La soirée battait son plein dans le karaoké bar bondé, l’air saturé de rires bruyants, de chansons maladroites entonnées avec enthousiasme et d’une odeur légère de boissons alcoolisées mêlée à celle des snacks éparpillés sur les tables. Les néons clignotants baignaient la pièce d’une lumière vive et colorée, tandis que les collègues de Vanilla Kuroda, professeurs du lycée Jinmu, s’abandonnaient à l’euphorie alcoolisée. Les verres de saké, de cocktails et de bières s’entrechoquaient, les voix s’élevaient en chœurs désaccordés sur des tubes japonais, et plusieurs d’entre eux vacillaient déjà, proches du coma éthylique après des heures de libations. Vanilla, elle, n’échappait pas à l’ambiance : après avoir enchanté la foule avec une chanson d’amour, sa voix cristalline et émouvante résonnant encore dans les esprits, elle oscillait légèrement sur son siège, ses joues rosies par la bière qu’elle avait principalement consommée, un sourire un peu flou aux lèvres. Son chemisier ajusté était légèrement défait sous l’effet de la chaleur et de l’excitation, et ses cheveux roses cascadaient en vagues désordonnées autour de son visage, témoignant de son récent éclat sur scène.
Mais au milieu de ce chaos joyeux, son regard fut attiré par une présence calme. Alexanders-sensei était assise dans un coin de la salle. Vanilla, troublée par cette sérénité au cœur de l’agitation, sentit une pointe de curiosité – ou peut-être autre chose – monter en elle, amplifiée par la bière qui dissolvait ses inhibitions.
Prenant une grande inspiration, elle posa son verre de bière vide sur la table avec un petit cliquetis et se leva, vacillant légèrement avant de retrouver son équilibre. « Allez, Vanilla, tu peux le faire », marmonna-t-elle pour elle-même, son cœur battant un peu plus fort. Elle traversa la pièce, ses hanches ondulant naturellement sous sa jupe crayon, et s’approcha d’Alexanders-sensei avec un sourire chaleureux, bien que teinté d’une audace inattendue. Sans réfléchir, elle se glissa à côté d’elle, se collant presque contre son épaule, son parfum doux et floral mêlé d’une touche de bière flottant entre elles.
« Alexanders-sensei », murmura-t-elle d’une voix légèrement pâteuse mais chaude, ses yeux noisette pétillant d’une lueur étrange. « Vous êtes si calme au milieu de tout ce bruit… La soirée est folle, mais vous restez si posée. » Elle pencha la tête, ses cheveux roses frôlant la joue de sa collègue, et posa une main légère sur son bras, un geste qui trahissait une intimité soudaine. « Vous semblez être ennuyée et si nous allions ailleurs ? Peut-être dans une salle privée du karaoké… J’aimerais chanter pour vous, juste pour vous. »
À cet instant, une chaleur familière mais insaisissable monta en elle, un frisson qui parcourut son échine. Ses yeux s’assombrirent légèrement, passant d’un noisette doux à un violet profond et envoûtant, tandis que ses lèvres prenaient une teinte carmin voluptueuse. La part succube de Vanilla, tapie au fond d’elle, s’éveilla, poussée par la bière et la proximité d’Alexanders-sensei. Elle se pencha encore plus près, approchant ses lèvres de l’oreille d’Alexanders-sensei, et murmura d’une voix rauque et séductrice : « Vous savez, Alexanders-sensei, je vous ai observée… Il y a quelque chose en vous qui m’intrigue. Et je sens… que vous êtes spéciale, n'est-ce pas madame la succube ». Son sourire s’élargit, joueur et provocant, tandis que son corps vibrait d’une énergie érotique qu’elle ne contrôlait plus, inconsciente de la transformation qui s’opérait en elle. Puis, comme si une vague de lucidité la traversait, ses yeux redevinrent noisette, sa voix retrouva sa douceur habituelle, et un sourire gêné mais sincère se dessina sur ses lèvres, comme si elle reprenait conscience de ses propres mots.
Mais au milieu de ce chaos joyeux, son regard fut attiré par une présence calme. Alexanders-sensei était assise dans un coin de la salle. Vanilla, troublée par cette sérénité au cœur de l’agitation, sentit une pointe de curiosité – ou peut-être autre chose – monter en elle, amplifiée par la bière qui dissolvait ses inhibitions.
Prenant une grande inspiration, elle posa son verre de bière vide sur la table avec un petit cliquetis et se leva, vacillant légèrement avant de retrouver son équilibre. « Allez, Vanilla, tu peux le faire », marmonna-t-elle pour elle-même, son cœur battant un peu plus fort. Elle traversa la pièce, ses hanches ondulant naturellement sous sa jupe crayon, et s’approcha d’Alexanders-sensei avec un sourire chaleureux, bien que teinté d’une audace inattendue. Sans réfléchir, elle se glissa à côté d’elle, se collant presque contre son épaule, son parfum doux et floral mêlé d’une touche de bière flottant entre elles.
« Alexanders-sensei », murmura-t-elle d’une voix légèrement pâteuse mais chaude, ses yeux noisette pétillant d’une lueur étrange. « Vous êtes si calme au milieu de tout ce bruit… La soirée est folle, mais vous restez si posée. » Elle pencha la tête, ses cheveux roses frôlant la joue de sa collègue, et posa une main légère sur son bras, un geste qui trahissait une intimité soudaine. « Vous semblez être ennuyée et si nous allions ailleurs ? Peut-être dans une salle privée du karaoké… J’aimerais chanter pour vous, juste pour vous. »
À cet instant, une chaleur familière mais insaisissable monta en elle, un frisson qui parcourut son échine. Ses yeux s’assombrirent légèrement, passant d’un noisette doux à un violet profond et envoûtant, tandis que ses lèvres prenaient une teinte carmin voluptueuse. La part succube de Vanilla, tapie au fond d’elle, s’éveilla, poussée par la bière et la proximité d’Alexanders-sensei. Elle se pencha encore plus près, approchant ses lèvres de l’oreille d’Alexanders-sensei, et murmura d’une voix rauque et séductrice : « Vous savez, Alexanders-sensei, je vous ai observée… Il y a quelque chose en vous qui m’intrigue. Et je sens… que vous êtes spéciale, n'est-ce pas madame la succube ». Son sourire s’élargit, joueur et provocant, tandis que son corps vibrait d’une énergie érotique qu’elle ne contrôlait plus, inconsciente de la transformation qui s’opérait en elle. Puis, comme si une vague de lucidité la traversait, ses yeux redevinrent noisette, sa voix retrouva sa douceur habituelle, et un sourire gêné mais sincère se dessina sur ses lèvres, comme si elle reprenait conscience de ses propres mots.