Tenues :
Mélinda embrassait tendrement Alice, tout en malaxant ses fesses. Prostituer une souveraine, voilà qui ne manquait pas d’audace ! Mais il ne fallait pas non plus oublier qu’Alice était la fille d’Aphrodite, et qu’Aphrodite était jadis la Déesse Ishtar, Déesse de la guerre, de l’amour, et de la prostitution. D’ailleurs, en regardant bien dans cette pièce, on pourrait voir sur un tableau une devise, qu’on retrouvait aussi sur le site Internet de l’agence de prostitution de Mélinda, un poème akkadien relatant la puissance sexuelle de la Déesse Ishtar :
« Réunis pour moi les jeunes hommes de ta ville,
et allons à l'ombre du mur de la ville. »
Sept à son ventre, sept à ses reins,
soixante et soixante peuvent jouir de son sexe.
Les jeunes hommes s'épuisent, mais Ishtar ne s'épuisera pas :
« Venez, jeunes hommes, sur mon plaisant sexe ! »
Ainsi qu'elle le demandait,
les jeunes hommes l'écoutèrent, et lui donnèrent ce qu'elle avait demandé.
Quand Shiro arriva, elle fit signe à Mélinda de rester silencieuse. Occupée à embrasser Alice, la vampire la laissa faire. Shiro se rapprocha du duo, et surprit Alice. La jeune tête blonde sursauta, tourna la tête.
«
Shi… » commença-t-elle.
Shiro l’empêcha de finir sa phrase par un délicieux baiser, auquel Alice répondit. Elle y répondit avec passion, en se redressant un peu, soupirant quand Shiro posa une main sur son postérieur pour pincer l’une de ses fesses. Leurs langues vinrent jouer ensemble, et Shiro rompit ensuite le baiser, puis la salua.
«
Moi aussi, Shiro, je suis heureuse de te revoir. »
Quand Shiro avait eu son grand week-end au manoir, Alice n’était pas présente, mais la jeune femme se rappelait encore très bien de cette séance commune au manoir, où elle avait été l’esclave sexuelle des deux femmes. Bien qu’infirmière, Shiro n’en restait pas moins une redoutable perverse et dominatrice, ce qu’Alice avait eu l’occasion de constater avec délectation.
«
Oh, j’ai oublié de te le dire ? s’amusa Mélinda, feignant de s’en étonner.
Peut-être que j’aime bien te faire des surprises… »
Elle sourit, puis se releva ensuite. Shiro semblait ravie de sa robe, et Mélinda se rapprocha d’elle. Elle la palpa, caressant ses hanches, ses fesses, puis retourna devant elle, et malaxa ses gros seins.
«
Hum, tu sens la qualité supérieure de ce latex, hein ? Cela vient d’un endroit très particulier. C’est du Lapoxynyle. Les bracelets ici et là sont de l’or pur. C’est un Maître-Latexand qui a conçu ces trois robes, Chengzu von Nacht. Il habite à Nachtheim. Un jour, je t’y conduirai, je pense que tu aimeras beaucoup… »
Mélinda l’embrassa sur les lèvres.
«
Le Lapoxynyle est un latex de haute qualité, conçu pour être souple, moulant, et résistant. Tu peux te laver avec, les tenues en Lapoxynyle sont pensées pour être portées en permanence.
-
Et tu es très belle, oui, une vraie salope, hihi… ♥ ! »
Mélinda l’enlaça, et l’embrassa à nouveau. Alice palpa à son tour les fesses de Shiro, et se permit même de donner une fessée dessus.
«
Oui, tu ne passeras pas inaperçue… »
Mélinda s’écarta ensuite, devant résister à l’envie de prendre Shiro. Elle l’attrapa par la main, et, pour répondre à sa question, la rapproche de l’ordinateur. Il y avait plusieurs écrans, et une lycéenne qui gérait cela, avec un casque auditif sur la tête. Shiro put la reconnaître, il s’agissait de
Shii.
Le site Internet donnait le nom de l’agence de Mélinda : «
Laugh Calvin ». Un nom atypique, qui venait d’
une chanson française au titre éponyme, une chanson de rock relatant les bienfaits d’une maison close. Shiro put aussi voir une carte GPS de la ville avec des points GPS. En regardant, elle put voir un point avec son prénom, accolé à Mélinda et à Alice.
«
Toutes les filles portent des balises GPS, en cas de difficulté. La tienne est dans le collier autour de ton cou. Tu ne dois donc pas t’en séparer. La balise est également équipée d’un micro. Shii va accéder à ta fiche, et tu devras rentrer le mot de sécurité. Si tu le prononces, la machine saura que c’est un appel d’urgence, et Bran viendra te secourir. »
La sécurité avant tout, Mélinda était bien placée pour connaître les risques d’une telle activité !
«
Maintenant, comme tu le vois, nous avons une application. Officiellement, c’est un site de rencontre en ligne, mais nous faisons de la prostitution à domicile. Des clients qui souhaitent une fille particulière passent commande, et on les conduit. On alterne ça entre des séances de racolage au parc. Je nous ai prévu un petit programme sympathique, qui devrait te permettre de prendre ton pied. Mais, avant ça, toi, moi et Alice, on va racoler au parc. J’ai quelques habitués qui viennent parfois me voir sur ce créneau, mais il y a aussi très souvent des inconnus. Maintenant que tu fais régulièrement l’amour avec Bran, j’espère que ça va aller. Tu sais, le racolage, on n’a que des clients masculins, les filles préfèrent réserver via le site, et généralement en couple. Et on ne tombe pas sur des canons de beauté à chaque fois. »
Elle la laissa encore observer le site. Shii traitait les demandes. Il y avait des demandes émanant de personnes célibataires, mais aussi de couples, et parfois des demandes spéciales, d’orgies
«
Tu te sens prête à aller tapiner, ma belle ? À avoir sur toi quantité de regards libidineux et envieux ? Sache que j’ai prévu un programme qui va durer jusqu’à demain matin… »