The Multiversity

[Sarah Kerrigan]

Désirée était éreintée ! Elle venait de jouir avec force, mais Sélipa était une Type-2, après tout. Elle en avait donc encore en réserve. Désirée était impressionnée, mais pas si surprise que ça. Elle frémit quand Sélipa la prit tendrement dans ses bras, et lui demanda l’emplacement de la salle de bains. Désirée se racla la gorge, et désigna une pièce avec la main.

Sa salle de bains était somme toute assez classique. Elle avait une cabine de douche, mais pas de baignoire. Les grandes baignoires étaient réservées aux Type-2. Le temps de rejoindre la salle de bains, Désirée put retrouver l’usage de ses jambes, et se déshabilla donc. Toute nue, Désirée rejoignit la douche avec Sélipa, et elle laissa celle-ci la nettoyer. Sélipa dut également se déshabiller, et Désirée frémit en observant son corps musculeux.

« Vous êtes vraiment magnifique, Maîtresse… Vous allez dormir avec moi cette nuit ? C’est trop d’honneur… »

Désirée se pencha vers Sélipa, et l’embrassa sur les lèvres, puis s’agenouilla, et embrassa son ventre, là où il y avait ses muscles.

« Je comprends pourquoi vous tenez encore debout… Et je suis une bien mauvaise esclave, vous avez encore envie de sexe, et c’est normal. »

Désirée caressa la verge de Sélipa, et resta agenouillée. Elle continua à caresser ce sexe, à l’embrasser, léchant également les testicules de Sélipa. Petit à petit, le nettoyage de Désirée prenait une tournure plus sexuelle. Est-ce que cela déplairait à Sélipa ? Si on en jugeait par sa verge encore tendue, nullement ! Désirée était épuisée, mais elle semblait vite pouvoir retrouver ses esprits au moins pour honorer cette verge, pour la flatter, pour la remercier de lui donner la vie. Elle serait fixée dès demain matin, et, si elle était effectivement enceinte, alors une nouvelle vie allait commencer pour elle. Et, le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle avait hâte !

[Sélipa]

Comme convenu, tu la transportes jusqu'à la salle d'eau. Là bas, il n'y a point de baignoire. Un confort en moins qui ne te ride pas : la douche faisant aussi bien l'affaire. Désirée retrouve ses appuis, et avec eux la force de se dévêtir complètement. Un régal pour les yeux dont tu ne te lasses pas. C'est avant tout pour toi un plaisir de prendre soin de son corps après l'avoir un peu brutalisé. Bien sûr, tu en profites tout naturellement pour te donner un coup un peu partout dans les mêmes atours ; le spectacle de ta silhouette dénudée semblant émouvoir ta ravissante compagne dont la peau est pourtant infiniment plus belle que la tienne.
Pas l'ombre d'une cicatrice. C'est certainement la peau la plus lisse que j'ai jamais vue.
L'ébauche d'un sourire se dessine sur tes lèvres d'ordinaire si difficiles à tordre - dans le bon sens.

- En terme de beauté pure, tu n'as pas grand-chose à m'envier, ma grande.

Sa question rhétorique achève de te faire sourire.

- Ha ! Tu sais comment prendre soin de tes invitées. Je serais bien conne de m'en aller avant le lever du jour...

Ses lèvres touchent à nouveau les tiennes. Tu ne peux décemment pas leur dire "non". Tout comme tu ne peux pas les empêcher de voyager le long de tes abdos et de s'y presser avec volupté. Son visage est à bon hauteur. Une hauteur qui te donne encore envie.
Et merde.
Le renouvellement de la rigidité de ton mât te fait lever les yeux au plafond.
Visiblement, ça aussi tu ne peux pas le contrôler...
L'eau saine te coule sur la tête tandis que Désirée, agenouillée face à ton service trois pièces, se lance dans une opération de "nettoyage" plus divertissante. Ses mains et sa langue font grossir ta queue, gonfler tes bourses. Ta charmante esclave ressemblerait presque à une illuminée entrain de chérir une idole imprégnée d'un divin pouvoir. Ici, c'est la magie rose qui est à l'œuvre. Cette même source d'énergie qui fait briller tes pupilles de prédatrice.
Sans avoir conscience de faire fausse route, Désirée est attristée de ne pas avoir su te satisfaire.

- Ne te méprends pas, ma belle. C'est tout l'inverse qui m'aurait dérangé. Là, je... ouhh... je te trouve merveilleuse dans ton rôle.

Tu lui caresses la tête. Cette longue chevelure gorgée de flotte ne la rend pas moins sublime.

- Es-tu bien sûre de vouloir passer cette nuit avec moi ? Parce qu'à ce rythme, tu risques fort d'avoir du mal à te lever demain matin.

Sa posture soumise et ses formes sensuelles continuent de t'attirer. L'envie de la baiser se fait encore plus forte. Désirée est aux premières loges pour le remarquer. L'ennui, c'est que vous êtes supposées vous laver, et que ce serait bien dommage de souiller ce joli minois...
Tu évacues un gros soupir.
Sa chatte est pleine, et je m'en voudrais un peu de lui remplir l'œsophage. Il n'existe pas trente-six solutions à ce problème.
D'un index sous le menton, tu l'invites à lever les yeux pour croiser ton regard.
Tu secoues lentement la tête comme si tu étais sur le point de réprimander une gamine.

- Ah là là... Tu ne me laisses d'autre choix que de te prendre par le cul.

Glissant tes mains sous ses aisselles mouillées, tu l'aides à se remettre sur ses pieds. Puis, avec une certaine fermeté, tu lui ordonnes :

- Contre le mur - et que ça saute !

Tu joins le geste à l'injonction. La belle se retrouve très vite la poitrine compressée contre le carrelage mural, son fessier de nymphe tourné vers toi. Afin de t'aménager le bon espace, tu tires sur un de ses muscles postérieurs d'une main, l'autre étant serrée autour de ton mandrin. Ton gland, savamment dirigé, se heurte à sa rondelle.

- Inspire un grand coup.

Quelle gentillesse de ta part !
Tu lui accordes le temps nécessaire à l'ouvrage avant de pénétrer son arrière-boutique comme une brute.

[Sarah Kerrigan]

Il y avait quand même des détails qui surprenaient Désirée quand elle s’attaquait au corps de sa Maîtresse. Si son endurance sexuelle était indiscutable, Désirée nota ici et là quelques curieuses cicatrices. D’où est-ce que cela pouvait venir ? Quand Désirée avait des blessures, elle était intégralement soignée, sa peau était revigorée et régénérée. Elle était curieuse d’en savoir plus, de résoudre toutes les incohérences, comme le fait qu’une Type-2 se soit retrouvée ici, dans un quartier où elle n’avait a priori rien à faire. Mais, pour l’heure, elle avait ce membre à s’occuper, et la perspective de pouvoir éduquer son propre enfant donnait des ailes à Désirée, lui faisant oublier tous les éléments qui auraient pourtant dû l’amener à douter de ce qu’elle voyait. Elle se focalisait sur l’épaisse verge de Sélipa, un sexe qui ne dégonflait pas, et qu’elle se mit à lécher, à embrasser, et à savourer. Sa langue glissait dessus, remuant avec force.

« Hmmm… »

Sélipa était décidée à agir encore, et la releva rapidement. Désirée obtempéra, et rougit doucement en croisant le regard envieux de sa Maîtresse. Elle sentait son corps musclé contre le sien, et celle-ci la retourna ensuite. Sans ménagement, Sélipa la plaqua contre le mur, et Désirée gémit, heurtant la faïence de sa cabine. Elle sentit dans son dos le torse musclé de sa Maîtresse, sa verge qui glissait contre ses fesses, un puissant mandrin. Son sexe assoiffé en demandait beaucoup.

Désirée se mordilla les lèvres, et commença à bomber ses fesses, filant vers l’arrière.

« Allez-y, Maîtresse, mon cul vous… »

La belle Désirée couina brusquement quand elle sentit le membre de Sélipa se glisser en elle. Tout son corps se crispa, et elle se mit à gémir fortement, sentant la verge s’enfoncer en elle, dans sa porte arrière. La douleur ne tarda pas à croître, à monter, et Désirée couina encore, avant que Sélipa ne se recule, et ne s’enfonce brusquement. Désirée écarquilla les yeux et heurta son mur brutalement, avant de se reculer.

« Ooooh, Maî-MAÎTRESSE !! » se mit à hurler Désirée, sentant la douleur l’envahir totalement.

[Sélipa]

Des ordres : c'est ce que tu aimes vociférer en temps normal. Et comme tu n'as plus envie de te retenir avec cette fille, ce "temps normal" est tout à fait valable ici. Elle t'a prouvé sa solidité ; elle va en assumer la responsabilité. Et pour cela, rien de tel qu'une bonne sodomie !
Désirée va prendre. Désirée doit prendre.

- Ton cul m'appartient, ça je l'ai bien compris !

Sous la violence de tes assauts, la pauvre Pondeuse se retrouve limite scotchée au carrelage. Son trou serré embrasse littéralement ton organe veineux. Il l'englobe dans toute sa longueur, l'avale tout cru sans jamais avoir les moyens de le régurgiter. Car si Désirée se recule, c'est pour mieux se faire défoncer la seconde qui suit ! Tu n'as plus la patience de lui accorder le moindre petit instant de répit.
A son oreille, ta respiration est celle d'une bête insatiable, d'une brute affamée...

- Après ça, tu n'auras plus aucun secret pour moi, ma petite salope.

Son fessier prisonnier de ta poigne de fer, elle hurle comme une démente. Cela t'excite d'autant plus ! Cette voix, sa tonalité... tout parait fait pour que tu ressentes ce besoin de la prendre. Tu poursuis la culbute avec une agressivité renouvelée ! Tes doigts remontent jusqu'à la naissance de ses cheveux. Ils en écartent les mèches afin d'ouvrir la voie à tes dents qui se referment sur son cou mouillé. Tout en lui percutant les fesses, tu la mordilles avec appétit. Point de sang n'en coule mais ça lui laisse tout de même quelques marques.
Lorsque tes mâchoires la relâchent, c'est un gémissement plus lourd que les précédents qui t'échappe.
Tes mains se referment sur ses trapèzes. Afin d'obtenir une plus grande amplitude dans tes mouvements de bassin, tu te tiens à bonne distance sans pour autant cesser de jouer du tambour tout contre son postérieur en feu.

- Ç-ça vient... encore un peu et... (Un claquement retentissant. Un grognement animal plus tard et...) Ngkhh-aaaah !

Voilà que tu te purges en elle, remplissant son conduit élargi dans la hargne et la folie du moment.

[Sarah Kerrigan]

Désirée n’en avait pas encore fini avec Sélipa… Ou, plutôt, Maîtresse Sélipa n’en avait pas encore fini avec Désirée. Elle comptait désormais la prendre par l’arrière, et ce n’était pas Désirée qui allait l’en échapper, bien au contraire ! Elle s’était mise contre le mur, en bombant les fesses vers l’arrière, dans une position lascive qui ne laissait aucune place au doute, ou à ce qu’elle envisageait. Sélipa ne se fit pas prier, et, quand le corps musclé et puissant de sa partenaire se pressa contre son dos, elle frémit sur place, se pinçant les lèvres. Puis, sans guère plus de cérémonial, Sélipa la pénétra. Désirée gémit en se retrouvant plaquée contre le mur. Elle rougit, et, quand Sélipa recula, elle emmena le corps de Désirée avec elle, puis s’enfonça à nouveau brutalement. Les yeux de Désirée s’écarquillèrent, et elle couina encore, sentant les coups de reins de Sélipa s’accentuer.

« Hmmm… En-Encore !! »

La jeune femme soupirait longuement, sentant sa Maîtresse grogner dans son dos. Comme elle pouvait s’y attendre de sa part, Sélipa y allait franchement, sans rien oublier. Sa verge tendue continuait à s’enfoncer profondément dans le cul de sa partenaire. C’était douloureux, bien sûr, mais c’était aussi bon, si bon… Ah, cette douleur exquise ! Désirée en gémissait de plaisir, et elle aurait pu en ronronner si elle le pouvait ! Sélipa ne lui épargnait rien, faisant preuve de sa brutalité habituelle, au point que plusieurs carreaux de sa faïence sautèrent quand Sélipa plaqua de nouveau Désirée contre le mur. Elle sentait sa rage, elle l’entendait éructer dans son dos, grogner et soupirer. La sodomie était un acte sexuel très douloureux, autant pour la personne qui se faisait prendre que pour l’autre. En l’occurrence, enfoncer sa verge dans un espace aussi étroit amenait naturellement à de savoureuses et expiatrices vagues de douleur, libérant l’excitation de la Saïyajin. Elle n’avait ainsi qu’à se laisser porter par l’intensité de ses coups de reins, malmenant Désirée comme une poupée sexuelle.

Désirée sentait les mains de Sélipa s’appuyer sur son corps, tandis qu’elle devinait, à ses soupirs et à ses halètements, que sa partenaire approchait de l’orgasme. Elle-même mouillait beaucoup contre sa faïence, sa délicate chatte heurtant régulièrement le mur.

« Maî-Maîtresse, haaa, bai… Baisez-moi, votre petite salope ! »

Sélipa finit enfin par jouir, et Désirée gémit en la sentant s’écraser contre elle, la plaquant contre le mur. Sa queue expulsa de puissants filaments de foutre en elle, et Désirée put sentir son soulagement, un véritable régal tandis qu’elle se vidait en elle, succombant à la sauvagerie du monde pour laisser placer à une éphémère, mais inoubliable, béatitude…

[Sélipa]

Tu as tout donné dans ce dernier acte. Ton jus tapisse désormais les parois intestinales de cette vigoureuse Pondeuse. C'est avec un sentiment de paix assez ironique que tu te défais de son conduit étriqué. Au retour, sa délicieuse rondelle s'accroche bien entendu à ton gland, comme pour le garder rien que pour elle. Dernière étincelle de plaisir pour cette soirée arrosée de blanc. Tu t'en écartes dans un petit claquement de chair supplanté par un bruit spongieux. Le fruit de vos ébats lui coule d'entre les fesses. Une image plus que satisfaisante que tu choisis d'imprégner sur ta rétine rosée.
Tu lui administres une petite fessée avant de ramener tes mains puissantes sur sa gouleyante poitrine.

- Tu es intarissable... je respecte ton endurance.

Alors que tu lui embrasses le cou, ton regard dérive sur la faïence endommagée et les débris qui jonchent le sol humide. Ah, ça ! tu n'y es définitivement pas allée de main morte. 'Pas grave ! L'important, c'est que le cul de Désirée est resté entier, lui. Tu t'en serais voulu de l'occire dans de telles conditions. Peut-être qu'un tel acte aurait pu causer un traumatisme chez toi ?
Avec une queue entre les jambes, tu t'avères aussi dangereuse pour les autres qu'envers toi-même.

- Terminons nos ablutions, tu veux ?

Ce disant, tu lui fourres deux doigts dans le derrière. Anus que tu écartes en mimant avec tes intrus une paire de ciseaux inversés. Ta semence s'écoule plus rapidement et se fait avaler par le siphon. Un beau gâchis, certes, mais le plaisir était au rendez-vous ! Par ailleurs, il n'y avait rien à regretter : dans son ventre fermente également ton divin produit.
Tu te donnes un dernier coup sur les parties avant de quitter le jet d'eau chaude et de t'essuyer consciencieusement.
Tu attends que Désirée aie fait de même avant de la soulever par les hanches d'un seul bras.
Rien d'indispensable en l'occurrence mais ça t'amuse plus qu'autre chose~

- Maintenant, au pieu !

C'est sans appel : elle n'a plus voix au chapitre.
Et vous "dormirez" nues, vraisemblablement. Tu sais par avance qu'il fera bien suffisamment chaud comme ça sous la couette, à plus forte raison si vos corps tendent à nouveau à s'unir.
Ensuite ? Eh bien... ensuite...
Demain est un autre jour.

[Sarah Kerrigan]

Après cette séance dans la douche, Désirée était repue, mais elle avait encore de l’énergie à revendre. Et quelque chose lui disait que c’était aussi le cas pour Sélipa. Sonnée, Désirée se releva, et laissa Sélipa la guider vers la chambre. Elle avait toujours un grand lit, avec deux oreillers. Ici, les portes n’étaient jamais fermées à clef, et il arrivait parfois que la porte s’ouvre sur une Cérébrate, une Xéno, ou une Type-2. Rien n’était plus agréable pour une femme comme Désirée que d’être réveillée en pleine nuit par l’un de ses maîtres venant la saillir, ce qui augmentait naturellement son score social. Sélipa guida donc Désirée dans la chambre, et la pénétra encore. Elle commença par se coucher la première, puis Désirée s’empala sur elle, désormais toute nue, gémissant longuement. Sélipa la retourtna ensuite, et la prit brutalement en missionnaire, faisant trembler le lit.

« Haaa… Haaaa… »

Sélipa jouit ainsi en elle, comme ça, et Désirée soupira encore, puis se laissa s’enfoncer dans son lit. Sélipa se coucha à côté d’elle. Désirée sourit en caressant doucement son ventre.

« Demain matin, Maîtresse, je saurai si je porte votre enfant… »

C’était une grande nouvelle ! Désirée put donc s’endormir, se lovant contre Sélipa.

*
*  *

« Alors, c’est elle l’étrangère ?
-  Une Saïyajin… La Nuée n’en a jamais eu, ils sont si furieux qu’il faut les tuer à chaque fois.
-  Elle a enfanté cette humaine… Les enregistrements témoignent d’une certaine forme d’affection.
-  Je suis étonnée qu’elle ne soit pas partie.
-  La Reine a eu le bon choix de ne pas envoyer nos troupes la poursuivre…
-  On peut la réveiller, mes sœurs… »

*
*  *

Un flash de lumière blanc inonda les yeux de Sélipa, qui put brusquement se réveiller… Et sentir contre ses poignets et ses chevilles le contact de tentacules qui l’immobilisaient. Une vive lueur blanche l’aveuglait, et s’effaça lentement, révélant trois silhouettes qui la regardaient. Elles faisaient partie des Filles du redoutable Abathur, le génotechnicien de Sarah Kerrigan. Abathur avait conçu ses filles à l’aide de pondeuses. 24 filles qui étaient toutes des jumelles, qui partageaient un même esprit. Elles portaient des noms choisis en fonction de l’alphabet grec. Devant Sélipa, il y avait donc Gamma, Lambda, et Epsilon.

Sélipa se trouvait attachée par des tentacules sur une table blanche chaude au milieu d’une pièce circulaire. Autour d’elle, des femmes nues sommeillaient dans des cocons translucides, baignant dans un liquide verdâtre, des tentacules les pénétrant.

Les voix sensuelles des trois Xénos sortirent Sélipa de son observation.

« Nous connaissons la physiologie de ton espèce, votre agressivité…
-  Mais, au lieu de ça, tu as fécondé l’une de nos pondeuses. C’est… Surprenant.
-  Quelles sont tes intentions, ma belle ? »

[Sélipa]

Un dernier coup avant de plonger dans les bras de Morphée ? Tu t'es laissée tenter. C'était de moitié ta faute ; Désirée en portait l'autre moitié sur ses épaules nues. Une situation qui n'était pas pour te déplaire ! Deux nouvelles fois, tu l'as gratifiée. Une alors qu'elle te montait les jambes bien écartées, l'autre couchée sur elle pour lui épargner des efforts qu'elle aurait de toute manière été prête à produire. Cette femme souhaite à tout prix porter votre progéniture. Tu n'as pas jugé nécessaire de l'interroger sur la rapidité des tests - en un jour, Désirée était censée savoir. Vos deux dernières joutes t'ayant achevé, le sommeil n'a pas tardé à te noyer.

Des voix ? Tu as cru les entendre alors que tu dormais. Le fruit de ton imagination ? Si tel est le cas, autant dire qu'elle n'est pas des plus saine ; les mots "Nuée ", "sœurs" et "Reine" ont filtré dans ce qui ressemblait fort à une conversation dont tu faisais l'objet.
Qu'est-ce que c'est que ces conneries, encore ?
Tes ébats avec Désirée t'auraient endommagé le cerveau ? Impensable !
Tes yeux s'ouvrent sur une lumière aveuglante. Tu les refermes dans un grognement. En bougeant l'une de tes mains dans l'intention de te protéger la vue, tu sens confusément quelque chose te retenir par les poignets. Des "menottes" visqueuses mais foutrement robustes ! Tu ne tardes pas à comprendre que les mêmes entraves te bloquent les chevilles. Tes sourcils se froncent quand tes paupières s'ouvrent sur trois silhouettes penchées sur ta personne. La lumière artificielle t'empêche de bien définir leur visage.

- Hein ? Mais qui... ?

Il s'avère qu'on t'a arrachée à ta couche. Tu as terminé ta nuit dans une pièce ronde qui ressemble à s'y méprendre à un laboratoire, voire à une salle d'opération. Tout autour de toi, des femmes nues reliées à des tuyaux baignent dans des capsules remplies de liquide d'un vert marécageux. 
Le traitement des monstres de ce monde, ni plus ni moins !
...Est-ce seulement étonnant ?
Il fallait bien que je replonge dans ce cauchemar à un moment ou à un autre.
Tu as eu droit à ta dose de paradis, à un confort dans une cité souterraine plus qu'improbable. Et maintenant, la part d'ombre de cette même ville - ou plutôt de cette planète entière ? - revient s'accrocher à toi comme une satanée sangsue.
Tu peux tout de même t'estimer heureuse au sujet d'une chose : aucun câble ou tentacule n'est enfoncé en toi, à contrario de toutes ces femmes en stase.
Les voix des trois humanoïdes s'enchainent. L'une fait mention de ta belliqueuse espèce ; l'autre parle de ce que tu as fait la nuit dernière avec Désirée ; la dernière te pose une question tout à fait sensée.
Tu n'y réponds pas tout de suite. Il te faut un peu de temps pour ne pas sombrer dans un torrent de rage improductive.
Il serait idiot de leur donner raison.
Enfin, presque détendue, tu évacues un long soupir.

- J'en sais fout-... (Tu te reprends.) J'en sais trop rien. (Tu hausses négligemment les épaules.) Je suis tombée sur votre planète par accident. J'ai combattu des... bêtes noires à la surface de votre monde. Je me suis retrouvée sous terre, dans une de vos villes étranges... Et vous connaissez la suite. (Pensive, tes yeux fixent le plafond sans le voir.) Il serait assez logique de dire que j'ai nagé à contre-courant avant de m'y abandonner comme une franche imbécile. La faiblesse de la chair, hein ? Quand il ne s'agit pas de se battre, il faut bien s'occuper à autre chose. (Un autre soupir.) Jusqu'ici je me rends compte que j'ai agi autant par désir que sous le coup d'un grand désespoir.

As-tu honte de le reconnaître ? Un peu, oui ! Mais pour se reconstruire, il faut avant tout savoir s'ouvrir aux autres. Ces trois-là, qu'elles le veuillent ou non, feront office de psychologues.
Tu ris jaune.

- Putain, quelle mauvaise blague ! J'ai survécu à un combat qui aurait dû me coûter la vie pour quoi ? Pour atterrir ici, sur cette table de mauvais goût...

Attention, tu commences à t'emballer ! Afin de te calmer, tu te recentres sur ta respiration. Un exercice tout à fait banal mais qui s'avère être indispensable en ces circonstances obscures.

- Vous m'avez demandé quelles sont mes intentions ? (Tu ne sais pas pourquoi mais ça te fait rire - toujours ce même rire sans joie et sans saveur.) Je n'en ai pas - ou alors j'éprouve toutes les peines du monde à les cerner. Inspirée par votre Pondeuse qui m'a probablement vendue auprès de vous comme une vulgaire saucisse sur pattes, je me suis octroyé le rôle d'une Baiseuse. C'était sympathique, je dois bien l'avouer ! Je n'avais encore jamais sauter une femme auparavant - du moins, pas avec un mandrin entre les cuisses. Ces sensations nouvelles m'ont considérablement abruti l'espace d'une nuit. Vous avez su en profiter. Grand bien vous fasse ! Maintenant, place à ma sentence, je présume ?

Ton ki ne répond plus. Ta force t'apparait ridiculement faible. On t'a sans doute injecté un produit dans les veines, ou une merde dans le genre. Bah ! C'est amplement mérité, après tout. Avec pareil raisonnement, ton envie de t'énerver, de hurler à l'injustice, se fait moins violente...

- Vous comptez faire quoi, au juste ? me disséquer ? Tch ! Dans le fond, j'ai toujours abhorré la science et le progrès... (Toujours ce putain de rire factice, hein !) C'est assez ironique. Ça m'énerve... sans vraiment m'énerver ? A croire que je suis la plus paumée de ce monde.

Combien de temps avant que tu bascules dans la folie ?
Il est peut-être encore un peu tôt pour ça, à bien y réfléchir...
Neutre d'expression, tu lorgnes chacune de tes interlocutrices.

- Au fait, vous avez une dent contre mon "espèce" ? Je sais qu'on est pas les plus faciles à vivre au sein de cet univers, qu'on liquide des tas de peuples à tour de bras mais... vous êtes quoi, vous, au juste ?

Des esclavagistes ? des conquérants ? des... révolutionnaires ?
Tout cela te dépasse !

[Sarah Kerrigan]

la réponse aux questions de Sélipa ne vint pas des Triplées, mais d’une voix forte et sensuelle qui était dans son dos :

« Si nous souhaitions te tuer ou te disséquer, tu ne te serais jamais réveillée. Sache juste que Désirée ne t’a pas dénoncé, nous t’avons suivi depuis que tu as rejoint ma ville. Nous étions prêts à agir si jamais tu faisais preuve, comme les autres membres de ta race, de votre sauvagerie usuelle, mais il n’en a rien été. J’ai demandé aux Jumelles de venir t’analyser pour savoir si quelque chose dysfonctionnait en toi, mais ce n’est pas le cas.
-  La Saîyajin est viable…
-  Elle a fécondé la Porteuse… »

De manière étonnante, les lèvres des Jumelles ne remuaient pas quand elles parlaient. Elles parlaient télépathiquement. La femme qui parlait apparut ensuite à côté de Sélipa. Elle était grande, et promena sur le ventre de la femme une grande main chitineuse avec des griffes. Dans son esprit, Sélipa reçut alors l’information de qui elle était : Ryal, une Cérébrate, la Reine-Déesse de cette planète. Belle et forte, il se dégageait d’elle une aura redoutable.

Ryal matérialisa rapidement une image dans la tête de Sélipa, tandis que des tentacules serraient la pression autour de ses chevilles et de ses poignets :





« Les gens de ton espèce sont difficiles à étudier. À maintes reprises, vous avez attaqué des mondes où nous étions, et, sous votre forme d’Oozaru, il nous est impossible de vous étudier. C’est une grande frustration pour nous. »

Ryal put voir des images d’Oozarus dévastant des villes, mais aussi des colonies de Xénos. Une gueule d’un Oozaru s’ouvrit pour cracher un immense rayon qui vaporisa une colonie entière, creusant un profond sillon dans le sol.

« La manière dont vous vous transformez nous étonne, et ma Mère a souvent souhaité pouvoir vous étudier. Il est fort possible qu’elle vienne en personne te féconder. »

La Reine-Xéno se déplaça lentement.

« C’est Mère qui a conçu ce genre de colonies. Habituellement, nos colonies sont beaucoup plus… Rustiques. »

Sélipa eut droit à une nouvelle vision, celle d’immenses cavernes violettes avec des murs spongieux, recouverts de tentacules, et où des successions interminables d’œufs s’étalaient, avec des humaines qui flottaient dedans, et qui étaient perpétuellement occupées à pondre par le biais de tentacules.

« Mère a constaté que ce type de colonies n’étaient pas optimales. Les corps endormis des Pondeuses s’épuisent trop rapidement, alors elle a conçu ce type de colonie. Une Pondeuse comme Désirée produit des embryons beaucoup plus viables et performants. Elle n’a pas le même taux de rapidité que dans les colonies classiques, mais elle vit plus longuement. »

Ryal examina encore Sélipa.

« Nous nous méfions de votre leader. Nous l’avons vu détruire des planètes. Nous avons craint que ta présence ne signale sa venue, mais nous n’avons rien ressenti de tel en sondant ton esprit. De manière étonnante, nous avons même senti de la défiance en toi à l’égard de ton maître.
-  Freezer…
-  Elle en a peur… »

[Sélipa]

Tes yeux ont fini par s'habituer à la faible luminosité ambiante. Les effets du contrejour entre les murs et la peau gris clair de tes interlocutrices se sont estompés. Tu découvres que ces trois femmes sont parfaitement identiques. Des jumelles comme tu n'en as jamais vues - poitrines bombées et tétons turgescents, très fines au niveau de la taille, dressées sur de longues jambes. Elles n'ont pas de nez ni d'oreilles. Un visage lisse et pâle encadré d'un étrange matériau noir qui semble leur coller à la peau. Epiderme qui a l'air de faire partie intégrante de leur silhouette...
Des télépathes, en plus de ça.
Ces bombes exotiques s'exprimaient par le canal de la pensée. A contrario de cette quatrième personne, jusqu'alors dissimulée parmi les ombres, dans ton dos, qui s'est présentée comme la cheffe des opérations. C'est à elle que tu dois ton chaleureux accueil - post-Désirée - et ton affrontement avec les créatures chitineuses à long crâne et dressées sur deux pattes reptiliennes.
A l'en croire, ta partenaire du dernière soir ne t'a pas balancée ; cette sorcière t'avait à l'œil depuis le début.
En résumé, ce n'était qu'une question de temps avant que je me fasse choper.
Ton regard s'élève vers la belle parleuse. Un frisson te traverse l'échine au moment où ses doigts noirs et griffus se promènent le long de ton ventre tracé.
Malgré ses proportions féminines, elle ressemblait beaucoup à tes derniers adversaires en date. Son côté "monstrueux" est des plus flagrant, sa beauté troublante...
Son identité t'es "injectée" à travers le canal de la pensée. Elle se fait appeler Ryal. Une Cérébrate. Une Reine-Déesse pour cette planète. Autrement dit...
Un gros morceau. Sans aucun doute possible, je me tiens en présence d'une élite de ce monde bizarroïde.
C'est plus fort que toi : l'envie de te frotter à cette garce germe rapidement dans ton esprit. Elle n'a néanmoins guère le temps d'y fleurir, parce que la Cérébrate te transmet de nouvelles images. Un monde de désolation ravagé par tes congénères. Une planète saccagée par des Oozarus ! Des monstres absolument gigantesques, transformés sous l'effet de la pleine lune, qui n'hésitent pas à détruire jusqu'aux colonies de ces parasites à la peau noire. Des "Xénos", selon les pensées transmises par la Reine-Déesse en personne.
Elle ne tarit pas d'éloges sur les mystérieuses facultés de transformation simiesque propres à ta race guerrière.
Ça te fait doucement rigoler jusqu'à ce qu'elle te prévienne que sa salope de Mère aura le privilège de venir te la plonger entre les cuisses.

- Me féconder ? Moi ? Ta Mère a tout intérêt de garder sa limace bien à l'abri dans sa coquille, parce qu'il n'est pas question qu'elle me remplisse !

Tu t'agites. Les tentacules te bloquent chevilles et poignets. Toute résistance s'avère inutile.
La frustration te guette plus sûrement que chez ces tordues chitineuses...
Indifférente à tes menaces, l'autre se met à arpenter tranquillement la pièce. Sur un ton professoral, elle se lance dans un cours d'histoire. Autrefois, ses congénères ne traitaient pas les femmes - humaines - avec autant de soin. C'est à force d'expérience qu'elles sont parvenues à générer une colonie plus pointilleuses et soucieuse du bien-être de ses pensionnaires Pondeuses. Désirée en était un exemple typique. Un pion fidèle au sein de leur dément échiquier.
Puis vient la véritable raison de leur méfiance envers toi. Elles t'ont prise pour une éclaireuse. Une serviteur de ce diable frigorifique de Freezer ! Une envoyée de ce foutu tyran démoniaque. L'image du puissant cornu te secoue en profondeur.
Mais ce n'est qu'un gène mineure en comparaison de leurs incessantes intrusions, à ces quatre-là, dans ta psyché.

- Arrêtez de me sonder ! leur gueules-tu. Arrêtez vos conneries ou je vous jure que je vous... !!

Tu te cambres de rage mais, là encore, ça ne suffit pas ! Les membres liés, tu as vite fait de retomber sur ton support, toute grognante, le cœur battant et le sang agité.

- Bordel !

Une autre tentative. Les tentacules émettent certes un bruit bizarre, il n'empêche qu'ils ne cèdent finalement pas à ta puissance amoindrie.
Alors, en désespoir de cause...

- Freezer n'est qu'un maudit fils de pute qui mériterait mille fois qu'on le crève !

Tu en as rougi et postillonné de colère. Tes traits sont contractés, comme figés dans cet état de rage qui est supposé faire ta force. Sauf que tu es bien loin du compte, ma pauvre. Ta véritable force ne se trouve pas là. Tes émotions t'aveuglent. Et ça, il faut que tu t'en rendes compte, et vite !

- Si j'ai peur de cette ordure ?! Bien sûr que oui ! Comme tous ceux qui l'ont croisé, nom d'un bordel ! Ce salaud est horriblement puissant. Vous le savez ! Tout le monde rêve de le détruire, de s'arracher à son putain de joug de merde !

Tu tires à nouveau sur tes liens. Tes veines ressortent dans l'effort. Le jeu est plus important. Sauf que ça t'épuise très vite et voilà que tu retombes, pantelante, sur ta table d'étude...
Tu es pénible. Cette situation est pénible. Et ces quatre chiennes le sont tout autant.
Bon courage pour conserver la tête froide !

[Sarah Kerrigan]

Sélipa commençait à s’insurger, refusant qu’on farfouille dans sa tête, et ayant visiblement envie d’en découdre avec Ryal. Une pure Saïyen, bouillonnant d’énergie et de violence. Le sexe était visiblement un canalisateur très éphémère, même si Ryal pouvait reconnaître que se réveiller attachée sur une table au lieu d’être dans un lit douillet avec la tête de Désirée contre ses seins avait de quoi déstabiliser. Elle tentait régulièrement de se libérer des tentacules, qui durcissaient alors, et la plaquaient encore sur la table.0 De quoi la retenir éternellement ? Sans doute pas. La Reine xéno connaissait la puissance des Saïyen. Cependant, aussi forts soient-ils, ils n’étaient que des poussières face à Freezer… Et à l’autre silhouette qui avait marqué Sélipa.

« Pourtant, vous ne cherchez pas à le combattre, alors que, quand tu m’as vu, tu as eu l’envie irrépressible de m’affronter. C’est intéressant…
-  Elle a peur… Mais pas de Freezer.
-  Elle a peur de ce que Freezer représente à ses yeux… »

Elle avait beau protester, les Xénos n’avaient pas grand-chose à faire pour lire dans son esprit. Sélipa était une excellente guerrière physique, mais elle n’avait aucune défense sur le plan mental. Celle-ci s’agita d’ailleurs encore.

« Talos… Nous connaissons aussi ce nom, comme un mauvais cauchemar, un souvenir de temps anciens… Il a autant marqué ton peuple que le nôtre, car nous sommes la conscience collective du cosmos. »

Ryal se rapprocha encore de Sélipa, et glissa encore sa main sur son ventre. Des tentacules supplémentaires s’étaient enroulés autour du corps de Sélipa, commençant à titiller ses seins, s’enroulant dessus. Un autre s’enroula également autour de son cou, mais, à la base de la table, un double tentacule se redressa. Deux tentacules phalliques qui se rapprochèrent.

« Tu as pu féconder Désirée, mais je dois m’assurer que tu es fertile… Quand ma Maîtresse arrivera, tu pourras l’affronter, et elle te fécondera à ta défaite. »

Ryal s’écarta ensuite, et les trois autres femmes se rapprochèrent, puis commencèrent à la caresser. Leurs mains glissaient sur son corps, pressant à chaque fois ses zones érogènes.

« Ta colère est le reflet de ta peur…
-  Mais ici, tu n’as pas à avoir peur…
-  Tu as été choisie… »

Les deux tentacules s’enfoncèrent alors simultanément dans sa chatte et dans son fondement. Le corps de Sélipa se crispa alors, et les Triplées sourirent en la regardant se tortillant. Les tentacules phalliques se mirent ensuite à vibrer en elle, remuant de plus en plus profondément et intensivement…

[Sélipa]

Ce que représente Freezer à tes yeux ? Talos ? Conscience collective du chaos ?
Bordel ! Elles continuent leur cirque mental. J'aimerais tant en liquider au moins une pour inculquer le respect aux autres greluches !
Mais il y a autre chose qui te préoccupe. Ce nom que tu ne pensais pas connaître, en l'occurrence. Talos. Un nom auquel s'associe une image. Celle de cet être puissant et lumineux qui t'a rétamée avant que les ténèbres de l'inconscience se soient refermés sur toi.
Elles en savent plus que moi.
C'est encore plus frustrant, plus énervant...
Tes yeux s'écarquillent.
Tu sens confusément d'autres trucs froids et gluants te grimper dessus. Des foutus tentacules qui s'enroulent autour de tes jambes, de ton buste, de ta... poitrine. Et cette main hideuse qui, en prime, te frôle le bide !
Tu grimaces.

- Qu'est-ce ce que tu fous...  Gghh ?!

Un autre lien s'est faufilé sous ta mâchoire inférieure. Cette étreinte te force à garder la tête droite. Tu te tortilles vainement - des mouvements restreints par tes entraves, de plus en plus nombreuses. Malgré tout ça, tu remarques tout de même cet autre appendice à l'apparence grossière. L'engin possède deux têtes qui te font penser à des...
Non !
Et l'autre sinistre sorcière qui n'arrange rien en parlant de test de fertilité ! Dans sa phrase, seule la perspective d'un affrontement avec sa diablesse de Maîtresse te fait de l'œil. Tu vois en ce futur combat une possible porte de sortie. En soumettant cette créature, tu obtiendrais ta liberté ; en cas d'échec, tu deviendrais sa putain de Pondeuse.
Tu parles d'une élue !
La noire a laissé place aux trois jumelles. Ces satanées garces te stimulent avec leurs caresses. Elles savent très bien où s'attarder et, bien qu'animée par la fureur, tu ne peux te départir de ces sensations. Ton corps est ce qu'il est, après tout. Celui d'une guerrière en période de combat, mais également celui d'une femme le reste du temps.

- Arrêtez de me tripoter, bande de... !!!

Trop tard : les menaçants tentacules ont pénétré tes deux orifices. Tu libères un cri ! Surprise et douleur s'y entremêlent. C'est un peu discordant mais qu'importe : tu ne peux guère faire autrement de toute façon. Serrer les dents ne suffit pas. Rien ne peut contenir ta voix alors que tu te fais prendre avec brutalité sur cette maudite table ! Ton corps se raidit ; ça ne facilite pas les choses. La douleur croît. Tes crispations s'atténuent rapidement. Tu remues malhabilement. L'évasion est impossible. Ces... trucs engoncés dans ton corps sapent ton énergie.
M-merde !
Tes paupières se referment sur le visage des jumelles. Tu refuses d'imprimer sur ta rétine leur sourire diabolique.

- Vous me le paierez ! Allez vous faire f-

Impossible d'articuler ces menaces. Sans prévenir, c'est une sorte de décharge qui te traverse les entrailles ! Dans ton ventre, les vibrations se propagent avec force. Sur un cri affolé, tu rejettes la tête en arrière. Le tentacule enroulé autour de ton cou neutralise à mi-chemin ce violent sursaut.

- Kofh !... AaAaaaAArrhNnn !!

Douleur ou plaisir ? Tu ne parviens plus à faire la différence. Les tremblements creusent et ton intimité et ton trou du cul. L'humiliation est intense mais pas aussi salée qu'elle aurait dû l'être ; ces trois chiennes t'ont, avec leurs attouchements, préparée à cette exploration. Chez toi, la température monte en flèche ! Tu te crispes par intermittence. En quête de profondeur, les intrus coulissent en toi de plus en plus fort. Tes muqueuses serrées ne parviennent pas à les retenir. A ce stade, tu ne peux plus rien y faire. Tes cris se muent en couinements plus obscènes. Cette rage qui te permettait de conserver la tête haute s'émiette dangereusement.
Tiens bon, abrutie ! T-tiens... bon !~
Les tentacules te font inévitablement mouiller. Ce n'est plus qu'une question avant qu'ils te fassent jouir.

[Sarah Kerrigan]

L’appareil phallique remuait avec force. Sélipa était toujours aussi nerveuse, mais, plus le temps passait, et plus sa colère s’évanouissait, elle devenait moins hargneuse, plus… Sensuelle. Cela n’avait en soi rien de surprenant, elle avait après tout un magnifique double-gode en elle. L’une des trois jumelles se déplaça, et caressa alors avec ses mains le visage de Sélipa, glissant sur son front, écartant quelques mèches de cheveux rebelles, tandis que la Saïyen se contorsionnait sur place. Les tentacules la retenaient, l’empêchant de se libérer. Sa force naturelle aurait pu lui permettre d’arracher les tentacules, mais ses pensées la trahissaient. Et, tandis qu’elle approchait de l’orgasme, Sélipa pouvait sentir Gamma se relier à son esprit.

*Pourquoi lutter ? N’es-tu pas heureuse ? Désirée porte ton enfant, ne souhaites-tu pas le voir grandir ?*

Sélipa put se voir, caressant le ventre arrondi de la délicate Désirée, puis en compagnie d’un petit Saïyen énergique.

*Nous pouvons t’améliorer, te rendre plus forte, plus puissante…*

La lutte pour Sélipa devenait de plus en plus difficile. Elles s’immisçaient dans sa tête, jouant avec elle. Quand Sélipa se mit à jouir, toutes les barrières tombèrent. Gamma avait un accès bien plus facile à son esprit, et elle en profita volontiers, s’infiltrant dans l’esprit de Sélipa, sondant ses pensées, ses neurones, ceux régissant le désir sexuel… Un tissu complexe dont le but était d’accroître la sécrétion de dopamine, la molécule du désir sexuel. L’opération fut aussi rapide que l’orgasme de Sélipa, et Gamma se redressa ensuite, en souriant. L’appareil phallique avait également joui en Sélipa, crachant un foutre violet. Aucune chance qu’elle tombe enceinte de cela. Sélipa put sentir la main d’Epsilon sur son ventre, caressant sa peau.

« Hum… Tu es féconde, ma chérie. C’est une fantastique nouvelle… »

Devant Sélipa, enfin, la dernière se positionna. Lambda se concentra, et poussa un soupir quand son sexe féminin se déforma, et que son clitoris s’étira lentement.

« Haaaa… Haaaaa… !! »

Une belle et épaisse verge jaillit de l’intimité de la Xéno, sa pointe rosâtre venant caresser les cuisses de Sélipa. Lambda sourit alors à Sélipa, puis grimpa sur la table, et se rapprocha d’elle, pour venir l’embrasser…

[Sélipa]

Tes postillons de haine se substituent à la salive d'une cochonne. A force de te faire tringler par ces deux tubes aussi souples que rigides, tu as fini par perdre pied. Tes protestations inutiles cessent au même titre que tes gesticulations de sauvageonne. Les tentacules qui te retiennent ne sont guère plus sollicités. Ne demeure plus que l'extase d'être prise comme une vulgaire chienne par quelque chose de non-humain. L'une des jumelles saisit cette occasion - ce moment de faiblesse, cette reconversion inopinée -  pour t'injecter des pensées heureuses dans la tête. Un espoir de descendance avec ta dernière compagne qui s'accorde merveilleusement bien avec ce que tu es en train de "subir". Si de corps tu te fais prendre, par l'esprit on te berce par de belles images. Ta femme, Désirée, tu la vois enceinte ; ton marmot, vivant et fort, tu le regardes évoluer. D'envoûtants épisodes d'une vie bien remplie auxquels s'ajoute la promesse d'une plus grande puissance. Tant d'arguments de vente qui ne tardent pas à te monter au cerveau, puis à te faire accéder à l'orgasme. En même temps, c'est un fluide épais qui s'est répandu en toi. Fruit de ces trompes qui t'ont si puissamment exploré !
A la suite de ce combat à sens unique, ton souffle se fait court et embrasé.

- Je suis... féconde, répètes-tu, comme à moitié dans les vapes, avec un petit sourire béat au bord des lèvres.

Tu ne sais trop pourquoi mais oui : la nouvelle t'apparaît effectivement fantastique. Fantastique et prometteuse, à vrai dire !
Pourquoi "prometteuse", au juste ?
Parce que tu n'en as pas encore eu assez !
Il s'avère que cela tombe plutôt bien car une des trois jumelles vient de se faire pousser un membre en lieu et place de son clitoris. Son excitation est palpable, et pour cause : la pointe de son sceptre turgescent joue avec l'intérieur de tes cuisses dégoulinantes de mouille et de foutre mauve. Tes prunelles, plus roses encore que le gland déployé, s'alignent sur ce vit d'une dimension affolante avant de remonter sur la silhouette plantureuse de la Xéno, d'escalader sa poitrine monumentale et de se planter dans ses petits yeux blancs comme neige.
La table n'émet aucun bruit lorsque l'alien au teint cireux grimpe dessus pour venir t'embrasser. Sa langue, plus fine mais également bien plus longue que la normale, prend la tienne en otage. Vos salives se mélangent, et cet échange accentue naturellement ta sensibilité à ce qui se passe en bas.
Tu finis par refouler cet appendice de plaisir interdit.
Un rire étrange, qui n'a pas vraiment sa place ici, fait vibrer ta gorge.

- Satanée garce, lâches-tu en commençant tout juste à te redresser.

L'effort est conséquent, certes, mais la fatigue n'a pas non plus sa place ici. Tu ne la sens guère s'instiller en toi, pas plus que tu n'éprouves de colère envers celle qui s'apprête à te la plonger dans le corps. C'est dans une sorte de transe que tu parviens à détendre les tentacules accrochés à tes poignets. S'ils ne se sont pas déchirés en chemin, ils n'en sont pourtant vraiment pas loin ! Les muscles de tes bras ressortent clairement. Tes vaisseaux sanguins affleurent à la surface de ta peau en parfait relief. Tes yeux de prédatrice en chaleur dévorent la face de craie qui t'es montée dessus avant autant de courage.

- Tu comptes me faire languir encore longtemps ?

Même ton cou transgresse les limites de cette entrave qui lui est dédiée. La lutte ne se voit qu'à travers tes fibres musculaires sous tension permanente. Ton expression n'est, en ce moment même, pas celle d'une femme résolue à bouffer la gorge de celle qui s'apprête à la sauter. Vu comme ça, on pourrait presque croire que les rôles se sont inversés. Pourtant, c'est toujours toi qui est accrochée à la table, le cul posé dessus, avec tes coudes en guise d'appuis.

- Baise-moi~

Tu lui grilles la priorité de la plus vulgaire des manières car c'est ton bassin qui s'emboite dans le sien. Ton fourreau qui intègre son épée. Ton âtre qui va à la rencontre de son tisonnier.
La question étant désormais "qui baise qui" ?

[Sarah Kerrigan]

Lambda s’aventura parmi les trois. Pourquoi elle et pas les deux autres ? Simple coïncidence, à vrai dire, car les Jumelles étaient toutes liées ensemble. Ce que Lambda ressentait, les deux autres le percevaient aussi. Elles se déplaçaient lentement autour du duo. Sélipa était couchée sur la table, et Lambda frottait contre sa peau son épaisse verge chaude.

Palpable, le désir s’envolait entre les deux amantes. Même Sélipa ne pouvait y résister. Elle était lentement en train de basculer, et le baiser sensuel et passionnel de Lambda fut le coup de grâce. Les tentacules la retenant étaient désormais moins résistants, permettant ainsi à la Saiyen de pouvoir se mouvoir plus facilement, tandis que le baiser avec Lambda s’étirait dans la durée.

« Hmmm… »

Tandis que Lambda l’embrassait, elle frottait sa verge contre sa délicieuse chatte. Lambda soupirait longuement, dominant avec aisance et sensualité la teigneuse guerrière. Séduite, Sélipa basculait petit à petit. La langue insidieuse de Lambda s’enfonçait dans la bouche de Sélipa, s’enroulant autour de la sienne. Elle pressait et elle comprimait ce délicieux organe, tout en continuant à frotter sa verge sur le bassin de la Saiyen, contribuant à l’exciter, à l’enflammer, à exalter ses sens avec passion.

Il fallait la rendre folle, et, pour cela, les Jumelles utilisaient aussi leurs pouvoirs mentaux, brisant petit à petit les barrières mentales de la Saiyen. Elles insistaient sur sa puissance, son désir d’enfanter, liant les deux, lui faisant miroiter la puissance de son bébé si elle était enfantée par la Reine, le mélange de leurs gènes respectifs.

Frustrée, Sélipa exigea de se faire baiser rapidement. Lambda sourit doucement, amusée par cette réaction, et sentit les jambes de la femme s’enrouler autour de sa taille, puis ses muscles se comprimer. La verge de Lambda glissa alors naturellement dans la chatte humide et assoiffée de la Saiyen.

« Haaa… Quel délice ! »

Lambda commença donc à remuer, et à remuer plutôt fort, frissonnant et soupirant, son esprit dégageant des zestes de plaisir et de désir que Sélipa inhalait… Et, plus elle était excitée, et plus les tentacules retenant Sélipa se détachaient, permettant à la jeune guerrière d’avoir une meilleure amplitude…

[Sélipa]

Le mât de Lambda s'est enfoncé en toi comme dans du beurre ! Les sensations qu'il te procure dépassent tout ce que tu as pu expérimenté jusqu'ici. Ces tentacules qui ont facilité son passage, par exemple, ne représentent pas grand-chose à côté d'un membre aussi captivant. Pourtant, ce dernier est seul et ne coulisse que dans un seul de tes orifices. A la vérité, il suffit amplement, embrasant non pas ton esprit de guerrière mais bien celui d'une sacrée salope que tu es tout à fait en mesure d'incarner.
Tu grognes de ce plaisir trompeur et parasitaire alors que l'autre roule passionnément des hanches entre tes jambes écartées.

- Hrmmmn !!... Oui, putain !... Oui !

En même temps, ce sont des images prometteuses qui s'agglutinent dans ton esprit fêlé. Cette faille s'ouvre sur une nouvelle vérité. Non pas  une simple promesse mais sur une prémonition comme quoi ta matrice est vouée à la conception d'un enfant à la puissance insoupçonnée.
Le fruit de ta descendance avec la Reine des Xénos en personne !
Cette pensée, couplée à l'acte, dévore l'ensemble de tes défenses mentales. La queue de la jumelle pousse en toi. Elle gagne immanquablement du terrain, te faisant soupirer d'une passion impie sur cette table trop étroite.

- Pas... han !...  assez, grommelles-tu.

Ta partenaire a beau te prendre avec force, ton bas-ventre entraîné supporte admirablement bien les coups de boutoir. Tu es vraisemblablement bien plus habituée à ce type de traitement qu'à celui où tu t'es retrouvée, nue et membrée, en compagnie de la délicieuse Désirée. Tant et si bien que tu parviens petit à petit à te redresser et par tendre un bras. Lambda finit par sentir les doigts de ta main moite se refermer sur sa nuque. Une prise à laquelle tu t'accroches, et qui te permet de te tenir face à elle. L'effet de gravité fait en sorte que ton entrejambe pèse sur son dard proéminent. Lambda se retrouve en butée, emboîtée en toi. La pénétration est totale.
Et c'est toi, finalement, qui sautilles de ton propre chef sur son manche disproportionné.

- Ah, v-voilà ! Là, on commence à... VRAIMENT vivre quelque chose~

Ton autre main lui attrape le menton. Aucune subtilité dans cette approche. Tu agis comme une bête avide de sexe. Tes lèvres trouvent les siennes. Ta langue joue avec la sienne, se laisse même capturer pour mieux répliquer. Quand elle recule et s'arrache à cette bouche gourmande, ce sont tes dents qui prennent le relais et mordillent sauvagement les lèvres de la Xéno. Tout ceci alors que cette verge épaisse te polit continûment le canal, et que ta queue de singe s'agite nerveusement dans ton dos...
A tes yeux, cette amante là n'est qu'une épreuve comme une autre à surmonter. Un marchepied qui te permettra de voir plus grand, d'aller toujours plus haut. D'accomplir ce pour quoi l'on te retient ici. Pas contre ta volonté, non.
Car tout est clair à présent !
Aujourd'hui, ces maudites jumelles ; demain, la Reine.

[Sarah Kerrigan]

Les Jumelles purent assez vite sentir que leur cliente était très endurante. Quand Lambda s’enfonça en elle, elles sentirent l’expérience sexuelle de la Saïyen, et constatèrent qu’elle n’en était pas à son premier coup d’essai. Le désir sexuel était inhérent à toute personne ayant besoin d’une autre personne pour se reproduire, après tout. Et l’idée de porter l’enfant de la Reine des Lames semblait ravir Sélipa. Plus que l’acte en lui-même, c’était l’idée d’une progéniture nouvelle qui l’excitait, l’idée d’un bébé puissant… Mais, au stade actuel, la verge de LKambda était quand même un bon élément. Elle coulissait en elle, intensivement, la femme d’albâtre la prenant assez fortement. Lambda soupirait doucement, ses tétons durcissant dans ce ballet. Malgré les tentacules, Sélipa put déplacer ses mains. Les tentacules lui donnaient suffisamment de mou pour qu’elle puisse relever ses jambes, et ainsi amener Lambda à donner des coups de reins en coinçant son bassin.

« Elle est affamée…
-  Mais très endurante… »

Lambda soupirait en le constatant, et frémit quand Sélipa mordilla sa lèvre inférieure. Sauvage et affamée, oui ! Lambda sourit alors, et sa longue langue violette lécha la joue de Sélipa, avant qu’elle ne l’embrasse plus fermement à son tour, serrant ses cheveux dans sa main. Elle continuait à la prendre, et les tentacules se resserrèrent alors. Les bras de Sélipa se retrouvèrent étirés derrière elle sur la table, et le tentacule autour de son cou se mit à serrer, amplifiant les sensations qu’elle ressentirait. Tout était fait pour la mettre dans un état second. Lambda en profita pour se redresser, et serra avec sa main le cou de Sélipa, qui ouvrit la bouche en gémissant, sentant cette solide poigne.

Sentant enfin la vague venir, Lambda se mit à jouir avec force dans la chatte de sa partenaire, laissant s’échapper de ses lèvres intimes un mince filet de son jus intime. Son joli sperme était dans le corps de Sélipa. Souriant doucement, Lambda se pencha à nouveau vers Sélipa, et l’embrassa une nouvelle fois.

« Encore… »

Lambda se retira en restant à genoux sur la table. Elle se masturbait lentement, sa verge restant toujours tendue, tandis que les tentacules soulevèrent Sélipa. Elle put sentir devant elle la caresse de la verge de Gamma, qui écartait ses bras, et lui souriait en posant son sexe turgescent sur son visage, laissant ainsi Sélipa le renifler. La verge de Gamma glissa ensuite, et celle-ci posa ses mains sur les épaules de Sélipa en, pénétrant sa bouche, tandis que, entre ses jambes également relevées, Epsilon remplaça Lambda pour pénétrer à son tour la belle Saïyen… Formant un tableau des plus sensuels !

[Sélipa]

Si cet exercice ne t'affaiblit pas, il en va de même pour ta grande partenaire ! Sa langue de caméléon se colle à ta joue avant de retourner dans ta bouche. Tu suces cet appendice avec force. Une distraction à la hauteur de ce qui se passe entre tes cuisses mouillées. Les coups de reins s'accumulent. Lambda a fait bien plus que prendre ses marques. Elle te baise en profondeur, et ça te grise ! La violence, c'est ce qui régit ton existence. Et, de ce côté-là, les va-et-vient de cette garce bien membrée ont le mérite de te combler.
Cette chienne lit dans mes pensées.
Lui en as-tu jamais voulu pour ça ?
Le souvenir te paraît si lointain, depuis qu'elle s'est enfoncée en toi...
Tu finis par relâcher ta vigilance. Tes liens te rattrapent. Alors même que tu transpires, ils continuent de s'accrocher à toi, ramenant tes bras au-dessus de ta tête tout en te forçant à faire la planche. Tu ne gesticules plus que pour vous satisfaire toutes les deux. Cette queue qui te pilonne est horriblement bonne ! Et tu sens qu'elle te perce encore plus fort depuis que cette entrave, autour de ton cou, s'est mise à serrer...
Nouvelle marque de violence : Lambda t'étrangle à moitié alors que ses mouvements entre tes cuisses s'accélèrent.

- Khough !

Un gargouillis inélégant jaillit de ta bouche grande ouverte. L'air parvient à peine à s'y engouffrer. Les sons, eux, s'en échappent presque à la manière d'un soupir. Puis c'est un jet puissant qui s'écrase au fin fond de ta matrice. Lambda abreuve tes lèvres inférieures. Son nectar de Xéno t'inonde et, lorsqu'elle se sépare de ton antre, c'est un filet qui s'en écoule.
Es-tu comblée ?
Qu'importe ton état : Lambda t'embrasse avant de laisser place à ses jumelles. Les tentacules t'étirent un peu plus. Bras, jambes et cou se tendent harmonieusement. Ton corps forme un X. Une ombre s'élève sur ton visage. Celle d'un vit qui se veut aussi puissant que celui qui vient de te visiter. Il te titille le nez et, à force de jouer ainsi, arrive à te mettre l'eau à la bouche.
Au fait, tu disais vouloir vivre quelque chose de mémorable ?
Gamma t'agrippe les épaules et avance son bassin. Son dard trouve refuge au sein de ton gosier. Dans le même temps, c'est Epsilon, la troisième jumelle, qui prend le relais de Lambda. A vous trois, la partie s'annonce des plus intense ! Entre ces deux pénétrations opposées, tes yeux se révulsent. Là où le membre d'Epsilon bute contre ton col, celui de Gamma racle contre l'intérieur de ta trachée, sa tête couronnée bien encadrée entre tes clavicules et ton sternum.
Sur cette table, pas de place pour les faibles !

[Sarah Kerrigan]

Sélipa était en train de passer au stade supérieur, et son endurance sexuelle allait être mise à rude épreuve ! Souriant doucement, gémissant également, Epsilon et Gamma vinrent baiser avec force et passion Sélipa. Elles y allaient naturellement assez franchement, faisant preuve d’un mélange de passion, mais aussi, à leur manière, de douceur et de tendresse. Car elles ne cherchaient pas à vraiment lui faire mal ou à la briser, mais simplement à la baiser avec force. Les tentacules se crispaient autour des membres de Sélipa, tandis que la belle verge de Gamma disparaissait jusqu’à la garde dans sa bouche, heurtant sa gorge, l’étouffant à moitié. Elles pouvaient sentir le corps de Sélipa se crisper quand les deux femmes la baisaient ainsi. Elle avait toujours un tentacule autour de son cou, qui venait serrer parfois fortement sa gorge, coinçant ainsi la queue de Lambda, et faisant peu à peu partir Sélipa. Son esprit se fracturait sous les puissants coups de reins des femmes, sous les caresses d’Epsilon. Ses longs doigts aux ongles noirs caressaient ses hanches, glissant pour remonter jusqu’à ses reins. C’était un spectacle aussi fascinant qu’excitant, quelque chose de bestial et de primaire.

« Lààà, lààà, savoure, ma belle…
-  Elle s’accroche, notre invitée… »

Les Jumelles continuèrent à la baiser, longuement. Le temps ne semblait avoir aucune importance pour elles, et les puissantes amantes continuaient donc à la besogner, tandis que, plus le temps passait, plus Sélipa commençait à se sentir partir. Sa constitution de Saïyen lui permettait fort heureusement de tenir, tandis que les deux verges coulissaient en elle. Epsilon se sentait heureuse en elle, enfonçant sa longue et puissante verge dans sa chatte trempée. Elle continuait à la prendre sans relâche, avec une passion puissante, tout comme Gamma. Elle enfonçait son sexe dans sa bouche, laissant la salive de Sélipa la recouvrir, jusqu’à ce que les femmes ne se mettent à jouir. Les tentacules se crispèrent quand les Jumelles atteignirent le moment suprême, et d’épaisses quantités de sperme fusèrent dans le corps de Sélipa, venant la remplir. Poussant de longs soupirs, les deux femmes xénos jouirent donc.

Souriant lentement, les Jumelles déplacèrent encore Sélipa, tandis que les tentacules relâchèrent leur pression. La Saïyen finit à quatre pattes, manipulée comme une poupée par ses femmes puissantes.

« Allons-y… Terminons de la préparer. »

Maintenant qu’elle était à quatre pattes, Sélipa sentit les verges des Jumelles caresser sa peau. Devant elle, une verge retourna s’enfoncer dans sa bouche, mais une autre Jumelle s’assit au-dessus d’elle, et approcha sa verge de son fondement…

…Puis, unies dans un même élan, les Trois Jumelles vinrent la prendre simultanément !

[Sélipa]

Tu as beau avoir déjà connu des chevauchées endiablées au sein de ton peuple guerrier, le sort que t'ont réservé ces trois jumelles dépasse tout ce que tu as vécu ! Prise entre deux feux, tu n'as absolument aucun moyen de t'exprimer, et moins encore de te défendre. L'acte est plutôt violent. Tu as parfois envie de déglutir, mais ça aussi c'est impossible. Toi, la grande poupée sexuelle, tu subis des assauts continus qui te font rouler des yeux dans tes orbites. Des yeux humides, qui larmoient. Ta bouche et ta chatte encaissent les percussions. Les claquements de deux bassins contre tes entrées respectives retentissent dans la pièce. Tu te fais dévorer, tout simplement ! Bouffer toute crue par ces deux femmes à la peau d'albâtre. Tu menaces de basculer vers la folie. Salive et mouille s'accrochent aux membres de tes divines tortionnaires !
Ton corps entier se crispe au moment de la jouissance. Tu produis des sons étouffés. Ont-il un sens ? Impossible de le savoir, impossible de les entendre. La semence des deux sœurs se répand le long de tes muqueuses. Gorge et vagin se voit parer d'un visqueux manteau blanc.

- Ackh... Keuf, keuf !

A ce moment, tu as la tête basse et les paupières lourdes. Ta respiration est accélérée, quoique hachée. Quoi de plus logique ? Tu peux de nouveau inspirer - à peu près - librement cet air qui t'a cruellement fait défaut à force de pilonnage. Mais tu sais que le temps t'es compté car déjà les tentacules tirent sur tes membres de sorte à ce que tu te retrouves à quatre pattes, dans une position ô combien vulnérable...

- A- assez...

C'est un très mince filet de voix qui s'échappe de ton gosier grassement encombré. Les jumelles ne t'ont certainement pas entendu. Et de toute façon, ton avis leur importe peu. Elle sont en train de faire de toi ce qui leur chante. Tu ne peux pas les contredire. Tu ne peux pas leur échapper.
Ainsi va la vie chez les impitoyables xénos !
Trio... de maudites... putains...
Mais ta haine reste risible, insignifiante par rapport à leurs efforts. D'ailleurs, elles étaient bien parties pour en produire d'autres - et de façon simultanée, s'il te plait ! Les jumelles prennent position selon un schéma prédéfini. L'une d'elle te fourre la bouche après que le tentacule qui t'enserrait le cou se soit mis à faire pression dessus. Sa verge marmite dans le jus de sa semblable. La seconde s'attaque à ta vulve, dont elle enfonce les portes fébriles et souillées sans difficulté aucune. Quant à la dernière, elle suscite chez toi un profond frémissement, car c'est sur ta rondelle qu'elle a jeté son dévolu ! Pour ce faire, elle t'es montée sur le dos. Tu ne sens même pas son poids, bizarrement ?
Pour le coup, cette triple pénétration rythmée te laisse sans voix. De gros filets de salive dégoulinent de ton menton. Entre tes cuisses, c'est une écume de foutre qui éclate à l'air libre. Tu es déjà trop chargée. Ton corps te parait si lourd et si chaud...
Tout prête à penser que tes défenses sont tombées.
Ce qui, bien entendu, ne ralentit pas les jumelles dans leur coït commun.