Voodoo entamait sa première journée de congé et elle entendait bien en profiter.
- Et tant pis pour les clients du Dahlia Noir ! pensa-t-elle tandis qu'elle sortait de son appartement. Elle croisa dans le couloir le fils de ses voisins qui maintenant devait avoir 11 ans. Elle lui lança un "salut" joyeux et le gamin lui répondit par un hochement de tête avec un petit sourire timide ; elle nota qu'il avait un peu de rouge aux joues comme à chaque fois qu'elle le croisait. Je te raconte pas le jour où il atteindra sa puberté...
Elle descendit l'escalier - elle ne voyait pas l'intérêt de prendre l'ascenseur pour descendre deux étages - et comme elle s'apprêtait à sortir de l'immeuble, elle se souvint qu'elle n'avait pas regardé son courrier la veille. Ouvrant la boîte aux lettres, elle vit qu'il n'y avait que de la publicité "-20% sur les machines à laver", "promotion exceptionnel sur les canapés"... Tout ça finirait immanquablement à la poubelle.
C'est alors qu'elle vit une enveloppe de couleur noire sur laquelle était écrite à l'encre rouge, son adresse, avec un style et une élégance qu'elle connaissait bien : l'écriture de Mélinda ! Le cœur de Voodoo fit un bond et elle ouvrit la l'enveloppe avec une certaine fébrilité. A l'intérieur il y avait un simple coupon sur lequel il était écrit :
Suivait les initiales M.W. autrement dit Mélinda Warren ainsi que la date d'aujourd'hui en bas à droite. Voodoo se souvint avec émotion de sa première rencontre avec la jolie vampire, de cette nuit torride où elle avait cru défaillir, qui l'avait vue au petit mâtin, pantelante, couverte de foutre de la tête aux pieds. Car Mélinda était capable de faire naître un membre viril entre ses cuisses et elle possédait une vitalité à toute épreuve, vitalité que la jeune femme avait eu beaucoup de mal à suivre...
Par la suite, elles s'étaient revues à quatre reprises, toujours au même endroit, le manoir luxueux de Mélinda. Quatre nuits torrides. La vampire avait quand même veillé à se munir de lubrifiants, de fortifiants, de sirops et de tisanes au miel pour son amante durant ces instants car la première fois qu'elles avaient passé la nuit ensemble, elle était repartie au petit matin complètement dans les vapes, la bouche enflée, les parties intimes en feu (elle marchait bizarrement à ce moment là et les gens l'avait regardée d'un air interloqué...).
C'était toujours Mélinda qui la convoquait et Voodoo accourait toujours, telle une amoureuse allant à son premier rendez-vous.
Le soir donc, la jeune femme se présenta devant les grilles du manoir. Ce dernier était plongé dans l'obscurité et il n'y avait même pas de lumière près de l'endroit où elle se tenait. Ordinairement, un domestique (ou une servante) venait la chercher pour la conduire devant la maîtresse des lieux mais là personne ne venait. Qui plus est, la grille était fermée alors qu'en général elle était ouverte.
- Bizarre, je me serais trompée de jour ? Mais non c'est bien la date d'aujourd'hui.
C'est alors que la grille s'ouvrit avec un léger grincement et Voodoo haussa un sourcil puis finit par la franchir. De toute évidence, Mélinda voulait instaurer une ambiance particulière pour cette soirée et la jeune femme choisit de jouer le jeu. Elle emprunta l'allée, plongée dans le noir. Le vent agitait les branches des arbres du jardin et au loin on entendit un hibou hululer.
- On se croirait dans un film d'épouvante ! fit-elle à voix basse, un sourire aux lèvres.
La porte principale s'ouvrit elle aussi toute seule lorsqu'elle arriva à sa hauteur et elle entra dans le manoir. L'intérieur était plongé dans la pénombre et Voodoo se demanda où l'attendait Mélinda. C'est alors qu'apparut à quelques centimètres du sol une flèche jaune et qui brillait doucement. Elle poussa un "oh !" de surprise puis, après quelques secondes d"hésitation, choisit de la suivre. Une autre apparut un peu plus loin, puis une autre et encore une autre...
Les flèches l'amenèrent finalement vers une pièce de grandes dimensions pourvue d'un tapis moelleux, d'une large cheminée, de gros coussins, d'un grand lit à baldaquin et d'une ottomane. Les lumières s'allumèrent doucement, plongeant l'endroit dans une douce lumière tamisée.
Voodoo sentit alors que Mélinda allait bientôt venir et elle attendit, se tenant debout au beau milieu de la pièce.
- Et tant pis pour les clients du Dahlia Noir ! pensa-t-elle tandis qu'elle sortait de son appartement. Elle croisa dans le couloir le fils de ses voisins qui maintenant devait avoir 11 ans. Elle lui lança un "salut" joyeux et le gamin lui répondit par un hochement de tête avec un petit sourire timide ; elle nota qu'il avait un peu de rouge aux joues comme à chaque fois qu'elle le croisait. Je te raconte pas le jour où il atteindra sa puberté...
Elle descendit l'escalier - elle ne voyait pas l'intérêt de prendre l'ascenseur pour descendre deux étages - et comme elle s'apprêtait à sortir de l'immeuble, elle se souvint qu'elle n'avait pas regardé son courrier la veille. Ouvrant la boîte aux lettres, elle vit qu'il n'y avait que de la publicité "-20% sur les machines à laver", "promotion exceptionnel sur les canapés"... Tout ça finirait immanquablement à la poubelle.
C'est alors qu'elle vit une enveloppe de couleur noire sur laquelle était écrite à l'encre rouge, son adresse, avec un style et une élégance qu'elle connaissait bien : l'écriture de Mélinda ! Le cœur de Voodoo fit un bond et elle ouvrit la l'enveloppe avec une certaine fébrilité. A l'intérieur il y avait un simple coupon sur lequel il était écrit :
Ce soir, vers 22 heures, chez moi. Bises.
Suivait les initiales M.W. autrement dit Mélinda Warren ainsi que la date d'aujourd'hui en bas à droite. Voodoo se souvint avec émotion de sa première rencontre avec la jolie vampire, de cette nuit torride où elle avait cru défaillir, qui l'avait vue au petit mâtin, pantelante, couverte de foutre de la tête aux pieds. Car Mélinda était capable de faire naître un membre viril entre ses cuisses et elle possédait une vitalité à toute épreuve, vitalité que la jeune femme avait eu beaucoup de mal à suivre...
Par la suite, elles s'étaient revues à quatre reprises, toujours au même endroit, le manoir luxueux de Mélinda. Quatre nuits torrides. La vampire avait quand même veillé à se munir de lubrifiants, de fortifiants, de sirops et de tisanes au miel pour son amante durant ces instants car la première fois qu'elles avaient passé la nuit ensemble, elle était repartie au petit matin complètement dans les vapes, la bouche enflée, les parties intimes en feu (elle marchait bizarrement à ce moment là et les gens l'avait regardée d'un air interloqué...).
C'était toujours Mélinda qui la convoquait et Voodoo accourait toujours, telle une amoureuse allant à son premier rendez-vous.
Le soir donc, la jeune femme se présenta devant les grilles du manoir. Ce dernier était plongé dans l'obscurité et il n'y avait même pas de lumière près de l'endroit où elle se tenait. Ordinairement, un domestique (ou une servante) venait la chercher pour la conduire devant la maîtresse des lieux mais là personne ne venait. Qui plus est, la grille était fermée alors qu'en général elle était ouverte.
- Bizarre, je me serais trompée de jour ? Mais non c'est bien la date d'aujourd'hui.
C'est alors que la grille s'ouvrit avec un léger grincement et Voodoo haussa un sourcil puis finit par la franchir. De toute évidence, Mélinda voulait instaurer une ambiance particulière pour cette soirée et la jeune femme choisit de jouer le jeu. Elle emprunta l'allée, plongée dans le noir. Le vent agitait les branches des arbres du jardin et au loin on entendit un hibou hululer.
- On se croirait dans un film d'épouvante ! fit-elle à voix basse, un sourire aux lèvres.
La porte principale s'ouvrit elle aussi toute seule lorsqu'elle arriva à sa hauteur et elle entra dans le manoir. L'intérieur était plongé dans la pénombre et Voodoo se demanda où l'attendait Mélinda. C'est alors qu'apparut à quelques centimètres du sol une flèche jaune et qui brillait doucement. Elle poussa un "oh !" de surprise puis, après quelques secondes d"hésitation, choisit de la suivre. Une autre apparut un peu plus loin, puis une autre et encore une autre...
Les flèches l'amenèrent finalement vers une pièce de grandes dimensions pourvue d'un tapis moelleux, d'une large cheminée, de gros coussins, d'un grand lit à baldaquin et d'une ottomane. Les lumières s'allumèrent doucement, plongeant l'endroit dans une douce lumière tamisée.
Voodoo sentit alors que Mélinda allait bientôt venir et elle attendit, se tenant debout au beau milieu de la pièce.