son corps. Leona jouait à ce jeu nue, car il était extrêmement addictif, tant les sensations étaient réalistes.

Sur place, Leona avait choisi de jouer une Lamia Herboriste, et avait donc un rôle plutôt de soutien. Un choix étonnant, quand on savait combien Leona était du genre à s’imposer. Primrose avait réussi à rejoindre un groupe dirigé par Ménât, une joueuse avec un très haut niveau sur YWO, et qui passait pour ainsi dire tout son temps dessus. Leona, au sein du manoir de Ménât, travaillait dans une serre où elle se chargeait de produire des herbes médicinales… Mais aussi des herbes aphrodisiaques. YWO étant un VMMORPG très vaste, les relations sexuelles étaient autorisées. Primrose était ainsi une amante de Ménât, et, s’il y avait un lien entre Leona et Primrose, c’était que son avatar partageait l’appétit sexuel débonnaire de Leona. Sous son avatar, Primrose venait donc de vérifier les cultures de la serre, et se fiait à ses instincts de Lamia pour rejoindre Ménât.

Rampant à travers un couloir, elle rejoignit l’atelier, et posa ses mains sur les épaules de Ménât.

« Hey ! Coucou, toi, ma belle ! »

Primrose l’embrassa sur les lèvres. Chez Leona, c’était le matin, sa session matinale. Elle était partie se coucher hier soir après avoir fini de mettre au point l’exploitation d’une mine automatique pour récupérer des cristaux afin d’alimenter un système d’eau infini. Ménât avait travaillé toute la nuit dessus pour perfectionner ce système. Primrose l’embrassa donc, ses mains glissant sur les hanches de la femme.

« Tu as travaillé toute la nuit là-dessus, hein ? Je suis impressionnée… »

Primrose l’embrassa ensuite dans le creux du cou, écrasant ses lourds seins contre elle.

« La mine fonctionne bien ? »

[Ménât]

– Hey ! Coucou, toi, ma belle !

Comme Ménât l’avait pressentie, Primrose entra dans l’atelier et vient l’embrasser langoureusement, les mains sur les anches, avant de descendre dans le creux de son cou. Les Lamias était généralement jouées par des femmes dominantes qui aimaient la brutalité et tout contrôler. Alors une toute douce qui préférait soigner les autres, ça sortait clairement du lot. Mais c’était aussi pour ça qu’elle s’entendait bien avec les deux autres membres du groupe. Le manoir ressemblait plus à une entreprise familiale qu’à une guilde hiérarchisée.

– Tu as travaillé toute la nuit là-dessus, hein ? Je suis impressionnée… La mine fonctionne bien ?

– Très bien même… Virutena et toi avez fait du très bon travail.

Si Primrose était la recolteuse, Virutena était quant à elle leur métallurgiste, mais pour faire de la mécanique et des outils, elle avait besoin de minerais spécifiques, et seule la Lamia pouvait les miner. Elles s’y étaient donc mise à deux pour concevoir la machine qui permettait l’automatisation de la mine, qui envoyait les cristaux récoltés dans un coffre portail, et étaient ainsi réceptionnés directement dans les coffres de matériaux du manoir.
Évidemment, la mine étant au fond d’un donjon, elles s’étaient débrouillées pour la cacher à la vue des autres joueurs, et ainsi éviter qu’ils la détruisent.

Le système de magie des éléments sur le jeu était conçu de telle manière qu’il était plus simple d’utiliser un élément plus qu’un autre dans un milieu où celui-ci était abondant. La magie aquatique près d’une source d’eau, la magie du vent dans un environnement venteux, etc… pour palier à cette restriction, on utilisait donc des cristaux élémentaires, mais ces derniers avaient une durée de vie et finissaient par s’épuiser. Ou bien des enchantements sur les armes, en utilisant ces mêmes cristaux comme ingrédients.

Les cristaux infinis étant au fond de redoutables donjons, peu de joueurs y avaient accès, mais en détenir un permettait en pratique de faire des sorts plus puissant, où que l’on soit, et sans avoir besoin de renouveler son cristal. Si Primrose et Ménât en avaient chacune conservée un pour leur propre magie, les autres étaient quant à eux utilisés pour leur système innovant. La basanée avait en effet découvert un Craft unique de canalisation magique, qui utilisait en réalité deux systèmes. Le premier utilisait le fameux cristal runique comme noyau magique dans un système mécanique. Virutena avait donc été une fois de plus mise à contribution.

Le second servait quand à lui pour l’épuration des eaux usés, non pas avec tout un système de filtrage comme on pourrait s’y attendre, mais avec un convertisseur élémentaire, qui changeait l’eau sale en air, via un cristal de vent infini, ce qui permettait de la faire disparaître, tout simplement. Il leur faudra donc encore effectuer un donjon et recommencer une nouvelle mine automatique, avant de mettre en vente le concept.

Pour l’heure, Ménât testa le prototype en l’activant. Le cristal s’illumina et de l’eau s’écoula indéfiniment du tuyau en dessous. L’eau devint chaude ou froide selon la direction dans laquelle elle tourna le levier. Puis elle le désactiva, et l’eau cessa de couler.

– Le proto fonctionne bien, plus qu’à peaufiner le tout et l’intégrer dans le mobilier… Reste encore à localiser un filon de cristaux de vent infini pour terminer le système complet.

Ménât posa le prototype et se tournât vers la Lamia en affichant un sourire désolé, posant à son tour les mains sur ses hanches.

– On y a passées toute la nuit sur ce projet et on a pas eu beaucoup de temps pour nous… Si on rattrapait un peu ça ? Je te laisse choisir où on le fait ~

[Leona Morimoto]

Primrose avait un peu de mal à comprendre le système d’automatisation des ressources. C’était le rôle de Virutena, la Métallurgiste du clan. Primrose était en tout cas ravie de voir que ce qu’elle avait fait avait porté ses fruits. Souvent, elle comparait le réalisme de ce jeu à ce que Star Citizen aurait pu être si le MMO était sorti un jour : une véritable aventure alternative, si réaliste et si complète qu’on pouvait même y vivre sans jamais se battre. Leona aurait pu jouer une simple villageoise ou un simple bûcheron, sans forcément chercher la grande aventure. Cet aspect du jeu avait même été au cœur de l’un des trailers promotionnels, sur fond de la musique de Nirvana, Come As You Are. Leona aurait sans aucun doute pu reconstituer l’Arcadia à YWO, mais quel intérêt ? Quitte à vivre une autre vie, autant que celle-ci soit une variante de sa propre vie. Elle s’amusait donc d’être une Lamia, tout en s’intéressant beaucoup à YWO. Il y avait eu beaucoup d’enquêtes et de documentaires sur ce jeu. Le studio de développement était implanté à Atarashï Yoake, mais entretenait le secret autour de la conception du jeu. On ignorait même à ce jour où se trouvaient leurs serveurs, car YWO avait très peu de lags, et ce qu’on y joue depuis un pays civilisé ou même depuis le fin fond de l’Arabie Saoudite. La connexion restait incroyablement stable et fluide, et on dénotait des gens qui faisaient des records de longévité à l’intérieur. Évidemment, les médias les plus réactionnaires étaient très critiques à l’encontre de ce VRMMORPG, y voyant clairement une menace, a fortiori dans des pays où la jeunesse était déjà en perte de repères.

Ménât dut sans aucun doute sentir l’excitation de Primrose. Sa queue écailleuse se frottait sur le sol. Évidemment, avec un MMO aussi réaliste, la règle n°34 d’Internet s’était appliquée, ce qui expliquait aussi que le jeu soit interdit aux mineurs. Et Ménât connaissait suffisamment Primrose pour savoir que celle-ci avait ses chaleurs. Elle n’était pas sûre que les serpents fonctionnent comme ça, car, pour autant qu’elle s’en souvenait, il lui semblait que les serpents avaient le sang froid… Mais Leona, elle, avait plutôt le sang chaud, que ce soit IRL, ou même en jeu. Elle jouait une Lamia un peu timide, mais Leona n’était pas une prêtresse d’Aphrodite pour rien. La manière dont elle se pressa contre Ménât n’échappa nullement à cette dernière, et Primrose sourit, venant l’embrasser dans le creux du cou. Sa langue bifide frotta contre le cou de Ménât, et siffla dessus.

« Le réconfort après l’effort, Ménât, tu connais ma devise… »

Ménât faisait partie de ces gens qui vivaient totalement sur YWO. Elle n’était déconnectée que lorsque le serveur faisait de rares mises à jour globales. Ménât se retourna vers Primrose, et posa ses mains sur les hanches de celle-ci. La Lamia siffla joyeusement, et embrassa avec tendresse Ménât sur les lèvres. Dans le jeu, Ménât était sa petite-amie. De fait, toutes les personnes vivant dans son manoir étaient ses amantes. Ménât et Primrose avaient donc déjà fait frénétiquement l’amour, et Primrose avait hérité de la soif sexuelle de Leona, un appétit sexuel qui était presque sans fin. Elle l’embrassa donc, et palpa l’une de ses fesses, puis appuya dessus, afin que Ménât s’enroule autour d’elle. Primrose glissa ensuite sur le sol, emmenant sa Ménât avec elle, jusqu’à rejoindre une proche chambre.

Elle coucha Ménât sur le lit, et se lova sur elle. Ses doigts caressèrent les lèvres de Ménât, s’y enfonçant tendrement, avant de se retirer. Elle put ensuite sentir la langue de Primrose glisser sur sa joue, remuant sensuellement sur sa peau.

« Han, ma belle… J’aurai aimé être avec toi cette nuit. Mais je ne sais pas si j’aurai pu me retenir, je ne voulais pas te déranger, hihi… Tu es tellement belle, et ta peau est si douce. Tu sais, je suis vraiment convaincue que tu as installé un Mod pour être aussi canon… »

[Ménât]

- Le réconfort après l’effort, Ménât, tu connais ma devise…

Tandis que la basanée embrassa langoureusement la lamia, celle-ci la porta en mettant ses mains sous ses fesses, lui enjoignant à enrouler ses jambes autour de sa taille, avant de l'emmener vers une des chambres. Car si chacune des membres avait la sienne propre, notamment pour leurs effets personnels, il y en avait d'autres, plus grandes et spacieuses, spécifiquement pour les débordements de désirs comme ce matin là. Parfois même à thème, selon les envies du moment. Celle où les deux femmes se retrouvèrent avait une décoration telle que l'on se croirait en pleine jungle tropicale, avec une cascade artificielle dans un coin et une fine brume. Primerose coucha Ménat sur un lit d'aspect végétal et se lova contre elle.

- Han, ma belle… J’aurai aimé être avec toi cette nuit. Mais je ne sais pas si j’aurai pu me retenir, je ne voulais pas te déranger, hihi… Tu es tellement belle, et ta peau est si douce. Tu sais, je suis vraiment convaincue que tu as installé un Mod pour être aussi canon…

- Hé hé... Crois moi ou non, mais j'ai passée des heures à faire mon avatar... Et plus encore pour dénicher le stuff adéquat...

Comme toutes personnes sur le jeu, Ménât n'avait eu que le stuff de départ lors de sa première connexion, et n'avait pu obtenir l'équipement de ses rêves qu'après de très nombreuses heures de farm et de leveling. Et même si elle l'aurait voulue, elle est de toute manière dans l'incapacité d'installer quoi que ce soit sur le jeu... Un peu compliqué sans bras avec des mains au bout. Mais ça, personne n'était au courant. Pas même les autres membres de son groupe. Pas qu'elle n'avait aucune confiance en elles, mais... Ménât ne voulait pas leur infliger la vue de son corps actuel.

Sur le jeu au contraire, elle profitait d'avoir des bras et des jambes pour faire ce qui lui était impossible irl. Notamment en glissant une main sur les écailles de la lamia, les caressant sensuellement, jusqu'à finalement trouver son orifice intime, logé entre les anneaux, pour y glisser deux doigts inquisiteur et commencer à la fourrer tendrement, ses lèvres se scellant de nouveaux aux siennes pour un tendre baisé. Sous sa fine tunique de soie noire, il était aisé de voir ses tétons se tendre sous le désir, alors que son entrejambe s'humidifiait, ce qui n'était pas bien difficile à deviner, dû à l’absence de culotte. Mais les mamelons pâles de Primerose étaient encore plus proéminents et voyant sous sa tunique blanche, dont la basanée n'eut qu'à écarter le tissu pour venir jouer avec l'un d'eux.

- Hmm... En effet... Tu me semblait très en manque... Ma belle écailleuse ~

La brunette vint ensuite suçoter une des oreilles effilée et sensible de la lamia, appréciant le son de ses gémissements.

[Leona Morimoto]

Si Leona adhérait tant à YWO, c’était à la fois parce qu’elle était ce qu’on appelait une « gameuse » assez intense, mais aussi parce que la simulation proposée était criante de réalisme, et ce à tout niveau. Leona avait donc joyeusement investi dans ce jeu. Ce n’était pas un pay-to-win, mais on pouvait avoir des skins supplémentaires en achetant. Leona travaillait aussi fortement dedans, et n’hésitait pas à donner son compte à ses esclaves pour qu’ils entraînent Primrose pendant qu’elle travaillait. Dans ce cas, le compte de Primrose passait en mode « tout public », interdisant les relations sexuelles ou les apparences trop érotiques. Leona refusait que ses esclaves salissent son avatar, mais elle se devait aussi de rester à la hauteur de Ménât, qui jouait tout le temps à YWO, et dont le personnage était donc très fort. Pour rester au sein de cette guilde, Leona devait être à la hauteur, d’autant que, avec sa fierté naturelle, elle refusait d’être un boulet. Il fallait la voir s’énerver quand elle jouait à des FPS en ligne et qu’elle perdait pour voir que Leona pouvait vite s’énerver. On ne comptait plus le nombre de manettes qu’elle avait détruite ou d’écrans de télévision qu’elle avait cassé en projetant la manette dedans.

Au sein de la guilde, elle était la Biologiste, chargée des plantes médicinales, des antidotes, de la gestion de la nourriture, mais aussi des poisons, des onguents… Une tâche qu’elle estimait centrale, mais elle voulait aussi être une rude guerrière. Lamia n’était pas une classe abordable de prime abord, car les Lamias étaient solitaires, ils étaient des prédateurs, et avaient donc tendance à être traqués par d’autres joueurs. En combat, Leona était polyvalente au sein de la guilde. Elle pouvait faire office de soutien, mais aussi de tank, avec sa grosse queue écailleuse. Cette grosse queue vibrait contre le corps de Ménât, qui caressait ses écailles, et titilla son intimité. Depuis son fauteuil en réalité virtuelle, Leona sentit un frisson entre ses cuisses, et se pinça les lèvres.

« Je suis toujours en manque quand tu es là, Ménât… J’ai rejoint ta guilde, c’est la plus grande preuve d’affection que je puisse fournir. »

Avec le Club social, Leona aurait pu fonder sa propre guilde, ce qui avait été son choix initial. Elle avait rejoint YWO pour son réalisme, et elle avait un jour croisé la route de Ménât. Leona s’amusait alors à profiter de ses fonctionnalités pour combattre des joueuses isolées, et menaçait, soit de les tuer, soit d’en faire ses esclaves sexuelles. Elle pensait faire la même chose avec Ménât, mais elle avait perdu le combat. Ménât lui avait proposé de la rejoindre, et elles avaient fait l’amour énergiquement. YWO interdisait pour le moment de tomber enceinte, mais des rumeurs disaient que la simulation préparait des évolutions de ce genre. Le fait est que YWO vous offrait la perspective de jouer n’importe qui, un peu comme un Star Citizen qui serait opérationnel. On pouvait jouer un simple civil et n’avoir jamais à se battre. Leona avait naturellement opté pour jouer une dominatrice sexuelle. Sa grosse poitrine était liée aux points d’amélioration qu’elle avait investis dans sa poitrine.

Contre Ménât, elle l’enroula dans sa queue, et la jeune femme à la peau basanée put sentir la verge de Primrose jaillir contre ses doigts… Suivie instantanément par une seconde verge. Bifide, Primrose siffla en embrassant sa partenaire. Pour faciliter les pénétrations, ses queues étaient humides, générant une sorte de mucus odorant qui lubrifiait ses partenaires. S’il fallait faire la liste de toutes les femmes et hommes avec qui Primrose avait fait l’amour, elle serait sûrement dans le Top 10 ! En fait, elle n’explorait les donjons presque que quand ses esclaves prenaient le contrôle. Elle, elle traquait surtout des proies pour les baiser, mais rien ne valait Ménât.

« Haaaa… » gémit Leona quand Ménât suçota l’une de ses oreilles.

Ses seins énormes commencèrent à générer un peu de lait aphrodisiaque. Leona orienta la tête de Ménât vers l’un de ses seins.

« Viens téter, ma chérie… Maman Primrose… T’offre son délicieux lait d’amour… »

Et, pendant ce temps, les deux verges de Primrose s’enfoncèrent dans la chatte et dans le fondement de Ménât, qu’elle commença à pénétrer vigoureusement, notamment en comprimant et en relâchant sa queue, tout en faisant vibrer ses écailles contre tout le corps de sa cheffe…

[Shehtra Gonas]

Un compte, plusieurs persos. En fait, j'ai vu que la limite des personnages pour un abonnement est de 99. Evidemment, hors de question de créer 99 persos juste pour créer des persos, j'ai pas envie d'éparpiller mon temps libre à ce point. Juste, après Otogino, j'avais envie de créer un perso à Madaalm, pour changer et affronter la chaleur. Là, au lieu de faire une meuf pâle qui utilise la magie du sang, je fais une meuf bronzée qui tire à distance, tout en étant métallurgiste. J'ai donc fabriqué des pistolets et des chakrams pour ça, tout en achetant des matériaux, et je vends les armes et armures que je fabrique dans l'hôtel des ventes pour gagner du pognon, tout en me montrant très utile en tant que DPS. J'ai tenu à de la bonne qualité, pour une question de concurrence, en plus du fait que j'ai profité que j'ai déjà assimilé du forgeron et de l'armurier. Après, je suis aussi du genre à voler des trucs aux autres, car je peux buter des gens, tout en volant un peu de stuff au passage, mais les victimes sont plus intéressants vivants, d'autant plus que je peux les voler sans même qu'ils s'en rendent compte avec ma magie des ténèbres. D'ailleurs, dans le jeu, je suis Virutena, un mot-valise avec les deux déesses que je connais le mieux à part Scarifa : Viridi et Palutena.

Mais ça, c'est pendant une bonne partie de la vie de Virutena, parce qu'en fait, une Comtesse du nom de Ménât cherche à recruter des joueurs, et c'est très sélect. Qui tente rien n'a rien, alors j'ai postulé, en me disant qu'avec ça, je vais pouvoir vivre confortablement et être à l'aise financièrement, mais pour ça, il faut avoir la même chatte qu'un gagnant à la loterie… et je suis une gagnante à la loterie car je fais partie des trois meufs qui bossent et vivent pour la Comtesse Ménât. Le fait que je sois une métallurgiste - DPS à distance a beaucoup aidé, et cette fois, on va être dans une vraie chaîne qui va coûter que dalle. Les ressources ? Je les reçois d'une Lamia du nom de Primrose. Mes trucs de métallurgie ? C'est plus moi qui vends, mais ils sont tous enchantés, et forcément je reçois ma part. La bouffe ? Il y a une Elfe des Bois du nom de Naïa qui les chasse, et Primrose les cuisine. En plus, en cas de quêtes collectifs, je sais déjà avec qui je vais être, et plus ça avance, plus on remplace des rôles qu'on aurait pu avoir besoin. Ménât est vraiment intelligente, dans les choix.

En fait, à la base, ce que je pensais, c'est que le côté pratique. Tout le monde à Madaalm pense encore ça aujourd'hui, donc je fais comme si je pense toujours ça, mais dans le manoir, il se passe plus de trucs. Officiellement, on est juste des colocs qui bossent avec Ménât, officieusement, on est des concubines, et on s'est énormément attachées les unes les autres. Les plans à 4 sont banals, ici, et aucun autre joueur ne le sait. De toute façon, quand bien même, c'est autorisé, mais si Ménât veut juste pas que ça se découvre, je sais fermer ma gueule. En tout cas, le confort s'est complètement accéléré avec nous trois qui faisons tout, et on en profite joyeusement.

Là, c'est le matin, et j'ai bossé toute la nuit, parce que de toute façon, j'avais plus grand-chose à foutre, dans la vraie vie alors que dans le MMO, j'ai toujours des trucs à faire. Hier, moi et Primrose avons bossé sur un système d'automatisation de ressources. Ca mine du cristal pour alimenter notre système d'eau infini. Une vraie chaîne se forme, et je suis vraiment contente de voir le résultat du labeur collectif. Ca permet d'ailleurs à la Lamia de plus se concentrer sur les serres que sur les mines. Si c'est pas beau, je me plume dans la vraie vie. De mon côté, à la forge, j'ai l'impression d'avoir des filons à plus savoir quoi en foutre, alors tant qu'à faire, autant fabriquer les trucs les plus modernes, et donc les plus chers. A la base, on est presque à la Renaissance, avec les pistolets qui existent mais dont il faut une magie pour avoir plus qu'un coup, mais on a fabriqué une télé magique et un ordi magique. Mais la technologie nous permet de fabriquer des pistolets et des fusils avec chargeurs, alors tant qu'à faire, autant m'amuser. Cette fois, je me suis pas cantonné à des armes à feu, je me suis mis à faire des armes à feu qui servent aussi d'armes de contact, histoire d'étendre encore plus les possibilités, avec les différents chargeurs qui vont avec. Ouaip ! Je fais des gunblades, mais pas que parce que les marteaux qui servent aussi de lance-grenades, c'est aussi le genre de trucs que j'ai forgé… oui, bon, je me suis inspiré de RWBY !

Et enfin, j'ai fini de fabriquer les armes et leurs chargeurs, je les ai tous mis dans un seau collé à un mur, et j'ai appuyé sur le bouton qui fait tourner le mur pour que Ménât puisse tout prendre avant d'appuyer sur le même bouton pour faire tourner le mur. En tout cas, j'ai bien bossé, je me mets à sortir de ma forge en m'étirant, et puisque je suis sortie de la forge, je ne suis plus coupée de ce qu'il y a autour de moi et… ah bah laisse-moi deviner : Primrose et Ménât sont en train de baiser, hein ? Je reconnais tellement bien les voix. Evidemment, nos voix ne sont pas les mêmes que dans la vraie vie, et ça s'applique aussi chez moi avec Virutena. Du coup, en entendant ça, j'espère que Naïa va venir parce que je viens… en me cachant dans les ombres.

L'avantage c'est que je peux regarder sans faire le moindre bruit… mais en échange, les ombres sans rien pour en faire, ça se voit. Après, dans le manoir, ça dérange pas, quand il y a une ombre sans rien pour s'y attacher, tout le monde sait que c'est moi. En fait, de temps en temps, quand je surprend mes amantes en plein ébat, je regarde, et j'attends de voir dans combien de temps elles me grillent. C'est un petit jeu que mes trois concubines connaissent tellement bien. Je fais pas de bruit, et je me cache un peu mal de manière volontaire. Combien de temps avant qu'elles me grillent et qu'elles me proposent de les rejoindre ? Voyons ça !